Robert Genicot

Une retraite spirituelle… ou sexuelle?

Collége Saint-Michel BxlGénéralement, on pense que le meilleur se trouve chez les voisins, chez les autres. Que l’enseignement dit « catholique » procure aux enfants la profondeur d’esprit qu’on ne trouve pas dans le réseau laïque. L’actualité récente d’un établissement du Top de Bruxelles vient de démontrer le contraire. En effet, six élèves viennent de se faire « virer » pour avoir participé à un gang-bang lors d’une retraire spirituelle (!).

Il se murmure, par ailleurs, que l’un des auteurs n’est autre que le fils d’un ministre fédéral (d’obédience catholique) du gouvernement en place, et ce jusqu’au 25 mai (date des prochaines élections en Belgique. Bon, ça c’est fait, et n’enlève rien à la gravité des faits, même si « il se murmure » aussi que la demoiselle apprécie ce genre d’exercice. Néanmoins, nous avons relevé des commentaires assez contradictoires sur les réseaux sociaux, à savoir « qu’il faut que jeunesse se passe, et que nous avons tous été confrontés à la sexualité dans l’adolescence », ou encore, « c’est de la faute à Internet, à la télévision, où on voit vraiment n’importe quoi, la violence, mais surtout du sexe, souvent hard ». C’est vrai, mais derrière cela, il doit aussi y avoir une éducation. Cette dernière doit venir des parents, en remettant les valeurs au centre du débat. Nous avons l’habitude de dire: « Ce n’est pas parce que nous (les hommes) sommes abreuvés de publicité pour des serviettes intimement féminines, que nous devons nous balader en ville -et même autre part- affublés de tampons…

Bon, ce n’est pas cela qui nous rendra le Congo… (émission culte de la RTBF), et cela ne changera pas les mentalités. Remettre la faute sur le voisin empêche de trouver les solutions. Même si cette affaire ne peut être défendue, en terme d’excuses de la part des garçons, on doit pouvoir aussi se demander dans quelle mesure la fille n’a pas une part de responsabilité. Ceci écrit, sans minimiser le geste de la tournante. Beaucoup de questions se posent, mais on doit pouvoir aussi accepter l’évolution des mœurs, au même titre qu’à la genèse de la révolution sexuelle, qui fit également couler beaucoup d’encre. Une retraite qui se devait spirituelle, forcément dans un collège catholique, et qui tourna en une franche partouze. Pas de mort, pas de blessé, pas de plainte, seulement la mère d’un des élèves s’offusquant. Et à côté de cela, qui fait et fera encore parler en cette période électorale, on apprend que des adultes -mais sous d’autres cieux- enlèvent et vendent des « petites » filles, sous le prétexte de la… religion. Pauvre monde, imbéciles d’hommes!

A voir aussi: Des filles kidnappées par Boko Haram


La pression se relâche, attention aux extrêmes

trianglerougePremier tour des élections municipales françaises et, déjà, on sent un certain relâchement envers les extrêmes. Certes, une dizaine de mairies en passent d’être dirigées par des membres du FN (Front national), sur plus de 36 000, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Quoique. C’est bien connu, avec les petites rivières on forme les grands fleuves. Et dans le cas présent, la bande à Le Pen ne veut surtout pas réaliser un « plouf ». En Belgique, les élections, sur trois niveaux (Europe, Fédéral et Régional) se dérouleront le 25 mai prochain.

Pas de grande peur, côté francophone, de voir un scénario à la « française », mais au nord du pays, les extrémistes devraient, eux aussi, prendre le pouvoir. Quant à dire s’ils seront capables de conduire le pays, en effet le leader des séparatistes se verrait bien en « premier », cela est une autre histoire. On nous explique, ici et là, que cette montée des extrêmes est due au pourcentage du chômage dans un pays. Sans doute une explication, mais elle ne convainc pas!

Il est dès lors grand temps de pouvoir reprendre l’opposition à ce phénomène. Sans entrer dans une confrontation « imbécile », deux petits gestes comptent. Premièrement, ne pas voter pour ces personnes au programme insupportable, même si on se dit fatigué des promesses non tenues des traditionalistes, et deuxièmement arborer le fameux « triangle rouge » (que l’on peut facilement se procurer en suivant ce lien), identifiant tous les opposants aux extrêmes, de par le symbole de la résistance aux idées d’extrême droite.

TR-signaletique-grandeÀ l’origine, le triangle rouge était cousu sur la veste des opposants politiques dans bon nombre de camps de concentration nazis. Comme l’étoile jaune pour les Juifs et le triangle rose pour les homosexuels, c’était un outil d’oppression. Son utilisation montrait cette volonté du régime nazi de déshumaniser l’étranger, le déviant ou le protestataire.

Source: Site officiel du triangle Rouge – Belgique


Comment mourir pour une guindaille?

Accident ZonhovenLes faits divers des fins de semaines ne cessent d’augmenter, principalement impliquant des jeunes et leurs sorties fortement arrosées. Ce fut encore le cas, en Belgique, la nuit de vendredi à samedi, à Zonhoven sur l’E314, alors que sept jeunes perdirent la vie dans un accident de voiture. Dramatique pour les parents, certes, mais les conditions dans lesquelles ce fait eut lieu laisse aussi perplexe. Comment mourir pour une guindaille?

Une soirée qui débuta par une première fête, mais les protagonistes n’en restèrent pas là, et sept personnes -la plupart mineures- décidèrent de se rendre dans un autre lieu afin de poursuivre la beuverie. Une BMW comme cercueil, un propriétaire n’ayant pas le droit de conduire les nuits de week-end et une embardée se terminant par la mort de sept personnes. Une voiture à cinq places, enfermant sept jeunes, dont un dans le coffre (!) – le sommet de l’imbécilité- et un brasier ne laissant aucune chance aux occupants. Personne n’est « malin » lorsqu’il a bu… Mais lorsque des mineurs se font entraîner dans la folie, la tristesse devient de la colère.

Certaines sources relèvent le fait que le propriétaire de la BMW s’était vu confisquer ses clés par un ami, sous le prétexte qu’il avait « déjà » trop bu, lors de la première fête. Alors comment cette voiture fut-elle la cause de la mort de ces personnes? Pour l’heure, pas plus d’informations. On peut imaginer qu’une autre personne se fit remettre les clés, et prit le volant. Toujours est-il que cet accident fait froid dans le dos. Imaginez sept personnes prisonnières d’un véhicule en feu, sans possibilité de sortir, en train de « cramer » encore conscientes. Non, c’est l’horreur. Mettez-vous à la place des parents de ces jeunes de 15-16 ans (Laura (16 ans), Freya (16 ans), Ilkay (15 ans) et Melanie (15 ans)). Le propriétaire avait 22 ans, mais n’avait qu’un permis provisoire, et semble-t-il eu déjà des ennuis de conduite. triste tout cela, mais que faut-il faire pour enrayer ce fléau, qu’est l’alcool au volant?

Voir aussi l’article de nos confrères de 7 sur 7: ICI


La Belgique légalise l’euthanasie pour les mineurs

Euthanasie Vote SenatPremier pays au monde à adopter la loi sur les possibilités d’euthanasie pour les enfants mineurs (sous des conditions strictes), la Belgique poursuit son cheminement vers la dignité des êtres humains, après que fut légiféré ( en 2002) le choix de fin de vie des adultes. Ce ne fut certes pas sans douleur, les détracteurs de ce projet furent nombreux, à commencer par une multitude de pédiatres, mais aussi les partis d’obédience catholique, comme le CdH (Centre des démocrates humanistes), et son pendant néerlandophone, le CD&V. Par contre, les élus de l’opposition optèrent pour le vote positif, ce fut le cas de la NV-A, les Ecolos et le MR (Mouvement réformateur).

Un projet de loi initié par les sénateurs et députés Philippe Mahoux (PS), Christine Defraigne (MR), Jean-Jacques De Gucht (Open Vld) et Guy Swennen (sp.a), reçu l’aval des parlementaires, par un vote donnant 88 voix pour, 44 contre et 12 abstentions. Notons que cette loi, concernant tous les mineurs et non à partir de 12 ans comme c’est le cas aux Pays-Bas, contient des « conditions strictes » ne permettant pas « l’improvisation », et devra se limiter aux cas de « souffrances insupportables » tout en ajoutant le fait de « capacité de discernement » de l’intéressé.

Nous reviendrons sur cette loi dans un prochain billet.


Pourquoi une journée mondiale de la radio ?

ClubRFIOstendePetitMaterielCe 13 février 2014 la journée sera placée sous l’égide de la Radio, instrument éducatif, et de liberté d’expression. C’est du moins sous cet angle que l’Unesco, en 2012, appela à célébrer la Journée mondiale de la radio. Grandes ou petites, internationales ou locales, toutes les radios sont invitées à participer à cet événement interplanétaire, afin d’apporter leur soutien également dans les crises et les conflits qui peuplent notre terre.Dans ce but, nous (RFI) n’avons pas de leçons à recevoir. Primo, le slogan vaut bien une journée mondiale : « Les voix du monde », qui se dressent contre toutes les inégalités, même si certains argumentent leur mépris en taxant la radio d’être à la solde des « plus forts »… Deuxièmement, cette parole, que d’aucuns refusent obstinément, est donnée aux plus petits, comme aux grands. Les émissions de RFI font la part belle à la diversité, au progrès, au changement, à la révolte des opprimés. Mais plus pragmatique, on se doit de féliciter la ligne éditoriale, et les diverses rédactions afin d’assurer une information claire et compréhensible par tous.

Tout ceci, agrémenté du Club RFI qui -une fois de plus- offre la possibilité aux populations en « crise », comme aux autres de s’exprimer. Certes, cette émission, à destination principalement de l’Afrique, ne trouve pas ici en Europe le retour escompté, mais qu’importe, elle a le mérite d’exister. Musiques du monde, histoires, explications de la vie dans des contrées lointaines ou questions-réponses de politiques, le tout nous donne l’occasion d’une grande richesse qui, même si un peu rébarbative, contribue à l’avancée personnelle.

En cette journée mondiale de la radio, toutes les radios, tous les émetteurs doivent se tourner vers ceux qui souffrent, ceux qui peinent dans leur vie, dans leur chair, dans ce monde où tout bascule pour un rien. Nous sommes des blogueurs de Mondoblog, l’émission de l’Atelier des Médias de RFI, et sommes fiers de pouvoir contribuer à cette fantastique aventure qu’est le web, à condition de ne pas en détourner son but premier. En ces 24 heures, WRO (Radio Web d’Ostende) et le Club RFI d’Ostende s’associent à RFI, et toutes les radios du monde, pour encourager toutes les personnes qui « ont quelque chose à dire » à ne pas se taire. Souvenons-nous des célèbres : Radio Londres, Radio Free Europe, ou encore Radio Caroline, émettant depuis un navire pas très loin de chez nous… et bien entendu la flopée des Radios libres des années 1980, comme en Belgique, Radio Contact, Radio Nostalgie qui sont devenues par la suite des succursales des grands groupes. Place maintenant « aussi » aux WebRadios, à qui nous souhaitons « bon vent ».

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Débuts des hostilités pour les élections de mai

voteelectroniqueDans moins de quatre mois, la Belgique -à l’instar de l’Europe- se plongera dans un dimanche d’élections, le 25 mai, avec la particularité de devoir exprimer son choix pour trois suffrages : les régionales, les fédérales et les européennes. Comme quoi, on ne fait pas les choses à moitié, dans ce petit royaume. Encore heureux que pour ce qui est des communes (mairies), la chose a été entendue en octobre 2012. Tous à l’abordage, à commencer par les divergences linguistiques et extrémistes. Dans un paysage politique particulier, pas facile de s’y retrouver.

Certes, ce n’est pas à nos amis africains que nous allons expliquer ce que représente une élection « difficile ». Mais pour la bonne compréhension, nous nous devons de mettre en avant la situation belge, avec trois langues officielles, trois régions, un gouvernement fédéral, et un siège des institutions européennes. Pour bon nombre d’électeurs, ce 25 mai ne veut pas dire grand-chose. En effet, on s’intéresse beaucoup plus à la vie communale, qu’à cette grande maison qu’est l’Europe, souvent décriée d’ailleurs par une grande majorité des habitants. Le peuple ne se retrouve pas, ou plus, dans des décisions la plupart du temps défavorables au commun des mortels. De plus, dans cette petite Belgique, la notion de séparatisme vaut son pesant d’or. Certains partis politiques en faisant leurs choux gras. C’est le cas de la N-VA (Nieuw-Vlaamse Alliantie – La Nouvelle Alliance Flamande), qui fait de ces prochaines élections un objectif national, afin d’accrocher le poste de premier ministre.

Comme dit plus avant, ces scrutins poseront des questions européennes, fédérales et régionales. Pour compliquer un peu plus, le fédéral, anciennement représenté par les députés et les sénateurs, se verra amputé de ces derniers. Ben oui, « ils » (les représentants eux-mêmes) ont décidé que le « Sénat » ne faisait qu’un moindre travail (d’où l’expression de « pas de sénateur »), et qu’il serait bon de revoir ses statuts. Ce qui fut émis verra le jour au lendemain du 25 mai. On nous dit aussi qu’il s’agit d’une question d’économies. Ça, on veut bien le croire… Vient alors se greffer certaines lois interdisant le cumul des candidats, entre région et fédéral, entre fédéral et Europe, en sus des places effectives et de suppléants. Un beau méli-mélo, que peu de monde comprend. Si vous ajoutez à cela, les spéculations pour d’hypothétiques alliances, avant même que les électeurs se positionnent, vous comprendrez très vite l’inintérêt du sujet de Sa Majesté Philippe, pour ce dimanche de mai.

Bien entendu, il faudra y passer, puisque le vote en Belgique est obligatoire. Nous ne vous cacherons pas, non plus, que de moins en moins d’électeurs s’adonnent à ce sport national. Les semaines à venir nous donneront le visage du futur royaume, déjà que nous avons un nouveau roi, et surtout une nouvelle reine, et nous ne manquerons pas de venir vous tenir au courant de l’évolution des choses, malgré le flou artistique que tout ceci entraîne.


Pourquoi vouloir couvrir les guerres ?

RFI_deuilJe ne vais pas, ici, rééditer ma profonde tristesse envers ces deux assassinats au Mali, des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, que je ne connaissais pas personnellement -comme beaucoup, d’autres du reste-, puisque je l’ai fait sur Facebook, mais me poserai la question de savoir: s’il faut continuer à couvrir les conflits armés, dans des contrées où l’intelligence est exclue?

Si je reprends les propos de Madame Marie-Christine Saragosse, présidente de France Médias Monde, aux premières heures de la nouvelle, qui concluait « en l’absolue nécessité de continuer à aller dans ces régions, et donc à faire connaître au monde la réalité des choses », je pense que le prix à payer pour les personnes « envoyées spéciales » doit être bien pensé. Peut-on, sous le couvert de l’information, expédier des femmes et des hommes sachant que les risques sont importants, et que la mort est au bout du chemin? Dans d’autres cas de « morts d’étrangers », le métier n’avait rien à voir avec le journalisme. Il s’agissait de touristes, de religieuses, de prêtres, de travailleurs, d’ingénieurs ou encore de militaires, comme au Rwanda, pour les paras belges.

Le débat est ouvert, pouvons-nous y réfléchir ensemble ?


Qui veut tuer le « Père Fouettard »?

Sur le cul. Je tombe vraiment des nues, avec cette nouvelle pour le moins étonnante : l’ONU se penche sur le cas du « père Fouettard » (Zwarte Piet, en néerlandais), le fidèle compagnon de Saint-Nicolas. Et ben là… Pour les lecteurs qui ne connaissent ni Saint-Nicolas, ni le « père fouettard », il s’agit d’une fête belgo-néerlandaise pour les petits, qui inspira la naissance du Père Noël (bien que celui-ci soit également fêté en Belgique et aux Pays-Bas), avec le petit détail qui tue : le père Fouettard a le teint « basané ». Cette tradition se retrouve également dans le nord de la France.A l’aube de mes soixante automnes, je n’en reviens pas. Mais pourquoi, une organisation mondiale comme l’ONU (Organisation des Nations unies) se penche sur ce concept d’une fête enfantine. A quels titres des personnes « dites » intelligentes, intellectuellement parlant peuvent perdre leur temps à ce qui n’est pas un problème. Certes, le Grand Saint (comme on l’appelle) est de couleur blanche. Certes, son fidèle assistant à l’apparence plus bronzée que lui. Et alors, même si d’aucuns estiment que la « bonté » est représentée par Saint-Nicolas, qui offre des cadeaux aux tous petits, même si le « père Fouettard » fait peur à ces mêmes petites filles et garçons, cela ne représente rien d’autre que la « carotte et le bâton », la vie quoi.

En reprenant la définition de Wikipédia, nous trouvons :  La Saint-Nicolas est une fête traditionnelle dans plusieurs pays européens du Nord et de l’Est, mettant en scène Saint Nicolas qui donna naissance au personnage du Père Noël. Encore présent sous la forme de Saint Nicolas dans le nord et le nord-est de la France et en Belgique «où il distribue des cadeaux à tous les enfants sages, la nuit du 5 au 6 décembre». Tout est dit. Si vous êtes sages, vous recevez des cadeaux du Grand Saint, à l’inverse si vous ne l’êtes pas, alors attention le « père Fouettard » vous fera la leçon…

On aurait pu, au début du XXe siècle, affubler l’assistant d’un masque de dragon, par exemple, cela aurait sans doute eu les mêmes effets. Mais où les instances bien pensantes de l’ONU se trompent, c’est qu’en fait si Zwarte Piet est de couleur noir, ce n’est certes pas pour considérer cette couleur de peau comme des personnes inférieures, mais tout simplement (selon la légende) parce que le père Fouettard descend le premier dans les cheminées, afin que le grand Saint ne se salisse pas. Voilà! Alors, qu’on arrête avec ces considérations politiquement correctes. N’y aurait-il pas, des problèmes plus importants dans le monde pour justifier tous ces fonctionnaires de l’ONU ? Alors, Mesdames et Messieurs, occupez-vous d’autre chose, le travail ne manque pas, et laissez nos petites têtes blondes avoir -elles- encore des rêves !

L’arrivée de Saint-Nicolas dans une école de Tubize, en Belgique

La version alsacienne de Saint-Nicolas, déjà sans père Fouettard…

En 1956, Lucien Jeunesse chantait…
https://youtu.be/C7lz50SwPvo


Les Diables Rouges en route pour le Brésil

La folie des supporters des Diables Rouges (source SudInfo.be)
La folie des supporters des Diables Rouges (source SudInfo.be)

N’en déplaise à la France entière, nous -les « petits belges »- sommes en route pour la Coupe du monde de football de juin 2014 au Brésil, et ce sans passer par les barrages. Ben oui, nous n’avons peut-être ni pétrole, ni d’idée, mais nous possédons d’excellents joueurs de ballon rond. Certes, pour la plupart d’entre-eux, ils évoluent dans des championnats étrangers, le pourquoi qu’en coupe d’Europe, les clubs belges ne brillent pas, à l’instar d’Anderlecht, notamment. Mais nous n’allons pas bouder notre joie.

En ce qui concerne la récente compétition de qualification pour le Mondial de Rio, les « diables rouges » réalisent un parcours « presque » parfait. Sur les dix matches, huit victoires pour deux nuls. Pas mal ce renouveau du foot, et ce grâce à l’apport d’un ex-Mexico 1986, Marc Wilmots. Cet homme fit « des miracles » avec cette toute jeune génération, et toute la Belgique, Wallonne, Flamande et Germanophone trouve un point commun à la raison d’être… belge. Car, outre les politiciens qui ne voient que leurs portefeuilles, il existe bien d’autres raisons pour qu’un peuple vibre, pour peuple se reconnaisse, pour qu’homme ou femme regardent autrement la vie. Bien entendu, le football n’est qu’un divertissement (si on fait abstraction des énormes sommes d’argent mises en jeu), qui ravi les passions. Après douze années de purgatoire, à envier à personne (suivez notre regard…), la Belgique renoue avec la plus grande compétition, en terme de supporters et d’engouements.

On ne fera pas de grand discours quand au bien fondé de ce jeu, inventé par les britanniques, mais sachons toutefois reconnaître que cela fait du bien au moral de pouvoir crier haut et fort que nous ne sommes plus de simples « pousses-ballons », mais que notre équipe nationale peut aussi montrer du beau jeu, de la technique et « enfin » marquer des buts. On en connaît hors frontières qui se cherche depuis des mois, tout en touchant, bien évidemment, leurs plantureux salaires de footballeurs. Encore une fois, on ne vise personne…

Le constat est simple, la FIFA publiera demain, le 17 octobre, son nouveau classement après cette phase de qualification, et la « petite » Belgique se hisse au cinquième rang mondial, derrière l’Espagne, l’Allemagne, l’Argentine (excusez du peu) et la Colombie. Dans ce même classement, on doit descendre bien bas pour retrouver les « bleus », un peu aux « champs » ici partout, qui pointeront à la 20è place. Entre nos deux nations, on trouve de grands pays footballistiques comme… la Suisse ou les USA! On ne comprends pas bien là. Y aurait-il quelque chose de changé dans l’Hexagone? Sans doute, on ne peut être organisateur tous les quatre ans. Aller, on souhaite, quand même, bonne chance aux copains de Ribery, à moins qu’ils ne veillent garder leur classement pour pouvoir organiser leurs soirées de juin. Les matches des barrages du mois de novembre seront très importants pour tenter d’obtenir un billet vers Rio. Aller tout n’est pas encore perdu. Mais que cela fait du bien de pouvoir renvoyer l’ascenseur à certains journalistes sportifs (ou décrits comme tels), dans un domaine ou le « cocorico » n’est plus à démontrer.

Pour illustrer quelque peu l’état d’esprit, voici une parodie de la chanson « Formidable » de Stromae, par François Pirette, un humoriste bien belge qui sait de quoi il parle…

Le prochain classement FIFA (17 octobre):
1. Espagne 1513
2. Allemagne 1311
3. Argentine 1266
4. Colombie 1178
5. Belgique 1175
6. Uruguay 1164
7. Suisse 1138
8. Italie 1136
9. Pays-Bas 1136
10. Angleterre 1080
11. Brésil 1078
12. Chili 1051
13. USA 1040
14. Portugal 1036
15. Grèce 983

20. France 870


Et si la jeunesse savait communiquer

GSM Ados

Bon, vous l’aurez compris rien qu’en lisant le titre, ce billet est un petit coup de gueule envers la jeunesse moderne, mais pas seulement. Réflexion, humeur, tristesse, le tout s’imbriquant dans la tête, à voir ces jeunes filles (surtout) et garçons ne communiquant que par « phone » interposé. Non pas que cela me dérange de voir les écouteurs aux oreilles, et les pouces s’activer à souhait, non, mais quand même n’y a-t-il pas une autre manière de s’exprimer.

Sans doute, mais sur le coup je ne vois que cela. Au réveil, lorsque ce n’est pas de la nuit…, au coucher, la seule chose qu’ils ne se permettent pas d’oublier c’est le smartphone, pour les plus nantis, ou le portable tout simple, mais bien entendu avec la fonction SMS, en mains. Et alors, commence une activité affolante, que personne n’oserait venir interrompre sous peine de se voir traiter de tous les noms. Si je vous dis cela, c’est uniquement par pure expérience. En effet, il n’est pas facile, en 2013, d’éduquer une jeune fille de 14 ans, alors que pour discuter il faut sans cesse appuyer sur la même touche trois ou quatre fois. Non, le monde change, et pas nécessairement en bien. Le pratique de la chose, et le calme ambiant, tout relatif toutefois (car une fois les écouteurs en rade, et les haut-parleurs « faits pour »…), la situation devient quelque peu bruyante lorsque vous voyagez dans les transports en commun, par exemple.

Sans doute, suis-je vieux jeu, mais certainement pas fermé aux nouvelles technologies, puisque je vous écris via le net. Mais quand même. Certes, on peut aussi dire « où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir… » Mais encore. La liberté de l’autre commence ou je m’arrête, d’emmerder le peuple avec ce tintamarre décibélien, comme si tout ce qui est personnel a vocation d’être pour les autres.

Je m’emporte, mais la seule raison ne vaut pas la peine d’en faire un fromage. Seulement, j’aimerais que mes jeunes compatriotes, et pourquoi pas du monde, prennent l’habitude de communiquer « aussi » normalement. Un dernier petit exemple : je revenais, pas plus tard qu’hier, du dentiste avec ma fille. Celle-ci me dit: « regarde, papa, le garçon là-bas, c’est un copain d’école. » Bien, et alors me direz-vous ? Jamais au grand jamais, alors qu’ils étaient séparés par la seule rue, ils n’eurent, ni l’un ni l’autre, la présence d’esprit de traverser pour se parler. Non, mais par contre cinq-six SMS furent échangés en l’espace de quelques secondes…

Tout le paradoxe de la vie moderne… Allez, je vous laisse ici, je retourne vite à mes « mails », « courriels, « SMS », et autres sujets de conversation du 21e siècle.


On rentre ou on sort

Bonne RentréeIl existe des matins comme cela, où le réveil sonne, alors qu’on ne veut pas l’entendre. Il y a des jours comme ça, où on voudrait être à des milliers de kilomètres de cette obligation. Et puis, il y a des enfants qui n’attendent que cela. La rentrée scolaire donne l’occasion pour les uns, de trouver une motivation, pour les autres de subir une obligation particulièrement « absurde ».

Personne ne reste indifférent à cette première journée de septembre, qui -dans notre monde européen- représente le retour du chemin de l’école. Mais souvenons-nous, nous qui ne sommes plus en âge de fréquenter l’école élémentaire, de ces moments déchirants ou endiablés. Les premières pleures des tous petits, les premières amourettes d’une petite princesse (ou d’un prince charmant, quoi que…), des rencontres avec des instituteurs et plus tard des professeurs, des « futurs » devoirs et leçons, des premières punitions, le tout dans une odeur spéciale -du moins à l’époque (que les moins de… cinquante ans ne peuvent pas connaître)- du cuir, des ardoises et des craies. Époque révolue, certes, mais rentrée tout de même.
rentrée-scolaire-2013-2014L’ère du numérique fait son apparition de plus en plus, et atteint les écoles primaires (comme on dit chez nous…), avec, dans certains établissements, l’obligation (eh oui!) d’utiliser des tablettes. Progrès ou mode financière? Nous ne sommes, évidemment, pas contre le numérique, de par notre activité d’une part, et conscient que l’évolution technologique doit se faire. Toutefois, nous sommes contre l’abandon des enseignements élémentaires, comme l’orthographe, l’histoire, la géographie… pour ne citer que ceux-là. En effet, avec les smartphones, tablettes et autres smarttv, l’apport de la recherche et de l’apprentissage personnels nous paraissent tout à fait absents des méthodes scolaires. Pourtant nous trouvons un plus à l’utilisation des tablettes pour les petits, ils auront moins de cahiers, de trousses, de livres à « brinquebaler » sur le dos, ou à tirer comme des valises pour les vacances, de très longues vacances qui dureront dix mois.

A l’heure où les « petits » retrouvent le chemin de l’école primaire, les « plus âgés » (enseignements moyen et supérieur) se préparent -pour les moins travailleurs de l’année- à leur seconde session, et les moments critiques de « cela passe ou casse », quant aux plus âgés (nous sommes dans le cas) l’heure des souvenirs est venue. Quitter le monde du travail ne se fait pas, non plus, sans une certaine appréhension. Non pas qu’il faut pleurer sur son sort, mais bien qu’un regard vers nos rentrées d’antan, nous fait dire « comme le temps passe vite… » Voici 54 ans nous aussi, nous prenions le chemin, non pas de traverse, mais de l’école. Nous faisions partie des « ceusses » qui aimaient cela. Mais voilà, à peine entrée à l’école, à peine entré dans la vie « dite » active, à peine sur le chemin de… la retraite. Ne nous plaignons pas, nous vivons, c’est l’essentiel.

Aller, bonne rentrée @ tous & tous, petits, grands et enseignants. La rentrée scolaire 2013-2014 vous tend les bras pour apprendre à vivre mieux, du moins nous l’espérons.


Vous avez dit: un été pourri?

Photo [c] Robert Genicot
Beaucoup de monde sur les plages.
Photo [c] Robert Genicot

Après un printemps vraiment pas de saison, certains météorologues prédisaient le pire des scénari pour l’été. N’étant pas dans le secret des Dieux, nous devions nous attendre à sortir parapluie, veste en ciré ou autres accessoires pour se prémunir des averses, et autres catastrophes climatiques. Eh ben, non, rien de tout cela, et hormis quelques orages ici et là, on doit constater que le mois de juillet fut plus qu’ensoleillé. Personne ne pourra s’en plaindre, et surtout pas le secteur Horeca des lieux touristiques. Certes, nous n’en sommes qu’à la moitié de l’été, mais quelle moitié. D’après les statistiques météos, le mois de juillet fut le plus chaud, en Belgique, et donc en Europe, depuis belle lurette.  On nous annonce encore une dizaine de jours dans la canicule, mais attention au retour du temps de « saison ».

 Avec ces températures tropicales, nous avons aussi constaté l’arrivée des méduses, sur la Côte belge. Désagréable pour les baigneurs, mais aussi assortie de nombreuses piqures. Rien que pour une journée, plus d’une centaine d’interventions des secouristes dans la cité balnéaire d’Ostende. Pas de gravité, mais une sensation de brûlure, fortement dérangeante. Les soins prodigués sont en quelque sorte basiques, puisqu’un rinçage à l’eau de mer, un peu de sable et une pommade désinfectante suffisent généralement à dissiper cette sensation de brûlure. Néanmoins, on s’en passerait bien.

Chaleur quand tu nous accables

Cette fin de semaine voit également le grand chassé-croisé des retours et départ. Que de problèmes en perspectives. Pour certains le stress de devoir revenir vers la vie active, après quelques semaines de farniente, pour d’autres l’angoisse de partir vers des lieux de détente, sans encombre. Pour rien au monde, les vacanciers ne voudraient donner leur place. On les comprend, bien qu’il existe des alternatives aux voyages en voiture. Mais bon, cela est une autre histoire.

Pas habitués à ces températures dans nos contrées, énormément de gens en souffrent. Les nourrissons, enfants ou personnes âgées, le calvaire est parfois intense, et le retour à la normale sera grandement apprécié. Surcroit de travail donc, pour les services de secours, et aide à domicile, avec toujours la même préoccupation, bien hydrater les patients. Dans ce cas, faisons confiance aux spécialistes, et la canicule de 2003 semble avoir porté ses fruits. Et c’est temps mieux ainsi. En attendant tout cela, nous vous souhaitons en beau mois d’août. Vive les vacances…


Le Roi abdique. Vive le Roi

Le Roi Albert II lors d'Ostende à l'Ancre 2013. c: Robert Genicot
Le Roi Albert II lors d’Ostende à l’Ancre 2013. c: Robert Genicot

Antépénultième jour de fonction pour notre souverain. En effet, suite à l’annonce du 3 juillet dernier, le Roi Albert II abdiquera le jour de la fête nationale, le dimanche 21 juillet. Une première en Belgique, qui voit ainsi un monarque se retirer du palais royal, pour y placer son fils aîné, et devenir ainsi le premier roi pensionné. En cette période troublée par une crise financière hors norme, la présence, ce dimanche, de deux rois et trois reines (avec leurs dotations) fait réfléchir. Que l’on soit contre ou pour la monarchie, cette situation ne peut qu’éveiller les conflits de régions, dont la Belgique se serait bien passé.

Sans doute, le rapport entre la famille royale et les régions peut questionner. Mais il faut savoir qu’en notre pays, outre la différence linguistique, il s’avère que la partie nord ne se reconnaît pas tellement sous la royauté, tandis que le sud trouve cela idéal. Tout ceci orchestré par des partis nationalistes, qui pensent pouvoir mieux arriver à leurs fins en république. Bon, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais ici il y va de l’unité de la Belgique, et pour cela Sa Majesté Albert II y est parvenu pendant les vingt années de son règne. Avant lui, son frère Baudouin -montant sur le trône le 17 juillet 1951- fut lui aussi le garant de l’indivision du pays. Il mourut le 31 juillet 1993, dans sa villa de Motril en Espagne.

Le 21 juillet, donc, nous aurons droit à l’abdication d’Albert II, et à la prestation de serment du nouveau Roi des Belges, le septième, Philippe. L’actuel Prince, Duc de Brabant, est né le 15 avril 1960, et se prépare -dit-on- à sa fonction royale depuis bien des années, puisqu’il était déjà pressenti pour succéder à son oncle. Les choses, et les politiques surtout, ne l’entendirent pas de cette oreille, et au décès e Baudouin, son frère Albert fut -logiquement- désigné sixième roi des Belges.

Très critiqué, surtout dans la partie flamande, Philippe devra d’emblée « rassurer et convaincre » la population qu’il est bien ce roi que le peuple attendait, à l’instar des Pays-Bas, et qu’il a bien la carrure de diriger -même si la fonction devient de plus en plus protocolaire- un pays en passe à de nombreux soucis, que ce soit économiques, sociaux ou linguistiques.

Pour marquer le coup, toute la presse, écrite, télévisée, radiophonique ou numérique multiplient les reportages et s’activent pour une très longue journée dominicale. Deux événements exceptionnels, coïncidents avec la fête nationale et son cortège de parades et Te Deum, offrant une capitale gorgée de monde, dans une frénésie royaliste de jamais vu. Puisqu’en principe, il n’est pas question au souverain de prendre sa « pension ». Mais en Belgique, cela se fait. Certes, c’est une première, et cela doit être fêté comme il se doit. En fait, tout le monde peut prétendre à un repos bien mérité, même si les mauvaise langues disent souvent que le roi ne fait rien…


Un logo à prix d’or pour Wallonia.be

logo wallonia be

Friands d’histoires belges, les Français vont adorer cette petite dernière. Si des investissements doivent être opérés pour pouvoir faire avancer les choses, et faciliter la vision d’une entreprise ou d’une institution, il en va de même pour une région. Néanmoins, dans le cas présent, les chiffres fous annoncés pour l’étude, la confection et la promotion d’un… logo, semblent hors normes, et en disent long sur les priorités des politiques, à moins d’un an des prochaines élections. On vous explique…

Il s’agit d’une partie de la Belgique qui s’appelle la Wallonie. Région au sud du pays, où l’on parle le Français (à l’inverse du nord qui s’exprime en Néerlandais), qui veut se doter d’une nouvelle visibilité de communication en affichant un nouveau « logo ». Jusque là, rien de bien intriguant, ni d’exceptionnel. Mais où il faut tendre l’oreille et ouvrir les yeux, c’est dans la façon dont le gouvernement « wallon » fit ce travail. Dans un premier temps, on demanda une étude sur la faisabilité de la chose (?), ensuite on demanda la confection de ce logo, et finalement on va faire une campagne publicitaire de haute gamme (le mot est faible). Vous ne trouvez pas cela étrange, nous non plus. Si ce n’est que pour tout ceci il (les habitants de Wallonie) faudra débourser plus de 1.000.000€.

Les chiffres deviennent faramineux, car l’étude et la confection reviennent à 537.000€, comme le souligne dans son Twitt Willy Borsus (MR), faisant partie de l’opposition. Mais ce n’est pas tout, puisqu’on apprend également que le Ministre wallon de l’Économie Jean-Claude Marcourt a demandé, et obtenu, une subvention de 700.000€, pour assurer la campagne du nouveau visuel wallon à l’étranger. Il est vrai que lorsqu’on aime, on ne compte pas.

Réactions sur twitter - 7sur7

Des chiffres qui donnent le tournis, d’autant -il nous semble- que nous traversons une période crise particulièrement éprouvante pour le pays, à l’image de ce que nous trouvons en Europe. Certes, la situation de la Belgique n’a rien à voir avec la Grèce, l’Espagne, le Portugal ou encore l’Irlande, mais néanmoins les jeunes n’obtiennent pas de travail après les études, et on demande aux plus âgés de travailler plus. En parlant de ces derniers, on signalera également que dans cette même partie du pays, les transports en communs par bus, de la société TEC vient d’abolir la gratuité pour les personnes de plus de 65 ans, et réclame 35€ par an pour pouvoir se déplacer en Wallonie. avec plus d’un million d’€, on en fait des abonnements de bus.

Il faut savoir aussi que ce montant ne comporte pas encore le nom de domaine, pour cette fameuse communication web à l’étranger. Bien évidemment, les autorités ne savent même pas si le nom de Wallonia.be est encore libre! C’est dire. Et pourtant, nous vous proposons une petite vidéo d’un de nos collègues blogueur qui, avec un certain humour nous donne pour trois fois rien, la solution d’un logo attractif.

Parodie de logo par Pino:

https://www.youtube.com/watch?v=0MmzPnJr3I4

Bien entendu ces 50″ de plaisir visuel et gustatif ne feront en rien oublier les vrais raisons de cet article, en ce sens qu’il est tout à fait déplacé de « piquer » l’argent des travailleurs pour un logo qui n’apportera rien de plus à la Wallonie. Jugez. Par cet élément, le gouvernement compte diffuser des spots publicitaires sur les grandes chaînes de TV étrangères, on parle de la BBC, de CNN notamment, de placer ce logo sur les grands édifices du pays, et particulièrement sur le circuit de Spa-Francorchamps où se dispute le GP de F1. Mais après cette dépense somptueuse, quel retour pour la région? A entendre les Ministres, cela deviendra un sigle incontournable du paysage économique international, c’est du moins comme cela que nous le comprenons. Mais vous, mes amis de Mondoblog, que savez-vous de la Belgique? Et même si ce logo passe de temps en temps sur les chaînes que vous pouvez capter, encore faut-il avoir une TV…, ce n’est certainement pas avec cela que vous aurez envie d’investir dans notre tout petit territoire, même si -cela il ne faut pas le répéter- les taxes pour les entrepreneurs étrangers sont nettement moins élevées que pour les Belges. Mais cela est une tout autre histoire. au fait, au moment d’écrire ces lignes, nous apprenons que notre bon roi, Albert II, va s’adresser au « peuple », et on pense de toute part qu’il va annoncer son abdication, en faveur de son fils Philippe. Tout cela change vraiment la vie des Belges, n’est-il pas?


Bienvenue!

Bienvenue sur le blog Erge Bxl, devenu La Belgitude du Réseau Mondoblog.
Tout d’abord: pourquoi Erge Bxl? Je me nomme Robert Genicot, donc les initiales RG entourées de « e » afin de produire le pseudo Erge. Bxl est l’abréviation de Bruxelles, capitale de la Belgique et de l’Europe, n’en déplaise à certains. Et pourquoi ce blog?
Terminant une carrière étatique, dans une grande société de transport, mes activités complémentaires me font voyager au sein du net, avec certaines aptitudes pour l’écriture en sport (cyclisme) et vie sociétale. La création du blog CyclismeRevue.eu (dérivé de Cycling-Review.eu) fut ma première intrusion dans le monde du web. J’actualise également un autre site, appelé Ostende Sur Mer, qui fut -tout comme le premier- englobé sur la plate forme de SudInfo.be.

Ce blog du Réseau Mondoblog, se voudra concevoir l’actualité belge et internationale, quelques nouvelles du cyclisme professionnel, le bien-être des personnes en général, et des travailleurs en particulier, ainsi que des infos sur ma ville d’adoption, Ostende en bordure de la Mer du Nord, en Belgique.

J’espère pouvoir vous donner, si pas l’envie de venir, au moins le goût de la découverte de notre petit pays, perturbé de querelles linguistiques entre les néerlandophones (nord) et les francophones (au sud). Bonne lecture!