Fabrice NOUANGA

Le commérage au Cameroun: ce « tueur » silencieux

Elle–  «Gars, c’est graaave! Tu sais qu’on m’a dit que, ta voisine prostituée a dit que, ton ami Franc Mâcon, aurait dit que, ta collègue lesbienne là a dit que…Eyenga ton ex copine panthère là, sort maintenant avec le laid taximan, dur et chiche qui vit  à Mvog Ada?

Lui–  ékiéé, ma copine! Ne me dit pas! Comment elle peut faire ça, elle aussi! Les hommes sont finis ici dehors? Elle a vu quoi sur lui éh. Un gars qui ne m’atteint même pas à la cheville hein? Donc c’est pour ça qu’elle m’a barré oh? Vraiment hein, les filles avec l’odeur du carburant, iiich!»

Voilà en fait comment les adeptes du commérage, ou plutôt les « kongossistes », commencent toujours tous leurs histoires hein! Qui n’a donc jamais été victime de tels racontars? Assurément personne! Ah oui, le commérage, ou si vous préférez, le « kongossa », comme on le dit au Mboa, est donc cette peste , ce faux bruit, cette invention malveillante que certains individus colportent, pour discréditer d’autres personnes. Il  fait tant de ravages dans nos relations humaines.

Des femmes entrain de rire d'un "kongossa" certainement...
Des femmes certainement entrain de rire d’un « kongossa » …

Il est devenu au Cameroun, une arme de destruction massive, vile et abjecte, employée par les envieux, les esprits bas et petits, les sans scrupule, les jaloux, les méchants, les mécontents, les frustrés, contre ceux qu’ils détestent et haïssent, et parfois sans raisons oh. On lui a même déjà trouvé tous les synonymes possibles au Mboa : cancan, kongossa, karambanie, missossi, tchotcholi…

Le commérage au Cameroun a donc atteint des proportions terribles. Il va même bien au-delà de simples « on-dit ». Il déploie fortement une réelle volonté de nuire, de faire souffrir, de rabaisser l’autre. C’est une sorte de crime sans armes, un assassinat psychologique conscient et calculé.

Ceux qui calomnient ou commèrent vont donc utiliser des forfaitures qui consistent à laisser croire ou envisager des choses qui ne sont pas vraies, des attitudes imaginées, des actes attribués sans preuves. Et tous les jours, combien de victimes, combien de « cadavres », combien de dégâts directs ou collatéraux, mon Dieu?

  • Avec les réseaux sociaux, le mal s’est alors empiré…

Avec l’arrivée des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, la mondialisation, la rapidité des communications, ce phénomène s’amplifie terriblement dans notre pays et s’est empiré.

Il suffit de quelques minutes, pour qu’un fait divers banal et infondé quitte le Cameroun, fasse le tour de la planète et soit connu par des millions d’internautes ou de smartphonistes en quelques minutes! Ah facebook, WatsApp, Viber, Twitter quand vous nous tenez !

  • Objectif: la recherche du buzz…

Ainsi, pour captiver le plus grand nombre de personnes, informer au plus vite, sans prendre les distances utiles de la vérification des faits et des données, les « kongossistes » se lancent dans une course effrénée du «BUZZ» .

Vous verrez alors dans la presse, dans les réseaux sociaux, des titres accrocheurs que ces malfaiteurs sortent, mais trop souvent en décalage total avec le contenu carrément vide. On appâte, on ferre et on insulte autrui comme on veut…Et on finit par mélanger, la vie publique et la vie privée d’honnêtes citoyens…

 

Femme devant un "kongossa" c'est sûr...
Femme devant un « kongossa » c’est sûr…

Un commérage peut donc passer du léger petit vent à l’énorme tempête en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Je me demande finalement à qui profite même souvent le mal. J’ignore carrément même ce qu’il vise réellement.

Comme c’est insupportable, innommable, lâche, et dégradant d’en user…Et curieusement, les hommes sont de plus en plus les maitres de telles bassesses indigestes. Les femmes leur ont passé le relais, assurément.

Mais, je pense sincèrement que si ces personnes malsaines, ces « kongossistes » en mal de reconnaissance et de survie, n’étaient pas relayées par une clientèle passive, elles se tairaient définitivement et ne parleraient plus !!! Mais comme il y a des gens qui les écoutent et les encouragent, bien dommage!

 

  • Le Commérage: un « tueur » silencieux pratiqué par les « pauvres d’esprit »…

Tous les jours, dans les rapports les plus intimes, pour les motifs les plus futiles (quelquefois, même, sans motif aucun), l’arme empoisonnée qu’est le « kongossa », tenue par les méchants, les jaloux, les êtres faibles et nuls, est dirigée contre quelqu’un et à qui, il cause mille ravages.

Il commence toujours par un racontar, une incrimination qui, au fur et à mesure qu’il s’éloigne de son point de départ, se mue en affirmation gratuite, puis en accusation mensongère. De bouche à oreille, le bruit, faible d’abord, ne tarde pas à devenir un tonnerre. Alors, il devient irrémédiable. Et le plus terrible, c’est qu’aucune preuve, ne peut être fournie par le propagateur de ces ragots…

C’en est donc désormais fini pour le calomnié. Il verra ainsi toute sa vie empoisonnée par la flèche venimeuse qu’un criminel « kongossiste » lui aura lancée et que la stupide crédulité et la lâche passivité des autres auront ancrée en lui.

  • Que de mal il fait, ce commérage! Un vrai crime, le Kongossa…

Et finalement, à cause du « kongossa », des gens d’honneur, de droiture et d’abnégation sont tous les jours détruits au Cameroun par une simple déclaration souvent non fondée.

Les calomniés s’en sortent totalement alors meurtris, broyés et sanguinolents. Ils connaissent donc toute l’amertume, les reniements, la douleur de se voir ainsi trahis et salis. Et l’horrible, c’est l’indescriptible souffrance qu’ils subissent en se sentant injuriés, humiliés, suspectés, même dans les actions les plus nobles et les plus désintéressées.

Car la mentalité des Camerounais « kongossistes », consiste justement à avilir et à dégrader leurs victimes. Ils prennent ainsi du plaisir à voir ceux-ci souffrir. De vrais sadiques, ces gens! Beurk!

le commérage lui aussi détruit et attriste...
Le commérage lui aussi détruit et attriste…

 

Et c’est là une constatation que je peux faire personnellement sans crainte d’être taxée d’exagération : le commérage est un véritable crime au Cameroun. Il est la cause de grands et terribles drames. Et c’est assurément la calamité qui a, à son compte, le plus grand nombre de victimes dans notre pays ci, onong!

  • Et pourtant, il faut que ça cesse…

Bon, malheureusement, certains ont érigé le commérage, et ses jumeaux que sont: la calomnie, l’allégation, le débinage, la délation, le dénigrement, la dénonciation, la détraction, la diffamation, l’imposture, l’infamie, l’injure, l’insinuation, l’invention, la malveillance, la méchanceté, la médisance, le mensonge, la perfidie, le ragot, la traîtrise… en norme et en activité « professionnelle ».

Pourtant chers Camerounais, chères Camerounaises, Il faut travailler de toutes nos énergies à enlever de nos mœurs cette dégradation des autres. Pour cela, il nous faut habituer les gens à la franchise et à la vérité. Il nous faut, toutes les fois que nous le pourrons, arrêter net le commérage et la calomnie à leurs débuts.

Quand nous entendons quelqu’un lancer une accusation contre un autre, forçons l’accusateur à confirmer ses dires devant celui qu’il veut accabler. Demandons, exigeons des preuves formelles, sinon, n’hésitons pas à le flétrir, à le chasser à coups de gourdins et à s’écarter de lui comme on s’écarte d’un pestiféré, ou d’un mouchard. Car le « kongossiste » est un criminel.

N’accueillons pas les racontars, ne ramassons pas les accusations à la légère. Disons-nous bien que celui qui, voyant se perpétrer un crime ne fait rien pour l’empêcher, devient aussi criminel que l’auteur du crime. Et mettons-nous bien cette pensée dans la tête : celui qui calomnie est l’être le plus vil, le plus lâche, le plus ignoble, le plus abject et le plus criminel qui puisse être autour de nous. Il faut donc s’en méfier!

  • Parce que seule la vérité vraie paye…

Et pour arrêter à jamais le règne infâme du commérage autour de nous, faisons donc de la franchise et de la vérité des devoirs dans nos relations humaines. Nous aurons alors par là, bien travaillé pour l’avènement d’un Cameroun dans lequel l’honnêteté et la loyauté seront les principaux piliers de la fraternité entre tous les Camerounais.

Au Mboa, nous sommes vraiment formidables…

Fabrice NOUANGA

Contact WhatSapp: +237-694-658-721


À quoi servent même les intellectuels camerounais?

Je regardais un débat télévisé il y a quelques jours sur une chaine locale et qui portait sur l’amélioration de l’éducation au Cameroun. De grands noms, connus et reconnus étaient les invités. Mais vers la fin, j’avoue qu’en dehors des gros titres, diplômes et grosses théories fallacieuses que chaque panéliste a brandi, mes deux jeunes cadettes, étudiantes à l’École Normale Supérieure, qui visionnaient avec moi ces échanges et qui pensaient enrichir leurs connaissances, se relevèrent déçues, les calepins totalement… vierges. Elles m’ont alors demandé étonnées: «grand frère, à quoi nous servent même finalement nos intellectuels au Cameroun éh? »

Évidemment, j’ai eu du mal à leur répondre. Je comprends mes frangines. Comment admettre que nos intellos soient aussi nombreux et futés, mais que paradoxalement, le pays sombre autant dans la misère et la précarité et s’enfonce si gravement dans le trou? J’ai tant observé et écouté nos intellos : j’ai pu détecter en eux  certains signes qui les caractérisent presque tous, à l’exception de quelques rares points, qui sortent tout de même du lot. Pourtant, comme le disait Sartre, « l’intellectuel est celui qui refuse d’être le moyen d’un but qui n’est pas le sien. Il est donc celui qui récuse l’injustice et l’illogisme. Il doit au contraire être un défenseur de l’Homme, un vrai militant du progrès… »

Les attitudes des nôtres se résument à ces quelques clichés observables chez la plupart d’entre eux :

  • DES MÉGALOMANES SANS FAILLE, GROS VANTARDS…

Plus mégalos et vantards que les intellectuels camerounais, je meurs. Tenez ! Un seul d’entre eux peut facilement accumuler tous les diplômes de la terre et vous les brandir comme des trophées à la moindre occasion hein. « Tu sais même à qui tu as à faire »: voilà leur maxime chérie. Vous verrez donc une seule personne avoir un profil tel que : Agrégé en médecine, Docteur en pétrochimie, DEA en économie appliquée, Masters en démographie, Licence en biologie animale, BTS en comptabilité, DUT en logistique, Baccalauréat en mathématiques, Probatoire en Physiques, BEPC en Chimie, CEPE en calcul mental… Mais incapable de vous dire comment arrêter la prolifération des moustiques, des souris et des cafards à Douala, à New Bell ou à Tsinga Elobie ou encore à Yaoundé! Yeuch !

Ils ont parcouru toutes les universités d’État et du monde les plus célèbres. Ils ont fréquenté les plus grands érudits du globe. Leurs camarades sont de grosses personnalités, les plus célèbres de la planète. Ils maîtrisent tous les domaines de la terre, aucun ne leur échappe.

Je les ai beaucoup écoutés dans les médias et les amphis, nos intellos. J’avoue que je ne comprends rien à cette attitude mégalomane et vantarde qui les caractérise ; cette facilité qu’ils ont de brandir leur titres et leurs diplômes à qui veut les voir, de vous dresser leurs parcours académique exceptionnel dans les détails, de vous citer les grandes universités où ils ont soutenu des thèses mirobolantes…

  • DES « INTELLECT-TUEURS » INCONTESTABLES, GRANDS BAVARDOLOGUES…

Je me suis toujours dit, sans peur de me tromper, que la plupart de nos intellectuels sont des «intellect-tueurs». Onong.  Je pèse mes mots. De plus en plus nombreux, certains manquent de courage et se contentent de caresser le régime en place pour être invités à la « bamboula » et à la « mangeoire » gouvernementale. Ils ont versé dans un griotisme indigeste et malsain. Car, en fait, chacun rêve d’un poste dans le prochain gouvernement ! Ils sont donc de plus en plus présents dans les meetings et signataires de motions de soutient et d’appel à candidature du dieu d’Etoudi.

Ils préfèrent ainsi disperser leurs forces dans d’autres choses si « inutiles » et se sont dans la majorité lancés en politique politicienne. Il faut alors les écouter dans leur bavardologie massa. Le « sabitoutisme » veut seulement leur mort. Et dès qu’ils reçoivent le poste de responsabilité public, ah mof midé, ils deviennent méconnaissables et défendent désormais des positions indignes de leurs références scientifiques. À vous demander s’ils ont vraiment été dans les amphis ! Et la preuve de leur puissante « malhonnêteté »: ils ont remplis nos prisons et y ont fondé toute une république!

Des grands profs d'universités...
De grands profs d’universités dans une cérémonie académique…
  • DES « TROMPEURS » INVÉTÉRÉS, BONS « DUPEURS »…

Nos intellectuels sont donc, pour la plupart des émotifs et des « trompeurs ». Ils évitent de dire la vérité vraie au peuple et se contentent de rabâcher des mots que les gens qui croient encore en eux veulent bien entendre. La majorité de nos intellectuels, tous ces hauts cadres, toutes ces têtes pensantes, diplômés de toutes les grandes écoles du monde, ces messieurs toujours en costumes et cravates, ces dames aux jolis tailleurs et hauts talons, n’utilisent malheureusement pas leur savoir pour faire avancer leur pays, mais pour duper la majorité analphabète et affamée.

Faut les écouter parler de l’économie numérique alors qu’ils n’ont même pas d’électricité chez eux. Ecouter aussi comment ils parlent de la croissance économique alors que celle de leur pays est nulle et peine à atteindre les deux chiffres. Entendez-les parler de bicamérisme, alors que leur Sénat est croulant et en majorité grabataire. Tout ce qu’ils savent faire, c’est appâter les ignares et épater le bas peuple. Ils savent juste organiser les conférences, les colloques, les tables rondes et les séminaires pour expliquer les grandes théories livresques, mais ne les implémenteront jamais sur le terrain. Que de connaissances donc ! Pourtant rien de concret véritablement visible sur le terrain.

QUE DE PROBLÈMES SANS SOLUTIONS! POURTANT LES INTELLOS SONT LÀ HEIN!

Ils sont donc si nombreux au Cameroun, nos intellos, avec des têtes bien pleines de connaissances à vous couper le souffle oh ; mais voilà par exemple l’inflation nataliste qui ne fait que s’accentuer. Je ne sais même plus combien nous sommes dans mon pays ci. Le camerounais fait 8, 9, voire 10 enfants, alors qu’il est si pauvre. Mais, aucun DÉMOGRAPHE ne peut apporter une petite solution adéquate à ce problème. Voilà les déchets plastiques qui ont dépassé le pays qui a peine à gérer, aucun ENVIRONNEMENTALISTE ne sait rien faire à ce propos.

Voilà le cours des saisons qu’on arrive plus à contrôler, aucun GÉOGRAPHE ne sait quoi entreprendre pour y remédier. Voilà la musique qui cherche ses repères, aucun ARTISTE ne vous suggère quoi envisager. Voilà le chômage qui gangrène toute une jeunesse, aucun SOCIOLOGUE ou ECONOMISTE n’a de solution pour le diminuer. Voilà la crise de logements qui persiste, aucun URBANISTE ne peut vous dire quoi entreprendre réellement. Voilà les bâtiments qui s’écroulent tous les jours, des routes et des ponts mal construits, aucun INGÉNIEUR ne vous apportera une solution efficiente pour stopper le mal.

Voilà les étudiants qui sont traumatisés par le système universitaire précaire, aucun UNIVERSITAIRE ne peut vous expliquer clairement ce qu’il faudrait faire pour que ça cesse. Voilà le système éducatif qui broie du noir, aucun ENSEIGNANT ÉRUDIT ne vous propose une alternative efficace pour l’améliorer. Voilà le système politique qui nous donne du tournis, aucun POLITOLOGUE ne vous dit vraiment quel est le meilleur système de gouvernance à adopter dans notre État.

Voilà le sport qui boit la poussière, aucun ACADÉMICIEN DE SPORT ne sait rien vous proposer pour des résultats plus édifiants. Voilà nos vestiges culturels et historiques qui s’effondrent et disparaissent, aucun HISTORIEN ne peut agir pour arrêter cette gangrène. Voilà l’incivisme qui sévit dans toute la société, aucun PHILOSOPHE, ne peut vous dire comment résoudre ce problème moral. Voilà l’audio-visuel qui accumule tous les jours des bobos incontrôlables, aucun JOURNALISTE ne peut clairement vous dire comment stopper le mal…On va même citer quoi et laisser quoi éh?

Que de problèmes donc! J’en oublie certainement. Mais, nos intellos sont là, avec leurs gros discours théoriques, à vouloir vous démontrer l’indémontrable. D’aucuns vont même jusqu’à vous donner le sexe des anges hein…

Des grands intellos célébrant leur diplômes...
De grands intellos célébrant leurs diplômes…

Pendant que d’autres pays travaillent tous les jours, sous la houlette de leur intelligentsia et donc, de leurs intellectuels, pour sortir leur pays du sous-développement ambiant, et accroître leur bien être, les intellectuels camerounais, eux, nous rabâchent les oreilles et se prélassent avec des «petites» au bord de la mer et sautent sur tout prétexte pour manger, boire et danser, y compris même dans les deuils. Et pourtant, leur rôle est d’éveiller les consciences endormies et de poser des actes concrets sur le terrain, au lieu de cela ils passent le temps à éblouir le petit peuple avec leurs gros titres et diplômes, parfois controversés… Non, ce n’est pas leur rôle ça !

Alors, je leur dis : il faut avoir le courage d’un mea culpa constructif mes grands. Ayez l’humilité de prendre conscience de ces tares et le courage de travailler pour un avenir meilleur de notre pays. Car le développement du Cameroun ne relève pas seulement d’une panoplie de recettes savantes, de grandes théories fallacieuses et redondantes comme : le rééquilibrage de la balance des paiements, la santé pour tous en 2000 quelque chose, l’émergence en 2000 je ne sais quand, le budget programme, la croissance à deux chiffres, l’atteinte des objectifs du millénaire, le plan d’urgence et triennal, les grandes ambitions, l’agriculture de seconde génération, l’économie numérique etc. Certes tout ça est beau, oui. Mais, il faut du concret chers intellos ! Ce ne sont que des mots ça ! Ce n’est pas ça qu’on mange dis donc. Implémentez vos grandes théories sur le terrain voyons! Je vous dois trop de respect, onong. Mais que fait même chacun de vous de ses sublimes connaissances éh?

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables!

Fabrice NOUANGA

Contact WhatsApp: 237-694-658-721

 


Cinq signes pour reconnaître une Camerounaise infidèle

Le weekend dernier, je me suis rendu à la soirée de mariage d’une ancienne collègue dans un hôtel de la place. Pendant que je buvais ma bière et suivais les cérémonies en bon solitaire, n’est-ce pas voilà le protocole qui vient faire asseoir une go magnaka, style panthère là, sur ma table.  Ducoutement, on sympathise. Mais, quelques temps après, alors que je négociais moi déjà le numéro, un pépé bastos nous a rejoint sur la table. Apparemment c’était son gars « officiel », d’après les bisous salivés qu’ils se sont faits !
Mais, vers une certaine heure de la nuit, très tardivement, la go recevait un sms ; elle se levait alors  et allait vers les toilettes. Le temps passait, la go ne rentrait pas. Humm, son répé de gars, déjà avancé guinessement, a gonflé comme le riz camerounais ! Puis d’un coup, il s’est furieusement levé pour la suivre. J’ai moi décalé doucement oh. J’ai vu le mal venir.

 

Vous savez, les go infidèles, ça ne s’ignore pas hein! Les championnes de la tromperie réagissent toutes de la même manière. Elles ont les mêmes gênes et semblent être nées de la même mère. Et là, j’avais senti que ça avait cuit ! Pourquoi se casser la tête à réfléchir et à se poser milles questions ! Les Camerounaises infidèles ont toutes les mêmes gestes éh ! Voici cinq signes évidents pour les reconnaître.



I. ELLES NE SAVENT VRAIMENT PAS AIMER ET SONT SI HYPOCRITES..

 

L’un des premiers signes qui caractérisent une Camerounaise infidèle, c’est évidemment son manque réel d’affection singulière et sincère. Quand bien même elles aiment, c’est avec tant d’hypocrisie. Les go infidèles ne sont pas bêtes hein. Elles savent bien que l’infidélité est quelque chose de très lourd à porter. Alors, elles vont carrément limiter les gestes amoureux avec leurs gars « officiel » devant les gens. Ben oui ! Il ne faut pas que leurs autres gars de dehors ou les gens les connaissant les voient en bonne compagnie romantique avec un autre mec dis donc! Sauf si elles jouent le jeu des araignées et des panthères biensur. Rarement, vous les verrez donc dans la rue, avec leurs gars dans des positions super romantiques, style main dans la main, bras autour des reins…

 

Naturellement donc, quand le gars va les inviter à sortir, les go infidèles vont toujours trouver des excuses récurrentes pour ne pas accompagner ou sortir avec le gars dans certains milieux ou certaines cérémonies, où un autre de leurs gars « officiels » peut les coincer…Elles vont inventer de ces raisons massa ! Et quand même, elles sortent avec eux, attention d’avoir la crise cardiaque. Vous pourrez vivre des choses terribles. Tout ça pour éviter qu’on découvre leur double jeu! Vous connaissez même les femmes infidèles ! Trop fortes.

Actes d'une femme infidèle...
Gestes d’une femme infidèle…

 

II. EN PUBLIC ELLES SE MONTRENT MOINS ATTACHANTES ET SOUVENT NERVEUSES…


En public alors, hum. Si le gars réussit même à la faire sortir, le genre de nga là l’ignore  jusqu’à; parfois tu te demandes même s’ils se connaissent. Le gars est là comme s’il n’était pas là hein. Elle te voit comme ça.Il y a de ces
absences d’interactions.  La go ne l’inclut pas trop dans ses conversations. Elle est toujours courbée sur son téléphone pour causer avec ses autres gars sur facebook ou whatsapp. Bref, en public, les Camerounaises infidèles communiquent avec leurs gars le moins possible ; elles lui parlent très peu. Elles répondent même à peine à ses questions ; elles sont surtout trop évasives sur toute question que le mec peut leur poser!Ça les rend nerveuses.
Le but ici étant de montrer qu’on n’est trop attaché à ce gars. Il est juste là comme ça, et ça donne forcement des opportunités aux autres se se positionner quoi. Et elles font surtout ça, parce que quand elles sont dehors là, un autre de leur nombreux gars peut les coincer comme ça oh. Il ne faut donc pas trop s’exposer. Il vaut mieux donc, faire comme s’il n’ y avait trop rien. Vous savez, quand on a plusieurs chats qu’on fouette, on ne s’attache finalement à aucun. Évidemment donc, il faut rester distante au maximum.

 

III- ELLES PRENNENT DE PLUS EN PLUS SOIN D’ELLES…


Hum, les Camerounaises infidèles ne donnent pas le lait sur leur apparence physique hein. Comme vous le savez, l’envie de séduire et de plaire, amène toujours les nga infidèles à faire des efforts personnels, notamment sur leur vestimentaire, et leur aspect extérieur. Bizarrement, elles trouvent le temps pour se maquiller, se préparer, se pomponner, mettre du parfum, alors qu’avant elles ne le faisaient pas systématiquement. Il est reconnu qu’une femme entretenant plusieurs relations amoureuses aura forcement tendance à passer plus de temps dans la salle de bain, des heures et des heures (ou elle lave quoi oh) ; elle aura tendance à se faire trop belle et à choisir des tenues sexy, bref des tenues qui mettent l’accent sur son désir d’être remarquée par les gars de dehors quoi!
Vous verrez alors des nga qui passent subitement d’un état de « je-m’en-foutiste » à celui de coquette , «yoryette» jusqu’à, surtout si c’est pour sortir sans son vrai gars « officiel ». Parce que quand c’est avec le gars « officiel » même, elle s’en fout dis donc ! Une Camerounaise qui commence donc à trop prendre soin d’elle avant de sortir là, c’est forcement sûr qu’ellee a d’autres gars dehors éh.
Femme surprise en pleine infidélité avec un autre homme
Femme surprise en pleine infidélité avec un autre homme…

 

IV. ELLES NE « LIBÈRENT » VRAIMENT PLUS…


C’est là alors ; les go infidèles ne libèrent plus vraiment au gars « officiel ». Les relations sexuelles diminuent tellement en fréquence et en intensité. La sauce devient subitement trop précieuse pour que le gars y mette du piment. On ne va pas entendre quelles excuses redondantes massa !!! Et la fatigue ; et les règles douloureuses ; et la maladie subite ; et la chaleur ; et…et…hum. Tout ça c’est justement la preuve évidente qu’elles ont déjà trouvé d’autres moyens de se satisfaire dehors. Onong. Et le « gaou » et mougou de gars « officiel » est là, il avale tout ça! Le mensonge des go infidèles, est leur arme bien pratique pour embrouiller les gars.
Elles vont ainsi véritablement essayer de fuir tout contact physique avec eux. Elles n’ont plus le même comportement qu’avant. Qu’elles réclament moins ou qu’elles désirent de moins en moins de sexe, les gars, posez-vous quand même quelques questions… Les go infidèles vont toujours tellement hésiter avant l’acte et auront toujours tendance à s’énerver instantanément hein, dès que le gars « officiel » veut lui sa chose. Et elles ne sont pas connes! Elles savent que faire l’amour avec le gars « officiel », alors qu’elles le trompent, rendrait à leurs yeux la trahison encore plus vivace et vicieuse. Alors, elles préfèrent elles, inventer les fausses raisons pour ne pas « ngass » avec lui, sachant qu’elles « coupent » au moins trois fois par jour avec différents autres gars gars! Respect les go !

 

V- ELLES SONT TELLEMENT SECRÈTES ET CACHOTIÈRES.


Une Camerounaise infidèle qui flirte avec d’autre hommes, voudra sans doute avoir de leurs nouvelles, même si son gars « officiel » est dans les parages. Et naturellement, dès que son fone sonne quand son gars est là, soit elle ne décroche pas, soit elle s’isole, comme si elle cherchait le réseau ou fuyait le bruit. Minalmi ! Bien évidemment, son comportement avec son portable est à surveiller de plus près à ce moment là. Si elle le met bien loin de l’attention de son gars, ou en silencieux, ou carrément qu’elle lui empêche de lire ses textos et autres MMS, cela doit évidemment faire se poser bien des questions…
Et c’est comme ça qu’elles deviennent enragées si elles voient que le gars  » officiel » les observe pendant qu’elles répondent à un coup de fil suspect! Pourtant au départ, quand elles ne sont pas encore infidèles, les go pouvaient vous prêter leur ordinateur ou leur téléphone pour lire leurs sms et messages whatsapp et même vous donner le mots de passe de leurs facebook ou twetter. Pourquoi chercher loin éh? Quand elles sont déjà cachotières là, normal, elles entretiennent des relations déplacées avec d’autres. Rien à dire.

Comportement typiques des femmes infidèles au téléphone....
Comportements typiques des femmes infidèles au téléphone…


MESSIEURS, POURQUOI STRESSER? UNE FEMME INFIDÈLE, CA NE S’IGNORE PAS.


Alors chers messieurs, bien souvent donc, la vérité est là, sous nos yeux, et nous refusons de la regarder en face. Une femme qui trompe son gars ; ça ne s’ignore pas. Au lieu d’aller dans les faits, fouiller dans ses affaires en cachette, la suivre partout comme un gardien ou à demander des explications à ses ami(e)s, observez la juste bien, et si un des cinq signes évoqués plus haut apparait en elle, pardon, abandonnez ! Vous êtes nombreux sur à monter sûr elle éh.

 

Mais ce que les femmes infidèles oublient, c’est qu’une personne qui vous trompe finira par se trahir d’elle-même. A vrai dire, une vie de couple, ce n’est pas toujours un long fleuve tranquille hein ; loin de là. Et si le « ndolo » est nécessairement présent en début de relation, il peut disparaître en un temps trois mouvements massa. Soupçonner l’infidélité de sa copine est donc une chose grave qui donne les maux de tête pour rien. On tombe de haut parfois, car on croit connaître la personne avec qui on vit, avec qui on couche, mais il s’avère que la pire des douleurs est de s’apercevoir que cette personne n’est pas celle que l’on croyait ! Et là, ça fait très mal… Aie!


Pour être franc, cela rend fou. Parce que chaque excuse, chaque absence, chaque coup de téléphone ignoré, suscite le doute, la réflexion, la suspicion. Et comment s’épanouir dans ces conditions massa ?  Ainsi, au lieu de se tordre les méninges à la soupçonner, observez la simplement et détecter ces signes d’infidélités en elle. Elles ne peuvent pas longtemps les cacher dis donc.

 

Et évidemment, comme il fallait s’y attendre, le pire se produisit avec ma voisine ! Son répé l’a effectivement retrouvé entrain de…pimenter sa sauce dans une chambre de l’hôtel au dernier étage, avec… le père de la mariée! Yes ! Répé contre répé ! Ou ça s’est terminé comment éh ? Hum, les femmes infidèles alors ! Respect ! Même pas de scrupules? Yes, je vous donne les mains. Onong.

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables.

Fabrice NOUANGA

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Non, les (Mondo)Blogueurs ne sont pas des (Mondo)Blagueurs

Ce lundi matin, une de mes collègues et lectrice de Mondoblog et moi discutions un peu. Au fil de la conversation elle s’est dite déçue après avoir lu mon billet : « https://Ces trois types de Camerounaises qui violentent les hommes« , et ceux de mes confrères Guillaume DJONDO: « Disussion des Présidents dans un groupe WhatsApp« , Ecclésiaste DEUDJUI: « https://Ce sont les bébés camerounais que tu veux voir? » et Guy MUYEMBE : « https://Quand nos présidents tweetent ».

Selon elle, ces billets et bien d’autres qu’elle a parcourus dans Mondoblog, étaient naturellement trop teintés d’humour et donc, pas sérieux du tout. Ce sont tout simplement des blagues pour amuser la galerie. Hum! Elle ajouta qu’en fait, elle trouve que les (Mondo)Blogueurs sont donc de véritables (Mondo)Blagueurs, et pour cette raison, elle ne les trouve pas très utiles et cessera de les lire.
Mince, que quoi? Quelle offense massa! J’ai bien failli m’énerver, onong. Mais je me suis retenu. Comme c’est juste un avis de lectrice, je l’ai évidemment respecté, et par politesse je lui ai  sincèrement fait comprendre qu’elle se trompait énormément sur le blogging en général.
Evidemment, l’idée qu’elle s’est faite des (Mondo)Blogueurs était tellement erronée. Car c’est vraiment une grosse erreur de considérer les (Mondo)Blogueurs comme des (Mondo)Blagueurs, quand même! Le penser, c’est absolument réduire à rien du tout, le travail que ces gars et go, abattent pourtant si bien au quotidien. C’est surtout mépriser le boulot immensément intellectuel auquel ils s’adonnent en produisant des billets aussi intéressants et utiles, pour le seul plaisir de leur lecteurs. Pour moi, c’est même carrément une insulte à leur endroit, témoignage réel de la pure ignorance du rôle même d’un Mondoblogueur et d’un blogueur tout court ; et de Mondoblog, cette plate forme francophone internationale.

Voici évidemment pourquoi je le pense.

I- D’ABORD, MONDOBLOG EST UNE PLATE FORME TROP SÉDUISANTE…

Hum, ce que je vais d’abord dire à la go là, c’est que, la tribune qu’on appelle Mondoblog là, n’est pas n’importe quoi hein. Elle est quand même parrainée par RFI; et elle sait très bien ce que c’est, ce média dans le monde.  Bon, pour être plus sérieux, Mondoblog est réellement une plate forme qui séduit beaucoup. Ah oui hein.

Son préfixe, « Mondo », allusion faite à cette ouverture vers le monde, fait tout de suite d’elle une référence. Et c’est une tribune sans discrimination aucune. Peu importe le pays, tout le monde peut y être recruté comme Blogueur ou Blogueuse.

Et puis hein, les billets qu’on y lit tous les jours, les vidéos, les photos… oui, tous ces éléments vous plongent au cœur du monde francophone et des réalités de chaque pays, sans bouger d’un seul pouce de votre siège. Donc, comme plate forme de blogging francophone, Mondoblog est unique. Rien à redire en fait, je crois hein.

Son design, son décor, ses couleurs, tout ça est vraiment professionnel et fait la différence. Chaque fois que je m’y ballade, il me rappelle des sites web super originaux, avec un thème bien spécifique et attractif, où les meilleurs billets sont mis à la Une et sur le Slide. J’aime surtout les interaction entre (Mondo)Blogueurs, ces commentaires des lecteurs sous les billets, bref cette communauté née de ces échanges et partages. Tout  cela favorise naturellement l’esprit de solidarité et attire évidemment encore plus de monde. Et les gens finissent par se connaitre, échanger et s’aimer.

Bref, Mondoblog a su créer tout une grande communauté francophone. En fait, cette blogosphère est tout simplement la plate forme qu’il fallait aux Francophones et aux Francophiles dans le monde. Elle est vraiment géniale. Et tout ça, ma collègue trouve que c’est de la blague? Ben non, voyons!

Logo officiel de Mondoblog
Logo officiel de Mondoblog…

I- EN PLUS,  N’ÉCRIT PAS DANS MONDOBLOG QUI VEUT HEIN…

Hum, quand ma collègue là méprise les (Mondo)Blogueurs, elle compte même sur quoi éh? Elle sait même à qui elle a à faire? La go là ne sait donc pas que pour devenir (Mondo)Blogueur, ce n’est pas donné? Ce n’est pas du vrac hein. On ne se lève pas comme ça un bon matin et hop, on devient (Mondo)Blogueur oh. Heuille. Dans Mondoblog, c’est le qui peut massa, et non le qui veut oh. Eh oui!

Aujourd’hui les (Mondo)Blogueurs sont près de 600, repartis dans le monde entier. Ils sont recrutés au cours d’une sélection internationale efficiente et minutieuse, qui s’opère chaque année. En fait, un concours est organisé par Mondoblog, porté par l’Atelier des Médias de RFI et appuyé par France 24. Ce concours vise naturellement à détecter des talents à distance. Après six mois d’intenses activités et de production de billets pertinents par les recrues, une autre sélection très rigoureuse est organisée parmi ceux-ci, pour une formation plus pratique, dans une capitale francophone d’Afrique. L’année dernière, c’était à Dakar, au Sénégal. Et là alors, pour y participer, il faut vraiment prouver. Pas le bep bep bep. Ceux qui y ont déjà participé peuvent confirmer. N’est-ce pas Ecclésiaste DEUDJUI?

 

Plusieurs amis et connaissances, m’ont toujours demandé comment faire même pour écrire eux aussi dans Mondoblog éh. Ils en ont bien envie, mais n’y parviennent jamais, car toujours recalés lors des sélections annuelles. Donc, devenir (Mondo)Blogueur là, ce n’est pas si facile hein. Il faut le mériter. Car écrire un billet est un artisanat. Il faut avoir le goût à ça, puis l’entretenir régulièrement et être performant. Il n’ y a donc pas de bon (Mondo)Blogueur sans rythme de travail régulier. Même si on publie une fois tous les 45 jours, ou deux fois par jour, et puis quoi? N’est ce pas  FOTSO FONKAM et  FATAKAYA Annadjib? Ce qui compte, c’est de produire de bons billets, pour le seul et unique plaisir des lecteurs. Sincèrement hein, moi, les (Mondo)Blogueurs m’impressionnent. Onong!

Les Mondoblogueurs en pleine formation, à Dakar 2015
Les Mondoblogueurs en pleine formation, à Dakar en 2015…

 

 

 

II- ENFIN , UN (MONDO)BLOGUEUR EST UN ACTEUR VIVANT DE SA SOCIÉTÉ

Lorsque les amis me demandent ce que je fais de beau dans la vie en dehors de mon travail de prof et que je leur réponds, tout sourire, que «Je blogue dans Mondoblog!», leurs yeux s’écarquillent et se cherchent dans un vide inter-galactique.  Pour eux comme pour ma collègue, le bloging ne sert en fait à rien, si ce n’est qu’à passer du temps inutile pour juste « blaguer » et divertir. D’ailleurs, ça rapporte quoi éh? Me demandent-ils souvent ensuite. Et là, ce sont mes yeux à moi qui s’écarquillent.

 

Mais je voudrais leur dire qu‘un Blog sur Mondoblog, est comme un site web, utilisé pour la publication périodique d’articles ou de billets, et où le (Mondo)Blogueur donne son avis personnel sur des sujets variés qui lui sont chers; des sujets intemporels, des sujets qui intéressent sur le long terme et qui ne périment pas dès qu’ils ont été publiés .

Les profanes du bloging ignorent donc sincèrement que, pour un (Mondo)Blogueur, bloguer est d’abord une passion. Comme chacun en a une sur la terre ci! Pour les (Mondo)Blogueurs, pour eux là, c’est écrire des billets. Tout simplement. Alors, ils se lancent et partagent cette passion avec leurs lecteurs.

 

Un (Mondo)Blogueur, comme tous les autres Blogueurs, peut donc vivre quelque chose d’insolite, tester une aventure que peu de personnes ont vécue, partager des émotions, compiler des expériences, s’offusquer contre quelque chose, dénoncer des actes malsains, apprécier un fait etc. Tout cela, il le partage donc sur Mondoblog ou dans son Blog, avec des amis, la famille, des lecteurs.

Le bloging lui permet donc d’échanger avec d’autres internautes, mais l’aide surtout aussi à délivrer des informations sur ce qu’il souhaite. Mais attention, point de confusion à faire entre un (Mondo)Blogueur et un journaliste, qui lui, collecte, traite et diffuse les informations, basées sur des faits concrets, vérifiables et authentifiés, et en rend fidèlement compte. Chez le (Mondo)Blogueur, c’est d’abord les émotions qui passent en premier hein. Bon, en étant objectif parfois aussi.

 

Ainsi, les (Mondo)Blogueurs parlent dans leurs articles, (à leur manière et dans le ton qui leur convient), de tout et de rien; de leurs réflexions personnelles, des choses vécues, de leurs expériences de vie, de leurs rencontres, des blagues, des films vus, des chansons écoutées, des livres lus. Et j’en passe. En effet, les Blogs de Mondoblog et du monde entier en général, sont tout simplement un réel espace de communication et de divertissement. Et avec le temps (et le trafic provenant du référencement naturel), les billets publiés, continuent à vivre bien plus que les (Mondo)Blogeurs ne l’auraient jamais espéré. Eh oui ! Ça c’est purement génial !

 

Lorsqu’un internaute tape par exemple une requête en rapport avec l’un de ces billets sur Google, et qu’il tombe sur un billet de (Mondo)Blogueur, cela fait énormément plaisir. Parce que, derrière ces billets, le (Mondo)Blogueur transmet à sa manière ses idées, sa pensée, sa personnalité ou même, son état d’esprit.

Donc, que ceux qui pensent que les (Mondo)Blogueurs sont des (Mondo)Blagueurs là, pardon, passez! Ou alors changez d’avis maintenant ou jamais! Sachez que notre rôle de Blogueur, est tout simplement indispensable, mais peut-être pas très visible, certes.

 

Voilà pourquoi je rerewanda sur ma collègue là. Elle ne sait vraiment pas le plaisir qu’il y a quand on écrit un billet dans un Blog. Bon, je la comprends. C’est elle la blagueuse. Elle n’est pas (Mondo)Blogueuse comme Lucrèce, Martine, Samantha, Dave, Mireille, ou Mathy pour comprendre ça. Hum, elle ne sait pas que quand un (Mondo)Blogueur ou une (Mondo)Blogueuse, laisse aller son esprit au fil des mots, rien de tel pour décompresser et assouvir son esprit créatif. Écrire un billet à ce moment là, procure tellement une sensation de bien être ooooh. Et généralement, après les premières phrases, (souvent les plus difficiles à écrire), chaque (Mondo)Blogueur(se) sent l’ivresse des pensées qui l’envahissent. Cette ivresse arrive alors jusqu’au bout de ses doigts sur le clavier. Et hop, l’extase! On se déchaîne, ah mof midé. Et à la fin, un billet si fascinant et alléchant. N’y a qu’à visiter les billets à la Une sur Mondoblog en ce moment, pour mieux le comprendre.

Image de blog...
Image de blog…

 

 

 

MAIS FINALEMENT, À QUOI SERT MÊME UN (MONDO)BLOGUEUR?

Eh ben, je réponds comme la Blogueuse Mia W. Un (Mondo)Blogueur, comme tout Blogueur, est là pour écrire des billets personnels, pour partager des articles, des photos, des vidéos … Raconter son quotidien, rencontrer beaucoup de personnes, rester en contact avec des proches, apprendre des choses qu’il ne maîtrise forcement pas, progresser dans son domaine de compétence, se simuler en se sentant lu, enseigner ses connaissances, informer ses lecteurs sur sa perception des faits d’actualité, créer et innover par son imagination singulière, apporter sa contribution à l’évolution du monde, donner du sourire à ses lecteurs stressés, avoir une vie sociale normale, rester debout et éveiller les consciences endormies, se confronter au monde en sachant ce qu’il vaut, se sentir libre d’écrire, se faire connaitre par son talent et son savoir faire et pourquoi pas, gagner sa vie ou découvrir d’autres pays, même si cela ne doit vraiment pas être la raison principale de devenir (Mondo)Blogueur. Hein les gars et les go? Ahahahahahahah!!!!

 

Je rends ainsi hommage à toute l’équipe de Mondoblog ( Ziad MAALOUF, Simon DECREUZE, Manon MELLA, Mathias VIRILLI, Camille DELOCHE, MELISSA BARRA), qui nous suit au quotidien.
A René Jackson NKOWA, l’homme qui repasse en revue nos meilleurs billets dans ses Pépites bi-hebdomadaires.
À tous ces (Mondo)Blogueurs et (Mondo)Blogueuses (parfois bon(ne)s blagueurs(es) hein), qui postent des articles au jour le jour. J’ai cité en vrac, mes amis de BlogArt: Le Camerounologue, Ecclésiaste DEUDJUI et ses Camerounaiseries de tous les lundis. Will FOTSO FONKAM, le Petit Écolier, pourtant grand prof; Martine NDO, l’Égyptienne du Cameroun, ANNADJIB FATAKAYA, le plus Tchadien des Camerounais, Thierry Didier KUICHEU, le TDK blogueur. Je pense à tous les autres Camerounais: Yves TCHAKOUNTE, Didier NDENGUE, Mireille Flore CHANDEUP, Alexandra TCHUILEU… J’en oublie je sais.
Big Up à vous les étrangers: Roger MAWULOLO, Eteh Le SALAUD LUMINEUX, Renaud DOSSAVI, du Togo. Benjamin YOUBOUET, Émile BELA, de la Côte d’Ivoire. Guy MUYEMBE, Didier MAKAL de la RDC. Dieretou DINA de la Guinée. Alain AMRAH du Burundi…Samantha Tracy du Sénégal. Et à vous tous les Blogueurs du monde.

 Je voudrais bien continuer à citer des noms, mais désolé, mon clavier vient de tomber et de se briser. Dommage. Vraiment Désolé pour tous ceux là que j’ai oubliés ici. Bon vent à vous. Et que la langue française gagne! Mondobloguement vôtre!

 Au MBOA, nous sommes vraiment formidables.
Fabrice NOUANGA
Contact WhatsApp:+237-694-658-721

 

 


Voici pourquoi les Mbenguistes n’arrivent plus à revenir

Hum, on va encore me demander ce que les Mbenguistes m’ont même fait. Pourtant, il n’y a rien oh. Ce sont bien mes potes. Souvenez-vous qu’il y a deux mois jour pour jour,dans mon article suivant : Ces comportements assez étonnants chez les Mbenguistes, je vous parlais d’une Mbenguiste, la sœur cadette d’une amie qui était venue passer quelques temps au pays. Bon, son séjour terminé, ce dimanche donc, elle est repartie. Mon amie m’a sollicité comme chauffeur, pour éviter les tracasseries des taxis. Ainsi, j’ai eu la gentillesse de l’accompagner à Nsimalen avec ma petite « caisse ».

Mais, pendant tout le trajet pour l’aéroport, notre chère Mbenguiste n’a passé le temps qu’à se lamenter, car éprouvant une certaine nostalgie à abandonner le pays. Ce pays allait lui manquer cruellement, et si et ça. Hum. Mon frangin avec qui on était, s’est alors amusé à lui demander, ce qu’elle repartait donc faire à Mbeng, si le pays lui manquerait tant. Il y a même quoi là-bas à Mbeng qui attire donc les Kamer comme ça éh?

 

La question de mon frangin là m’a « wanda » hein. Il veut que les Mbenguistes reviennent rester au pays faire quoi? Il ne sait donc pas que pour les Kamer, Mbeng c’est le « paradis » ? Il  ignore que, quand un Kamer arrive à Mbeng, pour revenir s’installer au pays, ce n’est pas du tout facile. Il sait même combien de Mbenguistes veulent bien revenir au pays, mais n’y arrivent pas. Est-ce que c’est pour rien que les Mbenguistes calent de plus en plus à Mbeng et ne rentrent pas au bercail éh. Il y’ a trop « d’avantages » là-bas dis donc.

 

 

I- MBENG, C’EST NYANGAAAAAAA, ONONG….

 

Sincèrement hein, Mbeng c’est Mbeng ! Faut pas qu’on se voile les yeux.  Le coin là est top graaave ! Même sur les photos, ça se voit massa. Et juste ça là, ça fait forcement rester là-bas. Je comprends maintenant pourquoi mes frères et sœurs «Mbenguistes» aiment afficher leurs photos sur facebook à longueur de journée, dès qu’ils « traversent ». Ils se photographient partout massa. Tout à Mbeng les blase. Même les W.C. Les endroits qu’ils n’avaient jamais vu ici et qu’ils rêvaient tant de voir, sont désormais à leur portée. Hum, les autoroutes, les gratte-ciel, les échangeurs, les hôtels dix étoiles, les grosses cylindrées, les musées, les monuments, les transports urbains et inter-urbains, les infrastructures sociales et médicales, les logements sociaux, et même les poubelles oh ; tout est «nyanga» à Mbeng, onong. Et avec ça, un gars ou une go va rentrer faire quoi au pays éh? Il va encore voir ça où ici?Sincèrement hein, je ne sais pas ce qu’on a même planté à Mbeng là ; et ce « confort » fait donc baver nos Mbenguistes jusqu’àààà.

 

Ils en sont ébahis. N’y a qu’a les voir sur les photos. La qualité de poster qu’ils prennent, tu sens seulement que celui là ou celle là, ne rêvait que de voir la tour Eiffel, le musée du Louve, le Pentagone… Et pourtant, au Kamer, nous on a que les nids d’éléphants sur les routes, les immeubles qui s’écroulent, les taxis et les motos surchargés, les routes en boue, les axes lourds cimetières, les hôpitaux mouroirs, les mini échangeurs éternellement simplifiés, les stades non couverts,  les inondations intarissables, les ordures le long des rues, les prisons surpeuplées, les marchés qui brûlent, les robinets secs à vie, les ampoules toujours éteintes…

Au moins à Mbeng, le Kamer qui n’a jamais vu un gratte-ciel avec les yeux là, ou une autoroute digne de ce nom, va enfin réaliser son rêve hein! Que du chic et du beau massa! Tout simplement magnifique! Oui, ce qui est bien à Mbeng, c’est qu’il est beau, chic, et whaouuuuuuu ! En fait, à certains endroits hein!
Et vous voulez que les Mbenguistes rentrent faire quoi au pays dis donc ?

 

La Tour Eiffel en France
La Tour Eiffel en France…

 

 

 

2- MBENG, C’EST LA BOUFFE A GOGO, LA BONNE…

 

Certains peuvent croire que c’est banal hein. Beaucoup de Mbenguistes ne reviennent plus au pays, juste à cause de la « bonne » nourriture que Mbeng leur offre. Hum, Mbeng a un très grand avantage au niveau de la bouffe. Vrai. Là-bas au moins, on est très sûr d’avoir ses gros morceaux de porc, de poulet ou de bœuf dans un plat tous les jours. La nourriture c’est quoi là-bas éh ? Les grands super-marché jettent ça tous les jours dans les poubelles. Il suffit juste d’aller ramasser.

Sans compter que, à Mbeng, il y a des « services alimentaires » où tu peux aller prendre quand tu veux, un peu de riz parfumé, quelques sardines, le lait, le beurre, les spaghettis ; bref les denrées de première nécessité quoi, et tout ça, très moins chers hein. Même s’il reste 1 jour avant la date de péremption ; et puis quoi encore? Depuis quand le Noir meurt de ce genre de chose dis donc ? Et les Mbenguistes savent par exemple qu’il y a les « restaurants de cœur » qui offrent la bouffe moins chère ! Alors qu’il faut voir ce que certaines personnes mangent dans nos familles ici. Parfois, tu te demande si c’est toujours des humains. Sans compter que, chez nous, il y a encore des gens qui dorment sans manger hein. Manger pour certains au Kamer, est un vrai calvaire. N’en parlons pas alors de goûter du poulet, du porc, ou du bœuf, hum, là alors, c’est encore un luxe chez nous massa. Pourtant, un Mbenguiste, le poulet, le porc, le bœuf, c’est quoi?

Pour vous en convaincre, observez bien les « Mbenguistes » quand ils rentrent au pays. Vous voyez vous-mêmes, comment ils prennent les joues, les ventres et les fesses non! Regardez comment ils sont gros et gras. Les gars et les go ont des « kilos » massa. Vous pensez que s’ils étaient restés sur place, ils allaient prendre ce poids comme ça? Tellement, ils sont obèses et bien remplis jusqu’à. Alors qu’ici, ils étaient « njanga » comme Miss Cameroun 2016 que j’ai présentée dans cet autre article: Miss Cameroun 2016, n’est pas notre plus belle femme. Jamais! Vous croyez que c’est dû à quoi tout ce poids désordonné là ? Les gars mangent bien et trop même dis donc ! A Mbeng, c’est la bouffe qui manque le moins. Et vous voulez donc que les Mbenguistes rentrent faire quoi ici dis donc ?

Un bon plat de nourriture, comme on sait les servir à Mbeng...
Un bon plat de nourriture, comme on sait les servir à Mbeng…

 

 

 

3- MBENG, C’EST LE POINTAGE, LE VRAI…

 

J’ai souvent ris quand les gens comparent notre chômage à celui de Mbeng hein. Chez nous, tu peux chercher un petit job toute ta vie, tu ne trouves rien. Pourtant, à Mbeng quand tu cherches bien là, tu  finis par trouver quelque chose. Et les Mbenguistes le savent bien. Ce sont les paresseux qui chôment là-bas dis donc ! Il y a de ces petits boulots et un pointage qui ne dit pas son nom à Mbeng jusqu’à : balayeur de rues, baby-sitter, coiffeuse, domestique, prostituée de luxe, homosexuel VIP, plongeur de restaus, promeneur de chiens, videur de boite de nuit, laveur de cadavres, tondeur de gazon, « gardeur » de pépés et de mémés, « gigolo » ou « couguars » et même « bayam-sellam » hein, etc.

Des petits boulots comme ça, bien payés hein, qu’on peut exercer sans honte, loin des gros yeux des «jaloux» et moqueurs du Kamer là. Donc, les vrais «Mbenguistes» pointent massa! Vous comprenez donc que Mbeng n’est pas comme chez nous, où dès que tu ouvres ta caisse de cigarettes, les gens se moquent de toi, Tsimi te casse, « awara » ramasse et détruit tout. A Mbeng, même si tu ne trouves pas un petit job, tu peux créer ta part massa. Le pointage est de taille. Voyez vous-même les « courageux » gars et go de Château-Rouge (Paris) comment ils se battent dis donc? Je les admire tellement. Ils vendent eux, les arachides, les « bobolos », les prunes, les kolas dans la rue sans soucis. Ils pouvaient faire ça ici sans problème? Mbeng seul leur donne ce genre d’opportunités. Pourtant au Kamer, si tu n’a pas le cœur dur hein, tu vas sauf que braquer, onong !  Et quand les Mbenguistes reviennent en vacances brûler leurs euros économisés là, on est les premiers à les suivre derrière comme les mouches. Comme si on savait les sacrifices que les gars font pour s’en sortir. Vraiment hein. Et avec tout ce pointage, vous voulez que les Mbenguistes rentrent faire quoi ici dis donc ?

Un éboueur africain en Europe...
Un éboueur africain en Europe…

 

4- MBENG, C’EST LA RÉUSSITE, LA FAUSSE…

Humm, mon frangin là s’étonne de voir que les Mbenguistes ne veulent que rester dans leur Mbeng là hein. Vrai, je wonda sur lui! Il ne sait pas que « Mbenguiste » égal réussite? Même si c’est une fausse, ça fait quoi? C’est bien cette réussite qui crée évidemment la vantardise ; le «m’as-tu vu ?» chez bon nombre de Mbenguistes quand ils reviennent au pays! En fait, arriver à Mbeng, pour un Kamer ou une Kamer, c’est un signe réel de réussite. Les gens savent qu’au pays, on n’est rien. Même si tu fais quoi oh, qui te voit? Mais, tente de « traverser » éh, tu prends subitement de l’importance aux yeux des gens et on commence à te donner le café massa. Tout le monde sait que c’est à Mbeng qu’on devient subitement quelque chose massa! Ainsi, au Kamer, dès qu’un gars ou une go, arrive à Mbeng, il/elle devient différent(e) des autres ; apparemment il/elle ne « chie » plus comme tout le monde. Qui le/la peut même encore éh?

 

Et il y a un type de Mbenguistes là, même s’il/elle n’a jamais eu le CEP, et qu’il/elle était le dernier du quartier ici ; dès que le gars ou la go « traverse» seulement, ah yaaaah, il/elle devient super « riche », «intelligent» et « important ». Ça fait donc que les « Mbenguistes », parfois sans le savoir, deviennent tous si vantards et bons « crâneurs » massa ! Le « craning » est dans eux, à leur insu. Eux-mêmes ne s’en rendent pas très souvent compte . N’est-ce pas voilà les vacances. Vous-mêmes observez quand un Mbenguiste revient de Mbeng! Les « Bledards » croient seulement qu’il roule sur l’or. Surtout que c’est le représentant de tout une famille à Mbeng. On les surnomme partout : « Presiiiiiiiiii » , « Grand boss » , «Le Proooooo» , « Big récée », « la go des ways », « la Blanche », le « Faroteur »… Et tout « l’attalaku » là, juste pour négocier une petite «Guinness», un « Kolo », ou juste un morceau de porc braisé oh! Et les Mbenguistes alors, quand ils entendent les « villageois leur faire le genre d’attalaku là, ils «whitisent» et cranent encore alors graaave. Et ils font ainsi tomber les « petites waka » naïves ou les « gros gigolos » sensés.

Oui, ce qui est bien à Mbeng, c’est qu’une fois qu’on sort de là-bas, on prend des ailes ; on est super «boss» et on peut donc se vanter jusqu’à et s’offrir tous les services qu’on veut! Pourtant on s’est parfois endetté pour avoir un visa. Des dettes qu’on n’a jamais fini de rembourser. On a tout sacrifié. On a tout abandonné.
Vous comprenez donc pourquoi avec autant « d’avantages », les « Mbenguistes » calent à Mbeng et ne reviennent plus non? Entre Mbeng et le Kamer, il n’y a pas match dis donc!
Mbenguistes Camerounais...
Mbenguistes Camerounais…

RESTER A MBENG A TOUT PRIX ET Y MOURIR…

 

Eh oui, voilà là des raisons banales et insolites qui poussent pourtant bien des Africains et bien évidemment des Camerounais à quitter en masse tous les jours le continent, pour se rendre en Occident et y rester sans plus vouloir revenir, au prix parfois de leurs vies et de multiples sacrifices ; ceci dans l’espoir de goûter au « paradis terrestre », mais surtout dans le but de fuir et abandonner la misère ambiante de leurs pays, plongés en majorité dans une pauvreté galopante et indescriptible.

Pourtant, comble des malheurs, la déception est vite souvent arrivée et le retour forcé s’impose tout de même quelquefois! On finit dans ces cas, par braver la honte et se réinstaller dans son pays d’origine. Et comme le disait le Mondoblogueur Benjamin Yobouet  dans un de ces articles que je vous invite à lire ici, Non, rentrer ce n’est pas échouer, il n’y a pas de honte à revenir dans son pays d’origine. Alors chers Mbenguistes, il faut partir c’est vrai, mais pensez aussi à revenir, car nul n’est mieux que chez soi. On ne saurait se couper définitivement de ses racines. Elles font partie de nous.

Au moment de s’envoler, ma chère Mbenguiste m’avouait alors qu’en fait, elle voudrait bien rester au pays, mais elle a tant honte de ce que ses amies pourraient alors penser d’elle. Surtout qu’elle leur a dit que là-bas à Mbeng, elle s’en sortait graaaaaaaaave. Mbeng là hein ! Ça rend même déjà les gens si stupides? Salut, les Mbenguistes ; si vous voulez, ne revenez même plus oh!

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables.

Fabrice NOUANGA

Contact WhatsApp: +237-694-658-721


Miss Cameroun 2016, n’est pas notre plus belle femme. Jamais!

Ce samedi 30 juillet, j’ai regardé comme des milliers d’autres téléspectateurs, mais avec un certain dédain, la finale de l’élection « Miss Cameroun 2016 ». Au terme de ce concours de beauté féminine, l’étudiante Julie Frankline Cheugueu Nguimfack (24 ans, 1,75m, et 56 kgs), originaire de Dschang à l’Ouest, a été couronnée et désignée comme la plus belle femme de mon pays. Hum.  Je lui dis Bravoooo et la félicite pour cette consécration. Oui, elle est si belle, mais pas la plus belle du Cameroun. Non.

Mais l’affaire là me fait encore sourire, Onong. Pas que les origines de notre Miss nationale me posent un problème. Non du tout! Je me demande juste, quelles sont même réellement les critères de sélection de nos Miss au Cameroun? Parce que, je ne comprends vraiment pas que, avec toutes les belles beautés féminines, aux courbes et rondeurs généreuses dont le Cameroun regorge, et versées waaaaaaa dehors là, ce ne soit que des gos sveltes et djanga que le Comité d’Organisation (COMICA) choisit toujours comme les plus belles femmes de mon pays. Pire alors, celle de 2016.

Miss Cameroun 2016
Miss Cameroun 2016…

Et justement, quand je regarde spécifiquement, les candidates au poste de Miss Cameroun 2016, je veux m’énerver, onong. Nom de Dieu, comment des représentantes de la beauté de tout un pays d’Afrique, peuvent-elles donc être aussi maigres! Qu’est-ce qui n’a pas marché? Est-ce le COMICA qui a fait de la minceur du corps, le seul vrai critère de beauté féminine et de participation à cette compétition?

Si oui, j’avoue que, c’est une réelle insulte et un mépris énorme à la beauté camerounaise et africaine tout court. Bon, vous allez me  dire que Miss Cameroun 2016, était la plus belle parmi celles qui ont concouru. D’accord! Mais, je sais aussi que chez nous les Bantous, la belle femme, est d’abord, celle qui a des rondeurs hein, sans pour autant être difforme oh. Elle ne devrait aucunement donc pas être uniforme. Mais notre Miss là, hum.

JOLIE MISS CERTES, MAIS UN PEU TROP MINCE…

Voyez-vous, Miss Cameroun 2016 a 24 ans, mais pèse seulement…56 kg; je dis bien 56 kgs, pour 1,75m pourtant. Quelle image! Et dire qu’elle est de l’Ouest hein; la région où on retrouve une bonne majorité de femmes rondes, bien remplies et souvent bien belles. Ou alors, elle ne mange pas le « pilé » ou la « sauce jaune »? Évidemment donc, quand je vois notre Miss 2016 là, avec son petit corps, minguili jusqu’à, j’imagine que, même un simple coup de vent violent, peut la faire s’envoler oh. Sans blague.

Blague à part, je n’ai vraiment rien contre elle, ni contre son poids et les femmes minces en général. Juste que, beaucoup de mes soeurs pensent qu’un tel corps est une valeur marchande et un réel critère de séduction. Minalmi. Voilà pourquoi elles font des cures quotidiennes de degraissage forcée. Seulement, je crois que le corps est un marqueur identitaire fort de la beauté d’une femme. Du coup donc, la minceur ne saurait être synonyme de dynamisme et de beauté. Jamais. Une certaine école a réussi à faire avaler aux Camerounaises que, les belles femmes sont forcement maigrelettes et maigrichonnes. Pour celles-là, il faut absolument donc être comme un spaghetti, et  avoir les reins de Lucky Luke, les petits seins en forme de citron et les fesses plates comme des lattes pour participer à une élection Miss. Que non! Et du coup, elles finissent par confondre minceur et maigreur. Bof!

Bon, je ne connais pas personnellement notre Miss 2016 hein. Je l’ai aussi découverte comme beaucoup à la TV. Mais, j’ai bien envie de savoir ce qui peut bien expliquer qu’elle soit autant chétive. Soucis d’anorexie ou choix personnel?

La Miss Cameroun 2016 dans sa tenue africaine.
La Miss Cameroun 2016 dans sa tenue africaine…

Elle représentera pourtant le Cameroun partout hein…

En tout cas, mince ou pas mince oh, là n’est même pas mon problème. Qu’elle ait même 5 kgs de poids. Moi quoi? Mais, j’en veux à ce Comité d’Organisation qui curieusement a toujours réussi, à faire des maigres, les plus belles femmes du Cameroun. Comme si, chez nous, nos femmes étaient trop en carence alimentaire et ne pouvaient donc pas avoir des poids raisonnables. Je voudrais rappeler au COMICA et à son jury que, Miss Cameroun représente quand même la beauté camerounaise dans sa globalité hein. Celle de 2016, sera à cet effet, l’Ambassadrice de cette beauté à l’extérieur, pendant un an.

Cette année, elle va être notre représentante dans tous les concours de beauté Miss (miss CEMAC, miss Afrique, miss Monde…). Sincèrement, de vous à moi, que penseront les étrangers qui verront à travers elle,  qu’au Cameroun, les femmes sont si maigrichonnes, avec la peau sur les os? Mon Vert-Rouge-Jaune si cher, mérite mieux que ça non? Les organisateurs de Miss Cameroun ne savent-ils pas que, dans le domaine de la santé, peser moins de 60kg pour 1m75, soit avoir un IMC (Indice de Masse Corporel) inférieur à 18, est vraiment indigeste pour la vue des autres?

Pourtant si Intelligente, notre chère Miss…

C’est vrai que j’ai admiré  l’éloquence de Julie Nguimfack. Lors de son speech, j’ai beaucoup apprécié ses projets pour la jeunesse. Je l’ai trouvée pétrie d’intelligence. En témoigne son niveau académique ( Master en Fiscalité). La jeune femme a indiqué s’être spécialisée dans le recyclage des palettes. Elle s’est aussi d’ailleurs investie, dans le soutien des enfants et veuves, victimes de Boko Haram. Et ça, c’est forcément blasant. Mais, qu’elle et son COMICA sachent que, son physique, ne reflète aucunement pas la beauté bantoue qu’elle va désormais représenter.

Partout dans le monde, une Miss, c’est d’abord son apparence physique. Indéniable.  Et le COMICA le sait très bien. Si, ce n’est que le critère intelligence, les femmes intelligentes, il y’ en a plein dans nos amphis dis donc. Le COMICA ferait donc mieux d’aller là-bas, chercher des femmes Docteurs et Agrégées en tout,  et en faire tout simplement des Miss Cameroun. Je croyais pourtant que,  quand il s’agit d’élection Miss, seule la beauté physique doit primer au préalable. Le reste, bien aussi important, c’est vrai,  viendrait naturellement après. Parce que, à mon avis, l’aspect externe, serait d’abord le plus visible et le plus accrocheur. Rien à dire.

La Miss Cameroun recevant des prix.
De gauche à droite: La Miss sortante 2015 et la Miss entrante 2016…

LE CAMEROUN A TELLEMENT DES FEMMES, AUX BEAUTÉS PHYSIQUES ÉPOUSTOUFLANTES…

Le Comica est-il si aveugle pour ne pas voir que, côté beautés physiques, le Cameroun est un scandale? Il ignore donc que, les Camerounaises sont tout simplement MA-GNI-FI-QUES dans leurs formes? S’il ne le sait pas, je voudrais lui dire que, dans notre pays ci, on rencontre tellement des beautés époustouflantes, aux rondeurs africaines abracadabrantes. Un seul petit tour, dans les rues de Douala, Yaoundé, Maroua, Dschang, Bamenda et autres, leur fera rencontrer toutes les catégories de femmes torrentielles et irrésistibles, comme l’a si bien dit une fois, René Jackson dans un billet que je vais paraphraser ici:

Des femmes noires, dont la peau d’ébène, d’un noir obscur et étincelant vous fait baver. Elles sont des espèces très rares et naturelles, véritables « bois d’ébène » !

Des femmes brunes, dont le teint clair et le charme physique vous rappelle tout simplement le soleil. Chez nous, on les appelle d’ailleurs « couleur taxi » !

Des femmes « choco », à mi-chemin entre le 100% pur cacao et le chocolat blanc et dont le teint vous laisse deviner des reflets appétissants et dont le charme aiguise votre curiosité.  Rien à envier au chocolat pur.

Des femmes métisses, très jouissives de beauté, véritables « mélanges de cultures » et de tradition.

Des femmes Albinos, dont le teint seul suscite toutes les curiosités. Jolies, séduisantes, attirantes, les Albinos gardent des traits mystérieux qui étonnent et émerveillent tant. Ce sont des femmes à la peau adulée, encensée, requinquée. De vrais mythes.

Femmes Camerounaises avec rondeurs
Femmes Camerounaises avec rondeurs

Le COMICA doit retenir que, toutes ces déesses Camerounaises bantoues, ont des traits physiques qui leurs sont communs hein: leurs rondeurs et leurs courbes. Ainsi, elles exibent leur poitrine de rêve qu’elles ne manquent jamais de mettre en valeur dans un décolleté le plus acrobatique. Elles ont des hanches qui permettent à leur « kaba ngondo » cellulaire, de dévoiler des formes vertigineuses. Elles ont surtout, des fesses époustouflantes et abracadabrantes, qui vous feront remercier éternellement le styliste qui a eu l’ingénieuse idée d’inventer…le string.

Je m’étonne donc que, cher COMICA, vous n’ayez vraiment pas pu dénicher parmi autant de beautés, éparpillées sur toute l’étendue du territoire, la véritable Miss Cameroun 2016 et nous servir, celle que vous nous avez servie là.

Je souhaite donc vivement que, pour les prochaines élections de notre Miss, le COMICA procède à une sélection méticuleuse et très minutieuse des candidates. Car, ce que moi j’ai vu à la télé l’autre jour là, excusez moi du peu hein, c’était carrément la « racaille » de la vraie beauté bantoue et camerounaise. Que, dès à présent, le COMICA fasse un vrai recensement des candidates à l’élection de la Miss Cameroun 2017,  dans les quartiers et villages, pour dénicher les perles rares qui y sont cachées. Parce que, la Miss 2016 qu’il a elue là, est vraiment loin d’être la plus belle femme du Cameroun et donc représenter notre beauté. Jamais.

En tout cas, toutes mes félicitations à la nouvelle Miss. Je me plie au verdict. Et puis,  elle a quand même eu un million de Fcfa hein. Au moins avec ça , elle pourrait quand même grassir un peu. En fait, je crois hein. Bon vent à toi oh, Miss!

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables!

Fabrice Nouanga

Contact WhatSapp: +237-694-658-721

 


Ces trois types de Camerounaises qui violentent les hommes

Très tard cette nuit, j’ai encore brusquement été réveillé par mon voisin, qui cherchait un « refuge » rapide, car copieusement roué de coups par sa femme. C’est ainsi chaque fois éh. Cette fois-ci, le gars serait rentré trop tard dans la nuit et aurait voulu « mettre un peu de piment dans la sauce de sa go ». Mais la petite, gonflée à bloc, a dit « nyet ».

Dans son insistance téméraire, le gars a reçu la « dose adulte » de sa rococo et baraquée petite, qui l’a bien tabassé massa ; non sans l’avoir traité d’impuissant et de grand dameur hein. D’ailleurs,  il est interné dans une clinique depuis ce matin. La bastonnade était de taille. J’ai même reçu pour ma part des coups à l’œil, en séparant la bagarre. Yes !

A cause de ce genre de choses, j’ai toujours dit aux femmes que l’affaire de la «la journée internationale des violences faites aux femmes et aux filles» célébrée chaque année là, hum. Chaque fois qu’arrive cette journée, je souris et me dis : ah, ces femmes Camerounaises, sont-elles même conscientes des violences qu’elles font aussi subir aux hommes ici dehors ? Et personne n’en parle hein.

Ces dernières heures alors, les réseaux sociaux sont inondés des dénonciations pour le coup de pied que Koffi Olomidé a donné à une ses danseuses. Je dis, oui, il ne faut pas violenter les femmes. Mais, il ne faudrait pas oublier que les violences ne sont pas seulement l’apanage de celles que les femmes subissent hein. Non ! Les hommes aussi broient bien du noir. Juste que, les pauvres victimes préfèrent silencieusement se taire, souvent par honte et par souci d’orgueil, tout simplement.

Femmes frappant un homme.
Femmes frappant copieusement un homme
J’ai justement observé trois (3) types de femmes au Cameroun qui traumatisent et torturent les hommes. Leur barbarie dépasse parfois celle des fauves.

1- LES GARÇONS MANQUÉS, RIEN SANS LEUR « MATÉRIEL » (la violence physique)

Les femmes oublient dans notre pays-ci, qu’il y a un genre de femmes là, style garçon manqué, baraquée, presque barbue, à la voix rauque, très robuste et costaude, tellement dure de visage massa, et jamais souriante hein, style Zakougla. Edoudoua en sait quelque chose.

Le genre de femmes là, est toujours nerveuse, et ne manque donc jamais l’occasion d’exprimer sa virulence en bastonnant copieusement les hommes. Elles ont le foléré à l’œil jusqu’à.

A côté d’elles, et dans le même groupe, leurs sœurs jumelles, aux réactions épidermiques comme mes sieurs Eton, et qui utilisent le « matériel » comme renfort. Elles trouvent toujours tant de plaisir à porter la main sur les hommes, en utilisant justement de ces pratiques aussi absurdes qu’insolites comme l’eau chaude, les couteaux, les lames de rasoir, les machettes, les gourdins, les pilons, le bâton du couscous, les gros cailloux et même les bouteilles cassées hein.

Elles savent alors infliger aux hommes de véritables bastonnades, de vraies séances de correction, dans nos maisons et nos rues là. Mais personne ne dit rien hein. Car par orgueil et par honte, les pauvres hommes battus, préfèrent gérer leurs douleurs en catimini et souffrir en solo. Vous leur demanderez alors, sur le lit d’hôpital, comme à mon voisin,  ce qui s’est passé.

Ces messieurs battus vous répondront carrément alors, avec un de ces faux sourires tristes, qu’ils ont juste eu un petit accident de la circulation, ou une légère chute d’escalier. Ah bon hein ? Minalmi.

 

Femme tabassant son mari avec une chicotte.
Femme tabassant son mari avec une chicotte.

 

2- LES « MAL-BOUCHEUSES », DIPLÔMÉES EN INSULTES (la violence verbale et morale)

Là alors, c’est le terminator. L’homme est sans cesse confronté à cette autre forme de violence trop grave : les insultes, les injures et les plaintes incessantes. Voilà alors le sport favori des Camerounaises. Elles adorent ça. Là, elles ont la palme d’or !

Ce sont là, leurs plus graves violences, teintées de barbarie et de mépris. Quand celle-là tord sa bouche pour insulter un homme, tu peux lui décerner là là là, le doctorat en « insultologie », avec mention, très honorable.

Ce genre de femmes, tient donc toujours à l’encontre des hommes, des propos très déplacés, méchants, méprisants et insoutenables. Elles leurs disent des choses impolies, troublantes, humiliantes, vexantes, irrévérencieuses et parfois très menaçantes.

Elles ne vont donc pas manquer d’élever le ton devant l’homme, de le dévaloriser, de le dénigrer, ou de le réprimander publiquement et très farouchement, parfois devant ses voisins, ses amis, sa famille et ses collègues. Pire alors, quand elles sont foirées et veulent de l’argent impatiemment pour leurs greffes chinoises. À ce moment hein,  elles deviennent des lionnes follement enragées. Tant pis oh.

Les bouches de ce genre de femmes sont des carquois, dotés de langues vipérines. Elles s’en servent alors comme moyen de défense ; une véritable arme de destruction massive. Ce qui sans doute blesse, frustre et contraint les hommes à la résignation. Quand le genre là t’insulte donc, tu commences seulement à pleurer. D’ailleurs, tu l’oublieras seulement le jour de ton décès. Onong.

Homme en pleure, suite certainement à une violence de femme
Homme en pleurs, suite certainement à une insulte de femme hein.

 

3- LES SAUCES « SEXUELLEMENT INACTIVES » (la violence sexuelle)

 

Et c’est là où les Camerounaises ont toutes alors la médaille d’or. Pas qu’elles violent les hommes hein. Non ! Mais leur refus catégorique de « faire », de «wang, wang, wang », de faire goûter leur « sauce » là, c’est comme un coup de poignard dans le dos des hommes. Empruntes même mille dizaines, madame ne cédera pas sa sauce éh.

Et pendant toute cette négociation, « petit turbo » est au garde à vous comme un militaire en pleine exécution de l’hymne national. Tu vas sauf que souffrir mon type. Rampes même, c’est pour toi là-bas. Non, c’est non massa.

Et les femmes oublient donc que cette violence sexuelle nous traumatise tant. Sincèrement, imaginez un gars qui veut déjà faire, qui bave lui de mettre son piment dans la sauce, mais, reçoit un refus catégorique massa. Plus violent que ça, moi je ne connais pas. Onong.

Et le genre de go là, si tu dors avec elle, et que tu insistes toute la nuit hein, la nga porte alors une large boxeuse, ajoute une grosse culotte, met le dean en haut, pose le kaba au dessus, termine par le blouson et le pull over et va se coucher sur le canapé en versant une grosse couverture sur elle ! Tu vas faire quoi à ce moment là éh ? Tentes alors de violer le couvre feu, elle va te ramasser avec de grosses injures à 3h du matin et même crier « au violeur! ». Jusqu’à ta part vient.

Éh oui ! Des jours et des jours, des semaines et des semaines, des mois et des mois, les femmes privent ainsi les pauvres hommes de tout ce que les hommes ont de plus cher au Cameroun, après la bière : le sexe. Pire alors, celles qui sont nées de nouveau là. Celles de « l’église des femmes de Jésus ». Abomination oui. À mof !

Les femmes oublient donc carrément la forte tristesse qu’elles font subir aux hommes avec ces violences, et ignorent totalement toutes les souffrances qu’elles leur font endurer au quotidien.

 

 

Femme boudant un homme.
Femme boudant un homme qui négocie sûrement la sauce.
AUTANT DONC DE VIOLENCES INFLIGÉES AUX HOMMES PAR LES FEMMES…

Les campagnes de prévention à la violence parlent plus de la violence faite aux femmes, mais pas de celle faite aux hommes. Pourtant, tout comme les femmes , les hommes sont si nombreux là dehors à subir les affres des femmes. Ils sont violentés et maltraités et ne savent parfois pas ce qui leur arrive. Ils le cachent même. Ainsi, beaucoup d’entre eux rencontrent des femmes qui les vampirisent et les tuent à petit feu
!

Dans tous les cas, les hommes battus du Cameroun là, à partir d’aujourd’hui hein, rejoignez-moi et fondons ensemble l’association « S.O.S HOMMES BATTUS »! La perversion n’a pas sexe dis donc.

Mon voisin sera élu président par acclamation ! C’est quoi même!!!! Hum, mais j’espère que sa go ne va pas lire tout ceci hein. Elle peut également venir se lâcher sur moi comme ça oh.

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables.

Fabrice NOUANGA

Contact WhatsApp : +237-694-658-721


Les femmes (bio) dégradables envahissent le Cameroun

Hier, j’ai été acteur d’une petite histoire abracadabrante. Après le boulot, je me suis assis dans une gargote, tout près de la route pour prendre ma bière. Et là justement, je trouvais une go, qui, visiblement, attendait quelqu’un. Bon, n’est-ce pas que je contrattaque quand même. Mince, la nga « whitisait » dans un de ces tons « éwondotisé » massa. 

Dix minutes plus tard, un camion « fou » passait à vive allure. Waaaaaaaaan ! Mais, à peine passé, la fille se mettait à courir derrière lui en criant : « ma tête, pardon ma tête, chauffeur, chauffeur, ma tête. » Sans vraiment savoir ce qui se passait, n’est-ce pas moi aussi je me mettais à la suivre et à crier avec elle : «chauffeur, sa tête, sa tête, arrêtez vous. éh oh ! ».

Mais, juste après 5 min de course folle, la jeune fille et moi nous nous arrêtions puis on se regardait dans les yeux. Mekde. J’ai failli détaler onong. En fait, le vent violent causé par le passage du camion, avait emporté la perruque « chinoise » qui lui servait de cheveux, ou plutôt de « tête » quoi. La nga était donc restée, le crane super lisse et brillant, « nkonkonlibong ». Sans compter ses faux cils, ses « longo longo » ongles multicolores, sa culotte tralala et surtout ses gros seins effrayants qui sortaient de son décolleté. Rien à envier à une vraie « waka » hein. Yes, les filles kamers me dépassent.

Eh oui, cette petite histoire rocambolesque a voulu me faire dire à ces jeunes femmes de mon pays: « bien joué, vous avez même déjà vu quoi ». Sincèrement, je ne comprends pas comment toutes les femmes (jeunes comme vieilles, riches comme pauvres, intello comme illettrés) manquent cruellement de naturel et d’authenticité. Elles sont toutes devenues « bio » dégradables, super décapotables, et donc carrément artificielles.

Femme extravagante
Femme extravagante et artificielle.

En fait, les femmes kamers ont malheureusement décidé de banaliser leurs corps. Du physique à la voix en passant par l’habillement, la démarche et les coiffures, rien n’est plus authentique et donc durable. Elles se dégradent au fil du temps et perdent ainsi de la saveur.

– ELLES SE DÉPIGMENTENT LEUR PEAU NOIRE

Les femmes du Mboa, se dépigmentent de la tête au pied, quitte à être multicolores et à devenir Fanta dans les endroits découverts et Coca dans les recoins. Elles se sont inventées un nouveau label : « fanta-coca » ou mieux encore « djansang », ce condiment brun super épicé de chez nous. Toutes les potions passent par là. Et les « rapide clair » oh ; et les « vitesse brune là là là ». Elles seules ont d’ailleurs le secret de leur machin d’huile là. Tu vois une fille, tout le corps est jaune comme le taxi, mais curieusement les poignets, les chevilles, les coudes et les fesses sont d’une noirceur ténébreuse massa. La peau noire c’est le diable, apparemment.

Femme noire décapée avec des crèmes.
Femme noire décapée avec des crèmes.

– ELLES AUGMENTENT LE VOLUME DES FESSES ET DES SEINS

Elles se sont dépêchées de posséder coûte que coûte les grosses fesses et les gros lolos charnus comme une mangue. Les crèmes magiques sont devenues un véritable phénomène urbain au Mboa. Elles auraient la faculté de faire grossir toutes les parties du corps. Ah, apparemment les grosses fesses tiennent mieux le string mielleux! Et les gros seins excitent grave. Et ça attire les abeilles que sont les hommes.

Quand ils voient ce bout de ficelle posé sur les deux boules de chair féminine, et des bouts de mamelons qui débordent du soutien, ils bavent et peuvent devenir fous. Ainsi, le sachant donc, que d’avoir les « plata-plata » fesses et seins, style babouches là, n’est-ce pas certaines go vont même jusqu’à se faire des implants en se faisant fixer des grosses fesses et des grosses boules artificielles  dans les seins. massa. Yeuch !

Les plus trouillardes et pauvres, se contentent juste de renforcer leurs fessiers avec des chiffons et des cartons ramassés n’importe où, et leurs seins avec des gros soutiens rembourrés ; tout ça, juste pour augmenter le matoss et séduire. Vous verrez alors gonfler et balancer bizarrement ces grosses fesses surnaturelles et ces énormes lolos abracadabrants, à vous couper la respiration !

Les fesses et les seins artificiels tels qu'elles les aiment.
Les fesses et les seins artificiels tels qu’elles les aiment.

– ELLES S’HABILLENT DE FAÇON EXTRAVAGANTE ET DÉVERGONDÉE

Habillées comme des dévergondées et des prostituées, et perchées sur les hauts talons à la taille du mont Cameroun et pointus comme des pinçons qu’elles appellent des «compensés », les Camerounaises n’hésitent plus à vous exposer gracieusement, leurs cuisses, leurs poitrines et ces fesses, le jour comme la nuit. Elles s’emballent dans de ces vêtements indécents et sans saveur massa.

Et les petites culottes oh ; et les collants destinés au sport oh ; et les robes de nuit transparentes oh ; et les jeans et pantalons taille basse oh ; et les pantalons slim déchirés en destroy oh ; et les matelots oh ; et les jupes tratala mama. Tout cela avec les fesses, le string et les seins dehors hein.

Elles ont même trouvé des noms techniques pour designer leurs bêtises là. DVD, VCD, CD. Elles finissent par se pavaner habillées ainsi, à longueur de journée, à travers les rues et même dans les lieux publics et les lieux de cultes, oubliant que ce qu’elles considèrent ainsi comme vêtements, ne sont en fait que des torchons pervers et des haillons démodés trillés dans les friperies venues de mbeng.

Femme camerounaise complétement dénudée
Femme camerounaise complétement dénudée

– ELLES PORTENT DES COIFFURES ET DES CILS ARTIFICIELS

Puis elles ajoutent sur la tête, des coiffures étouffantes et sans hygiène permanente, faites avec des mèches et perruques dites naturelles et d’origine controversée : brésiliennes, indiennes, tchadiennes, éthiopiennes, malaisiennes, chinoises… J’en sais plus trop quoi. Et curieusement, tant qu’elles ont ces mèches de « cadavres » sur la tête, elles ne doivent point laver cette tête là, de peur d’abîmer la coiffure. Ich ! Imaginez alors une tête qu’on n’a pas lavée pendant un ou deux mois ! Beurk. C’est simple mes sœurs ? Et parfois on se retrouve même avec ces mèches dans la nourriture hein. Ce sont les condiments massa ?… Yaaah !

Quand vous les regardez dans les yeux, vous verrez alors de grosses lentilles, (on dirait des lunettes) et des faux cils, placés avec de la colle « super glue » massa. En voulant enlever ça le moment venu, si les yeux se détachent de leurs orbites, et se retrouvent au sol, elles feront comment éh? Eukieu mes sœurs !

– ELLES SE COLORIENT LE VISAGE ET SE POSENT DES ONGLES PIQUANTS

Il faut alors voir comment elles se colorient le visage et les yeux, s’arrêtant dans la rue à toutes les secondes, pour se regarder dans un morceau de miroir. On dirait des déguisements de carnaval et de cirque. Et elles appellent ça maquillage. Un tas de peinture tellement disproportionné ; on dirait des « ndjoundjou kalaba »! La preuve : les bébés pleurent quand ils voient ces visages effrayants.

Leurs doigts et leurs orteils alors, hummm ! Mieux pour l’aigle. C’est tellement « longo longo » comme quoi, et avec de ces décorations bizaaaarres! Tu te demandes alors comment elles font pour préparer ou laver les habits avec des piquants pareils sur les doigts… Tellement ces ongles sont longs. Des vraies armes de destruction, vous me direz!

Ongles artificiels
Ongles artificiels.

– ELLES NE VEULENT PARLER QUE COMME LES BLANCHES

Là où elles m’ont alors gagné, c’est la voix. Ah ah aaaaah ! Toutes mes sœurs veulent parler comme les «whites». Et elles savent alors « tordre la bouche » quand elles s’y mettent jusqu’à. Même celles qui n’ont jamais vu un Blanc ou entendu sa voix oh. Mais le plus wondayant, c’est que, c’est parfois une « whitisation » en éwondo ou bamiléké hein. Toi-même tu dis : « Yes, la go, tu connais le français». C’est la mort de la voix que tu veux écouter ? Quand tu écoutes celle-là, avec ses « beueu, heu, en fait heu, ben »,  tu es sûr que c’est la fille de Ségolène Royale qui est en face de toi. Hum, mais regarde alors bien qui te parle même massa. Si tu ne t’enfuis pas là là là, alors plus rien ne peut plus t’effrayer dans la vie.

LES CAMEROUNAISES SONT SI ARTIFICIELLES ET CARRÉMENT (BIO) DÉGRADABLES…

Eh oui, ainsi se présentent malheureusement mes chères sœurs camerounaises. Elles n’ont aucune authenticité, ni naturel africain. Le faux dicte sa loi chez presque toute la majorité d’entre elles. Elles sont exagérément artificielles et ont perdu toute conscience du corps, et tout le respect de la décence. Regrettable.

En vérité, elles sont tellement complexées et ont tant honte de leur origine africaine. Et tout ça, simplement parce qu’elles veulent avoir toutes les qualités physiques d’une femme dans un seul corps. C’est-à-dire, les lèvres d’Angelina, les lolos de Foning, les fesses de Majoie Ayi, le teint de Chantoux, le corps de Valérie Ayina, les reins de Shakira, les cheveux de Beyonce, la voix de Ségolène Royale, la démarche de Miss monde, les yeux de Rihanna… Honte à nous autres.

Hum, ce matin, sur le chemin du boulot, j’ai retrouvé la perruque (la tête) de ma « pote » accrochée à un poteau! Je l’appelle ce soir pour la lui remettre.

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables…

Fabrice NOUANGA

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Euro 2016 : Les Camerounais auraient dû supporter la France

Comme la grande majorité des Camerounais, dimanche dernier, moi aussi j’ai regardé la finale de la coupe d’Europe 2016, opposant le Portugal à la France. Sauf que, à la différence de près de 80% des Camerounais, je supportais tout seul la France, et ce, depuis le début de cette compétition. Le snack bar où j’étais assis était bondé de «Portugais» massa. J’étais seul habillé en couleurs de la France hein, avec mon bleu-blanc-rouge en main. D’ailleurs, j’ai chanté la Marseillaise à haute voix jusqu’à. Mais curieusement, vers la fin, tout Yaoundé s’est mis à hurler. Mamamiya.

J’avoue que je n’ai jamais vu le genre d’euphorie et de joie que le but du Portugal a suscité chez nos adversaires. Mince! On aurait dit que c’était le Cameroun qui avait marqué en finale de coupe du monde. Presque tout un pays était anti français ? Wandaful!

Je me suis moi levé tout confus. J’ai rangé mon maillot français et mon drapeau dans le sac, tout dou-ce-ment. Hum, on ne sait jamais massa. Mais, une fois le match achevé, j’ai réuni avec des Castels, quelques supporters du Portugal qui célébraient encore là, parmi lesquels un de mes collègues de bureau. Faisant semblant de jubiler avec eux, je leur ai alors expliqué pourquoi ils auraient quand même dû supporter la France, depuis le début de cette Euro. Sincèrement, ils ont eu tort de ne pas le faire. Voici pourquoi :

I- UNE ÉQUIPE DE FRANCE À LA PEAU NOIRE AFRICAINE…

Hum, je suis vraiment très surpris hein. Et c’est même là que les Camerounais m’ont vraiment gagné massa. Comment, oui comment ont-ils osé pu être contre la France, alors que 90% des joueurs des Bleus sont leurs frères « Africains » ? C’est quel manque de solidarité de peau et d’origine ça ?

 

Des joueurs Noirs de l’équipe de France, en larmes
Des joueurs Noirs de l’équipe de France, en larmes.

 

  • Les Français sont en majorité des Noirs africains…

Tenez : dans l’équipe de France de cette Euro, on a curieusement observé que beaucoup de joueurs étaient des Noirs d’origine africaine. Sagna (Sénégalais), Evra (Sénégalais), Matuidi (Congolais), Pogba (Guinéen), Ngolo Kanté (Malien), Sissoko (Ivoirien), Kingsley Coman (Guinéen), Diarra (Malien), Rami (Marocain), Umtiti (Camerounais).

Donc, quand on voit cette équipe, il ne s’agit vraiment pas d’une équipe de France hein, mais plutôt d’une équipe africaine convertie en équipe française. Eh oui. L’Équipe de France est en majorité « black », comme nous autres Camerounais ; certes, avec quelques Blancs et une pointe de Beur dedans. En fait, elle est le symbole même d’un pays harmonieusement métissé où l’alliance « black-blanc-beur » est bien valorisée. Et ça, il n’ y a qu’en France qu’on voit les choses comme ça.

  • Un des joueurs Français est Camerounais d’origine…

Et ce qui m’étonne encore plus avec les Camerounais qui ont osé prié pour les défaites de la France, c’est ce manque criard de solidarité pour leur compatriote Umtiti. Même s’il a pris la nationalité française, ses origines sont d’abord camerounaises non ? Sincèrement hein, même pour rien comme ça, simplement pour ça là, les kamers avaient donc tous intérêt à pousser les Bleus vers la victoire finale. Eh oui.

Samuel Umtiti, le défenseur Français d'origine Camerounaise.
Samuel Umtiti, le défenseur Français d’origine Camerounaise.

II- UNE INTENSE ACTIVITÉ POLITIQUE ENTRE LES DEUX PAYS…

Ah yaaaa. C’est ici alors. Je ne comprends vraiment pas comment un vrai Camerounais, qui connait bien l’histoire de son pays pouvait perdre la route en étant contre la France pendant cette Euro. Ça me dépasse encore.  Sur le plan politique, les relations franco-camerounaises sont trop fructueuses massa. Et les retombées sont visibles oh.

  • Les deux Chefs d’États et leurs collaborateurs se fréquentent régulièrement…

Il n’y a qu’à voir le nombre de visites effectuées par Popaul en France ces dernières années. Je ne sais pas si je vais même arriver à lister tout ça. En tout cas, je me souviens d’une visite officielle à Paris en juillet 2006. J’ajoute une visite de travail en France en octobre 2007. Notre Nkoukouma s’y est encore rendu en juillet 2009, puis en 2010. Et en même temps, il a participé au Sommet de l’Elysée en 2013, ainsi qu’au sommet de Paris en mai 2014 et à la COP 21, début décembre 2015.

Paul Biya du Cameroun et François Hollande de la France en tête à tête.
Paul Biya du Cameroun et François Hollande de la France en tête à tête.

En sens inverse, M. François Hollande, s’est rendu en visite d’État à Yaoundé le 3 juillet 2015, il y a un an seulement. Jacques Chirac lui, était venu en 1999. (Source: site de l’Ambassade de France au Cameroun). Je ne compte pas les visites du Premier Ministre, M. François Fillon en 2009, de M. Laurent Fabius, en 2013, ou encore de M. Claude Bartolone en 2014.

  • Les visites ministérielles françaises se sont intensifiées…

Les visites ministérielles alors. Hum. En vrac. M. Jean-Marie BOCKEL, M. Brice HORTEFEUX, Mme Anne-Marie IDRAC, M. Alain JOYANDET, M. Jean-Louis BORLOO, M. Henri de RAINCOURT, M. Edouard COURTIAL, M. Bernard CAZENEUVE, Mme Annick GIRARDIN…

Toutes ces hautes personnalités françaises, qui viennent nous voir. C’est simple : si ce n’est pas un signe «d’amour» et d’amitié, c’est quoi donc éh? On est même comment chez nous non? Et tout ça, c’est à notre avantage oh. Autant de Blancs de haute facture chez nous, ce n’est pas donné. Hum, une preuve palpable que les gars là aiment notre pays jusqu’à.

Le président Paul Biya en visite en France.
Le président Paul Biya en visite en France.

III- DES RELATIONS ÉCONOMIQUES TRÈS DIVERSIFIÉES…

Womoooooo, là aussi c’est la « mort ». Je dis que hein, on peut même faire quoi sans la France éh? Le Cameroun représente le premier partenaire commercial de la France en Afrique centrale. Il y est même son deuxième client et son second fournisseur. Le Cameroun se révèle donc être un partenaire significatif pour les importations françaises et vice versa.

  • Une profusion de filiales françaises installées au Cameroun…

Une centaine de filiales de groupes français est présente dans les secteurs des hydrocarbures, de l’agroalimentaire, du ciment, du bois, du BTP, des télécommunications et de la logistique. La France est de très loin le premier investisseur étranger au Cameroun.

Le super marché Super U, d'un groupe français à Douala.
Le super marché Super U, d’un groupe français à Douala.

Selon l’ambassade de France au Cameroun, les filiales françaises sont présentes dans un large panel d’activités, comme le pétrole (Total, Perenco), l’agriculture et l’agroalimentaire (Compagnie fruitière, Vilgrain, Casino, Castel), les équipements électriques et informatiques (Schneider, Va Tech, Cegelec), la distribution (CFAO), le ciment (Lafarge), la logistique et les transports (Bolloré, Air France), la téléphonie mobile (Orange), les banques et les assurances (Société Générale, Crédit Lyonnais, Axa), la culture (IFC, Hachette, Canal Olympia), et le BTP (Vinci, Bouygues). On va même citer quoi et laisser quoi éh ? Les Français sont partout chez nous.

Le premier Ministre réceptionnant des locomotives d'un groupe français.
Le premier Ministre réceptionnant des locomotives d’un groupe français.

 

  • Les CD2 et des conventions économiques intenses signés…

Et tout récemment encore, dans le cadre d’une remise de dette, la signature du 3e C2D, s’est faite. 400 milliards de nos FCFA, donnés comme ça au Cameroun. Wokolooooo. Un farotage énorme dis donc!

Sans compter des conventions signées pour le financement du barrage de Lom Pangar, l’aménagement de l’entrée ouest de Douala, ou l’assainissement de cette ville entre autres…. Avec tout ça, on ne devrait pas adorer la France comment non? Akiaaa, nous aussi!

Un pays est là, il s’investit autant chez nous et nous on ose refuser de le lui rendre la politesse, ne serait ce qu’en le supportant quand il organise l’Euro et réussit même à jouer la finale? Eukieu ! La France nous a même fait quoi éh? C’est quel cœur noir ça non, mes Kamers?

Des entrepreneurs Français sur le terrai au Cameroun
Des entrepreneurs Français sur le terrain au Cameroun.

IV- DES RELATIONS CULTURELLES ET SOCIALES TROP VARIÉES…

Et voilà même le plus visible. Moi, je ne comprends pas les Camerounais hein. Onong ! Comment peut-on parler français et avoir le français comme langue officielle, mais détester autant la France? Quel paradoxe! C’est terrible quand même hein.

  • Le français, la langue officielle et la plus parlée et nos habitudes sont les leurs…

Sur 10 de nos régions, 8 sont francophones massa. Le français est devenu notre langue maternelle. Combien de Camerounais savent même parler leur langue nationale éh? Je ne sais pas. Tous naissent avec le français, grandissent avec le français et meurent même avec le français dans leur bouche.

En plus, toutes nos habitudes sont calquées sur le style français. On whitise oh, on porte carrément leurs noms comme prénoms oh, on aime les costumes et les tailleurs oh, on se décape la peau en couleur djansang oh, on ne cuisine que comme eux oh. Pire, ils ont en majorité vu cette Euro sur les chaines françaises comme Canal+. Je vais même citer quoi et laisser quoi? çaaaaaaaaa, les Kamer! Respect! Nous sommes Français dans le cœur et sur la peau massa. Mais pourquoi on refuse de le reconnaître? Hein?

Les Camerounais détestent donc tant le cochon et crachent dessus, mais mangent tous avec joie et sourire, le saucisson ? Kieu ! Ils critiquent les Français en français? Ils ont déjà vu ça où? Mekde!

Logo de l’Institut Français du Cameroun
Logo de l’Institut Français du Cameroun

Et justement, la France dans le cadre de la coopération culturelle, nous a gratifié de deux Instituts Français et d’une salle de Cinéma moderne. Tout cela vise à assurer une action culturelle de proximité et de qualité.

  • Des Instituts et des Alliances fondées…

Les IFC de Douala et Yaoundé sont effectivement là pour promouvoir la langue française dans le contexte du bilinguisme officiel du Cameroun. En plus, s’ajoute trois Alliances françaises (Garoua, Bamenda et Dschang) et six écoles homologuées réparties sur tout le territoire. Et ils fréquentent tous ces lieux hein! On va même encore demander quoi à la France éh? Tout ça pour qu’on s’exprime bien en français hein.

 

La salle de Cinéma d'un groupe français au Cameroun
Inauguration d’une salle de Cinéma d’un groupe français au Cameroun.
  • Une intégration des ressortissants des deux pays réussie..

Sur le plan social alors, c’est la pagaille. Les Camerounais qui vivent officiellement en France sont près de 60 000 répertoriés, dont 12 000 naturalisés (Source Journal du Cameroun.com, 8 juillet 2015). Tous les jours, de milliers de Camerounais s’installent en France pour poursuivre leurs études, faire du business, du tourisme, travailler, et autres.

Il faut alors voir comment ils sont alignés jour et nuit , devant l’Ambassade et le Consulat de France au Cameroun pour quémander les visas. Et d’ailleurs, ils sont versés en France waaaaaaaaa, comme des fourmis. La France est devenue une une ville du Kamer, carrément.

Je ne compte pas alors les mariages que nos sœurs font tous les jours avec les Blancs Français.  Même s’ils sont édentés et marchant sur fauteuils roulants, et puis quoi? Question de vite avoir les papiers, c’est tout! Apparemment là-bas en France, les papiers ne sont pas quand même très difficiles. Il n’ y a qu’à voir tous ces Africains devenus Français. Voilà d’ailleurs pourquoi nos frères s’intègrent si vite à Paname et y courent.

Et puis, on a tellement les « beaux frères » et les « belles sœurs » Français dans nos maisons ici jusqu’àààà. On les appelle même déjà les « Atangana ». Tellement ils ont duré chez nous oh, et se sentent eux,  à l’aise ici, grave seulement. Hum, et avec ça les Camerounais ont osé être contre la France cette Euro. Vraiment hein ! Dieu vous voit!

La diaspora en France.
La diaspora Camerounaise en France.
  • La nationalité française, un sésame tant recherché…

Sincèrement, les Camerounais me wanda. Au lieu donc de chercher à avoir la nationalité française, ils font ce qu’ils font là. Ils ignorent que la nationalité française là est un atout, un sésame rare?  Eh oui. Quand tu es toi Français là, tu es épargné de beaucoup de soucis massa. N’est-ce pas voilà Lydienne Eyoum et Michel Thierry Atanagana, deux gros détourneurs de deniers publics, en termes de milliards oh, qui ont été libérés, tout ça, grâce à leur nationalité française? Hum, être Français là, c’est une grosse chance hein.

Et puis, vous pensez que si Umtiti, l’attaquant des Bleus là, était resté Camerounais, il allait être respecté? Minalmi. Voilà Yannick Noah, aimé partout dans le monde, seulement parce qu’il est lui Français. Je ris souvent quand les Camerounais insultent le Grand Eto’o Fils. Sincèrement hein, si le gars là était Français, juste un peu comme ça,  qui oserait encore mal parler de lui au pays? Qui éh? Au lieu donc d’aimer la France, on blague. Continuez!

Un mariage mixte entre une Camerounaise et un Français.
Un mariage mixte entre une Camerounaise et un Français.

LA FRANCE, UN PARTENAIRE EFFICACE ET QUASI INCONTOURNABLE POUR LE CAMEROUN…

Les Camerounais n’auraient donc pas dû être contre la France pendant l’Euro. Vrai ! Sans la France, ils peuvent vraiment s’en sortir? Tel que je vois les choses là, si les Blancs là nous lâchent même un peu maintenant, on va faire comment nor?

On le comprend, la France reste incontournable et chaque Camerounais doit le savoir. Et loin de pratiquer du chauvinisme, nous devrions absolument faire de la France, notre seconde patrie, au lieu de faire la fine bouche et d’être autant hypocrites. La France est chez nous, et en nous, qu’on le veuille ou pas.

N’est ce pas ce matin, mon collègue « Portugais », m’avoua qu’en fait, comme tout le Snack supportait le Portugal, il a fait comme les autres. Il ne voulait pas lui les problèmes oh. D’ailleurs, il a rendez-vous à 17h tout à l’heure à l’Ambassade de France. Il devrait se rendre à Paris. Hum, j’ai wonda sur le gars là hein. En espérant qu’il aura son visa hein.

Eh oui, comme lui, beaucoup de Camerounais «détestent» ainsi la France et se sont réjoui de sa défaite, sans véritables raisons pourtant; mais curieusement, ils rêvent tous à chaque seconde, de s’y installer. Hypocrisie oui.

Alors, que celui qui n’aime pas la France, change tout de suite ses habitudes. En commençant par son prénom. Ok? Hein mon ami Ecclésiaste Deudjui? Mais, moi, je suis sauf que derrière mes « frères » Français hein. Hihihihihihi !

Clin d’œil à mon boss et grand frère, le Censeur Jean Urbain Zoa, francophile à vie, grand amoureux de la France comme moi.

 Au MBOA, nous sommes vraiment formidables…

Fabrice Nouanga

Contact whatsApp: +237-694-658-721


C.R.T.V: Les trois règles d’or à respecter par le nouveau D.G

Le nouveau Directeur Général de la CRTV, la télévision de service public camerounaise, est donc désormais en poste. Nommé par décret présidentiel le mercredi 29 juin dernier, le talentueux Charles Ndongo a été installé ce vendredi 1er juillet.

Photo d'installation du nouveau D.G de la CRTV.
Photo d’installation du nouveau D.G de la CRTV (2e de gauche à droite).

Sauf que le mercredi 29 juin, jour de sa nomination, j’étais moi dans mon quartier à Essos, entrain de prendre mon « Beignet-Bouillie-Haricot », tout en suivant le journal radio de 17h.

Dès que Mme Atta Badyne OUMAR , la présentatrice a lu le décret nommant le nouveau D.G, massa, une voisine de banc qui mangeait à côté de moi, a sursauté « whop », en criant « wéééééééééh ; iyééééééééééé ! Enfin Seigneur!» ; renversant ainsi mon délicieux repas au sol hein ! Elle criait tellement fort qu’on se demandait ce qui se passait.

Hum, vers la fin de l’euphorie, je m’approchais alors d’elle pour plus d’infos non. N’est-ce pas la nga m’annonçait avec un large sourire, que le « type » nommé est en fait de son «village». C’est son « frère » quoi. Elle ne le connaît pas hein. Mais apparemment, ils parlent juste la même langue, me révélait-elle.

Ah oui, chez nous c’est comme ça éh. Un bon D.G, tout comme un Ministre ou n’importe quel autre haut cadre de notre République, qu’on nomme ainsi, fait toujours la joie et le bonheur de tout une ethnie. Et en réalité, le nouveau D.G de la CRTV devra donc se plier à trois règles d’or essentielles pour espérer mettre long à son poste et s’éterniser ainsi à la mangeoire. Sinon hein, akaaaaa.

RÈGLE N°1: LA PRISE EN MAIN DU « VILLAGE » ET DES « FRÈRES »

A yaaah. C’est ici alors où va se concentrer son règne. Il devra absolument prendre son « village » et ses « frères » du « village » en main. C’est à dire, distribuer le vin, les bières, les maquereaux, le riz et l’huile à ses « frères » là, tous les samedis et dimanches ; éh oui. Il devra leur faire des dons au quotidien, surtout dans les périodes de fêtes de fin d’année, de fêtes religieuses, de campagnes électorales, etc.

Un vrai D.G fait des distributions automatiques d’argent et de de dons divers…

Chaque jour, donc, le nouveau D.G devra faire des farotages d’argent en espèces à tous ceux qui viendraient s’aligner devant son portail dès 4h du matin. Et dire qu’ils seront si nombreux éh. Il a intérêt hein ! Et ce sera désormais à lui de payer les fournitures scolaires aux enfants des « oncles » et des «tantes  du « village ». Ben oui. C’est ça un vrai D.G. Il a le choix massa ? Sinon, on va seulement «finir» avec lui oh!

distribution des dons. Credit photo Secours Polulaire Français
Un  exemple de distribution des dons. (Crédit photo: Secours Populaire Français)

En outre, il devra construire des maisons aux gens dans son village. Il devra faire créer un lycée et un Cétic chez lui, si ça n’existe pas encore. Il devra y faire construire des marchés, des routes ; faire installer de l’eau potable, le courant électrique. Il devra leur trouver du travail à la CRTV. Peu importe leurs qualifications. Il est quand même le D.G d’un « village » dis donc ! Il a donc intérêt à aider ses « frères » à mieux s’épanouir.

Un vrai D.G est le représentant de tout un « village » et il doit le prouver…

En fait, le nouveau D.G doit donc savoir qu’un vrai D.G, c’est celui là qui distribue de l’argent en vrac et offre en désordre des dons et des postes, uniquement à ses proches et « frères » hein, ceci pour leur démontrer que désormais c’est leur « tour » aussi oh !

– RÈGLE N°2: L’ENRICHISSEMENT RAPIDE ET ET MÊME ILLICITE

Vous voulez vite vous enrichir au Mboa ? Pardon, suppliez le Président de vous nommer D.G ou Ministre dis donc ! Faites-lui les yeux doux éh. Le nouveau D.G le sait certainement. Dans tous les cas, il a désormais là toutes les facilités et les clés de la richesse immédiate. Ben oui!

Que c’est quoi? Il a juste besoin de quelques mois seulement et « hop », sa vie pourrait changer jusqu’à, et pourrait forcément prendre une autre tournure massa. Il devrait vite avoir une vie de luxe: belles voitures, belles villas, beaux duplex, beaux costumes et « pompes » italiennes, belles gonzesses, restaus class, chantiers partout, vacances chics, voyages de rêve, comptes bancaires garnis, etc.

Un vrai D.G affiche une vie de luxe et un train de vie insolemment fortuné…

Un vrai D.G comme lui là, devrait même encore manquer de quoi éh ? Sa progression devrait être fulgurante. Son ventre devrait pousser trop vite massa. Même s’il devait aller en retraite dans deux mois et puis quoi ? Le Président a court-circuité ça trop vite et à temps oh. Que voulez-vous ? L’argent et les honneurs, c’est facile ? D.G là, ce n’est pas qui veut hein ; c’est qui peut massa. Et ça donne quand même envie hein !

 

Une belle villa de riche à coté d'une cabane de pauvre
Une belle villa de riche à côté d’une cabane de pauvre

Alors, le nouveau D.G devrait avoir ce grand défi d’enrichissement rapide à relever. Il devrait devenir très vite riche et vite se bourrer les poches. Ce sera le premier à le faire dis-donc ? Sinon, il aura donc été nommé pourquoi alors ? Chez nous, quand le Président vous nomme à un tel poste, c’est d’abord pour « manger » votre part hein. Et bien même massa. Si tu es mougou, tant pis pour toi  éh.

Un vrai D.G devrait s’enrichir trop vite au risque de subir des moqueries…

Et pour y arriver, il devrait bien choisir son camp oh! C’est-à-dire, bien militer dans la mouvance présidentielle. Au risque d’être limogé et de quitter la mangeoire trop vite et tout maigre ! Ah oui. un D.G, ça doit être milliardaire. C’est comme ça. Alors, le D.G sait donc ce qui lui reste à faire.

– RÈGLE N°3: LE « GRIOTISME » EXAGÉRÉ AU PRÉSIDENT ET AU GOUVERNEMENT

Voilà même alors, le premier grand chantier auquel devrait s’atteler le nouveau D.G. C’est quand même le Président qui l’a nommé massa. Hein ? Il a donc grand intérêt à lui dire merciiiiiiii et à s’allier à son parti le RDéPieCé.

En fait, il devra faire comme beaucoup d’autres personnes ressources de ce  parti. C’est-à-dire : organiser régulièrement des meetings politiques dans sa ville natale et tout ça devant toutes les caméras du pays réunies hein, (encore que c’est désormais lui le grand boss de ces cameras ), tout ceci pour chanter les louanges du Président , son « messie », qui a pensé enfin à lui, et qui lui a « sauvé la vie », comme lui-même l’a dit.

https://www.cameroon-info.net/article/cameroun-charles-ndongo-presente-paul-biya-comme-son-messie-il-ma-fondamentalement-et-litteralement-265254.html

N.B: Ci dessus, un lien d’un article sur le nouveau D.G et son discours à ses collaborateurs…

 

 

Un vrai D.G fait du Président son mentor et son dieu…

Vous l’entendez déjà à la télé et à la radio non ? Son dieu c’est Popaul. Il l’a vite compris. Et dans la suite, toutes ses actions devraient être inspirées du Président! Oui, pour le nouveau D.G, le Président qui l’a nommé, serait son Mentor, son sauveur. C’est même le Bon Dieu qui inspire tout; Trop fort.

Même s’il critiquait le parti au pouvoir ou le gouvernement comment éh, (encore que lui il ne le faisait jamais hein) , maintenant, il devrait sauf qu’officiellement se tourner du côté du pouvoir pour vanter le grand Boss et ses actions hein. Il n’y a pas de honte à cela dis donc.

Le Président Paul Biya signant des actes...
Le Président Paul Biya signant des actes…

Même s’il n’a pas de carte du parti massa. Ça fait quoi? On va lui en trouver une là là là. Puisqu’il est maintenant une personne ressource dans le parti. Ce sont les intérêts pécuniaires et politiques qui comptent. Et le nouveau D.G devrait savoir que pour bien manger sa part, il doit absolument faire dans un « griotisme » exacerbé et exagéré du Président. C’est tout! En effet, le nouveau D.G ne devrait en principe plus tenir de discours public ou répondre à une interview, sans pour autant prononcer au moins trois fois le nom du Président de la République. Ah oui hein.

Son nom devrait toujours être dans sa bouche ; dans tout ce qu’il entreprendra et dira. Le nouveau D.G ne devrait pas s’affirmer en fait ; il ne dira jamais : « j’ai décidé », même si c’est sa propre initiative. Ben oui, parce qu’ un D.G comme lui là, serait avant tout la « créature » du Président non? Alors, naturellement, il faut qu’il lui chante les louanges et lui fasse allégeance au quotidien.

Humm, le nouveau D.G, l’« heureux élu», devrait surtout et absolument organiser plus souvent, des messes d’actions de grâces pour dire merci au grand « koukouma », qui lui a donc fait confiance ! Il prierait donc pour le pays, son Président, son épouse, ses enfants, ses biens… Il lui souhaiterait longue vie et surtout long règne jusqu’à toujours.

Un vrai D.G passe le temps à remercier et vanter à vie le Président …

Oui, un nouveau D.G devrait ainsi remercier le Président afin qu’il reste plus longtemps au pouvoir pour que lui aussi reste plus longtemps à son poste de D.G. D’ailleurs, je lui propose une bonne astuce. Il pourrait par exemple écrire une grosse motion de soutient, de déférence et de remerciement qu’il enverrait avec les noms de tous les Élites de son village au Président de la République pour lui signifier que tout le « village » est derrière lui, le soutient et le remercie d’avoir su dénicher et placer un de leur au prestigieux poste de Directeur Général. Il ajouterait que ce « village » le supplie justement de se porter encore candidat en 2018.

Un groupe de danse aux couleurs du parti au pouvoir...
Un groupe de danse aux couleurs du parti au pouvoir…

Eh oui, voilà là quelques « défis » énormes qui attendent en réalité le nouveau D.G nouvellement nommé et installé à la CRTV. Il devrait sincèrement tenir compte de toutes les règles ci dessus pour espérer faire au moins 10 ans à son poste et s’y éterniser.

Comme tous les hauts cadres de la République, le nouveau D.G devrait surtout se servir…

Comme lui, il y en a eu avant qui ont été élevés à ces prestigieux postes de la République et ont exactement ou plus ou moins agit de la sorte. En effet, beaucoup de nos dirigeants, une fois nommés, semblent souvent oublier, les vrais objectifs pour lesquels ils sont là, et finissent par prendre le Ministère, la Société d’État ou l’Entreprise publique ou para-publique dont ils ont la charge, comme une entité familiale pour se servir, servir uniquement les leurs et asservir les autres. La gestion de la chose publique devient souvent alors une affaire de famille et de copinage.

Et pour citer un blogueur, « Le monde politique a donc ses propres règles et tout apprenti politicien, tout futur crocodile qui souhaite évoluer dans les eaux troubles des marécages politiques, doit avant tout bien maîtriser quelques données topographiques de ces bas-fonds pas comme les autres » qui caractérisent notre pays. Ainsi va le Mboa.

Bon, le jour donc de l’installation du D.G, comme j’avais commencé à draguer la « petite » qui sautait de joie là, elle m’a invité à la fête non. Ma vie peut changer comme ça derrière elle hein. On ne sait jamais oh. Son «frère» du village est quand même déjà en haut massa. Je vais sauf que signer sur elle maintenant! Eh oui hein! Même comme depuis là, elle a disparue oh.

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables…

Fabrice NOUANGA
Contact WhatsApp : +237-694-657-821


Les « ambassadeurs-gigolos » en mission chez les femmes

Hum, les habitudes de mes chers compatriotes ne cesseront jamais de me surprendre. Onong! Mais comme je suis moi déjà habitué, je fais avec. D’ailleurs, on va faire comment ?

Ce dimanche donc, après une longue semaine de boulot, j’ai (comme à mes habitudes libres) décidé de rendre une petite visite de courtoisie à une de mes vieilles connaissances que je n’avais pas vue depuis trop longtemps; une mater androïde de 55 ans environ, veuve depuis deux ans. Elle est en fait, le style de veuve heureuse là,  dont le mari a laissé les trois V (Voitures, Virements, Villas). Une bonne fortune quoi. La go vit toute seule hein. Ses enfants ont tous grandi.

Donc pendant que je discutais avec elle dans son somptueux salon, n’est-ce pas voilà un jeune gars qui sort en sifflotant de la chambre de la mater ! Un gars d’environ 35 ans, style robuste là, avec les locks sur la tête, torse nu carrément, la serviette attachée autour des reins. J’ai wonda. J’ai failli même fuir.

En fait le gars ne s’était pas rendu compte qu’il y avait un étranger dans la maison. Ne pouvant reculer, il est venu me saluer et la mater me l’a alors naturellement présenté comme son « mari » avec qui elle vit depuis un an à peu près. Yes ! La mater là n’avait pas honte hein. C’est le genre grillée !

Mais au moment où je lève bien les yeux pour mieux le regarder en face, je me rends compte que le gars en question était une connaissance oh, mais qui depuis plusieurs années avait disparu car ayant déménagé. Je n’avais donc plus curieusement de ses nouvelles.  En fait, j’ignorais que le « mbom » était lui déjà gaillardement accrédité comme « ambassadeur » chez la vieille. Wonderful.

Couple d'un jeune africain avec une femme blanche agée
Couple heureux d’un jeune homme avec une femme plus âgée

Eh oui, comme lui, ils sont si nombreux au Cameroun qui ont fait de la pratique du «gigolotisme» et de l’«ambassade», une vertu. Les «gigolos» et les «ambassadeurs», sont évidemment ces hommes au sang neuf, en mission chez les femmes et entretenus aux frais de celles-ci, souvent plus âgées et très nanties.

Ce sont généralement, des femmes en manque d’affection et même de sexe, qui finissent par devenir pour eux, des objets sexuels uniquement. Ainsi, ces formes masculines de la prostitution, étalent de plus en plus leurs tentacules dans notre pays, sans plus pour autant heurter ou choquer personne. Leur unique rôle : réchauffer ces go en manque !

Évidemment, dans un tel contexte, les « gigolos » et les « ambassadeurs » dégagent une certaine puissance, beaucoup de jeunesse et surtout des capacités sexuelles redoutables. Ah oui, il leur faut absolument beaucoup d’énergie, de la présence et une assiduité indéfectible pour bien donner satisfaction. Sinon… monsieur est remplacé hein. Le risque est donc grand. Il faut absolument être performant et convaincant.

Gigolos et ambassadeurs, deux types différents, mais mêmes caractéristiques

Pour la plupart des cas, ce sont des jeunes bien-bâtis, encore tout frais, avec des dreadlocks pour certains, à la recherche permanente de la proie, qui se lancent sans cesse dans ce nouveau «métier»…passionnant et bien rémunéré. Personnages complexes et aimables, les « gigolos » et les «ambassadeurs» sont si fumiers qu’ils exhalent un parfum… d’amour presqu’interdit.

Des romantiques hors pair, toujours attentionnés…

Les gars sont d’un romantisme exagéré. Ils s’intéressent tellement à leurs go qu’ils sont très attentionnés envers elles. Ils sont toujours disponibles. Savent l’écouter. Ils décortiquent tout ce qu’elles disent. Ils apprécient tout chez elles, et avec de ces flatteries à la con massa ! Les compliments sont de taille. Même quand la go ressemble à quoi là ? Les gars vont réussir à la trouver mignonne et plus belle que la beauté.

Elle a tout ce qui est bien. Tout ce qu’elle dit est intelligent. Même les bêtises et les conneries hein, les gars sont toujours entrain d’applaudir. Les go des gigolos et des « ambassadeurs » sont en fait…parfaites. Tout ce qu’elles font est exceptionnel. Et elles adorent ça et ne passent le temps qu’à rire.

Finalement donc, dans leur romantisme incontrôlé, les « gigolos » et les « ambassadeurs » anticipent les besoins de leurs dulcinées. Avant même que la soif ne prenne celle-là, le gars a déjà sauté wan, et a tendu un verre d’eau ou de jus à sa coco. Toujours disponibles et prompts à rendre service, les gars sont «amoureux» jusqu’à. Un peu comme à la télé quoi. C’est le romantisme que vous voulez voir ? Style Roméo et Juliette massa.

 

 Des infatigables sous la couette : toujours entrain « d’écraser » le pistache…

Sauf  que, rien n’est gratuit. Ils doivent aussi travailler hein. La chambre est leur bureau. Et ici point de repos. Leurs amantes sont souvent très exigeantes au lit et ne tolèrent aucunement pas la paresse et les faiblesses sexuelles. Excusez-moi des termes hein. Pardon pour les âmes sensibles.

Ah oui, les gars «gigolos» et « ambassadeurs » savent « écraser ». Eux, ils ont spécialement appris à le faire. Ils «fouettent» comme des chevaux et ce, à toute heure oh. Leur soldat doit donc toujours être debout et prompt pour toute sollicitation éventuelle.

Ainsi, chaque heure est utile, en fonction des désirs de la mater. Eh oui, le sexe ici est une prescription. 4h du matin zizi, 6h du matin zizi, 10h, zizi, 18h, zizi, 21h, zizi, minuit même zizi… La sexualité des go qui entretiennent les « gigolos » et « ambassadeurs » là, je la considère comme une pathologie. Oui elles sont « malades » de sexe !!!

En fait, ce n’est vraiment pas de leur faute. Elles n’ont pas toujours eu la chance de trouver de bons « cogneurs ». Et du coup, ça sort comme ça sort. Le piment doit absolument être trempé dans leur sauce. Ah ça!

Regard coquin de deux amoureux
Regard coquin d’un amoureux à son amoureuse

Et pour bien satisfaire leurs nga, les gars gigolos et ambassadeurs ont inventé toutes les pichenettes hein. C’est les positions libidineuses et abracadabrantes que vous voulez voir au lit ? Ce sont les acrobaties sexuelles que vous voulez découvrir ? Que voulez-vous ? Leurs go sont tellement exigeantes au lit graaave, qu’il faut absolument trouver des astuces pour satisfaire au plus vite leurs besoins.

Les gars là savent bosser dis donc. Et puis même, l’argent est facile où éh ? La vie est un choix et chaque choix qu’on fait, il faut naturellement l’assumer. Voilà pourquoi ces dames finissent donc par les chosifier tellement que j’ai fini par conclure que c’est uniquement pour satisfaire l’appétit sexuel de ces femelles que ces hommes sont recrutés !

Quel que soit donc le prix, ces bonnes dames sont prêtes à casquer fort pour mériter ce plaisir, le temps d’une nuit parfois, quand le besoin se manifeste. Les plus nanties recrutent et installent le « bosseur » chez elles. Là-bas, il est mieux contrôlé et plus dispo.

C’est pour cela peut-être que ces gars passent certainement le temps à boire les grandes Guinness et à manger du bita-kola à longueur de journée. Ils ont du vrai pain sur la planche. Eh oui, les gars ont du boulot. C’est vrai !!! La nuit, comme le jour ; Et leurs nga là, y a ça moooo jusqu’à oooh.

De vrais panthères mâles: toujours à la quête du profit et du gain facile…

Bien plus, pour combler toute cette énergie dépensée par tant d’acrobaties sexuelles, et se consoler d’une manière ou d’une autre,  les « gigolos » et les « ambassadeurs » ont fini par avoir une quête excessive du bénéfice et du profit. A ce niveau ci, les gars ne sont pas différents des femmes panthères. Leur objectif: ruiner au maximum leur proie. Ben oui. Ils agissent comme des vrais «braqueurs».

Au début, ils vont donc poser à leurs « petites » des tout petits pb, souvent sans soupçon. Après hein, changement brusque de fréquence. Les gars sortent alors le corrigé, la poopoo frappe. C’est là alors. C’est leur technique d’attaque .

L’objectif pour eux ici est juste de mériter la confiance de leurs « mougou » nga. Ne vous y fiez pas hein. Une fois que la confiance aura fait son lit dans la relation, ils vont alors sortir le moment venu de ces gros projets; toi même tu dis Owééé. Le nouveau « ministre de l’économie gigolotique » est là !

Et des projets ambitieux hein, nécessitant un investissement important qu’il ne peut pourtant pas supporter. Et selon leurs dires, leurs faux projets là sont souvent très porteurs et toujours dans un avenir très très proche. Tout ça pour que l’argent sorte vite. Et dès que les « mbout » de nga sortent le fric, le projet meurt le même soir. Et c’est avec le même argent, qu’ils blasent avec la sape, les sorties en boite et les parfums. Tu connais même les « gigolos » et les « ambassadeurs » ici dehors ? Ah mof midé ! Trop foooooorts !

Jeune homme embrassant femme agée
Jeune homme embrassant langoureusement une femme âgée

D’un cynisme inouïe: prompts à disparaitre sans crier Gard…

Ainsi, une fois la confiance gagnée et le fric dans la poche, les gars prennent généralement la clé des champs pour de nouvelles aventures, non sans avoir bien profité de la go qu’ils abandonnent souvent désespérée, comme si rien n’a jamais existé. Ils sont sans cœur ces gars. Une fois disparus, les gars commencent alors à se faire discrets, et ne répondent plus curieusement aux coups de fils de leurs «amoureuses», quand bien même ils ont même gardé leurs anciens numéros.

Leurs proies sont des femmes amoureusement déçues et sexuellement en manque…

Les gigolos et les ambassadeurs savent évidemment faire leur casting. Ils ne sont pas bêtes hein. Leurs proies sont dans la plupart des cas,  des femmes avilies, à la vie fade; des femmes très âgées, et souvent désespérées; des femmes dont la vie sentimentale dérive cruellement d’un manque criard d’affection et de chaleur sexuelle, et qui cherchent à tous prix à se donner une nouvelle jeunesse et à connaitre elles aussi de nouvelles sensations fortes. Souvent un peu friquées, elles leur offrent ainsi du « blé », mais leur récupèrent du «sang neuf».

 Elles sont généralement issues des milieux souvent favorisés…

Elles sont généralement des femmes d’affaires, chefs d’entreprises; des femmes nanties, et d’ailleurs bien friquées. Ce sont des grandes dames du Showbiz, du milieu politique et dans une certaine mesure, des veuves…heureuses, dont la mort du mari a plutôt été une aubaine pour être un peu plus riches.

En résumé, elles sont toutes des responsables dans différents secteurs d’activités et gagnent donc beaucoup d’argent, mais manquent drastiquement de plaisir charnel, du vrai.

Éprouvant le désir sexuel, elles n’hésitent pas à attendre la tombée de la nuit pour se rendre à bord de leurs voitures, dans certains endroits discrets, très fréquentés par ces jeunes « donneurs de sang neuf » pour se ravitailler et se revigorer.

Très discrètes et vivant dans des maisons bien construites, elles sont très souvent si solitaires et vivent le luxe apparent, mais dans le désespoir sentimental. Le fait de rester chaste, jusqu’à trouver un homme de leur préférence, peut être parfois difficile. Ainsi, elles ont besoin de se pimenter la vie. Elles préfèrent souvent faire des échappées nocturnes avec ces « gigolos » et ces «ambassadeurs» pour satisfaire une libido débordante.

L’histoire des femmes qui s’offrent les services de ces hommes entretenus est parfois pathétique ou spécifique. Chacune d’entre elles, a ses propres motivations. Mais, la constante reste identique. Elles souffrent toutes, le plus souvent, d’un manque réel d’affection et de chaleur sexuelle. Un vide qu’elles cherchent à combler absolument, pour bénéficier d’une nouvelle jeunesse ou rattraper le temps perdu.

Exactement le type de luxe et de femme qui font baver les gigolos et les "ambassadeurs"
Exactement le type de luxe et de femme qui font baver les gigolos et les « ambassadeurs »

Eh ouiii, voilà là, les tristes réalités d’une vie de « gigolos » et d’ « ambassadeurs » au kamer. Vous pouvez désormais les identifier. Ils jonchent nos rues et ont envahi nos demeures.

Avant de partir de chez la rémé,  mon pote a tenu à me raccompagner. Il m’a alors révélé les raisons de son « mariage » avec la veuve. Le gars dit être devenu «ambassadeur-gigolo» parce que, les jeunes femmes, sans moyens sont trooooop matérialistes dis-donc !

Lui il ne pouvait plus continuer à être la vache à lait de telles go. Il rend juste la pièce aux femmes quoi! Il est là avec sa vieille pour quelques temps encore. Le temps d’économiser un peu. D’ailleurs il me conseille d’attraper la grande sœur de sa « go », qui elle aussi, cherche preneur… Yes massa!

Hum, qui a même dit que la prostitution n’était que féminine éh ? Hein? Même les hommes s’en sortent apparemment bien hein! Bien dommage!

On le voit donc, les « gigolos » et les « ambassadeurs » au kamer ont donc encore de beaux jours devant eux pour continuer à écumer les cœurs des femmes et semer dans leur tête, l’illusion du bonheur sentimental! Tsuips

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables.

Fabrice NOUANGA

Contact WhatsApp: +237-694-658-871


Cameroun : bienvenue au pays des débrouillards

Hier, aux environs de 19h30, alors que je prenais une bière en compagnie d’une amie dans une buvette vers Bastos, à Yaoundé, se présentèrent deux jeunes hommes, visiblement épuisés. Avec de lourdes charges sur la tête, ils nous proposaient en fait des CDs de leur musique, qu’ils vendaient. Il me semble qu’ils venaient de faire de longues heures de marche, sans pour autant avoir vendu grand-chose. Cela se lisait sur leur visage et se devinait à leur attitude.

L’un d’eux s’évertua longuement à nous expliquer le contenu des CDs ; mais avant même qu’il n’eut même fini son propos, l’amie avec qui j’étais, le repoussa violemment avec des paroles très méprisantes, estimant qu’il nous embêtait avec son verbiage. Le deuxième jeune homme voulut insister, mais la jeune dame se leva, furieuse, et les repoussa des deux mains, jetant ainsi au sol les CDs qu’elle piétina. Pour elle, ils étaient piratés. Le geste me scandalisa.

Je me levais, furieux à mon tour vis à vis de mon amie, je dis alors à cette jeune dame qu’elle avait peut-être la chance d’avoir aujourd’hui un bon boulot de magistrate et qu’elle avait les moyens de boire du bon whisky, manger de la bonne bouffe et rouler dans une grosse voiture, mais que tous les autres n’ont pas ces grâces.

Jeune debrouillard dans la rue avec toutes sortes de marchandises sur la tete.
Jeune débrouillard dans la rue avec toutes sortes de marchandises sur la tête.

Comme elle donc, beaucoup d’autres Camerounais sont tellement méprisants à l’égard de ces jeunes gens, qui, au quotidien, arpentent les rues des quartiers et des villes pour chercher de quoi survivre. Eux, ce sont les DÉBROUILLARDS dont la vie se résume à se battre pour survivre ; oui, à se battre à la sueur de leur front pour espérer avoir un bout de pain pour la journée. Tous ces jeunes lésés, sont ceux qu’on appelle chez nous « la génération sacrifiée ». Des millions d’entre eux n’ont pas de travail et beaucoup d’autres ne trouvent malheureusement pas d’emploi décent. Quelle autre alternative pour eux donc, si ce n’est la débrouillardise ?

Les débrouillards font tout ce qu’ils voient

Ils sont là dans toutes les villes du Cameroun. Ils font un peu de tout. Ils sont cireurs de chaussures, porteurs de colis, pousseurs, brouetteurs. Ils sont marchands ambulants de fruits, de médicaments (souvent contrefaits), de cigarettes, de cartes ou de puces téléphoniques, d’eau fraîche, de CD et DVD, de livres, de pain, de tapis de prière, de cahiers, de petits pois, de casquettes, de dattes, de tee-shirts, de ginseng, de cartes du Cameroun, de posters, d’antennes, de stylos, de parfums, du maïs, d’arachides, de kola, de bitakola, de pommes, d’oranges, de banane, de nourriture, d’agendas, de jeux, de cartes à jouer, de drapeaux … Et que sais-je encore ? Ils sont laveurs de pare-brise ou de voiture, marchands de sables en pirogue, fabricants de cocottes, casseurs de cailloux… Ils sont call-boxeurs, sauvetteurs, bend-skineurs… Et j’en oublie.
Une seule étiquette : « débrouillards » ! Oui, ils font tout ce qu’ils voient.

Jeune debrouillard dans la rue vendant objets de menage
Jeune débrouillard dans la rue vendant objets de ménage

Ils passent toute leur vie dans la rue

Presque tous passent ainsi des journées et des nuits entières dans la rue, à marcher, à marchander, à crier, sous le froid, le soleil, les intempéries de toutes sortes… Ils sont debout aux premières heures, et rentrent tardivement le soir, exténués par de longues marches. Très souvent, ils sont violentés, insultés, humiliés, rackettés ou spoliés. Mais ils persistent, ils résistent. Ils n’ont pas le choix. La vie est si dure et c’est bien le seul moyen d’avoir espoir pour manger, s’habiller, payer leurs charges… Du coup, il faut donc se sacrifier. Évidemment, ce n’est toujours pas si facile. Mais, confiants en leurs «métiers» qui ne réclament ni une technicité extraordinaire, ni un équipement coûteux, ils caressent tous le rêve de devenir de «grands» eux aussi un jour. Alors ils résistent, ils persévèrent.

Pour moi, ce sont de vrais champions. Et je leur tire un vibrant coup de chapeau. Certes, les gens ont beau les mépriser, les sous-estimer, mais je sais fort intérieurement qu’ils sont utiles et même indispensables. Ils nous aident tous, d’une manière ou d’une autre.

A vrai dire, au Cameroun, qui n’a donc jamais acheté dans la rue ? Qui n’a donc jamais appelé dans un call-box ? Qui n’a jamais emprunté une moto ? Qui n’a jamais mangé dans un « tourne dos» ou tout autre restau dans la rue ? Evidemment, tous nous y sommes certainement passés, à un moment ou à un autre. Mais, pourquoi donc autant de mépris et de condescendance à l’égard de ces vaillants battants ? Pour ces débrouillards, trottoirs et chaussées sont leurs lieux de prédilection et d’exposition. C’est bien là le creuset de toutes ces ressources humaines. Chacun d’eux y a trouvé une place et y a construit son « business ». Ici la place vaut de l’or.

Pour beaucoup, la débrouillardise est la seule manière de survivre dans une société bousculée par tant d’inégalités et d’injustices, une société à deux vitesses où les riches sont de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus misérables.

Les DEBROUILLARDS ne subissent donc qu’indifférence et mépris

Et oui, curieusement, tous ces jeunes, souvent venus des classes les plus pauvres et défavorisées ne bénéficient d’aucune protection sociale. Aucune. Ils vivent dans l’indifférence générale des autorités et des populations et parfois même dans une exploitation organisée. Beaucoup d’ailleurs ne travaillent même pas toujours pour leur propre compte hein. Du coup, les pauvres débrouillards n’ont malheureusement plus des aspirations personnelles. Conséquence:  ils ont cessé de rêver.

Ils veulent pourtant s’épanouir eux aussi, décider de leur vie et être impliqués dans son orientation, mais ne le peuvent pas. Dommage.

Ils cherchent indéfiniment à découvrir d’autres horizons, à donner un sens à leur vie, mais n’y parviennent pas. Car la plus grande partie de ce qu’ils gagnent doit aider au budget quotidien de leurs familles, souvent trop nombreuses et pauperisées. Avec les miettes qu’ils gagnent, ils doivent ainsi s’occuper de la nourriture, du loyer, des factures, de la scolarisation des enfants, frères et sœurs…

Véritablement, rien n’est donc destiné à l’épargne. Rien du tout. On vit au jour le jour. Toute une une vie à se chercher.

Peut-on donc continuer à regarder comme des ratés, ces gens qui sont pourtant si indispensables au quotidien et entretiennent plus que convenablement des familles entières au jour le jour et payent la plus grande partie des taxes communales et des impôts ? Que non voyons !

Les débrouillards ne sont pas des ratés, ils méritent aussi de la considération

Arrêtons donc un peu de les mépriser, de les insulter, de les humilier, ces pauvres débrouillards. Arrêtons de considérer leurs « métiers » comme nuls ! Oui, acceptons que nos grands « boulots » ont eux aussi leurs servitudes. Sont-ils d’ailleurs plus valeureux que ces métiers de la débrouille ?

femme debrouillarde, vendant du pain dans la rue
femme débrouillarde, vendant du pain dans la rue

Et puis même, si ce n’est qu’une affaire de diplômes, il y a également parmi ces débrouillards des diplômés, de très grands d’ailleurs. Beaucoup d’entre eux ont pourtant eux aussi fait de longues études. Mais le chômage ambiant, et la corruption galopante a fait qu’ils se retrouvent là à se battre.

Et puis même, quelle est donc cette société où tout le monde devrait être ministre, savant, médecin, prof, journaliste, avocat, magistrat, commissaire, commandant, ingénieur…

Qui n’a donc pas de débrouillard dans sa famille dis donc ? Qu’il lève tout de suite le doigt ! Ces gens font partie de notre monde. Ils sont nos frères, nos soeurs, nos amis, et même nos parents. Ils sont nous mêmes.Il est donc grand temps d’arrêter la stigmatisation et surtout le complexe de supériorité que nous manifestons à leur égard !

Les DÉBROUILLARDS ont eux aussi des droits ! Donnons-leur de la valeur ! Ils n’ont pas choisi de faire ce qu’ils font et de naître ainsi !!!

Une fois mon propos terminé, la jeune dame, toute confuse remonta dans sa voiture sans même s’excuser hein, et fila en vitesse, non sans m’avoir rappelé que je ne faisais plus partie de ses amis. Et puis quoi dis donc !
Je me suis alors courbé, et j’ai ramassé les CDs éparpillés des jeunes hommes attristés. Je pris sur moi de payer ceux qu’elle avait abîmés et pour les encourager, j’achetais en plus 10 de leurs CDs à 2500fcfa. CDs que j’ai offert à quelques amis ce matin. Eh oui, les débrouillards ne sont pas des ratés ! Nous leur devons respect et considération !
Mais avant de partir, les deux jeunes gens me confièrent alors que c’était le premier vrai billet d’argent qu’ils touchaient, depuis 6h du matin qu’ils marchaient dans les rues de Yaoundé ! Triste !

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables…

Fabrice NOUANGA
Contact whatsApp : +237-694-658-721


Le concubinage a carrément transformé les Camerounaises en machines

Hier soir, lorsque je suis rentré du boulot, j’ai trouvé ma petite cousine de 22 ans, (encore étudiante hein, et à qui je paye encore pourtant les études et loue une chambre en fac oh), entrain de m’attendre impatiemment devant ma barrière, ses valises faites et tous ses effets emballés. Au départ, j’ai cru qu’il y avait un soucis. Mais que non. En fait, elle est venue me dire au revoir. Elle irait désormais vivre avec son gars, qui, apparemment, lui a promis le mariage sans alliance. Hum, j’ai wanda. Elle estimait qu’à 22 ans, elle vieillit déjà et elle ne peut pas continuer à vivre toute seule sans sa part de « mari » alors que toutes ses copines du même âge sont déjà «mariées» en régime « concubinage » ; sans actes hein.

Apparemment, chaque fois qu’elle se retrouve donc avec ses « mariées », celles-ci se moquent sérieusement d’elle et ça lui fait vraiment honte.

J’ai failli la…claquer onong. Mais, je me suis retenu par peur de commettre une gaffe irréparable. Alors que toutes les femmes fuient de plus en plus le « vient-on reste », cet esclavage des temps modernes qui les transforme carrément en machine chez les hommes, en voilà plutôt une qui rêve tant d’aller s’y enfoncer. Sorcellerie n’est-ce pas?

Bon, en tant que grand frère, je l’ai alors fait longuement asseoir et lui ai dit que ses amies ne lui disaient malheureusement pas la vérité. Sincèrement elle ne devrait plus ignorer qu’une vraie «viens-resteuse» au Camer, est surtout et avant tout :

1- UNE « MACHINE » POUR FAIRE L’AMOUR

Chez nous, une « viens-resteuse » est toujours transformée en soumissionnaire dans le lit par son obsédé et bourreau de «mari». Je pèse mes mots… C’est clair, elle est une pure « esclave » sexuelle et surtout une véritable machine d’écrasage. Les filles me comprennent.

Toutes les heures sont permises: 4h du matin, zizi; 6h zizi; 10h zizi; 18h zizi; 21h zizi; minuit zizi…même à 3h du matin hein, zizi…Les maris concubins ont souvent plein d’énergie pour cela et ne savent d’ailleurs faire que ça.

Et madame, même si elle est malade, fatiguée, doit sauf que soulever le kaba et baisser la culotte dès que le « mari » veut ses choses. Devoir conjugal oblige dit-on! La pauvre devient ainsi son jouet sexuel qu’il pilone à tout bout de champs au nom du « mariage ».

Eh oui, voilà prioritairement ce à quoi elles sont surtout réduites dans leurs fameux «foyers» de fortune! De vrais objets de «plaisirs», uniquement faites pour satisfaire les envies, les pulsions, les désirs et les fantasmes du « mari », toujours en manque, en quête de sensations fortes et jamais rassasié curieusement.

2- UNE « MACHINE » POUR FAIRE LES BÉBÉS

Une « viens-resteuse » est une véritable pondeuse de bébés. Et pour cause, Monsieur est un «enceinteur» hors pair.  Hum, on dit chez nous que les enfants c’est la richesse non ? Alors le seul travail du gars consiste donc à bombarder à la go les grossesses chaque neuf mois.

Juste le temps de décharger hein. Et parfois, tellement il la dose trop que ce sont les jumeaux qui arrivent à chaque jet. N’est-ce pas c’est ce à quoi sert une mère pondeuse ! Minalmi. Peu importe s’il peut les nourrir ou pas oh, là n’est pas son problème.

Accoucher, toujours accoucher, encore accoucher, tel est le boulot de la machine de femme, installée chez l’homme. Et justement quand vous regardez ces enfants nés à temps et à contre temps, vous ne pouvez pas savoir qui est le cadet et qui est l’aîné. Ils ont tous les mêmes tailles. Tellement qu’ils sont faits en désordre massa ; sans aucun planning familial au point où vous ne pouvez faire de différence.

Une Femme entrain de faire la lessive avec son enfant au dos
Une Femme entrain de faire la lessive avec son enfant au dos

Il faut alors parfois voir la pauvre « viens-resteuse » avec ces innocents. C’est le spectacle : un agrippé au dos, l’autre sur le sein gauche, un autre sur le sein droit, deux sous les bras…un prochain dans le ventre, le futur Eto’o quoi. Une vraie équipe de football minime et mixte.

Et quand monsieur en parle au bar, c’est avec fierté hein. Le rire veut sa mort. Tsuips!

3- UNE « MACHINE » POUR FAIRE LE MÉNAGE

Pas besoin d’une domestique dans un couple en concubinage. Non. La « viens-resteuse » joue déjà pleinement et très bien ce rôle. C’est la bonniche tout court, dis-donc ; la femme à tout faire, pétrie d’énergie.

Et généralement quand tout le monde dort encore, elle, elle est déjà debout depuis hein. Ses heures de réveil sont donc réglées dès 4h du matin pour commencer le boulot. Elle a beau étouffer le réveil de son téléphone, elle va sauf que se lever. Si même on ne la chasse pas du lit avant.

Trop fortes les « viens-resteuses »! Ce sont de véritables bulldozers. Toutes les tâches leur incombe : laver les enfants, faire la lessive, puiser de l’eau, fendre le bois, repasser les vêtements, ranger le nécessaire, laver le sol, faire la vaisselle, nettoyer partout, faire l’hygiène… tout ça c’est elles qui le font, chaque jour. Elles ne savent même pas faire quoi?

Et pendant tout ce temps, le bon Monsieur, lui, regarde la télé, boit sa bière au bar ou joue carrément au damier et au parifoot. Ses enfants, ses neveux et les autres membres de sa famille, remplis comme des fourmis à la maison, eux tapent leurs divers du quartier. Eux quoi? Leur machine est là non ? Elle est là, elle bosse pour eux.

Une jeune fille faisant la vaisselle après un repas.
Une jeune fille faisant la vaisselle après un repas.

Ah oui, les «mariées» du concubinage ont le devoir de s’occuper de toutes les tâches ménagères. Elles sont ainsi obligées de se coucher les dernières, très tard la nuit, et de se réveiller aux toutes premières heures, à l’aube.

Évidemment, tant que tout n’est pas propre et bien rangé, point de sommeil et de repos. Elles sont là pour bosser. Rien d’autre. Le « viens-on reste » a ses règles. Règles implicites mais il faut les respecter. Sinon…basta.

4- UNE   » MACHINE  » POUR FAIRE LA CUISINE

La « viens-resteuse » a l’obligation d’être un cordon bleu. Là alors, c’est primordial. Surtout quand le mari est un glouton qui mange trop. La pauvre doit donc maîtriser les recettes de tous les mets du Mboa. Je dis bien,  tous. Elle n’a aucun droit à l’erreur quand le « mari » lui demandera du koki ou du eru. Et  parfois, avec toutes les occupations, il faut cuisiner la veille pour gagner en temps.

Ainsi, sous le soleil, sous la pluie, au feu de bois, au réchaud à pétrole, très rarement au gaz, la « viens-resteuse » se démène comme elle peut pour apprêter les repas. Et elle a surtout intérêt à servir ces repas à temps hein. Qu’elle tente alors d’être en retard : les réprimandes et les demandes d’explication vont pleuvoir ! On n’hésitera même pas à lui faire des menaces de la chasser du « mariage » là là là si elle s’amuse. Yeuch!

Cuisiner, toujours cuisiner, et encore cuisiner, tous les jours, à toutes les heures, sans repos. Tel est donc leur quotidien, ces femmes. Whèèèè!

Qu’elles-mêmes mangent ou pas oh, ce qui importe c’est que le « mari », sa nombreuse famille présente à la maison et même ses amis, souvent bons à rien, puissent passer à table. Et c’est d’ailleurs à leur goût qu’elles préparent très souvent oh.

LE « VIENS-ON RESTE », UNE HUMILIATION POUR LES FEMMES.

On le voit donc bien, le concubinage, ou mieux, le  » viens-on reste  » est un véritable calvaire, un piège pour les Camerounaises. Elles s’y fatiguent énormément, sans pourtant jamais y obtenir ce qu’elles cherchent tant : le bonheur amoureux.

L’homme a vite souvent couru chercher la pauvre femme, toute jeune, jolie et fraîche, la coupant parfois de ses études, de son petit job et de sa famille, mais une fois qu’il a fini de l’utiliser à ses fins domestiques, charnels et sexuelles, finit par l’abandonner en plein carrefour.

Une femme errant à manger après avoir fait la cuisine
Une femme servant à manger après avoir fait la cuisine

Pour ces hommes là, les «viens-resteuses» ne sont tout simplement que des PUISSANTES ESCLAVES A TOUT FAIRE, des machines et des robots tout court, installées dans leurs maisons et remplaçables une fois désuètes.

Et très souvent, après cet esclavage des temps modernes, où la pauvre femme subit toutes les humiliations, les travaux les plus durs, les maternités incontrôlées, les bastonnades injustifiées, elle est répudiée et chassée, avec mépris, souvent toute fanée, sucée et pressée comme une orange…Sans malheureusement jamais réaliser son rêve : LE GRAND MARIAGE SOLENNEL, ce pourquoi elle acceptait autant de souffrir et de se sacrifier pourtant.

Tel est le triste calvaire de toutes ces femmes en concubinage : des esclaves d’un autre genre que les hommes machos maltraitent, avilissent, ternissent et finissent par jeter comme des « papiers hygiéniques » après usage. Triste sort, celui de ces pauvres dames.

Par honte et par peur, elles vivent ainsi silencieusement leurs peines, incapables parfois de broncher et de dénoncer leurs misères et ces travers.

Dans ces « foyers », elles ont appris à tout faire, sauf SE MARIER. Le seul grand espoir qu’elles nourrissent au final, reste souvent le « mariage collectif » que le Ministère des Femmes organise par pitié pour elles.

Ah, ces bourreaux les hommes ! Puissent-ils comprendre enfin que la femme n’est pas une machine, un objet, une chose, un animal, mais un ETRE HUMAIN comme eux?

C’est vrai que le mariage est le rêve fou de toutes mes compatriotes. Elles sont d’ailleurs prêtes à tout pour vivre sous le toit d’un homme. Elles ne vivent que pour ça.

Mais est ce pour cela que les hommes doivent les transformer en machines et robots et les utiliser autant d’années parfois sans jamais songer à passer officiellement devant un maire un jour? Quand on aime une femme, on la serre fort et on l’épouse dis donc!!!

Et justement, avant même que je ne finisse d’expliquer tout cela à ma cousine restée ébahie, un taxi surchargé gara dehors. Qui vois-je ? Mon ancienne voisine, avec ses valises sur la tête.

Il y a pourtant un an qu’elle quittait toute heureuse, le chez ses parents, toute belle et séduisante, ayant abandonné son travail de restauratrice, pour rejoindre son « fiancé » en concubinage à Douala.

Pendant que les parents attendaient certainement le mariage officiel, voilà Madame qui leur réapparaît subitement, toute vieillie, délabrée et fanée, 2 enfants sous les bras, et un autre dans le ventre.

Ah, pauvres « viens-resteuses ». Courage à vous toutes qui vivez ces calvaires dans vos « mariages ». Mais l’espoir faisant vivre, continuez juste à supporter. Vos « fiancés » vont peut-être finalement vous épouser lors de l’émergence, en 2035, qui sait!

Ma cousine a vite ramassé ses sacs, et elle est rentrée en courant chez elle en fac. Elle croyait d’abord que quoi? Hein!

  Au MBOA, nous sommes vraiment formidables!

Fabrice NOUANGA

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Ces comportements assez étonnants chez les Mbenguistes

Whaou, bientôt les vacances. Et on le sait au Mboa, chaque moment des vacances, annonce le déferlement au pays, des «Mbenguistes»; cette diaspora camerounaise vivant surtout en Europe. Ainsi, ce samedi, a atterit « la go nyanga », comme on l’appelle affectueusement, la soeur cadette d’une amie d’enfance, partie il ya près de 5 ans à Paname pour y faire quoi? Je ne sais pas.

Bon, dimanche dernier, pour faire comme tous les autres, n’est-ce pas, j’ai décidé d’aller la saluer moi aussi. Hum, première curiosité, la nga ne me reconnaissait plus. Pourtant on mangeait les beignets-haricots ensemble oh. Kieu. Et pendant que j’étais donc là, je remarquai curieusement que c’est tout le « village » qui s’était installé à la maison depuis son arrivée.
En plus, pour tout petit service que voulait la grande Mbenguiste, elle n’hésitait pas à commissionner et les tantes oh, et les grandes sœurs oh, et même ses parents hein, ses « tchindas » quoi, et tout ça avec un zèle et un ton whitisé qui frisait le ridicule.

En fait dès que la go toussait seulement un peu là, quelqu’un courait vite à ses pieds. Que voulez-vous? Les euros étaient quand même dispo.

Seulement, au moment où je m’apprêtais à repartir, « la go nyanga », sans même se lever hein, me dit alors en fouillant son sac en main et dans une whitisation trop forcée: « heu, beuur, écoute heu, dommage, les provisions sont finiiiiiiies. Mais bon heu, ben, tiens ce p’tit billet de 20 (z)euros. Tu vas heu, payer le taxi. Ok heu? »

J’ai failli degamé onong. Mais la bêtise était si brute que je n’ai pu m’empêcher de pouffer de rire. Et je suis vite sorti comme si je n’avais rien entendu. Hum.

Effectivement, cette attitude m’a particulièrement amusé. Et je me suis alors sincèrement demandé ce qui peut bien souvent tourner mal dans la tête de tous ces mbenguistes lorsqu’ils reviennent au pays. Curieusement, ils ont une façon typique d’agir et des comportements assez étonnants.

Voici quelques unes de leurs attitudes, visibles à l’oeil nu :

– LES MBENGUISTES SE FONT LONGTEMPS ANNONCÉS À L’AVANCE

Avant leur arrivée, les Mbenguistes ont tous la manie de se faire annoncer longtemps à l’avance hein, question évidemment de faire languir familles, amis et connaissances. L’impatience de ceux-là qui les attendent est alors souvent à son comble.

Tous les jours les gens regardent le ciel, espérant enfin voir atterrir ce vol spécial ayant à son bord monsieur ou madame le/la représentant(e) de la famille à Mbeng. On leur fait même quelque publicité partout où on passe massa. Vous entendrez alors, celui à qui le mbenguiste a délégué cette tâche, annoncer à qui veut l’entendre : « Tu sais même que « la go nyanga » arrive finalement tel jour ? Retiens la date là hein. Ne bouge pas ! »

Et les mbenguistes aiment ça jusqu’ààà. Ce sont les jesus non.

– LES MBENGUISTES ADORENT LES ARRIVÉES SOLENNELLES

Hum, maaama. Les Mbenguistes adorent le protocole. Leur arrivée ne doit pas passer inaperçue.  Jamais. Ils aiment descendre de l’avion de façon solennelle.

Ah, c’est là alors. L’arrivée à l’aéroport. Toute la famille, tous les amis, toutes les connaissances, tous les anciens camarades, tous les voisins, tous les dragueurs, toutes les petites, bref tous ceux qui ont été alertés, doivent être sous la passerelle. Pour beaucoup qui n’ont jamais pu se rendre à l’aéroport, c’est l’occasion enfin de voir un avion. L’émotion est donc son à paroxysme.

On s’arrange ainsi pour être à l’aéroport des heures et des heures à l’avance. Ils aiment bien ça les mbenguistes. Voir les gens venir les attendre ainsi. Ça leur fait forcement du baume au cœur. Ça les fait sourire.

Le mbenguiste sachant donc qu’il est tant attendu, s’arrangera alors avant son départ de Mbeng, de travailler plus dur et de faire milles économies pour atterrir par Air France ou Bruxelles Air Lines, les compagnies de luxe. Il oserait prendre Camer-co à l’heure là ? La compagnie des pauvres ? Il faut qu’on sente qu’il a quand même un peu dis donc.
S’ensuivent alors étreintes interminables, embrassades, cris de joies et autres signes de liesse qui s’enchaînent et se succèdent dans une ambiance chaude et conviviale. Ouf, il est enfin de retour. Les « tchindas » portent vite les sacs et les valises pendant que Monsieur ou Madame cire les airs feignant de ne plus reconnaître personne et même son pays.

Embarcation de bagages lors d'un voyage
Déchargement de bagages après un voyage

– LES MBENGUISTES AFFECTIONNENT L’EXHIBITIONNISME ET L’EXTRAVAGANCE

Ah yaaaa. Là alors mes chers frères et sœurs Mbenguistes sont encore trop forts. Ils ne rient pas avec leur apparence : ils adorent s’exhiber. C’est même ce à quoi on les reconnait.

Les Mbenguistes n’ont pas d’âge. Seul critère commun : le look. À vue d’œil, leur style particulier impressionne les sédentaires du Mboa.

Frimeurs et vantards, pour la plupart, les Mbenguistes, mettent toujours fièrement en évidence, les tenues et objets de valeurs qu’ils arborent, savourant ainsi cet immense bonheur d’être enfin chez soi, dans leur pays. Ouf !

Ils traînent ainsi avec eux, des sachets en plastique estampillés de noms de magasins européens (Tati, Darty, Auchan, Centre Leclerc…) ou alors traînent de grosses valises griffées et portent sur eux des vêtements et sacs aux marques les plus connues et célèbres : Levis, Vanessa Bruno, Louis Vuitton, Georgio Armani, Théophile Gauthier, Gianni Versace, Yves Saint-Laurent, Hugo Boss…
Ceci pour faire tout de suite la différence avec nos « Chinois et Dubai » que nous portons au pays là hein.

Ils sont alors généralement vêtus d’un blue jean Levis et d’un T-shirt ou d’une chemisette Tommy Hilfiger, dégageant le parfum d’un Chanel, avec aux yeux des lunettes Dior et tenant en main l’IPhone 4 le plus puissant, ou le téléphone androïde Nokia le plus récent ou même encore la tablette Samsung la plus en vue, souvent plus grosse qu’une ardoise hein. C’est la montre et les bijoux que vous voulez voir ? Même si ça pèse plus que le bras. Et puis quoi?

Tout ce faste vise le tape-à-l’œil et le « m’as-tu vu » ! Eh oui, Mbeng c’est le paradis ! Ils veulent nous le prouver ! Et pourtant, c’est au prix de milles sacrifices et autres nuits blanches sans repos. Mais ce qui compte pour eux, c’est de nous éblouir, pauvres « villageois » restés au pays.

Un IPhone dernier cri, exactement comme les mbenguistes les aiment
Un IPhone dernier cri, exactement comme les mbenguistes les aiment

Côté extravagance, c’est plus grave. Et là, c’est surtout mes sœurs mbenguistes. Je leur fais un clin d’œil d’ailleurs. Très jolies et coquettes, elles sont toujours très séduisantes et sentent trop bon hein. Malgré leur peau dénaturée par le décapage excessif.

Mais, il y a toujours chez elles, un côté provocateur, très sexy, un rien déjanté, et parfois, carrément ahurissant. « Taille basse », « matelots », « jupe tralala », « DVD », « VCD », « CD », sont là autant de formules descriptibles du style d’habillement trop excentriques qu’arborent nos chères Mbenguistes, parfois mariées oh.

Leurs bras entiers sont souvent alors surchargés de bijoux. Sur le cou, les doigts, les poignets, les oreilles, le nez, la langue, la lèvre buccale et parfois, le nombril et le tour des reins, certaines portent une chaîne ou des piercings. Pas forcément du bon hein, mais de la pacotille à vous couper le souffle.
Elles y ajoutent des talons de près de 10m de hauteur, et autres coiffures extravagantes avec des mèches aux origines diverses et controversées, de type brésiliennes, indiennes ou malgaches, et qui leur arrivent carrément jusqu’au fessier.

Généralement de couleur blonde, ces cheveux d’extension garantis 100% « Human Hai r» sont une sorte de bling-bling extérieur qui a pour seul but de montrer à toutes les autres go restées au Mboa, que la vie dose à Mbeng, d’où elles viennent. Ce qui fait forcément rêver toutes celles là et leur donne à elles aussi, l’envie de s’envoler à tous prix.

L’aspect extérieur, trop extravagant des mbenguistes, offre donc le spectacle de ces femmes et hommes, au look très branché et bourrés de fric, à qui on doit passer tous leurs caprices et leurs lubies. Erreur. Et pourtant, ce sont de vrais battants. Des gens dont le quotidien en Europe fait plutôt peur.

Tel qu’elles adorent s’habiller les go mbenguistes

– LES MBENGUISTES ADORENT «WHITISER »

Cette attitude est l’une des plus visibles chez la plupart d’entre eux. Il faut absolument parler comme les Blancs. La voix change donc!

Mes chers Mbenguistes « whitisent » grave. Ils parlent ainsi tous comme les «whites» et avec les gestes hein. On dirait de vrais Blancs, mais à la peau noire quoi.

Mâchant généralement et trop bizarrement des chewing-gums, on note chez mes frères et sœurs, une forte tendance dans leurs conversations à imiter le Blanc. On les comprend, ils ont quand même vécu avec eux. Oh là ! C’est légitime ça.
Ils vont donc vous sortir un de ces français whitisé mais avec un ton éwondotisé, bulutisé, haoussatissé ou bamilékisé au point de vous torturer le pauvre tympan.

Nos chers Mbenguistes croient alors s’être séparé de leur accent maternel d’antan en adoptant des accents breton ou parisien. Parfois on n’arrive même plus à comprendre ce qu’ils disent. Tout ça, histoire de faire comprendre qu’ils sont donc désormais très différents et évolués, à la différence de tous ces minables blédards qui n’ont jamais mis les pieds aux Champs Elysées ou à la Tour Eiffel. Que voulez-vous ? Va à Mbeng qui veut ?
Les Mbenguistes ont donc tôt fait de maquiller leur vrai accent camerounais. Même comme de temps en temps, le vrai ton naturel revient tout seul quand la situation est grave.

Petite astuce : tentez de les énerver. Vous allez entendre ! En se fâchant, ils reprennent là là là leur voix naturelle. Ehé.

– LES MBENGUISTES CARBURENT EN EUROS ET AIMENT SURTOUT LA FÊTE

Ah oui, mes frères et mes sœurs là ont souvent beaucoup d’euros dans les valises quand ils débarquent dèh. Oui, ça, faut le dire: l’argent, ils en ont quand même quand ils arrivent au pays, les Mbenguistes. Faut le leur reconnaître. En fait, ils ont beaucoup économisé voyons ! Ils n’hésitent donc pas à ouvrir de gros portefeuilles pleins d’euros devant vous pour vous narguer quoi. C’est ça qui attire les parasites non. Même comme tout finit souvent trop vite là, avant leur retour hein!
Les Mbenguistes croquent donc la vie. Certains logent dans les hôtels. Laissez leur vos choses de venir habiter à la maison là. Ils ne sont plus là. Ils vont donc habiter dans ces hôtels durant toute la durée de leur séjour, à coups de millions parfois. Ils louent de très beaux véhicules, rutilants et confortables, pour pouvoir aller et venir à leur guise. Très astucieux les Mbenguistes. Et juste par vantardise oh.

Ce n’est pas pour rien qu’ils bossent si dur à Mbeng et font autant d’économies. Ils se battent. Certains font des boulots les plus ignobles et dégradants. Mais ne vous le diront jamais, juste par honte.

Ainsi, pour oublier ces frustrations de la vie si pénible et difficile de Mbeng, ils font donc beaucoup la fête une fois sur place.

Des billets d'euros dressés sur une table sous forne de coeur
Des billets d’euros dressés sur une table sous forme de coeur

Venez alors les voir dans les boites et les snacks ! En compagnie d’une horde de parents ou d’amis, souvent un peu « villageois » (selon eux hein), et flatteurs qui ne vont pas hésiter à leur coller de petits noms tels que « presiii », « grand boss », « big récé »…tout ça pour espérer une grande guiness et un morceau de porc braisé.

Ainsi, en si peu de temps, les Mbenguistes découvrent tous les snack-bars, cabarets, restaurants, boîtes de nuit de la ville. Très peu passent le temps en famille et se reposent vraiment. Pourtant ils devraient. Ils cassent le plus grand nombre de bouteilles de champagne, de whisky et de vins de très grande cuvée hein, pendant ces sorties dans l’ambiance folle.

Il faut dire que les Mbenguistes ont tendance à beaucoup manger et à trop boire. Parfois, un peu trop même, comme tout bon Camerounais d’ailleurs ! J’ignore pourquoi. Question lier-être d’oublier le stress et la vie trong de Mbeng. Qui sait?

Et ils ont toujours une «meilleure petite» ou un « meilleur petit » qui marche avec eux, tient le sac et les accompagne partout. Leur repos du guerrier quoi… Le «bon petit» ou la «meilleure petite» avec qui on peut s’envoyer en l’air, après parfois beaucoup de jachère à Mbeng. On lui promet ainsi le mariage quand on reviendra définitivement au pays. Minalmi. De temps en temps, on lui tend quelques euros de consolation.
Ah oui, ainsi sont les Mbenguistes. Toutes ces attitudes observées chez la plupart d’entre eux, s’apparentent comme un défi. Le défi vis-à-vis de la vie ; le défi vis-à-vis de la société, celle qui jadis les regardait de bas quand ils vivaient encore au Cameroun, et qui, par le choc des rencontres privilégiées que produit la fréquentation des endroits chic de l’Europe, les découvre désormais différents, grâce à leur argent amassé à Mbeng, à la sueur de leur front et même parfois de leurs fesses. Ah oui.

Ces mêmes hommes et femmes qui les adulent tant aujourd’hui quand ils reviennent en vacances, les méprisaient pourtant hier quand ils étaient au bled, ne cherchant pas à savoir qui ils étaient.

Il faut donc leur montrer aujourd’hui qu’on a « réussi ». C’est vrai, au prix de trop de sacrifices et de travail ardu. Oui, quelle revanche! The last but not the least.

Le hic, malheureusement, c’est qu’à côté de toute cette vie de luxe, de fêtes et de complexes, la famille, elle, croule toujours sous le poids de la misère. Et pire, eux mêmes n’ont vraiment pas d’avenir trop certain, pendant que des centaines de millions de Cfa s’envolent pourtant dans l’éphémère, lors de ces séjours de complaisances! Tsuip !!! Dans tous les cas, bon séjour au pays les mecs et les go mbenguistes! Amusez-vous bien surtout! Mais pas d’excès S.V.P ! ; Vous savez que vous devez repartir bosser… dur à Mbeng ; n’est-ce pas « la go nyanga » ?

Hum, on m’a soufflé qu’elle serait en fait.. femme de ménage chez un white oh, « bonne » comme on dit chez nous. Yeuch. Ah Mbeng, tout ça pour ça?

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables…

Fabrice NOUANGA

Contact whatsApp: +237-694-658-721


Au Cameroun, les femmes sont des objets sexuels

 

Vendredi dernier, en rentrant du boulot, deux de mes collègues et moi nous sommes retrouvés dans un « tourne dos » du coin, non loin de nos bureaux. Et pendant que nous dégustions notre purée d’avocat, n’est-ce pas voilà un des collègues qui nous révèle avec un de ces larges sourires, qu’il a finalement pu « ngass » la nouvelle « go des ways» qui venait d’être affectée chez nous non! Il se vantait tellement d’avoir goûté le premier quoi ! Une victoire.
Et pendant qu’il nous racontait ses prouesses libidineuses,  je leur annonçai alors, que j’avais en fait déjà «coupé» la même nga avant lui hein. Donc…

Nous plongeâmes alors avec de grands rires dans les commentaires que tous les gars kamers aiment: les affaires de «piment», de sexe avec les femmes en fait…

Nous les gars kamers nous sommes quand même forts ! Notre travail consiste donc à « couper » les femmes comme des objets quoi.

 

Un homme et une femme après un rapport sexuel...mal achevé
Un homme et une femme après un rapport sexuel…mal achevé

Mais, pendant que nous savourions ces «victoires» sexuelles, mon second collègue étonné et dégoûté nous a sincèrement demandé, pourquoi nous les hommes, nous plaisons nous autant à traiter nos pauvres sœurs comme des objets sexuels. Pourquoi même?
Finalement, quelle est la finalité de l’existence des femmes au Cameroun? Donc les femmes ont été créées et sont simplement nées pour être éternellement au service sexuel des hommes quoi. Hein?
C’est quand même grave et étonnant que les hommes vivent avec les femmes, comme si dans notre pantalon, ce que nous avons en bas là dans nos braguettes, n’est pas un organe reproducteur, mais un fouet. Que dis-je? Une « baramine », qui n’a pour seul rôle que de « traumatiser » sexuellement les femmes. Pourquoi les hommes sont-ils autant obsédés, pervers, vicieux et ne cherchent les femmes que pour les «baiser» ? On nous a fait ça au village?

ILS TRAITENT LES FEMMES COMME DES OBJETS, CARRÉMENT…

C’est même quoi ces hommes, qui, dès qu’ils rencontrent une femme, ne cherchent même pas à connaitre son prénom, là où elle habite, ce qu’elle recherche, où elle va, ce qu’elle veut, son passé, son humeur, ses problèmes, ses projets…mais lui exigent les heures qui viennent, et parfois même là là là, d’aller directement l’abattre sur le premier lit disponible. Un peu comme une chienne en chaleur et en « jachère ». Donc quand on les voit partout là dehors, les femmes sont tellement en quête d’un gros et dur «fouet» mou pour s’envoyer en l’air à temps et à contre temp alors. C’est ça? Elles ne vivent donc que pour ça là? Hein les gars?

Voilà pourquoi vous allez alors voir des hommes, qui, dès le premier pot avec une femme qu’ils draguent, lui imposent deux, trois, voire quatre bières hein, et ce sans doute, pour bien la saouler et l’exciter. Pendant ce temps,  eux mêmes croquent des bita kola et autres écorces pour bien « démarrer »,  puis boivent des grandes Guiness pour mieux résister. Tout ceci dans l’espoir unique que dans les minutes qui vont suivre, leur objet sexuel va passer à l’abattoir. Yeuch!

À observer la vie de beaucoup d’hommes, je pense finalement que pour nous, les femmes sont nées et sont faites pour le sexe. Ben oui ! Sinon, sincèrement, comment comprendre que de statut d’être humain, les femmes soient curieusement devenues des « objets à main »? Que dis-je? Des objets sexuels tout court.
D’ailleurs, les gars ont inventé tous les verbes insalubres et salissants pour designer leurs pratiques libidineuses et malséantes sur les femmes. De ces mots intolérables, piteux et cyniques qu’ils prononcent au quotidien, au point de se demander si c’est toujours pour des êtres humains qu’ils les utilisent.

On entendra alors, (excusez du peu pour les âmes sensibles) : « baiser », « piner », «nyass», « mbinda », « fouetter », «cogner», « donner les lass », « tchouquer le derrière », « ouvrir les fesses », «taner», «écraser le pistache», «manger le piment», « couper les bêtises»… Que de grossièretés mon Dieu! Que d’insanités ! Que d’injures ! Tout ça, juste pour exprimer le fait de coucher avec une femme? Est-ce une ordure massa?
Les plus polis utilisent encore « faire l’amour »! Mais combien donc ? Il faut alors écouter nos commentaires dans les bars et dans la rue.

Morceaux choisis : « Gars, tu as finalement fouetté la nga là ? » ; « Moi j’ai nyass la mienne tout à l’heure » ; « N’est-ce pas que j’ai finalement mbinda la grosse là hier. » ; « Moi je vais piner la mienne demain » ; « dis donc, j’ai écrasé le pistache de la gringalet là hier jusqu’à. » ; « N’est-ce pas la waka là m’a finalement livré son piment !… »

Eh oui, voilà au quotidien, ce à quoi sont réduites les femmes par les hommes ! De vrais objets sexuels! Des toutous de plaisir, des machins, des choses, des tams-tams sexuels, tout simplement!!!

Un homme et une femme qui s'embrassent au lit
Un homme et une femme qui s’embrassent au lit

Sincèrement, la sexualité des hommes, je la considère donc comme une pathologie. Oui nous sommes malades !!! Parce qu’à nous voir se démener pour prendre notre pied, vous aurez pitié de nous. Il faut alors voir quand celui là, veut déjà « nyass » une femme ! C’est le spectacle ! Il devient tout malheureux ; il bave comme un chien et utilise alors toutes les stratégies pour convaincre la proie sexuelle.

C’est l’inspiration poétique que vous voulez entendre ? C’est le romantisme sexuel que vous voulez écouter? Ce sont les acrobaties érotiques que vous voulez voir ? Vous verrez alors comment un homme supplie ; se met à genoux ; rampe, s’enroule au sol, pleure même hein ! Tout ça pour les «fesses» comme nous mêmes aimons appeler le sexe des femmes!
Et généralement, après avoir supplié sans succès, et que malgré tout, ça ne marche pas, il faut alors nous voir, tous confus et aigris. Comme si, sans le sexe les hommes ne valent plus rien et ne peuvent plus exister. Bon, apparemment, tant qu’ils n’ont pas pu insérer leur « fouet » mou, bien « tendu » dans le vagin de la pauvre femme, qu’ils appellent affectueusement mais maladroitement «trou», jamais ils ne cesseront de gesticuler et de s’agiter autour d’elle comme des abeilles autour du miel. Ils deviennent alors dans de telles situations, très nerveux, agressifs, insolents, malséants; et commencent même à détester la pauvre barreuse de sexe, comme si « barrer » un gars et préserver son «piment», était un crime contre l’humanité !

MAIS LA FAUTE SURTOUT A VOUS AUSSI, MESDAMES

Ah oui, vous aussi mesdames, êtes-vous obligées de céder ? Hein ? Les hommes vous mettent-ils les cordes au cou ? Vous attachent-ils ? Vous violent-ils ? Pourquoi les femmes doivent-elles toujours accepter ces exigences incongrues et ces caprices sexuels des hommes? Alors je dis mesdames, vous êtes par ricochet vous mêmes les premières responsables de ces bassesses masculines et de ces traitements malsains.
Sinon, comment comprendre que toutes les femmes, des plus jeunes aux plus vieilles, des riches aux pauvres, des brunes aux noires, des intellectuelles aux illettrées, oui, comment comprendre que toutes les femmes, ne cessent de se comporter au jour le jour, comme si plaire aux hommes et les séduire pour le lit, était leur fonction première dans notre pays dis donc?
J’observe souvent les femmes quand elles sortent de chez elles. J’observe leur habillement, leur maquillage, leur démarche, leurs manières…J’imagine tout ce temps qu’elles prennent pour se maquiller, se coiffer, se vêtir, se oindre, se parfumer…Toutes ces heures qu’elles prennent pour se pomponer devant leur maître, le miroir…juste pour plaire aux hommes et passer dans leur lit.

Et comment s’étonner mesdames, que ces hommes là ne vous prennent carrément pas donc comme des paquets de viande hachée qu’ils ne se gênent pas de siffler impoliment, avec un de ces mépris sans pareil et à tue-tête comme des maîtres à leurs chiennes: «psiiiiiiiiiit ; psiiiiiiiiit ». Et curieusement, c’est souvent à ce moment là qu’elles se retournent et balancent alors même encore bien leurs fesses dans la rue, pour justement bien nous attirer, comme des mouches en quête de saveur. Yeuch !

Couple de jeunes amoureux
Couple de jeunes amoureux

J’imagine tous les jours, avec grande peine, le calvaire de celles qui ont été dotées si chères et se sont mariées. Ah yaaaah! Outre les humiliations quotidiennes, elles doivent subir en plus, des graves violences physiques, verbales et morales, juste pour… le sexe.

Et d’ailleurs, elles n’ont pas le choix hein. Quand on est dotée et mariée au Cameroun, on doit « libérer »  quand monsieur veut. C’est comme ça ! Tout supporter ! Sinon, basta ! Eh oui.
Tellement que ces femmes elles aussi en viennent à ne respirer et à ne vivre que pour ce mariage…sexuel qu’elles finissent par y prendre goût. Et finalement, c’est dans cette quête sauvage du mariage à tous prix, qu’elles finissent par se chosifier…sexuellement, s’instrumentaliser à travers tous les artifices qu’elles mettent en œuvre pour atteindre ce but ultime: boire le sexe à la coupe de leur maître, l’homme. Pathétique tout ça.

Cette indélicatesse et cette « méchanceté » des hommes, gloutonnement affamés de sexe, a fini par transformer les femmes en de véritables objets sexuels. Tel est leur destin. Et beaucoup de femmes ont fini par l’assumer sans broncher. Triste !
Pendant que mon collègue et moi celebrions donc nos prouesses en décrivant au détail près les positions insolites prises avec la « go de ways» lors du match, voilà brusquement qu’elle est apparue derrière nous, ayant suivi sans doute tout notre kongossa sur elle. Nous sommes tous restés bouches bées. Elle nous a juste salués timidement et est tout de suite repartie, le visage pâle. D’ailleurs, depuis deux jours, elle n’est toujours pas revenue au bureau.
Ah, nous les hommes, pour du sexe, nous chosifions autant les femmes et détruisons parfois leurs vies.

Vivement qu’un jour au Cameroun, le rapport sexuel entre un homme et une femme se fasse dans le respect total de la femme et que celle-ci soit enfin prise par l’homme, non plus comme un objet de plaisir, mais comme un véritable partenaire sexuel.

 

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables…

Fabrice NOUANGA
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CAMEROUN: Le tribalisme, le seul vrai obstacle à l’unité nationale

Le 20 mai dernier, le Cameroun célébrait, dans toute l’étendue de son territoire, la traditionnelle fête nationale de l’unité. De milliers de Camerounais, de toutes les origines, ont défilé à travers le triangle national pour célébrer avec fierté cette unification. Bon, en dépit de l’incident curieux de la merco du Président subitement tombée en panne à Yaoundé, on peut dire que dans l’ensemble, faste et solennité ont été les maîtres mots qui ont marqué cette mémorable journée de l’histoire de notre pays. Ma joie était tout aussi immense hein! Surtout qu’on aime trop la fête au Mboa.

Le Presdident paul Biya devant le drapeau National lors de l’exécution de l'hymne national le 20 mai
Le Président Paul Biya devant le drapeau National lors de l’exécution de l’hymne national le 20 mai

Seulement, hier soir, une vive querelle sur une histoire de terrain entre deux de mes voisins m’a froidement touchée. En effet, l’un du « Centre » et donc « autochtone » de Yaoundé, estimait que l’autre de l' »Ouest » et donc « étranger » selon lui,  devait «rentrer chez lui» et ne devait pas venir discuter des affaires de terrain chez « eux ». Aïe, très dur d’entendre de telles inepties juste au lendemain du 20 mai hein.

Alors sincèrement, quelques jours après la grande fête, une pareille anecdote peut-elle nous conforter réellement dans cette unité dont on vante tant les prouesses et les mérites ? Je me suis finalement interrogé sur l’unité de mon pays. Et effectivement, quand je vois les Camerounais vivre au quotidien, pour moi, elle n’existe nullement. C’est une grosse vue de l’esprit au vu du cynique tribalisme ambiant qui gangrène notre Nation et caractérise nos mentalités.

À vrai dire, comment parler d’unité si chaque Camerounais où qu’il se trouve, et avant toute action, regarde d’abord le patronyme, écoute d’abord le dialecte parlé, puis pense d’abord à sa région, sa famille, son village, aux siens, aux ressortissants de son département avant de recruter, de rendre service, de faire du bien, d’aider, de soutenir, d’agir ?

Le tribalisme, cette survalorisation de notre identité tribale, cette négation et ce rejet de l’autre tribu, se manifeste partout. Et partout, il fait des ravages. Partout, il détruit. Partout, il aliène. Dès lors, plus que la compétence et l’efficacité, ce sont l’origine ethnique, la filiation, la religion qui deviennent le critère par excellence d’ascension sociale. Le tribalisme ignore donc carrément la méritocratie et l’excellence. Que ce soit pour un emploi dans le secteur public ou privé, un concours, un service public, un marché à exécuter…Ce qui compte, n’est pas ce que l’on sait faire, mais celui que l’on connaît. Ah, chez nous ne dit-on pas d’ailleurs « qu’on est quelqu’un derrière quelqu’un…du village ? » Par conséquent, ce ne sont pas les plus compétents et les plus méritants qui sont engagés. Hélas!!!

Le tribalisme conduit donc chaque tribu à placer sa personne quelque part. Chacun va donc tenter via cette personne, souvent sans réelle compétence, de capter et de détourner les subventions, les avantages, les nominations et les services publics pour les envoyer vers son groupe tribal, ses « frères » du village, au détriment du reste des autres factions ethniques et de l’intérêt général. D’où l’émergence d’une société camerounaise dévergondée, incivique, amorale, immorale même ; une société fondée sur le clientélisme et la corruption, le favoritisme et le népotisme, le régionalisme et l’ethnicisme.

Une affiche contre le tribalisme
Une affiche contre le tribalisme

Le tribalisme finit donc par limiter les avantages aux seuls membres de sa famille, de son clan ou de sa tribu. Il empêche finalement d’échanger et de collaborer avec les autres. Vous entendrez alors dans les coulisses : « Ils sortent d’ailleurs d’où ces gens qui ne sont pas de chez nous là?» Eh oui, tout pour son village, rien pour les autres! Yeuch! Au lieu, justement, de s’ouvrir et d’apprendre des autres, les Camerounais se sont enfermés dans des logiques réactionnaires de type « Nous contre eux; c’est notre tour aussi ». Par exemple quand un Ministre de la République ou un D.G est nommé, c’est d’abord sa région et donc son village qui célèbre. En fait, « leur tour de manger » est arrivé.

Et du coup, quelques semaines plus tard, dans le Ministère ou la l’Entreprise concernée, c’est le « village » entier qui est embauché. Tout le monde, du planton au grand boss, en passant par les agents d’entretien. Oui, tout le monde, parlera donc désormais la langue du Ministre ou du D.G promu. Tant pis pour les autres hein… Leur tour arrivera surement.

Ces attitudes n’ont, au final, fait que consolider la misère, exacerber la pauvreté et creuser les inégalités. Elles ont poussé certains Camerounais à se réfugier dans un « tribalisme protecteur » : un véritable cercle vicieux où les uns s’enrichissent gloutonnement et d’autres s’appauvrissent misérablement. Et puis quoi encore? On verra donc des Camerounais se comporter par l’exclusive, célébrant un culte immodéré de leur tribu, en entretenant l’idée d’une supériorité naturelle ou historique de celle-ci sur les autres. Quel gâchis!
Certains vont même carrément accoler des clichés et des stéréotypes aux autres tribus. Vous entendrez alors dire que les gens de la tribu X sont tribalistes, vantards, escrocs, prostituées, envahisseurs, « fous pour 5 min » ; et ceux de la tribu Y, des sorciers, des « mamy watta », des alcooliques, des fainéants, des méchants, des violents, des cupides, des « chichards », etc. Les tribus sont ainsi jugées globalement, sans réelle preuve de quoique ce soit! On finit donc par jeter un regard méprisant et insultant sur les autres à cause de ces préjugés non fondés. Finalement donc, chaque Camerounais fait la promotion de sa tribu et l’impose comme critère de sélection et de rejet en lieu et place de la compétence et de la valeur. Arrêtons ça voyons !!! Qui sommes nous d’ailleurs pour ainsi juger les d’autres Camerounais aussi cruellement ?

Sincèrement, je pense que tel qu’il se manifeste chez nous, le tribalisme fait peur. Il inquiète. Et pourtant il fait « petit d’esprit ». C’est lâche! C’est vraiment gênant et honteux d’assister au quotidien à ses manifestations.

Des Camerounais massivement dans la rue pour une marge contre terrorisme
Des Camerounais massivement dans la rue pour une marche contre terrorisme

En effet le tribalisme mine la cohésion et l’unité nationales. Comment, dans un tel contexte, espérer bâtir une Nation unie et lutter pour le développement, avec des citoyens qui s’excluent mutuellement ? C’est une utopie. Le tribalisme entretient des frustrations et fait le lit de la violence. Certes, il ne s’agit pas toujours de grandes explosions de violence ; non !Il s’agit de la petite violence au quotidien, la petite violence pernicieuse; la violence ravalée, née du sentiment d’injustice et de rage impuissante et qui vous font « attendre votre tour pour leur faire voir à ces gens là ». Cette violence là est plus dangereuse.

Il n’y a qu’à voir comment les Camerounais sont agressifs, à la limite de la barbarie ! Évidemment, le tribalisme nie l’individu, lui renie ses droits les plus élémentaires, l’empêche tout simplement de s’exprimer et de vivre. Certaines tribus par leur pouvoir politique, économique ou social confisquent tout et se disent les meilleurs puis persistent finalement dans la perversion et la gabegie. Milles fois Dommage!

Oui, des solutions existent. Chaque Camerounais où qu’il soit doit pouvoir promouvoir l’anti-tribalisme et l’unité de la Nation par tous les moyens possibles, afin d’extirper le tribalisme systémique dans son entourage, dans les entreprises, dans les ministères, dans les PME, dans les associations, au sein des groupes,… Bref, partout où cette tare sévit… Ce n’est pas l’affaire d’un individu (fût-il chef de l’État). Il n’y avait rien qui prédisposait le Bassaa, l’Ewondo, le Bafia…à vivre dans un même pays que le Bamileke, le Ngoumba, le Foulbé, le Douala…

Ils s’y sont retrouvés par pur hasard! Il aurait suffi que le stylo qui dessinait et divisait la carte de l’Afrique à la Conférence de Berlin se soit égaré pour que le Cameroun n’ait pas existé ou soit autre chose. La réalité tribale a donc précédé l’État. Donc tant qu’il y aura des tribus au Cameroun, on se doit de vivre ensemble! Le problème est de réduire le mal et de le contenir dans des proportions qui le rendent inoffensif. L’éradication complète du tribalisme est un leurre, je le sais. C’est indiscutable. Il ne finira jamais.

Mais, si déjà, nous parvenons à l’extirper de nos mentalités, on aura fait un grand bon en avant.
La tribu est un trait de notre pays et fait partie de l’identité de chacun de nous. Alors chacun a le droit de valoriser la sienne. C’est légitime. Il y a forcement des forces, des effets positifs que le Cameroun entier pourrait tirer de chacune de ses 250 tribus. Elles se valent d’ailleurs toutes. Tant que nous sommes tribalistes, ben le Cameroun lui, reculera toujours et ne sera donc pas un pays unifié. Et le fameux 20 mai ne servira donc vraiment pas à grand-chose, si ce n’est une formalité de défilé et de festivités. Eh oui !

Alors, Camerounais, Camerounaises, on est tous frères et sœurs et nous devons nous unir réellement autour de notre seule et unique tribu: LE CAMEROUN!

Hum, une idée tout de même. Pourquoi d’ailleurs on ne créerait pas, comme la CONAC (Commission Anti Corruption), une Commission…Anti Tribalisme : LA CONAT. Je serais peut-être son président hein! N’est-ce pas? Tsuip!!!

 Au MBOA, nous sommes vraiment formidables.

Fabrice NOUANGA
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Nos étudiantes font surtout de la prostitution

Le weekend dernier, pour son anniversaire, une collègue a décidé comme ça de nous emmener prendre un pot dans un coin chaud d’Essos, à Yaoundé, un quartier reconnu pour ses rendez-vous des plus hots. La go voulait qu’on découvre son nouveau snack. L’ambiance était donc au top.

Très tard, vers 3h du matin, au moment de m’en aller, n’est-ce-pas voilà deux jeunes nga, presque dénudées avec des culottes tralala, montrant des strings en l’air qui m’abordent : « chéri, on fait comment ? On ne part pas couper ? » Massa, sans avoir froid aux yeux hein ! Je suis seulement moi passé. Malchance !

Mais, ce qui attira subitement mon attention, c’est cette autre jolie jeune dame, une gamine d’à peine 23 ans, hyper « slimée », fumant une cigarette, tenant une bouteille de whisky en main et vêtue d’une robe trop moulante et presque transparente. Je semblais la reconnaître. Devant elle, se tenait un jeune pépé avec qui elle discutait bien évidemment.

Après quelques instants, la nga emprunta un couloir noir et fut suivie par le répé tout souriant. Derrière en fait se trouvait l’une des célèbres auberges du coin. En fait, la fille était ma voisine ! Elle est étudiante et loue un studio juste à coté de moi. Je venais de découvrir là, depuis des années qu’on se connait au quartier, qu’elle se prostituait aussi loin de chez elle!

Eh oui, cette anecdote m’a simplement fait découvrir que beaucoup des jeunes filles prostituées comme cette voisine, qui exercent la nuit là dehors, sont bel et bien des étudiantes, qui pourtant le jour, ont des vies normales et sont dans les amphis hein.

Elles font partie de notre entourage ; ce sont nos sœurs, nos amies, nos collègues, nos épouses même ; bref ce sont des femmes comme toutes les autres, mais qui, pour des raisons qui leur sont propres, finissent par se transformer en « putes » la nuit.

Elles étudient donc le jour, mais « vendent » elles leur « piment » la nuit. La majorité de ces go, sont souvent de jeunes adolescentes, aux beautés sidérantes et époustouflantes.

Elles viennent des familles nombreuses et sont parfois des aînées d’une fratrie de plusieurs enfants. Ayant toujours vécu dans le besoin, leurs familles n’arrivent souvent pas à subvenir aux exigences de tous leurs membres. Puis, une fois étudiantes, elles se retrouvent dans les grandes villes et rêvent de briller dans leurs études pour échapper à la précarité dans laquelle elles vivaient. Et pourtant, la pauvreté est leur lot quotidien. Toute leur existence tourne autour du manque d’argent, le « foirage », la misère et les problèmes.

En fait, beaucoup d’entre elles n’ont véritablement plus de vie hein! Car souvent dégoûtées et dépassées par les événements. D’ailleurs, elles se prennent en charge toutes seules dans les cités universitaires et autres chambres qu’elles louent modestement.

Évidemment, ce sont des bouches en moins pour leurs parents ! Finalement, ces parents ne leurs envoient donc rien comme fric, même pas la pension universitaire. Ils estiment qu’après le Bac, leurs jeunes nga sont désormais responsables et qu’il est temps qu’elles se prennent elles mêmes en charge. Dans un tel contexte, sans aucunes commodités, ces jeunes go comprennent ce qu’il leur reste à faire : se prostituer dis donc ; aller avec des hommes qui répondent tout de suite à leurs besoins, des vrais sponsors.

Prostituées exposant leurs corps
Prostituées exposant leurs corps

En échange, elles leur offrent leurs corps. On a beau résister, mais face à la précarité de la vie et aux difficultés de la fac, elles finissent par céder et par tomber dans le triste piège de la prostitution, ce cadeau empoisonné, mais qui, finalement, finit par les sauver des griffes de la misère. Eh ouiii !

Livrées à elles-mêmes, les pauvres craquent souvent. Même certaines qui ne sortaient jamais la nuit, ou ne buvaient pas d’alcool au début, finissent par y prendre goût et multiplient ainsi des sorties nocturnes qui deviennent de plus en fréquentes par la suite. Il y a même des semaines où certaines sortent 7j/7 chaque soir massa, attendant juste des périodes d’examens pour s’enfermer chez elles en « stage bloqué » et faire semblant de reviser et d’apprendre. Minalmi !

Et finalement, après quelques mois d’expérience, ces jeunes étudiantes deviennent de vraies pro du sexe et de la « baise », de vraies « waka »! Yes !!! Sauf qu’elles font tout pour s’éloigner de leurs chambres et campus hein, et vont « travailler » loin des yeux de ceux qui les connaissent pour ne pas « salir » justement leur réputation. Vous les verrez alors arpenter les rues de Yaoundé ou de Douala et se diriger directement vers les night clubs et les bars les plus populaires pour rencontrer des proies et des bons payeurs, tout ça, loin du campus évidemment.

Et avec le temps et l’expérience aidant, cela devient pour elles, plus facile pour aborder les clients sans honte, ni stress, et de leur faire leurs propositions les plus indécentes ! Quand le business passe bien, vous les verrez alors vêtues de vêtements de luxe et sentant des parfums de classe. Beaucoup d’autres filles les envieront et seront parfois fières d’elles jusqu’à crier la joie sur tous les toits. Pourtant, si les gens savaient comment elles font pour avoir toutes ces richesses, je crois que certains se suicideraient, walaï!!!

Souvent vêtues de pantalons taille basse, avec string dehors, de moulants VCD ET DVD, de minijupe tralala avec fentes woowoo ou de courtes robes qui laissent entrevoir des rondeurs terribles, elles ressemblent à ce moment là à tout, sauf aux étudiantes normales massa… Et elles l’assument bien hein. Elles quittent ainsi leurs chambres sous la pointe des pieds, aux environs de 23 heures ou minuit, pendant que les gens dorment. Et c’est seulement pour rentrer à 5 heures ou 6 heures du matin, pour ne pas être soupçonnées, non sans avoir fait un tour dans une église pour la fameuse messe de 6h. Il faut chasser le péché non! Vous voulez quoi?

Des prostituées dans la nuit au prise avec la police
Des prostituées dans la nuit au prise avec la police

Donc, la prostitution n’est pas que l’affaire des autres ; la nuit appartient aussi aux étudiantes et à beaucoup d’autres filles en apparence innocentes, qui se transforment la nuit en vendeuses de plaisir, soumettant ainsi leur corps à la vente et devenant ainsi, en pleine nuit, des « prostituées 4G », super androïdes.

Les UV, je sais, c’est parfois difficile, alors elles peuvent se détendre un peu si tard la nuit comme ça en vendant leur corps. Sans les juger, je les comprends ; la vie est dure, mais point besoin de se cacher le jour et devenir une « chatte » grise la nuit ! À chacun son métier : la prostitution aux prostituées, les études, aux étudiantes. Une seule chose à la fois. Dis donc !

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables.

Fabrice NOUANGA

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Les Camerounais sont aussi des Blancs.

Ce matin, profitant du gros férié de l’ascension, n’est ce pas j’ai décidé de rendre visite à un jeune couple ami qui venait d’avoir la naissance d’une fille. J’ignorais que dans les heures qui suivent, j’allais être le médiateur d’une grosse mésentente entre les deux massa. C’était chaud ! En fait la vive dispute entre la jeune fille et son gars est simplement née du fait que la femme voulait « ESMERALDA » comme prénom du bébé. Et le gars par contre, lui, exigeait « SAMANTHA », les noms de leurs actrices préférées apparemment.

Je vous assure que la dispute était si vive que les voix s’élevaient. Ma présence leur disait même encore quoi ? J’ai dû user de toutes les stratégies possibles d’un médiateur, pour ramener le calme. Hum !!! Il fallait à tous prix que l’un des deux prénoms soit donné au bébé. En fait chez nous, malgré la peau noire des uns et des autres, les Camerounais sont des Blancs dans le cœur! Ben oui. Et même parfois sur la peau hein!!!!

-TOUT COMMENCE AVEC LES NOMS ET PRÉNOMS:

Les Camerounais sont des Blancs dans leurs noms et prénoms. Ben ouiiii, au Kamer, tout le monde veut donner un prénom américain, européen ou asiatique à son enfant. Je dis bien tout le monde hein. Il y en a qui n’ont même plus de patronyme. Ils sont carrément « camerounopeen ». Et longtemps à l’avance, pendant la grossesses, on achète de ces gros dictionnaires de prénoms ; on visionne toutes les séries possibles, on fouille, on bêche ; on cherche en fait le plus original. Les prénoms chez nous varient finalement en fonction des nationalités des stars des séries et du showbiz, des hautes personnalités occidentales. Et les français oh : JEAN-SEBASTIAN ; CLAUDE FRANÇOIS ; et les Américains oh : BRANDON, JACKSON, BRYAN. Et les Israéliens oh: ARIEL, SHARON… Et même les Chinois massa : KING, HONG, KONG…

Et aujourd’hui que les télé-novelas font la une de nos télés, hum, c’est encore plus grave. Vous entendrez alors : et les MARIMAR oh, et les CRUZITA oh, et les SERGIO oh…Les Camerounais sont trop ingénieux dans le choix des prénoms. Respect. Et curieusement lorsqu’on demande à quelqu’un comment il s’appelle, c’est plutôt son prénom européen ou américain ou chinois qu’il vous lâche, pan. Ah, je les comprends. Vous voulez quoi ? N’est-ce pas que Barack OBAMA, un Américain porte un nom Camerounais. Du donnant donné !

Femme noire avec coiffure et teint occidentaux
Femme noire avec coiffure et teint occidentaux

-PUIS LE COTE CULTUREL GLOBALEMENT:

L’autre domaine où les Kamers sont alors vrai vrai Blancs, c’est le domaine culturel. Je ne sais pas si nous on a même encore une culture propre hein. Notre manière d’être, de marcher, de parler, de rire, de réagir est typique au Blanc. Même dans les deuils, on pleure carrément comme eux massa ! Ekiéééé ! On n’a plus rien à voir avec les Africains. Rien. Chez nous faire comme un blanc, c’est avoir réussi sa vie. Voilà pourquoi les filles « androïdes » et les « maters » « whatsapp » ne veulent que se marier aux pépés blancs. Du coup, la sexualité est de plus en plus précoce. A 13 ans, on a déjà un petit ami hein. Les divorces alors, c’est la mort.

Deux jours de mariage, le lendemain, devant le juge. Et plus grave, on se décape la peau jusqu’à; la peau noire c’est le diable. Sur nos tables, la cuisine européenne domine. Les écoles, les restaurants, les snacks, les rues, les monuments, tout, porte les noms occidentaux. On n’écoute que RFI, BBC ; on ne regarde que France24 et Euronews. L’habillement et les coiffures alors, humm ! No comment ! Tu trouves encore un Camerounais authentique, je « meurs ». Finalement, on est dans un des ces « flou culturel » au point où on ne peut réellement plus faire la différence entre un vrai Blanc et un Camerounais. Essayez voir.

-ENSUITE DANS LES LOISIRS:

Un autre domaine où les Kamers manifestent leur « blancheur », c’est le sport et les loisirs en général. Hum, Les championnats de foot, de basket, de tennis, de hand, ne sont intéressants que quand ils sont organisés en Occident. D’ailleurs c’est les seuls qui passionnent chez nous hein, les seuls qui captivent. Je me souviens même que tout une coupe d’Afrique a failli être jouée au Qatar massa. Wonderful ! Les Camerounais ne suivent que la Liga, le Calcio, la Première League ; et les gars sont même plus fanatiques et plus violents que les Hooligans anglais ou les Tifosi italiens oh. Nos chaines de télévision suspendent parfois leur programme ou repoussent le journal, parce qu’un club européen doit jouer. Yes ! L’équipe nationale ne recrute que des coaches blancs sans preuves nulle part et ne parlant pas une des langues officielles. Magie! Ce qui compte c’est le blanc. Le reste, akaaa!

-ENFIN LA RELIGION ET LES MULTIPLES CROYANCES:

Là où mes frères Kamers m’ont alors dépassé, et là où ils m’ont prouvé qu’être Blanc là, c’est leur dada, c’est au niveau de la religion. Sincèrement, les Camerounais se croient plus croyants que la FOI. Si le Camerounais n’est pas rentré ni à l’école ni à l’armée, il lui reste encore la voie du Seigneur, c’est-à-dire la religion. Bon vous me direz que Jésus était Blanc! Ok! Voilà pourquoi au Kamer, il n’est pas question de discuter hein, puisqu’il n’y a rien à discuter concernant Dieu. Les Kamers boivent tout ce qui vient du Blanc concernant la religion.

Catholicisme, Protestantisme, Orthodoxisme, ils sont là ! Pentecôtisme, Judaïsme, Rose-croix, Islamisme, Ekankar, Yogaisme, Franc-maçonnerie, Foi Bahaï, Témoins de Jéhovah, Bouddhisme, Athéisme, dedans ! Écorce du marabout, ils croquent ! Les décoctions indiennes, ils boivent ! Syndicats de la sorcellerie, toujours dedans ! Religions avec les extra-terrestres, encore dedans ! Satanisme même, Luciferisme et Sectes occultes, vrai vrai alors dedans! Les Camerounais ne sont même pas dans quoi éh? Ils adoptent tout du Blanc, bon ou mauvais oh, les gars sont que là ! Il y a quoi ? Est-ce que nous on fabrique?

Un homme noir décapé desormais Blanc
Un homme noir décapé desormais Blanc

LES CAMEROUNAIS SONT DONC AUSSI DES BLANCS

Voilà là quelques clichés de déracinement de nos origines, de notre culture, de notre passé de Camerounais. On a perdu nos repères identitaires. Les Camerounais ne sont plus eux-mêmes. Ils sont pour la grande majorité victimes d’une aliénation culturelle qui les pousse à se tourner vers les Blancs ; ce qui a fini par endormir leurs consciences. A les observer, la plupart de mes frères ont carrément honte d’être noirs; et cette honte finit par hanter leur fierté et les rendre plus Blancs que… les vrais Blancs!

Avant de quitter le couple ami, comme ils n’arrivaient toujours pas à s’entendre là, en tant que médiateur, j’ai donc dû proposer qu’ils surnomment simplement l’enfant: BIFAKA MINTOUMBA! Les deux patronymes de ses parents. Et que pour le prénom, qu’ils ajoutent : TOUT COURT. Ça sonne «français» non? On complique même souvent quoi dans ces choses éh ? Hein !!!

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables.

Fabrice NOUANGA

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