Fabrice NOUANGA

Ce que les Camerounais(ses) font vraiment sur Facebook

Depuis que Zuckerberg l’a inventé, Facebook apparait aujourd’hui comme le réseau social qui a le plus grand nombre d’utilisateurs à travers le monde. Et parmi eux, les Camerounais, bien évidemment. D’ailleurs,  leur  seule façon de se servir de Facebook, donne carrément l’impression que ce machin a été inventé pour eux. De ce fait, les gars et les go y passent donc toute leur journée, 7j/7 hein, sans jamais vous dire concrètement ce qu’ils y fabriquent même au juste.

J’ai ainsi pu recenser 10 types de Facebookeurs  et Facebookeuses camerounais étonnants. Allons ci-dessous, à leur découverte, et vous saurez réellement alors, ce qu’ils foutent vraiment à longueur de journée sur Facebook.

 

 

  1. LES FACE ‘MÉTÉOROLOGUES

Chaque jour, les gars et les go fournissent à leurs contacts un bilan détaillé du temps qu’il fait dans leur localité. Ces personnes se passionnent tant pour le climat et ses variations. Autrement dit, qu’il y ait du soleil, du vent, de la pluie, ou un petit nuage noir oh, cela pourra faire l’objet d’un statut et surtout d’une photo sur leur mur. Ça peut être utile. Aucun caprice climatique ne leur échappe donc massa. Persuadés que leurs amis Facebook sont incapables de mettre le nez dehors, d’ouvrir la fenêtre, les face’météorologues agissent en grand chevaliers.

 

Sur leurs murs, ils décrivent de manière précise, analytique et rigoureuse, les variations climatiques et autres changements de température. Quand le soleil se pointe, ils s’empressent de donner les maxima. Ou qui leur a même dit que les Camerounais avaient le temps de la Météo oh. Leurs statuts préférés : « Quel temps de merde ! » ; « Quel froid de canard ! » ;  « Youpiiiiiiii,enfin du soleil ! » ; « J’en ai marre de la pluie !!!

 

 

 

2- LES FACE’POLITICIENS

Pour eux, Facebook est un merveilleux outil de communication et de propagande politique. Et les gars l’ont si bien compris hein. Se sentant très concernés par toutes les nobles causes du Camer, ils profitent de leur présence sur Facebook pour sensibiliser leurs contacts et pour partager leurs inquiétudes quant à l’avenir du pays. Les Face’Politiciens suivent alors la politique de très près. D’ailleurs, ce sont de grands habitués des débats télévisuels et radiophoniques.

 

 

Toujours occupés à râler  et à crier sur la société, les gouvernants, les riches, les gars postent, sur leur mur, des statuts de cris de gueule, des photos de routes coupées en 2, des édifices publics dégradés ainsi que des clichés d’opposants battus qui saignent, des gens qui crèvent et souffrent.  Bien souvent, ces activistes d’un autre genre défendent des causes justes, c’est vrai. Mais au vu du nombre d’heures qu’il semble passer sur Facebook à poster des statuts et des photos de plaies ouvertes, de disparitions inquiétantes et autres manifestations syndicales, je me demande parfois si, en fait, leur combat ne se limite pas à la simple lutte virtuelle hein.

 

 

 

 

3- LES FACE’JAIMEURS

Eux, ils sont connectés 24/24…7j/7. Ils ne laissent passer aucune publication. Il faut qu’on sache qu’ils sont bien là. Ils sont donc au courant de tout ce que les autres postent sur Facebook ; car ils « j’aime » tout.  Bien sur que ce sont de gros adeptes des « likes ». Eux, ils « j’aime » à temps et à contre temps. Au sens propre comme au figuré hein. Le plus souvent, ils sont parmi les 3 premiers à cliquer sur le bouton « j’aime » après chaque publication sur Facebook. Inutile de leur demander de lire les détails avant de cliquer sur « j’aime ».  Ils ont le temps là ? Pour eux, « j’aime » = « j’ai vu ».

 

Même là où il faut mettre  un « RIP », suite à un décès ; les gars, eux, ils mettront un « j’aime  » ou un « ahahaha », ou un « j’adore » pour exprimer leur adhésion. Trop forts ces gens ! Tellement ils aiment « j’aimer » qu’ils finissent parfois par « liker » leurs propres liens, leurs propres posts, leurs propres statuts. Les gars deviennent alors narcissiques et sont sans cesse pris de poussée d’auto-kiffage continue et non-contenue. Les gars là me dépassent, onong.

Page d’accueil Facebook. Crédit photo; Camer Post

 

 

4- LES FACE’COMMENTEURS

Ce sont les cousins germains des autres. « Cool, Whaouuu, Super, Great, Proud, Génial, Joli, Trop mimi, Lol, Mdr, Ptr, Krkr… » Tout y passe, tant que leur action leur donne de laisser ses traces. Et quand une publication est drôle, leurs commentaires peuvent aller dans tous les sens , genre :«gagagagagagagagaga», «looooooooooooooool » , « kiakiakiakiakiakiakia », « krkrkrkrkrkrkrkrkrkrkr ».

 

Et les gars sont experts dans tous les domaines hein. Ils commentent tout. Ils ont un avis sur tout. Ces derniers ne tardent parfois pas à écrire des commentaires qui pourraient faire un billet de blog ou un article de presse, juste dans l’espace réservé aux commentaires d’une publication oh. Comme leurs prédécesseurs, ils font très souvent dans l’excès. Ils exagèrent massa !

 

 

 

5- LES FACE’FANTÔMES

Ceux là alors,  on dirait qu’ils sont morts depuis des années hein.  Aucune trace de vie sur leurs murs. Leurs photos de profil n’a jamais changé. En une année, zéro post.  On se demande toujours qu’est ce qu’ils font même parmi vos amis. Leur photo de profil elle même est « morte ». Très souvent , c’est une fleur ou une voiture.

 

Ils sont là, très discrets hein, vous ne les voyez pas. Ils lisent tout, se souviennent de tout, mais jamais n’écrivent quoi que ce soit. N’aiment rien, ne commentent rien, ne partagent rien. Ils sont là comme des momies égyptiennes. Cependant, quand vous les croisez dans la vie réelle, ils pourraient faire mention d’un statut que vous-même avez totalement oublié depuis oh ! Exceptionnels ces fantômes!

 

6- LES FACE’FRUSTRÉS:

Dans leurs statuts et autres posts, eux, ils sont toujours trahis, blessés, abusés. On ne sait jamais par qui  hein, mais on soupçonne leurs proches et autres connaissances, en lisant ce qu’ils écrivent dans leurs statuts si profonds et leurs citations souvent si mélancoliques. Ces déprimés vont donc  effectivement décrire leur  vie point par point, mais en n’oubliant pas de préciser à quel point celle-ci est triste et moche hein. De ces problèmes plus graves les uns que les autres sont ainsi étalés.

 

La seule chose que je souhaite souvent faire à ce moment là, c’est de faire un « hug » via Facebook. Car ces personnes sont dans votre liste de contacts et elle compte donc un peu quand même pour vous. Vous savez que c’est dur de voir des amis qui passent une mauvaise passe. Les statuts des Face’Frustés sont souvent si expressifs du genre « fuck the people » avec photo de profil triste ou autre qu’il est souvent délicat de se mettre si à nue en public car Facebook est comme une place public ou tout le monde est connecté. Ils en veulent à toute le monde. Les pauvres !

 

 

 

7- LES FACE’PHILOSOPHES

Voici alors une catégorie de Camerounais qui me tue sur Facebook. Eux, ils sont graves. Les gars et les go copient et collent carrément une citation toutes les 5 min sur leur mur. Parfois, il faut la relire 10 fois pour essayer de la comprendre, car tellement, elle est « profonde ». J’avoue que j’ai souvent l’impression de refaire ma licence à chacun de leurs posts. Mince !

 

En général,  ces personnes elles même ne comprennent rien du tout à leurs « propres » citations compliquées qu’elles postent hein. Vu qu’elles copient juste quelque part et collent. De vrais « voleurs » quoi. Ils piquent partout et plagient tout. Il m’est arrivé de lire une d’elle : « l’âme de l’obstruction créma l’inconstance loin des fanges ».  Jusqu’aujourd’hui, je me demande bien si  la personne s’était réveillée avec sa tête en place pour pouvoir poster ça. Abracadabrant !

 

 

8- LES FACE’BORN AGAIN

Eux, ce sont les envoyés de Jésus sur Facebook. Dieu a tellement aimé Facebook qu’il les a envoyés prêcher la bonne nouvelle sur la toile. Et ils le font si bien hein. Les gars et les go vous envahissent alors de post et statuts religieux avec des prières, des histoires tristes et touchantes, et ne manqueront pas de dire à la fin de leur post et de leur photo :

 

« Si toi aussi tu attends impatiemment ce moment, tape AMEN! Et DIEU va opérer ce miracle dans ta vie. Si toi aussi tu es assoiffé de sa parole. Clique j’aime et tape AMEN. Oui, par sa beauté, sa sagesse et son amour, Dieu m’impressionne!!!!! Tape AMEN Si toi aussi Dieu t’impressionne ! Amen alléluia que toute la création loue le nom de l’Eternel des armées le tout puissant alléluia! Si toi aussi tu veux être riche là là là, partage et tape Aaaaaaamen!» Les Face’Born Again sont donc convaincus que le miracle existe sur leur clavier de téléphone ou d’ordinateur. Minalmi !

Page d’accueil Facebook. Crédit photo: Internet au Kamer

 

9- LES FACE’FANATIQUES

Voici alors les champions. Eux, ils ont la palme d’or et le créateur de Facebook devrait leur décerner des médailles d’honneur. Ils sont Fans de Facebook. Facebook c’est leur vie. S’il n’avait pas existé, eux mêmes l’auraient créé. Les gars et les gos ne peuvent donc pas s’empêcher d’aller sur Facebook toutes les secondes. Facebook fait partie d’eux, c’est comme leur 3eme main. Ils postent donc  8 à 10 statuts par jour, et publient plus de 25 photos ou vidéos toutes les heures. Et de ces photos massa. « Au toilettes ; dans la salle de bain, dans la chambre, entrain de manger, entrain de faire l’amour, entrain de se laver… »

 

Ces gens  prennent littéralement leur visage, leurs fesses, leurs seins, leurs ventres, leurs pieds, leurs mains… en photo sous tous les angles et dans tous les endroits possibles… Et ils le font  eux-mêmes éh. L’important pour eux est de montrer au monde entier à quel point ils sont « beaux » et « belles » en toutes circonstances. La plupart du temps, ils sont malheureusement les seuls à s’admirer. Yeuch !

 

… Et ça ne s’arrête pas là hein. Les Face’Fanatiques vérifient toutes les 5 minutes si leurs statuts, photos ou vidéos ont été « likées » ou commentées par leurs amis Facebook. Amis qu’ils ne connaissent pas vraiment  oh, mais qu’ils ajoutent comme ça, à tord et à travers, dans le seul but d’atteindre les 4 568 amis. J’espère juste que leur vie est aussi fun que ce qu’ils nous montrent sur Facebook hein… On les connait.

 

 

 

10- LES FACE’NEWMAMANS

Avant la naissance de leur enfant, sur Facebook, la vie sociale de ces nouvelles mamans était proche du niveau zéro. Leur mur était vide. Ils n’interagissaient avec personne. Sans leur gamin, leur vie semblait plate et ennuyante à mourir. Mais depuis qu’elles ont accouché, les nombreuses prises de vues de leur ventre s’arrondissant de semaine en semaine ont laissé place à des photographies, encore plus nombreuses, du nouveau-né mis en scène de toutes les manières possibles (gros plan de visage, en train de dormir, en train de manger, en train de croquer son nouveau jouet).

 

Les statuts affichant les manifestations d’amour inconsidéré de la mère à son enfant accompagnent le tout. Elles postent alors les photos du « ptit bout de chou » comme elles les appellent, toutes les 30min. On a alors souvent eu droit à la photo « bébé qui pleure », la photo « bébé qui bave », « bébé sur le pot », « bébé et moi »… Ça va aller merci,. Mesdames, nous avons tous compris que vos bébés savaient pleurer, baver et aller sur le pot.

 

Ces mamans vont ainsi poster, commenter, venir pourrir votre fil d’actu avec des infos dont tout le monde se fout :La-première-dent-de-Bifaka; la-première-fois-que-Bifaka-s-est-mis-de-la-purée-partout-sur-le-visage ; la-première-fois-que-Bifaka-a-mis-son-orteil-dans-l-eau. C’est Bifaka par-ci, Bifaka par là. Bifaka est ainsi décliné à toutes les sauces et vu sous tous les angles. Et en dessous des photos de Bifaka « qui fait caca »: 599 like et 436 commentaires:

  • « Maiiiiiiiiiiiiis qu’il est bôôôôôôôôôôôôôô Bifaka ! »
  • « Ooooooooooooooh !!! Comme il te resseeeeeeeemble ton Bifaka!!! »

Et ce, même si Bifaka ressemble grave à une crevette grise hein. Facebook ci hein!

 

FACEBOOK, JUSTE UN JEU…

Mais, comme partout, il y a toujours différents types d’utilisateurs et de comportements. J’ai juste décrypté là celui de quelques Camerounais. La liste est loin d’être exhaustive.

Tout le monde n’utilise donc pas le réseau de la même manière, et pour certains, on en souffre bien ! Et nous y faisons tous partie. Ne faut donc pas fâcher hein. Nous s’amuser seulement !

Fabrice NOUANGA

 


Nos mamans, ces héroïnes emblématiques

Dimanche 28 mai, était bien la fête des mères, cette journée internationale qui célèbre toutes les mamans du monde.

Avec un peu de retard, je voudrais à ma façon, rendre un vibrant hommage à toutes les mères du Cameroun et d’ailleurs, oui, toutes ces mamans intrépides qui occupent une place si importante dans la vie de chacun de nous et dans les cœurs de tous.

Évidemment, quand je parle de mère, je parle de toutes ces femmes, qui, plus ou moins ont un jour, pris la peine de nous élever, quelque soit la durée. Mais fondamentalement, de toutes celles qui ont perdu de leur sang, de leur vie, de leur corps pour nous mettre au monde.

Bien souvent, notre société ignore ou dénie carrément le rôle de ces femmes exceptionnelles, ces déesses, ces héroïnes, au profit de la compétitivité, de la carrière, de l’argent et du pouvoir.

Et pourtant, toute maman devrait avoir une place primordiale dans nos vies ; car, en réalité, l’Amour d’une mère n’a pas de prix. Il est inconditionnel. Il est même Universel.

Et juste pour cela, n’ayons jamais une attitude de rejet, de recul envers celles-là qui ont tant sacrifié toute leur vie à s’occuper de nous.Parfois, elles ont tout abandonné pour nous voir devenir des Hommes.

Chacun de nous, dites-vous bien, a bénéficié, un jour, des services d’une maman ! Même si ça n’a pas été notre génitrice directe.

 

 

FEMMES D’AMOUR ET DE CŒUR

La fête des Mères, de toutes ces Mères, Grand-mères et Arrière-grand-mères nous interpelle à plus d’attention et de considération pour ces êtres magnifiques. C’est indéniable. Chaque mère, est une étoile.

En fait, la Mère représente tout le côté féminin de Dieu dans notre cœur d’enfant ; car une mère, c’est la tendresse, la douceur, la patience, le pardon, la compassion, l’amour, la joie et bien d’autres qualités encore.

Je pense sincèrement qu’on ne devient pas une mère au hasard. En réalité Être mère, c’est une vocation qui n’a pas de prix. Toute maman porte en elle la vie ; oui, une vie sacrée.

Chaque mère prend toute la peine de s’occuper de son enfant à part entière, et elle oriente toutes ses activités vers la bonne éducation de cet enfant. Voilà en quoi se définit au quotidien son rôle.

Le rôle de la mère est donc si important pour l’avenir de notre société. Il ne faut pas le laisser au second plan par rapport à une autre activité aussi payante ou aussi utile qu’elle soit.

La façon dont chaque maman élèvera son enfant créera l’Homme de demain, équilibré, intelligent et plein de compassion ; cet Homme qui respectera la terre, avec tout ce qui y existe : les Hommes, l’environnement, les animaux et la flore.

Parce que de l’amour véritable d’une mère pour son enfant, s’élèvera un enfant équilibré, droit et juste qui contribuera à former une société heureuse et unie dans laquelle il fait bon vivre.

 

 

FEMMES DE POIGNE ET D’ABNÉGATION

Être mère est une fonction à temps plein 365 jours par année. Il N’y a pas un seul jour qu’elle n’exerce pas ce «métier». Pas donc si facile. Que d’Amour, d’affection, de patience, d’abnégation et même de souffrance, chaque mère consacre à son enfant pendant de longues années durant.

Mais, combien d’enfants peuvent-ils encore s’en souvenir, s’en rappeler et prier pour leurs mères et leur demander pardon pour toutes les erreurs passées? Ah ces mamans ! Elles nous aiment tant! Le savions-nous ?

 

 

FEMMES D’ATTENTION ET D’AFFECTION

Savez-vous combien de fois la mère veille et pleure en silence la nuit pour s’inquiéter de ses enfants, de leur santé, de leurs études, de leurs problèmes matrimoniaux?

Imaginez-vous le nombre de fois que la mère prie nuit et jour pour ses enfants afin d’alléger leurs souffrances, leur peines? Quand bien même ces enfants ont grandi et sont devenus indépendants? La mère s’inquiète et s’inquiétera toujours.

L’Amour d’une mère n’a donc pas de limites, car cet Amour est sans attentes, sans calculs. Il est vrai et sincère. C’est un Amour inconditionnel qu’elle donne tout simplement.

 

 

FEMMES À CÉLÉBRER ABSOLUMENT CHAQUE JOUR

Alors, elle ne devrait pas qu’avoir un dimanche, une fois par année pour qu’on lui offre des fleurs, des cadeaux, un bisou, une tendresse et qu’on puisse l’emmener au resto, en ballade, se détendre…Bref , la remercier et lui démontrer toute notre gratitude pour ce qu’elle a jusqu’ici fait pour nous. Une mere doit se célébrer tous les jours.Elles le méritent.

Car, une mère, on ne la ramasse pas, on ne la remplace pas. On l’aime éternellement.

Elle vous a dit une fois déjà : « Je t’aime mon fils ! Je t’aime ma fille ! ». Nest ce pas? Cette toute petite phrase est une bénédiction immense ! Rendons-la lui chaque jour!

Que Dieu bénisse chacune de nos mères. Rendons leur, ce qu’elles nous ont donné tout enfant et même adulte : Leur singulière attention !!!!

Et ne l’oubliez jamais, le Cœur d’une mère, on ne peut le comprendre à moins d’être mère. Car même le bon Dieu est une Maman.

Une fois encore, bonne fête des mères à chacune de nos mères et à vous toutes qui êtes maman, jeunes ou moins jeunes! Vous êtes nos héroïnes…éternelles.

Fabrice Nouanga

 


Lesbianisme au Cameroun: les hommes pointés du doigt

Samedi soir,  pendant que nous étions dans un snack, mon voisin et ami, revint des toilettes tout furieux et très nerveux. En fait il aurait surpris sa collègue infirmière et sa copine (Directrice Financière dans une banque), qui nous accompagnaient ce soir là, entrain de s’amouracher carrément dans un couloir sombre du snack. Pour lui, rien à dire : les deux jeunes femmes sont bel et bien lesbiennes. Ce que nous ignorions.
Et pour les Chrétiens que nous sommes, c’est une grave abomination, une vraie malédiction. Mais, pour eviter tout malentendu, je me suis rapproché des deux copines pour mieux comprendre ce qui les pousserait bien à sortir entre elles.

Elles m’ont alors fait des révélations troublantes et m’avouèrent la main sur le cœur, qu’elles sont tout simplement devenues lesbiennes, comme bon nombre d’autres Camerounaises d’ailleurs, à cause des hommes ; eh oui, elles osent accuser les mecs ! Et pourquoi ? Pour elles,

 

 

1- LES HOMMES SONT NULS EN ROMANTISME

Les deux femmes m’expliquèrent que, beaucoup de nga manquent cruellement d’affection des hommes. Elles veulent les choses des séries brésiliennes. Pourtant les gars ne sont pas romantiques et sont donc si nuls en amour ; ils ne savent manifester aucune attention, aucune tendresse, envers leurs copines. Jamais ils ne leur font aucun cadeau, aucun compliment, aucun bisou, aucun câlin ; Pire, aucun ne sait dire « je t’aime ».
Pour elles, les nga chez nous ne sont que des ménagères et des machines à faire bébés. De vrais ornements ! Il n’est donc pas étonnant de voir les filles se transformer en lesbiennes, car au moins avec d’autres femmes, elles rencontrent l’amour et bénéficient de toutes les affections et les attentions possibles, apparemment !

 

 

2- LES HOMMES SONT TROP CHICHES ET PINGRES

Pour mes amies lesbiennes, les gars n’ont jamais l’argent ! Ils sont tellement chiches et pingres. Et avec le matérialisme sauvage des femmes et leur amour bête pour le fric, elles sont donc obligées de sortir avec d’autres go beaucoup plus friquées, qui leur proposent des grosses sommes d’argent et trouvent des solutions rapides à leurs soucis financiers, moyennant des plaisirs sexuels suspects!
Elles sortent donc ainsi avec des mater ou d’autres filles riches, parfois adeptes de sectes et de pratiques occultes, mais qui s’occupent quand même bien d’elles et les mettent à l’aise, avec du « sale » argent, des cadeaux, des sorties…Plus un homme est donc pingre, plus sa petite se retourne vers d’autres femmes et devient lesbienne, apparemment !

 

 

3- LES HOMMES SONT NULS AU LIT

Les dames ajoutèrent alors qu’au lit, les hommes négligent beaucoup les préliminaires ; manquent de délicatesse ; ne font pas durer le plaisir ; sont trop routiniers ; veulent tout diriger ; sont humiliants et vulgaires ; veulent tester des positions insolites et barbares; sont si brutaux dans leurs caresses et leurs câlins; ne sont jamais concentrés sur la petite.Les gars se croient toujours dans des films pornos!

 

 

Ils ne sont pas à l’écoute des envies sexuelles des femmes et les réduisent simplement à de vrais objets sexuels!Pour eux, ce qui compte, c’est « fouetter » et jouir. Devant cette insatisfaction sexuelle, il est donc normal que les femmes aillent vers d’autres femmes pour trouver un véritable réconfort sexuel, apparemment !

 

 

4- LES HOMMES SONT TROP INFIDÈLES

Pour finalement se defendre, les deux lesbiennes conclurent que, les hommes sont tellement infidèles qu’ils ne peuvent pas se contenter d’une seule copine. Ils en multiplient à longueur de journée et réussissent même l’exploit de sortir avec la copine de leur petite amie. Et comme les femmes sont bêtement trop jalouses et exagérément possessives, l’infidélité de leurs gars, leur cause beaucoup de souffrance car l’homme cesse de les écouter, les méprise et les néglige.
Que faire lorsqu’un homme trompe sa femme avec toutes les femmes du quartier ? La pauvre femme, selon les lesbiennes,  sera  donc contrainte d’aller se décharger du fardeau psychologique qu’elle porte et trouver du réconfort sentimental et sexuel chez une autre femme, apparemment !

 

 

 

LESBIENNES OUI, MAIS ATTENTION MESDAMES!

 

Une fois que les deux lesbiennes ont fini de m’expliquer cela, je leur ai intimé l’ordre, avec un ton dur et très menaçant, d’arrêter immédiatement avec leur pratique « lesbianique », quelque peu satanique. Les hommes les traitent mal et sont si nuls en amour ; d’accord ! Et puis quoi encore ?

Elles ne savent donc pas qu’au Kamer, le lesbianisme, et donc l’homosexualité, est fortement proscrit et condamné par notre culture et notre code pénal ? Chez nous, c’est encore perçu comme de la sorcellerie et donc considéré comme les choses des sectes! On ne connait pas le mariage pour tous au Mboa.
Dieu merci, devant une telle menace, les deux filles jurèrent alors de mettre fin à cette relation d’un autre genre, cette chose là !!

Mais faut-il le préciser: je ne suis pas homophobe hein.  Mais tradionnaliste et légaliste. À chacun sa vie et donc sa sexualité, mais en tenant compte des lois et habitudes culturelles de notre chère République. C’est comme ça!

Fabrice NOUANGA


Savez-vous même comment vivent les Camerounais « d’en bas »?

Profitant d’une petite ballade touristique à Douala, j’ai trouvé un peu de temps pour rendre visite à une famille amie. Elle vit dans un quartier populeux et perdu de la ville: Makèpè Missoké.

J’étais accompagnée pour la circonstance d’une amie, de très bonne famille, fille d’un haut cadre de la place, née et grandie au Canada et en congés au Mboa. J’ai absolument tenu à lui faire découvrir ce Kamer « d’en bas » qu’elle ignorait tant.

Son courroux était énorme. Elle m’avoua alors qu’elle n’avait jamais vu autant de misère. En fait, à Makèpè Missoké, il règne une insalubrité déconcertante, une insécurité frissonnante, et une pauvreté les plus scandaleuses.

Une fois dans la maison, une odeur pestilentielle se dégageait des lieux. C’était l’enfer. On nous a reçu avec un « réchauffé » de la veille : du riz à la sauce d’arachide. Le spectacle vécu était insupportable pour la fille « for tété ». Le degré de pauvreté qu’elle a vu dans cette famille, n’a malheureusement pas permis qu’elle reste plus longtemps. Elle a dû avoir un malaise et s’en est allée, les larmes aux yeux, toute frileuse et tremblante, non sans leur avoir laissé quelques billets de CFA, m’abandonnant avec mes « misérables » !

 

Un monde sans vie; un monde de survie

Eh oui, la vie était presque morte dans ce hameau. La mère de la maison, âgée de 55 ans, vend de la banane et des arachides grillées pour faire survivre la famille; elle est mère de 8 grands enfants, 7 filles, 1 garçon, tous au chômage, avec 8 petits fils et filles. Le mari lui, croule sur ses 60 ans; il est cordonnier. Tous vivent dans une petite cabane de 2 chambres en terre battue, qu’ils louent depuis de longues années. Père, mère, enfants et petits fils, s’escriment dans cette vie de marginaux où les drames font partie du quotidien.

Comme cette famille, beaucoup d’autres Camerounais des quartiers comme Mabanda, Mokolo Elobi, Village, Etam Bafia, Elig Edzoa… vivent dans cette intolérable misère et cette invivable pauvreté. Elles tirent le diable par la queue. Elles suffoquent. La pauvreté sévit à tous les niveaux. Ils ne vivent pas. Ils survivent. Leur misère animalesque se fait ressentir à plusieurs niveaux.

Enfants pauvres. Crédit photo: E-delit.com

 

  • AU NIVEAU DE LA SCOLARITÉ

 

Le niveau scolaire dans ces familles est généralement nul. Le diplôme est un mythe. Les conditions si difficiles de la vie n’ont jamais permis d’aller à l’école. Ceux qui ont même pu le faire, n’ont jamais pu franchir la classe de CM2, faute de moyens.

Les parents et les enfants ont tôt fait d’arrêter les études pour se lancer trop précocement dans la vie active et la débrouillardise. L’analphabétisme dicte sa loi. Ici, personne ne sait rien.

 

 

 

  • AU NIVEAU DES REVENUS

On ne dispose pas du moindre franc. L’argent est rare. D’ailleurs, on n’en trouve même pas. Personne là-bas ne peut vous dire la couleur d’un billet de CFA. Jamais vu. Aucunes économies, aucunes réserves, aucuns revenus, rien.

Les pauvres parents se battent donc parfois seuls à faire de petites activités humiliantes, pour au moins avoir un peu de fric et pouvoir nourrir les nombreux enfants. Pendant que les filles se « vendent » dans les rues, les garçons; eux, se livrent à l’alcool, au tabac et à la débauche.

 

 

  • AU NIVEAU DE L’ALIMENTATION

Ici, le repas n’existe pas. La sous et la malnutrition sont criards. On mange d’ailleurs une seule fois par jour : 22h. Celui qui n’est pas là au moment de ce repas de fortune, attendra le lendemain. Et quels repas même! Du riz « sauté », du riz blanc avec de l’huile rouge, du tapioca aux arachides grillés, des beignets-bouillie-haricots, du couscous de manioc aux légumes sans sel, du maquereau chinois…bref des repas tellement minables, avilissants, mal faits et inconsistants.

Il y a même carrément des jours où on jeûne, obligés de croquer les arachides ou de boire simplement de l’eau fade. L’eau en question, étant celle des puits et des sources mal entretenus. Aucune potabilité. Bienvenue les amibes ; bienvenue la mort.

Repas d’enfants pauvres. Crédit photo: Cameroun 2010
  • AU NIVEAU DE LA SANTÉ

Très vite vieillis par la mauvaise vie, les parents croupissent si rapidement et tombent trop souvent malades. Les petits enfants eux, sont maigres, rachitiques, sales et souffrent des maladies rares et celles de la mal et de la sous nutrition. La misère les fait faner, elle les détruit, elle les avilit, elle les dénature.

Malade, pas possible d’aller à l’hôpital. D’où leur viendra le fric? On croule ainsi avec sa maladie à la maison, ingurgite quelques potions traditionnelles; de vieilles herbes ou des écorces du marabout. L’indigène et ses herbes miraculeuses est roi. Ici, même le moindre mal de tête peut vous emporter ; car point de 100f pour un para. Ahurissant!

 

  • AU NIVEAU DU LOGEMENT

La maison habitée est généralement une cabane des plus inconfortables, ouverte à tous les vents. Elle est exposée à toutes les intempéries à cause des nombreuses fentes, crevasses et trous. La nuit, l’éclairage jaunâtre d’un candélabre, allié à la lumière vivante du feu, donne un caractère intimiste et feutré au minuscule salon, dont la majeure partie s’évanouit dans l’ombre.

Ces taudis sont très souvent abjects, sales, fétides, infects, ténébreux, sordides. Pour tous meubles, une chaise de paille, une table infirme, quelques vieux tessons, et dans deux coins deux grabats indescriptibles.

En saison sèche, c’est la poussière qu’on avale et boit tous les jours ; en saison des pluies, la boue et les moustiques dictent leur loi. D’ailleurs, ici on cohabite avec les souris et les cafards. Ils sont devenus des « frères ». On dort 6 par chambre, ou au salon sur des lits de récupération et des matelas crasseux, ou même carrément, en même le sol. Rien, d’une maison normale. La mairie et ses gros bras sans cœur, sont d’ailleurs souvent vite venu écrire dessus : « A détruire ».

Familles pauvres. Crédit photo: Larbresle.fr

 

La misère, un vrai calvaire, une vraie doctrine

Voilà ainsi décrite, la triste réalité de ces familles pauvres et misérables du Kamer ; ces familles qui vivent tous les jours le calvaire de la pauvreté et de la galère et qui n’ont aucun espoir d’y sortir un jour. Et paradoxalement, pendant ce temps, une classe dite des « riches », elle a carrément confisqué tous les biens de la République et s’en est approprié. Oui, eux ils ont paupérisé le peuple et lui font boire la poussière de la misère.

Ils vivent le bonheur, le luxe, cassent les champagnes, les vins mousseux, habitent les châteaux et les villas, roulent dans les voitures les plus chères, dorment paisiblement dans les clim, se soignent en Occident, prennent des vacances avec des femmes au bord des plages exotiques, mangent du saumon, mais se foutent pas mal de la condition humaine des autres. Au contraire, ils en rient, ils s’en moquent; ils les dénigrent. Triste ! Plus ces « riches » s’enrichissent, plus ces pauvres s’appauvrissent !

Et finalement, la misère dans ce Cameroun d’en bas, est devenue une doctrine. Elle étend d’ailleurs bien ses tentacules partout. Quel misérable gâchis!

Fabrice NOUANGA

Contact WhatsApp:+237-694-658-721

 


Présidentielles: le Cameroun n’aura jamais le niveau de la France

Comme tout le monde entier, les Camerounais ont suivi avec une attention particulière, l’élection présidentielle française ayant porté Emmanuel Macron, Fondateur d’En Marche, à la magistrate suprême de son pays, avec un score très confortable de près de 65 %.
Cette belle alternance en toute douceur, a été unanimement saluée et applaudie.

 

Partout les Camerounais ne discutent que de ce qui vient d’avoir lieu en France. On se croirait à Paris. Macron le matin. Macron à midi. Macron le soir. Tout le monde, (je dis bien tout le monde) est devenu politologue, spécialiste de la France. Plus Français que les Français eux-mêmes. Et pourtant, l’élection présidentielle camerounaise est annoncée en 2018. Mais rien ne laisse présager un tel événement. Les Camerounais sauront-ils tirer les leçons de la présidentielle en France ? Eux qui font tout dans l’ignominie et la gabegie. Evidemment non car, le Cameroun n’aura jamais, au grand jamais, le niveau de la France. Nous avons encore trop de retard pour l’organisation d’une élection réussie. Et voici pourquoi.

 

 

1- UN CALENDRIER ÉLECTORAL MYSTÉRIEUX ET HASARDEUX

En France, le calendrier électoral pour 2017 a été présenté au Conseil des ministres du 4 mai 2016. A cette date là, les Français savaient déjà que le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 23 avril 2017 et le second tour le 7 mai. Tout était connu à l’avance. Mais chez nous, on parle d’une élection présidentielle en vue en 2018. Personne ne sait ni le jour ni l’heure. Il se pourrait qu’elle aura lieu. On suppute, on hésite, on hésite. Tout est hasardeux.

 

On entendra subitement un matin, le grand roi annoncer que que l’élection se tiendra tel jour. Tout est dans le flou et l’ignominie. Chez nous, personne ne sait quand se termine exactement le mandat du Roi. Personne ne saurait évidemment imaginer la date de la prochaine présidentielle. Outre les noms des candidats qui sont toujours une surprise de dernière minute, c’est aussi l’élection de toutes les rumeurs. Pas une semaine, pas un jour, sans que Yaoundé bruisse de nouvelles « informations » sur la présidentielle. Tout un mystère.

 

 

2- LE NOMBRE DE CANDIDATURES TROP OBÈSE ET DES CANDIDATS TROP CROULANTS

L’ensemble des candidats à l’élection présidentielle française a été dévoilé samedi 18 mars par Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel. Onze candidats seulement ont participé au premier tour de cette élection et leur age était relativement « jeune ». D’ailleurs le nouveau président n’a que 39 ans.
Mais chez nous, pour la dernière présidentielle on a enregistré, tenez vous tranquille, près d’une trentaine de candidats. Et c’était de ces vieux croulants, pas vraiment connus de la scène publique, sortis de nulle, sans profil réel, venus en politique par je ne sais quelle alchimie.

 

Et en 2018, les mêmes causes produisant les mêmes effets, ce sera pareil. Des qu’on annoncera l’élection, des politicards vont se lever je ne sais d’où avec leur canne, pour prétendre briguer à la magistrature suprême. Des viellaux, à la barbe blanche, sans profil, ni expérience, vont alors se lancer dans la course à la présidentielle. On entendra de ces noms. Trop drôle !La plupart de nos candidats ont souvent brillé par une démarche individuelle et égoïste. Chacun voulant être Président de la République, même sans savoir parler, ni lire, ni écrire. On se retrouve alors avec une cinquantaine de candidats inutiles, sans valeurs et des scores insultants et humiliants. Eux quoi ?

Le president élu, Macron. Credit photo: Sud Ouest France

 

 

3- UNE DRÔLE DE CAMPAGNE TROP FADE ET NULLE

Atypique , surprenante, imprévisible, la campagne pour l’élection présidentielle de 2017 en France, aura non seulement réservé surprises et rebondissements, jusque dans les derniers jours mais, elle a aussi introduit des questions fondamentales sur la France. Meetings et visites de terrain se sont multipliées et les candidats à l’élection présidentielle sont allés droit droit dans la mobilisation de leur électeurs.
Mais chez nous, c’est la magie. La campagne électorale est souvent très loin de battre son plein. Alors que dans beaucoup de pays, tous les candidats labourent le terrain à la conquête des voix de leurs concitoyens, au Cameroun on attend que le chef de l’État dise si oui ou non il sera de la partie. Chez nous, c’est toujours trop drôle. C’est le moins qui l’on puisse dire.

 

Entre manifestations pour le retrait de la candidature du président sortant, scission de l’opposition et débat autour du report de la présidentielle, on va vivre une campagne électorale à la fois violente et vide. Et les candidats qui vont monter sur les motos. Et ceux qui vont tuer des bœufs entiers, et ceux qui vont distribuer des maquereaux et du riz, et ceux qui ne pourront pas placer un seul mot en français normal, et ceux qui ne pourront même pas se déplacer car trop croulants, ce sera du venez voir. On verra la colère, les insultes, la calomnie, ce sera chaud !

 

 

4- UNE PARTICIPATION DES ÉLECTEURS TROP NULLE

Malgré tout, les Français se sont fortement mobilisés pour leur présidentielle, avec un taux de participation supérieur à 80% en métropole au premier tour. Cette forte mobilisation des Français, notamment des femmes et des jeunes fut admirable. A travers le pays, on a pu voir de gigantesques files d’attente devant les bureaux de vote.
Mais chez nous, la présidentielle est loin de passionner les foules. Une catégorie d’âge semble paradoxalement moins concernée que les autres, ce sont les jeunes. Alors qu’ils constituent la plus grande partie de la population camerounaise, les moins de 30 ans n’ont jamais été aussi démotivés par rapport à un vote.

 

Outres les centaines de milliers d’entre eux qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales, des milliers d’autres n’ont vraiment pas envie de s’intéresser à un scrutin qu’ils considèrent joué d’avance malgré l’inconnue de la candidature de Paul Biya. Beaucoup considèrent également que même si le président change, la vie quotidienne, elle, restera la même. Face au chômage, aux infrastructures insuffisantes et aux diverses autres problématiques de la société camerounaise, les jeunes semblent conquis par la fatalité.

 

 

 

5- UN SYSTÈME D’ORGANISATION PEU CRÉDIBLE

Les autorités de la France ont mis en place un système électoral crédible. L’élection présidentielle française a lieu au suffrage universel direct. Le scrutin se déroule selon le système majoritaire à deux tours. Peuvent se présenter au second tour les deux candidats arrivés en tête du premier tour. Un candidat qui obtiendrait plus de 50% des voix au premier tour serait élu. Évidemment, l’utilisation de ce système a été déterminante dans la transparence de cette élection présidentielle. La biométrie utilisée permettant l’identification ou l’authentification claire des électeurs, sur la base de données reconnaissables et vérifiables.
Elle empêcha donc le dédoublement des listes électorales, et par ricochet la fraude massive.Il appartient donc à l’opposition politique bancale de notre pays et la vraie société civile camerounaise, avec l’appui des partenaires sérieux, et de pouvoir discuter avec le gouvernement pour que la biométrie soit effective chez nous aussi.
Elle permettrait évidemment de détecter des tricheurs plus facilement. Sans elle les vont encore aller aux présidentielles, avec une liste électorale totalement fausse, bourrée de doublons et d’irrégularités parfois avec des noms de morts.

Le president élu et le president sortant. Credit photo: ouest France

 

 

6- UN MANQUE CRIARD DE FAIR-PLAY DE LA PARTIE DÉCHUE

Le candidat Macron a remporté l’élection présidentielle de dimanche dernier en France battant ainsi Marine Le Pen. La candidate déchue, a tout de suite téléphoné à son adversaire et fait une déclaration officielle pour féliciter son adversaire, reconnaissant par là sa défaite sans contestations inutiles.
Mais chez nous, rares sont les élections présidentielles dont le résultat n’est pas contesté par le perdant et où ce dernier félicite, avec un fair-play démocratique, le vainqueur. La contestation du résultat des Présidentielles est devenue un rituel.

 

Loin d’être anecdotique, le rituel de la contestation électorale trahit donc un refus des règles du jeu de la démocratie et plus profondément du suffrage universel par les acteurs politiques du Cameroun. Ces derniers continuent encore de se considérer comme les maîtres et les propriétaires de la société. Au lieu de concourir à l’expression de la volonté générale et à la formation de l’intérêt général, les partis politiques camerounais en revendiquent le monopole. Triste.

 

C’EST LE MOMENT OU JAMAIS

 

Puissent les Camerounais comprendre enfin, avec l’exemple de la France, qu’une élection présidentielle se gagne dans les urnes et non avec les critiques sur facebook. Il ne faut donc pas tout le temps seulement tirer sur le gouvernement, l’insulter, le calomnier, il  faut surtout pouvoir voter. Et justement pour voter, il faut avoir une carte d’électeur et donc être inscrit sur une liste électorale. Il importe donc pour chacun de nous, de s’inscrire massivement sur les listes électorales et exprimer ainsi son droit citoyen de vote. Chez nous, tout le monde veut le changement, mais personne ne veux curieusement voter. Paradoxal !
Voici venu le moment pour le Cameroun de retenir toutes les belles leçons données par la France et de copier le bel exemple pour que la présidentielle future soit mieux organisée et réussie en 2018, ou même avant qui sait ! Au lieu de piailler à longueur de journée sur les réseaux sociaux, il est absolument temps, de se mettre…EN MARCHE.

Fabrice NOUANGA


Les infidèles camerounais(es) ne manquent jamais de raisons

Ça y est, elle l’a fait. Elle a finalement trompé son fiancé. Elle s’appelle F. Elle a juste 30 ans. Elle est médecin. C’est une de mes confidentes et grande amie. En fait, lors d’une ballade en ville, elle a revu un vieux camarade de fac. Et l’irréparable se produisit quelques heures plus tard, dans un hôtel de la place. J’ai longuement discuté avec F. pour essayer de comprendre le pourquoi du comment de son acte odieux. Et elle me déroula alors, en souriant hein, les raisons qui l’ont poussée et poussent ses homologues infidèles, à cocufier ainsi leurs partenaires.

J’ai toujours pensé que les infidèles sont de vrais égoïstes, qui ne cherchent que leur plaisir. Je les ai toujours considérés, comme de véritables escrocs d’amour. Je crois que Mme « la Docta » cocufieuse, me donne aujourdhui, entièrement raison.

Femme en flagrant délit d’infidélité. Crédit photo: dakar-echo.com

je constate qu’il y a ceux qui trompent leur go ou leur gars, dès le lendemain de la rencontre, et d’autres, qui les trompent, après plusieurs années de vie commune. En fait, chaque homme et chaque femme infidèle, est toujours motivé par des raisons particulières pour justifier sa sale besogne.

Je vous livre ici, leurs prétextes étonnants, insolites, fallacieux et abracadabrants, pour justifier leurs actes ignobles. Du moins, ceux que le Médecin « trompeuse » m’a révélés.

 

1- LA PEUR DE S’ENGAGER

Voilà leur première raison. Les gars et les go vous diront alors que tromper sa copine ou son gars, est tout simplement dû au fait qu’ils ont peur de s’engager et être déçus.

Certains infidèles hésitent donc tellement à s’engager, qu’ils n’arrivent pas réellement à se fixer sur un choix et essayent donc de multiplier les aventures sexuelles pour dénicher la « perle rare », la bonne personne quoi.

Eh oui, ils vous affirment que, beaucoup d’entre eux ne font pas souvent trop confiance à la première venue. Ils se méfient ainsi et se retrouvent à aller avec plusieurs femmes ou plusieurs hommes, pour espérer rencontrer le meilleur pion. Et comme on n’achète pas une poule dans le sac, ils sont bien parfois obligés de goûter à plusieurs, pour finalement détecter la plus succulente. Minalmi!

 

2- LE DÉSIR DE CHANGER UN PEU

Hum! Les infidèles du Mboa me dépassent hein. Pour continuer à justifier leur bêtise, ils vous disent que c’est très logique qu’après des années de vie commune, à faire l’amour à une unique personne et à elle seule, ils soient finalement tentés d’aller voir ailleurs. Le « macabo » tous les jours là, ça les énerve énormément. Alors, il faut varier avec l’igname.

Pour eux, si votre homme ou votre femme vous trompe, c’est juste parce qu’il/elle a eu une envie, un désir sexuel pour un autre partenaire qui lui a fait éprouver un besoin de changement. Il leur arrive donc, -et c’est eux qui le disent hein- de perdre le plaisir intense que leur procuraient leurs tous premiers rapports sexuels.

La femme ou l’homme infidèle, éprouve donc des envies nouvelles. Son désir pour une autre expérience grandit follement; et de peur de tout casser et détruire chez lui/elle, il/elle opte pour le « dehors ». Vraiment drôle!

 

3- LA ROUTINE SEXUELLE

ReHum! Mes amis Les infidèles, sont trop forts. Je vous assure. Pour continuer de justifier leur sale boulot, ils vous annoncent que, la routine ou les mêmes habitudes sexuelles, sont exagérément mauvaises et dangereuses pour un couple. Cela peut sembler idiot. Mais, pour eux, beaucoup de femmes et d’hommes avec qui ils vivent, par peur de je ne sais quoi ou par manque d’expérience sexuelle ou même simplement par honte du partenaire, ne varient pas les positions au lit, les lieux et les expériences quand ils font l’amour. Et ça les frustre énormément. Tous les jours, la même chose? Vous demandent-ils ahuris!

Ces « coincés » et « déréglés » sexuels, comme eux-mêmes les appellent, s’enferment alors parfois trop rapidement, dans une façon unique et routinière de faire l’amour; et du coup, ils n’osent plus prendre les risques, et sont toujours adeptes de leur fameuse position du missionnaire, qu’ils raffolent tant! Eux, les infidèles, détestent ça.

Pour eux, le plaisir engendre les envies. Et parfois ces envies font naître de gros fantasmes. Les gars et les go « trompeurs » estiment donc qu’il faut bien pimenter les rapports sexuels! Voilà pourquoi ils vont chercher ailleurs, parce que, très souvent, c’est trop monotone et morose dans leurs maisons. Et justement dehors là-bas, disent-ils, ils trouvent des « panthères » très expérimentées et des « loups » très aguerris, qui les envoient vraiment…au 7e ciel!

Homme en flagrant délit d’infidélité. Crédit photo:maliactu.info

Voilà là, autant de raisons qu’hommes et femmes infidèles, diplômés en tromperies, vous balancent, arguant que, ce sont ces prétextes fallacieux, qui les poussent ainsi, à tromper leurs partenaires au quotidien.

 

 

L’INFIDÉLITÉ, UN COUP DE POIGNARD FATAL POUR TOUT COUPLE!

Et pourtant, découvrir que votre homme ou que votre femme bien-aimés vous a trompés, est douloureux, humiliant et même parfois…sadique. Cela est très difficile à accepter. Qu’on le découvre fortuitement ou qu’elle soit annoncée, l’infidélité éclate comme un orage dans un ciel serein. Métaphores guerrières, vocabulaire catastrophiste… l’infidélité atteint physiquement et ébranle psychologiquement ses victimes.

 

Elle est souvent très désastreuse, car l’humiliation qu’elle engendre, a parfois été publique, jetée à la face des proches, voire du monde, ajoutant ainsi une blessure d’orgueil, d’amour-propre à la blessure d’amour-eros, souvent trop profonde. Les victimes se sentent alors mortes-vivantes, comme des zombies.

 

Messieurs et Mesdames les infidèles, sachez donc que, tromper son partenaire, est un coup de poignard fatal, un foudroiement, une destruction intérieure, un vrai champ de ruines. Deuil des illusions romantiques, reconstruction d’une estime de soi solide, remplacement des rêves par une lucidité nouvelle, acceptation d’une vie intime faite de pépins et de pépites… vous avez beau justifier vos infidélités, elles demeureront, une épreuve trop douloureuse à surmonter, pour ces hommes et femmes que vous punissez par votre gabegie indigeste.

Si cela fait surtout tant mal, c’est aussi parce que le couple et la fidélité sont des valeurs refuges contemporaines. Ils méritent donc d’être préservés et respectés,  absolument hein!

 

Fabrice Larry NOUANGA

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Les Camerounais(es) ne savent vraiment pas aimer

J’entends beaucoup de Camerounais (ses) se plaindre de l’amour. Il ya tellement de femmes et d’hommes dont les histoires d’amour se terminent toujours si mal. Tellement de gens tombent sur des personnes qui les rendent malheureux (ses) et les font tant souffrir…

Je me pose tous les jours la question de savoir si l’amour est –il finalement une question de chance au Cameroun? Que déceptions! Que de douleurs! Que de séparations! Mais d’où vient même le problème? En fait les Camerounais(es) ne savent pas AIMER.

J’ai fini par comprendre que nos échecs en amour sont simplement dus au fait que dans le choix de nos relations amoureuses, très peu de personnes, il faut le dire, s’engagent sans véritablement savoir ce qu’ils attendent de l’Amour.

Très peu s’engagent, sans réellement être prêts pour mener à bien un amour durable.

Très peu s’engagent, sans vraiment connaitre quel type de personne les attire.

Très peu de personnes s’engagent, sans réellement bien choisir l’élu(e) de leur cœur.

Voyez-vous, on s’engage tellement au Cameroun, sans réfléchir avant; sans critères véritables, sans être prêt à construire, sans penser à s’épanouir.

Homme triste en amour…, Crédit photo: Camer.be

Pourtant, pour réussir sa relation d’amour, il est impératif que les Camerounais sachent qu’il ya des choses à proscrire absolument.  Nous echouons lamentablement dans nos histoires de cœur à cause des raisons suivantes:

 

1- NOUS AVONS TROP DE FAUSSES VISIONS DE L’AMOUR.

Chez nous, très souvent, les échecs amoureux proviennent des fausses images de l’amour que nous avons. On s’est tellement fait dans nos têtes de fausses idées sur l’amour qu’on vit finalement dans les rêves.

Il y’en a qui veulent que l’amour soit tout de suite passionnel, tellement intense.

D’autres veulent qu’il soit tellement émotionnel, une espèce de flamme qui brûle de façon vive.

Il y’en a qui rêvent qu’il soit tellement fusionnel, en voulant à tout prix que l’autre vive uniquement collé à eux sans plus penser à rien d’autre.

Toutes ces fausses visions de l’amour conduisent naturellement à l’échec et donc à la souffrance. On ne vit pas l’amour dans les rêves ! Revenons même souvent à la réalité non! Ce ne sont pas les choses des séries brésiliennes hein.

 

 

2- NOUS NE SAVONS PAS CE QU’IL FAUT REELLEMENT ATTENDRE D’UNE RELATION.

Voyez-vous, il y a des gens qui se lancent dans les relations amoureuses sans sincèrement savoir ce qu’ils attendent concrètement de ces relations. Ben non, l’amour n’est pas un jeu.

Il faut absolument se demander ce qu’on veut concrètement.

Il faut donc pouvoir se poser quelques questions personnelles et sincères avant de se lancer.

Est-ce qu’on cherche à combler un vide ou des manques affectifs ?

Ou bien encore, est-ce que qu’on a besoin de se sentir reconnu(e), de se sentir exister, de s’affirmer?

Est-ce qu’on veut paraitre et avoir de la valeur à ses propres yeux et aux yeux des amis et de sa famille ?

Ou simplement, (et c’est ce qui arrive le plus chez nous), est-ce qu’on cherche un certain confort matériel ou financier, l’argent, les cadeaux, le statut social?

En sachant donc ce pourquoi on s’engage, il est clair qu’on vivra «mieux» sa relation amoureuse. Mais chez nous, on se lance comme ça vaguement, comme des moutons, sans objectifs hein.

L’amour n’est pas une distraction.  Il faut toujours savoir pourquoi on se lance dans une relation amoureuse.

 

 

3- NOUS NE SAVONS PAS CHOISIR NOUS-MÊMES L’ELU(E) DE NOTRE CŒUR.

J’entends des gens dire tout le temps : « Moi je ne sors qu’avec des personnes qui me font souffrir ! Je n’ai pas de chance ». Mais je dis hein, comment les choisissez-vous dis donc?

Malheureusement les Camerounais (ses) ne prennent garde à aucune précaution pour choisir leur partenaire. Ils écoutent tellement les autres.Quand ce n’est pas la famille, ce sont les amis qui décident avec qui on doit être.

Pourtant, c’est nous-mêmes qui devons être maîtres de ce que nous désirons. On n’a pas à nous juger dans nos choix et surtout personne n’a à nous indiquer avec quel genre de personne nous devons nous mettre. Jamais!

On n’est pas là à vouloir transformer l’autre  pour plaire aux gens hein. On le prend tel qu’il est. Que les gens cessent donc d’influencer et de diriger nos choix. Ayons donc un minimum de personnalité quand nous nous engageons dans une relation amoureuse.

Femme seule et triste en amour. Crédit photo: friends.fr

 

 

4- NOUS NE SAVONS PAS INTEGRER NOS PARTENAIRES DANS NOS VIES.

Je ne comprends pas les Camerounais (ses). Une fois dans une relation, ils deviennent si égoïstes et continuent à vivre comme s’ils étaient encore tout seuls.

Pour entrer dans une relation qui dure et qui réussit, il faut apprendre à « quitter » certaines pensées antérieures dans lesquelles nous sommes parfois enfermées.

On ne doit pas vivre avec notre partenaire comme si nous étions juste entrain d’essayer et que peut-être il ya quelqu’un de mieux qui nous attend. On agit souvent là, comme si l’amour était un immense supermarché dans lequel on peut choisir comme une marchandise, la petite ou le gars qui nous conviendrait le mieux…. Non! On ne tâte pas en amour. Mouillé, c’est mouillé.

Un amour ne peut vivre et durer que si chacun se sent écouté, respecté et pris en compte. Patiemment, il faut apprendre à découvrir l’autre, tel qu’il est, à dialoguer avec lui pour apprendre à connaître et accueillir ses goûts et ses envies, ses projets de vie, ses intentions à long terme…Simplement, nous devons l’intégrer dans notre vie.

 

 

 

NOUS NE SAVONS TOUT SIMPLEMENT PAS AIMER

La plus grande chance, dans toute relation amoureuse, est de pouvoir apprendre à aimer. C’est un vrai challenge !

Malheureusement les Camerounais (ses) ne savent même pas aimer. D’ailleurs, certains n’ont même carrément jamais aimé.

Pourtant, c’est en s’exerçant à faire du vélo qu’on apprend à bien rouler en équilibre et longtemps ; c’est donc aussi en s’exerçant à aimer, sans faux-semblant, sans hypocrisie, sans mensonge, sans intérêt,  sans escroquerie,  sans infidélité,  sans trahison. .. qu’on apprend à aimer et à être aimé(e) en vérité.

Cheminer et grandir ensemble, dans l’amour, sans se détruire, s’étouffer ni se fondre en l’autre, s’apprend, jour après jour.

Les échecs en amour ne doivent donc pas être des obstacles. Même si ces échecs et ces déceptions font parfois terriblement souffrir, ils doivent plutôt nous servir de tremplin pour apprendre à approcher la vérité de l’autre en se débarrassant de nos illusions et de nos projections.

Ils doivent surtout nous aider à comprendre qu’on ne doit aucunement pas se lancer à la légère dans l’aventure passionnante d’une relation amoureuse, comme beaucoup de Camerounais(es) le font là dehors. Pourquoi se plaindre alors?

Un amour vrai doit absolument tourner les deux partenaires vers l’avenir, la même direction pour ainsi durer toute une vie…

  • C’est cela le vrai Amour! Donc, cessons de penser que nous n’avons pas de chance en amour, car c’est à nous mêmes de chercher cette CHANCE en apprenant tout simplement à vraiment aimer.

Fabrice NOUANGA


Décryptage: Les « enceinteurs », ces pères fantômes

Hier soir, j’ai rendu visite à un de mes viels amis. Mais dès que j’ai franchi le portail de chez lui, j’ai trouvé une de ses ex « petites », assise sur sa véranda, la main sur la joue; et juste à côté d’elle, deux gosses. Et tous les deux enfants lui ressemblaient jusqu’à ! C’était d’ailleurs la première fois que je les voyais depuis que je connais mon ami. Mais il m’en parlait souvent quand-même.

Quelques minutes après, le gars s’est pointé. Dès qu’elle l’a vu hein, la nga lui a seulement lancé un de ces regards tueurs, massa ! Puis, s’est levée et a tourné le dos, abandonnant les deux enfants à leur père ; elle lança alors aux enfants: « Mouf, vous pleurez quoi ? Tous les jours, Papa est où ? Papa est où ? Le voilà alors ! »  Les deux enfants se sont alors agrippés au pantalon du gars en criant fort de joie : « paaaaaapa, paaaaaapa, yaya toooo! Tu étais que ou non ? »  

J’ai failli mourir de rire. Mais la situation était trop grave que je ne pouvais le faire. Eh oui! Mon pote avait simplement agi comme tous les gars du Mboa: enceinter les filles et disparaitre dans les cissongos; Ya même quoi ? C’est le boulot des « enceinteurs » non ! C’est leur travail. À cause d’eux, la famille va chez le diable !

Les pères fantômes sont donc de plus en plus nombreux au Mboa. Ils ne s’occupent pas de leurs enfants abandonnés, ne paient pas la pension alimentaire, ne prennent aucune de leur nouvelle. Après une rupture brusque, de nombreux « enceinteurs » perdent ainsi tout contact avec leurs mioches. De vrais monstres, ces pères décrocheurs. Voici pourquoi:

Femme enceinte. Crédit photo: africaguinee.com

 

 

  • LES PÈRES FANTÔMES SONT DE GROS MENTEURS

Plus menteurs que les « enceinteurs », je meure. Un gars  rencontre une fille aujourd’hui; et demain, il lui promet déjà le mariage! Et comme les femmes aiment même ça ! Les femmes et le mariage, humm !

Et la nga naïve, blasée par de belles paroles mielleuses du menteur « enceinteur », décide volontairement de tomber enceinte de lui! N’est-ce pas elle veut cimenter sa place ! Apparemment pour les femmes, l’enfant garantit le mariage ! Mariage ouiii !  Mais les femmes oublient carrément que, c’est le jour même où la elles annoncent aux gars qu’elles ne voient plus la lune, que le mariage promis là, est annulé. L’« enceinteur » entre lui, en brousse hein !

 

  • LES PÈRES FANTÔMES ADORENT LE « FULL CONTACT »

Le « full contact », c’est le mode opérationnel de tous les « enceinteurs ». Être bon « fouetteur » pour ce genre d’homme, c’est « couper » une go sans préso. Ou ça ou rien ! Dire à un « enceinteur » de mettre un préservatif, c’est lui demander d’aller chercher Jésus. Ça commencé comment ? Il trouve ça tellement pénible et impossible. Je n’ai jamais compris pourquoi nous les gars, on déteste le caoutchouc là, jusqu’à !

Dès qu’un gars entend parler du preso, son humeur change. La qualité qu’il froisse le visage, et devient nerveux, humm! D’ailleurs, depuis quand la banane se mange avec la peau ? Se demandent-ils très souvent. On veut sentir le muyengué non ? Mon œil ! Même si la nga est en mauvaise période hein, l’« enceinteur » connait ça ? « Full contact » dis-donc! Et dès que le mbéllè entre, ni vu, ni connu.

 

  • LES PÈRES FANTÔMES SONT TROP LÂCHES

Les « enceinteurs », ont un mode opératoire efficace : la lâcheté.  C’est le jour où la go lui dit qu’elle est en mauvaise période et donc exposée à une grossesse, que lui, il insiste de « mettre son piment dans sa sauce » sans preso. Hum! J’avoue que n’ai jamais compris l’autre phénomène là. Je n’ai jamais vu des gars aussi lâches.

Les gars enceintent toujours au moment où la go s’attend le moins. Ils leur bombardent toujours un gosse au moment où la go a un projet urgent à réaliser : un voyage, un examen officiel, un concours…Et hop, ils s’enfuient ; Evidemmment, le gars voit le lait, les couches, les palettes d’eau ! Alors, il ne peut que partir. Mais sincèrement, qui va donc s’occuper du spermatozoïde coincé dans l’ovule de la pauvre, hein frangin? Quelle lâcheté! Trop forts les « enceinteurs »

 

  • LES PÈRES FANTÔMES SONT TRÈS IRRESPONSABLES

Les « enceinteurs » sont comme des magiciens. Ils disparaissent tout seuls dans la nature sans laisser de trace. Même appeler alors tout simplement la mère pour prendre de ses nouvelles et celles de l’enfant, rien ; les gars s’en foutent dis-donc. Ils gèrent ça ? Ils ont d’autres chattes à enceinter ailleurs. De vrais irresponsables ces « fantômes » !

Et quand un « enceinteur » n’a rien fait, il a au moins 5 enfants abandonnés dehors hein, avec 5 mères différentes. Et quand la pauvre mère s’est battu à élever son son enfant toute seule, un matin, après 10 ans dans les cissongos, tu vas voir le poisseux revenir cougna-cougna, dire qu’il veut le reconnaitre et le récupérer. Massa ! La sorcellerie nous a même souvent fait quoi non? Les go, pour le genre de cas là, pardon, apprêtez seulement l’eau bouillante à l’heure là!

Femmes qui allaitent leurs enfants. Crédit photo: Fond Français Mukoska

 

 

Messieurs les fantômes, pensez au moins à l’avenir de ces enfants que vous abandonnez!

 

Les pères fantômes, ces pères décrocheurs, sont essentiellement des êtres irresponsables. Rien à dire. En fait, la réalité est beaucoup plus complexe. Et tous sont apparemment coulés dans le même moule. Même si les parents se séparent, mais faut-il en plus que l’enfant soit irrémédiablement privé de son père ? Non monsieur!

 

« A toi « l’enceinteur », le père fantôme disparu et ayant abandonné ton enfant quelque part, je t’écris ce billet pour te dire que tu n’es pas un homme à mes yeux. Tu as tellement infligé le mal à beaucoup de ces filles et à ces enfants que tu as abandonnés, par ton comportement de père indigne. Remballe ta fierté, ton machisme, et mets toi dans la peau d’un vrai père stp, un père qui a du respect pour ses enfants.

Un enfant doit avoir de l’admiration et de l’amour pour ses deux parents. Mais ces enfants que tu abandonnes n’en ont que pour leur mère, car elle seule a su  les élever comme tu aurais dû le faire. Elle seule a pris de bonnes décisions pour leur avenir, leur bonheur. Je n’ai donc aucune admiration pour toi. J’ai du dégoût, de la pitié. J’aimerais te comprendre, mais je ne peux pas. Tu te rends compte? Ces enfants que tu as oubliés n’arrivent pas à dire « papa ». Tu es un inconnu dans leur cœur. »

À peine étions nous entrés dans la maison avec les deux daltons que, subitement, quelqu’un frappa fortement au portail. Je paniquais. N’est-ce pas mon pote sort brusquement ouvrir. Que vois-je ? Une gamine, enceinte ; dire que le gars l’a aussi fuit?  Un vrai tireur d’élite, onong!

Et derrière elle… un costaud baraqué, barbu et nerveux… Je vous épargne la suite ! Quand c’est ton jour hein…Heureusement que j’ai reconnu ma part de fils depuis.

Alors, chers « enceinteurs », songeons à l’équilibre des innocents enfants dans nos sordides histoires de fesses ! Au lieu de les abandonner partout comme ça, sans véritables repères, assumons les grossesses des filles qu’on enceinte à tord et à travers! De grâce!

Fabrice Larry NOUANGA

Contact WhatsApp: +237-694-658-721

 

 

 

 

 

 


Cameroun: rencontres spéciales entre les blogueurs et l’ambassadeur de France Gilles Thibault

Pour le seul mois de mars qui vient de s’achèver, le diplomate français Gilles Thibault, ambassadeur de France au Cameroun, a reçu en l’espace d’une semaine, les #blogueurs camerounais, deux fois de suite.

La première fois, ce fut le 21 mars à l’Ambassade de France, pour un dîner lors de l’événement culinaire français « Goût de France » et la seconde fois, le 30 mars dernier à l’Institut Français du Cameroun de Dla, pour un échange convivial et sympathique avec ses pairs.

Il s’est ainsi nouée,  une belle amitié qui s’est véritablement scellée, entre son Excellence Gilles Thibault et la blogosphère camerounaise. Que de beaux souvenirs glanés lors de ces deux moments de privilège, que je ne pouvais manquer de partager fièrement ici.

 

 

I-  21 mars 2017, première rencontre sous un Goût de France

 

Comme partout ailleurs, le dîner Goût de/ Good France s’est tenu le 21 mars 2017 et ce, dans 11 restaurants camerounais, au consulat de Douala, à l’Institut Français de Douala et à la Résidence de France à Yaoundé.

Orchestré par le Ministère des Affaires Étrangères et du Développement international, Good France est l’occasion pour les chefs du Cameroun et du monde de revisiter la gastronomie française en profitant des richesses du terroir de chaque pays.

Et pour une première fois, près d’une quinzaine de blogueurs camerounais ont été parmi les invités de marque du diplomate français. Que d’honneurs!

Invités debout pendant la cérémonie. Crédit photo: ambassade de France Cameroun

Cette année, l’évènement a valorisé les formations aux métiers de la restauration et de l’hôtellerie. Écoles et apprentis du Cameroun se sont donc associés à la préparation du dîner. En outre, avec un menu français à base de produits locaux, ce sont aussi les saveurs camerounaises qui ont surtout été à l’honneur dans l’assiette de chaque invité. De quoi se lécher les lèvres.

Cette troisième édition de Good France a rassemblé cette année de grands restaurateurs qui ont su préparé un dîner stronomique « à la française » dans un esprit de partage et de convivialité. Ce ne sont pas les blogueurs Ecclésiaste DEUDJUI, Fotso FONKAM, Tchakounte KEMAYOU, Salma AMADORE, Didier NDENGUE, Dania EBONGUE…qui me demantiront.  Leur plaisir était forcément immense. Vivement donc la 4e édition.

Table dressée pour occasion. Crédit photo: ambassade de France Cameroun

 

Gilles Thibault, son épouse et des invités échangent. Crédit Photo: ambassade de France Cameroun

 

II- 30 mars 2017 seconde rencontre tres relaxe à l’IFC de Douala

Une semaine après le dîner convivivial, Son Excellence Gilles Thibault a une fois encore rencontré la blogosphère camerounaise. Cette fois pour un échange beaucoup plus amical et convivial.  Le blogueur Didier NDENGUE a ainsi pu mobilisé une cinquantaine de blogueurs venus des quatre coins du pays. Cette première rencontre du genre a réuni des blogueurs indépendants, des blogueurs d’association et institutions et des usagers actifs des réseaux sociaux.

Cette rencontre a permis de faire l’Etat des lieux du blogging au Cameroun, etant donné que c’est une activité qui n’est vraiment pas encore très développée dans notre pays. Il est ressorti des échanges, que plusieurs difficultés freinent encore le développement de ce secteur, notamment les problèmes liés à la connexion, la couverture nationale à internet, le manque de formation des jeunes en blogging, l’absence de la bonne connexion fibre optique…

Le rendez-vous des blogueurs Camerounais avec le diplomate, a aussi permis de mettre en place un vrai cadre d’échanges permanents entre l’ambassadeur de France et les blogueurs.

À travers des discussions et partage d’expériences, l’ambassadeur a pu expliquer l’impact des nouveaux médias sociaux dans la  politique diplomatique. Son Excellence Gilles Thibault a lancé un appel à la communauté des blogueurs pour plus d’échanges pareils avec eux au Cameroun. Même s’il est sans cesse très occupé, le diplomate a exprimé sa passion pour les médias sociaux et a surtout étayé les actions menées par son ambassade vis-à-vis de la jeunesse camerounaise. D’ailleurs, l’un de ses meilleurs tweets et le plus retweeté jusqu’ici, est celui posté à Libreville lors de la Can 2017 où il disait que le Cameroun avait mis l’Égypte dans la « sauce », pour reprendre une expression camerounaise très populaire.

Les blogueurs et l’ambassadeur tous attentifs. Crédit photo: IFC de Dla

Les blogueurs participants de cette soirée de réflexion, en rencontrant l’Ambassadeur de France, Gilles Thibault, ont donc pu discuter des questions liées à leur domaine, notamment, la relation entre blogueurs et médias traditionnels, la gestion des rumeurs, le journalisme d’investigation et la contribution des blogueurs au processus de développement du Cameroun.

Tout au long de cette soirée, les blogueurs ont pu découvrir les coulisses du travail diplomatique à travers des échanges libres avec l’ambassadeur. Ils ont ainsi eu l’opportunité unique d’échanger avec lui sur son expérience et son parcours. Il leur a raconté les récits et anecdotes qui font l’action diplomatique au quotidien. On apprendra par exemple que, 50% des dossiers de demande de visas pour l’espace Schengen, déposés par les Camerounais à son ambassade, sont remplis de faux documents; d’où les refus systématiques de visas en cascade.

Les blogueurs ont discuté des perspectives d’évolution des relations entre les bloggueurs Camerounais et l’ambassade de France au stade actuel et échangé des vues sur une série de questions internationales et nationales à l’ordre du jour. Les deux parties ont ainsi exprimé leur satisfaction devant un développement aussi dynamique de ces relations, soulignant l’intérêt mutuel de les renforcer pour le bien de tous.

Une attitude de l’ambassadeur de France lors de la rencontre. Crédit photo: IFC Dla

Les blogueurs ont donc été heureux d’avoir été invités à s’asseoir à la même table que l’ambassadeur de France. Ils sont repartis, ravis d’avoir reçu en cadeau cette belle relation de coopération amicale, certains reconnaissant même comment ils se sont trompés jusqu’alors sur la France et quel merveilleux pays elle est en réalité.

Au finish, les blogueurs ont échangé sur différents sujets tout en nouant des contacts entre eux. Une rencontre riche en connaissances et en expériences.

Visiblement satisfait des échanges avec ses hôtes,  Gilles Thibault a exprimé l’importance pour l’ambassade de France de collaborer avec les blogueurs Camerounais, non sans faire savoir que les portes de l’ambassade leur sont ouvertes. Que de belles perspectives!

Fabrice Larry NOUANGA

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Cameroun: les « pépés » croulants s’accaparent des « petites » fraîches

« âgés entre 45 et 70 ans, ces « pépés » terribles ont parfois chacun une bague de mariage au doigt hein. »

Mercredi dernier, une de mes anciennes élèves m’a invité à son anniversaire. Elle est en fait, étudiante, et vient de soutenir son Master II. La jeune go ne venait d’avoir alors que…23 ans. Cool. Jeune, Jolie et Intello.  Aux âmes bien nées…

C’était donc une coïncidence heureuse et une belle occasion pour arroser l’évènement avec ses ami(e)s. Je n’ai donc pas voulu manquer la belle occasion d’aller lui adresser mes sincères félicitations.

 

 

Que de curiosites!

 

Il est à peu près 20h, quand je débarque sur les lieux. Première curiosité, l’endroit choisi pour la réception était un chic restau dans un grand hôtel de la place. Le genre d’hôtel 5 étoiles hein, où dorment généralement les hauts  cadres de la République. Je connais pourtant la modeste condition de ses parents. Une vie si précaire, qui frise parfois la pitié.  D’ailleurs, ils n’ont pas pu lui trouver un local décent en fac. Elle était donc obligée de coahabiter avec une de ses camarades de lycée.

Après quelques règles d’usage, seconde curiosité, il fallait aller s’éclater dans le célèbre night-club de l’hôtel, juste à quelques mètres de là. J’ai encore wonda.

Je me suis alors sincèrement demandé où est-ce qu’une « petite fille » comme ça, avait pris autant de fric pour organiser une fête aussi grandiose. Quelle classe!

Mais, ce qui me frappa le plus, troisième curiosité,   c’est que la plus grande partie des invités, étaient des hommes en apparence très vieux et croulants, âgés en majorité,   entre 45 et 65 ans hein.  Vraiment Étonnant.

 

La « petite » fraîche prête pour une sortie…

 

Pourtant dans la salle, comme femelles, ce n’étaient que de ces « bambambé » d’à peine 18-25ans, et vêtues dans de ces tenues hyper sexy, tellement dévergondées et impudiques. J’ai rarement vu un jeune garçon là-bas.

J’étais l’un des rares trentenaires de la salle. Je me suis alors sincèrement demandé ce que les «paters» aussi « yor » venaient faire dans un milieu aussi bondé de jeunes filles; que dis-je? De gamines.

 

 

Le declic inattendu…

Ma jeune pote, l’ « anniversaireuse » me présenta alors son « parrain », sa part de vieux « repé » de peut-être 65 ans en apparence. Il pouvait avoir plus, vu les cheveux blancs sur sa tête; un homme marié, haut cadre dans une société de la place. Il occupait la table d’honneur. Il ne disait rien et ne faisait que sourire.

Puis vint le moment de la danse. A yaaaah ! Le « parrain » est subitement devenu le « zoukeur » invétéré. Elle m’a pris pour un vrai con, la petite là. Le vieux était en fait son amant. Et curieusement, chacun des « vieux répés » présents, collait une petite, le genre que ce n’était plus bon. Onong. J’ai failli crier fort : « pédophilie » !!!

 

 

Un phénomène grandissant et ahurissant…

Eh ouii ! C’est le phénomène qu’il y’a maintenant au kamer. Les jeunes gamines ne sortent qu’avec leur papa, ces hommes d’âge mûr, souvent mariés et riches et qui entretiennent des relations charnelles et sans protections avec elles. Le phénomène a donc pris de l’ampleur.

L’enjeu est clair : faveurs sexuelles contre faveurs matérielles, allant de l’argent liquide à différentes formes de cadeaux et de présents.

 

À la conquête de la chair fraiche et des seins debout…

Elles sont donc très souvent très jeunes ; elles sont belles. Parfois adolescentes. Elles sont élèves ou étudiantes. Elles ont encore des seins bien debout et fermes. Elles ont des fesses bien rebondies et excitantes. Attablées discrètement dans un hôtel, un motel, une auberge ou dans un restaurant avec un homme plus vieux, qui a parfois l’âge de leur père ou de leur grand-père, elles prennent du plaisir, du vrai…

 

Du sexe et des orgies en échange du gros fric et des présents de luxe…

Les vieux paters savent qu’avec les jeunes go, ils ont droit à tout : de la douceur, de la tendresse, des câlins, et des positions abracadabrantes. Elles leurs permettent de revivre des fortes sensations nouvelles au niveau de leur sexualité; alors, ils « farotent »!

Seulement ici, personne n’est dupe. Il ne s’agit pas d’amour, mais de sexe. Pas de romance, mais d’espèces sonnantes et trébuchantes. Silence, ici on se prostitue ! Et des raisons ne manquent pas pour expliquer cette débauche.

Le prototype de la femme fraîche sollicitée par les pépé s. Credit photo: africa press

Un discrédit sur les jeunes hommes…

En fait, ces adolescentes estiment que les gars de leurs générations n’ont jamais de l’argent ! Ils sont tellement chiches et pingres. Elles sont donc obligées de sortir avec ces gros poissons beaucoup plus friqués, qui leurs garantissent une certaine sécurité matérielle et financière et qui leur proposent des grosses sommes d’argent et trouvent des solutions rapides à leurs soucis financiers, moyennant des plaisirs sexuels suspects!

 

Un discrédit sur les vieilles femmes, les fanées…

Pour continuer de justifier ces écarts et ces bassesses, certains de ces « coups pliés » indexent leurs femmes déjà trop mûres et fanées, qui manquent cruellement de romantisme et ont perdu du jus.

Et avec la routine du mariage, les « répés » finissent par se lasser de leurs épouses et ne sont plus attentionnés comme avant. Ils se ruent  donc dans la rue, à la conquête de la chair fraiche ! La bonne viande.

 

On ne sortira pas si vite de l’auberge. ..

Il est donc clair qu’au Cameroun, le phénomène des relations entre vieux et adolescentes, semble encore avoir de beaux jours devant lui.

Une tendance qui s’accroît au jour le jour et pousse toutes ces adolescentes de plus en plus précoces sexuellement, à ne sortir qu’avec leurs papas, les «répés». Surtout qu’ils ont des voitures, le gros fantasme des camerounaises!

Ah,  je comprends finalement pourquoi les jeunes gars eux aussi sont devenus des « gigolos » et des « ambassadeurs ». Match nul donc !

En quittant les lieux de l’anniversaire, ma jeune amie et son papa d’amant avaient curieusement disparus depuis. Leur nuit a dû être torride et sexuelle. Moi qui espérais pourtant me lancer chez elle hein…
L’amour est vraiment formidable au Mboa, vivons seulement !

Fabrice NOUANGA

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Cameroun: voici pourquoi les hommes demeurent « célib-à-terre »

Dimanche dernier en revenant de l’église, j’ai fait un saut chez mon grand ami pour lui rendre visite. Je l’ai particulièrement trouvé triste et abattu, affalé sur le canapé, entrain de s’empiffrer de whisky. Chose rare chez lui hein. Il venait de faire un grand ménage, lavé tout le linge et avait cuisiné toute la journée.  Aux dernières nouvelles, m’a t-il dit, la fille de ses rêves, qui passait souvent les weekend l’aider un peu, vient curieusement de rompre et a ramassé tous ses effets pendant qu’il était au boulot le vendredi, lui annonçant dans un mot virulent laissé au chevet du lit, qu’elle ne souhaitait vraiment plus vivre à ses côtés. Comme moi, il est donc revenu à la vie triste de « célib-à-terre », cet enfer sur terre. Quelle misère!!!

 

DUR, DUR D’ÊTRE UN « CELIB À TERRE » AU MBOA…

 

Dans la rue, dans notre vie active, sur les réseaux sociaux, partout dans notre quotidien, les hommes célibataires montrent manifestement, leur peine à trouver une épouse. Et la quête désespérée de cette dernière, nous plonge souvent dans des états dépressifs et nous pousse même parfois, à agir en catastrophe.

Le plus triste alors, c’est quand il faut se coucher tout seul le soir. Triste. Vous aimeriez pouvoir prendre dans vos bras une femme lorsque vous rentrez dans votre couverture et vos draps froids,  que vous puissiez parler de tout et surtout de rien avec elle sous la couette (enfin je veux dire au-dessus parce qu’en dessous ce n’est pas facile de respirer), que vous puissiez la pousser si elle prend trop de place.

 

C’est fou, comment parfois des moments simples peuvent nous manquer et se réveiller auprès d’une femme qui nous aime et qui nous prend dans ses bras peut en faire partie.  Le Mboa est-il si maudit à tel point que les hommes camerounais, tous âges confondus hein, pourtant bien éduqués, beaux, tête bien faite, riches et intelligents, ne trouvent pas d’épouse pour fonder un foyer ?

 

La faute aux hommes hein…

Mais, c’est souvent aussi et surtout notre faute. Oui, nous les hommes; car nous avons trop de tares qui  font fuir les femmes trop loin de nous.  En effet, les femmes préfèrent de plus en plus rester célibataires et craignent tellement de se marier, juste à cause de certains manquements criards et piteux des hommes. Voici donc listés, les neuf(9) manquements intolérables,  qui clouent autant les Camerounais « celib-à-terre » à vie:

 

 

1- LE MANQUE DE VIRILITÉ

Ah, la virilité! Voilà alors le top qui attire les femmes et les pousse même à demander un homme en mariage. Onong. Les femmes adorent les vrais hommes. Les hommes virils, les vrais mâles. Pas les hommes-femmes.
Elles sont folles de ce genre d’homme qui, lors d’un rendez-vous, tel un gentleman, sait lui faire la cour toute la soirée, puis peut la plaquer contre un mur et l’embrasser fougueusement. Il n’hésitera même pas à déchirer un peu son décolleté hein, juste pour l’aimer debout. Au volant, il conduit vite et bien (en respectant le code de la route). Mais n’hésite pas à quitter son levier de vitesse de temps en temps, pour poser sa main sur… la cuisse de la petite…

 

Au lit, il n’hésite pas à solliciter sa petite et à lui montrer qu’il brûle d’un désir ardent pour elle. Il a toujours une belle érection et fait preuve d’endurance sous la couette! Ce genre de gars, fait l’amour ailleurs que, toujours et toujours dans le lit, et sait surtout varier les positions. Pas le missionnaire dis- donc!  Il essaye donc aussi sur la table, l’évier, l’angle du canapé, la salle de bain…  Et si cet homme là, on l’accuse d’être macho, il répond « oui je le suis et je m’en fiche. Ma go m’aime comme ça ». Un tel homme, vous pensez qu’il peut rester célibataire?

 

 

2- LE MANQUE DE MATURITÉ

Une femme épouse un homme pour sa maturité. Pour donc juger de la maturité d’un homme, une femme doit être sûre que son futur époux est prêt à rencontrer ses parents; à visiter ses frères et sœurs, bref à entrer en contact avec sa famille.

S’il refuse à chaque fois de le faire, c’est que celui-ci est encore bien naïf et « enfant »; et donc ne veut vraiment pas encore s’engager. Alors, il ne vaut pas la peine. Qui veut du miel, affronte les abeilles monsieur! Eh ouii! S’il est mature, il rencontrera forcement la famille de la femme et c’est un pas décisif pour l’épouser. Aucun doute. Mais combien d’hommes sont prêts à faire ce pas? Mais ils veulent des épouses hein. Foutaises!

 

3- LE MANQUE DE RESPONSABILITÉ

Une femme épouse un homme qui a un certain sens de responsabilité. N’oublions jamais qu’un homme qu’une femme prendra pour époux, sera le chef de famille hein; celui là qui devra non seulement la prendre en charge, mais qui devra aussi s’occuper en majorité de tous les enfants, neveux, frères et autres. Les premiers enfants d’un homme sont ses petits-frères, ses neveux… Eh oui!

Alors, s’il est incapable de s’occuper d’eux, de subvenir à leurs petits besoins, de se soucier de leur avenir, la femme doit tout de suite comprendre que celui là ne peut aucunement et ne sera jamais un bon père de famille. Ce sera un bon à rien, un irresponsable de classe exceptionnelle. Rien à dire!

Un couple heureux. Crédit photo: Daily News Cameroon

 

4- LE MANQUE D’AMBITIONS

Une femme épouse un homme qui a des ambitions. Mais un homme qui attend penser à son avenir « le moment venu » est un tout petit gamin enfermé dans un corps d’adulte. Ils sont nombreux là dehors, qui ont de grosses voix d’hommes, mais « enfants » dans la tête, sans projets, sans plan de vie, sans engagements futurs. Mais ils veulent se marier. Hum.

Une femme épouse un homme qui rêve grand, qui sait se fixer des objectifs réalistes et qui sait faire des vrais plans d’avenir. Les femmes affectionnent les hommes qui travaillent dur pour atteindre leurs objectifs. Un homme, c’est des grandes ambitions; c’est des projets qui portent; c’est des idées ingénieuses. Pas quelqu’un qui bavarde pour rien, pour dire des futilités au quotidien. Aucune femme ne viendra épouser le genre là hein!

 

 

5- LE MANQUE DE PERSÉVÉRANCE

Une femme épouse un homme qui a la niaque et la persévérance. Les femmes aiment les hommes bosseurs, qui savent affronter les problèmes en face et font preuve de beaucoup de courage. Si le futur époux d’une femme est donc un paresseux et un bon peureux, qui se décourage vite et ne peut pas persévérer en cas de soucis ou d’échec, qu’enseignera-t-il à ses enfants ? Ben rien! Juste le sommeil!

Il est même plutôt très dangereux pour le foyer. Celui là est un utile à rien. Qui ne viendra là que pour manger, regarder la TV, faire l’amour, dormir et prendre le gros vendre. Un homme bosse dur et persévère fort Messieurs. Sinon vous êtes nul et donc pas indispensable à une femme!

 

 

6- LE MANQUE DE DOUCEUR

Une femme épouse un homme doux et tolérant, un homme assez attentionné qui ne la battra pas. Un homme qui n’est ni violent ni barbare. Il est soigné, mais ne se tartine pas de crème adoucissante des heures durant ; Il mets juste le strict nécessaire d’hydratant pour ne pas avoir d’irritations. Il applique son eau de toilette à coup de claques. Un tel homme est forcement doux. Pas un homme qui frappe sur une femme. Celui là, est un bourreau, à fuir trop vite. C’est même là le comble. Une femme évitera forcement ce genre de type comme la chique. Son comportement pendant les petites disputes qu’il aura avec la femme, montrera forcément quel genre d’homme il est. Un sauvageon tout court!

Un homme qui lève la main et frappe la femme, utilise un ton dur et violent, l’insulte et l’humilie, transformera sa femme en tam-tam. Il frappera très dur la pauvre et lui cassera les dents finalement! Ah oui! De toute façon, moi, je me chargerai personnellement de casser la gueule à un tel barbare, si c’est sur ma sœur qu’il vient pratiquer son kung-fu. D’ailleurs, je wanda que même le genre là cherche aussi le mariage oh!

Couple complice et attentionné. Crédit photo: Cameroun24.net

 

 

7- LE MANQUE D’ATTENTION

Une femme épouse un homme absolument attentionné et affectif, qui saura lui accorder du temps. Pas un mou-mou efféminé hein, mais un homme affectif. Ne pas confondre. Si une femme constate donc que son futur époux est incapable de lui accorder le moindre petit temps, mais passe plutôt la majorité de ses heures avec ses amis, ou à son travail, à boire, qu’elle sache qu’elle est juste pour lui, un objet de décoration intérieur, un vrai pot de fleurs, la gardienne de sa maison, la petite boniche quoi. Un vrai homme n’oublie jamais la date d’anniversaire de sa petite, (mais il peut oublier son âge. Pas grave.) Il doit changer chaque année d’idée pour la Saint Valentin.

Une épouse doit être une amie, une complice à qui on accorde du temps; dont on se soucie; qu’on a tout le temps envie de voir. Petite astuce, mes sœurs: pour tester si votre futur époux aime votre compagnie, de temps à autres, refusez carrément qu’il aille voir ses copains de bière; voyez un peu dans sa réaction s’il est capable de leur dire non, juste pour vous. Sinon, basta! Abandonnez le blagueur là! Il ne peut pas se marier dis-donc!

 

 

8- LE MANQUE DE GÉNÉROSITÉ

Une femme épouse un homme qui a un grand cœur; un cœur avec assez de place pour sa famille et celle de sa femme. Il doit être généreux, sociable et surtout solidaire. On ne le dira jamais assez, quand on se marie au Mboa, c’est deux familles qu’on unit. Laissez un peu les choses des Blancs là! Une femme veut donc que son époux doive, non seulement prendre soin d’elle, mais aussi, de temps à autres, dans la mesure de ses possibilités, des deux familles. Il doit sincèrement être ému quand vous lui racontez vos malheurs et vous offrir son épaule pour pleurer. Puis, il vous propose généreusement son aide pour vous en sortir.

Alors, une femme qui voit son homme bien traiter ses petits beaux-frères et belles-sœurs, n’hésitera pas à lui faire confiance. Les femmes n’épousent pas les hommes radins, durs de cœurs, chiches à mort. Même avec 100 Fcfa de salaire, montrez-vous généreux les gars! Dans la vie, un vrai mec assure devant les éventuels soucis de sa petite; et il dit sans cesse:  » j’ai la solution chérie, je m’en occupe » et non: « on fait comment chérie ? ». Adieu au mariage mon gars, si tu es incapable d’agir ainsi.

 

 

9- LE MANQUE D’ESTIME POUR LA FEMME

Une femme épouse un homme qui a de l’estime et du respect pour elle. Comment va t-elle épouser un homme qui ne la respecte pas non? C’est impossible. Une femme désire un homme qui n’admettra jamais qu’on la prenne de haut et que les gens la méprisent devant lui. Un vrai homme se battra pour qu’on ne froisse pas sa femme, l’humilie et la dénigre en sa présence. Jamais!

La femme préfère un homme qui ne la grondera ou ne la réprimandera pas en public, devant ses amies, ses collègues. Un homme qui admet et fait cela ne la respecte aucunement pas. Il n’a donc aucune estime pour elle. Pour lui, c’est juste un objet exposé à tous les dangers. Il s’en moque éperdument. Et avec ça comment voulez vous qu’elle vous épouse?

couple amoureux. Crédit photo: anti-deprime.com

 

Messieurs, une femme ça se mérite. Ne l’épouse pas qui veut!

Voyez-vous, Messieurs les « célib-à-terre », les femmes ne choisissent donc pas un époux comme on choisit une friandise ou un lait de toilette dans une boutique. Il faut beaucoup de sérieux et d’objectivité. Car aucune femme ne se marie pour divorcer. Une femme mérite donc bien que vous lui démontriez que vous êtes capables de tout ceci, sinon…Vous mourrez célibataires hein!

Mais mesdames, sachez aussi que c’est la femme qui fait son mari. D’accord? En réalité, c’est elle qui le choisit. Elle se doit donc d’être tolérante et admettre qu’aucune personne n’est parfaite, c’est vrai. Il faudrait donc accepter l’autre tel qu’il est car comme l’a dit l’artiste, « les hommes sont parfois des poissons fumés ».

L’homme, le vrai, ne se met pas à genoux pour demander le mariage. Et jamais, il ne baisse sa tête devant sa petite. Il ne demande pas:  « peux-tu m’épouser stp? »; mais, c’est à la femme de lui dire, sans qu’il n’ait même demandé hein:  « Stp chéri, épouses-moi demain, paaaardon seulement, même si sans dot dis donc. »

Fabrice NOUANGA

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Les femmes boulimiques de sexe sont-elles condamnables?

Une jeune amie m’a fait l’honneur de me rendre visite ce week-end. Dans nos échanges, elle me confia alors que son copain vient de la quitter pour une cause qu’elle considère vraiment banale. En fait, elle aurait un goût trop prononcé pour le sexe.

Comme elle, il en existe plusieurs autres. Ces femmes aux appetits sexuels trop poussés, qui ne se lassent pas de passer à l’acte quelque soit le jour ou l’heure. Elles sont boulimiques de sexe; elles aiment faire l’amour au point de ne pouvoir s’en passer et sans pour autant le cacher. « Nymphomanes », « filles faciles », « chérie couche- toi là », autant de qualificatifs plus que dévalorisants, qui en disent long sur le regard que portent certains hommes sur ces mordues de sexe.

Voulant comprendre les motivations d’un tel désir fou et constant, ma jeune amie me fit alors quelques confidences. Voici donc les raisons qui les motivent à être si gourmandes de sexe.

 

1- LE DESIR D’AFFIRMATION DE SOI
Les boulimiques du sexe visent un but fondamental: montrer aux hommes qu’elles existent bel et bien. Jouissant d’une sexualité débridée et d’une réputation pas fameuse, ces Consommatrices d’hommes sans modération, finissent par assumer parfaitement leur sexualité, et laissent donc parler leurs envies. Tant que ça ne nuit pas à leur santé, et qu’elles se protègent, évidemment, le sexe leur permet de se sentir vivantes. Ce desir réel d’affirmation devant leur partenaire reste leur plus grosse motivation.

 

2- L’ENVIE DE DESTABILISER LES HOMMES
Les termes des hommes envers les femmes sont souvent sont très crus, les jugements négatifs. Les hommes voient donc d’un mauvais oeil ces gourmandes au fort appétit sexuel. Leur attrait pour le sexe est rapidement classé au rayon des péchés pas si mignons que cela.

Dans un tel contexte, les femmes boulimiques de sexe cherchent à s’investir plus dans leurs desîrs. Elles veulent que les hommes soient déstabilisés lorsqu’ils rencontrent une femme qui assume pleinement son corps, sa féminité et ses envies sexuelles. À ce moment là ce ne sont plus les hommes les conquérants, mais bien évidemment elles. Pour un homme, avoir affaire à ce genre de femme, lui fait carrément perdre sa notoriété et sa veritable force. Une femme qui prend les devants au lit et reclame tout le temps les rapports sexuels, se sent forcément superieure. Ah oui hein.

 

3- LE BESOIN DE FAIRE TREMBLER LES HOMMES

Bon, on le sait, beaucoup d’hommes exercent souvent une trop forte domination sur les femmes pendant le way quoi. Les femmes se retrouvent alors face à une inégalité sexuelle souvent insupportable. Elles doivent ainsi affronter les regards négatifs, les étiquettes dont elles ont du mal à se défaire parfois.

Pourtant , face aux femmes boulimiques de sexe, l’homme se retrouve perdu…pire, il tombe même dans la peur. On passe donc là d’une répression du plaisir féminin à une société égalitaire. Maintenant, du fait de cette égalité, on arrive dans le couple à une confusion qui rend la relation beaucoup plus compliquée. Et forcément, ça fait trembler les hommes hein.

Effrayés à l’idée de se faire voler leur image d’hommes virils, non contents de laisser les oestrogènes des femmes prendre le dessus sur leur testostérone d’hommes, leur meilleure tactique reste donc l’attaque et la violence.

 

BOULIMIQUES DE SEXE OUI, PROSTITUÉES NON!

Voilà là autant de raisons qui expliquent que certaines femmes soient autant accro de sexe. elles ne visent qu’ un but: anéantir les HOMMES et leur faire croire qu’elles existent et peuvent donc aussi decider sur ce plan là. Malheureusement beaucoup de ces boulimiques de sexe se sont plutôt versées dans une prostitution qui ne dit pas son nom. Elles se sont transformées en vendeuses professionnelles de « piment ».

Ma jeune amie, pour terminer, m’annonça alors qu’elle est à la recherche d’un nouveau gars qui peut la supporter malgré son « défaut ». ..sexuel. Avis donc aux lecteurs.

Fabrice NOUANGA


Le Top trois(3) des « Cameruineuses » à fuir absolument

Il m’arrive parfois dans mes petites ballades, de faire la rencontre de quelques femmes, que je n’hésite souvent pas à draguer, juste pour voir mes capacités hein. Rien d’autre. Evidemment, ce weekend donc, je suis tombé sur une véritable « araignée ». Je préfère ne pas entrer dans les détails, de peur de choquer les âmes sensibles.

Vrai, la go là m’a touché, onong. J’avais osé oublier qu’avec certaines nga kamer, tu dois mettre l’argent à terre.  Tu n’as pas le choix ; car l’escroquerie est « sanguinaire » chez elles. Elles ont carrément des calculatrices à la place de leur petit  cerveau. Et elles ont toutes un dénominateur commun: « panthères ». Elles n’offrent jamais rien à personne, mais trop fortes pour quémander. De vraies « cameruineuses ».  Trois types se distinguent particulièrement. Vaut mieux prier Dieu,  de ne jamais, mais alors, au grand jamais, croiser leur chemin.

 

1- TOP 3: Les « Cameruineuses » hyper « fauchées »!

Elles, c’est le style de nga qui sont de condition sociale très nécessiteuse. Elles « war » graaaave ! Les « panthères » foirées et toujours nguémées, sont donc généralement élèves, étudiantes; d’autres n’ont même jamais franchi la maternelle hein. Certaines sont simplement chômeuses ; d’autres vivotent grâce aux « aides sociales » des amis et de la famille. Celles qui réussissent quand même à avoir un petit job, occupent des emplois de précarité, ceux de la série « C » quoi (Couture, coiffure, cuisine, call-box…), des « métiers » où les salaires sont souvent si …minables et très irréguliers. Elles ont donc parfois beaucoup de mal à boucler leurs fins de mois.

Ce genre de panthère fauchée, recherche donc tout genre de gars, sauf ceux qui sont comme elle. Deux fauchés pour donner quoi ? Évidemment, c’est le genre de go qui ne vise que les jeunes cadres là ; les travailleurs;  le style de mec qui a un petit revenu quoi ; leur plus gros rêves, c’est de tomber sur des gars célibataires, et au mieux véhiculés; même si les amortisseurs et les phares ne donnent plus, y a quoi ? La caisse c’est la caisse non ? Ou l’odeur du carburant a même fait quoi aux genres de nga là oh ! Humm ! Alors qu’elle n’a même pas de permis de conduire hein. Mais la go connait toutes les coupes de voiture dehors ! Trop fortes ces go!

Quand une panthère décide vous déplumer hein. Crédit photo: jongoma.net

2- TOP2: Les « Cameruineuses » « mouna for tété »

Celles là, c’est le genre de go qui sortent d’une famille « bien » là. En gros, c’est des go dont les parents ont quand même « réussi ». Elles ne manquent donc parfois de rien. Mieux d’elles ! Alors, c’est le style de panthères qui n’habitent que les quartiers huppés, genre Bastos, Santa Barbara! Mais très souvent la tête vide hein. Quand elles te parlent d’elles,  c’est toujours leurs parents qu’elles désignent. « Mon père est; ma mère est ». Jamais « je suis ».  Elles ne sont habituées qu’au confort et au luxe ; elles ne connaissent ni le manque, ni le besoin. Elles ne parlent que d’argent. Tout pour elles, c’est les grands projets mondains. Normal ! En d’autres termes, elles sont de fausses « riches » et ne sortent donc qu’avec les riches.

Avec une telle go, si t’as donc pas les do, fous-lui simplement le camp dis-donc. Encore que tu vas lui donner quoi ? Tu peux oser payer son sauna ? Ou même son string ? Tu peux lui offrir un Samsung S7? En fait, ces go sont des ruineuses. De grâce, mecs pauvres et pingres, s’abstenir! Ce n’est pas qu’elle attend trop quelque chose des hommes hein ; mais elles cherchent plutôt à préserver leur propre sécurité financière. Les nga qui se situent dans cette catégorie ne veulent pas de ces « cas sociaux », ces « pauvrards » et « guemés man » ; inutiles ; qui vont venir là vers elles comme des boulets et des profiteurs ; jouer les gigolos. Elles ont un principe: les « riches » se fréquentent seulement entre eux. Donc les gars, quand vous croisez l’autre qualité là, pardon, si vous n’avez pas les côtes solides, changez de trajectoire. Car lui dire juste bonjour,  coûte excessiment cher. Elle n’aime pas sentir les foirés ! Son niveau de maternalisme est indescriptible.

 

 

3- TOP1:  Les « Cameruineuses » « terroristes »!

Voilà alors le style de nga qui correspondent au stade suprême du matérialisme. Les « terroristes » de l’escroquerie. Les patronnes. Avec elles, mets vrai vrai l’argent à terre ! Elles sont S.S ( Sans Sentiments). Leur genre là, on ne les salue qu’avec le klaxon de la voiture ou un claquement de billets de banque neufs. Elles savent dans leurs têtes qu’elles sont trop belles et androïdes massa ! Qui les peut? Du coup, elles font donc de cette fausse beauté, leur fonds sexuel de commerce. Elles adorent la « belle vie » ; elles la croquent ! Ces panthères ne portent que les fringues de marque ; elles ne mangent qu’aux Champs Élysées à Bastos ; elles ne dorment qu’au Hilton. En gros, c’est le genre de nga qui imposent une bonne saignée financière à ses prétendants. Elles ruinent et déplument! Ne t’égare pas là-bas mec !

C’est le genre qui aime les mecs qui lui offrent des fringues de luxe à Stella, lui paie des voyages à Kribi, l’emmène en boite à la Sanza…7 jours sur 7, elles sont evidemment en boite, même quand la boite est fermée hein ! Si tu n’es pas capable de la gérer, pardon, dégages ! Et elles mêmes le disent.

La « cameruineuse »  « terroriste » , c’est le prototype même de la femme fauve et rapace, en quête de proie pour la dévorer. Elle ne donne pas le lait. Et très souvent, la go se fait entretenir par plusieurs mecs en même temps hein. Elle a le foléré aux yeux! Elles font avaler aux hommes des « bitter » kola amers et  entières. Mais, va alors voir où elles vivent au quotidien. Là où elles dorment. Comment elles misèrent. Mieux les gars de ntaba ! Tu peux fuir le chez elles, onong! C’est la misère que tu veux voir?

Le prototype de la femme panthère. Crédit photo: africa press

 

Des femmes exclusivement matérialistes et hyper ruineuses

Ces femelles sans coeur, ont donc toujours recherché le mâle le plus riche pour assurer leur sécurité. Un mâle capable de « flinguer » efficacement la panthère au loin, là-bas, sur la plaine. Rien de bien nouveau sous le soleil en perspective, si ce n’est l’industrialisation de la société. A bas les pauvres, les maigrelets, et les faibles !
Eh oui ! Je le dis et le crie haut et fort : messieurs, il y a panthère et panthère. Elles ont des grades. Pour vivre longtemps, vaut mieux les éviter. Et pour sortir avec ce genre, l’homme doit plutôt courir derrière l’argent ; et ainsi, toutes ces nga vont courir derrière lui. Ah ouiii ! A la rumeur « Tous les hommes kamers sont infidèles… », on peut donc désormais rétorquer,  à cause des ces « cameruineuses »: « Toutes les femmes sont matérialistes, que dis-je? Cameruineuses?… »

Fabrice NOUANGA


Lions Indomptables : champions après quinze ans de gabegie

Ce dimanche, 5 février, le Cameroun a décroché le titre de champion d’Afrique, au stade de l’Amitié de Libreville, en crucifiant l’Egypte 2-1, en finale de la CAN 2017. Les Lions Indomptables décrochent ainsi leur cinquième titre continental, le premier depuis 2002, soit quinze bonnes années après. Les Camerounais, ont donc comblé un grand retard, grâce à Nicolas Nkoulou (59e) et Vincent Aboubakar (88e). Mohamed El Neny (22e) avait ouvert le pointage pour l’Égypte.

Il a donc fallu attendre quinze ans pour revivre ça. Depuis tout ce temps, nous avons toujours été éliminés de façon humiliante, des grandes compétitions internationales. Nous avons toujours été sortis précocement, et souvent au premier tour, dans les conditions les plus chaotiques. Le Cameroun fut souvent voué à l’échec, car « envouté » par des pratiques indigestes, des plus inimaginables et des plus intolérables. La plaie etait devenue trop béante et profonde.

Voici donc expliqué pourquoi, rien ne marchait plus chez les Lions et qu’ils ne pouvaient aucunement donc plus gagner, à cause de quinze années de gabegie, de désordre et de « vampirisme » footballistique, entretenus par :

L'équipe des Lions indomptables

Un Gouvernement et des ministres des Sports incompétents

Le Gouvernement est sur la première marche des fautifs des causes qui ont souvent expliqué nos mauvaises performances d’antan. Devant l’oligarchie avec laquelle les Lions Indomptables avaient toujours été gérés, rien n’était véritablement fait, pour assurer le règlement définitif des problèmes qui ternissaient leur tanière.
Le Cameroun a toujours cumulé et cumule même encore, des handicaps structurels dans le domaine des infrastructures sportives absolument obsolètes. Alors que le Gabon, la Guinée Équatoriale disposent des enceintes sportives de renom, le pays de Roger Milla et de Bell Joseph Antoine, ne compte rien de véritablement acceptable comme stades.

À ce déficit quantitatif, s’ajoute une carence qualitative de nos infrastructures sportives. Tout est en projet. Ainsi, à l’exception des Stades Ahmadou Ahidjo et de Limbé, aucun stade n’est aux normes en ce moment pour accueillir une finale de coupe d’Afrique digne de ce nom.

Les ministres des Sports qui ont défilé, pourtant dépositaires de l’autorité gouvernementale, manquaient cruellement de charisme et de personnalité devant ces Lions.

Le Gouvernement qu’ils incarnaient, est donc toujours resté inerte et laxiste dans la gestion de nos Lions Indomptables. Évidemment, rien ne pouvait marcher. Mais alors, rien. Absolument.

Conséquence logique : les défaites se sont fatalement multipliées et accumulées. Et la vie continuait, sans que ce Gouvernement ne puisse véritablement frapper du poing sur la table, et siffler ainsi, la fin de la recréation, tout en adoptant des mesures fortes, qui pouvaient concourir au changement radical des mentalités rétrogrades.
Il a plutôt toujours regardé faire, ne s’indignant point ! Et finalement, la pourriture n’a fait qu’évoluer.

Une Fédération de foot et ses dirigeants exécrables 

La FECAFOOT et son comité de normalisation, que dis-je ? D’(a)normalisation, ont tant fonctionné dans le pire sinistre, multipliant ainsi des fautes, des bourdes, des erreurs et autres manquements terribles. On y a tellement assisté aux guerres de clans et d’intérêts.

La « FECAFOU » n’a fait parler d’elle seulement en des termes de faits divers ignominieux. Ses dirigeants n’ont cessé de poser, tous les jours, des actes d’incurie qui ont finalement terni nos chers Lions, et partant, les valeurs footballistiques de notre pays.
Tout s’est toujours fait là-bas, dans l’anarchie et la barbarie. Là-bas justement, tout le monde n’était prédestiné qu’à se faire une bonne santé financière. La corruption s’y est donc installée en maître absolu.

La Fédération Camerounaise de Foot,  cette poule aux œufs d’or, a simplement longtemps attiré des prédateurs et autres bandits à col blanc, et du coup, elle ne pouvait susciter que des convoitises et toutes formes d’envies, au détriment de la bonne santé des Lions Indomptables.

Pendant tout le temps que le comité de normalisation était aux affaires, on a tristement assisté à un clientélisme et à un favoritisme à nul autre pareil. L’affairisme et les trafics d’influence y ont carrément fait leur lit.

Il a d’ailleurs réussi plusieurs fois, à prolonger son bail, sans pour autant que cela soit un début d’exorcisme pour notre équipe nationale de football. Puis, est enfin arrivé Tombi, au terme d’une élection, froidement contestée.

Des joueurs et leurs comportements barbares

Ces derniers temps, pendant quinze bonnes années d’affilé, d’anciens Lions Indomptables, dits « cadres » de notre équipe, ont couvert leur nom, leur pays et leur peuple, d’opprobre et de déshonneur. Ils ont ainsi accumulés des contre performances corrosives et des carences choquantes.

Dans l’équipe nationale, des gestes relevant à la limite de l’infamie ont été posés, en dehors et sur le terrain, tournant ainsi en dérision, toute l’équipe nationale de football senior. Ces joueurs, imbus d’eux mêmes, se sont donc souvent rendus ridicules et impopulaires.

Tenez, jetons un petit coup d’œil dans le rétroviseur.

Qui ne se souvient pas de ce coup de coude stupide d’Alexandre Song au dos de la star croate Mandzukic ? Qui a donc oublié cette bourde d’Allan Nyom, poussant violemment le Brésilien Neymar ? Qui ne se rappelle plus de ce coup de tête ignominieux d’Assou Ekotto sur son coéquipier Moukandjo aujourd’hui grand capitaine et champion? Qui a oublié à la CAN 2015 ,les vives altercations entre Stéphane Mbia et Clinton Djie. Qui oserait ne pas se souvenir du refus de l’ex capitaine Samuel Eto’o de réceptionner le drapeau camerounais des mains propres du Premier ministre? Qui serait tenté d’oublier ces refus de plusieurs compatriotes tels Joël Matip ou Tchoupo Moting de répondre à l’appel du coach Hugo Bross, pour participer à cette CAN 2017 qui vient pourtant de consacrer les Lions champions d’Afrique? Que de bourdes donc ! Que de stupidité ! Que de barbaries ! La vraie sorcellerie !

On a donc tellement assisté aux stripages entre joueurs et encadreurs techniques, des piques entre joueurs eux-mêmes, des altercations entre joueurs et journalistes.

À cause de cela, beaucoup de ces joueurs ont été divisés en clans. Certains sans réels talents, ont été maintenus en sélection par l’onction de quelques «caïds ». D’autres, ont lâchement affiché des comportements exécrables, et ont cruellement été en manque de repères et de civisme.

Des joueurs qui s’opposent entre eux, boudent les entraînements, s’insultent, multiplient des crises d’humeurs, voilà là des comportements malfamés qui ont sauvagement illustré l’ampleur du mal dans la tanière des Lions Indomptables du Cameroun.

Ces guerres de clans, ces brutalités et cette animosité, ont donc été autant de tares qui ont fragilisé la sérénité de notre équipe fanion de football durant tout ce temps, et qui ont évidemment fini par ternir les bonnes prestations sur le terrain durant près de vingts ans.

Evidemment, rien ne pouvait donc plus se jouer normalement, mais heureusement, ils sont arrivés 

Dans un tel environnement caractérisé par autant d’anormalités, rien de normal ne pouvait naturellement être possible. Les Lions ne devaient donc que perdre tout le temps. Une vraie malédiction.

Il a donc fallu, pour sortir de cette crise menaçante, nommer tout de suite un nouveau Ministre des Sports, Bidoung Mpwatt, beaucoup plus charismatique et influent.

Faire naître une nouvelle FECAFOOT, beaucoup plus compétente et soucieuse des valeurs footballistiques avec à sa tête Tombi Aroko Sidiki.

Recruter un nouvel entraîneur à l’équipe fanion, beaucoup plus méritant et capable, au nom d’Hugo Bross, mais surtout, faire appel aux nouveaux joueurs, très jeunes et talentueux, comme Bassogog, et beaucoup plus patriotiques, solidaires et conquérants, avec à leur tête, leur capitaine Benjamin Moukandjo, si simple et si humble.

Et ce n’est qu’à ce prix là, à ce prix seul, que les Lions Indomptables et le football camerounais ont pu de nouveau, réécrire leurs plus belles pages en termes de scores, de records et de titres glorieux, et que le Cameroun pourra effectivement et sereinement organiser dans les années qui viennent, la prochaine édition de la CAN masculine de football, en 2019.

Vivement donc merci aux Lions. Bravo pour cette nouvelle couronne continentale !

 

Fabrice NOUANGA


CAN 2017 : Les coachs africains étaient programmés pour échouer

Dimanche dernier, lorsque l’équipe de RDC de Florent Ibenge a été éliminée par celle du Ghana d’Avraham Grant, et celle du Sénégal d’Aliou Cisse, sortie par le Cameroun de Hugo Bross, j’ai entendu beaucoup de gens s’étonner des piètres performances des coachs africains. Cette réaction m’a tellement surprise que je me suis alors vraiment interrogé sur la place ces coachs à la tête des sélections de football de nos pays.

En effet, l’actuelle édition de la CAN a une fois de plus mis en lumière, l’absence flagrante d’entraîneurs africains à la tête des sélections nationales. Parmi les 16 sélectionneurs en lice, seuls quatre entraîneurs locaux ont été sur les bancs. Il s’agit de Florent Ibenge (RD Congo), Aliou Cissé, à la tête du Sénégal, Baciro Candè de la Guinée-Bissau, et Callisto Pasuwa (Zimbabwe). A contrario, les entraîneurs étrangers sont arrivés de nouveau en force, perpétuant la tradition des « sorciers blancs ». Si la France est restée le premier pourvoyeur, avec cinq techniciens, il y aura également eu en lice, deux Belges, deux Portugais, un Espagnol, un Argentin, un Serbe et un Israélien. Mais seulement, les coaches africains étaient mal partis. Ils étaient en fait programmés pour échouer, d’où leur sortie précipitée de cette compétition. Et voici pourquoi :

  • UN COMPLEXE D’INFERIORITÉ AGAÇANT

En Afrique, c’est un problème de mentalité. Il s’agit sans conteste de l’un des particularismes les plus tenaces de la CAN, édition après édition. Les « sorciers blancs » restent indéboulonnables. Beaucoup de fédérations préfèrent donc recruter des coachs étrangers, même si certains d’entre eux, n’ont pas toujours une riche carrière d’entraîneur et un palmarès élogieux. En réalité, il y a incontestablement des restes d’un certain complexe de colonisés.

Il se dégage là, un grand complexe d’infériorité agaçant que les Africains eux-mêmes font perdurer, car, toujours prompts à aduler le « Blanc » qui vient de l’extérieur et à négliger les compétences locales de leurs propres frères. Les coachs blancs, souvent qualifiés de « magiciens », sont ainsi mieux payés et gagnent des salaires mirobolants, au détriment des entraîneurs africains. Ces « Blancs » disposent alors de plus de moyens financiers et logistiques pour préparer les équipes, même si les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Tant pis.

  • UN MANQUE ÉTONNANT DE FORMATION DES AFRICAINS

Si les entraîneurs africains ont du mal à s’imposer, c’est aussi et surtout par manque de formation qualifiée. Les formations au métier de coach font défaut en Afrique. Peu d’anciens footballeurs africains suivent malheureusement des stages pour devenir des entraîneurs qualifiés. Ils préférèrent carrément se reconvertir en commentateurs ou consultants sportifs pour les chaînes de télévision européennes ou accéder à des postes de responsabilité au sein des fédérations de leurs pays, à la CAF ou encore à la FIFA. Où ira-t-on donc chercher des coachs africains compétents?

Les entraîneurs africains manquent donc de formation adéquate. Les Occidentaux peuvent naturellement donc se prévaloir de qualifications reconnues, car les Africains ne disposent aucunement pas de structures de formation, et sont trop peu nombreux à se lancer dans une vraie carrière d’entraîneur professionnel. Les gars se forment carrément sur le tas. Ce qui ne les rend forcément pas compétitifs.

  • MANQUE DE PATIENCE

Les fédérations africaines n’ont pas la patience de construire des équipes dignes, des minimes jusqu’au Seniors en passant par les Juniors avec leurs coachs. En Afrique, dès qu’un entraîneur perd un match, il est automatiquement viré. Curieusement, les Occidentaux ont le droit d’être mauvais, mais les Africains non ! On ne laisse donc pas du temps aux entraîneurs Africains, la patience de faire éclore des talents et de les suivre jusqu’à l’équipe nationale. On le voit donc, les entraîneurs Africains ne peuvent dans un tel contexte être performants, car on ne leur laisse pas beaucoup de patience pour détecter les joueurs et les former pour les grandes compétitions. Ils sont souvent vite limogés. Le cas du Ghana après la Coupe du monde 2014, l’illustre bien.

L’entraîneur ghanéen Kwesi Appiah, qui avait mené les « Black Stars » du Ghana à cette Coupe du monde et qui a ensuite débuté la phase des qualifications de la CAN 2015, s’était fait limoger très vite et avait été remplacé par son adjoint Maxwell Konadu. Ce dernier avait alors qualifié l’équipe pour la phase finale. Curieusement, il a été remplacé par l’ancien coach de Chelsea, Avraham Grant, qui aujourd’hui préside aux destinées du Ghana, qualifié pour les demi-finales de cette CAN 2017. Yeutch ! Et les autres exemples sont nombreux.

ET POURTANT, LES AFRICAINS NE SONT PAS SI NULS

Les entraîneurs Africains seraient-ils moins compétents que leurs collègues Occidentaux ? Non ! Car beaucoup de coachs africains ont réalisé des exploits. Hassan Shehata, l’Egyptien a permis aux « Pharaons » de remporter la CAN trois fois de suite en 2006, 2008 et 2010. Stephen Keshi, le Nigérian de regrettée mémoire, a hissé les « Greens Eagles » du Nigeria au sommet en 2013. L’Ivoirien François Zahoui, est parvenu à conduire les « Éléphants » de Côte d’Ivoire en finale de la CAN 2012. Récemment, en 2015, le Congolais Florent Ibenge, pour sa première participation de coach à la CAN, a qualifié les « Léopards » de la RDC pour les demi-finales de la CAN 2015…

Que vouloir de plus ? Qu’ils remportent une coupe du monde ? Et les « Blancs » eux-mêmes, pourquoi ils ne le font pas dis-donc ? N’est-ce pas pour cette CAN, des coachs Blancs ont été botté dehors par des Africains ? Qu’on nous laisse donc les histoires des « Blancs » là !

Dans tous les cas, les fédérations africaines ne doivent pas négliger les compétences des entraîneurs nationaux. Il faut sincèrement de plus en plus en tenir compte! L’avenir du football africain, doit impérativement se décider avec les coachs locaux. C’est indéniable !

 

Fabrice NOUANGA

 

 

 


Ces signes de richesse qui nous trompent tant

Une jeune demoiselle a emménagé il y a à peu près une semaine, à coté de moi.  Elle roule apparemment dans une vieille petite starlette là. Genre, année 1969. À vrai dire, je n’ai jamais vraiment su ce qu’elle fait réellement. J’ai surtout remarqué que, madame se décape exagérément la peau, et ne parle qu’en « whitisant ». Et, elle a toujours entre les mains, ses quatre larges téléphones androïdes et sa très grosse tablette (le tout, chinois hein). Je me demande même parfois, comment elle réussit à transporter tout ça tous les jours.

 

Il y a donc deux jours, la « fiancée » d’un autre de mes voisins, m’a croisé dans un « BBH ». Dans nos petits échanges, du coup, elle s’est curieusement mise à se lamenter et à me raconter sa part de « misères », le tout, dans un de ces tons tristes jusqu’à. En fait,  elle estime qu’elle doit être « maudite ». Elle ne sait pas pourquoi Dieu ne lui donne pas aussi certaines « richesses », comme il en a donné à la nouvelle voisine… Hum! Je l’ai stoppé net et je lui ai alors sèchement demandé, ce qu’elle entendait même par « richesses ». Ah, la go me toisa et me trouva naïf.  Elle m’avoua alors qu’au Cameroun, il y a ce qu’on appelle « Les S.E.R »(Les Signes Extérieurs de Richesses), visibles à l’œil nu.  En fait, pour reconnaître un « riche », il suffit de bien observer ces identités remarquables, qui les caractérisent, apparemment:

 

 

  • ROULER DANS UNE VOITURE

Pour ma voisine frustrée, la voiture chez nous, est un signe d’aisance et de confort. Rouler en voiture, signifie donc « qu’on est arrivé ». Elle représente, le signe parfait d’une ascension sociale bien établie. C’est ainsi que, pour ceux qui ont la « grâce » divine d’en posséder une, comme la « starletteuse », la clé de la voiture devient un bijou luxueux qu’il faut trimballer et exhiber à temps et à contre temps. Elle ne quittera plus jamais les doigts.

Ah oui, il faut que tout le monde la voit. Peu importe si cette voiture ne vous appartient pas hein. Peu importe si vous l’avez louée ou empruntée. Peu importe si vous êtes le chauffeur de quelqu’un, qu’elle ait été volée, qu’elle soit bonne pour la casse… Voiture égale voiture! Et du coup, rouler dans une « caisse » , blase tant ceux qui vous voient dedans. Ils vous envient. Ils vous adjulent; ils vous regardent avec des yeux écarquillés, un genre là. Ils bavent! Ils rêvent. Et d’ailleurs, pour les hommes, c’est le moyen efficace et sûr pour coucher une femme. Normal! Elles adorent l’odeur du « carburant ».

 

 

 

  • AVOIR UN GROS VENTRE (Chez les hommes) / UN TEINT BRUN (Chez les femmes)

Ma voisine frustrée est convaincue que,  le gros ventre chez un gars kamer,  est un signe indiscutable d’une « bonne vie », de bien être en fait. Pour elle, grosse bedaine signifie donc, bonne alimentation, argent à gogo! Souvent, j’entend les gens dire aux ventrus : « Gars, on sent que tu as déjà un peu ! Ta vie dose hein. Qui te garde même comme ça?».  Et pourtant, ce gros ventre, vient plutôt parfois de la mauvaise bouffe et de la gourmandise hein; et très souvent, d’un excès de bières, ou même du bête surpoids et d’une obésité souvent mal contrôlée. Mais, au Mboa, qui veut croire ainsi? On sait que le gros ventre chez un homme, est plutôt le signe parfait d’une vie d’aisance bien réussie.

Il en est de même pour les filles brunes. Me révéla ma voisine frustrée. Une fille au teint couleur taxi, me dit-elle, c’est celle dont la vie est aisée; celle qui utilise sûrement les laits les plus chers ; c’est la seule qui sait faire les soins corporels ; c’est l’unique qui peut faire un sauna. Est-ce que c’est alors donné? Le teint brun, c’est le signe indiscutable de la richesse. Ça se voit éh. Indiscutable! Ah, je comprend donc maintenant pourquoi toutes les femmes noires ont décidé de changer leur peau. Tant pis pour le « fanta-coka ». Et puis quoi? Elles veulent être dans le club des « riches », tout simplement.

Homme avec gros ventre. Crédit photo:africaguinee.com

 

 

 

  • « TCHOUQUER » AVEC UNE CARTE BANCAIRE

Ma voisine frustrée continua son decryptage sur les « riches ». En fait, quand elle voit un kamer avec une carte bancaire, « tchouquer » dans un distributeur, ah yaaaaa, elle est tout de suite convaincue que, c’est le petit frère de Samuel Eto’o devant elle. Avoir une carte bancaire, signifie que « la vie dose ». Un gars ou une nga qui «tchouque», est forcement le neveu du Ministre des Finances ; il a donc plein de fric. Il a évidemment, des comptes bancaires. Il est naturellement, plein aux as. Il est tout simplement « lourd » !

Du coup, on l’envie. On le craint. Car, avoir une carte bancaire chez nous, c’est posséder les millions en banque ; c’est faire de grosses transactions ; c’est pouvoir avoir l’argent à n’importe qu’elle heure. C’est être capable de sortir un billet de dix milles à toutes les secondes. En fait, c’est l’évidence d’une vie épanouie. Mais, ééééh, si ma frustrée de voisine, pouvait un seul instant imaginer que, parfois, dans la carte là, n y a même pas 10frs, oui 10frs en solde, et qu’on est même à « rouge » dans sa banque… Parfois même, elle a expiré depuis hein,  car son propriétaire étant incapable de l’approvisionner.

 

 

  • « WHITISER » À TEMPS ET À CONTRE TEMPS

Ma frustrée de voisine sait que, chez nous, voix du Blanc égale argent. Donc pour elle, un gars ou une nga qui « whitise », a forcement beaucoup de fafio. Eh oui, « whitiser », c’est être très friqué ; c’est forcement être de bonne famille ! Le Blanc, c’est le fric. Pour elle donc, tous ceux qui parlent avec des tons, éwondotisé, haoussassé, bassa’aéé, bulué ou bamilékisé là, sont considérés comme de bons « villageois », et surtout, de bons « foirés »!

Parce que, un gars ou une go « riche », c’est celui ou celle qui parle le français en français; qui a su adopté le ton et l’accent breton ou parisien. Ceux là, c’est les « lourds ».  La « whitisation », est un signe de réussite sociale, de belle vie, de richesse tout court. Les vrais « riches » « whitisent » avec leurs « beueueeuue, heueueu! Ah oui hein! Les pauvres ont généralement, des voix…alambiquées!

 

 

.METTRE REGULIÈREMENT UNE VESTE

Un homme qui met une veste tous les jours, signifie pour ma voisine frustrée,  qu’il est aux as. Que ce soit donc sous le soleil oh, dans la pluie oh, ça passe ; même les poches vides hein. Ya quoi ? Quand un gars est en veste,  ça veut tout simplement dire qu’il est bureaucrate, homme d’affaires, super « riche »et hyper intelligent. Peu importe le genre de veste hein ; même si c’est zazou, avec dix fentes, multicolore, sauté, courtes manches, ma frustrée de voisine, elle, elle sait seulement que, veste égale argent.

Pour elle, un homme « responsable », respectable et super « riche », est donc celui qui peut porter la veste tous les jours, du 1er janvier au 31 décembre. Même s’il l’a triée dans la friperie à Mokolo, et puis quoi encore? Veste égale veste ! La pauvre est sans savoir que, malgré cette grosse veste zazou au corps, certains hommes n’arrivent parfois pas à payer un taxi à 100 Fcfa hein, et avalent ainsi, des km à pieds.

Homme en veste, crédit photo:tissuafricain.fr

 

 

 

 

  • SE BALADER AVEC DE LARGES TÉLÉPHONES PORTABLES, LE LAPTOP OU LA TABLETTE EN MAIN

Ma gentille frustrée de voisine sait que, chez nous, on a quatre opérateurs de téléphonie. Alors, pour un « riche », cela signifie automatiquement, quatre larges téléphones entre les mains. MTN oh, ORANGE oh, CAMTEL oh, NEXTEL oh, dedans. Quand un gars ou une nga marche donc avec ses quatre larges androïdes chinois là, (même sans crédit hein),  sa grosse tablette ou son vieux laptop, hayaaa, ça tue seulement tout le monde hein. Là alors, c’est le terminator de la richesse, d’après la frustrée. Parce que, pour elle, ça veut dire qu’un tel gars ou une telle nga, a forcément, « les moyens du Moyen Orient ». Quatre gros chinois en main, un ordi portable et une tablette ? Qui le/la peut même? Ce doit forcement être le fils ou la fille du Ministre des télécoms !

C’est ainsi que, quand ce genre de personne arrive quelque part, et verse ses chinois là sur la table et se met à manipuler son lap ou sa large tablette là, souvent plus grosse que sa tête, en faisant semblant d’appeler de temps en temps…Maaama, le nombre de gens qui écarquillent les yeux et rêvent d’être comme elle, dépasse le million! On a seulement envie de cacher son ITEL ou son TECHNO 4 puces !

 

 

 

QUE D’ILLUSIONS POURTANT…

Voilà ainsi présentés, ces signes d’illusions, qui font croire à certains de mes compatriotes, comme ma chère voisine que, quelqu’un est riche. Pour cette categorie, « RÉUSSIR », c’est afficher ces aspects éphémères,  comme des trophées. Et ça finit par rendre les gens qui les envient, aigris ; ça les frustre ; ça les complexe, tout court. Tout simplement parce qu’au Mboa, c’est d’abord le « paraître », l’apparence, bref le matériel qui détermine l’être humain. On ne se bat donc que pour cela. Pour être respecté, il faut rouler en voiture, porter un costume ou un grand tailleur tous les jours, travailler dans un bureau, posséder toutes les nouvelles technologies…Sinon, on n’est carrément rien devant les autres. Et pourtant, les vraies « richesses », les bonnes valeurs, sont tout simplement morales. Et ce sont d’ailleurs les plus éternelles. Aucun vrai riche n’est vulgaire. La vraie richesse, est discrète.

 

Ma voisine frustrée, me démontra alors que la nouvelle voisine était très « riche » par rapport à elle. Elle a une voiture, même vieille, et puis quoi? Elle parle comme les Blanches, elle a quatre téléphones, une tablette, elle est brune, genre « djansang » là… Une vraie « bénie ». Alors qu’elle, elle n’a rien de tout ça hein, malgré son boulot d’infirmière. Et pour que ma voisine se calme donc un peu, et cesse surtout de piailler, je lui ai offert ce matin, une de mes anciennes tablettes (chinoise hein). Je crois qu’elle va un peu cesser d’envier sa voisine. Elle est donc désormais « riche » elle aussi!  Et pour la voix des Blanches, il faudrait juste qu’elle force encore un peu. Parce que sa part là, hum, c’est le français ewondontisé et un peu bamilikisé qu’elle « paklé » hein. Il faudrait donc bosser dur, pour atteindre le niveau de « richesse » de la voisine « starletteuse ».

Fabrice NOUANGA


Les hommes n’ont rien dans le cœur, ils ont tout en bas!

La semaine dernière, une jeune compatriote rencontrée sur Facebook, et membre d’une ONG en Europe, est arrivée pour une conférence au Kamer, foulant ainsi le sol du Mboa pour la toute première fois. Ce dimanche, je l’ai invitée à petit-déjeuner chez « mamy makala », car elle m’a longuement exprimé son désir de manger du BBH (beignets-bouillie-haricot). Pendant que nous petit-déjeunions, naturellement, je me mis à lui faire des avances. Mais, curieusement, je remarquai que sa mine s’était subitement transformée. Elle m’exprima alors son indignation et sa déception sur les hommes camerounais. En fait, à peine accorde-t-elle une toute petite minute à un homme qui la drague, que celui-ci lui fait tout de suite la proposition indécente et malsaine d’aller passer la nuit avec elle.

 

 

Évidemment, je lui donnai entièrement raison. Et pour paraphraser les paroles de la chanteuse ivoirienne Savan Allah, en amour, les hommes kamer n’ont vraiment plus rien dans le cœur, ils ont tout en bas, . Mais je peux comprendre le désarroi de ma jeune sœur Mbenguiste, qui n’a pas du tout vécu dans son vert-rouge-jaune natal. Elle ignore carrément, les tristes réalités du pays. Elle ne sait donc pas que, chez nous, beaucoup d’hommes traitent les femmes avec tellement de mépris, qu’ils finissent parfois par les considérer, comme de simples « objets » de plaisirs, avec lesquels ils peuvent sexuellement jouer? Ben oui!

 

 

LES HOMMES, DE VRAIS BOURREAUX SEXUELS?

À observer le comportement de mes chers compatriotes au quotidien, lorsqu’il vont vers les femmes, leur faire la cour, on dirait que ces femmes, ont été créées pour eux, afin d’être éternellement à leur service sexuel. Ils en ont fait une priorité. Une bonne majorité d’eux,  ne cherchent effectivement les femmes que pour les « baiser », comme eux mêmes le disent entre eux. On dirait que ce que Dieu leur a gracieusement offert dans le pantalon, est un « fouet » dont il faut absolument se servir sur les femmes. Des plus jeunes aux plus vieilles, les femmes ne cessent donc toujours de finir en missionnaire…que dis-je, en soumissionnaire dans les lits de ces bourreaux, qu’elles ont parfois pourtant elles même attirés, à travers leur accoutrement indécent et provocateur.

 

 

Écoutez leurs conversations au quotidien. Faites un tour là où ils parlent des femmes. C’est tout simplement ahurissant et insupportable pour les âmes sensibles. Que n’allez vous pas entendre? Nous avons ainsi trouvé tous les verbes insalubres et salissants, pour désigner nos pratiques libidineuses: « baiser », « piner », « nyass », « mbinda », « croquer », « fouetter », « cogner », « manger », « couper », « pimenter la sauce »…Et que sais-je encore? La liste peut se poursuivre jusqu’à l’éternité. Quand un homme a donc eu la « chance » d’atteindre cet objectif, entre copains, les commentaires sont souvent chauds: « Gars, j’ai pu « fouetter » la mince chose là hier dis-donc » ; « C’est bien ! Moi j’ai finalement pu « nyass » la grosse là tout à l’heure massa » …Sottises, vous dis-je ! Ces attitudes indigestes, resteront le tombeau de nos illusions manichéennes.

 

 

 

QUE DE MÉPRIS POUR LES DAMES!

Réputées « sexe faible », les pauvres femmes sont donc parfois obligées de céder et d’accepter ces exigences et ces caprices sexuels de leurs maîtres. Il faut alors voir quand ces pauvres dames sortent de chez elles, comment elles se sentent comme des paquets de viande hachées ou comme des gentils « Toutou », que ces Messieurs ne s’embarrassent pas de siffler et d’interpeller impoliment dans la rue, avec un mépris sans pareil, à tue-tête comme des maîtres à leurs chiennes. Ils vont ainsi utiliser, toutes les stratégies et toutes les astuces pour atteindre leur objectif malsain. Comme si, sans le sexe, ils ne valaient carrément plus rien et ne pouvaient dûment plus exister! De la manière la plus abjecte qui soit, les femmes deviennent ainsi l’objet de nos fantasmes obscurs, nous conduisant à croire des inepties, favorisant la perpétuation de notre domination masculine. Que non!

 

 

 

QUE D’HUMILIATIONS!

J’imagine tous les jours, avec grande peine, le calvaire de certaines qui se sont mariées. Oui, celles qui ont eu « le privilège » de s’appeler Mme Untel. Outre les humiliations quotidiennes, certaines d’entre elles doivent subir tous les jours de graves violences physiques, verbales et morales, simplement pour qu’elles « libèrent ». Celles là, elles aussi ne vivent donc que et ne se définissent qu’à travers le mariage…sexuel. Une fois dedans, certains hommes les chosifient, les instrumentalisent, les méprisent et les dénigrent. Ils ont un but ultime : les « baiser » et satisfaire leurs appétits sexuels, car ils sont toujours insatiables et insatisfaits et finissent donc par les traiter comme ces femmes des films pornographiques, de vraies « femmes objets », véritables « machines sexuelles ».

 

 

Ils se révèlent ainsi irresponsables, odieux, incontinents, infidèles et immatures -Que les Hommes excusent mon insolence- Et ils finissent par abandonner les femmes « baisées », comme de vieilles serpillières après usage accéléré, dans un lit mal dressé. Pire, mes chères sœurs, une fois « fouettées » sexuellement, deviennent aigries, fanées, sucées et reléguées au grenier, puis, remplacées par d’autres « chairs plus fraiches». Tout simplement pitoyable !

 

 

 

 

Messieurs, LES FEMMES NE SONT PAS DES « OBJETS »! APPEL A PLUS DE RESPECT ET DE CONSIDÉRATION S.V.P!

J’aimerais donc dire, à ces hommes, qui ternissent ainsi l’image des femmes, que celles-ci resteront à jamais, malgré leur naïveté et leurs faiblesses légendaires, le socle de l’humanité. Les dénigrer, les humilier, les violenter autant, juste pour le sexe, restera toujours une lâcheté, un « crime contre l’humanité ». Qu’ils comprennent que, les femmes ne sont pas uniquement faites que pour leur écarter largement les jambes. NON ! Trois fois NON ! NON ! NON !

 

 

Elles ont de la dignité et de l’intégrité. Elles ont de la valeur ! Elles ont de la personnalité. Et méritent donc RESPECT et CONSIDÉRATION! Que les hommes, fassent retrouver l’amour de soi, cette dignité, cette fierté, cette notoriété, qui force le respect aux femmes, leurs épouses, leurs filles, leurs mères. Mais, que les femmes elles aussi, sachent bien que, « Le respect ne se donne pas, il se mérite ». Parce qu’une femme, ça demeure un HOMME et non un animal, simple objet de plaisir ! De grâce, messieurs, ne dominez plus aussi sexuellement vos semblables. Aimons-les femmes et reconnaissons-leur les droits qui sont les nôtres. Et je le proclamerai jusqu’à ma mort, les femmes ne sont pas nos objets sexuels !

 

 

Redonnons aux femmes leur dignité!

Les hommes ont grand intérêt à respecter la femme, et devraient considérer la sexualité, comme un acte pur et normal, qui doit se faire dans les règles de l’art. La femme a le devoir de satisfaire son homme au lit. C’est vrai. Mais à condition que tout se passe en toute dignité et en toute complicité! Que les hommes cessent de reluquer les femmes et de les prendre pour du bétail. Parce que, chers  messieurs, même si on ne dit rien à une femme, la simple façon  qu’on la regarde veut tout dire… Ne soyons donc pas des hommes de cromagnon et respectons les dames! Car, désormais, les femmes veulent s’approprier ce que nous leur avons toujours sciemment retiré: la dignité et l’estime!

 

 

Courroucée, mon amie mbenguiste m’a alors dit qu’à ce rythme, c’est vraiment la première et la dernière fois qu’elle venait au Cameroun. Et que pour la semaine qui lui reste encore au pays, elle préfère éteindre son téléphone et rester discrètement quelque part, pour éviter de subir les affres des bourreaux…sexuels qui l’entourent!

Fabrice NOUANGA

Contact WhatsApp: +237694658721

 


Que les Camerounais cessent d’être complexés !

Hier, pour prendre un peu d’air, j’ai décidé de rentrer à pied du travail. En marchant, j’ai rencontré un de mes grands camarades de lycée, mais il est toujours au chômage et sa mine triste me gêna. Après quelques civilités d’usage, il me dit qu’il était très anxieux car il avait passé un entretien d’embauche il y a une semaine dans une grosse boite de la place, mais il n’avait toujours pas reçu de feed-back…

D’ailleurs il n’y croyait plus, il ne pensait pas qu’il serait recruté. Il semble que la majorité des personnes convoquées pour cet entretien étaient de gros diplômés et des enfants de gens bien connus et célèbres de la ville. Il tentait juste sa chance comme ça hein,  sans trop d’assurance, ni de confiance en lui, ni d’espoir réel, d’autant plus qu’il est issu d’une famille « pauvre », selon ses propres mots.

Cette attitude m’indisposait sérieusement. Pendant que nous discutions, je lui dis alors poliment qu’il souffrait évidemment là, de nulle autre chose que du pernicieux complexe d’infériorité, comme la majorité des Camerounais d’ailleurs. Et je lui conseillais alors de chasser au plus vite ce genre d’attitude négative et cette mauvaise image de soi.

LE COMPLEXE, UN ÉPINEUX MALAISE AU CAMEROUN

Oui, le complexe d’infériorité caractérise beaucoup de mes compatriotes, il s’apparente à une espèce de réalité imaginaire qui nous fait nous sentir carrément inférieurs aux autres. Nous nous attribuons constamment des critères de rabais. Beaucoup de Camerounais, comme mon camarade et ami, estiment donc que :

  • parce-qu’ils manquent de diplômes ou d’expérience professionnelle…
  • parce-qu’ils ne s’expriment pas très bien en français ou en anglais (complexe intellectuel)…
  • parce qu’ils habitent un quartier moyen ou une maison qui n’est pas luxueuse…
  • parce-qu’ils n’ont pas un travail « décent » (complexe social)…
  • parce qu’ils sont physiquement minces ou gros, trop petits, trop grands, nains, handicapés ou ont un teint trop noir, albinos, ou pas assez clair (complexe physique) …Bref, pour tout un tas de raisons, alors leur vie n’a pas de sens et ne vaut donc pas celle des autres. Ils ne se considèrent pas comme étant des hommes comme tout le monde, ils se sentent « inférieurs » !

QUE DE « JE NE PEUX PAS » !

Vous entendrez alors certains vous dire : « je ne peux pas habiter ce quartier », « je ne peux pas être recruté à ce poste », « je ne pourrai jamais « voyager » », « je ne pourrai jamais me marier, je n’ai pas les belles formes», « je ne suis pas beau/belle comme les autres », « je n’arriverai jamais à avoir ce genre de boulot », « je ne peux pas sortir avec cette catégorie de fille/d’homme », « je ne pourrai jamais réussir à ce concours », « je ne pourrai jamais avoir une voiture », « je ne pourrai jamais faire ceci, je ne pourrai jamais faire cela » …
Autant d’excuses qui malheureusement les dévalorisent !

Pourtant, toutes ces excuses sont des croyances imaginaires, elles sont basées sur un sentiment émotionnel, et ce sentiment d’infériorité les altère et les rabaisse tant ! Oui, c’est là, la preuve patente de leur complexe d’infériorité !

Je vous assure chers amis, le fait de répéter sans arrêt qu’on ne peut pas faire telle ou telle chose, finit par nous en persuader, on finit par croire que nous sommes inférieurs aux autres. À cause de cela, beaucoup de Camerounais finissent par se rabaisser encore plus, au point de perdre toute leur estime d’eux-mêmes.

Je vois ainsi tous les jours des Camerounais dans leur quotidien manquer de confiance en eux, ils ressentent un sentiment mêlé de honte, de dénigrement, de frustration, de dévalorisation, de découragement devant d’autres gens pourtant comme eux. Beaucoup de mes frères et sœurs Kamer, adoptent des jugements négatifs contre leur propre personne.
Tous les jours, je les observe vivre dans la peur, le stress, l’anxiété … Ils se sentent très en deçà des autres.

Ben non, nous n’avons aucune raison de vivre ainsi ! Nous avons tous de la valeur. De tels comportements peuvent au contraire avoir des conséquences très lourdes sur nous-mêmes, cette attitude peut être préjudiciables pour notre avenir.

 

Peinture de Dubuffet. Crédit Flickr, Thomas Hawk.

ALORS DE GRÂCE, CESSEZ D’ÊTRE COMPLEXÉS

Alors, je vous en prie, vous qui vous croyez inférieurs aux autres parce qu’ils ont plus de moyens financiers, parce-qu’ils vivent dans de grosses villas, parce-qu’ils mangent de la bonne bouffe, parce-qu’ils cassent des champagnes tous les soirs, sortent les plus belles femmes, roulent dans de grosses cylindrées, vivent en Europe …

Vous qui pensez que votre vie n’a pas de sens parce que vous n’avez pas d’enfant bien placé, vous n’habitez pas Bastos ou  Bonapriso, votre père n’est pas haut cadre, vous n’avez pas un « bon » boulot, vous êtes le moins diplômé de votre famille…

Vous qui avez honte de vous parce que vos collègues ont de meilleurs salaires, vous êtes débrouillards, vous habitez Etam-Bafia, Mokolo, New Bel … Vos parents vivent au village, vous n’avez pas la plus belle tablette, le plus grand téléphone androïd, le plus bel ordinateur portable.

Vous qui êtes anxieuse parce que la copine sort avec le plus bel et le plus riche homme du coin, parce-qu’elle passe ses weekend au bord de la mer, se coiffe à « Obama Fashion »…

Vous qui cachez votre corps parce que votre teint n’est pas celui qu’on apprécie …
Oui, vous tous mes chers frères et sœurs, qui pensez que vous avez raté votre vie et que les autres ont eu la « chance » de réussir la leur et sont donc plus aimés de Dieu que vous ;

A vous, je dis CESSEZ D’ÊTRE COMPLEXÉS ! Chassez de votre esprit ce lâche sentiment d’infériorité !

Vous allez finir par vous renfermer sur vous-mêmes et devenir de moins en moins sociables. Vous allez finir par en vouloir à tout le monde et devenir si aigris. Vous allez finir par manquer d’assurance et tomber dans l’arrogance et la mal politesse.

Et pourtant, vous n’êtes pas inférieurs. Vous avez, vous aussi, de la valeur ! Ne ternissez donc plus votre image. Reprenez confiance en vos capacités. Car chacun de nous en possède tellement.

Heureuse malgré son handicap.

PERSONNE N’EST INFÉRIEUR AUX AUTRES

Et dès aujourd’hui, je vous en prie mes frères, mes sœurs, arrêtez de vous comparer aux autres. C’est absolument inutile et indigeste. Personne n’est parfait, tout le monde possède des qualités mais a aussi des défauts, des forces mais aussi des faiblesses.

Arrêtons de douter de nous-mêmes tout le temps. Sinon qui va croire en nous ? Il faut pouvoir croire en soi et dépasser tous les obstacles personnels pour le meilleur dans nos vies.

Mais surtout, s’il vous plait, cultivons toujours une attitude positive. N’ayons plus peur de nous affirmer et de prendre des responsabilités. Quel que soit le défi que nous nous lançons dans la vie, ne nous disons plus jamais que nous n’y arriverons pas. Nous devons être motivés, quoi que nous fassions, et être convaincus que nous faisons route vers le succès. Voilà la clé du bonheur personnel.

Et pendant que nous sirotions nos bières, mon grand camarade reçut un coup de fil de la société qui l’avait auditionné… Surprise miraculeuse : il venait d’être recruté pour un stage pré-emploi.
De quoi avait donc t-il donc si peur? Humm, c’est le rire et les bières que vous vouliez voir ? Jusqu’à ce matin, j’ai la gueule de bois. YES WE CAN !

Fabrice NOUANGA