Le Liban, pays de tous les possibles
En tant que Libanaise, je ne m'étonne plus de rien. Plus aucun événement ne me touche, ne me perturbe, car tout peut arriver, au pays de tous les possibles.
En tant que Libanaise, je ne m'étonne plus de rien. Plus aucun événement ne me touche, ne me perturbe, car tout peut arriver, au pays de tous les possibles.
Voyage au cœur d’un gigantesque camp de réfugiés, au nord du Cameroun. Le 21 juin dernier marquait la Journée Internationale des réfugiés. Moment mémorable parce qu’il symbolisera, à coup sûr, dans la mémoire de ceux qui ont pensé aux réfugiés tapis dans un camp, cette vision qu’une découverte est beaucoup plus agréable lorsqu’on Afait le choix d’apprendre comment vivent les gens différents, dont le destin vient de changer de trajectoire à cause d’une…
S’il existe un mot pour qualifier la jeunesse camerounaise, à l’unanimité on parlerait de l’irresponsabilité. Cette tare si présente dans nos mœurs et qui fait de cette couche de la population des persona non grata dans une société la gérontocratie est devenue comme une règle d’or de notre administration.
« Je crains les Grecs, même lorsqu’ils apportent des présents ». Ces paroles sont une mise en garde du prêtre Laocoon à ses compatriotes Troyens qui se divisent sur le sort à réserver au grand cheval en bois qui vient d’être abandonner par les grecs: Faut-il le faire entrer dans la ville ou le détruire. La suite de l’histoire du cheval de Troie, tout le monde la connaît. Des cargos…
« L'enfant qui n'a jamais voyagé risque de croire que le fufu de sa maman est le seul qui vaille la peine d'être mangé. » C'est un proverbe... je ne sais pas très bien. Parions que c'est un proverbe lushois. C'est que j'ai été interpellé par la sagesse de ce proverbe. En lisant entre les lignes, on comprend pourquoi il importe de faire preuve de tolérance envers ceux qui sont différents de nous, ceux qui ne pensent pas comme nous, ceux qui viennent de loin et parfois de très loin... En effet ce proverbe peut être reformulé comme suit : « Celui qui n'a jamais connu d'autres cultures risque fort de hiérarchiser les civilisations. »
Quand j’avais 3 ans dans mon pays éclata une guerre dont je n’ai personnellement aucun souvenir A force d’entendre divers témoignage je décidai alors de me tourner vers cet être qui pouvait tout me dire. Voici un témoignage recueilli du tête à tête qu’il put m’accorder : C’était un matin comme les autres En me levant j’avais la visite de Brigitte Ma voisine elle voulait un peu de sous alors je lui…
Pas moins de 2 599 membres des familles réfugiées à Sido, au sud du Tchad, sont morts entre novembre 2013 et avril 2014, lors de la campagne de persécution contre les populations musulmanes de République centrafricaine (RCA). Sur 32 768 membres qui composaient initialement les 3 449 familles interrogées, 33 % des familles avaient perdu au moins un des leurs ; 28 % en avaient perdu au moins deux. Plus de la moitié (57 %) des familles interrogées à Sido étaient originaires de Bangui d’où sont partis la majorité des convois de réfugiés. Enquête.
C’est un document exceptionnel que L’isle aux rostres publie aujourd’hui en version française, avec l’accord exprès de ses auteurs. Un document qui jette une lumière crue sur les « centres de détention d’immigrants » en Australie. Comprenez : les prisons pour demandeurs d’asile, comme celle qui fait la notoriété de l’île Christmas… ou celle-là même ?