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L’ETRANGER (poème par Stéphane)

etranger

Je suis… Je suis, loin de mon pays.
Parti, attiré par l’éclat d’une autre lune,
Une nuit différente qui m’aurait ébahi,
Un endroit où j’aurais fait fortune.

Aujourd’hui, celui à qui j’ai obéi,
Je le fuis. Cause de mes infortunes.
Sur cette terre, je me sens trahi,
Perdu, noyé dans ma propre lagune.

On y parle une langue, à moi, inconnue.
On y fait des choix, parfois, insensés.
Alors, je veux retourner d’où je suis venu.

Soudain, un doute s’empare de ma pensée.
Avais-je, à un seul moment, voyagé?
Ou ne suis-je, dans mon corps, qu’un étranger?


DIANA (poème par Laskazas)

diana

Ton regard mat, vers l’infini s’étend.
J’y vois nostalgie et peut-être tristesse.
Tu écumes une douleur de jeunesse:
Au son saccadé de la sirène, cela s’entend.

Je me hasarde une question indiscrète
Sanglots et rires s’entremêlent en réponse
Avant que pluie de larmes ne s’annonce,
Et qu’à jamais cette interrogation, je regrette.

Autour de nous, le monde est fort bruyant
Mais nous sommes plongés dans un total calme
Par le silence assourdissant de ton drame.

A chaque regard et non-dit d’apitoiement,
Ton âme je pourfend ! Pourtant, je plains
Ceux qui t’appelleront encore demain:
La Pétasse du coin.


LA FILLE DE LA LUMIERE (poème par Stéphane)

fillelumiere

Voici un monde merveilleux
De merveilles dans vos yeux
Qui voient à travers les paupières
L’éclat de la fille de la lumière.

Eteignez le soleil et elle brillera.
Rallumez la lune et elle l’éblouira
Du sourire que cachent ses lèvres,
De l’univers dont elle emplit vos rêves.

Et quand vous la penserez enfermée,
Vous verrez toute sa magie qui se dévoile,
Enfant de la galaxie, assise sur les étoiles…
Conquis, vous ne pourrez que l’aimer.


VILLE DE CHIENS (poème par L.)

villedechien
Il y a comme une précieuse odeur de pisse dans ma ville.
Elle parcoure les ruelles sans aller nulle part,
S’affiche fièrement dans marchés, écoles et gares
Sans attirer plus d’un dégoûté regards.

Car la coutume ici est de marquer son territoire
En arrosant un pied d’arbre ou un pan de mur.
Et si vous aimez les rats et la souillure
Soyez le bienvenu chez les chiens de race pure.

Sortez votre queue qu’elle soit molle ou dure,
Vous avez pour vous le droit ,par tacite contrat
De l’exposer là où l’envie vous prendra.

Respirez donc, car si ma ville ne vous tend qu’un bras
C’est que l’autre supporte comme une béquille
Sa tige qui sur un bâtiment publique frétille.


LA GUERRE (poème par Maxime Petoh)

la guerreQue c’est beau la guerre !
Quand elle est là,
Les maîtres ne tapent plus les élèves
D’ailleurs, ils n’apprennent plus leurs leçons :
Ils restent à la maison.

Que c’est beau, la guerre !
Quand elle là,
Les chiens ne errent plus les rues, ils n’ont même plus faim :
Ils se nourrissent des cadavres d’hommes qui maintenant à leur tour errent les rues.

Que c’est beau, la guerre !
Quand elle est là,
Les parents n’interdisent plus aux enfants de jouer dehors.
Sages, Ils restent d’eux même planqués sous le lit à se ronger les ongles.

Que c’est beau, la guerre !
Quand elle est là,
Ceux qui n’ont pas de téléviseurs ou d’ordinateurs s’en procurent un tout neuf !
Ils cassent et pillent de beaux magasins.

Que c’est beau, la guerre !
Quand elle est là,
Nous les petits enfants, on joue les grands : on tire au pistolet !
Ah, que c’est beau la guerre !

Que c’est laid, la Paix !
Quand elle est là,
Les hommes vont et viennent
Montent et descendent.
Quand elle est là,
Tout est stable, sauf les feuilles d’olivier qui bougent allègrement.
Quand elle est là,
L’espoir réveille ces enfants de leur cauchemar :
Ils découvrent qu’elles sont hideuses, toutes les guerres !


D.M.D.I (poème par NoOne)

DMDID.I. n’était pas femme à connaitre remords
Cela, qui pouvait vraiment le lui reprocher
Son cœur avait tant de fois subi l’intolérable
Cœur, jadis, en fleurs qui mua cœur en pleurs
Cœur en pleurs transformé en cœur en peine
Ce cœur en peine aujourd’hui cœur de pierre
En raison de toutes les multiples déceptions
Qui ont émietté ce qui lui restait d’empathie

Mais D. n’était pas ce genre d’homme … Non!
Il était de ceux que l’innocence ne quittait pas
Ceux que le vrai amour ne fauchait qu’une fois
Et dont le hasard, à souhait, se jouait du destin.
De toute son existence il n’en avait aimé qu’une
Rien qu’une, envers et contre tous ; une seule,
Qui cherchait l’amour partout, sauf auprès de lui
Pourtant aujourd’hui encore, et malgré tout, D. aime D.I.


M’AIMES-TU? (par L.)

maimestu

Oui, oui…je t’aime !

Combien de fois l’ai-je ressenti ?

Combien de fois te l’ai-je dit ?

 

Combien de fois l’ai-je pensé ?

Combien de fois m’y as-tu forcé,

Avec un baiser qui le valait ?

 

Combien de fois n’ai-je su trouver les mots,

Balbutiant tel un joyeux sot

À qui on promet le salut.

 

Combien de fois ai-je attendu

D’entendre tes lèvres, les premières

Me ramener vers ce rayon de lumière.

 

Combien de fois aurais-je dû,

A ton « m’aimes-tu ? »

Répondre « pas du tout ! »

 

Et t’avouer que « moi aussi »

Ce n’est pas mieux que « moi non plus »

Quand tes yeux ne brillent plus.

 

Crois-moi chérie,

Mon cœur est pur,

Mon âme en est sûre,

 

Je t’aime !

Attend juste que mes amis soient partis,

Le match est bientôt fini…


ÉPITAPHE ARROSÉ (poème par Guy)

epitaphe

Commentaire de l’auteur : « A chaque coude qui est levé, c’est un rêve qui risque de s’achever »

Ci-gît l’espoir d’une existence fertile,
La mollesse d’un corps mortifié par l’inertie,
Emprisonnant l’énergie d’une âme infantile;
Qui subit l’amertume d’un prisonnier esprit;

Condamné à s’accrocher à cette ultime conviction,
Qui de cette vie, semble rester l’unique raison,
Que tout compte fait , le meilleur reste la vie,
Même si celle-ci ne connait que le fond d’un lit.

Et dire que je ne te vois que maintenant;
Là où l’horreur à dissipé l’écume de ma vue,
Alors que je surfais sur les vagues des pétillants
Le pire, c’est que je ne m’en souviens même plus.

Il n’y a dans ma tête que le cri du solfège,
Et l’incessant ballet de cet éthylique manège,
Par lequel j’ai cherché des ailes au fond de la bouteille
Mais j’y ai trouvé de tes membres l’éternel sommeil.

Ce jour n’avait rien de différent pourtant;
C’était toujours socialement, selon la formule consacrée;
Mais la limite, nul ne la connait vraiment,
Ton corps tuméfié m’a juste dit que je l’avais dépassée.

Ainsi va la loi de ce bas monde;
Celle qui veut qu’autrui paye pour nos déboires;
C’était bien moi, l’éthanol plein le réservoir,
Et là c’est toi, l’existence plongée dans le désespoir.


CHELSEA OU MANCHESTER (poème par Guy)

chelsea
Chelsea ou Manchester ? Chelsea ou Manchester…
Ok je l’admets, je ne suis pas terrible en anglais
Mais les BD, ça, ça me connait
Et aucun de ces dessins, de foot, ne parlaient.

Mais c’est la mode ici, à ce qu’il parait ;
Taffer un max ? perte de temps !
Si tu ne veux pas te crever le popotin inutilement,
Allonges la tune, et tu gagnes en temps.

Parce qu’au final, qu’est ce qui t’attend devant ?
Les caissiers en uniforme sont devenus experts comptables;
La dernière collection sexy, c’est les dessous de table
Et les pots de vin des fonctionnaires trinquent sur les tables

Alors ça va pas faire des vagues, des diplômes jetables;
D’ailleurs, les profs font d’une pierre plusieurs coups,
Des sciences, de la littérature… bref, des touches à tout;
Et même de l’anatomie, féminine en travaux dirigés surtout!

Alors pour mon oral, lâcher quelques sous,
Bah… on va pas fouetter un chat pour ça ;
Mais ce qui me fait peur derrière tout ça,
C’est la jeunesse inculte et sacrifiée qui au fond rugit déjà…


PARADIS

Le poète a redécouvert le paradis ici bas; au travers d’un sourire et cette personne prête à le guider. Car le paradis est plein de choses simples.

paradisOù irais je sans vous pour me guider ?
Lumière de ma vie, j’adore vous aimer!
Dans mon coeur, l’amour que vous semez
Grandi comme vous n’avez pas idée…

Chaque sourire est comme un torrent
Emportant très très loin, ma tristesse.
Sous vos douces caresses de déesse,
Je retrouve l’insouciance de l’adolescent.

Le Paradis n’est pas la haut mais bien ici
Bien des trésors sont sous terre, enfouis,
Qui n’attendent que de se faire découvrir.

Et je peux rêver de grandeurs infinies,
D’éternité du bonheur, de félicités inouïes,
De sept ciels et plus encore à franchir…

par Laskazas

Brutal


TESTAMENT

Quand une histoire court vers sa fin, elle ne laisse derrière qu’un testament chargé des douleurs et regrets de son existence.

testamentEt dans mon souvenir ce soir, je te revois
Jeune, naïf, aussi beau qu’innocent
Un sourire niais sur ton visage narquois
Que jadis j’ai pourtant trouvé charmant.

Mais ce soir, notre histoire écrit ses ultimes mots
Alors que je pars en t’offrant ce peu de moi
Dans une mélodie qui sonne maintenant faux
Du temps où je me réfugiais encore dans tes bras

Parce que de toi, j’avais fait mon unique Roi
Et pour moi, était né un magique « Nous »
Ce précieux « Nous », aujourd’hui si nu de toi
Et qui transpire ses larmes sur mes joues

Notre passé devenu propriété sous-scellé
La fin est là, et voilà que tout se fait soudain flou
Rires, joies et tout ce que nous avons enfantés
Effacés par le souvenir de chacun de tes coups

Hélas, car avant que la vie ne t’arrache à moi
J’étais tout; j’avais tout… parce que je t’avais toi
Pour tisser avec passion les lignes de nos vies
Heureux et ivres de l’amour et de sa folie

Coupable je suis, excepté de t’avoir aimé
Et si d’hypothèses je pouvais refaire le monde
J’aurais pu nous offrir une chance d’être heureux
Éviter notre destin bâti de feu et de fronde.

par P.A. & NoOne

Brutal


VIVRE SANS MA CÔTE

Comment est la vie quand on la vie sans sa côte ? Comment est-ce de vivre sans son autre partie ?

vivre sans ma coteVivre sans sa côte, comme amputé.
Ne faire les choses qu’à demi-moitié
Pour ne jamais atteindre le but
Aucun n’étant fixé, naviguer à vue

En eaux troubles et tristement malodorantes
S’enorgueillir du statut d’âme indépendante
Décadente, exultant à pourfendre la catin
Jouir puis se blottir dans son habituel coin ;

Après le match, les bières, les cris et les rires
Raccompagner les amis, s’efforcer de sourire
Quand on réussit, tout seul, à nouer une cravate.

Vivre sans sa côte, comme estropié.
Car si Dieu s’empressa de faire l’homme en premier
C’est bien une femme qui le fit marcher…

par Eugenio

Brutal


LA PÉTASSE DU COIN

Les hommes parlent, ils donnent des noms
Et parfois vous prêtent une réputation.
Ceux là s’arreteront au titre et vous jugerons.
Très peu analyseront vos motivations.
Ceux là, seulement vous comprendront…

petasse1

Ces mots, cette douceur, cette attention…
Ces caresses, cette délicatesse, cette passion…
Ces baisers, cette volupté, cette précaution…
Tout ceci m’a tant manqué…

Ses injures, sa brutalité, son indifférence…
Ses prises, sa rudesse, sa violence…
Ses morsures, ce cauchemar, sa négligence…
Tout cela m’a tellement blessée…

Il s’est jeté une fois de plus sur moi
Comme l’ont tous fait les autres avant lui
Dans l’unique but d’assouvir leurs envies
Sans aucun égard pour mon émoi…

Oui… je passe pour la pétasse du coin
Qui se fait culbuter pour un rien
J’imagine qu’ils se marrent tous bien
Quand ils débattent de la morphologie de mes seins…

Pour tous, comme ils disent, je ne suis pas sérieuse
Pour les moins acerbes, je ne suis qu’une malheureuse;
Mais pour aucun je ne suis précieuse
Et pour moi-même… pour moi-même…

Je suis celle qu’on disait toute petite belle
Celle qui faisait tourner la tete à mes si petits amis
Mais à des personnes bien plus âgées aussi
Ce que j’appris… d’une façon bien cruelle …

Dans mon esprit, ce filet de sang
Dans ma mémoire, les pleurs de cette pauvre enfant
Qui crie mais que personne n’entend
Et qui souffre sous les assauts de ce géant…

Ils me traitent tous avec condescendance
Mais où étaient-ils tous quand j’appelais à l’aide ?
Quand je me faisais spolier mon innocence
Par ce tonton en qui j’avais toute confiance ?

Oh que j’aurai aimé l’offrir à mon bien-aimé
Mais là, je n’ai aucun remède
Pour soulager mon âme ravagée
Et ma fierté à jamais bafouée…

Si cela leur dit, qu’ils me passent tous sur le corps
Qu’est ce qui pourrait bien me faire plus de mal encore
Que d’avoir par impuissance noyé ma souffrance
Sous la coercitive loi du silence ?

Seulement peut-être feraient-ils mieux
De penser à leurs sœurs à eux
Et à ces loups qui leur rodent autour
Peut-être qu’à elles, ils pourront porter secours.

par Guy

Brutal


LE CIEL DE TON CORPS

Quand le poète chantent la beauté de l’amour, de  cet amour parfaitement charnel  et complet…
cieldetoncorps

C’est ainsi que se levait le jour
Où le ciel avait la couleur de ta peau.
Ouvrant les yeux, regardant plus haut,
J’ai vu qu’il avait aussi la couleur de l’amour.

Alors, que la nuit ne tombe jamais plus
Je n’ai envie que de ce jour éternel.
Les yeux ouverts, admirant mon hirondelle
Derrière cette fenêtre où nous vivons reclus.

Car notre monde est bien plus exaltant
Fait de caresses, de paresse et de passion,
Parfumé de tendresse et de la tension
D’un amour ni contrôlable, ni hésitant.

par Stéphane

Brutal


LE POÈTE

Si vous vous demandez ce qu’être un poète; ses incongruités et ses non-sens, ce qui l’inspire un poète…
Suivez le guide

Le poete

Qu’est ce que c’est con, un poète
A préférer la beauté d’une dame fluette
A une bonne et fraîche bouteille de Moët
Qu’est ce que ça peut-être con un poète!

Prêtez-lui deux mots, rien qu’une paire
Même avec des significations contraires
Le pauvre y reconnaîtrait un commun air
Parfum d’oxymore; ma foi, quelle affaire!

Tantôt courant après des figures de style
Ou cherchant le rêve au fond d’une Dunhill
Parfois inactif devant sa raison qui s’épile
De toutes logiques, rien que pour une fille

Pourtant ce poète que je hais de tout cœur
Est bien aussi celui vers qui je crie à l’heure
Où mon âme aspire au romantique bonheur
Prête à goûter à l’amour et à ses saveurs.

Et alors je me dis : si seulement j’étais poète!

 par NoOne

Brutal


ANGE DÉCHU

On passe des étapes dans la vie. On peut être un ange aujourd’hui et être un démon le lendemain. Est ce pour autant que l’ange en vous meurt ?

ange dechu

Je ne suis pas l’ange que vous croyez
Mais un noir bouseux affublé d’ailes
Au cœur rouge sang qu’à peine vous voyez
Mais qui semble être le parfait aimant d’elles.

Je ne suis ni beau, ni riche, juste ténébreux;
Ni trop bon, ni trop con, à peine intelligent.
Mais comment comprendre que les belles gens
Veulent faire de moi l’amant d’elles amoureux?

Je ne suis ni blond, ni idiot, mais un sombre brun
Qui par contre, cache, un trésor peu commun
Autrefois, j’ai vécu et tout appris auprès de Dieu,

Les secrets des plaisirs cachés de cette humanité
Aujourd’hui, même déchu, je garde encore le précieux
En attendant mon retour dans la félicité.

par Stéphane

Brutal


Allo Bachar

Allô Bachar, ici la guerre.
Comme si la guerre parlait au dictateur présumé, comme si elle l’invitait à dîner…

Allo Bachar

Allô Bachar, ici la guerre.
On me prédit aussi grande que la première
Moins froide et perfide que les dernières
Mais bien plus inutilement meurtrière.

Allô, cher tyran, chef vaillant
Admettons-le, vu la déroute des résistants
Sur leurs propres motifs s’entre-tuant
Au grand dam de monsieur « Yes we can« .

Allô Bachar, j’y vais à demi-mot
Car il est malsain de supplier un bourreau
Sauf quand un autre égorge au couteau
Pour s’essayer à la vidéo sur d’incongrus idéaux.

À demi disais-je, ou juste au quart
Mais disons-le avant qu’il ne soit tard
Qu’une autre tête tombe après un « Allah Akbar »
Légitimant dans le sang un noir étendard.

Disons-le par ce non officiel appel
À l’aide, que si vous nous aidez contre l’E.I.I.L.
Vous êtes libre de casser vos rebelles
Que vous y alliez au chimique ou à la truelle.

Allô Bachar, ici la guerre
Faites fi je vous prie des grands mots d’hier
Oubliez mon projet de vous mettre en bière,
Car moi non plus je ne suis pas rancunière.

par Eugenio 

Brutal


UN SEUL MOT

On aimerait avoir un seul mot pour décrire la beauté d’une femme même si ce mot n’existe pas dans le dictionnaire, on l’inventerait

un seul mot

Que vous êtes jolie! mademoiselle
Et c’est ce qu’on appelle un euphémisme en français
Alors, je me mets à chercher d’autres mots, qui sait?
Que je saurai décrire comment vous êtes belle.

Brève? Vous l’êtes très certainement
Votre apparition n’a duré qu’un clignement.
Vous étiez là. Puis… vous étiez loin
Vous êtes ce souvenir laissé avec soin.

Puis-je vous crier… « Revenez! Revenez! »
Le temps de trouver le mot indiqué
Pour dire en une petite mais grande seconde

Que vous êtes horriblement fabuleuse,
Fantastique, sublimement délicieuse
Peut-être la femme la plus magnifique du monde?

par Stéphane

Brutal