Arva FAJELE ABASSE

5 choses que j’aurais aimé savoir à 20 ans

J’ai bientôt 25 ans – fameux quart de siècle, quelle pression. Je vous reviens comme une fleur alors que n’avais plus publié un mot depuis plus de deux ans. Et pourtant, ce n’étaient pas les choses à raconter qui manquaient. Les 5 dernières années ont été les années les plus intenses de ma vie, et je pense que c’est loin d’être terminé. En résumé : des hauts très très hauts…



5 choses à savoir avant d’aller en Chine

Déjà un mois que je suis installée en Chine ! Voici les premières choses qui m’ont étonnée ici et qui sont utiles à savoir quand on arrive dans l’Empire du Milieu.

Préambule : installez dès maintenant un dictionnaire de conversation sur votre smartphone. Personne ne parle anglais. Cela étant fait, passons aux choses sérieuses.

1- Par la modernité, vous serez subjugués

Qu’est-ce que ça brille ! La modernité, la propreté permanente des grandes villes, on se demande même comment c’est possible avec tout ce monde. Les files d’attente disparaissent dans les aéroports, et le tout avec le sourire… La Chine est un pays qui se développe à la vitesse de l’éclair. Si comme moi, vous vous attendez à un pays comme l’Inde, vous êtes à des années lumières de ce que la Chine est vraiment.

Des centres commerciaux scintillants partout, des boulevards larges comme quatre fois ceux de Paris, décoration kitsch partout… Bref, les villes chinoises, c’est tout un monde. Il faut ensuite aller explorer la Chine rurale pour comprendre les contrastes du pays !

2- A pied, vous vous déplacerez

En Chine, il n’y a pas moyen de conduire à moins d’avoir un permis chinois. Et c’est peut-être pour le mieux… Les priorités en Chine ne sont pas les mêmes : les gros camions passent généralement en premier. Alors même à pied ou à vélo, faites attention, et pour traverser la route,  »regardez bien à droite et à gauche ». Ne prenez surtout pas ce conseil à la légère, il y a moyen de se faire renverser à tous les coins de rue ! Et d’ailleurs, tout le monde klaxonne très fort, pour tout et rien, vos tympans devront s’y faire !

Le meilleur rapport qualité/prudence/prix reste le bus : s’il faut un peu de gymnastique de cerveau pour comprendre les noms des stations et se repérer en ville, une fois qu’on a pris le bus une ou deux fois, on se rend compte de l’efficacité des transports chinois ! Et on est bien content d’avoir trouvé.

Les taxis sont extrêmement faciles à trouver et bon marché : pensez juste à noter l’adresse en chinois.

A pied, s’il n’y a pas de passage piéton, attendez un répit de circulation… Et foncez !!!

3- Du XXL vous porterez

Si vous avez déjà acheté sur des sites de vêtements chinois, vous avez peut-être été déjà surpris par la taille de vos achats. Quand vous achetez un vêtement en Chine, faites bien attention aux tailles indiquées et ne vous référez surtout pas aux systèmes de mesure occidentaux. Faisant du 36 (ou S) en France, il m’est arrivé d’acheter du XXL ici ! Alors un conseil : mesurez-vous et connaissez vos mensurations. Le bon vieux mètre-ruban ne se trompe jamais et beaucoup de sites chinois ont des indications en centimètres pour leurs produits.

Ah et si vous faites plus de 39 en pointure de chaussures… Amenez de bonnes chaussures solides, pour tout le temps de votre séjour, vous ne trouverez pas chaussure à votre pied ici.

4- De la viande , vous mangerez

C’est sûrement le pays le moins végétarien du monde. Pour moi, impossible de trouver un plat sans viande les premiers jours dans les restaurants et dans les rues. Le problème est que certains Chinois trouvent presque aberrant de ne pas manger d’animaux. Ils ne parviennent pas à comprendre pourquoi ce choix, et la barrière de la langue n’aidant pas, ça donne beaucoup de dialogues sans fin.

Viande rouge, blanche, poissons… Si vous aimez ça, vous ne serez pas déçus. La nourriture préparée dans les restaurants et les stands dans la rue sont extrêmement bon marché en Chine : parfois, cuisiner revient même plus cher !

Il n’y a que très peu de choses qui ne contiennent pas de protéines animales. (Végétaliens, vous avez intérêt à savoir cuisiner.) Et d’ailleurs, interdiction formelle de boire l’eau courante. Et évitez les glaçons dans vos boissons si vous ne voulez pas être malade, conseil de Chups !

5- Des applications, vous installerez

C’est sans conteste la chose à laquelle je m’attendais le moins en mettant le pied ici. Impossible de bouger sans smartphone en Chine. Si vous restez plus d’un mois, ça vaut peut-être le coup d’investir dans un bon forfait internet local et installer quelques applications dont vous n’avez sûrement jamais entendu parler.

Première étape : installez WeChat. Cette application mérite un article à elle seule. Mais retenez une chose : sans WeChat, impossible de survivre en Chine. Payer, socialiser, s’informer, communiquer… Bref WeChat c’est une des deux applis indispensables en Chine. La deuxième étant Alipay. Alipay permet de payer directement grâce à votre téléphone : fini les liasses de cash et les pièces qui tombent par terre, la Chine est sans conteste LE pays du paiement mobile. Par contre, pour ça, il vous faut un compte bancaire chinois et pour l’ouvrir… Bonne chance !

Vous aurez aussi probablement besoin de Didi (le Uber local) et Ctrip pour les réservations de trains et d’avion.


J’ai visité : Xitang Water Town

Xitang est un village d’eau avec une histoire de plus de mille ans situé dans la ville de Jiaxing. C’est l’un des plus beaux endroits que j’ai vus en Chine jusque maintenant.

En arrivant à Xitang, j’ai tout de suite été séduite : ponts, canaux, échoppes, bateaux et de petites rues étroites pleines de surprises. La Chine  »typique » que j’avais cherchée partout à mon arrivée. Je pense que Xitang est un incontournable si vous êtes du côté de Shanghaï (même pour quelques jours).

 

Wonderful place and beautiful people ! 😍

Une publication partagée par Arva Fajele Abasse (Chups) (@chupsarva) le

Je pense que l’idéal est d’y rester un jour et une nuit pour pouvoir profiter des parcs dans la journée et pour pouvoir apprécier l’architecture éclairée par les lanternes le soir. Et si vous pouvez choisir, allez-y au printemps !

Xitang Water Town
Xitang Water Town

(Attention, les rues sont bondées le weekend, faites attention à ne pas tomber dans l’eau !)

Xitang Water Town
Xitang Water Town

Vous voulez y aller ?

Ce que je vous conseille :

  • faire une balade en bateau : ce n’est vraiment pas cher (moins de 3 euros) et ça permet d’avoir une vue d’ensemble sur tout le village,
  • goûter à tout  (j’ai mangé des scorpions :o),
  • vous aventurer dans les petites rues où personne ne va !
Xitang Water Town
Xitang Water Town

 


J’ai visité : Cicheng Ancient Town

Situé à 40 minutes de bus de Ningbo, Cicheng Ancient Town est un lieu connu pour être l’un des villages les mieux préservés de la Chine du Sud-Est. Après plus de 400 ans d’ancienneté, la petite ville à gardé tout son cachet d’antan.

Panorama de l’entrée de Cicheng

Si vous êtes du côté de Ningbo et que vous êtes passionné d’arts et d’histoire, ça vaut peut-être le coup de vous échapper de la ville durant une journée pour visiter Cicheng. J’ai adoré cette première plongée dans la Chine rurale. Le contraste avec le gigantisme des villes est extrêmement agréable.

Le pays regorge d’Ancient towns comme Cicheng, mais ça ne vaut peut-être pas le coup d’y aller si vous n’êtes pas déjà à Ningbo. L’architecture est magnifique mais attention à ce qui est vendu comme étant de l’architecture millénaire… Car le village est un méli-mélo de bâtiments réellement anciens et beaucoup d’autres reconstruits récemment dans le  »style traditionnel ».

Panorama autour du Musée des poteries

A ne pas rater :

Le village est réputé pour son artisanat et les savoir-faire centenaires qui s’y trouvent. Poteries, peintures, sculptures, tissages… Les nombreux musées au sein de la ville vous plongent dans la Chine rurale d’il y a 2000 ans.

Une architecture vieille de plus de 2000 ans
Une architecture vieille de plus de 2000 ans

Vous voulez y aller ?

Si vous voulez visiter Cicheng, je vous conseille de jeter un coup d’œil à ce site en anglais, qui vous sera très utile pour vous repérer et mieux organiser votre journée sur place. https://en.cicheng.org/default.shtml

Vase ancien décoré de cobalt cuit
Vase ancien décoré de cobalt cuit

A faire :

  • Confucian Temple
  • County Examination House
  • Qing Taoist Temple
  • Town God’s Temple
  • The Residence of Jiadi and Fuqing


Semaine 1 et 2 à Ningbo : pour le choc culturel, on repassera !

Université de Nottingham Ningbo. 25/02/2018 – 13/03/2018

Voici enfin le récit de mes premiers instants. Posons le cadre, suivez-moi.

L’atterrissage

Il est 7h30 du matin à l’aéroport de Shanghai, encore minuit dans ma tête et ça ne fait que commencer. Mais à partir de là, tout est allé extrêmement vite. L’arrivée à Ningbo vers 15h, le check-in de l’appartement à 16h30, premier dîner à la cantine du campus, premier jour d’intégration le lendemain à 8h. Oui, ça pique, mais après 30 heures de non-sommeil, j’avais quand même bien dormi, malgré le décalage. Et ensuite, 24h plus tard, le début du semestre à l’université, et aujourd’hui, alors que je finis d’écrire ce billet, ça fait déjà plus de deux semaines. Comment vous dire que ce fut… Rapide.

 

L’appartement

Première découverte : l’appartement. Dès l’arrivée sur le campus, il a fallu attendre le check-in puis s’installer. Et le premier soir, ce fut toute une histoire.

Avant de partir, j’avais réservé une chambre dans une collocation dans un des trois buildings réservés au étudiants internationaux*. Je m’attendais à habiter avec des Français, ou alors des personnes arrivées en même temps que moi et que j’avais croisées à l’aéroport… Mais, à mon grand désespoir, non. Les placements étaient par nationalité, et non pas par Université d’origine. Evidemment, il n’y avait pas d’appartement avec d’autres malgaches dans le building. Et pire, la dame qui plaçait les gens dans les différentes chambres, ne savait pas tellement où me mettre puisqu’elle ne connaissait pas le pays.

Finalement, je me suis retrouvée dans un appartement avec trois indonésiennes. Mais ce soir-là, je n’étais pas encore au courant puisque, à mon arrivée dans l’appartement, outre le froid glacial du lieu, il n’y avait personne. Pas de chauffage, pas d’eau chaude (enfin si, mais évidemment personne ne t’a expliqué le système pour activer l’eau chaude), personne pour me guider, 100% d’humidité dans l’air, -2° dans la chambre, pas de chaussons aux pieds. Cette première nuit, c’était un peu Koh-Lanta.

Logements sur le campus
Logements sur le campus

Le campus

L’Université de Nottingham s’est fait un petit kiff : le campus de Ningbo est une réplique exacte du campus original de l’Université, situé à Nottingham, au Royaume-Uni. Plus occidental, tu ne peux pas. D’où ma surprise, puis ma déception, moi qui m’attendais au choc culturel…

Un campus, un peu une ville dans la ville. Tu habites, manges, dors, étudies, fais tes courses au même endroit. Aucune raison de sortir, si ce n’est aller faire la fête à Lao Waitan (c’est  »the place to be », un quartier emblématique de la nuit à Ningbo).

Lao Waitan, Ningbo
Lao Waitan, Ningbo

Immeubles impressionnants de modernité et de confort, j’étais presque déçue. 4 cantines avec des centaines de type de nourriture, plusieurs terrains et salles de sport, une bibliothèque sur 3 étages… Bref, tout le confort du monde pour les étudiants chinois et internationaux qui peuvent se permettre de payer l’Université et d’habiter là.

Université de Nottingham Ningbo Chine
Trent Building, Université de Nottingham Ningbo Chine

Ningbo

Ningbo est la ville la plus propre et presque la plus développée que j’aie vue. Ce n’est pas exactement ce à quoi je m’attendais et j’ai hâte de voyager un peu plus pour voir les contrastes de ce pays. L’extrême modernité des habitudes des Chinois ici me passionne : paiements mobiles partout, des applications pour tous les services possibles et imaginables, un goût certain pour la mode et des produits et équipements qui n’ont rien à envier aux marques occidentales… Bref, Ningbo demande à elle seule un autre billet, mais je n’ai pas tellement les mots pour décrire à quel point j’avais tort dans l’image que je me faisais de ce pays. Je vous tiendrai au courant, vous verrez avec moi.

Wanda Plazza, de nuit.
Wanda Plazza, de nuit.

*3 buildings sur 22 je crois, sont réservés aux internationaux. Les conditions de vie des locaux ne sont pas les mêmes que celles des étudiants internationaux ici. Le prix non plus.
J’essaie de creuser un peu le sujet, mais diplomatiquement. Je vous tiens au courant. De toute façon, je vous ferai un billet sur le fonctionnement et l’histoire de cette Université en Chine, vous comprendrez mieux.


L’arrivée

Université de Nottingham Ningbo Chine, 03/03/2018 – Fin de semaine 1

Déjà plus d’une semaine que j’ai atterri en Chine. J’ai attendu que tout ça se décante un peu dans ma tête pour commencer à vous raconter mes premières aventures chinoises.

24/02/2018. L’arrivée à l’aéroport de Shanghai.

Après 11 longues heures de vol, ma peur s’était transformée en impatience. J’étais montée dans l’avion à reculons, et à deux heures de l’arrivée, alors qu’on venait de me servir du riz frit  »au petit déjeuner », je commençais à réaliser dans quoi je m’étais embarquée. Aucun moyen de dormir, 7 heures de décalage horaire, la peur au ventre, la fatigue dans les yeux et une hâte monstre d’arriver.

 

Anecdote (pas si) marrante : à l’arrivée, dès la descente de l’avion, après avoir marché dans plusieurs couloirs, on arrive à l’entrée de la salle où se déroulent les vérifications de sécurité pour l’entrée dans le territoire. Dès l’entrée, une sorte de mini stand avec deux personnes dedans, un homme et une femme avec des masques sanitaires. Tout le monde semble passer devant sans souci et se dirige tranquillement vers les guichets pour les contrôles. Tout le monde sauf… Arva, évidemment. Au moment où je passe devant leur petite table, la dame m’interpelle, me demande mon passeport, me l’arrache presque des mains et l’homme, sans rien me dire évidemment, me prend la mâchoire et met un thermomètre dans ma bouche. Tout ça, en trente secondes. Un peu paralysée par ce qui était en train de se passer et le contact physique brutal et inattendu, j’ai machinalement obéi à la dame qui me demandait de signer la photocopie qu’elle venait de faire de mon passeport, et je suis partie après un geste de la main de l’homme au thermomètre.
Je me demande encore si ce thermomètre était stérilisé. Pourquoi moi et pas les autres ? On ne saura jamais. Bienvenue en Chine !


A venir : La première semaine à l’université, 5 choses à faire à Ningbo, VPN, WeChat, le thé, le taï-chi, les feux d’artifice, Shanghaï… En gros, ça ne fait que commencer !


Le départ : jour J

Aéroport Paris Charles de Gaulle, 23/02/2018 – Départ Jour J

À la fois un peu d’appréhension et beaucoup de hâte de découvrir un nouveau pays et s’y mêler.

11h35 de vol. J’ai prévu de la lecture, puisque les films seront en chinois…

Il sera 7h heure locale et minuit dans ma tête. Hâte de tout, sauf du jet lag.

J’écris de l’aéroport et dans ma tête, le bazar : les cours, le VPN, les Chinois, l’Université, le logement et puis, m’intégrer (mot-clé de ma vie entière), m’adapter, réussir à m’amuser.

Départ pour la Chine !
Une mission : découvrir !


Fortune cookie

Un biscuit porte-bonheur, comme un présage, à trois jours du départ.

Vous découvrirez en vous quelque chose de merveilleux.

Un biscuit chinois


Trois raisons de partir en échange en Chine

Bordeaux, 20/02/2018 – Départ J-3

C’est la première question qu’on m’a posée quand j’ai annoncé mon départ en Chine : pourquoi ce pays et pas une autre destination plus conventionnelle ? Alors, je vais vous expliquer. C’est parti ! ⏬

(C’est parti, mais pas trop. Un peu de contexte : pour le petit rappel, je pars un semestre en échange universitaire. Et moi qui n’aime pas tellement bousculer ma petite routine, je n’ai apparemment pas choisi le plus simple des pays. 
J’ai hésité entre Dakar, Saint-Pétersbourg et Ningbo. Déjà, c’était assez exotique* comme liste de départ ! Je voulais aller dans des destinations les moins connues possibles (pour moi). Des endroits où, quand on vient de Paris, il faut se faire un peu plus violence que d’habitude pour s’acclimater, pour se repérer… Voilà, ça nous amène à la première raison pour laquelle j’ai choisi la Chine !)

1/ Vaincre les a priori et vivre le choc culturel

Parmi les trois destinations de ma short list, j’ai choisi le pays qui me faisait le moins envie (et là, ça y est, vous êtes perdus).

Je m’explique : je sais que de toute façon, je ne serai pas allée en Chine en touriste, parce que j’ai des milliers d’autres destinations en tête quand je pense à visiter un pays. Pas parce que la Chine ne m’attire pas spécialement. Juste parce que d’autres endroits me font envie depuis beaucoup plus longtemps.

Bref, se faire violence et en profiter pour aller là où on ne veut/peut pas aller d’habitude. Et découvrir concrètement la réalité d’un pays sur lequel on a des a priori, (tout mon entourage a une opinion sur la Chine et les Chinois alors que moins d’un dixième a dû y mettre les pieds). Avec un peu de chance, j’aurais une idée plus claire, peut-être plus personnelle, à mon retour.

L’objectif : découvrir et apprendre à apprécier un univers complètement éloigné de ce que je connais, tant au niveau de la langue, de la cuisine que de la façon de vivre et des traditions. Un vrai choc culturel en bonne et due forme.

Vivre le véritable choc culturel, je suis persuadée que ça n’arrive que quelques fois dans une vie. J’en ai déjà eu un en venant en France ; je pourrai probablement survivre à deux**.

2/ Le combo tradition/modernité

La Chine, qu’on aime ou pas, c’est la civilisation millénaire par excellence. Et c’est aussi la première puissance économique mondiale aujourd’hui. Ningbo, la ville dans laquelle je vais m’installer, c’est la ville où se trouve la plus ancienne bibliothèque privée de Chine (😍) et c’est aussi un des plus vastes ports commerciaux du monde. Vous voyez où je veux en venir ?

Alors que c’est surtout la culture et l’Histoire chinoise qui m’intéresse, j’ai quand même hâte de découvrir le monstre économique que c’est devenu. Et aussi de voir comment les Chinois se sont adaptés à la rapide ouverture du pays, puis à sa montée en puissance. Le pays de tous les contrastes et de tous les bouleversements : j’ai hâte !

Aparté de l’inculture.
Les seules choses qui ont un rapport avec la Chine dans ma tête sont : Mulan (film d’animation), les tutos de Calligraphie sur Youtube, les bao au poulet (bonjour la végé), et mes trois premiers cours de Mandarin (j’ai vite arrêté d’y aller, trop prise de tête et c’était le samedi matin).
D’où la hâte de tout savoir sur les Chinois. J’ai tout à découvrir en Chine, cette perspective m’effraie mais m’excite d’autant plus.

3/ Le budget

La Chine était aussi l’une des destinations les moins chères de ma sélection. Et même si Picsou n’était pas mon personnage Disney préféré, j’avoue que la question du budget est une réalité qui pèse pas mal dans ma vie d’étudiante.

Alors, évidemment, ça dépend des villes : vivre à Shanghaï nécessite quasiment le même budget qu’à Paris, mais pour moi qui pars dans une ville moyenne (7,6 millions d’habitants quand même), le budget paraît tout à fait raisonnable.

Selon mes lectures, les dires de l’Université et les retours de mes amis, le budget varie de 400€ à 700€ par mois, la plus grosse dépense étant le loyer. Je vous en dirai plus sur les dépenses une fois sur place !

Bref, la Chine est une destination d’une richesse culturelle incroyable, plus actuelle que nulle part ailleurs, et à tout petit budget. Que demande le peuple ?


*exotique : mais où est l’exotisme quand on est malgache, d’origine indienne et qu’on a habité presque en France ? Je me perds dans mes propres expressions toutes faites. 
** Je pourrai survivre à deux : ouais, je le dis mais je pense que je vous le confirmerai quand je serai revenue.  
Vous avez (encore) lu jusqu’au bout ? Je vais créer un hashtag #TeamBasDeBillet spécialement pour vous ! Je vous reviens vite avec une mise-à-jour de cet article une fois sur place. 


Tout savoir sur… le nouvel an chinois !

Bordeaux, 16/02/2018 – Départ J-7

Joyeux nouvel an chinois ! Aujourd’hui, tous les Chinois et tous les asiatiques fêtent le début de l’année du Chien de terre et la fin de l’année du Coq de feu. Je parle chinois ? Lisez la suite, ce n’est pas si compliqué !

Une fête importante en Asie

Le nouvel an chinois est la fête la plus attendue dans beaucoup de pays asiatiques : elle est fêtée non seulement par les Chinois, mais elle est aussi fêtée au Vietnam (où on l’appelle la Fête du Têt), en Malaisie, à Singapour, en Thaïlande, aux Philippines, mais aussi en Indonésie. Des événements sont organisés dans le monde entier pour les différentes diasporas : 400 villes dans plus de 130 pays ont organisé des défilés, des expositions et des manifestations publiques. Cette année, le Parti communiste chinois a d’ailleurs indiqué, dans un communiqué, vouloir « familiariser la communauté internationale à la culture traditionnelle chinoise ».

Les célébrations du nouvel an chinois

Les célébrations varient d’un pays à l’autre, elles durent de deux jours à une semaine, mais pour tous, c’est l’occasion de se retrouver en famille, autour d’un grand repas le soir du réveillon et les jours suivants. Mais la fête se prépare bien en amont et commence par un grand nettoyage de printemps. La préparation se poursuit par la décoration des logements en rouge et or.

Traditionnellement, les célébrations du Nouvel An chinois débutent à la veille du Nouvel An et prennent fin lors de la fête des Lanternes**, le 15e jour du premier mois du calendrier lunaire.

Fun fact : pour fêter l’arrivée du printemps en même temps que la nouvelle année lunaire, des centaines de millions de Chinois rejoignent leurs familles et leur région d’origine pendant une semaine. L’Administration nationale du tourisme de Chine a annoncé que 385 millions de voyages, pour la plupart à l’intérieur du pays, devraient être effectués durant la fête du Printemps 2018, en hausse de 12% en glissement annuel. Résultat : une pagaille monstre dans les gares et les aéroports chinois. Donc si vous voulez faire partie des millions d’étrangers qui veulent vivre le nouvel an chinois en Chine, évitez d’arriver la veille, conseil de Chups.

2018 : l’année du Chien de Terre

Chaque année chinoise est associée à un des douze signes du zodiaque chinois qui se succèdent dans un ordre cyclique : rat, bœuf, tigre, lapin, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, coq, chien, cochon. Chaque année est également associée à un des cinq éléments : métal, eau, bois, feu, terre. L’élément associé à l’année change tous les deux ans (je n’ai pas encore compris pourquoi, enfin si, c’est de l’astrologie, mais j’ai peur de vous perdre).

Le Chien revient après 12 ans donc. Et l’année 2019 sera l’année du Cochon de Terre puis en 2020, celle du Rat de Métal.  (On joue à un jeu : vous devinez le signe de 2021 ?*).

Bonus : si vous êtes Chien, c’est votre année ! Pour connaître votre signe zodiacal chinois et savoir sa signification, vous pouvez fouiller sur ce petit site.
🙈 Qui est Cochon, comme moi ?


* 2021 : année du Boeuf de Métal. Vous aviez trouvé ?
** Je serai en Chine pour la fête des Lanternes ! Je serai un peu sous le coup du jetlag j’imagine, mais je vous en parlerai sûrement.


Je n’aime pas les départs

Bordeaux, 14/02/2018 – Départ J-10

Je n’aime pas les départs.

J-10. Je n’aime pas les départs. Je déteste dire « au revoir ». Et pourtant, ça fait déjà pas mal d' »au revoir » passés. On fait ça étape par étape. Les uns après les autres. Au revoir, on se revoit vite, à très vite, amuse toi, tu vas t’éclater, tu nous écriras ? C’est rien, cinq mois. C’est rien du tout. Et pourtant, j’ai l’impression que je quitte tout le monde pour toujours.

Je déteste avoir à dire « au revoir ». C’est triste les départs. Ce sont des gens que tu vois tous les jours que tu ne vois plus. Et ces gens que tu aimes, que tu quittes pour en voir d’autres que tu ne connais pas encore. Et vous me connaissez, moi et les gens, c’est une longue histoire.

Je déteste les « au revoir », et pourtant, cette fois, au revoir rime avec aventures à venir et un pays magnifique à découvrir. Ne pas se plaindre. Cueillir le jour, vivre l’instant, tout ça, et espérer que tout ira bien. Et puis t’inquiète pas, ça passe vite, cinq mois, ça passe très vite. 

Et puis c’est les montagnes russes dans ma tête. Un coup, je trépigne d’impatience, monter dans un avion, partir loin, très loin d’ici… Et ça tombe bien, ça arrive ! Vite, faire ma valise, vite tout prévoir, tout écrire, tout préparer… Et puis, deux heures plus tard, le drame. Pourquoi se faire tant de mal ? Pourquoi la Chine ? Et puis, t’en as pas assez eu des chocs culturels ?  

Et puis je crois, que là tout de suite, alors que je ne suis même pas encore partie, ce que je préfère dans les départs, ce sont les retrouvailles.


Eh d’ailleurs, c’est la Saint-Valentin ! <3
Sur ce blog, il y a des histoires qui finissent mal. Et d’autres qui finissent bien aussi. Vous choisissez, c’est cadeau.  


Départ pour Ningbo, en Chine : J-14

Bordeaux, 10/12/2018 – Départ J-14

Je pars en Chine

Je le sais depuis un an jour pour jour. Je pars en Chine, et ça fait un an que je saoule mes proches avec ça… Et voilà, ça arrive comme un mur* droit devant moi. Dans deux semaines.

 

Direction Ningbo

Ningbo, petite ville chinoise de la Côte Est, plus grande que l’agglomération parisienne, à une heure de Hangzhou et deux heures de Shanghai. Cinq mois, comme une parenthèse dans une année déjà un peu tracée. Je pars, je reviens et avec un peu de chance, tout sera pareil à mon retour. Sauf moi, à en croire mes amis.

Je vais en échange sur le campus chinois de l’Université de Nottingham. (Oui, en Chine, mais je n’ai pas été courageuse au point d’aller dans une université chinoise. Je ne parle pas un mot de chinois je vous rappelle.)

Et alors que ce blog dort depuis bientôt un an, j’ai décidé qu’il était grand temps de le réveiller avec mes nouvelles aventures. A très vite donc !


*mur, ou plutôt muraille en fait. (Ok, c’était nul.)
Mais stay tuned, le reste arrive vite.
Bisous à toi qui lit vraiment tout, jusqu’en bas.


Assassinats, kidnapping : la fois de trop pour les karanas de Madagascar

Ces journaux malgaches ont la même Une ces derniers jours : un jeune de 16 ans, élève en 1ère STMG s’est fait kidnapper à Antananarivo, alors qu’il attendait le bus scolaire. Les kidnappings de jeunes d’origine indienne sont devenus monnaie courante à Madagascar et ces dernières années, des dizaines de familles d’origine indienne ont subi un rapt, demandes de rançons, des meurtres, assassinats…

 

 

Cette fois, c’est la fois de trop

La plupart sont de nationalité malgache, certains sont français mais tous sont nés et vivent à Madagascar depuis quatre à cinq générations. Si cette toute petite minorité (0.10% de la population malgache) est si visible, c’est parce qu’elle représente à elle seule un tiers du PIB du pays. L’insécurité à Madagascar s’est accrue depuis les événements politiques de 2009 mais les communautés issues de l’immigration sont prises pour cible et régulièrement menacées.

Le meurtre d’un jeune en août dernier avait déjà suscité l’indignation mais cette semaine, des voix se font entendre. Deux assassinats la même semaine. Un kidnapping de plus. Et les langues se délient, la colère gronde. De plus en plus fort. Des magasins sont fermés, des manifestations sont organisées dans les lycées français de Madagascar (Antananarivo et Toamasina) pour dénoncer ce déferlement de violence et l’insécurité qui règne aujourd’hui à Madagascar.

Appels à la mobilisation

Les messages de soutien aux familles se multiplient sur les réseaux sociaux et une pétition est même lancée pour interpeller le Président de la République. L’auteur de la pétition, Fakrou Akbaraly , dénonce les crimes commis à l’encontre des populations d’origine étrangère – indienne mais aussi européenne.

Des faits similaires, nombreux, se sont déjà produits dans plusieurs grandes villes du pays :
– une jeune femme indienne a été abattue d’une balle par des voleurs à la tire à Tamatave
– des religieuses agressées sauvagement ainsi qu’une volontaire allemande ayant subi des sévices criminels dans la ville d’Antsirabe

Le jeune de 16 ans étant de nationalité française, la presse internationale dont le Figaro, s’est aussi emparée de l’affaire. Jean Hervé Fraslin, le vice-président du Conseil consulaire des Français de Madagascar et Administrateur de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) a lancé un appel fort à la mobilisation dans un statut Facebook posté il y a deux jours et relayé en masse sur les réseaux sociaux.

Pour l’instant, toujours aucune nouvelle du jeune kidnappé voilà deux jours… Affaire à suivre.

 



Parce qu’on n’est pas fait à la chaîne

J’ai l’impression qu’on a de plus en plus de mal à se sentir bien dans sa peau. Bien dans ses baskets (des Stan Smith, s’il-vous-plaît). Bien dans sa tête.

Je crois qu’on devrait ralentir

Faire toujours plus. Aller plus vite, être heureux plus longtemps, donner le meilleur de soi-même. Ne jamais pouvoir être fier de soi parce que quand c’est bien ça peut être mieux. Je crois que quand on a toujours été élevé dans l’optique d’être excellent, on en oublie parfois qu’on est avant tout humain. On oublie aujourd’hui trop souvent que le droit à l’erreur existe et que le devoir de pardonner, aux autres, mais surtout à soi-même, est primordial.

Se comparer et être comparé aux autres en permanence alors que rien ne justifie la comparaison : là est le problème des jeunes de la génération Facebook… Pourtant, chaque parcours est différent, non ?

Je crois qu’on a oublié de se faire confiance

On a oublié que plaire à tout le monde, ressembler a tout le monde n’a jamais été la solution. L’enfer c’est les autres quand ton bonheur dépend de leur consentement. Un tweet, une photo, un statut… Et on attend qu’on nous dise qu’on est bien, comme si les autres déterminaient comment tu devrais te sentir. La course aux likes, aux fans et à d’autres followers bat son plein… Les likes de ces gens, leurs réactions, approbation ou surtout leur indifférence fait la différence sur l’image que tu te fais de toi. Leur approbation, eux qui ne te connaissent pas, ces amis imaginaires qui ne peuvent pas comprendre la complexité de l’équation qui te tient en vie.

L’ère du partage est toxique parce que ta vie est publique. Tu deviens accessible. Et tout te touche, un avis, un mensonge, une carrière qui décolle qui n’est pas la tienne… On scrute, on espionne, on regarde, parce que c’est la nature humaine te dira l’autre. Sauf qu’avant, la nature humaine n’avait pas Facebook. Ni Instagram, ni tous ces réseaux qui font circuler l’information plus vite que la parole et qui font de toi un simple profil, sur une plateforme, sur internet.

Je crois qu’on a oublié une chose : nous sommes tous différents

On a les mêmes critères pour juger tout le monde, et on est fabriqués comme les voitures noires de Ford à l’époque. A la chaîne. Tout le monde collectionne les objets cool qui sont sur Instagram, tout le monde a cette déco blanche d’inspiration nordique qui sera déjà passée de mode dans six mois. Tout ce qui peut se vendre, se vend : culture, confiture, influence et dignité. On achète ces mêmes marques qui savent exactement où faire de la pub pour nous influencer. On a oublié d’exister parce qu’on se laisse aller, on se laisse guider par d’autres, et nous, fainéants que nous sommes, on se laisse faire.


Ce que vous pouvez faire pour soutenir la lutte contre le cancer

Le 4 février est la journée mondiale contre le cancer. Et si on arrêtait de se cacher derrière le ça-n’arrive-qu’aux -autres et qu’on essayait de vraiment soutenir ceux qui ont en besoin ?

Personnellement, j’ai rencontré le cancer un peu brutalement, quand il s’est emparé d’un de mes proches… Et si dans mon cas, l’histoire finit plutôt bien, ce n’est pas évident pour la plupart des personnes qui en souffrent. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 8,8 millions de personnes meurent du cancer chaque année. Pourtant, malgré une idée reçue, il faut savoir que, détectés suffisamment tôt, beaucoup peuvent être guéris et on ne meurt pas systématiquement du cancer. Ce qui m’encourage à rester optimiste, c’est de me dire aussi que selon la même source, un tiers de ces décès pourraient être évités. Comment ? Aujourd’hui, je vous invite à voir avec moi ce que vous pouvez faire pour aider, à votre échelle !

Fight Breast Cancer by Wolfram Burner
Pink ribbons adorn the trees along 13th Street through the center of campus as a reminder to fight breast cancer – University of Oregon
via Flickr CC

Informez-vous

« Une personne sur deux sera atteinte d’un cancer au cours de sa vie. Ensemble prenons les cancers de vitesse. »

Ce slogan choc était celui de la campagne de sensibilisation de l’Institut Curie en 2007. Si le chiffre avancé paraît incroyable, les statistiques sont là : dans votre vie, vous serez au moins une fois confronté de près ou de loin par le cancer.

Pourtant, beaucoup de personnes composant mon entourage savent peu de choses sur le cancer. Renseignez-vous sur la maladie, sur sa complexité et sur sa variété. Beaucoup de sites très complets* montrent comment la maladie touche autant de gens et comment elle se développe dans le corps humain. Beaucoup montrent pourquoi c’est à la fois compliqué de s’en débarrasser et comment ça pourrait être plus simple. Faites l’effort de comprendre ce qu’est une chimiothérapie, une radiothérapie… Parce que comprendre, ça aide à prévenir. 

Mais avant de passer à la partie prévention, je partage avec vous cette vidéo conçue par Lundbeck, une entreprise pharmaceutique qui explique le cancer aux enfants. Ce sont des informations basiques à connaître sur le cancer, et c’est assez clair pour petits et grands :

Protégez-vous

De nombreux moyens existent pour prévenir le cancer. Se protéger, c’est aussi lutter contre le cancer, pour soi-même d’abord, en adoptant des comportements de prévention : en privilégiant un mode de vie sain, en limitant votre consommation de tabac et d’alcool, en suivant les conseils de dépistage, tout particulièrement pour les cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus.

Engagez-vous

S’engager, ça veut dire faire un don mais aussi courir, organiser des événements, adhérer à une association d’aide aux malades, participer à un événement de sensibilisation organisé par votre mairie, encourager vos proches à se faire dépister, organiser des conférences de prévention… C’est aussi écouter un de vos proches qui endure la maladie, être et rester à son écoute. En somme, s’engager, c’est donner un peu de votre temps, de vos connaissances ou juste votre attention à des organisations ou des personnes qui ont besoin.

Je vous laisse avec cette vidéo sublime (elle dure deux minutes, regardez-là) #1regard1espoir qui dit tout ce qu’il faut dire, sans trop en dire. Et vous quel regard portez-vous sur le cancer ?

 


*Sites pour s’informer, se protéger, s’engager :

Medisite, tout savoir sur le cancer : la page répertorie tous l’actualité sur le sujet

Sur le site de l’OMS, l’aide mémoire très complet sur la maladie avec des chiffres précis et les avancées technologiques, régulièrement mis à jour.

L’institut national du cancer

Le site du #WorldCancerDay qui répertorie toutes les actions près de chez vous aujourd’hui.


Vous voulez changer le monde ? Passez à l’action !

Je vous aide à passer à l’action. Parce que vouloir changer le monde ce n’est pas tout. Il faut le vouloir, bousculer un peu ses habitudes pour aller vers un monde un peu plus solidaire et durable. Pourtant, on est pas tous obligé de créer une association, de s’investir à temps plein, quelques micro-engagements suffisent. Continuez à lire, et vous aurez envie de changer le monde avec moi et toutes ces personnes engagées au quotidien.

Pourquoi s’engager et par où commencer ?

Agir au quotidien, c’est une façon de contribuer au destin collectif de toute une société. Le but, c’est de ne pas laisser votre destin et l’avenir de la planète, entre les mains des quelques personnes les plus riches ou les plus influentes du monde. Vous voyez ce genre de chiffres tous les jours dans les médias : aujourd’hui, 20% de la population mondiale consomme 80% de l’énergie, 8 personnes détiennent autant que la moitié la plus pauvre de la planète (3, 6 milliards de personnes), et si tout le monde vivait comme un Français, il faudrait 2 planètes supplémentaires. Ça vous choque ? Vous vous sentez impuissants ?

Evidemment.

Je pense qu’une moitié du chemin est accomplie quand les gens commencent à se sentir impliqués et qu’ils comprennent qu’ensemble, c’est à dire des gens comme vous et moi, nous pouvons changer les choses de façon durable. C’est pour ça que dans cet article, j’ai envie de vous inspirer, comme d’autres m’ont inspirée.

Besoin de motivation ?

J’ai découvert Pierre Chevelle et son livre Changer le monde en deux heures quand j’ai commencé à m’intéresser aux questions d’initiatives positives. Je me suis très vite identifiée à lui et j’ai été séduite par sa motivation et sa vision.

Voici par exemple un talk qu’il a donné il y a quelques années pour expliquer pourquoi il avait décidé de s’engager et pour quelles raisons il pensait pouvoir changer le monde.

Dans les deux premiers tomes de son livre et sur son blog, il met en avant une série d’initiatives, d’associations et d’entrepreneurs sociaux qui œuvrent tous les jours pour un monde meilleur, solidaire et durable. Mais surtout, plus que mettre en avant ces initiatives, il nous prouve comment on peut agir pour aider ces projets et leur donner une plus grande ampleur.

Par exemple, il explique comment participer à la communication interculturelle grâce à l’association Coexister – dont je vous parlerai plus en détail dans deux semaines – ou alors comment créer ou signer une pétition sur change.org. En bref, comment agir avec ses moyens et à son échelle pour soutenir des actions concrètes et positives.

Si vous manquez d’inspiration, essayez de soutenir une association (visiter, c’est déjà un bon début) près de chez vous, installez Ecosia sur votre navigateur, intéressez-vous et informez-vous sur les abeilles, faites un tour à Emmaüs, ou regardez juste Demain, ou Humances films inspirants. Et continuez à suivre cette série #BlogueuseHeureuse, vous trouverez votre bonheur !

Positive attitude

Et puisque cette année, sur ce blog, on a décidé de sourire et d’avancer, d’aider, de communiquer, de S’ENGAGER, de faire bouger les choses, et de changer le monde en positivant, voici des bonnes nouvelles… Parce ce que les bonnes nouvelles, elles aident à comprendre que les choses changent. Et que toutes nos petites actions concrètes, mises ensemble, ont de l’impact ! Choisissez vos combats, et engagez-vous, on attend d’autres bonnes nouvelles sur ce blog cette année 🙂


Tour du monde des bonnes nouvelles de 2016 par courrierinternational