Fabrice NOUANGA

Mais pourquoi les Africains rêvent-ils d’Europe ? #Mondochallenge #Immigration

Le constat est clair. Les jeunes Africains veulent absolument tous traverser la mer pour s’installer en Occident, à Mbeng comme on dit chez nous. Tous les jours donc, ils sont de milliers, alignés devant les consulats et les ambassades européennes en Afrique, pour quémander des visas ou bravent tout simplement le soleil et d’autres formes d’intempéries, en espérant rallier l’Eldorado européen. Les motifs souvent évoqués sont divers et variés : études, travail, mariage, affaires, santé, tourisme… Et pourtant, au fond d’eux, les vraies raisons de cette immigration « non choisie » des Africains vers l’Europe, se trouvent carrément ailleurs.

L’Occident semble offrir trop « d’avantages ». Évidemment donc, il est quasiment impossible de rester. Il faut partir à tout prix et à tous les prix.  Voici donc énumérées, ces raisons qui poussent absolument mes chers frères et sœurs, à quitter notre pitoyable Afrique.

 

1–  Ils voient en l’Occident, un « charme » magnifique et irrésistible
« Sincèrement hein, l’Europe c’est l’Europe », vous diront-ils ! Faut pas qu’on se voile les yeux. « Le coin là est top charmant », estiment-ils très souvent. Même sur les photos, ça se voit. Et juste pour ça, par milliers, ils se lancent corps et âme dans des aventures sans fin, juste pour découvrir, toucher du doigt la beauté et la splendeur du vieux continent. Je peux donc forcément comprendre pourquoi mes frères et sœurs «Mbenguistes» qui ont eu cette chance de « traverser » aiment afficher leurs photos sur Facebook à longueur de journée. Ils se photographient partout. Et oui, l’Occident les enivre.

 

Les endroits qu’ils n’avaient jamais vu ici et qu’ils rêvaient tant de voir, sont désormais à leur portée : les autoroutes, les gratte-ciel, les échangeurs, les hôtels dix étoiles, les grosses cylindrées, les musées, les monuments, les transports urbains et inter-urbains, les infrastructures sociales et médicales, les logements sociaux, et même les poubelles ; tout semble si «magnifique» là-bas.Et avec ça, un gars ou une go devrait rester faire quoi en Afrique? Ils sont donc si nombreux qui abandonnent tout chez eux, juste pour espérer voir la tour Eiffel, le musée du Louve, le Pentagone…

 

Evidemment, ils vous diront -et avec raison hein- que, dans nos chers pays pauperisés, nous n’avons que les nids d’éléphants sur les routes, les immeubles qui s’écroulent, les taxis et les motos surchargés, les routes en boue, les axes lourds cimetières, les hôpitaux mouroirs, les mini échangeurs éternellement simplifiés, les stades non couverts, les inondations intarissables, les ordures le long des rues, les prisons surpeuplées, les marchés qui brûlent, les robinets secs à vie, les ampoules toujours éteintes…

Au moins à Paris, Bruxelles, Montréal, ou Berlin, celui qui n’a jamais vu un gratte-ciel avec les yeux , ou une autoroute à quatre sens, digne de ce nom, pourrait enfin réaliser son rêve! Que du chic!

 

2- Ils voient en l’Occident, un siège de bonne vie et donc de bonheur
Certains peuvent croire que c’est banal hein. Beaucoup d’Africains quittent massivement leurs pays, juste à là quête de la bonne vie : alcool, nourriture, loisirs… Pour certains apparemment, l’Europe a un très grand avantage au niveau de la nourriture. Ils vous diront sans honte, que là-bas au moins, ils sont très sûrs d’avoir leurs trois repas par jour, de gros morceaux de porc, de poulet ou de bœuf à déguster sans modération. On vous dira alors que , la nourriture serait le dernier des soucis en Occident. D’ailleurs, les grands super-marchés jetterait ça tous les jours dans les poubelles. Il suffit juste d’aller ramasser.

 

Les candidats à l’immigration ont donc encore dans leurs têtes, ces images de l’Europe où il existe des « services alimentaires » gratuits où on peut aller prendre quand on veut,  un peu de riz parfumé, quelques sardines, du lait, du beurre, des spaghettis… bref ces denrées alimentaires de première nécessité. Même s’il leur reste un jour avant la date de péremption, pas grave. Le noir ne meurt pas de « saleté », scandent-ils. Et de nombreux candidats à l’immigration, savent par exemple qu’il y a aussi les « restaurants de cœur » qui offrent la « bouffe » moins chère ! Comparé à ce que certaines personnes mangent dans nos familles ici, le départ est plus qu’une nécessité absolue. Évidemment, je les comprends. Parfois, à voir ce que certaines personnes mangent en Afrique, je me demande sérieusement si c’est toujours des humains. Sans compter que, chez nous, il y a encore des gens qui dorment même sans manger. Un vrai calvaire. Ne parlons pas alors de goûter du poulet, du porc, ou du bœuf, c’est encore un luxe dans beaucoup de familles. Et pourtant pour mes frères, en Occident, on mangerait trop bien même ! C’est la bouffe qui manque le moins.

 

3- Ils voient en l’Occident, du boulot et de l’argent facile
J’ai souvent ri quand les gens comparent notre chômage à celui de Mbeng hein. Les candidats au départ en Europe sont convaincus que l’argent se ramasse au sol là-bas. Pour eux, chez nous, on peut chercher un petit job toute sa vie, on n’en trouvera jamais . Pourtant -selon eux hein- à Berne ou Berlin, quand on cherche bien là, on trouve quelque chose de très bon comme métier. Ce ne sont donc que les paresseux qui chôment là-bas. Ceux qui quittent massivement l’Afrique, sont certains qu’ils trouveront en Occident, de beaux petits boulots et un « pointage » qui ne dit pas son nom. Balayeur de rues, baby-sitter, coiffeuse, domestique, prostituée de luxe, homosexuel VIP, plongeur de restaurants, promeneur de chiens, videur de boite de nuit, laveur de cadavres, tondeur de gazon, « gardeur » de pépés et de mémés, « gigolo » ou « couguars » et même « bayam-sellam » hein, voilà autant de « métiers » qui les attirent curieusement.

Des Africains vendant des vivres en Europe.

 

Des petits boulots comme ça, bien payés hein, qu’on peut exercer sans honte, loin des gros yeux des «jaloux» et moqueurs de leurs pays respectifs. Naturellement donc,  ils sont prêts à aller pointer. Pour eux, l’Occident n’est pas comme chez nous, où dès qu’on ouvre sa petite caisse de cigarettes, les gens se moquent copieusement de vous. Pourtant à Londres, même si on ne trouve pas un petit job, on peut créer sa part. Le pointage est de taille apparemment. On vous prendra l’exemple des « courageux » gars et go de Château-Rouge à Paris, qui se battent dur en vendant dans la rue, les arachides, les « bobolos », les prunes, les kolas sans le moindre souci. Un commerce qu’ils ne pouvaient pourtant pas faire sans problèmes chez eux même. Paris seul leur donne ce genre d’opportunités.

Pourtant en Afrique, si on n’a pas le cœur dur , on va seulement braquer. Et quand les futurs Mbenguistes voient leurs frères et sœurs qui reviennent de temps en temps en vacances, « brûler » leurs euros économisés, cela les motive encore plus à vraiment partir. surtout, quand ils voient des gens qui les suivent derrière comme les mouches.
4- Ils voient l’Occident, comme un lieu de réussite absolue

 

Les candidats Africains à l’immigration occidentale, savent que « Occident égal réussite ». Même si c’est une idée fausse, ça fait quoi? Et c’est bien cette « réussite » qui suscite évidemment la vantardise, le «m’as-tu vu ?» chez bon nombre de « Mbenguistes » quand ils reviennent dans leurs pays ! En fait, pour un(e) africain(e), arriver à Berlin est un signe réel de « réussite » qu’il faut absolument célébrer. Les gens savent qu’au pays, on n’est rien. Même si on fait quoi, qui vous voit même ? Mais, dès qu’on a « traversé », on prend subitement de l’importance aux yeux des autres qui commencent à vous donner le « café ».

Les Africains savent que c’est quand on vit à Milan qu’on devient subitement quelque chose ! Ainsi, dès qu’un gars ou une go, arrive de « l’autre côté », il/elle devient si différent(e) des autres, apparemment il/elle ne pisse plus comme tout le monde. Qui le/la peut même encore ? Et justement, il y a un type de Mbenguistes là, même s’il/elle n’a jamais eu le CEP, et qu’il/elle était le dernier du quartier chez lui, dès que le gars ou la go « traverse» seulement, ah yaaaah, il/elle devient super « riche », «intelligent» et « important » devant tout le monde. Ça fait donc que les jeunes veulent tous partir pour tous devenir si vantards et bons « crâneurs ». Il fallait par exemple voir en décembre récemment, quand les fameux Mbenguistes étaient là. Les « Bledards » croyaient seulement qu’ils roulent sur l’or. Eux aussi veulent donc bien aller voir sur place et leur ressembler. Au retour, on les surnommerait partout : « Presiiiiiiiiii » , « Grand boss » , «Le Proooooo» , « Big récée », « la go des ways », « la Blanche », le « Faroteur »… Et tout cet « attalaku » là, juste pour négocier parfois une simple petite «Guinness», un « Kolo », ou juste un morceau de porc braisé ! Et ces Mbenguistes même alors, quand ils entendent les « villageois » leur faire ce genre d’attalaku, ils «whitisent» et se vantent encore alors gravement. Du coup, ils font ainsi tomber les « petites waka » naïves ou les « gros gigolos » matures du pays.
Oui, ce qui est bien quand on va en Occident, c’est qu’une fois qu’on sort de là-bas, on prend des ailes, on est super «boss» et on peut donc tellement se vanter et s’offrir tous les services qu’on veut !

Et pourtant, on n’est jamais mieux que chez soi. C’est indiscutable !

 

Voilà pourquoi ils veulent tous partir, mes chers frères Africains. Voilà pourquoi l’Occident les hante tant. Et pourtant, on s’est parfois durement endetté pour avoir un visa. Des dettes qu’on n’aura jamais fini de rembourser. On a souvent tout sacrifié. On a parfois tout abandonné.

C’est assez curieux, mais voilà là les raisons banales et insolites qui poussent pourtant de nombreux Africains à vouloir absolument quitter tous les jours le continent, pour se rendre en Occident et y rester sans plus vouloir revenir, au prix parfois de leurs vies et de multiples sacrifices, ceci dans l’espoir de goûter au « paradis terrestre », mais surtout dans le but de fuir et d’abandonner la misère ambiante de leurs pays, plongés en majorité dans une pauvreté galopante et indescriptible.

Seulement, la déception est souvent trop vite arrivée et le retour forcé s’impose tout de même quelquefois! On fini dans ce cas, par braver la honte et se réinstaller dans son pays d’origine. C’est vrai, on peut partir. Là n’est pas le souci. Mais, il est utile de savoir clairement où on va et surtout dans quel but. Car, malgré la précarité et la misère intolérable, évidemment, nul n’est jamais mieux que chez soi. On ne saurait donc se couper définitivement de ses racines. Elles font partie de nous. Elles sont en nous.

 

Fabrice NOUANGA

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Les incapacités des Camerounaises qui les maintiennent « célibattantes »

Hier matin, en arrivant au boulot, j’ai remarqué que ma collègue de bureau – et très confidente amie – était particulièrement nerveuse. Très peu souriante (contrairement à son habitude), elle semblait vraiment agressive et impolie. Pendant la pause, intrigué, je l’invitais à déjeuner, pour mieux décrypter cette attitude bizarre. Et justement, pendant notre repas, sous mon insistance, elle finit par m’avouer son souci : son fiancé vient délibérément d’annuler leur mariage, qui devait avoir lieu au mois de février prochain !  Et tenez vous bien, ceci après dix ans de vie commune ! Aïe!

Une femme camerounaise qui se fait larguer ainsi et qui perd le jakpot du mariage ?! C’est vraiment la mort ça ! Et pourquoi l’annulation ? En fait, continuait-elle, depuis qu’elle connait son fiancé, elle refuse délibérément de recevoir et d’héberger les membres de sa belle famille chez elle. Pas question ! Je compris enfin. Quelle méprise ! J’entrepris alors de lui expliquer très poliment et posément, les vraies raisons qui empêchent mes chères sœurs Camerounaises comme elles là, à trouver définitivement un foyer stable.


En fait, à cause de nombreuses incapacités des femmes (souvent involontaires hein),  les hommes préfèrent ne pas les épouser. Évidemment, je nous comprends.

Voici donc dressées ces incapacités qui clouent et maintiennent à vie les Camerounaises et bien d’autres africaines dans le célibat, très endurci et souvent… éternel.

Femme toute seule et apparemment triste.

 

1- L’INCAPACITÉ À SE RESPECTER ET À RESPECTER SON HOMME !

Toutes les femmes peuvent être de très bonnes copines, mais très peu peuvent devenir des épouses. Que les femmes sachent que pour un homme averti, le choix d’une future épouse ne saurait se faire sur des fantaisies ; ce ne sont aucunement la belle voix et les formes généreuses d’une femme qui rendront un homme heureux dans un ménage. Jamais ! Tout cela est si éphémère et artificiel.

Une femme doit avoir une certaine intégrité et un très grand amour-propre. Le respect qu’elle aura pour son gars dépendra évidemment du respect qu’elle se porte à elle-même. Et c’est d’ailleurs sur cette base que l’entourage entier respectera son homme. C’est indéniable !

2– L’INCAPACITÉ À ÉDUQUER LES ENFANTS !

La plus grande partie de l’éducation des enfants est inculquée par leur mère. Il importe donc pour un homme de prendre en compte ce qu’une femme a dans la tête, avant de décider d’avoir une progéniture avec elle. Une femme qui pense que le meilleur moyen de réussir dans la société actuelle est d’être belle ou bien maquillée, est une femme qui n’a encore rien compris à la vie. Celle-là s’assimile à un vulgaire objet de décoration.

Elle ne pourra donc qu’inculquer à ses enfants les mêmes habitudes. Si un homme demande à un chien d’éduquer ses enfants, qu’il ne s’étonne donc pas de les voir marcher à quatre pattes. Une vraie femme doit apprendre à ses enfants le sens de l’effort et du travail. Notamment aux filles. On sait tous pourquoi !

2- L’INCAPACITÉ À S’OCCUPER D’UN HOMME !

Un homme doit épouser une femme qui a une aptitude à s’occuper de lui. Un homme ne courtise pas sa future épouse comme il courtise une simple copine, juste pour une aventure sexuelle. Non! Quand c’est pour le mariage, il faut absolument qu’il l’emmène souvent chez lui. La femme aimée viendrait ainsi passer une semaine ou des weekends avec lui, tout cela afin de l’évaluer. Par là, le gars pourra par exemple savoir si elle sait s’occuper d’un toit, tenir une maison, laver et repasser les vêtements, discuter des sujets pertinents avec lui, s’intéresser à son travail, à ses affaires ; l’aider dans certaines tâches, accueillir ses amis, ses collègues et sa famille ; dresser un lit, et surtout faire l’amour et cuisiner.

Là alors, c’est primordial, la cuisine et le « way » quoi. La femme, c’est d’abord ça. Elles sont trop nombreuses, mes sœurs, ici dehors, qui ne savent pas faire l’amour. Elles n’ont aucun art. Car tellement froides et « lattes » au lit.

En cuisine, certaines ignorent la différence entre un œuf saignant et un œuf doré. Beaucoup d’entre elles ne savent pas ce que c’est qu’un rôti ou un bouillon. D’où l’importance de privilégier les rendez-vous à la maison au lieu d’aller tout le temps dans des restaurants et des tourne-dos. Un homme doit donc éviter une paresseuse, juste obsédée par la vie extérieure.

Petit conseil à ce propos les gars (chuuuttt, c’est un secret !) : pour savoir si une femme est bosseuse hein, il suffit de regarder discrètement ses ongles et la paume de ses mains. Si la paume est trop douce là, genre encore trop molle, et si les ongles sont « longolongo » et artificiels (le genre qu’on colle à mokolo là), brillant comme les marbres du palais présidentiel, paaaardon, fuyez ! Dites-vous que celle-là n’a jamais su tenir un simple balai de sa vie et ne sait pas comment on lave une chemise à l’amidon.

3- L’INCAPACITÉ À AIMER LA FAMILLE DE L’HOMME !

Un homme doit choisir son épouse en fonction du genre de rapports qu’elle a avec sa famille. II ne doit donc pas admettre dans sa propre maison une femme qui va mettre une barrière entre sa famille et lui. La femme, on peut la perdre à tout moment et la remplacer. Alors que les liens avec la famille n’ont pas de début ni de fin. On ne remplacera jamais une famille. Chez nous, ce n’est pas deux personnes qui se marient, mais deux familles qui s’unissent.

Nos familles sont parfois insupportables, difficiles dèh ! Il est donc important pour un homme, avant de s’engager, de savoir si sa future femme sera capable de supporter les caprices de son vieux père, et peut-être le rejet de ses belles-sœurs. Va-t-elle bouder sa belle mère quand elle lui fera quelques reproches ou arrivera chez elle à l’improviste ? Une femme qui plie bagage pour un oui ou pour un non à cause de la famille de son homme ne sera donc que de passage dans la vie de cet homme là.

Femme surprise et heureuse pour une demande en mariage.

 

4- L’INCAPACITÉ À FRÉQUENTER LES LIEUX ET LES GENS « SAINS »

Un homme doit observer les gens et les lieux que sa femme fréquente. Ce qui s’imprime dans la tête d’une femme, vient de son entourage immédiat. Si une femme passe sa vie dans les boîtes de nuits, les débits de boissons, les prêts à porter, les magasins de luxes, les hôtels, les restaurants, entourée de fêtardes et de « cuisses légères », alors, on peut à peu près se faire une idée du genre de femme qu’elle peut être dans un couple.

Un poisson qui provient d’une eau empoisonnée, n’est pas bon à manger. Une femme ne doit donc pas se retrouver tout le temps dans les coins peu catholiques. Elle doit avoir pour fréquentations des gens d’une certaine probité morale ; aller dans les lieux sains, tels les bibliothèques, les centres culturels, l’église, brefs des endroits insoupçonnables et vertueux.

5- L’INCAPACITÉ À SOUTENIR SON HOMME!

Une femme devra faire des problèmes de son gars, les siens et ne pas prendre ses jambes à son coup dès que le navire prendra un peu d’eau. Si une femme n’est pas capable de traverser toutes les situations avec son homme, c’est une opportuniste, une vraie profiteuse dont il faudra très vite se débarrasser. A ce propos, ne dit-on pas chez-nous que lorsque tu adoptes un chien, tu adoptes ses puces ?

Si la femme ne voit que les bons côtés, elle est à fuir très vite. Pour être fixé, un homme doit faire part de temps en temps de certaines de ses difficultés (même quand il n’en a pas hein) à la femme. Juste pour voir sa réaction. La mauvaise femme va toujours trouver que le gars l’embête et va très vite attacher la face dès qu’il lui dira que son salaire n’est par exemple pas sorti ce mois ou que sa tante est hospitalisée.

6- L’INCAPACITÉ À ÊTRE AMBITIEUSE

Un homme choisit sa femme pour ses ambitions. Une femme doit être capable de pousser son gars vers le haut. Elle doit non seulement être une incubatrice d’idées, mais aussi être un soutien dans ses projets. Elle doit savoir dire à son homme quand un projet est bon ou mauvais, avoir le sens de la jugeote… Un homme doit donc éviter une femme qui va constituer un fardeau, qui risque même finalement de le noyer, à cause de ses calculs personnels et de son égoïsme.

Un homme n’épouse donc pas une femme, qui, lorsqu’il fera le bilan de sa vie après quelques années avec elle, ne l’aura pas aidé à progresser, mais plutôt à se ruiner complètement. Car voyez-vous, on ne construit pas sa vie pour sa femme, on la construit avec elle. Celle qui arrive là, « cougna cougna » , avec un large sourire, quand un homme a déjà tout fait et bâti, ne l’aimera pas ! Elle n’est pas du tout ambitieuse, mais au contraire calculatrice et profiteuse. Une vraie femme « construit » avec son mari !

Femme seule et triste.

VOYEZ-VOUS MESDAMES, LE MARIAGE N’EST PAS UN JEU…SOYEZ DES CAPABLES.

Mes soeurs chéries, le mariage, c’est une école hein. Éh oui! Bon, l’homme devra aider sa femme aussi. Je n’ai pas dit qu’il doit croiser les bras et attendre qu’elle soit un ange. Non ! Qu’un homme ne s’attende donc pas forcément à trouver une femme qui soit parfaite, mais évidemment, il doit prendre chez lui celle qui sera tout de même apte à s’améliorer durant le temps de vie ensemble.

Quand j’eu terminé d’expliquer cela à ma collègue, elle m’avoua alors qu’effectivement, tout ce que je venais de dire la décrivait totalement. Elle est une bonne  « incapable », comme beaucoup d’autres Camerounaises. D’ailleurs, elle n’aimait vraiment pas son gars, mais tenait juste à se marier avec lui pour sa carrière professionnelle de traductrice internationale. Voilà d’ailleurs pourquoi elle ne s’impliquait pas assez dans leur couple.

Donc, elle ne regrette vraiment pas qu’il ait annulé le mariage. Sa crainte est plutôt qu’elle ne soit plus nommée Directrice comme prévu, vu que le boss conditionnait ce nouveau poste à son statut marital ! Ah les femmes ! Vous me dépassez, onong ! Vous comprenez donc pourquoi il y a tant de célibattantes au Kamer nor?

       Fabrice NOUANGA


2016 au Cameroun : une année « noire », mais surtout maudite

En ce début d’année, tout le monde y va de son bilan de l’année écoulée… La coutume a ses droits, et je me permet ici à mon tour, de vous livrer le mien sur 2016. Il s’en est passé des choses cette année au Cameroun… De belles choses, mais surtout des choses très difficiles aussi…Pour avoir vu tout ce que j’ai vu dans mon pays pendant ce 2016 qui s’en va, je me permet de réaliser à quel point j’ai la chance de vivre la vie qui est la mienne, et d’être aussi bien entourée, par ma famille et mes amis. J’ai donc eu envie de partager une petite rétrospective avec vous avant de clore ce chapitre de 2016 et de passer finalement à 2017.

 

Oui, l’année 2016 est rentrée en gare. Mais seulement, elle va rester dans mon petit esprit, comme une des pires au Cameroun. Elle a été si noire et je la qualifie même de maudite. Que de sang versé! Que de morts ! Que d’horreurs! Trois dates macabres et inoubliables me hantent à jamais et ma mémoire n’arrive d’ailleurs pas à s’en passer. Triste référence me direz-vous! J’en garde encore le sombre souvenir.

– Samedi, 12 mars 2016 : de la charcuterie humaine à l’hôpital Laquintinie de Douala

Ce matin là, je découvre l’une des horreurs des tragédies les plus insoutenables de ma vie. Monique Koumatekel. C’est le nom de cette dame qui, transportée d’urgences pour un accouchement,  décédait dans l’émoi, l’effroi et la stupéfaction devant l’hôpital Laquintinie de Douala, faute de moyens pour accoucher. Sa sœur Tacke Rose, dans un geste fou, mais quand même désespéré, s’était alors improvisée accoucheuse d’urgence et ouvrait brutalement, avec une lame de rasoir, le ventre de la défunte jeune dame, couchée sur un simple pagne à même le sol, afin d’en extraire les jumelles pourtant encore vivantes. Elles sont décédées malgré leur extraction, sans aucune assistance médicale, devant la porte fermée de l’établissement hospitalier public. L’argent demandé pour sa prise en charge n’était malheureusement pas là. Aucun personnel ne pouvait donc l’assister malgré l’extrême urgence. Monique a été condamnée à mort pour délit de pauvreté.
A travers des smartphones, tout une Nation découvrait alors pétrifiée et abasourdie, l’une de ses dignes filles, éventrée et fendue à la lame comme un vulgaire animal. L’indignation est totale. Comment pouvait-on laisser mourir une compatriote de cette manière et dans les conditions aussi atroces et barbares? L’onde de choc est immense. Les images insoutenables de cette scène surréaliste ont fait le tour de la planète. Elles ont même provoqué une sorte de cataclysme dans le système de santé de tout le pays et dans toutes les sphères politiques de la Nation. Mais, le ressentiment suscité par l’affaire, n’est pas tant lié à la personne de feu Monique Koumatekel, mais au délitement de tout l’appareil sanitaire de notre pays

– Vendredi, 21 octobre 2016 : de la boucherie humaine à Eséka

Dans la nuit de jeudi à vendredi du 21 décembre 2016, j’apprenais tristement que le trafic routier sur l’axe lourd Yaoundé-Douala était brusquement coupé en raison de la rupture d’un aqueduc. Cet axe étant le plus fréquenté du pays, c’est ainsi que la Camrail , devant faire face au fort afflux de voyageurs, décidait alors d’ajouter huit voitures supplémentaires au train 152 reliant Yaoundé à Douala, qui en comptait habituellement neuf, portant le nombre de passagers à un nombre compris entre 1 200 et 1300 passagers, en majorité des jeunes. Quelques heures plus tard, après son départ de Yaoundé à 11h15, le train 152 de la Camrail, déraillait à proximité de la gare d’Éséka aux environs de 13h30: une quinzaine de voitures se sont renversées dont quatre ont basculé dans un ravin.

Le bilan officiel est lourd : plus de 80 morts et près de 700 blessés. Les victimes ont du être acheminées, dans les conditions les plus éprouvantes et les plus critiques pour leur survie, vers les hôpitaux de Douala et Yaoundé. Pathétique. La gestion de la catastrophe manque cruellement de dignité. Les blessés et les morts sont empilés comme des bêtes dans les hôpitaux et les morgues. La consternation atteint son paroxysme. La douleur est atroce et brutale. Une journée de deuil national est même décrétée. Tout un pays est brisé dans les cœurs et les esprits. Tout simplement dramatique. Le funeste événement d’Eséka n’est pourtant pas un pur accident. Le hasard, ou plutôt la malchance, a bien sûr joué son rôle. Mais elle s’est engouffrée dans une série de brèches complaisamment ouvertes par l’incurie d’une administration trop laxiste et incompétente. Tout un peuple fut meurtri. J’ai encore si mal. Difficile d’oublier cette douloureuse plaie.

– Jeudi, 8 décembre 2016 : Des morts, du sang et du feu à Bamenda

Le jeudi 8 décembre, je me réveille avec une triste nouvelle. Une partie du pays est en feu et en sang. La ville de Bamenda au Nord-Ouest du pays , dans la partie dite « anglophone », se réveillait alors, paralysée par un soulèvement populaire qui a pour origine, une protestation des avocats d’obédience anglophone, exigeant la traduction en anglais des actes de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Ce soulèvement populaire était organisé en vue d’empêcher la tenue d’un meeting du RDPC, conduit par le PM et le S.G général de ce parti venus sur les lieux. Le mouvement d’humeur fait alors un effet boule de neige auprès des enseignants et des étudiants, avant de gagner une bonne partie de la population civile, au sein de laquelle des slogans de sécession des régions anglophones du Cameroun sont désormais entendus. Les rues de Bamenda se transforment en champ de bataille. Des jeunes surchauffés érigent des barricades et transportent des projectiles.

La colère grimpe. Difficile pour les forces de l’ordre de dissuader une foule en furie qui balançait les objets de toute sorte. Il faut alors éviter le pire. La violence est brute. Les véhicules et les édifices publics des forces de l’ordre sont brulés. Malheureusement, des tirs à balles réelles se font entendre. Des policiers à la gâchette facile sont fortement déployés dans la ville avec pour ordre de tirer pour tuer des manifestants aux mains nues. Des rafales de balles réelles, des tonnes de boites  métalliques de gaz lacrymogène et des canons à eau sont utilisés contre les manifestants et  les étudiants. On compte désormais des morts et de nombreux blessés. Certains manifestants n’hésitent même pas à hisser le drapeau du Southern Cameroon National Council pour marquer la sécession du Cameroun. Effroyable. Je n’avais jamais vu ça. Bamenda devient en quelques jours, le Bengazy libyen, ou le Homs syrien. Ces émeutes me rappelaient alors que les crises sociales authentiques n’ont pas besoin d’instigateurs politiques. Elles cherchent juste une étincelle pour s’allumer. Bamenda l’a prouvé et le Cameroun en a souffert. Heureusement il est resté indivisible.

2016, une année vraiment sombre et maudite au Cameroun!

Ces trois dates marqueront donc à jamais mon esprit. Je n’avais vraiment pas encore vécu une année aussi sombre et sanglante comme celle qui vient de s’achever . Une vraie hécatombe sociale. De nombreux Camerounais ont ainsi rejoint les étoiles dans ces évènements macabres et insoutenables. Que leurs âmes reposent en paix, ainsi que celles de tous ces autres compatriotes partis dans les conditions souvent tragiques. Vivement que l’année 2017 soit plus gaie et fasse surtout couler moins de sang. La vie est une grâce.

Bonne et heureuse année! Longue vie et santé de fer à tous et à chacun!

Fabrice NOUANGA


Quatre choses inutiles à bannir par les Camerounais à Noël

Noël 2016 est donc rentré en gare. Toutefois, je me permet de faire un tout petit retro-pédalage en arrière, pour livrer deux ou trois constats sur cette fête au Cameroun; une fête devenue plus ruineuse que religieuse. Évidemment, à cette occasion, les Camerounais comme à leur habitude, exagèrent dans certaines choses que je trouve absolument inutiles et sans intérêt.

 

J’ai rendu visite à quelques familles amis et la réalité faite, était la même: chez nous, le côté festif a carrément pris la place d’une commémoration pourtant chrétienne. Je crois même dur comme fer que Noël au Cameroun est une fête païenne. En fait, ceux qui la célèbrent avec fast, sont de moins en moins des Chrétiens confirmés et pratiquants. Ils ont fait de Noël une fête du « péché ». Et pourquoi? Voici quatre dépenses inutiles et évitables qu’on doit absolument bannir au Cameroun à partir de Noël 2017.

 
1- LE SAPIN, UNE IMITATION SERVILE ET MOÛTONNIÈRE
À Noël, les Camerounais ont curieusement adopté le sapin comme les Blancs. Et pourtant, c’est une tradition des pays tempérés et froids. Chez nous ici, avec notre soleil tropical, que vient donc vraiment faire ce truc, qui a tous les soucis à pousser sur nos terres harides et sèches? Et puis même, combien de nous connaissent la symbolique d’un sapin?  Mais, curieusement, comme des « moutons », chacun veut s’en procurer  à tout prix, pour faire comme le cousin Blanc.

Ne pouvant parfois pas trouver le sapin naturel, on s’est versé sur l’artificiel chinois, qu’on s’arrache comme de bouts de pain. Ceux qui veulent rester bio, se jettent tout de même sur les petits bananier et autres minuscules arbres qu’ils transforment curieusement en « sapin géant ». Quel est même le but? Je cherche toujours la réponse.

 

Et je ne vous parle pas alors des boules de Noël, des guirlandes et autres jeux de lumières qui vont avec hein. C’est la totale. Chacun décore comme il peut. Et quand vous entrez à Noël chez quelqu’un, un de ces vacarmes assourdissants vous accueille au point de vouloir vous faire fuir. Des chansons de Noël sont scantées sur ces sapins artificiels, on dirait un concert artificiel.

Un sapin artificiel, décoré bizarrement…

 

2- AH LES JOUETS, EVIDEMMENT CES FAUX JOUETS
Ici alors, c’est grave. Les jouets dictent leur loi pendant la fête de Noël au Cameroun. Ils sont de tout genre. De millions de jouets chinois sont vendus chaque année. Apparemment c’est le business qui passe le plus après celui du sapin. Les enfants font des listes au père Noël et comme on le sait, s’il est vieux, il sait très bien les lire. Sauf que chez nous le père Noël n’offre rien. Il vend tous ses cadeaux. Et les parents s’alignent donc sous le soleil à longueur de journée, pour justement acheter à leurs enfants, soit une poupée, une voiturette, un masque, un avion, le tout chinois hein.

Des jouets qui au finish ne servent à rien, sinon à abrutir et à salir. Leur durée de vie est généralement de 24h maxi. Et pourtant, de faramineuses sommes d’argent sont jetés dans ces machins inutiles, sans trop savoir quel est réellement l’objectif pour ces parents, à se les procurer pour leurs enfants. Comme si l’enfant Jésus avait lui même un jouet hein. Foutaises.

 

3- LA BOUFFE, UN MOMENT CLEF ALORS.

 

Au Cameroun, Noël n’est rien sans la nourriture. C’est indéniable. Sommes nous donc trop gourmands? Je ne sais pas. Est-ce là seule occasion pour « bien » manger? Je l’ignore.

Je sais juste qu’à là fête de Noël, la question de la nourriture est l’une des plus essentielles pour nous. Elle taraude ceux qui en sont privés, quand bien même leur budget alimentaire ne fait qu’exploser. On fait tout pour manger comme si c’était le dernier jour sur terre.

À Noël, il apparaît clairement que les Camerounais sont voraces, boulimiques, et même insatiables. Sur la table, le ndolé rivalise avec le poulet. Le porc se bat contre le Mbongo. Le Michoui discute la place avec le condrè. Il faut bien que chaque plat se retrouve ce jour là au menu. Et que chaque région soit bien représentée. Et justement à Noël, on dépense tant pour se nourrir. Dieu seul sait pourquoi.

Les régimes amaigrissants sont d’ailleurs rompus. Bienvenue les kilos et les gros ventres. Eh oui, à Noël, les Camerounais mangent. Ils mangent même trop. Les montagnes de nourritures se forment dans les plats comme des Himalaya. Tous les mélanges sont permis. Conséquence, le lendemain, les indigestions atteignent les records guinness inimaginables. Tout ça pourquoi éh? Hum.

Tel qu’on mange à Noël chez nous…

 

4- L’ALCOOL, LE MUST INUTILE DE LA FÊTE
Un Noël réussi au Cameroun aujourd’hui est celui où la bière a coulé à flots. Aussi, entend-on souvent dire « nous avons bu beaucoup de bières à cette fête hein. Donc c’était un succès total ». Minalmi. Que vient faire autant d’alcool chez les chrétiens?

Imaginez donc de gros flocons de nourriture qui tombent en rafale, les lumières et les décorations qui scintillent, les enfants qui jouent et les adultes réunis entre amis ou en famille pour célébrer, manger… et bien sûr trinquer!

En effet, à l’occasion des fêtes de Noël,  bons vins, spiritueux, digestifs et bières font partie des menus festifs, réceptions et traditions les plus présents. Synonyme de plaisir gastronomique, convivialité et réjouissances, boire de l’alcool à Noël au Cameroun, sans modération et jugement, s’intègre parfaitement dans l’effervescence du temps de cette fête! On boit ainsi énormément d’alcool et ses effets non bénéfiques pour la santé n’intéressent personne. On s’en moque.

Ainsi, porter un toast à Noël, déguster un grand cru pour rehausser la traditionnelle dinde farcie et siroter un BlackLabel pour accompagner les petites douceurs sucrées, n’ont curieusement rien de malsain… à condition de ne pas en abuser disent les disciples de Bakus.

Pourtant, au-delà d’un certain seuil, les bienfaits s’estompent et les risques de problèmes de santé augmentent. Même si cumuler quelques consommations en une seule soirée bien arrosée n’est pas conseillé, « lever son verre » au temps des fêtes n’est pas interdit, à condition que cela ne devienne pas une habitude chretienne.

 

 

LES CAMEROUNAIS FÊTENT DONC SI MAL NOËL.

 

Contrairement aux pays occidentaux où la tradition de Noël est beaucoup plus ancienne, le Cameroun comme beaucoup de pays colonisés d’Afrique hérite de cette manifestation avec la décolonisation. Notre Pays est l’un de ceux où on retrouve beaucoup de chrétiens, un peu trop même.

Noël y est associé à la naissance de Jésus Christ, le père de la chrétienté. Mais avec la mondialisation des échanges culturels et la laïcisation de la société, les festivités liées à Noël ont progressivement pris un caractère plus profane et familial et sont de plus en plus déconnectées de l’interprétation même de cette fête.

À Noël, l’alcool coule à flots…

Quand les Camerounais banniront ces choses inutiles et sans intérêt de la fête de Noël, on parlerait alors d’une fête chrétienne. Sinon, jusqu’ici je trouve qu’elle reste totalement une fête…païenne.

Joyeux Noël tout de même!

Fabrice NOUANGA

 


Est-ce que Dieu écoute même les prières des Africains?

Dimanche passé, j’étais au culte avec un ami. Sur le chemin du retour, nous discutions un peu avec le « Sango Pasto ». On lui demandait alors ébahis, à quand même nos mariages, car depuis là, nous prions sans cesse pour ça hein. En fait, il nous aurait fait une prophétie en début janvier 2016, selon laquelle l’année 2017 ne nous trouverait aucunement plus célibataires. Du coup on est devenus fervents croyants. Mais là, il ne reste que quelques jours hein. Rien de tel n’est envisagé. Hum.

De telles anecdotes confirment évidemment le paradoxe que je vis curieusement en Afrique, mon Afrique. Chez nous, apparemment plus on prie, moins Dieu réagit. Plus on lui demande les mariages, plus les célibataires augmentent. Plus on invoque la paix, plus il y a les guerres. Etc. Que de paradoxes donc! Au finish, Dieu écoute t-il même les prières des Africains?

J’ai sincèrement passé le temps à m’interroger ces jours-ci sur toutes ces souffrances que vivent les Hommes en Afrique, malgré leur attachement accru et prouvé à Dieu. Chez nous, la religion c’est l’opium. C’est connu. Tellement on la consomme. On la saoule même. Que de fervents croyants. Que de prophètes miraculeux. Que d’églises réveillées. Que de pasteurs dévoués. Mais, curieusement, malgré tant de prières et de croyances, le continent, lui sombre dans l’une des léthargies les plus intolérables. La misère et la souffrance sont des plus insoutenables.

À un moment donné, j’ai voulu ne plus croire en Dieu, mais j’ai dit NON ! J’ai même voulu renier son existence, mais j’ai dit JAMAIS. Et je me suis simplement alors interrogé sur notre Dieu, Le Dieu Africain. A t-Il tourné le dos à ce continent? Que lui avons nous donc tant fait pour ne point nous écouter et nous exaucer?Nos prières s’arrêtent-elles dans les nuages?

Des fervents croyants en actions

 

L’AFRIQUE, UN CONTINENT DE SOUFFRANCES?

Il m’arrive parfois de m’asseoir des heures et des heures devant ma télévision. Sur 10 informations sur l’Afrique, 8 sont des tristes malheurs: Coups d’état, épidémies, guerres civiles, immigration clandestine, noyades, tueries diverses, terrorisme, famines, pénuries, accidents…Le tableau est si sombre et délirant. Il est clair que d’innombrables personnes souffrent le martyr partout sur ce continent. Ils broient du noir.

À chaque seconde, de milliers d’entre elles meurent de faim, de maladies, de guerres, et cela après des semaines et des mois d’une souffrance horrible. Cette atroce souffrance qui ne se limite parfois pas à la simple douleur physique; mais qui inclut la détresse psychologique et mentale des concernés et de leurs proches, qui,  souvent, doivent regarder étourdis, leurs enfants mourir dans leurs bras. Chez nous,  mourir est si facile que la mort devient une bénédiction. Ah oui !

Et étonnamment, tout cela arrive, alors que nous prions sans cesse; alors que nous passons des nuits blanches à genoux dans les temples et autres lieux de prières. Dieu est notre dada. Quel est donc le problème? Qu’est ce qui n’a pas marché? Comment peut-on autant prier, mais souffrir quand même aussi durement?

Le mot Afrique lui-même dénote finalement « continent de malheurs ». Les Africains ont tant «mal». Oui, ils saignent dans leur cœur et dans leur chair. Certains subissent des traumatismes et des douleurs indescriptibles dus à des infections, des maladies et autres conditions invalidantes. Chaque fin d’année, le bilan est lourd et macabre: de millions de nouveaux orphelins à cause du SIDA. Des réfugiés par milliers. Des corps mutilés. Des déplacés de guerres. Des handicapés énormes. Tout récemment encore, c’est Ebola qui est arrivé et décimait tous les jours une bonne tranche de la population africaine. Certains pays africains sont même devenus non grattas. La pauvreté et la misère sont naturellement le plat exquis et quotidien de tout un peuple. Il s’en régale bien.

Ce manque du nécessaire, même le plus élémentaire (de l’eau en quantité suffisante, de l’électricité, l’hygiène, le vêtement, un foyer et pire de la nourriture), entraîne des souffrances incommensurables chez plus de la totalité des personnes en Afrique. Et les conditions ne font qu’empirer. Tout ne fait que s’aggraver. Mais nous prions quand même. Hum.

Une âme en détresse

 

POURQUOI RESTE-IL DONC AUTANT INDIFFÉRENT?

La guerre fait ses ravages pratiquement partout. Aucun pays d’Afrique n’est épargné. Elle a même atteint le Cameroun. Havre de paix. En témoigne ce qui se passe à l’extrême Nord et au Nord Ouest du pays des Lionnes. À cause de ces barbaries, certaines de nos Nations voient leurs économies, leurs patrimoines, leurs richesses, leurs propriétés, maisons et commerces totalement détruits, pendant qu’une grande partie de la population civile meurt ou est fatalement blessée.

Je suis sans cesse abasourdi devant un tel spectacle macabre. Pourquoi, oui pourquoi Dieu reste t-Il donc si indifférent? Est-Il sourd ou refuse t-Il simplement de nous entendre? Comment et pourquoi laisse t-Il l’Afrique sombrer ainsi?

Ne voit-Il pas ces tremblements de terre, ces inondations, ces éruptions volcaniques, ces tornades dévastatrices, ces ouragans incontrôlables, ces tempêtes et autres cataclysmes, ces sécheresses éternelles, ces infestations d’insectes qui ajoutent leur poids à l’index de la misère humaine africaine? Sincèrement, pourquoi Dieu ne peut-Il pas mieux maîtriser la température et la nature en Afrique? Pourquoi? Alors que nous le prions tant?

Oui, pourquoi Dieu permet-Il la guerre, le terrorisme et la violence chez nous? Pourquoi les Africains doivent-ils souffrir de maladies et de faim? Pourquoi l’Africain doit-il autant subir la pauvreté et la misère à la suite de catastrophes naturelles? POURQUOI ces choses arrivent-elles de façon routinière en Afrique? Est-elle maudite ? Pourquoi Dieu n’intervient-Il pas pour y mettre fin malgré notre Foi, très gigantesque?

LE DIEU DE LA BIBLE N’EST-IL PAS MISÉRICORDIEUX?

Si Dieu poursuit un dessein caché dans tout cela, alors quel est-il? Y a-t-il une raison particulière pour que la presque totalité des Africains soit autant affligée à un degré ou à un autre et presque sans arrêt? Tous les jours ????? Le Dieu de la Bible n’est-Il pas décrit comme miséricordieux? Comme bon ? Comme compatissant ? Ne parle-t-Il pas de Sa bonté et de Sa compassion envers l’humanité? Si Dieu est tout-puissant est un Dieu d’amour (I Jean 4:8, 16), pourquoi ne met-Il pas un terme à la terrible souffrance humaine qui afflige des milliards de personnes chaque seconde en Afrique?

Les ministres de culte, les prêtres et théologiens du christianisme traditionnel, les pasteurs africains sont-ils incapables d’expliquer le but de la souffrance humaine à leurs zouaves ? Au lieu de les gaver de faux espoirs et de prophéties mensongères?

Dieu essaie-t-Il désespérément de réparer en Afrique les dommages causés par l’attaque-surprise de Satan contre un plan directeur mal conçu par Lui? En sommes nous donc déjà en enfer ? Je ne comprends rien là. J’ai si froid dans les os quand je regarde tout ça. Mince!

Des images insoutenables de l’Afrique

 

FINALEMENT QUE FAUT-IL FAIRE? SE RÉSIGNER?

Sincèrement je m’interroge,  et je souhaite comprendre ! J’ai l’impression que les Africains sont dépassés. Dieu ne les écoute carrément pas. Ils se battent pour rien dans leurs prières. À mon avis, ils devraient même finalement se résigner, et n’attendre que la réaction salutaire et miraculeuse de ce Dieu pour les sortir de cet enfer invivable et infernal!

Voilà d’ailleurs pourquoi je ne saurais terminer ce billet sans justement faire une énième prière à notre Dieu africain:  « Seigneur, STP, au vu de tout ce que je viens de dire plus haut, écoute donc un peu les cris de l’Afrique. Écoute les Prières de tes fils et filles qui te louent et te glorifient. Exauce leurs supplications. Aide les à vivre enfin l’année 2017 dans l’espérance. Rends nous émergents Seigneur, pardons seulement. Au noooom de Jésus. Amen! »

Fabrice NOUANGA

WhatsApp: +237694658721


Ces types de voisins vraiment invivables (1ère partie)

Dimanche passé, je suis rentré un peu tardivement chez moi. J’habite en fait, un grand camp , avec à l’interieur plusieurs voisins et voisines. Il  était presqu’1h du matin ce jour là. A peine ai-je voulu refermer les portes, que j’entendais des grincements de lits accompagnés des chuchotements de femme : «doucement, toi aussi, le voisin est déjà là !»

Puis, subitement, je percevais un grand bruit comme un lit qui s’écroule, versant ses traverses et sa lourde charge au sol. Je sursautai. Mais, le bruit n’était même pas encore fini que je percevais cette fois là des gémissements et des cris d’un autre genre. Et cérise sur le gateau, retentissait dans la nuit profonde, un grand cri rauque d’un pépé à vous percer le tympan, : «Atéééééééééé! Minfoungouuuuu tu m’as tué!!!!». J’avais enfin compris ce qui se passait! C’était encore ma voisine « XXL » qui se livrait à son sport litique favori, avec un de ses amants, un gras et gros cette fois-ci, me suis-je intérieurement dit.

Evidemment, comme ma voisine « XXL » , ils sont nombreux dans mon camp, ces voisins qui me jouent des sales tours et me donnent parfois l’envie de deménager! Avec eux, il est souvent plus facile pour moi d’aimer l’humanité entière que de les aimer. Mais bon, je vais faire comment? Je suis obligé de faire avec eux. Et ça dure deja plusieurs années!

Voici donc dressés leurs portaits magiques!!! Ces voisins et voisines irréversiblement insupportables et invivables, avec qui je partage mon quotidien.

La voisine XXL en action...
La voisine XXL en action…

1. MA VOISINE «XXL»

Elle alors hein, son seul boulot : faire l’amour 25 fois par jour et 7 jours sur 7. C’est son unique passion ! Elle adore ça!

Avec ma voisine XXL, c’est l’ambiance porno toutes les heures. Derrière le mur en parpaings de 10 qui nous sépare, ma voisine XXL hurle tous les jours et à toute heure, sa joie érotique. Elle vocifère ses satisfactions sexuelles. Elle beugle son allégresse libidinique! Quand elle commence ses jeux érotiques, et que je suis avec des petits enfants venus voir la TV, je commence seulement à rire (jaune) de la situation et croise les doigts pour que ces jeunes enfants n’entendent rien des bruits bizarres.

Je vis donc au quotidien, avec ses gémissements et ceux de ses amants, son sommier qui grince, son lit qui tombe, les cris bizarres d’extase et surtout des explosions de plaisir de ses amants qu’elle change tous les jours comme des vetements. Souvent, secrètement, je rêve même de chronométrer ses ébats. Et de lui balancer au travers du mur le résultat, une fois sa partie de jambes en l’air terminée : «Durée, 45 minutes 37s. PEUT FAIRE MIEUX ! »

À côté de chez moi, ce n’est plus un appartement, c’est une « maison close »

2. MON VOISIN BRICOLEUR

Lui c’est le genre de gars qui adore les travaux manuels. C’est un as du bricollage!

Même le dimanche hein, quand la CRTV, Equinox ou STV décide un peu de me distraire et que j’ai un unique souhait : profiter de leurs émissions de détente dans le calme et la quiétude… NO WAY. C’est à ce moment là que mon voisin bricoleur se transforme en roi de la menuiserie avec ses coups de marteau à vous percer le tympan. Tous les jours, le gars enfile sa blouse , attrape une truelle et son marteau, enfonce son vieux casque de chantier et se met à rénover, taper, clouer, forer, boulonner, suspendre et visser. Il n’est JAMAIS à court d’idées ce mec.Mince!

La tuyauterie de la salle de bains terminée (Tic Tic Tic), il s’attaque au plafond (Toc Toc Toc), revoit ses fenêtres (Boum Boum Boum), répare la charpente de sa maison (Bam Bam Bam). Tout ceci à grand renfort de scie sauteuse, perceuse sans fil et marteau pneumatique (ZZZzzzzzzzzZZZZZZZZZZZzzzzzzz).

L’heure est grave. À coté de chez moi, ce n’est plus une maison, c’est « une usine ».

 

3. MA VOISINE FÊTARDE

Elle alors, hum ! Madame adore les soirées bruyantes ; les sorties arrosées ; les nuits courtes, blanches et agitées. Vous la pouvez même !

Elle connait tous les snacks, les cabarets et les discotheques de toutes les villes du pays. La voisine là n’a AUCUNE notion du calendrier hein. Ne lui demandez pas quel jour sommes nous. La go ne vous dira rien, car elle ne fait aucune distinction entre un lundi et un samedi, entre le jour et la nuit. Justement parce que, ma voisine là sort tous les jours et rentre toujours très tôt le matin.

Et c’est comme ça qu’elle fait du bruit dans l’escalier et les couloirs quand elle rentre, perchée sur ses talons de 25 centimètres, qu’elle oublie à chaque fois d’enlever, réveillant ainsi tout le voisinage avec ses « koss koss…koss koss » impertinents. Normal, elle boit trop de « grandes Guiness » et rentre donc toujours pintée comme une bonne Camerounaise, une Polonaise, je veux dire.Alors, dans cet état d’ivresse avancée, elle ne trouve parfois plus le trou de la serrure. Tellement elle dandine sur place ! Je suis souvent contraint de sortir lui voler au secours. Sinon, elle va carrément s’endormir là, devant sa porte.

Les jours où elle ne sort pas, en plein milieu de la nuit, elle organise des soirées surpeuplées avec ses copines jumelles dans son 2m sur 3. Et c’est comme ça que ses copines là hurlent, s’embrassent, picolent, se mettent des glaçons dans le cou et chantent à l’unisson: « J’ai envie deeeeeeeeee, envie de wan wan, j’ai envie deeeeee, envie de fairrrrrrrrrrrrrre ! » Chaque fois je suis vidé, vaseux.
Et dire que le lendemain, ces satanées « androïdes » retentiront encore au fond de mon cerveau. C’est comme ça tous les jours éh! La vache!

Au-dessus de chez moi, ce n’est plus un studio : c’est « une boite de nuit ».

La voisine fetarde, prete pour une sortie...
La voisine fetarde, prete pour une sortie…

4. MON VOISIN CORDON BLEU

L’affaire que les hommes cuisinent là, hum. Le gars est champion de la nuisance olfactive. Lui ce qu’il aime, ce sont les bonnes vieilles recettes du terroir et les plats qui mijotent pendant des heures.

D’ailleurs il connait préparer tous les mets du Mboa. Conséquence : à toute heure du jour et de la nuit, ma petite maison, et même les draps dans lesquels je dors sont imprégnés d’une odeur de Eru, de sauce jaune ou de ndollè. Parfois, tout ça à la fois hein !!!

En journée, le grand chef se transforme en un inconditionnel de la braise. Alors qu’il fait gaiement braiser ses brochettes de zébu, son poulet ou son poisson, sur son barbecue, il ne se rend parfois pas compte que mon linge tout blanc, apprété pour une dure sortie est en train de sécher sur la corde. Akaaa, il me gère ? J’ai dû investir dans les désodorisants et pince-nez, rien. Au boulot et dans le taxi, les gens me voient désormais comme une brochette géante de poulet-oignons-poivrons verts à cause de ses odeurs de nourriture qui me suivent partout.

À côté de chez moi, ce n’est plus une maison, c’est « un restaurant ».

5. MA VOISINE MÉNAGÈRE

Madame n’aime pas sentir la saleté. Elle la déteste oh! Ainsi, elle mène une lutte perpétuelle et sans merci contre la poussière et ses avatars!

Plus je la regarde vivre, plus j’ai des doutes :ma voisine ménagère doit être psychopathe. Vrai, onong. Comment se fait-il qu’à toute heure du jour et de la nuit, elle frotte, racle, lave, asticote. Son paillasson qu’elle secoue violemment contre le mur minimum 10 fois par jour est aligné sur le pas de sa porte dans une symétrie parfaite. Il est tellement droit massa ! Pendant la nuit, elle lave au moins trois bassines de vêtements en prenant grand soin de taper au sol les plus durs : « toum, toum, toum ».

Autant de fougue qui a pour conséquence de faire trembler tout l’immeuble sur ses bases. Parfois, je craisn qu’il s’ecroule. Quelle force! Surtout qu’elle habite en dessus. Aussi musclée qu’une chambre à air de ben skin, ma ménagère de voisine n’hésite pas à trainer ses meubles sur des mètres (Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii) pour aspirer (Vrrrrruuuuuuuuuuuuuuuu) la moindre petite poussière récalcitrante qui a eu l’extrême désobligeance de se glisser derrière son classeur. Eh ouii, ma voisine ménagère est championne du décrassage, blanchissage, dépoussiérage, lessivage.

À coté de chez moi ce n’est plus un studio, c’est un « pressing ».

 

6. MA VOISINE GUEULARDE

La nga là kiff alors beugler sur sa marmaille oooh; mugir contre son mari; s’époumoner contre son chien jusqu’ààààààà.

« C’est quel sale animal ça !!Nom de dieu !! Rockyyyyyyyyyyyyy, sort d’ici !! Laid chien!!! » Ma gueularde de voisine est toujours excessivement énervée. En permanence hein. Et du coup, elle tire sur tout ce qui bouge. Elle pense comme la feu Foning que la vie c’est la « bastonnade »; et que pour se faire entendre, il faut gueuler fort dis donc. Elle utilise donc beaucoup d’insultes, fait monter les décibels et s’égosille sur ses enfants à la moindre occasion: « Dieunedort mange tout le couscous là, tu m’entends!!!!! Tounesol, sort de ma chaaaaaaaaaambre, tu fais quoi là-bas ! Moustique, éteint moi la télé là, viiiiitte ! »

Les disputes avec son mari éclatent toujours au beau milieu de la nuit : «Hein, j’ai même ramassé celui-ci où ? Minala, je t’ai déjà dit monsieur, que quand tu rentres saoul comme l’abeille là, tu dois dormir au sol non??!!! Si tu continues comme ça, je te fous à la porte et je demande le divorce, compriiiiiiis?!!!!» Et c’est comme ça que les assiettes volent, les pilons sortent. Ma chère voisine ne se nourrit donc que d’insultes, de cris, de « gronderies ». Et d’ailleurs, j’ai fini par me convaincre qu’elle a raté sa vocation. Elle devait en principe être… « commandant du BIR », onong!

A côté de chez moi, ce n’est pas une maison, c’est « le front de guerre ».

La voisine gueularde en action...
La voisine gueularde en action…

La suite, très prochainement…

 

ET POURTANT JE LES AIME TOUS BIEN, MES VOISINS

Mais, mine de rien hein, je les aime tous, mes chers voisins. On est bien ensemble jusqu’àààà ! Certes, ils se dérèglent quelque fois. Mais, ce sont des humains. J’ai fini par les accepter ainsi.

Et puis, n’oubliez pas une chose, un voisin est toujours utile, c’est un mal parfois trop nécessaire! Il peut vous sauver la vie ooooh! Acceptons les donc, comme ils sont!Les miens, sont tout simplement…magiques!

Et, vous aussi, avez-vous ou êtes-vous un voisin invivable et insupportable? Salut les voisins !!!!

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables!

Fabrice NOUANGA

Contact WhatsApp: +237694658721


Au Cameroun, l’opposition est nulle et inutile

Les déboires de notre opposition ces derniers jours, ont quelque fois frisé le ridicule. En pleine télévision ce dimanche, des cadres du SDF, le parti d’opposition le plus populaire, se sont carrément aboyés dessus au point d’en venir aux agressions physiques. Longtemps disparate et désorganisée, l’opposition camerounaise a finalement prouvé aux yeux du monde qu’elle est nulle et donc inutile. Depuis plusieurs années déjà, elle a froidement entamé sa longue marche vers le cimetière politique. Elle s’est longtemps agitée sans jamais pouvoir coordonner ses forces. Que ce soit en période électorale ou non, notre opposition fait tout pour se décrédibiliser davantage auprès des potentiels électeurs. Elle ne s’engage nulle part dans les grands défis qui interpellent la Nation tout entière. Tellement amorphe et moribonde, elle ne fait rien de credible. Pour elle, la marche du pays, c’est seulement l’affaire des rdpcistes. Minal mi. C’est donc indiscutable: l’opposition agonise. Elle suffoque. Il lui faut très vite de l’oxygène avant 2018 car elle est quasiment mourante ! Et voici pourquoi.

  • UNE OPPOSITION EN JACHÈRE ET DES DIRIGEANTS TROP VIEILLARDS !

Notre opposition est effectivement en jachère. Elle ne se renouvelle pas. On note ainsi en son sein, une absence de nouvelles générations politiques vaillantes qui peuvent apporter un nouveau ton, des nouvelles idées et surtout un nouvel état d’esprit. A la tête de la majorité des partis dits d’opposition, trône, ad vitam æternam, des leaders déjà trop vieux, si croulants et si impopulaires. Ils ont confisqué leurs partis comme ci c’était des entreprises privées et familiales. Ils trônent, tels des  potentats et des rois thaumaturges, infaillibles et inamovibles pire même que des chefs d’Etat.

Et ces partis, pour la plupart sont fondés sur des bases tribales, régionales ou communautaristes. Il y règne le culte de l’unanimisme. C’est le numéro un, qui décide de tout. C’est sa chose, vous voulez quoi ? Pas d’autocritique, mais une personnalisation du pouvoir exagérée. Tenez :

Le Grand NI JOHN FRU NDI, le forcené solitaire de Ntarikon à Buea, affiche les dérives monarchiques et dictatoriales à nulles autres pareilles. Il a même crée tout un gouvernement fantôme: « Le shadow cabinet ». Lui seul sait quand il va le remanier. Il a ainsi confiné le SDF dans son Nord-Ouest natal. Mais curieusement là-bas, même lui-même est « mort ». Le gars y a perdu les sénatoriales il y a quelques temps. Il est d’ailleurs le leader d’opposition qui totalise plus de vingt ans à la tête de son parti, le Social Democratic Front.

Il ne s’illustre donc pas comme un vrai homme politique pouvant conduire le pays vers le changement et le destin auxquels il aspire. On le soupçonne même de plus en plus de copinage avec le régime en place. Info ou intox ? Hum !

A côté de lui, BELLO BOUBA MAÏGARI, et son compère, ISSA TCHIROMA BAKARY, mes frères du Nord ; grands pourfendeurs du régime hier, mais aujourd’hui, super ministres. Respectivement présidents de l’UNDP et du FNSC, ils ont les destins intrinsèquement liés aujourd’hui à celui de leur compagnon et nouveau mentor, le grand Boss d’Etoudi. Ils lui font allégeance ! Depuis qu’ils ont accepté d’entrer dans son gouvernement, ils ne font que son éloge. Lui qu’ils insultaient hier oh ! La vie ci hein !

Ils sont ainsi devenus des « collaborateurs »  du gouvernement, occupant ainsi des postes ministériels grâce au soutien qu’ils apportent au régime en place. Ils ont ainsi crée des alliances gouvernementales hasardeuses et alimentaires. Leurs partis sont comme inféodés au parti au pouvoir. On les confond même finalement au RDPC.

Des opposants camerounais
Des opposants camerounais

Tout près d’eux, ADAMOU NDAM NJOYA, président de l’UDC, qui se contente du confinement de l‘Union Démocratique du Cameroun dans son Noun natal. On aura toujours dans le département du Noun  des députés et sénateurs de l’Union Démocratique Camerounaise issus de la famille ou du département de leur leader. On peut alors reconnaître là, que des pratiques de tribalisme et de népotisme devenues systématiques, existent bel et bien dans nos partis d’opposition et qu’ADAMOU NDAM NJOYA pour ne citer que lui, et l’UDC, en sont les instigateurs pour n’avoir en majorité « coopté » dans ce parti que les représentants du grand Noun, mais surtout de sa famille. Le parti c’est pour lui et sa femme. Il adopte donc une approche quelque peu ethnique de la politique. On vit chez lui un militantisme alimentaire et familial.

On n’oubliera pas l’Union des Populations du Cameroun (UPC), presque morte et dont le seul rôle est d’agiter le panier à crabes. Mets alors ta main dedans. Tu vas voir ce que tu vas voir. Mes frères Basaa là hein! Ils aiment les palabres jusqu’ à ce n’est plus bon !

Dieu seul sait combien d’UPC existent au Cameroun. Ce parti ne cesse ainsi d’aller de divisions en divisions. Que de querelles intestines le gangrènent ! Ce parti jadis si puissant et historique, s’est tellement fragilisé qu’on se demande même s’il va encore vivre longtemps. De quoi faire retourner dans leurs tombes, les créateurs de ce mouvement si noble au départ. KODOCK lui au moins avait bien vu. Il est entré lui au gouvernement pour manger sa part! Paix à son âme !

A côté de tous ces noms connus et anciens,  on va citer en vrac, d’autres tralala tels que, DAKOLE DAÏSSALA, le petit vieux et croulant sénateur ; GARGA MAHAN ADJI, le seul et rare ministre qui ait pu démissionné un jour au Cameroun, bavard à souhait; MAURICE KAMTO, le juriste mou-mou et son MRC moribond. Arrivé hier-hier, ayant fuit la vraie mangeoire du RDPC, il donne la fausse impression d’un leader politique charismatique.

Puis viennent JEAN JACQUES EKINDI, le chasseur de lions, mais chassé de l’Assemblée Nationale; YONDO MARCEL, le côtier, englouti dans les eaux de la Sanaga maritime ; KAH WALLA, la seule femme noyée parmi tant d’hommes. (Wèèèè la pauvre!) ; JEAN DE DIEU MOMO, l’avocat, mais non mûr ; FRITZ NGO, l’écologiste; et Dieu seul sait à quoi sa part là nous sert même hein; OLIVIER BILE, l’intello aux lunettes ; trop fort ce type ; il a pu prendre la mairie de Yabassi hein ; ANICET EKANE, le (mani) ndemeur, qui joue à la danse bafia avec le parti ; il part, il revient ; JEAN DJEUGA, l’humoriste; si tu veux rire politiquement, écoute juste ses sketches de campagne ; Fingon voit même le carreau ? ALBERT NZONGANG, l’ami des ben skineur ; lui, il ne fait que ses campagnes politiques agrippé sur les motos!

Le président du MRC un des partis d'opposition au Cameroun
Le président du MRC un des partis d’opposition au Cameroun

Voila là quelques noms de ces soient disant opposants, pour ne citer que ceux-là; ces pseudos hommes politiques, en manque de célébrité et dont le rôle et les actions politiques sont vraiment à interroger. Dieu seul sait comment ils se sont retrouvés là. Personne d’eux n’a curieusement une culture politique et démocratique fiables; tous brillent par une absence criarde d’idéologie, de projets de société et de programmes. Cela favorise ainsi une gestion opaque et patrimoniale de leurs partis. Après ils vont curieusement apparaître comme des fantômes lors des prochaines élections, sans aucunes stratégies concrètes. Là menant personne ne les vois oh. Tsuip !

  • UNE OPPOSITION EGOISTE ET EN QUETE DE LEADERSHIP

Autre souci majeur : l’opposition camerounaise fait face à un problème crucial de leadership, car les responsables de partis politiques sont souvent mus par des ambitions égoïstes, sans jamais avoir une démarche collective. On assiste ainsi aux querelles de leadership et à un égoïsme des leaders. Les gars sont là pour manger seuls. C’est leur business le parti.

L’incapacité de l’opposition camerounaise de trouver un candidat unique lors des présidentielles est une difficulté majeure compte tenu de la médiocrité de certains partis politiques. La plupart des candidats ont souvent brillé par une démarche  individuelle et solitaire. Chacun fourbit ses armes à l’idée de pouvoir gagner les élections. Tout le monde veut être Président de la République, même si on ne sait ni lire, ni écrire.

On se retrouve alors souvent avec une pléthore  de candidats inutiles, sans valeurs et des scores insultants et humiliants. D’ailleurs, ça leur dit même quoi ? Et puis qui valide même souvent ce genre de candidatures oh, je ne sais pas. L’opposition n’a donc pas un modus operandi lui permettant de conquérir le pouvoir. Ses leaders l’ont donc toujours conduit vers de cuisantes défaites électorales .

Voilà les élections qui arrivent encore en 2018 non? Les gars dorment tranquillement hein, après, ils vont se réveiller en sursaut à la dernière minute, comme si un moustique les avait piqués sur la lèvre.

On le voit donc, la transformation sociale au Cameroun, semble être la dernière préoccupation des partis politiques de l’opposition. Tout ce qui importe ses leaders -et ils en ont fait leur priorité- c’est récupérer une part du « gâteau national ». Ils ont donc un déficit d’engagement patriotique. Ce sont de vrais hypocrites, très malhonnêtes.

Soit dit en passant, voilà les inscriptions sur les listes electorales qui sont bouclées ! Ont-ils même fait inscrire leurs électeurs (en fait pour ceux qui en ont) sur les listes électorales ? Avec de telles tares, on note là une absence de structures d’encadrement et de formation des militants et un manque cruel de communication. Après ils vont accuser le RDPC de fraude. Comme ce sont les bavardologues pleurnicheurs là.

Pardon hein, si l’opposition veut mourir, qu’on lui fasse une euthanasie une fois ; comme ça on reviendrait au parti unique le RDPC, Dis donc ! L’opposition est carrément nulle et inutile aux Camerounais. Et dans un tel contexte, le RDPC a donc bien raison de confisquer le pouvoir. D’ailleurs, qui peut le lui arracher? Pas ces opposants en tout cas. Triste!!!

Fabrice NOUANGA


Mesdames les Camerounaises, le célibat n’est pas une fatalité

Tout à l’heure après le boulot, pendant que je stoppais mon taxi à « 200 » pour entrer chez moi, n’est ce pas voilà une grosse « caisse » qui gare. J’ai écarquillé les yeux. Qui vois-je ? Une ancienne « petite », disparue il y a quelque temps. A l’époque, je lui promettais pourtant le mariage tous les jours hein. J’avais finalement fini par l’abandonner, estimant qu’elle avait pris de l’âge.

La belle go me déposa alors chez moi, non sans m’avoir offert un bon plat de bouillon dans son restau à Bastos et fait visité sa nouvelle maison encore en chantier. J’ai franchement été étonné. Mince! En la quittant, je pensais sincèrement comme beaucoup d’hommes d’ailleurs, que sans mari, ben, ce serait pas si évident pour elle; mais, curieusement aujourd’hui, elle est plutôt si heureuse et bien épanouie. Elle a donc pu me démontrer que toute femme peut très bien réussir sa vie, bien qu’étant célibataire.

Eh oui, cette go m’a effectivement fait penser à toutes ces autres go qui, manifestement maigrissent, tombent malades, cessent de manger et haïssent Dieu, dès qu’un homme les quitte ou ne les épouse pas. Ces go dont les vies sombrent et s’éteignent quand leur partenaire s’en va. Ces go qui pensent que vivre sans un homme, c’est la mort. Ces nombreuses go qui ont fait de leur statut de célibataire, tout une fatalité, un drame. Et pourtant, aucun homme n’est si indispensable à une femme. Elles peuvent se passer de nous, réussir pleinement leur vie et être si heureuse !

Hein, messieurs, l’époque où les femmes étaient faibles et dépendantes est finie depuis. Aujourd’hui, elles sont de plus en plus très fortes et autonomes. Elles peuvent donc désormais vivre sans nous, et être parfaitement joyeuses.

Femme surprise et heureuse d'une demande en mariage
Femme surprise et heureuse d’une demande en mariage

Alors chères femmes, vous les célibataires, débutantes ou endurcies, vous qui vous considérez comme des ratées là, car seules sans mari, voici des attitudes simples à adopter pour être heureuses et vivre sans rien à envier aux femmes mariées. Être célibataire ne devrait plus paraître comme la fin du monde.

-N’ayez plus honte d’être célibataire ; non !

Je me suis toujours demandé pourquoi tant de femmes avaient tant honte de leur statut de célibataire. Hein ? Je constate que plusieurs d’entre elles ont honte de la « solitude » et ont tellement peur d’être vues toutes seules. Mais non, les go ! Être célibataire ne signifie pas être une « célib à terre ». Il n y a pas à s’inquiéter voyons.

Une femme peut pleinement vivre épanouie, sans un homme à ses cotés et élever sa progéniture en toute quiétude. Pourquoi toujours penser que sans l’homme, votre vie n’a plus de sens ? C’est vrai que notre entourage et nos familles ne vous laissent pas tranquilles aussi et ne vous aident pas non plus !

Mais, le mariage n’est pas une fin en soi, dis donc. Ne pas avoir un mari ne signifie pas que votre vie est finie. Au lieu donc de rester à la maison, à vous morfondre et éviter toutes les sorties seule, soyez fières de vous et soyez fières de montrer à tous ceux qui vous regardent mal là, qu’une femme célibataire peut être indépendante, responsable et heureuse.

-Même célibataires, restez toujours positive !

La puissance de la pensée positive est très immense. Si vous saviez ce que ça fait de rester positive les go! Dites vous bien toujours que la positivité engendre le succès, le bonheur et des actions positives qui forcement vous aident à inspirer d’autres go pessimistes.

Non, ne vous alarmez pas tant vous aussi. Cessez de pleurnichez, de vous lamenter, de pleurer tout le temps, de vous considérer comme le « sexe faible » ! Pensez positivement et faites face aux moments difficiles avec moins de stress. Si un homme vous barre, laissez le partir dis donc. Ce n’est pas la fin du monde, hein! Si vous n’avez pas de mari, pensez à autre chose, vous aussi ! Cessez d’envier les mariées.

Au contraire, dans votre célibat, montrez le sourire sur votre visage. Souriez, riez, ouiiiii souriez toujours! Ne laissez pas tout et rien vous faire tomber et vous enlaidir. Soyez une femme forte ! Positivez vos vies ! Sinon les mecs machos là, vont vous écraser. Ah ouiii hein !

Femme toute seule et apparemment triste
Femme toute seule et apparemment triste

-Dites aux hommes là ce que vous pensez vraiment!

Les go, je dis hein, vous avez même souvent peur de parler aux hommes pourquoi éh ? Si vous voulez dire quelque chose, dites-le! Exprimez-vous ! Ne garder pas le silence quand vous souhaitez parler. Vous êtes célibataires, et puis quoi?

La plupart des femmes célibataires ont tant peur d’exprimer leurs points de vue, leurs sentiments parce qu’elles craignent d’être réprimandées, insultées ou rejetées à cause de leur statut. Vous êtes venues au monde avec quelqu’un ? Qu’on vous laisse tranquille.

Vous êtes là, vous allez mourir étouffées parce que vous avez peur de parler alors que vous avez plein de choses dans le ventre à leur dire, ces hommes qui vous méprisent. Ils vont même vous faire quoi éh?

Bien sûr, il ne s’agit pas de parler pour parler hein. Non, ce n’est pas du « kongossa » dont il s’agit ici oh. On vous connait. Mais il s’agit de dire ce qui est utile. En fait parlez ici, c’est de vous exprimer pour avoir de la légitimité.

Oser donc donner votre avis sur ce sujet de célibataire, lorsque vous êtes avec ces hommes là. Les vraies femmes n’ont pas peur de parler ! Elles se lâchent et disent tout haut ce qu’elles pensent, utilement biensûr !

– Apprenez même à leur dire «non» noor ?

Les go, je dis hein, quand vous ne voulez pas faire quelque chose ou n’êtes pas d’accord pour une proposition, pardon, dites ouvertement et sèchement « NON » ! Si vous ne voulez pas sortir avec un gars, dites le lui en face. Si vous ne voulez pas être la « petite » de votre patron, dites lui «non» avec un ton sec massa. Si vous ne voulez pas faire ce qu’un homme vous impose dites-lui « je ne veux pas éh», sans même le regarder ! Ne vous sentez pas obligées de vous mettre avec un homme juste pour combler le célibat.

Oui les go, sachez dire « non », même si ça doit choquer, mais que ça peut vous faire garder votre intégrité et votre honneur.

Faut pas que les hommes abusent de vous à cause de votre situation. Soyez dignes pour que les hommes cessent de vous marcher dessus comme si vous êtes des jouets et des objets. Sans mari, on ne respire plus?

Faire des choses que vous ne voulez pas avec contraintes, ne vous rendra pas heureuse. Être une femme célibataire ne signifie pas que vous devez être au service des hommes et faire tout ce qu’ils vous dictent. C’est écrit où ? Vous n’êtes pas leurs esclaves ou leurs boniches dit donc ! Apprenez donc à refuser quand ça ne vous arrange pas. Ne soyez pas hypocrites ! Assumez votre statut.

-Résolvez vous-mêmes vos propres problèmes hein !

C’est là alors que les gars vous tiennent massa. Les go, ce n’est pas la magie! Toute femme « célibattante », peut faire face à ses propres difficultés et s’occuper d’elle-même ! Les hommes vous donnent même quoi éh ? Leurs petites miettes là ? Vous courez alors pourquoi derrière eux comme ça?

Pour s’occuper soi même de vous, vous avez juste besoin de croire en vos capacités. Oui, vos capacités. Vous en avez tellement les go. Croyez-en. Alors vous apprendrez à résoudre vos problèmes sans l’aide de vos gars ou du mari. Je sais, ce n’est pas si évident hein, surtout avec le matérialisme ambiant là ; mais chaque chose a un début.

Vous savez, plus vous êtes aidées et dépendante d’un homme, plus il vous méprise hein ! Donc cessez un peu d’attendre tout des hommes ; et la coiffure oh, et le loyer oh, et le lait de toilette oh, et le crédit oh, et l’argent de poche oh et le taxi oh ! Ce n’est pas votre banque, oh là!

Faire face à vos problèmes et les résoudre vous-même, vous aidera à vous sentir plus confiante et autonome, vous allez voir ! Et par là, vous prouverez donc à ces hommes là que vous êtes assez forte et capable de prendre soin de vous ! Ils ne sont pas absolument indispensables pour vos finances mesdames les célibataires.

femme super sexy, célibataire et heureuse
femme super sexy, célibataire et heureuse

Être célibataire n’est donc pas une fatalité…

Alors les go, Être une femme autonome et indépendante n’est pas aussi difficile que ça hein, vous voyez ? Vous pouvez vous passer des hommes. Qu’ils cessent de vous piétiner comme des peaux de bananes. D’ailleurs les hommes ont tellement peur des femmes battantes et autonomes jusqu’ààààà.

Alors ne vous « vendez plus moins cher » ; vous avez de la valeur. Soyez vous-même et les hommes vous aimeront telles que vous êtes, et vous traiteront avec plus de respect.

Mais je ne dis pas de fuir définitivement les hommes oooooh ! Ou de se révolter. Nooooooo ! Humm, on ne sait jamais hein! Au moins ils peuvent vous faire des bébés. Là, nous sommes trop forts, nous les « enceinteurs » !!!

Au Mboa, nous sommes vraiment formidables!

Bon, si vous pouvez toutes trouver des maris, c’est toujours bien hein. Mais ne faites plus comme si le célibat c’est la sorcellerie. Bonne chance à toutes et à chacune!!!

Fabrice NOUANGA

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Route nationale Yaoundé-Douala : la tueuse en séries

« L’axe lourd » Yaoundé-Douala tue vraiment. C’est le constat macabre que j’ai pu faire ce weekend, quand je l’ai emprunté. Chaque jour,  les usagers empruntant cette route nationale,  affrontent l’enfer, le vrai. Lorsqu’on sort de chez soi pour se rendre à Yaoundé ou Douala, et qu’on prends cette voie, l’on est toujours sûr de partir certes, mais jamais certain d’arriver. Le voyage, oui tout le voyage de près de 5h, se fait la peur au ventre; car il n’est pas exclu qu’une catastrophe soit brusquement arrivée. Le coeur bat la chamade. Évidemment, plusieurs usagers comme moi, s’en remettent au bon Dieu et à ses Anges, pour leur protection pendant tout le voyage.

Une très grande proportion des accidents graves survenus sur ce très célébrissime « axe lourd » Yaoundé-Douala, qu’il ne serait pas exagéré d’appeler: « l’axe de la mort », est due en majorité à la dégradation de cette piste meurtrière: la « tueuse en série ».  C’est vrai, d’autres facteurs humains tels que l’abus d’alcool, la vitesse excessive ou même l’usage du cellulaire au volant, ne sont point négligeables. Mais en majorité, le coupable de ces hécatombes à répétition, c’est bel et bien, la route elle-même. Elle est tellement mal configurée et surtout trop mal entretenue.


« L’axe lourd » Yaoundé-Douala, juste 240 km, vieille de plusieurs décennies, est donc la route la plus extrêmement dangereuse du Cameroun et où les morts s’accumulent au jour le jour.
De nombreuses routes sont assez dingues au Cameroun, mais celle qui relie Yaoundé à Douala doit être la plus incroyable. Son itinéraire est très mortel, au propre, comme au figuré.

L'axe lourd Yaoundé-Douala coupée il y a quelques jours...
L’axe lourd Yaoundé-Douala coupée il y a quelques jours…

UNE ROUTE EXAGÉRÉMENT DANGEREUSE…

L’exiguïté de ce tronçon, la saturation, la dégradation et le nombre d’agglomérations qu’elle traverse, sont autant d’éléments qui y causent les deuils au jour le jour. La voie d’une étroitesse étonnante, accueille quotidiennement de milliers de véhicules toutes catégories confondues. Vu la dangerosité du parcours, il faut choisir sa compagnie de voyage avec soin. Ce que j’ai heureusement fait. La route Yaoundé-Douala est étonnamment étroite, sinueuse et gravillonneuse. Terrible!

Et avec cette voie bizarre, les poids lourds et autres gros camions frôlent les habitations et les piétons, quand ils ne roulent pas carrément et ne stationnent sur les trottoirs. Ces derniers étant eux aussi trop réduits, voire abîmés. Un vrai problème. Bien plus, l’on se retrouve parfois avec une route transformée en piscine à la moindre pluie, car bourrée de nids-de-poule. De gigantesques trous qui ont ainsi envahi la chaussée, rendant parfois impossible une bonne circulation.

En revanche, que dire des marquages au sol et la signalisation?  Ils sont quasiment ou totalement invisibles sur cet « axe lourd ». Délimitation de la chaussée par rapport aux trottoirs, flèches de direction, passage clouté, marquage de terre-plein, etc. Toutes ces indications apprises dans les autos-écoles existent plus dans les livres que dans la réalité. Yaoundé-Douala s’en moque. Le désamour est donc souvent trop vite consommé, avec des conducteurs et des passagers qui sont nombreux à avoir l’estomac noué, lorsqu’ils circulent sur ce genre de piste.  Évidemment, on ne peut que s’y sentir « en insécurité » constante. En cause : le manque d’entretien des infrastructures et la mauvaise signalisation des zones de danger. Un vrai calvaire.

L'axe lourd Yaoundé-Douala bricolée après son effondrement...
L’axe lourd Yaoundé-Douala bricolée après son effondrement…

UN PARC AUTOMOBILE EXTRÊMEMENT VÉTUSTE…

C’est vrai la route tue. Mais, l’une des caractéristiques du parc automobile qui circule sur « l’axe lourd » Yaoundé-Douala, c’est bien sa vétusté. Des véhicules sans visites techniques à jour, véritables cercueils roulants. L’on constate malheureusement que, que ce soit pour le transport des personnes ou pour celui des marchandises et d’hydrocarbures, la moyenne d’âge des véhicules est située entre 20 et 30 ans, et tout ça dans un état de délabrement très inquiétant. L’examen de ces vieux véhicules révèle que, 80% d’entre eux, ont un age trop avancé. Du reste, un des traits révélateurs de cette vétusté est le taux d’échec relativement élevé aux visites techniques périodiques. Un gâchis.

Cette situation est évidemment préjudiciable aux propriétaires de ces « vieux » engins qui consacrent plutôt des sommes exorbitantes et s’entêtent à les réparer, au lieu de s’en acheter des neufs. Et c’est bien souvent un grave facteur à l’origine d’accidents mortels sur cet « axe de la mort ». On le voit donc, les véhicules qui circulent au quotidien entre Yaoundé et Douala, sont d’une usure indescriptible, trop anciens, dans un trop mauvais état et surtout un très mauvais entretien. De vraies carcasses, uniquement utiles pour la ferraille.


UN INCIVISME NOTOIRE DES USAGERS…

Et les hommes eux-mêmes alors dans tout ça? Attardons-nous en troisième lieu sur les usagers. De nombreux manquements sont observés chez les usagers de cet axe: la somnolence au volant, les dépassements défectueux, le mauvais stationnement, la violation des feux rouges, la surcharge des véhicules et des motos, la conduite en état d’ébriété, ou sous l’emprise de la drogue, le refus de boucler les ceintures de sécurité, etc.…Autant d’imprudences d’automobilistes qui rendent « l’axe lourd » Yaoundé-Douala, très…dangereux et cynique. Cette situation due en partie aux raisons invoquées plus haut, est accentuée par ces folies des hommes. Nombreux en effet, sont ceux qui ne respectent aucunement pas les règles les plus élémentaires de sécurité. Vu leurs comportements indigestes, la plupart des conducteurs qui empruntent cet axe, devraient être internés dans des centres spéciaux de ré-dressage des mentalités. Dis donc, c’est quoi ces chauffeurs toujours pressés et aussi délinquants?

La sécurité routière ne leur dit absolument rien.  Malheur au passager qui, bien qu’étant dans ses droits, finit par écoper, dans un accident qu’on pouvait pourtant éviter. Conséquence: une infirmité à vie ou la morgue carrément. Les passages cloutés, les panneaux, le marquage, lorsqu’ils existent, ne disent absolument rien à personne. On roule ainsi à tombeau ouvert, chacun voulant absolument passer en premier et arriver le plus vite possible, sans urgences pourtant. N’allez pas demander à ces chauffards camerounais la signification des règles élémentaires de conduite. Ils ont d’abord des permis? Vrai, il fait peur d’emprunter « l’axe lourd » Yaoundé-Douala. Ça craint.

Matin et soir, tout le long de la journée, en jours de semaine ou en week-end, certains conducteurs agissent comme de véritables terreurs. Si les radars devraient avoir un effet dissuasif quant aux excès de vitesse, les spots où ces équipements ont été installés ayant été repérés, certains automobilistes ralentissent à ces endroits précis pour foncer brusquement à 200 km/h, deux mètres plus loin. Qui plus est, certains radars n’étant toujours pas opérationnels, plusieurs automobilistes narguent ces spots en appuyant sur le champignon. De vrais pilotes de formule I.

 

La route Yaoundé-Douala: un axe trop étroit, et des véhicules trop vetustes...
La route Yaoundé-Douala: un axe trop étroit, et des véhicules trop vétustes…

UN LAXISME ACCRU DES FORCES DE SÉCURITÉ…



De temps en temps, quand vous empruntez « l’axe de la mort » Yaoundé-Douala,  vous verrez le long de la route, des voitures de polices et de gendarmerie stationnées sur des trajets, pour des contrôles et autres contraventions. J’ai souvent ri devant les prouesses de certains à contourner les règlements ; on s’est mis béat d’admiration devant le « culot » des personnes qui violent les règles et se mettent au chantage. Malheureusement, la corruption, les abus sociaux, les petites combines, sont devenus monnaie courante sur cette route. Aucune rigueur, aucun sérieux. On ne craint plus l’homme à l’uniforme puisqu’il est lui-même corruptible. On peut donc surcharger, excéder sa vitesse, être en état d’ébriété ou de drogue, mais être sûr de traverser la police ou la gendarmerie en glissant simplement un billet de banque au passage.

Cette insécurité dans laquelle les citoyens sont plongés par ce manque de rigueur et d’autorité, cette impunité construite sous forme de système, par nos forces de l’ordre, font que « l’axe lourd » Yaoundé-Douala restera toujours aussi meurtrier. Sans être punis, les usagers indélicats prendront toujours des risques au détriment de la vie des personnes. Le manque d’éthique, le cynisme, le culte de l’informel, l’indifférence des citoyens devant les violations notoires des lois dans la circulation, notre indiscipline austère, notre laxisme, notre complicité dans le mauvais déroulement des services et institutions nous valent aujourd’hui tous ces morts sur la conscience. Une hécatombe à cause d’une insoutenable légèreté de la police ou de la gendarmerie, on peut pourtant l’éviter.



 UNE ROUTE POURTANT SI IMPORTANTE, MAIS…

La route nationale N°3 comme on l’appelle, le fameux « axe lourd », relie pourtant les deux grandes métropoles Yaoundé et Douala. Elle constitue à cet effet, un axe essentiel à l’économie du Cameroun. Elle assure certes, la liaison entre les deux principales villes du pays mais aussi celle des autres pays de la sous région comme le Tchad et le Gabon.

Mais, curieusement, elle est dans un état lamentable, si étroite et truffée de gros nids de poule. Conséquence: la circulation y est très risquée, causant de nombreux accidents fatals. Ces accidents doivent rester comme une marque indélébile dans nos cœurs, mais aussi une réelle honte. Nous ne pouvons plus nous cacher la vérité, à ce rythme, c’est une véritable descente aux enfers. Nous sommes tous responsables, tous coupables. Alors il faut que cela change, et au plus vite! Dieu merci, j’ai pu faire le voyage sain et sauf.

Un clin d’oeil à mon frangin Pierre La Paix Ndamè pour ce vers poignant de Corneille, si bien paraphrasé dans son  dernier receuil poétique:

« AUX ÂMES BIEN NÉES, L’AVALEUR N’ATTENDS POINT LE NOMBRE DES ANNÉES ».

L’axe lourd Yaoundé-Douala serait peut-être cet « avaleur » là.

Fabrice NOUANGA

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Hécatombe d’Eseka: une si mauvaise gestion de la catastrophe

Parti de Yaoundé ce vendredi 21 octobre 2016, le train 152 de la Camrail à destination de Douala a déraillé à proximité de la gare ferroviaire d’Eseka. Une quinzaine de voitures se sont renversées, dont quatre qui ont basculé dans un ravin. Quelque 1 200 à 1 300 personnes, en majorité des jeunes, voyageaient à bord de ce « train de la mort ». Bilan provisoire: 80 morts et 600 blessés. Pathétique. Il faut dire que ce déraillement est en effet intervenu, alors que la route entre Yaoundé et Douala avait été coupée à l’aube, au lieu dit Matomb, rendant ainsi impossible la circulation en voiture entre ces deux grandes métropoles du pays.

C’est vrai, les catastrophes de ce genre arrivent tous les jours dans le monde. Il ne s’agit donc pas d’une exclusivité camerounaise. Mais, la curiosité chez nous, c’est quand même la gestion trop approximative et quasi nulle, faite de cette catastrophe par l’ensemble des intervenants. Le constat est clair et alarmant: Les Camerounais n’étaient aucunement pas préparés à la gestion d’une telle hecatombe et ignorent terriblement les règles élémentaires de gestion de tels évènements. Sinon, comment comprendre ces nombreux manquements constatés ça et là, ce curieux vendredi noir à Eseka?

Des voitures du train 152 dans le ravin
Des voitures du train 152 dans le ravin

Camrail et son manque accru de professionnalisme

 Nul doute! La route coupée entre Yaoundé et Douala, a drainé un flux assez considérable des passagers vers la gare ferroviaire de Yaoundé. Mais, était-ce sincèrement un bon prétexte pour la compagnie Camrail de rajouter 8 voitures supplémentaires à une locomotive qui aurait pourtant l’habitude d’en tirer 9? Quel était l’intérêt d’une telle manœuvre? Souci mercantiliste ou élan de cœur? Qui a donc pu donner un tel ordre? Autant de questions embarrassantes, jusqu’ici sans réponses. Passons.

Et pire, jusqu’à l’heure qu’il est, la société Camrail n’a toujours pas pu communiquer la liste officielle des passagers qui ont embarqués dans ce train exceptionnel. Étaient-ils tous enregistrés? Évidemment, dans de tels circonstances, gérer la crise est si difficile. Chaque famille se débrouille comme elle peut pour avoir les nouvelles d’un des siens à bord de ce train. Que de disparus!

Toutefois, certains corps ont quand même été identifiés. De nombreux sinistrés sont pleins dans les hôpitaux. Quelques noms juste, sont officiellement connus. Et pourtant, de nombreuses personnes présentes dans le train, manquent toujours à l’appel. Mais curieusement, personne à Camrail ne vous dit rien sur les noms de tous les passagers. Les familles ne savent finalement plus à quel saint se vouer.  C’est la débrouille totale pour retrouver ou un ami, ou parent, un frère, une sœur, une collègue ,un enfant… D’ailleurs, il a fallu attendre deux jours plus tard, pour qu’une conférence de presse de leur part et la première prise officielle de parole des responsables de cette société soient données. Effroyable!

Le gouvernement et son laxisme étonnant

L’accident d’Eseka, a lieu aux environs de 13h20 ce fameux « vendredi noir ». Mais, c’est seulement aux environs de 18h30, que les premières autorités gouvernementales arrivent sur le terrain. Soit, près de 6h de temps après le drame. Bien évidemment en vestes et cravates hein, comme s’ils se rendaient à un bal de vétérans. Entre temps les morts se multiplient par dizaine, par manque cruel de secours professionnels. Et plus curieux, ces Ministres des transports et de la santé, atterrissaient sur le lieu du drame, avec un hélicoptère qui aurait pourtant pu servir à transporter des médecins, des spécialistes et autres personnels de la santé, pour les premiers secours efficients aux sinistrés. Ahurissant!

Il me semble donc que, pareille attitude du gouvernement camerounais, prouve que les autorités de notre pays, durant les premières heures, n’aient pas réalisé toute la gravité de l’accident et surtout sa dimension internationale. Cela explique d’ailleurs en partie, sans pour autant les excuser, le fait qu’elles aient tardé à agir. On leur a surtout reproché le fait d’avoir ainsi minimisé la catastrophe, en publiant un premier bilan faisant état de cinquante morts seulement, bilan qui s’est progressivement et lourdement allongé au fil des jours, au point d’atteindre les quatre vingts morts aujourd’hui.

Comment donc comprendre que, dans une telle catastrophe, le Cameroun n’ait pas une structure solide et spécialisée pour la protection civile? Comment surtout comprendre que, le seul maigre hôpital d’Eseka, disponible, soit autant caduc et délabré, sans personnel adéquat, ni plateau technique solide, pour la prise en charge des accidentés? conséquence: il a tout simplement été débordé.  Où étaient donc passés le SAMU national et toutes les ambulances souvent nécessaires en pareille circonstance? Les blessés et les corps étaient plutôt transportés par des riverains sur des motos, et autres porte-tout. Avec tous les risques que cela comporte. Chacun se débrouillant comme il peut, pour s’en sortir. Lamentable!

Des accidents dans l’émoi et la consternation
Des accidentés dans l’émoi et la consternation

 La gestion inadéquate des morts et des blessés…

Bien plus, lors d’une catastrophe, comme celle d’Eseka, une gestion digne et adéquate des dépouilles mortelles et des blessés est essentielle pour permettre aux familles de connaître le sort de leurs proches et de pleurer leurs morts.

La gestion adéquate des accidentés du « train de la mort », devait donc constituer un aspect essentiel de l’action humanitaire, au même titre que le sauvetage des survivants et les soins qui leur ont été donnés ou la fourniture des services de base qui leur ont été administrés. Malheureusement, les blessés et les corps d’Eseka, eux, ont été empilés à la morgue et à hôpital du coin, parfois dans le noir, en attendant biensûr leur évacuation à Yaoundé et Douala. Aucune priorité, d’aider les gens à éviter l’isolement et leur donner la possibilité de pleurer leurs morts de façon appropriée, n’a été ressentie. Dramatique!

L’amateurisme exacerbé des internautes sur les réseaux sociaux

Et pendant que les accidentés bagarraient avec la mort sur le terrain du drame, certains internautes amateurs, et sans scrupule, pour émouvoir l’opinion, eux se chargeaient plutôt de poster des photos, posts et autres vidéos indécentes de ces accidentés et même des morts. Ces images brutales et atroces, qui n’ont pourtant pas été vérifiées selon les usages, ont suscité de vives émotions et de la consternation, brisant malheureusement encore plus, les cœurs et les esprits.

Et pourtant, la diffusion de ce type d’images ne correspond pas à la conception de l’information et de l’éthique. Dans son sens le plus courant, ces amateurs des réseaux sociaux ont carrément utilisé la rumeur, une information entièrement imaginaire, à l’origine de laquelle il n’y a véritablement et forcément pas de vérité délibérée, pour dire n’importe quoi sur la toile. On se basait alors sur les « Quelqu’un m’a dit que quelqu’un lui a dit que… ». Oubliant que cette attitude malsaine et malheureuse, tendait plutôt à alarmer et à perturber psychologiquement un peu plus les membres des familles déjà affaiblies et meurtries, car jusqu’ici sans nouvelles de leurs proches. Ces reporters d’un autre genre, se sont ainsi servi des réseaux sociaux, pour déstabiliser les cœurs et créer la psychose, au lieu de rassurer et de réconforter, ceux qui souffraient tant déjà. Inacceptable!

La très mauvaise gestion de l’information par les médias

Les médias nationaux et leurs journalistes et autres techniciens, ne se sont pas limités à informer sérieusement le public. Il suffit de relire, avec un certain recul, tout ce qui s’est publié, ou les enregistrements de ce qui a été dit à la radio et à la télévision, pour mesurer à quel point le public a été désorienté et désinformé quelquefois. Il s’est écoulé plusieurs heures avant que les citoyens camerounais aient vraiment eu connaissance des événements qui s’étaient produits chez eux, et que les autres pays en soient officiellement informés. Tout était puisé dans la rumeur, car aucun reporter sur place à Eseka, juste après cette boucherie humaine.

Et curieusement, certaines chaînes TV,  continuaient carrément de diffuser leurs programmes habituels, des danses et autres distractions, avec en bas de l’écran, quand elles le pouvaient, un simple bandeau en rouge, alertant sur l’événement. Puis des directs et des émissions spéciales se sont lancés, et avec eux une avalanche de vidéos et de photos prises sur le vif et récupérées sur facebook et autres, tout cela, sans aucun filtre hein, confrontant malheureusement les téléspectateurs à la violence du drame.

Et pourtant, des télévisions sérieuses, en pareils moments, jouent un rôle humanitaire et tentent donc de rassurer en donnant « minute by minute », l’information utile et nécessaire. À cet effet, elles envoient sans tarder, des reporters sur le terrain, les minutes qui suivent le drame,  pour rendre effectivement compte en continu, des faits, des vrais. Mais, le manque criard de professionnalisme et l’amateurisme brute de nos médias, a laissé voir des télévisions parfois dépassées par les événements. Incroyable!

L'accident était si violent et grave
L’accident était si violent et grave

Des leçons à tirer pour qu’il n’y ait plus jamais ça!

Cette « triste » catastrophe du déraillement du train à Eseka, est donc venue fortement secouer les autorités, mais aussi la population camerounaise, parce que chez nous, on avait justement tendance à croire que rien ne va nous arriver d’aussi graaaaaaaave. Et donc que, de tels drames ne concernaient que les autres. Juste à évoquer de telles choses, les gens penseraient tout de suite qu’on est trop alarmiste. Que non!

Il est clair que, c’est irrémédiablement le manque de préparation et la mauvaise gestion de cette catastrophe ferroviaire qui ont causé la perte de tant de vies humaines et les dégâts qu’on connaît. Il faut donc nécessairement que le Cameroun mette en place , et dès maintenant, un système efficace de gestion des catastrophes et que tous les Camerounais se mettent à l’école des premiers secours. Parce que, dans ce cas précis, malgré les événements que le Cameroun a eu de ce genre dans le passé, on s’est bien rendu compte que, les autorités et les populations du Cameroun, ont eu l’air d’être prises au dépourvu.

Effectivement, il y a un problème de gouvernance dans notre pays, on ne le nie pas, mais, il est bien démontré que, c’est bien le manque de préparation et la si mauvaise gestion du drame d’Eseka, qui ont caractérisé cette boucherie humaine. Les Camerounais dans leur ensemble, ont toujours négligé la survenue de telles hécatombes, et on a donc tous vu le résultat vendredi dernier. Qu’on se réveille donc enfin tous comme un seul peuple, pour ne plus jamais vivre ça en tout cas! Hier c’était les autres, demain ça peut forcément être nous, qui sait?

Courage à toutes les familles meurtries. Bon rétablissement aux accidentés. Repos éternels aux âmes des disparus.

Fabrice NOUANGA

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Les hôpitaux camerounais sont des malades très mal soignés

Dans la nuit du 9 au 10 janvier 2016, le Docteur Hélène Ngo Kana trouvait la mort à l’hôpital général de Douala. Malheureusement sa prise en charge n’aurait pas été effectuée à temps à cause d’une certaine négligence et incompétence médicales.

Trois mois plus tard, un samedi 12 mars 2016, les Camerounais découvraient, pétrifiés, l’une de leurs compatriotes, fendue à la lame, éventrée comme une bête, sur le sol, devant la porte close d’une salle de l’hôpital Laquintinie de Douala. Dans un geste fou et désespéré, mais de bonne foi, une dame ouvrait le ventre de la défunte Monique Koumatekel pour y extraire des bébés.

Et puis, tout récemment, dans la nuit de samedi 1er à dimanche 2 octobre, l’ex-international camerounais Rigobert Song était victime d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) à son domicile. Après avoir été dans le coma, à Yaoundé, faute d’un plateau technique performant, Rigobert Song sera contraint d’être évacué vers la France à la Pitié Salpêtrière où il suit en ce moment des soins intensifs.

Des cas comme ceux là, sont devenus monnaie courante au Cameroun. Certaines structures hospitalières du Mboa, sont affublées de surnoms indignes tels que “mouroirs”, voire plus méprisants, “boulevard des allongés”, ou encore “hospices de vieillards”, compte tenu de la mauvaise qualité des soins et autres prestations y prodiguées…

NB: Cet billet est le second, rédigé dans le cadre de la campagne « SantéPourTous »  initiée par les blogueurs camerounais.Il suit celui du blogueur Thierry Didier KUICHEU qui explique comment vivre longtemps avec le VIH SIDA, dont voici le lien https://tdkuich.mondoblog.org/vih-sida-vivre-longtemps-virus/-/419

 Nos hôpitaux sont en fait des grands malades chroniques qui suffoquent. Ils sont tellement mal soignés et nécessitent peut-être aussi des « évacuations ». L’état des lieux en dresse un tableau sombre, qui fait froid au dos. Voici la liste non exhaustive de leurs principaux symptômes:

Entrée principale de l'hôpital Laquintinie de Douala
Entrée principale de l’hôpital Laquintinie de Douala

1- LA CORRUPTION ET L’ARNAQUE

La corruption dicte sa loi dans nos hôpitaux. Les infirmiers et les médecins, très cupides, avides d’argent et de gain facile, chercheront donc toujours à extorquer du fric aux malades avant de les soigner. Ici, rien n’est fait gratuitement. Du simple accueil, à l’hospitalisation, il faut débourser des sous, ou pour dire cru, il faut corrompre. En effet, nos hôpitaux ont été contaminés par les virus de la vénalité et de la corruption. On paye pour avoir un certificat médical même sans voir un médecin. On monnaye pour avoir de meilleurs soins.

On paye pour avoir l’attention des gardes-malades. On paye pour sa sécurité. On paye pour éviter qu’un nouveau-né ne soit volé ou que les organes d’un proche ne soient détournés à la morgue. Et donc, qui ne payent pas, s’expose au hasard du sort. Les malades sont ainsi rançonnés et arnaqués tous les jours, au détriment de leur santé. Ce qui passe en premier, c’est le fric. Le fameux serment d’HYPOCRATE est ainsi foulé au pied. L’incivisme dicte sa loi !

2- LE PERSONNEL INCOMPÉTENT

Nos hôpitaux sont pleins de personnels incompétents et mal formés. Très peu de médecins et d’infirmiers ont une qualification digne de ce nom. On recrute sur des bases douteuses et non pertinentes telles que le népotisme, le favoritisme et le tribalisme. N’importe qui peut prescrire une ordonnance médicale. Certains médecins arrivent même carrément à se tromper: opérations ratées, erreurs de diagnostic, actes bâclés voire inutiles.

Chacun des personnels est devenu pharmacien par excellence. On observe donc un manque cruel de professionnalisme et une incompétence notoire. Des «tueurs» ont ainsi envahi nos centres hospitaliers et font librement leur mauvais boulot au grand dam des autorités sanitaires. L’usure des personnels s’accentue à mesure que l’hôpital se mue en véritable refuge, dernière soupape d’une société en voie de précarisation.

Departement d'imagerie médicale, Hopital Regional, Ebolowa le 10 fevrier 2015 © Sylvain Liechti "Si le temps le permet nous séchons les radiographies sur la pelouse" Roger Zeupa Nguewoua, technicien en imagerie médicale.
Département d’imagerie médicale, Hopital Régional, Ebolowa le 10 fevrier 2015 © Sylvain Liechti: « Si le temps le permet nous séchons les radiographies sur la pelouse » affirme un technicien en imagerie médicale.

3- LE PLATEAU TECHNIQUE DÉLABRÉ

Nos hôpitaux, très vieux, et caducs ne disposent malheureusement pas d’un plateau technique satisfaisant. Tout ou presque y est archaïque. Les équipements sont vétustes, délabrés, désuets et vieillis. On observe un manque de lits, d’appareils performants, de technologie innovante et moderne. A quelque exceptions près bien sûr. On nous parle pourtant tous les jours d’hôpitaux de référence. Mais de quelle référence donc, si pour le moindre petit AVC il faut procéder à une évacuation sanitaire?

Bien plus, les produits pharmaceutiques ne sont pas viables, beaucoup sont illicites et parfois périmés, mais sont quand même en vente dans tous les coins et recoins. Le plateau technique est donc si obsolète que le système sanitaire est non opérationnel et non performant.

4- LA CLOCHARDISATION DES MÉDECINS ET LA FUITE DES CERVEAUX

Les conditions de travail de certains praticiens de la santé qui sont encore sous serment d’Hypocrate et qui le respectent quand même, sont parfois à désirer. Les médecins et les infirmiers n’ont aucun statut réel et sont parmi les plus défavorisés des couches professionnelles. Ils sont mal payés et ne bénéficient aucunement pas des bonnes conditions de travail. Certains manquent parfois jusqu’au matériel de travail pendant que des allocations sont détournées depuis le sommet.

Leurs conditions de travail sont si déplorables qu’ils n’ont parfois pas le choix. Comment voulez-vous que nos médecins bossent bien s’ils ne peuvent pas assurer le minimum vital à leurs familles, parce que sans salaire parfois. Certains sont affectés dans les bourgades sans aucun accompagnement financier possible. Mais on leur demande quand même de sauver des vies ! Les pauvres !

La plupart des médecins vont donc fuir leur pays et aller exercer à l’étranger, pour la recherche d’un meilleur cadre de vie afin de mieux pratiquer leur profession. Et ce sont les pauvres Camerounais qui en pâtissent. Un regard jeté dans les hôpitaux étrangers, montre qu’ils sont remplis de nos médecins camerounais, de très bons, tous en quête de meilleure santé professionnelle. On constate donc une fuite criarde de nos compétences. Les gars préfèrent partir, à la recherche des lendemains meilleurs.

Des malades presque désespérés...
Des malades presque désespérés…

 

Le grand H de l’hôpital au Cameroun, correspond en fait au grand H de la… honte. Indiscutable!

Ce triste constat montre donc que les hôpitaux publics au Cameroun saignent. Leur hémorragie est drastique. Ils sont rongés par divers symptômes très avancés tels que: le manque d’écoute et de communication dans la relation soignant-malade, le recrutement « gabegique » et anarchique d’un personnel parfois non qualifié et compétent, la mauvaise qualité et organisation des soins et particulièrement des urgences, le manque criard d’hygiène, les équipement défectueux, l’ absence de certains médicaments essentiels au lit du malade, la limite de la maintenance hospitalière, l’absentéisme irrégulier, le retard chronique, les erreurs médicales flagrantes, entre autres…Ainsi, à voir l’état lamentable de nos centres hospitaliers, il y a de quoi se faire du mauvais sang.

C’est vrai, L’État fait de plus en plus des efforts pour améliorer les conditions dans nos hôpitaux publics; certaines mesures sont à féliciter et à encourager, mais le personnel, doté d’un incivisme criard, tend toujours à saquer ces efforts par son comportement et ses attitudes malheureuses, déconcertantes et indécentes. Heureusement, il existe quand même encore quelques rares cas d’hôpitaux de confiance chez nous, souvent privés, il faut le dire, où l’on peut retrouver le sourire, une fois qu’on y est entré. Mais beaucoup, beaucoup trop même d’efforts, reste encore à faire.

Il faut qu’on puisse sensibiliser tous les médecins et tous les soignants à la nécessité de prendre en compte le patient dans sa globalité. À faire comprendre que ce patient est d’abord et avant tout une personne avec des droits et qu’il mérite de vivre, quelque soit sa couche sociale et ses origines.

PARCE QUE LA SANTÉ DES CAMEROUNAIS EST UN DROIT, PAS UNE FAVEUR.

 

Fabrice NOUANGA

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Au Cameroun, l’incivisme est roi

J’ai emprunté un taxi ce lundi pour le boulot. À bord, se trouvaient deux jeunes et pimpantes étudiantes. La première suçait des oranges, et la seconde mangeait des bananes. Durant tout le trajet, curieusement, chacune d’elles balançait par la vitre du taxi ses épluchures, salissant ainsi la chaussée. Offusqué par un tel acte d’incivisme caractérisé, le taximan réprimanda leur attitude malsaine. Les deux dames, comme un seul homme, retoquèrent alors d’un ton très hautain et méprisant : « tu fais la morale à qui ? Mouf ! Nous sommes les premières à salir la route dis donc !? Et puis si on ne salit pas ça comme ça, Hysacam (société de salubrité et d’hygiène) va donc travailler comment ? Si personne ne jette des ordures sur les routes, les balayeurs de rues vont se retrouver au chômage hein». Ahurissant, ces propos ! Et dire que c’était des intellos. J’ai failli piquer une crise.

La querelle est vite née, entraînant des éclats de voix insupportables. Malgré tous mes efforts pour les calmer et les rappeler à l’ordre, les jeunes dames continuèrent gaillardement de jeter leurs ordures dans la rue, jusqu’au moment où elles descendirent devant l’université. Des gestes d’incivisme notoire d’une telle envergure, on en rencontre donc tous les jours dans mon cher Mboa. Eh oui, ainsi va le Cameroun et ses habitudes indignes. Notre indiscipline a atteint des proportions alarmantes et inquiétantes, au point où je me demande bien parfois, s’il ne faudrait pas finalement instaurer des fessées publiques, pour ramener les gens à l’ordre.

Quand l’huile de vidange impure des voitures s’accumule sur la chaussée, quand les sacs plastiques, soit disant interdits, continuent de tapisser le long de nos rues, quand des ordures jonchent les artères de nos routes, quand des véhicules aux fumées noirâtres passent en pétaradant devant des policiers indifférents, quand la terre est remuée sur les trottoirs dans des travaux sans fin, envahissant les bronches de poussières et de boue, quand les entreprises empoisonnent terres et rivières sans contrôle ni respect des normes nationales, quand l’argent destiné à entretenir, nettoyer, laver, désinfecter la ville est détourné par des responsables  véreux, quand les équipements budgétisés par la municipalité et les ministères n’arrivent jamais à destination, comment pensons nous même nous en sortir un jour?

Insalubrité notoire dans les rues
Insalubrité notoire dans les rues…

Une indiscipline notoire…

Tous les jours des accidents de la circulation d’une rare intensité se produisent à cause de l’indiscipline et l’incivisme notoires des «chauffards» qui conduisent mal et en état d’ivresse. Ces automobilistes et même de hautes autorités de notre pays (ministres, directeurs de société) brûlent les feux rouges, ne maîtrisant pas le code de la route. On joue ainsi tous les jours avec la vie d’autres Camerounais dans des véhicules poubelles qui jonchent les rues sans que personne ne s’en inquiète. A Yaoundé la capitale « pourrie-tique » comme dans d’autres villes du pays, règne la dépravation des mœurs et une débauche les plus indescriptibles. Des marchands ambulants prennent carrément possession de la chaussée en pleine ville, mettant en péril leur propre vie. Les centres villes sont carrément devenus de vastes marchés. Ici, on parle de débrouillardise.

Des rues transformées en WC…

De gros « gaillards » et grandes dames transforment les murs de paisibles citoyens et de grands immeubles et édifices publics en urinoirs et « défécatoires». On pisse et « chie » partout.  On s’en fout du lieu. Là où l’envie arrive, on baisse son pantalon ou sa jupe et on assouvit son besoin. Il nous est désormais familier, d’observer ce fléau en constante évolution qui semble satisfaire ceux qui considèrent ces habitudes, même les plus inqualifiables, comme norme de vie. On s’adonne effectivement, de plus en plus, à uriner en toute tranquillité, voire quiétude, sous les yeux parfois hagards et souvent indifférents, des passants. C’est sans gène constatée, avec nonchalance, tel un spectacle tout droit sorti des pissotières dans les rues, aux carrefours des villes, que des individus s’évertuent à satisfaire leurs sales besognes.

Partout, les ordures dictent leur loi…

Dans toutes les rues donc, des sachets, des bouteilles plastiques, des ordures ménagères sont expressément jetés par terre et sur le goudron alors que les bacs à ordure existent tout près. On a beau écrire «interdit», le Camerounais s’en moque ! Là où il peut balancer ses ordures, il le fait sans état d’âme. Des déchets liquides ou solides sont donc ainsi déversés partout dans les rues sans que personne ne s’en offusque. Ces ordures aux odeurs nauséabondes, foyers visibles et hideux d’une insalubrité galopante, sur lesquels de grands oiseaux noirs et des chiens errants ont élu domicile, aux côtés des rats, des mouches et de toute une faune d’éboueurs de la nature, sont avant tout, aux dires de certains, le fait de l’incivisme des populations, de leur incapacité à maintenir propre leur environnement, de leur propension à se débarrasser de leurs poubelles sur la voie publique.

Des murs devenus urinoirs
Des murs devenus urinoirs…

Plus grave et insensé, et uniquement propre aux animaux, les Camerounais se permettent de jeter tous leurs déchets dans les caniveaux pourtant uniquement réservés à l’écoulement facile des eaux de pluies pendant la saison pluvieuse, oubliant qu’en cas de fortes pluies, comme en ce moment, ce sont eux qui sont en réalité les premières victimes. Et pire, des tuyaux de toilettes sont directement connectés au dehors ou aux fossés et deviennent des nids de moustiques et d’insectes nuisibles, qui infectent toute la population. Qui ignore donc le fameux carrefour « caca » à Biyem-Assi ici à Yaoundé ?

L’incivisme, tout une vie au MBOA…

Et dans toutes les rues, la violence, l’impolitesse et l’agressivité sont devenues monnaie courante. La majorité des Camerounais ignorent le sens même du civisme et de la morale au point où cracher en pleine rue, jeter des déchets par la fenêtre de sa voiture, émettre gratuitement des grossièretés, ou encore uriner au bord des trottoirs…sont devenus des actes normaux et ordinaires. Si dans beaucoup de pays ces faits et gestes seraient très sévèrement punis, au Mboa, ils illustrent plutôt notre quotidien. Depuis très longtemps, je me suis toujours posé une question : comment les Camerounais sont-ils donc devenus si inciviques et immoraux? Une simple promenade dans certaines localités comme Yaoundé, Douala ou Bamenda, peut parfois être révélatrice d’actes et d’agissements ahurissants, grossiers et choquants de la part des populations qui, en plus de ces comportements irrespectueux, font carrément fi d’une indifférence spectaculaire à leurs égards.

Et pourtant…

Autant le dire, l’incivisme constitue un frein au développement. Il est même plus grave que la traite négrière et la colonisation. Donc lutter à l’éradication de ce phénomène est gage d’émergence et de développement du Cameroun ! Il faut donc nécessairement qu’on change de comportement et d’habitudes ! L’incivisme se manifeste sous plusieurs formes, ce n’est pas seulement un phénomène de dénégation des valeurs sociales mais aussi politiques, économiques, culturelles, éthiques et déontologiques. La perte des valeurs morales telles que la dignité, l’honneur, l’honnêteté et l’intégrité entraînent une dévalorisation certaine de la qualité du citoyen.

La saleté à tous les coins...
La saleté à tous les coins et recoins…

QUE CHACUN DE NOUS SOIT DONC SON PROPRE POLICIER !

Mais à peine les deux jeunes étudiantes descendues du taxi, que le taximan gara de nouveau un moment devant l’université. J’ai cru qu’il partait voir le Recteur pour le cas de ces deux inciviques. Que non ! Il voulait en fait se mettre à l’aise constatai-je. Faute de toilettes, le bon monsieur déversa ses litres de bières transformés en urine jaunâtre sur le long du mur de l’université, qui dégageait certes déjà, une puanteur des plus insupportables. L’ordure c’est donc qui ? Il se plaignait tout à l’heure des autres, mais il fait pire. Je crois que, comme je l’ai dis plus haut, il faut nécessairement commencer à fouetter publiquement les Camerounais, pour chaque acte d’incivisme commis, Onong ! Trop c’est trop !

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables.

Fabrice NOUANGA

Contact WhatsApp: +237-694-658-721


Reporter cadavérique: un drôle de « métier » au Cameroun

J’ai assisté aux obsèques du « gars », (non officiel) d’une connaissance mbenguiste, tout récemment à Lolodorf, chez moi. Au moment où on s’apprêtait alors à descendre le cercueil dans la tombe, la pauvre a seulement failli  entrer en transe. C’est vrai qu’elle pleurait en « whitisant » hein. Je ne savais d’ailleurs pas que mes sœurs « Ngoumba » savaient si « nyangalement » pleurer ! Tellement c’était dur, que j’ai cru qu’elle allait entrer dans le cercueil de son «chéri » . Aïe, comme ça faisait si mal ! Perdre un être si « cher »!

C’était donc assez émouvant, mais surtout spectaculaire.  Elle en faisait trop j’avoue tout de même. Et pendant que j’essayais vainement de la consoler, subitement, je voyais une de ses amies, s’avancer presqu’en courant, perchée sur ses hauts talons pointus, avec sa mini jupe ensorcelante, tablette au poing, s’apprêtant à prendre des vidéos et des photos, comme un paparazzi qui a vu un scoop. J’avais déjà quand même remarqué depuis la morgue que son travail à elle, depuis le début de ces obsèques, consistait uniquement à photographier et faire des vidéos de tout ce qui se passait d’insolite. Pire, plusieurs fois, elle est même allée jusqu’à dans le cercueil du mort, photographier le pauvre macchabée. Un vrai reporter cadavérique. Le « métier » qui fait de plus en plus rage au Cameroun. Beaucoup s’y sont découverts une passion déconcertante.

Au moment où elle s’apprêtait donc de nouveau à prendre des vidéos et des photos, son amie en pleines larmes, je l’ai repoussée, « wan », sans autre forme de procès. Ben Non quand même! Je ne pouvais pas continuer à laisser faire ça. Comment peut-on filmer des gens entrain de pleurer à chaude larmes sur leur mort? Comment peut-on photographier un mort couché dans un cercueil? Comment peut-on photographier un malade grave qui se bat avec la mort et exposer cela en mondio vision? Quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer hein. Ce n’est pas parce qu’on t’a dit de venir filmer que tu vas tout filmer dis donc!

Une cérémonie funèbre...
Une cérémonie funèbre…

PHOTOGRAPHIER DES MORTS EST SI INDÉCENT ET INTOLÉRABLE…

Évidemment, vous me direz que filmer ou photographier des obsèques et des morts, peut s’appliquer à un proche qui n’est forcément pas Françoise Foning, Charles Ateba Eyene ou Anne Marie Ndzié! Eux ils étaient quand même si célèbres c’est vrai, et pouvaient donc mériter ça.  ça permet d’immortaliser l’évènement, me dira t-on !  Non, mais franchement ! Mais quelle impression ça fait finalement, de s’asseoir dans son salon, après l’enterrement d’un proche, avec toute la famille,  des amis et tous les voisins, puis mettre en écran géant, la vidéo ou le diaporama des photos du deuil d’un proche et se regarder…se rouler au sol, en larmes et inconsolable ; regarder ses proches et ses amis, (dont certains sont même parmi vos invités hein), pleurer à chaudes larmes, parfois sans mouchoirs ; regarder surtout le pauvre mort, couché là, inerte ? Et entendre les gens dire : « humm, c’était quand même un grand deuil hein ; le mort là était tellement chaud et souriant jusqu’à! »

Oui, qui n’a donc jamais vu ces photos et ces vidéos de morts se balader partout dans les téléphones, les tablettes, sur les réseaux sociaux, dans certaines télévisions ? Ces morts qu’on affiche partout et montrent à qui veut les voir, du lit de mort, à la morgue , jusqu’au tombeau ? Eh oui, il y a effectivement des gens mal intentionnés comme ça, qui adorent tellement avoir en leur possession ce genre de vidéos et de photos tristes des obsèques et des personnes décédées, les admirant et les montrant à qui veut les voir,  à longueur de journée.

Ce genre de reporter, voudrait à tout prix savoir tout sur les stars qui sont venues au deuil, les personnalités qui étaient là, comment les gens étaient habillés, la façon dont le mort était sapé, le genre de bois avec lequel le cercueil a été fabriqué, si le mort riait dans son cercueil ou était triste, s’il était gros ou maigre…Ils veulent tant voir comment les gens pleuraient, pour en rire et se moquer ; ils veulent les voir en peine et « insulter » les proches du défunt (qui l’ont tué comme toujours) ; ils veulent apprécier les prestations d’artistes, la quantité de nourriture et de vin ; bref, nos reporters cadavériques sont ces gens qui ne vont jamais vraiment dans les deuils pour le mort, mais veulent juste profiter des vidéos et photos «insolites» pour leurs commentaires de quartiers et leurs buzz sur Facebook ! Quel drôle d’hommage ! Que d’indécence!

Personne au monde, je dis bien personne, ne souhaiterait que les gens le regardent, (qui plus sont, des inconnus), ainsi couché, après sa mort, comme dans un film d’horreur . Chers tous, un peu de pudeur voyons! Pourquoi certains Camerounais et Africains manquent-ils donc si bizarrement et si cruellement de tact et de savoir vivre ?  Non, la mort n’est pas le baptême ou le mariage quand même ! Eh, si le mort là pouvait se relever et sortir de la vidéo ou des photos là, vous gifler vous tous qui le regardez couché là, clak, clak, clak, casser tous vos machins d’appareils là, crak, crak, crak et de se rendormir en paix et éternellement !

LA MORT N’EST PAS UN SPECTACLE GAI POUR EN FAIRE DE LA PUBLICITÉ…

Oui, je peux comprendre que ces reporters d’un autre genre, aient été tellement attachés au défunt, et qu’ils veulent donc toujours rester, jusqu’à la dernière minute en contact avec lui. Chose normale ! Personne ne le leur refuse. C’est leur droit le plus absolu. Mais, puissent ces gens comprendre que, la mort n’est pas un spectacle gai qu’il faille à tout prix immortaliser comme une archive et le montrer à tors et à travers au premier venu ? La mort, c’est triste, c’est mélancolique, c’est effroyable ! Elle n’est pas une « imbécilité ». Alors, n’en faisons pas de pub!
Et puis, je demande hein, filmer les obsèques là et photographier des morts, c’est même pour qui à la fin ? Le mort ou vous? Sachant que le mort lui, est déjà parti non; qu’il ne reviendra plus jamais ! C’est sûr ! A quoi ça sert donc finalement de le photographier?

Se livrer donc à de telles bassesses et autres « barbaries », c’est comme si on devait enterrer le mort avec ces lecteurs DVDs, ces Smartphones, ces ordinateurs, ces photos prises et enregistrés, ces CD, pour qu’ils revoient paisiblement ses tristes obsèques là bas où il s’en est allé dans l’au delà. NON !!! Trois fois NON !!! Il faut respecter la mort et les défunts ! Ils ne méritent pas ça et n’auraient jamais accepté pareils traitements, de leur vivant!  La mort est tellement dure ! Il n’est donc pas question de la banaliser autant, en vilipendant ainsi, les pauvres défunts au travers des images et autres vidéos publiées ça et là, et diffusées partout, sans le moindre respect de la dignité humaine.

 

Une procession funèbre...
Une procession funèbre…

Respecter la mort, c’est respecter la vie, parce que personne ne choisit de mourir et souhaite se voir sur des vidéos et des photos, enfermé dans un cercueil, les gens pleurant autour de lui! Il est absolument nécessaire qu’on arrête cette laide besogne et qu’on apprenne enfin à respecter nos chers morts.

 L’affaire de filmer les deuils ci hein; j’ai moi dit. Moi en tout cas, le jour de ma mort, celui qui me photographiera aura de mes nouvelles dans son téléphone ou sa tablette. ça risque sortir, comme ça devra sortir!

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables!

Paix aux âmes de ceux qui nous ont précédés !!! Que La terre de nos ancêtres leur soit légère.

Fabrice NOUANGA

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Le smartphone, une cause d’insécurité routière au Cameroun

On le sait très bien, les accidents de la route au Cameroun, sont pour la plupart causés par des facteurs tels que : l’excès de vitesse, l’alcool, la fatigue, le mauvais état de la route, l’imprudence de certains automobilistes et j’en passe. Mais, parmi ces facteurs, un semble particulièrement être souvent oublié et très négligé : le fameux téléphone portable, ah, le smartphone !

Évidemment donc, le nombre d’accidents mortels causés par des conducteurs distraits par le téléphone portable semble s’accroître au Mboa ces derniers temps. On ne le voit pas assez souvent, mais en réalité, le nombre de morts attribuables aux distractions du téléphone au volant, ou sur la chaussée, n’est pas méprisable. Nous ne devons donc plus oublier que les distractions à cause du fameux smartphone, peuvent être responsables de beaucoup de collisions, de tonneaux, et autres accidents mortels. Et quand on se ballade dans nos rues aujourd’hui, on est bien étonné de constater que l’utilisation du téléphone au volant et même en dehors, a atteint des proportions inquiétantes. D’ailleurs, on finit pas croire que certains accidents mortels ne sont plus seulement dû à l’excès de vitesse ou à l’abus d’alcool.

accident

LE TÉLÉPHONE AU VOLANT, UN DANGER PERMANENT…

J’ai finalement peur que les distractions de nos smartphones deviennent l’une des premières causes de décès sur les routes camerounaises, dans les toutes prochaines années. C’est vrai que, sans enquêtes préalables et profondes, le phénomène demeure difficile à quantifier de façon précise. il s’avère donc très difficile d’évaluer dans quelle proportion les accidents de la route sont causés par ces distractions au volant, telles que la réception ou l’émission d’un appel, l’envoi de texto, ou la navigation sur les réseaux sociaux comme WhatsApp, Twitter et Facebook. Parfois, à y regarder quand même de très près, chez nous au Mboa, les circonstances d’un accident, laissent fortement souvent croire que le conducteur a certainement été distrait par son smartphone. Mais, évidemment,  l’information demeure souvent impossible à prouver.

Toute fois, si les causes des accidents demeurent parfois nébuleuses, on se rend compte que, de nombreux conducteurs utilisant un smartphone au volant, détériorent leur performance sur la route et risquent davantage d’y provoquer des collisions et des chocs terribles. On constate dans leurs comportements, une grande augmentation de leur temps de réaction ; une réduction réelle de leur perception visuelle ; une nette réduction de leur aptitude à éviter les obstacles et surtout, une forte diminution de leur capacité à rouler simplement en ligne droite, et donc à bien maintenir leur position au centre de la voie sur laquelle ils sont censés rouler. Imaginez donc les catastrophes qui peuvent survenir.

Usager avec téléphone au volant
Usager avec téléphone au volant…

LE TÉLÉPHONE SUR LA CHAUSSÉE, UN RISQUE ÉNORME…

Mais, l’autre chose qui dérange avec le téléphone sur nos routes,  c’est également ces distraction et ces inattentions que celui-ci entraine chez les piétons. Ces distractions sont donc aussi la cause la plus souvent mentionnée comme « cause principale » des accidents, avec dommages corporels, blessures graves et même parfois la mort.

Un tour dans les rues de Yaoundé, Douala Bafoussam, Bamenda ou Maroua… fait vite remarquer qu’il y a des gens, jeunes gens surtout,  qui marchent ou traversent la rue sans aucune vigilance,  les yeux carrément rivés sur leur smartphone, à envoyer des messages, discuter sur Facebook, Twitter ou WhatsApp, au point de ne même pas se rendre compte qu’il y a un véhicule ou une moto qui arrive en face. Une habitude malsaine qui n’est pourtant pas sans danger d’accident mortel. Hum,  trop de technologie finit par tuer la technologie hein…

De plus en plus donc,  des usagers de la route ont en effet pris l’habitude de circuler avec leur téléphone en main, le manipulant sans gêne et sans cesse,  les écouteurs ou les casques aux oreilles, comme « dans une bulle », se coupant ainsi du reste du monde afin de savourer leurs morceaux ou leur vidéos.  Oui, d’accord, c’est bien beau ça, le monde avance. Mais le problème ici, c’est que, ces gens se coupent totalement de la circulation routière et ne contrôlent plus rien autour d’eux, se mettant dès lors en grand danger; et pour rien comme ça.

Et pourtant, l’écoute de musique ou le surf sur son smartphone, en pleine route, lors d’un déplacement à pied,  peut agir à deux niveaux : nos yeux et nos oreilles. Au niveau de l’audition, le souci est évident : on risque évidemment de ne plus percevoir correctement le bruit des voitures, des trains, des camions ou des deux roues. Et du côté de la vue, on  réduirait l’attention visuelle en quelque sorte, et on ne ferait donc plus attention à notre environnement immédiat. Et hop, la catastrophe s’est vite produite et la mort est vite apparue.

Usager manipulant son téléphone sur la route...
Usager manipulant son téléphone sur la route…

Heureusement que, le gouvernement camerounais, aidé par les services de la police et la gendarmerie nationales, ont pris tout récemment, des mesures dures, prohibant précisément l’utilisation du téléphone portable au volant des véhicules. Mais hélas, les habitudes ayant la peau dure au 237, il reste bien à savoir, si ces belles mesures sont réellement appliquées au quotidien. Car, avec l’incivisme qui nous caractérise et la corruption ambiante, je me demande si, l’État réagit même parfois et surtout si les gens sont conscients un tout petit peu, des actes maladroits qu’ils posent.

Vivement donc, la diminution et pourquoi pas, la disparition totale des accidents de la route au Cameroun. #StopAuxAccidentsRoutiers

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables…

Fabrice Nouanga

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Voici pourquoi le mariage obsède les Camerounaises

Une gentille pote à moi m’a rendu visite ce weekend pour me témoigner sa compassion suite à un petit accident que j’ai eu en me faisant écraser le doigt récemment par une portière de voiture. Je dois avouer que cette jeune gazelle de 25 ans est super stylée, insolemment belle et particulièrement séduisante. Elle a fait de très belles et longues études d’économie en France et travaille d’ailleurs en ce moment dans une grosse boite de la place. Elle m’annonça lors de cette visite qu’elle vient de se taper une belle petite maison ici à Yaoundé, et elle s’est aussi acheté une belle caisse cool. Vous comprenez donc que sa vie à elle là, dose hein.

Mais curieusement, lors de nos échanges, elle me révéla qu’elle vivait encore toute seule avec son petit goss, et n’est donc pas encore mariée. J’étais particulièrement étonné. En me le disant, elle me semblait triste et confuse. La mine de son visage exprimait froidement cet état de gêne. En fait, à cause de son célibat, m’avoua t-elle, elle subit toutes sortes de critiques et d’insultes de la part de sa famille, de ses collègues et de ses ami(e)s, qui en effet, voient carrément en cela, une sorte de malédiction. Pour eux, et comme pour la plupart des Camerounais, c’est inadmissible, et ça ne peut que être de la pure sorcellerie. C’est quoi cette belle femme qui travaille, qui a tous les moyens, qui ne manque de rien, mais, est quand même célibataire dis-donc ? Au Mboa, c’est pas possible ça ! Il faudrait bien qu’elle court « se laver au village ». Et très vite hein.

Malgré la douleur atroce de mon doigt, j’ai pu expliquer à ma chère pote qu’en réalité, c’est comme ça chez nous éh. Une femme célibataire, même si elle a quels genres de moyens, quels genres de diplômes, quels genres de beautés…Tant qu’elle n’est pas mariée, est une « ratée ». Pour une Camerounaise, le mariage est un signe extérieur de réussite et de grandeur. Même si on y est malheureuse hein. Et puis quoi! Ce qui compte c’est de porter la robe blanche. Et voici donc justement les quatre raisons qui, à mon sens, poussent ces femmes, obsedées par le mariage, à vouloir absolument avoir une bague officielle à leur annuaire:

 

Homme polygame de trois femmes
Homme polygame de trois femmes…

1- LE CÉLIBAT DES FEMMES, UNE VRAIE MALÉDICTION

Eh oui, au Mboa, le célibat des femmes d’un certain âge là, est une pure « malédiction », un vrai sacrilège. Je pèse mes mots. La société camerounaise rejette donc toute femme qui n’a pas de mari ou de prétendant. Beaucoup considèrent cela comme une vraie malchance, de la sorcellerie pure. Dans un tel contexte, il faudrait donc que chaque femme qui atteint un certain age, (25 ans en montant), aille vite au village voir les ancêtres pour qu’on la détache.

Les préjugés persistent. Ils sont indéracinables. À la moindre dispute, on vous le rappelle. « Regarde moi la célibataire là. Le mariage te fuit comme une djoudjou kalaba ». Évidemment donc, la plupart des Camerounais sont convaincus qu’une femme qui ne vit pas sous le toit d’un homme a fatalement raté sa vie.

Pour ceux là, la femme doit se marier. Il le faut absolument. Elle doit le prouver et l’affirmer, en exhibant son alliance à qui veut la voir. Voilà pourquoi le jour où cette « chance » lui sourit,  c’est le branle-bas général. Et avec les réseaux sociaux, tout le monde entier est tout de suite vite mis au courant. Les photos du mariage font ainsi le tour du monde en un laps de temps.

Qu’une femme du Mboa soit donc Présidente de la République, qu’elle ait l’agrégation, qu’elle soit Miss monde…tant qu’elle n’est pas officiellement mariée, sa vie n’a pas de sens devant les autres et surtout devant…elle-même.

Seconde raison qui pousse les femmes à vouloir se marier absolument :

2- LA FEMME MARIÉE, UNE CHARGE PERMANENTE

Au Mboa, la femme mariée est la charge éternelle de l’homme. C’est connu éh. C’est lui qui doit tout lui donner. Quand je dis tout, c’est tout hein. Une femme mariée est un véritable fardeau. Alors, il faut absolument trouver le mariage pour mieux bénéficier de cette prise en charge.

Car, effectivement, une femme mariée sait que tous ses problèmes seront désormais pris en compte par son mari ; c’est un gage de sécurité. Une sécurité en tout : sa santé, sa coiffure, son argent de poche, ses besoins, sa ration, son habillement ; bref, tout reposera désormais sur le mari.

Avec le mariage, fini les besoins ! Elle ne saura donc plus dépenser 10 frs de sa propre poche, même si elle est milliardaire hein. Le mari a intérêt à la prendre en charge et à résoudre tous ses problèmes, même les faux oh. C’est ce à quoi lui sert le mariage non ? Qu’on s’occupe d’elle. Pire alors quand c’est avec mes beaux de Mbeng là, les Blancs.

Mariage d'un homme Blanc et d'une femme Camerounaise...
Mariage d’un homme Blanc et d’une femme Camerounaise…

Troisième raison qui incite les femmes à vouloir absolument se marier:

3- LA FEMME  « VIEILLIE », LE MARIAGE IMPOSSIBLE

« C’est une fille de trente ans, elle est déjà vieille fille ! », entend-t-on dire très souvent. À partir donc du seuil fatidique de 25 ans, les jeunes femmes comptent les années, les mois et les jours. Elles sont terrorisées à l’idée que leur âge s’accroît alors qu’elles vivent toujours dans le giron de leurs parents ou toutes seules. La peur s’installe. L’adrénaline monte. L’angoisse se manifeste. Le désarroi se lit sur le visage. Les rides se dessinent même toutes seules.

Car, il est clair que les hommes préfèrent les femmes fraiches, les 15-24 ans, encore « sucrées », les « mbambambés » androïdes quoi ! Cette situation devient plus pesante, lorsqu’une petite sœur dans la famille ou chez les voisins convole en justes noces.

Que de tourments dans l’âme de la pauvre jeune femme, surtout lorsqu’elle se retrouve toujours toute seule au milieu du groupe de copines mariées au cours d’une virée nocturne. Ou que la sœur ou la voisine passe le temps à lui raconter les joies de son foyer et le romantisme de son mari. Là alors, c’est parfois comme un coup de poignard dans son dos.

Cette peur de vieillir sans être mariée, et de ne donc plus jamais se marier, pousse la femme à se mettre en couple là la là, avec le premier venu qui le lui propose. Veuf, vieux ou polygame oh, elle gère encore ça ? Elle accepte seulement non ! Amour ou pas, là n’est plus le problème. Mariage égal mariage éh. Et elles l’assument très bien hein.

Enfin la quatrième raison de l’obsession fatale des femmes pour le mariage:

4- LE MARI, le « BEAU », UN SPONSOR POUR SA FAMILLE

Le mariage chez nous confère à la belle famille du mari toutes les garanties. Le «beau» va donc désormais s’occuper de tous les problèmes de la fille et de sa belle famille. D’abord, avec la dot, cette belle famille va enfin avoir tout ce qu’elle n’a jamais eu. Elle réalise alors là ses rêves et ses fantasmes les plus fous. Elle vous demande l’impossible. Vous verrez alors des dots qui


vous donnent du tournis et des AVC. Le gars doit ainsi rembourser toutes les dépenses investies sur la fille, pire, si elle a fait de longues études.

Une fois mariée, le pauvre mari, le « beau » comme on l’appelle affectueusement, devra désormais s’occuper de tout ce qui se pose comme soucis dans la famille de la femme. Hum, n’en parlons pas alors quand le gars travaille et a une situation stable quelque part.

Le « beau » devient donc  le « sponsor » et « l’argentier » numéro un. Au moindre des soucis, son téléphone crépite. C’est lui qui construira leur maison familiale, c’est lui qui enverra ses petits beaux à l’école, c’est encore lui qui soignera les beaux parents et c’est toujours lui qui leur achètera désormais à manger ; bref, le gars devient le « distributeur automatique de billets » de sa belle famille. Finie la misère !

Bon, je ne dis pas non, d’être dur, pingre, mais, certaines belles familles exagèrent et finissent par transformer le pauvre mari de leur fille en gros porte monnaie familiale. Et les femmes le savent, voilà pourquoi elles courent ainsi follement vers le mariage.

Future femme mariée entrain d’être habillée...
Future femme mariée entrain d’être habillée…

Éh oui, voilà donc là présentées les principales raisons qui poussent réellement les Camerounaises à courir follement derrière le mariage. Et pourtant mesdames, le mariage n’est aucunement une compétition. Avant de s’y lancer, prenez toujours votre temps, et tombez normalement amoureuse. Toilettez ainsi très bien votre relation, et soignez surtout très bien vos ambitions. Parce que, à vrai dire, quand on se marie là, c’est pour toujours hein, et pour être à jamais heureuse. Et non pour être éternellement triste, et plus tard, contrainte de divorcer. Rassurez vous donc toujours que votre robe blanche de mariage, vous la porterez en toute joie, et non en larmes de… détresse.

Une fois que j’ai fini d’expliquer tout cela à ma chère pote, elle m’a alors supplié de lui rendre un dernier service. Elle souhaiterait satisfaire sa famille, ses collègues et ses amis qui se posent trop de questions sur elle concernant le mariage. En fait, elle voudrait donc bien savoir, si je n’ai pas un ami, un collègue ou un frère sérieux, qui pourrait être disponible pour l’épouser ; même s’il n’y a pas d’amour hein. D’ailleurs même, elle se propose de s’occuper de sa propre dot et de toutes les dépenses relatives à ce mariage. Elle, elle veut juste seulement le mariage et quitter derrière les problèmes. Point !

Whaouuu ! Quelle proposition ! De quoi accepter là là là, sans hésiter, si je pouvais. Mais, nous sommes déjà de grands intimes. Hum, mais depuis quand ça se passe même comme ça au Mboa massa !? Sa proposition là est même simple ???? En tout cas, je passe l’appel d’offre de mariage hein. Si quelqu’un est intéressé, bien vouloir me contacter, (inbox), pour étude du dossier.

Au Mboa, nous sommes vraiment formidables !

Fabrice NOUANGA

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Soldats camerounais, nous sommes si fiers de vous

Le Cameroun en guerre

« Bravo à ce sergent du BIR en poste à Dabanga. Le 16 septembre dernier, lors de l’attaque de Boko Haram avec deux camions entre Gouma et Kabo 2 (qui a fait 4 morts civils), seul, il a réussi à tenir tête à une trentaine d’assaillants, tuant même un terroriste. Blessé, ses jours ne sont pas en danger. Une petite pensée pour ce brave compatriote. »

Voici l’intégralité du post que j’ai lu ce dimanche sur la page facebook du bi-hebdomadaire « l’oeil du Sahel » de notre compatriote Guibaï Gatama, journaliste chevronné.

Depuis quelques années déjà, le Cameroun fait face à la nébuleuse secte Boko Haram qui sévit à l’extrême nord du pays, causant des milliers de pertes humaines (décimant des villages entiers) et aussi des pertes matérielles. À certains endroits d’ailleurs, la vie est devenue fade et sans saveur.

Pour y faire face, de valeureux et vaillants soldats camerounais, combattent au quotidien contre ces barbares sans foi ni loi, pour que le Cameroun reste stable et que chaque Camerounais puisse se sentir en sécurité en toute circonstance et en tout lieu.

Ces soldats engagés pour nous protéger ont donc dû tout abandonner : famille, femmes et enfants, amis et passions, pour la seule sauvegarde de notre territoire contre cet ennemi cynique et dangereux. Les durs combats menés, les embuscades que leur tend souvent Boko Haram, tout cela a fait d’eux des blessés graves (perte d’un membre par exemple) voire pire, jusqu’à perdre leur précieuse vie.

Je voudrais par ce billet, leur rendre un vibrant hommage. Oui, leur dire infiniment merci pour cette bravoure et cette expression parfaite de patriotisme, car, grâce à eux, aucun centimètre de notre territoire n’a été cédé.

Plus que jamais, nous devons tous nous incliner à la mémoire de tous ces soldats, morts pour notre protection et pour la Patrie. Mais surtout nous devons soutenir de quelque manière que ce soit, ceux qui se battent encore au front, afin de leur donner le courage nécessaire et la force utile, pour continuer à mener à bien cette mission périlleuse contre ces ennemis jaloux de notre paix et de notre stabilité.

Après l’annonce de la guerre totale faite à Boko Haram par le Président de la République PAUL BIYA, les forces de défense et de sécurité de notre pays, sont passées dans la phase de la mise en œuvre pratique de cette instruction du grand chef. Ils l’ont bien compris, ils lui ont ainsi bien obéit, c’est leur mérite.

Ces soldats sacrifient donc courageusement leur vie tous les jours sur le champ d’honneur, en défendant l’intégrité territoriale du Cameroun face aux attaques et aux actes terroristes du groupe Boko Haram.

Je rends un si grand hommage à ces compatriotes, à ces hommes, nos troupes, pour leur service rigoureux et pour le maintient de la Patrie, dans la paix et la stabilité.

Singulièrement, je salue et m’incline sur la mémoire, de tous ces soldats horriblement assassinés, souvent de la manière que l’on sait et qui ont ainsi payé de leur vie, leur attachement à un Cameroun plus calme et plus stable, exprimant ainsi, leur plus grand et légitime PATRIOTISME. Ils sont à imiter, chaque Camerounais devrait suivre leur exemple.

Hommage aux soldats camerounais tombés au front de guerre..
Hommage aux soldats camerounais tombés au front de guerre…

Nous nous devons, pieusement de respecter la mémoire de tous ces citoyens courageux, tués pour nous défendre et défendre notre triangle, abandonnant derrière eux, tout, oui tout ce qu’ils avaient de plus cher pour sauvegarder ce qui leur reste de plus grand : leur patrie, le Cameroun.

Tous ceux là, ces SOLDATS, qui ont ainsi donné leur vie précieuse si aimée, nous les voyons comme des combattants jaloux de la paix, et nous leur disons grandement Merci, la main sur le coeur ! Infiniment MERCIIIIII Soldats! Le peuple camerounais tout entier, est si fier de vous.

Nous prions le Seigneur de regarder leurs souffrances ; la souffrance et le supplice de ces pères, ces fils, ces maris, ces frères, ces amis…partis très tôt, juste pour notre liberté de vivre.

Nous voulons leur dire, là où ils sont, qu’ils sont des personnes bien aimées. Ils sont de vrais héros, remplis de paix, d’amour et d’amitié. Ils sont dans nos cœurs. Et jamais, nous ne les oublieront. Oui jamais.

Si loin où ils se trouvent, nous voulons saluer leur sens du devoir et leur esprit de sacrifice , vaillant et courageux, de soldats guerriers.

Soldats camerounais du BIR
Soldats camerounais du BIR…

La preuve, malgré ces attaques surprises et répétées, le groupe d’égorgeurs, Boko Haram, n´occupe aucun morceau du territoire camerounais depuis que cette guerre a commencé. BRAVOOO SOLDATS! Café!!!

Tous les Camerounais donc, sans distinction de tribu, d’origine, de religion ou autre, doivent reconnaître le patriotisme de ces combattants vaillants de notre armée, qui se battent pour notre cher CAMEROUN, à tous.

Oui, rendons un grand hommage à tous ces soldats Camerounais qui se sacrifient et tombent pour la défense de notre souveraineté, de notre territoire, de nos richesses et de la dignité du Vert Rouge Jaune tout court. Soutenons les et restons à jamais tous unis et vigilants derrière eux !

MERCI à vous soldats, pour tout ce que vous faites pour nous… MERCI à notre Armée et à nos militaires : vous êtes le symbole de notre liberté, notre unique fierté.

« Ce n’est pas le Boko Haram qui va -vous- dépasser ». Cette petite phrase du chef des armées Paul Biya, vous vous en souvenez non?

Mille courage, soldats ! Le Cameroun est si fier de vous.

Fabrice NOUANGA

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Je sais d’où vient l’argent des céli-chômeuses camerounaises

Ce week-end, le petit frère d’une de mes voisines est venu voir la télé chez moi comme d’habitude. Sa soeur aînée avec qui il vit était en villégiature à Kribi. Et c’est lui qui lui garde tout le temps qu’elle voyage ainsi, son bel et luxueux appartement. Ce dimanche donc, pendant que nous visionnions, il s’étonnait tellement de sa sœur. En fait, dans ses dires, il ne comprend pas sincèrement d’où vient tout l’argent de celle-ci.

Simple étudiante de 25 ans et chômeuse très endurcie qu’elle est, elle réussit quand même à se taper des voyages au bord de la mer, à dormir dans les luxueux hôtels ; à louer les grands et chers appartements ; à sortir tous les soirs au restaurant ou en boîte ; à ramener beaucoup de bonne bouffe et de fric à la maison ; à envoyer son enfant à l’école la plus chère de la ville… La nga est d’ailleurs toujours à la mode côté vêtements, chaussures, coiffures hein ; elle a tous les smartphones dernier cri, les plus coûteux; bref tout ce qui est bling-bling et à la mode quoi. Elle touche le fric grave seulement.

Quand j’ai pris la parole, j’ai dit au petit là, de rester tranquille dis-donc! Il s’étonne même de quoi éh ? Les chômeuses professionnelles et célibataires endurcies comme sa sœur là, « travaillent » autrement massa ! Tu les connais  même ? Adeptes de la facilité, leur argent leur vient tout simplement de trois sources bien précises :

 

I- LES PÉPÉS SPONSORS

Première source d’entrée efficace et sûre d’argent chez mes sœurs là : les « pépés sponsors ».

Les chômeuses professionnelles et célibataires endurcies ne sortent uniquement qu’avec les pépés croulants, qui, généralement, peuvent être leurs grand-pères oh. Ce sont très souvent, des vieux fonctionnaires et hauts cadres de la République, souvent à la retraite ou en voie d’y partir. Certains sont DG de société, gros directeurs de ministères, cadre d’entreprises, bref tous ces vieux qui confisquent les postes aux jeunes là et détournent à longueur de seconde l’argent de l’État. Comme ces vieux coups pliés ventrus et fessus, ont donc beaucoup de fric et de biens mal acquis; ils mettent ces filles là en haut comme le RDPC jusqu’à.

Les services offerts à ces femelles par leurs vieux mâles, sont multiples et variés: restaurant VIP, massages, sauna, manucure, pédicure shopping à la française, et autres avantages terribles. Ces pépés leur donnent des grosses sommes d’argent mirobolantes. Et ici, l’enjeu est clair hein : faveurs sexuelles contre faveurs matérielles. C’est du troc sexuel.

Généralement donc, une seule go celi-chômeuse peut avoir dans sa gibecière, trois ou quatre grands-pères comme ça qu’elle gère, sans pression. Vous savez, c’est des go aux reins encore très solides. Elles peuvent ainsi multiplier cinq à six rapports sexuels par jour, avec deux à trois coups pour chaque pépé différent, sans se fatiguer. De vraies « energizers ». Et mes chers pépés bien « viagrasés », savent faire leur casting jusqu’à. Pas besoin d’aller chercher leurs proies parmi les vieilles filles fanées et amorties, aux seins déjà couchés et fesses déjà trop plates; les gars ne vont qu’avec des élèves et étudiantes encore in, pour la plupart. Là, la chaire est encore fraîche et les seins encore debout et pointus. La relation n’a rien à voir avec l’amour. Jamais. Tout ici est question de sexe, rien que! Les pépés savent donc qu’ils auront droit au sexe hard et hot, et les filles à leur fric abondant. Le marché est ainsi souvent bien conclu! Et les affaires marchent toujours bien.

Jeune femme avec homme plus vieux et riche...
Jeune femme avec homme plus vieux et riche comme elles le font, les celi-chômeuses…

II- LA PROSTITUTION DÉGUISÉE

Seconde source d’entrée sûre et efficace de fric: la prostitution déguisée.

Non, ne croyez surtout pas qu’une celi-chômeuse a besoin d’aller se placer dans la rue, avec les haillons et sexy vêtements, à boire le froid toute la nuit. Ben non voyons ! Les go là pratiquent la prostitution déguisée. Elles sont spécialisées dans la collection de mecs. Elles ont quatre catégories de mecs qu’elles déplument à leur guise:

– Le premier: le « MOUGOU ». Lui, il assure leur portefeuille, comptes bancaires, paie les factures, et s’occupe de toutes les charges liées à la gestion de la maison et à son équipement.

– Le second, le « NYASSEUR ».  Lui, il est souvent le plus jeune et le plus viril de tous ses vieux pigeons.  Il assure ainsi le travail au lit. Son seul boulot, envoyer la nga au 7e ciel matin, midi, soir. Il gère les charges liées à la sexualité, à l’habillement, parfums et autres laits de toilettes et hygiène corporelle.

– Le troisième, la « ROUE DE SECOURS ». Lui, c’est celui qu’on présente partout aux copines. C’est le style de répé « bastos », toujours frais là. C’est d’ailleurs lui qu’on emmène dans les cérémonies. C’est le seul qui est quand même présentable. Lui, il gère les factures des restaurants, des hôtels, des voyages et autres moments de plaisir et d’amusement.

– Et le quatrième enfin, « LE PÈRE DE L’ENFANT » ; c’est le plus riche. celui là avec qui on a vite fait un enfant sans son autorisation hein. Il s’occupe ainsi de toutes les charges du goss: sa ration, son école et autres charges utiles possibles. On invente tout massa.

Vous comprenez donc que, les celi-chômeuses sont de vraies collectionneuses.

Mais il faut alors les entendre insulter les filles de l’hôtel de ville qui vendent leur piment officiellement; comme s’il y avait deux formes de prostitutions! Elles ignorent que toutes font le même travail hein et certainement, pour elles là, est même pire. Yeuch!

femme super sexy, telle qu'elles sont les celi-chômeuses.
femme super sexy, telle qu’elles sont les celi-chômeuses.

III- LE BRAQUAGE À MAINS « DÉSARMÉS »

Troisième source d’entrée sûre et efficace d’argent: Le braquage à mains désarmés.

Ah Yaaaaaah. C’est ici alors. Une celi-chômeuse est une braqueuse professionnelle, onong. N’allez surtout pas croire qu’elles sont devenues des gangsters. Non! Le « braquage » ici consiste à inventer à ses gars, qu’elle considère comme des « distributeurs automatiques de billets » et qu’elles appellent abusivement le « petit ami », des histoires abracadabrantes à dormir debout et à réveiller les morts. Et ces histoires nécessitent toujours des sommes d’argent faramineuses. De l’argent qui leur servira donc à vivre une vie de luxe sans faille et à se donner des plaisirs fous.

Une celi-chômeuse dira donc par exemple à son fameux gars que : son père a eu une paralysie brusque et doit absolument être opéré au Sri Lanka ; que son petit frère doit aller poursuivre ses études en Afghanistan, comme au Cameroun la formation qu’il veut faire n’est pas encore née; que son neveu s’est fracturé le crâne en croquant un os de chien,  et qu’il doit être évacué d’urgence en Syrie ; que son gosse  a eu un AVC chronique et doit être opéré là là là en Irak ; que son oncle a perdu ses trois épouses dans un accident de fusée et toutes les charges du deuil sont sur elle ; ou que, elle-même, la nga, doit faire une formation en astronomie magico-religieuse en Ukraine et qu’il faut qu’on fasse très vite les démarches du visa…Elle ne vont même pas inventer quoi éh? Tout ça pour escroquer ces hommes et leur soutirer ainsi le maximum de fric possible.

Devant pareilles situations donc, les mougous faroteurs qu’elles ont comme gars, souvent trop « compatissants » et hyper « sensibles », vont absolument sortir du gros fric, du vrai. Certains s’endettent même hein. Qu’ils aillent donc voler ou pas oh, ils vont sauf que lui trouver l’argent là. Eh oui, il faut se battre et satisfaire la « petite » en trouvant la somme exorbitante exigée. Sinon, chantage et barrage dans les secondes qui vont suivre. Eh oui. Plus braqueuse qu’une celi-chômeuse, je meurs!

TELLES SONT LÀ, LES TROIS ENTRÉES PRINCIPALES D’ARGENT DE NOS CHÈRES CELI-CHÔMEUSES

Évidemment donc, c’est par de telles pratiques que vivent beaucoup de femmes camerounaises célibataires et au chômage. Elles se recrutent dans toutes les sphères de la société et ont fait de telles pratiques, une activité quotidienne.

Et justement, sans travail, ni conjoint, elles brassent ainsi beaucoup d’argent mais, pourtant, n’ont jamais rédigé un CV pour postuler à un emploi. Elles vivent des grandes « vies » de luxe, dans la poche des mecs qu’elles déplument et ruinent.

Exactement le type de de maison d'une celi-chômeuse...
Exactement le type de de maison d’une celi-chômeuse…

Je n’avais même pas encore fini d’expliquer cela à mon petit voisin, qu’une grosse Prado garait au portail du camp: Piiiiiiiiiiiiiiiiiimmmm, Vrooom-Vroooom. C’était justement la voisine, sa sœur qui arrivait enfin. Hum, la nga était accompagnée d’un autre de ses nombreux croulants de pépés. Le gars avait lui sa canne et ses cheveux très blancs comme ceux de mon arrière grand-père, brillaient jusqu’à.!

Mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est l’écran plasma Samsung, dernier cri original, 60 pouces LED et un kit abonnement complet CANAL SAT, que son petit frère venait de décharger de la voiture.

Cinq minutes plus tard, la voisine cogna. Dès que j’ouvris, elle me dit alors tout souriante, les seins presque dehors : «beueu, voisin, heu, je suis rentrée tout à l’heure hein; voici ton paquet; heu, stp tu peux venir m’aider à installer ma télé stp? Comme ça heu, tu profites même saluer mon fiancé ! Ok heu?» J’ai failli éclater de fou rire.

AU MBOA, NOUS SOMMES VRAIMENT FORMIDABLES!

Fabrice NOUANGA

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Couple : ces types de Camerounais à fuir absolument

N’est-ce pas l’autre jour j’étais moi entrain de prendre ma tasse de lait chez Aladji au tourne dos. Voilà un gars qui atterrit avec sa nouvelle petite. Ils prennent place. La petite demande alors au gars : « On mange quoi chéri? » Le gars répond dans la gorge : « je ne sais pas, c’est toi qui décide. ». Elle ajoute : « Après on va où ? Le gars répond : « je ne sais pas, je t’écoute. » La nga continue : « Tu voyages toujours demain ? Le gars répond : « je ne sais pas, mais ça dépend de toi. ». J’ai wonda.

Tellement énervée par cette attitude, la nga s’est levée elle, piang, a démarré la voiture du gars hein et est partie en trompe. Elle a pété un câble et l’a envoyé balader dis donc, l’abandonnant là, sans même finir de manger éh. Mais, curieusement, le gars avait le temps ? Il parlait même ? Il la gérait!? En fait, je me suis finalement rendu compte à travers ces actes , qu’apparemment, c’est la fille qui prendrait toutes les initiatives dans leur couple là. Le gars était tellement « mou » massa, un vrai toutou, soumis à fond !

Alors, cette attitude m’a véritablement fait comprendre pourquoi les femmes passent le temps à barrer certains gars ici dehors. Il y a des catégories nuisibles d’hommes que les femmes rejettent tant et qui hélas sont nombreux de nos jours.

1- LES HOMMES EXTRÊMEMENT VIOLENTS…

Les hommes violents sont souvent des gars qui n’arrivent pas à s’inscrire dans la société de façon satisfaisante. Les gars ont une crise existentielle profonde qui les pousse carrément à considérer les femmes, comme « rien » hein. Bon, peut-être aussi parce qu’eux-mêmes n’arrivent pas à donner beaucoup de valeur à leur vie en fait, et n’arrivent pas non plus à obtenir une réelle considération de la part de ces femmes là. La violence, de ce point de vue, apparaît comme le seul recours possible, le seul moyen pour s’imposer, en montrant ainsi aux femmes qu’ils ont au moins les muscles pour exprimer leur puissance. Un seul coup de poing d’un pareil homme refait le portrait de sa go et l’envoie aux urgences médicales là là là…

Hum, et les hommes de cette catégorie ont toutes les méthodes pour exprimer leur violence barbare massa : coups de poings, gifles, blagues humiliantes, séquestration, étranglement, brûlures, coups de couteau, fractures, sévices sexuels, sarcasmes, harcèlement, dénigrement, ordres contradictoires, éclats de voix, mépris, tortures, mutilations, roulette russe, menaces, destruction de biens… Ainsi, ils finissent par atteindre par là, l’intégrité de leur compagne.

 

Homme très violent...
Homme très violent…

2- LES HOMMES SANS PERSONNALITÉ…

Eux, on les appelle les « toutou ». Les « toutou », justement, ce sont les gars trooooooop « mous » et nonchalants. L’autre qualité là énerve alors les femmes jusqu’à oh. Dès qu’elles le voient, elles piaffent seulement. Le gars trop toutou, c’est le genre d’homme qui n’a aucune ténacité, aucune envie, aucune personnalité, aucun leadership et qui passe son temps à répondre aux questions par des « je ne sais pas, c’est toi qui décide !» Lui, il n’a jamais pris une décision de lui même devant une petite hein. Ou il les drague même alors comment oh? Hum!

Le gars a une mollesse et une mièvrerie grave ! C’est le genre de type qui réagit comme un vrai mollusque. Massa, on doit seulement le secouer! Il ne sait prendre aucune initiative. Le gars est tellement inactif, lent et a toujours la bouche cousue. Au point qu’on finit toujours par se demander si ce n’est pas une « femme » et s’il a même les couilles hein. Mince, quelle famelette il fait ce gars!

3- LES HOMMES À LA MAL-BOUCHE

Voilà alors le gars qui effraie les femmes. Lui c’est sûrement le pire, et hélas. Ce mec-là les femmes le repèrent vite hein. Il est toujours entrain de tenir des propos haineux, méchants, malsains et trop souvent est rempli de colère. Toujours très nerveux. Il passe le temps à jouer les caïds. Dur comme quoi !

Il s’exprime tellement vite et de façon brutale dis donc ! C’est un gars sans ouverture d’esprit, sans tolérance, sans pardon. Il est toujours entrain de faire mal aux femmes, leur avancer des paroles méchantes et humiliantes. Toujours entrain d’insulter, de taquiner durement, de gronder, d’humilier les femmes. Quand le style de gars là insulte sa go…owé.  N’ya que la mort pour faire qu’elle oublie les tristes paroles vomient là. Il connaît humilier massa.

4- LES HOMMES TROP PARESSEUX…

Ahahahaha. Les gars là me dépassent. Eux ils n’ont pas de vie hein et sont tellement paresseux jusqu’à. Évidemment, le genre d’homme là n’a aucune vie hein. C’est un gars qui passe lui toutes ses journées et ses week-ends devant sa télé, son smartphone ou son ordi… La bouffe est son passe temps favori. Il ne sort jamais. Le gars se fait des nuits spéciales jeux vidéos, facebook, whatsapp, films, foot, nourriture et sexe. Vous le pouvez même.

Le gars est tellement chiant qu’il n’a rien à raconter à une femme sauf lui demander la bouffe et les fesses. Et pire, il n’y a rien d’excitant dans son quotidien. Du coup, les femmes l’évitent elles grave. Un gars est toujours là, il vit dans son monde, il se fiche de tout le reste, il ne sort jamais, il ne fait jamais rien, toujours trop occupé dans les dossiers inutiles, trop carré et routinier dans ses habitudes massa. Mais se battre comme les autres, rien.

Le type d'homme paresseux..
Le type d’homme paresseux…

5- LES HOMMES TROP EMMERDEURS

Les anglophones appellent le genre là « jerk »! C’est le genre de gars qui aime alors emmerder toutes les filles, par méchanceté hein. Il a un cynisme exagéré envers sa petite massa. Il n’hésite pas à la rabaisser en public ou bien à tenir des propos machistes sur toutes les femmes qu’il rencontre, y compris sa propre mère oh.

C’est le gars « bad boy ». Il veut défier tout le monde. Finalement il passe son temps à martyriser et faire souffrir ses petites. Il ne prend plaisir qu’à voir les femmes dans le malheur. Le gars n’a aucune bienveillance, aucune galanterie.

6-LES HOMMES TROP PRÉTENTIEUX…

Ah yaaa, le terminator. Le gars prétentieux, c’est alors le style de gars qui a confondu « confiance en soi » et « arrogance ». Lui là, c’est l’arrogance incarné. Même nourrisson, il était déjà comme ça éh. Du coup, il se comporte de manière hautaine avec les femmes, les regarde de haut, se croit supérieur, leur manque de respect, … Même lorsqu’il marche hein, on a l’impression qu’il veut dominer et contrôler toutes les femmes du monde.

Il est vantard jusqu’à et jamais humble. Et puis, le gars n’a aucun sens de l’humour. Il répugne toutes les nanas. Carrément incapable de se remettre en question, de reconnaître les efforts de sa petite, d’être attirant. Il a une arrogance terrible. Il essaie toujours de contrôler et de dominer sa petite. Du coup, il n’a jamais tord éh ; il sait tout massa. C’est le sabitou international.

7- LES HOMMES EXAGÉRÉMENT CHICHES

Le genre que les femmes ne supportent pas vrai vrai alors, c’est l’autre catégorie ci massa. Ou bien c’est parce qu’elles aiment trop l’argent oh !éh éh. Tellement le gars est pingre, dur, radin, avare. Yeuch. Lui il a toujours des soucis financiers et est toujours foiré hein. Même le jour de l’anniversaire de sa petite oh, il cherche toujours des prétextes pour ne pas lui offrir un cadeau. Même quand il a quand même un peu éh. Sa part là, c’est comme la secte…

On voit rarement son portefeuille. Et lorsque la petite lui exige sa part de contribution pour un problème, c’est toujours le quart qu’il donne après avoir pleuré jusqu’à toi même tu dis « Yes ». Et pourtant certaines femmes sont compréhensives et se contentent de moins, quand un homme n’a pas suffisamment de moyens. Du moment qu’il a l’intention d’offrir et de faire plaisir, pour elles ça va. Mais les gars pingres, leur part de chicheté là, seul Dieu connait où ils ont pris ça, onong!

8- LES HOMMES TROP ROMANTIQUES

Humm, l’autre ci me dépasse alors. Le gars romantique est trop soumis et extrêmement gentil avec toutes les femmes massa. Le gars est persuadé que l’amour et la séduction se passent comme dans Titanic hein. Du coup, il en est réduit à écrire des poèmes, offrir des fleurs, obéir à la demoiselle comme un prince à une princesse… Et le gars romantique attire et fait tourner la tête à beaucoup de femmes dèh. Ce qui n’est pas mauvais oh ; mais le gars exagère quand même. Eukieu. Et ce n’est pas vice versa éh.

C’est un séducteur invétéré. Il connait tous les beaux mots et toutes les belles phrases. C’est le genre de mec hyper-collant, sensible et mielleux, mais, il est loin d’être attirant comme il croit oh. Il oublie qu’être romantique ce n’est pas envahir la femme, ce n’est pas l’appeler 7j/7, lui envoyer les sms d’amour 24h/24. Ce n’est pas lui empêcher de vivre sa vie, ce n’est pas l’étouffer! Hein monsieur romantikos?

Homme trop romantique suppliant une "go"
Homme trop romantique suppliant une « go »

Voilà ainsi présentés, LES  HOMMES INSUPPORTABLES, CEUX-LÀ QUE LES FEMMES ABANDONNENT TROP VITE!

Alors les gars, je n’indexe personne oh. J’ai juste observé nos comportements. Et cette liste de défauts qui font fuir les femmes est loin d’être exhaustive. Il existe d’autres défauts intolérables pour nos petites. On peut par exemple citer en vrac: l’homme négligent, le coureur de jupons, l’infidèle, le moraliste, l’irresponsable, le fils à maman… et j’en passe.

Savoir ce qui fait fuir facilement les femmes est une aide précieuse pour trouver et séduire notre compagne. Mais c’est aussi très utile pour la garder près de soi. Seulement, que les hommes sachent qu’au début de toute relation amoureuse, de façon consciente ou inconsciente, les femmes examinent les défauts et les qualités de leur amoureux. Et fort logiquement, lorsqu’il y a une attitude, une apparence, un comportement ou un défaut qu’elles ne supportent pas, elles préfèrent se retirer trop tôt. 

Bon, comme je le disais plus haut, avant même de finir de manger, la go de mon « toutou » de gars s’est levée nerveusement, et a pris elle la voiture de son gars massa, abandonnant le « mou-mou » sur place. Non sans m’avoir filé son contact téléphonique hein. Qui sait, si elle cherche déjà un remplaçant éh. Sauf que moi même aussi, je ne donne pas le lait hein. Ma part de défaut n’est peut-être pas supportable oh. Éh éh…

Messieurs, avant de draguer là, sachez donc ce qui fait fuir les go pour mieux les attirer et les garder éternellement près de vous ! Car il y a de pires défauts, qui font fuir même les « panthères » hein. Donc…

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables…

Fabrice NOUANGA

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