Fabrice NOUANGA

Mesdames, voici 10 types d’hommes que vous devez absolument fuir

Dans cet article je m’adresse autant aux femmes qu’aux hommes. Je me suis toujours étonné de voir autant d’hommes célib-à-terre là dehors. Mais, quand je me suis rapproché de très près, vers plusieurs d’entre eux, j’ai finalement compris d’où vient le problème. Sincèrement hein, il y a des types d’hommes Kamers au Mboa, qui effraient et traumatisent les femmes. De vrais extraterrestres. Les gars n’ont aucune galanterie, aucun feeling, aucun sens de la séduction. Car tellement ils sont toxiques et amers. Ils ont de ces attitudes et comportements qui font peur aux femmes.

 

 

Mesdames, je vous dresse ici, le portrait de ces hommes insupportables et avec qui il est vraiment préférable de ne pas se mettre en couple. Sinon, bienvenue l’AVC. Ne dites pas que je ne vous avais pas dit :

 

 

1- Le gars fils à maman, trop toutou

Lui, c’est le genre de gars qui habite éternellement chez sa mère, mais il vous dira toujours que c’est « temporaire » hein. Le fils à maman appelle sa mère en renfort tous les jours. C’est sa mère qui fait encore sa lessive et ses petites courses. Sa mère est omniprésente dans sa vie. Le fait d’être proche de sa mère n’est même pas un problème en soi hein. Mais, même lorsqu’il déménage, sa mère reste reste dans sa vie.

 

Au moment de prendre une décision, il appelle toujours sa mère. C’est sa mère qui lui donne toutes les idées. C’est sa mère qui décide de quand il doit sortir. De l’heure où il doit rentrer à la maison. Quel genre de boisson il doit boire. Du lieu où il doit aller se balader. Sa mère c’est sa boussole. C’est même elle qui lui dit quelle position il doit prendre au lit avec sa petite. Vraiment hein !

Femme triste. Crédit photo : pixabay

 

2- Le gars pingre, trop chiche

Lui, il a toujours des soucis financiers éh. Même le jour de l’anniversaire de sa petite, il cherche toujours des prétextes pour ne pas lui payer un cadeau. Son principe est « les bons comptes font les bons amis. » Quand il donne àsa go,elle doit lui rembourser. On voit rarement son portefeuille. Et lorsqu’il est contraint d’apporter sa contribution, c’est pour payer la moitié de l’addition, à la virgule près.

 

Il ne supporte pas de payer un sous de plus. Il ne sort jamais avec sa petite. Elle doit toujours venir chez lui pour lui éviter les dépenses. Le jour même où il décide d’offrir un petit repas au restau, au moment de payer, pas de chance : il a oublié son porte-monnaie ! Yeuch !

 

3- Le gars éternellement gamin, trop bébé

 

L’autre qualité ci alors. Mince ! Quand lui il a une petite, c’est grave. Plutôt que s’intéresser à elle, de remarquer sa présence, ou même de lui parler, il passe ses son temps, soit à feuilleter sa collection de Bandes Dessinées, soit à jouer avec ses soldats de plomb, soit à sa Play Station ou encore à manier toutes sortes de joujoux auxquels personne, et surtout sa go, n’a le droit de toucher. Le gars est encore tellement gamin qu’il n’a pas d’autres distractions que les Tiji et les mangas.

 

Il reste bébé à vie. Il n’est jamais avec les grands, mais les enfants. Il ne fait que les choses des enfants. Pourtant quand on le voit, il est robuste hein. Mais dans la tête, le gars n’a jamais grandi. Va-t-il même grandir un jour ou tentera-t-il de demeurer enfant toute sa vie? Qui sait !

 

4- Le gars mal élevé, trop irrespectueux

 

Voici alors un gars terrible. Lui, il ne sait pas écouter les autres et ne sait que vanter ses exploits. Le plus souvent, il se croit supérieur à tout le monde et ramène tout à lui. C’est le nombril du Pape. Lorsqu’il parle, il utilise un ton tellement vulgaire et autoritaire massa. C’est quelqu’un qui est capable de manquer du respect à n’importe qui et à n’importe quel moment hein. Il n’a pas de limites.

 

Même lorsqu’il marche, on a l’impression qu’il veut dominer et contrôler toute la terre. Le gars là est d’une si mauvaise éducation, onong. Il est tellement irrespectueux. Sans scrupule. Il peut vous dire « mouf » sans raison. Il peut vous cracher dessus. Le gars se sent. Iiich !
5- Le gars cynique, trop méchant

 

Voici le grand frère du précèdent. Son degré de méchanceté avec les femmes, dépasse les bornes. Quand il a une petite, pour lui, elle n’est jamais assez bien coiffée, jamais assez bien habillée. Il affiche un cynisme exagéré envers sa petite. Il n’hésite pas à la rabaisser en public ou bien à tenir des propos machistes sur toutes les femmes qu’il rencontre, y compris celle qu’il est en train de draguer hein. Et il le lui crache à la face.

 

Il s’en fout de ce que ça peut lui faire. Il guette chez sa go, la moindre faute de français, le moindre geste maladroit. Et lui rappelle ça oh ah ! Et c’est toujours quand la go est avec ses amies qu’il lui réserve ses pires réflexions. Car pour lui, il prend tellement de plaisir à mal traiter une femme en public. Pour une femme, sortir en sa compagnie est un calvaire. On se demande ce qu’il fait avec elle. Tellement il la chiffonne. Triste !

Homme frappant sa « petite »…Crédit photo : Nguia-ba M.

6- Le gars sabitou, trop imbu

Le genre de gars ci, lui, il connait tout et on n’a rien à lui dire. C’est quelqu‘un qui veut toujours imposer ses points de vue à sa go. Il est toujours sur la défensive et ne tolère pas la contradiction hein. Ne sois jamais contre ce qu’il a dit. Il a toujours raison. Dans une relation amoureuse, il veut toujours que sa copine adopte son opinion, uniquement. Elle n’a rien à redire éh.

 

En d’autres mots, il essaie de contrôler et dominer toujours sa copine, sur le plan moral et psychologique. Avec lui, on ne bronche pas. On se tait et on écoute. Il sait tout. Toutes ses idées sont les meilleures. Les autres, c’est les cons, qui n’ont rien à lui dire. Mince !

 

 

7- Le gars sain, trop donneur de leçons

 

La plupart de ces gars, eux, n’ont pas de défauts hein, apparemment, car ils ne fument pas ; ils ne boivent pas ; ils ne sortent pas la nuit ; ils sont trop fidèles. Comme ils sont donc souvent persuadés qu’ils sont parfaits, et qu’après Jésus c’est eux, ils sont très critiques à l’égard des autres. On les entend critiquer les attitudes des autres personnes à longueur de journée. Eux, ils sont irréprochables. Les autres sont des perdus et des égarés.

 

Lorsqu’ils sont en compagnie d’une femme, c’est plus grave. Ils vont remarquer toutes ses banalités et ses défauts et essayer de la transformer là là là. Le péché ce sont les autres. Eux, c’est des anges. Minalmi !

 

 

8- Le gars hyper jaloux, un vrai malade

 

Toutes les fois que sa copine sort se balader ou avec des copines, le gars exige un compte-rendu massa. Sa jalousie est tellement maladive et pernicieuse qu’elle devient rapidement lourde à supporter. Il appelle constamment sa petite. Il fouille son téléphone. Il veut savoir tout son agenda à la minute près. Le gars jaloux peut même aller jusqu’à fouiller dans les choses personnelles de sa copine hein, quand elle n’est pas là. Il ne donne aucune liberté. Il est toujours présent.

 

Il téléphone sa go 100 fois par jour, juste pour savoir ce qu’elle fait, où elle se trouve et avec qui ! Si elle ose ne pas répondre assez vite, il arrive en trombe pour vérifier qu’elle est bien seule. Et si par malheur il la trouve avec des amis, c’est le drame ! Impossible pour sa copine de parler à un homme sans qu’il se fasse un scénario dans la tête où forcément elle le trompe avec l’un ou l’autre. Jamais il ne laisse la fille libre ! Un vrai malade !

Femme seule. Crédit photo : pixabay

9- Le gars faux amoureux, trop romantique

 

Ce genre de gars met tout toujours tout son cœur dans la relation, même si celle-ci a commencé il n’y a que cinq minutes hein. Parce qu’il est excité à l’idée d’attirer sa cible, il pense qu’une connexion forte est en train de s’installer et il décide d’investir tous ses espoirs, toute son énergie sur une femme qu’il ne connaît en vérité qu’à peine.

 

Et c’est ainsi qu’il va lancer à sa go une comédie romantique avec des dîners à la chandelle et des poèmes massa. On dirait qu’il était perdu, n’avait pas d’autres espoirs. Il n’arrive plus à se maitriser et ne donne aucun temps à la relation de se construire. Ce sont les déclarations d’amour que vous voulez voir ? On dirait qu’il n’a jamais rencontré de femmes.

 

 

10- Le gars obsédé sexuel, trop pimentier

 

 

J’ai réservé celui-ci pour la fin. Lui c’est la pagaille. Le sexe et lui, hum ! C’est un « baiseur » hors pair. Excusez-moi du terme hein. Pardon pour les âmes sensibles. Ah oui, le genre de gars là aime « nyass » jusqu’à. Ils « mbinda » comme des chevaux et à toute heure hein. 4h du matin zizi, 6h du matin zizi, 10h, zizi, 18h, zizi, 21h, zizi, minuit même zizi… La sexualité des obsédés sexuels, je la considère comme une pathologie.

 

Oui ils sont malades !!! Et ils ont toutes les pichenettes hein. Que voulez-vous ? Ils ont ainsi réduit leurs chères nga en objet sexuel. Ils les chosifient sexuellement, tellement qu’on finit par penser que c’est uniquement pour satisfaire l’appétit sexuel de ces femelles et le leur que ces gars cherchent les go! La nuit, comme le jour ; de semaine, comme de mois, et d’années en années. Leur seule passion : le piment dans la sauce.

Homme trop romantique. Crédit photo : pixabay

 

Mesdames, Vous êtes donc averties…

 

Cette liste des défauts qui font fuir les femmes est loin d’être exhaustive. Il existe d’autres types de défauts chez les hommes, intolérables par les femmes. Savoir ce qui fait fuir les femmes est une aide précieuse pour trouver et séduire votre compagne chers messieurs. Mais c’est aussi très utile pour la garder près de soi. Car la séduction dure toute la vie d’un couple et le désir s’entretient.

 

Alors mesdames, vous êtes averties. Vous n’aurez plus d’excuses pour repérer et éviter le mauvais partenaire de vie. Messieurs, vous n’aurez plus d’excuse pour ne pas séduire et garder votre amour près de vous. Bien sûr que l’homme parfait n’existe pas. Il faut juste savoir les supporter. Nous sommes vos enfants hein les go…

 

Fabrice Larry NOUANGA


Comment la maladie fracasse fatalement des vies

 

Quand j’ai rencontré F. un grand ami de Fac, il y a quelques années, nous étions deux jeunes au début de la trentaine, un peu foufous, avec plein de rêves et d’ambitions. Nous étions chacun en quête de bien être et de bonheur. Nous étions déterminés à réussir. Et moi, je trouvais cette amitié parfaite. J’étais sûr que ce serait pour toujours.

 

Sauf que F. a, depuis, été diagnostiqué d’une maladie chronique. Par pudeur, je préfère ne pas la nommer. Cette maladie qui, bien qu’elle puisse être soignée, ne guérira plus jamais complètement. Et qui prend une certaine place dans sa vie au quotidien. Il est interné depuis plusieurs années, cloué sur un lit à bagarrer avec cette douleur et à vivre toutes les peines et toutes les souffrances du monde.

Des malades. Crédit photo : pixabay

 

La maladie fait tant souffrir…
La première fois que je suis entré dans la chambre de ce jeune trentenaire, j’ai lu tellement de désespoir dans ses yeux. J’avais peur, peur de sa maladie, peur de le voir ainsi souffrir, peur de la mort qui pouvait l’emporter à tout moment. Chaque fois que je lui rends visite, je sens aussitôt une forte émotion m’envahir. Se retrouver en face de tout ce calvaire qu’il subit, comme beaucoup d’autres malades que j’ai souvent vu là-bas, me fend le cœur. Oui, c’est si lourd et insupportable de voir ainsi des gens qui marchaient pourtant sur leurs deux pieds, se retrouver comme des nouveau-nés, qu’on porte sur le dos, lave et nourrit, au quotidien. Ils ne vivent plus. On les fait vivre. La maladie a tellement fracassé leurs vies. Elle les a brisés.

 

Pour le cas de F., tout a commencé avec l’annonce de sa maladie. Ce moment où le médecin a fait basculer sa vie. À jamais. Je me souviens de ce jour comme si c’était hier. Mon cher F. s’était pris cette triste nouvelle en pleine gueule. Et depuis, il est misérable et malheureux. A cause de cette maladie, il a traversé des périodes vraiment difficiles. De grandes périodes de doute, de peur. De désespoir, même. Ne pas savoir de quoi demain sera fait est profondément inconfortable pour un malade. Chaque fois que je vois tous ces gens internés et dont le seul vrai repas quotidien est la surdose de médicaments pris, bien sûr, de grandes questions me tourmentes et me traversent l’esprit : Pourquoi cela leur arrive t-il à eux ? Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Qu’ont-ils fait de mal pour autant souffrir sur un lit d’hôpital? Et j’en passe. Je sais, ces questions restent bien évidemment sans réponse.

Dur dur d’être malade. Crédit photo : pixabay

 

La maladie fait traverser de dures épreuves…
La maladie de F. lui a déjà fait traverser tellement d’épreuves. Par exemple, le jour où j’ai assisté à l’arrivée du fauteuil roulant que lui avait offert un autre ami, j’ai eu de la chair de poule. Dur dur de croire que F. ne pourrait plus marcher sur ses deux pieds. Ce fut une étape si douloureuse et irréversible vers une nouvelle personne. Lui, si grand et costaud que j’ai connu, mais aujourd’hui devenu si chétif et émacié, qui ne sera plus jamais debout. Ne marchera plus, jamais. Il a tellement et profondément changé. Je sais que pour lui, comme pour beaucoup d’autres, rien ne serait plus comme avant, je le sais au fond de moi. Comme beaucoup d’autres malades, il jongle avec les différents traitements. J’ai la nette impression que les antalgiques et anti-inflammatoires qu’il ingurgite à chaque heure ne lui font plus beaucoup d’effet.

 

L’apport affectif de sa famille a disparu. Je vois à peine un des siens autour de lui. Il fait tout pour s’accrocher…Mais, sa douleur est énorme et fatale. Chaque jour est pire que celui de la veille. Son quotidien c’est fatigue + amaigrissement + douleur + médocs. Très flippant tout ça.
Comme tous les jeunes intelligents, F. avait des projets intéressants plein la tête, une envie folle de croquer la vie, une solide confiance dans l’avenir, un métier entre les mains, une formation professionnelle bien huilée. Mais à cause de cette pernicieuse maladie, tout s’achevait là et son existence s’arrêterait.

 

Soudain, l’orage a éclaté, la tempête s’est levée et comme un tsunami, cette maladie a dévasté ses projets construits pour l’avenir. Plus rien en lui n’est reconnaissable, l’être familier s’est transformé en étranger, de moins en moins saisissable, puisque son quotidien, son discours, ses paroles prennent une tournure dissolue. En tant qu’ami, j’ai redoublé de vigilance sans rien y comprendre. Je sentais seulement que tout vacillait, que la vie de mon cher ami devenait un enfer peuplé d’idées folles. Dans un tourbillon incessant se succèdent nouvelles alarmantes, idées délirantes, gestes inconsidérés et, enfin, hospitalisation, diagnostic, mutisme décennal.

Une vie avec les médicaments. Crédit photo : pixabay

 

La maladie est une peine énorme…

 

Les années ont passé et petit à petit, la maladie a occupé une place de plus en plus importante dans sa vie. On n’a pas pu lutter contre l’évolution de sa maladie. C’est un combat perdu d’avance. J’ai d’ailleurs mis un peu de temps avant de le comprendre et de l’accepter. Aujourd’hui, il a accepté le fait que la maladie fait partie de sa vie. De lui. Elle est partie intégrante de son quotidien. Indissociable. Pas un jour ne se passe sans qu’il ne doive vivre avec. Quelle peine !

 

Cet homme que je vois fracassé par la maladie, que je vois souffrir, mais face auquel je me sens impuissant me rend si triste. F. comme de nombreux autres, est confronté au malheur, à la souffrance. Je ressens ses inquiétudes et ses déprimes comme si c’était les miens. Je le vois se battre chaque jour pour que la maladie ne lui vole pas sa liberté. Sa liberté de vivre, de penser, de s’exprimer. D’être entendu, malgré tout. Je sais que s’il arrête de se battre, il meurt. De ça, je suis intimement convaincu. Voilà pourquoi je suis à son chevet tous les jours. Je ne veux pas laisser la maladie le gagner. Elle ne devrait pas avoir raison de lui. Jamais. La vie est bien trop courte pour se laisser abattre ainsi…

 

 

Être en santé est une chance, une vraie grâce…

 

J’ai compris avec la maladie de F. que ne pas avoir de maladie grave ; ne pas être handicapé et cloué par la maladie sur un lit, ne pas être défiguré…C’est une chance énorme, une vraie grâce. Les gens oublient ça tellement vite. Alors, réjouissons nous de marcher sur nos deux pieds, de nous lever chaque matin, de sourire, de rire. Profitons de chaque instant de notre existence. Sourions à la vie. Prenons-la du bon côté. Car vivre malade est un enfer.
Courage à tous ceux qui souffrent le martyr et bagarrent contre la maladie. Courage à tous ceux qui vivent ces peines au travers d’un proche, d’un ami ou d’une collègue. La chose la plus importante de toute vie, c’est notre santé ! Faisons tout pour la préserver, de grâce !
Fabrice Larry NOUANGA


Nous sommes Camerounais mais nous faisons tout comme les Blancs

Ce dimanche après-midi, j’ai rendu visite à un couple ami qui vient d’avoir une fille. Pendant que nous papotions, une vive dispute a éclaté entre la femme et son mari sur le choix des prénoms de l’enfant. Hum ! La go voulait que sa fille porte « Marimar Esmeralda » ; par contre le gars lui, exigeait plutôt « Samantha Kelly ». Leurs actrices préférées. Les deux sont férus des telenovelas. Au départ, j’ai sincèrement cru que c’était la blague. Mais, les choses étaient tellement sérieuses hein. La dispute était si vive que les voix s’élevaient.
Et quand les voisins commençaient à arriver pour voir ce qui se passait même, j’ai dû vite calmer le jeu et les ramener aux bons sentiments. Bon, à observer de plus près la vie de ce couple et celle des autres Camerounais que nous sommes, j’ai vraiment compris pourquoi nous nous comportons en majorité comme les Occidentaux malgré que nous soyons Africains, nés et grandis ici. Eh oui, malgré la peau noire, à tous les niveaux, les Camerounais sont des Blancs dans le cœur !

 

Tout commence par les noms…

Chez nous, tout le monde veut donner un prénom américain ou européen à son enfant. Je dis bien tout le monde éh. Ce que les Blancs eux, ils ont comme noms propres, nous, on leur emprunte ça pour en faire des prénoms. Ces prénoms sont attribués aux enfants en fonction des nationalités des stars des séries et du showbiz. Car tellement nous passons notre temps à nous occuper de ce qui se passe chez eux.

On aura donc, et les prénoms français oh : Jean-Sébastien, Claude François ; et les Américains oh : Brandon, Jackson, Bryan.
Et aujourd’hui que les fausses telenovelas nous ont envahis, c’est désormais : Marimar, Cruzita, Sergio… Les Kamers ont tellement honte de leurs noms propres que, même lorsqu’on demande à l’un d’entre eux comment il s’appelle, c’est plutôt son prénom européen ou américain qu’il vous brandit, boum, en souriant. Mais je dis hein, avons-nous déjà entendu un Américain s’appeler Pearson Jackson Atangana ?

Puis, suit le domaine intellectuel…

Dans les universités, les agrégés et autres docteurs passent leur temps à vénérer leurs professeurs Blancs dans les amphis ; ce sont leurs modèles. Toutes nos grandes écoles signent chaque jour des partenariats avec les universités européennes et américaines. Apparemment il n’y a que là-bas qu’on est très intelligent. Dans nos facs, lycées et écoles primaires, les cours font la propagande de la puissance militaire française par ci, l’hégémonie américaine par là.

Notre propre histoire et notre géographie sont très peu enseignées et donc connues. Tout ce qu’on passe le temps à nous répéter à l’école, c’est que la France, l’Allemagne, les Etats-Unis sont les grandes puissantes occidentales. Leur climat est ceci, leur économie est cela… On nous casse les oreilles avec leur puissance maritime, militaire ou commerciale. Conséquence, le Camerounais connait mieux Paris et Washington que Yaoundé ou Douala, onong !

Sur le plan culturel alors…

C’est ici alors. Dans le domaine culturel, nous sommes vraiment tombés bas. Nous n’avons rien de Camerounais. Notre manière d’être, de marcher, de parler, de rire, de réagir est typique au Blanc. Dans les deuils, on pleure même déjà comme eux massa ! L’amour, c’est à la française. Les filles et les vieilles maters, ne veulent que se marier aux pépés blancs. La sexualité est de plus en plus précoce. Les divorces alors, c’est la mort. Le « djansang » est de taille. Toutes les go veulent devenir androïdes et Blanches. Alors, elles se décapent bizarrement la peau ; apparemment la peau noire c’est le diable et fait peur.
Leurs coiffures sont faites avec des mèches préfabriquées souvent prises sur des cadavres de l’autre côté. La voix alors, c’est grave. Les Camerounais ne parlent que comme des Blancs. Les gars et les go « whitisent » jusqu’à ce n’est plus bon. Ils ont plus les voix des Blancs que les Blancs eux-mêmes massa. Et tout ça, dans un ton « ewondotisé, bamilikisé, haoussaé, bassaé » hein. Quand tu as le timbre vocal de ta langue maternelle, on se moque de toi. Tu es un villageois. Du coup, on se réclame partout Francophone ou Anglophone. Certains d’entre nous ignorent même un seul mot dans leur langue maternelle. Beaucoup ne connaissent pas la route qui mène à leur village natal.

 

On a tout des Blancs, même étant Camerounais hein…

Sur nos tables, la cuisine européenne domine. Une femme sait mieux cuisiner le lapin ou les cornichons que le sanga et le eru. Hum, à table alors, c’est plus grave. Vous verrez des personnes qui mangent le foufou avec la cuillère, la sauce jaune avec la fourchette ou le nkui avec le couteau, de peur de se salir les mains. Ahiii.

On ne boit que du vin et des liqueurs importés. Le Matango ou le vin de Raphia, c’est pour les pauvres. Les écoles, les restaurants, les snacks, les rues, les monuments, les instituts… Tout, porte les noms occidentaux. À la maison, on n’écoute que RFI, BBC et ne regarde que France24, Euronews. La vraie information crédible, c’est là-bas éh.

 

L’habillement alors, humm, mieux je me tais! No comment ! Si tu ne mets pas un costume, tu es un sous homme.
Les championnats de foot, de basket, de tennis, de hand, ne sont intéressants que quand ils sont organisés en Occident. Là, on peut s’y intéresser. Les Camerounais ne suivent que la Liga, le Calcio, la Premier League ; et les gars sont même plus fanatiques et plus violents que les Hooligans anglais ou les Tifosi italiens hein. L’équipe nationale ne recrute que des coaches Blancs, sans preuves nulle part et ne parlant pas une des langues officielles. Quel complexe massa !

 

 

En religion, c’est grave…

Ah yaaaaaah ! Les Camerounais se croient plus croyants que la foi. En religion, ils boivent et avalent tout ce qui vient de l’Occident. Catholicisme, protestantisme, orthodoxie, ils sont là ! Pentecôtisme, judaïsme, rose-croix, islami, ekhankar, yogaisme, franc-maçonnerie, foi Bahaï, témoins de Jéhovah, bouddhisme, athéisme, dedans ! Écorce du marabout, ils croquent ! Les décoctions indiennes, ils boivent !

Syndicats de la sorcellerie, toujours dedans ! Religions avec les extra-terrestres, encore dedans ! Satanisme même, luciferisme et sectes occultes, vrai vrai alors dedans! Les Camerounais ne sont même pas dans quoi ? Ils adoptent tout du Blanc, bon ou mauvais oh, les gars sont que là !

 

Quel complexe du colonisé ! Quelle aliénation !

Voilà le triste constat de notre vie au quotidien. Nous avons perdu nos repères et notre culture. Notre vie est calquée sur le modèle occidental, bien que nous soyons filles et fils d’Afrique. Nous valorisons mieux la culture blanche que notre propre culture. Nous sommes plus Blancs que les Blancs eux-mêmes. Quel désastre.

Avant de quitter le couple ami, pour les calmer un peu, j’ai dû proposer qu’ils surnomment simplement l’enfant : Ndomba Minchoui, pour valoriser nos mets traditionnels. Ils compliquent même quoi là dis donc ? Pauvre Cameroun, pauvre Afrique !

 

Fabrice Larry NOUANGA


J’ai été agressé et sucé par des femelles

Nous sommes au quartier « Etam-Bafia », plus précisément au lieu dit «Injection-Bar», dimanche 17 septembre 2017. Il est à peu près 21h19min, top pile. Il fallait absolument que j’honore ce rendez-vous exceptionnel avec elles.

 

 

Malheureusement, ce trou où elles vivent et m’ont invité, est un endroit où règne, outre une insalubrité déconcertante, une insécurité frissonnante, mais aussi et surtout une pauvreté des plus scandaleuses. J’acceptai tout de même !

 

 

Nous prîmes place dans le célèbre bar. Là-bas, la promiscuité et l’insalubrité dictent leur loi. Tout à côté, une odeur pestilentielle se dégageait des lieux. Par endroits, une petite broussaille côtoie presque chaque habitation, favorisant ainsi l’épanouissement des souris, des rats, des moustiques et autres rongeurs et reptiles. Les déchets accumulés çà et là et les latrines côtoient les puits d’eau infestes et les eaux de ruissellements. J’ignorais vraiment que  » Etam-Bafia  » était un Texas. Il faut avoir des couilles solides pour y vivre. C’était l’enfer, onong.

 

 

Jusque là, tout se passait pourtant très bien…

 

 

Il est à peu près minuit 30min. Après des fous rires et de grands moments de retrouvailles autour de quelques bières bien tapées, accompagnées de porc bien rôti et de bon poisson « braisé », il fallait aller dormir. Elles me proposèrent alors de passer la nuit avec elles, chez elles. Naturellement, à cette heure là, par sécurité, je ne pouvais plus rentrer chez moi.

Elles m’entrainèrent alors dans un couloir obscur…Et là, se trouvait leur chambre. Elles y vivaient depuis quelques mois. Dans cette chambre misérable, ouverte justement à tous les vents, les souris entraient par les nombreuses fentes, crevasses et trous.

Du sang… Tel qu’elles l’aiment. Cc: pixabay

Je m’assis un instant pour mieux contempler le taudis. Le toit et le sol se joignaient sur un côté, ne permettant pas à un homme de ma taille, de se tenir debout. Par les innombrables lézardes, entrait le vent glacial de la nuit. Dans le coin, se trouvait un lit de bois recouvert d’un matelas. Nous avons de nouveau papoté un peu et ressassé quelques vieux souvenirs, jusqu’au moment où mes paupières se mirent à se fermer.

 

Il est presque 1h du matin. Je baillais aux corneilles. Je finis par me coucher sur le lit de fortune qu’elles m’avaient dressé pour la circonstance, une natte en même le sol, avec un morceau de drap qui me couvrait à peine les pieds. Nous ne pouvions pas suffire tous sur le petit lit. Je préférai donc m’étaler au sol.

Tout était désormais calme dans la chambrette. Plus aucun mouvement, plus aucun bruit. Sur ce ciment froid, je tourne, me retourne, puis finis par m’endormir. Tout le monde était à présent dans les bras de Morphée. Mais, c’était sans compter sur ce qui devait froidement m’arriver quelques minutes plus tard.

 

 

Puis, soudain, tout bascula…
Il est presque 1h30 du matin. C’est un silence de cimetière qui règnait. La nuit devenait plus chaude et calme. Puis subitement, sur « la pointe des pieds », je les ai senties arriver et m’approcher. Je commençais à ouvrir un œil. Et là, malgré leurs toutes petites tailles, très petites vraiment, malgré leur ambition de ne pas être aperçues et dévoilées, j’ai pu ressentir leur présence tout près de moi. Je ne dormais d’ailleurs plus. Je les voyais s’approcher en bande. C’est alors que j’ai commencé à tourner et virer sur la natte, voulant me relever, évitant leur regard, feignant de ne pas les voir, de ne pas les entendre, de ne pas les écouter ronronner. Mais rien à faire ! Elles étaient déjà là, face à moi. Ces suceuses intrépides, qui ne raffolent que de sang frais humain.
J’étais désormais conscient que ma nuit dans cet enfer, allait être hachée et gâchée. J’avais pris le gros risque. Mais, j’étais malheureusement toujours cloué sur cette natte au sol, incapable de me lever, surtout avec toute la bière que je venais de boire. Et puis, subrepticement, elles se sont farouchement approchées d’un coup, pour m’anéantir et me broyer.

 
Des femelles si dangereuses et farouches…Véritables suceuses de sang frais…

 

 

 

Une première femelle a frôlé mon torse nu avec son corps, sans la moindre pudeur hein. Elle s’est enfoncée en moi et m’a défoncé. Remarquant mon apparente indifférence, une deuxième, puis une troisième, puis une quatrième… se sont agrippées sur moi. Armées jusqu’aux dents, elles se sont toutes, en bande soudée, pressées contre mon corps et m’ont mordu sans scrupule jusqu’à mes plus intimes recoins. Quelle douleur !
Je me battais corps et âme. Je ne pouvais crier malgré la douleur. Je me démenais juste comme je peux. Je m’évertuais simplement à les chasser lamentablement de mes deux mains, encore et encore. Mais, curieusement, les bonnes dames s’en foutaient et se moquaient de moi. Elles continuaient ainsi inlassablement et méchamment leur sale et sadique besogne. Tout ce qui les intéressait, c’était mon sang. Oui, mon sang frais. C’est de ça qu’elles se nourrissent ces vampires d’un autre genre. Alors, elles le suçaient à fond et s’en régalaient agréablement.

 

 

Une attaque nocturne brusque, lâche et foudroyante…

 

Lorsqu’elles m’agressaient, avec leurs longues pièces buccales en forme de trompe rigide de type piqueur-suceur, elles m’injectaient un peu de leur salive, riche en anticoagulant. Ce qui leur permettait de mieux aspirer et de bien conserver mon pauvre sang fraîchement pompé.

Ce liquide qu’elles éjaculaient sur ma peau, provoquait alors sur celle-ci, des brûlures et des douleurs atroces et des démangeaisons et boutons insupportables. Leur attaque nocturne, brusque et lâche était foudroyante. Leurs piqûres et leurs morsures désagréables, irritantes, énervantes, exaspérantes…étaient là, visibles sur tout mon corps. Je grognais.

 

 

Que de sang perdu en une seule nuit !

 

 

J’étais obligé de subir un peu plus leurs marmonnements. Surtout que j’étais sans défense. C’était une nuit presque suicidaire. Je n’avais jamais vécu pareille agression de ma vie. J’ai dû pèter un plomb. Je me suis même mis à gonfler. Mais étonnamment, mes odeurs de transpirations mêlées à ma sueur et à l’alcool que j’avais bu, semblaient plus les attirer et les exciter.

Puis, brusquement, au bout d’un moment, plus rien. La nuit est subitement redevenue calme. Les femelles suceuses ont disparu, mon sang plein dans leur ventre. Elles m’ont vidé complètement. Elles sont parties, m’abandonnant sans force. Aïe mesdames, vous m’avez bien eu, onong. Quelles misères !

Que de sang sucé. Crédit photo : pixabay

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Mes suceuses n’étaient pourtant que des anophèles…femelles…

 

J’ai regardé l’heure. Il était 4h47 min. Cela faisait maintenant un bon bout de temps que ma nuit était aussi mouvementée et folle, toute hachée par la venue satanique de ces montres d’anophèles femelles, ces moustiques qui donnent des sueurs froides et la trouille. Oui, ces moustiques qui font mourir de paludisme et de fièvre.

Je comprends finalement pourquoi, dans cet elobi perdu de Yaoundé, moustiquaires imprégnées, grillages aux fenêtres, spirales anti-moustiques, sont autant utilisées. Chacun y va de sa manière pour mettre sa petite et misérable famille hors de danger. Ici, généralement, à partir de 18heures, on s’enferme.

Une suceuse de sang frais en plein agression. Cc: pixabay

 

Et ces jeunes filles, des cousines…

 

Je n’arrivais plus à m’endormir. Ma jeune cousine et sa petite sœur ronflaient pourtant à côté, sur leur lit. Ah, comme je les enviais. Elles semblaient être habituées à ces pétasses de moustiques. Evidemment, c’est grâce à elles que j’ai découvert ce trou d’enfer « d’Etam-Bafia ». C’est pour elles que j’ai tenu à passer la nuit là-bas. Je tenais tant à passer cette nuit avec elles, 2 ans après la disparation de leur mère.

À cause de mes occupations, je n’avais jamais pu être à leurs côtés pour les réconforter. Nous passions le temps à nous à parler au téléphone. Dieu merci, j’ai finalement découvert leur triste condition de vie et leurs misérables peines dont elles me parlaient très souvent, dans ce quartier perdu d’Ongola où elles vivent depuis très longtemps, en vendant des beignets. Pfff, c’est vrai, je n’ai même pas pu dormir 1h de temps. Mais, malgré la douleur et la peur, je finis quand même par m’endormir d’épuisement.

 

 

Et puis soudainement, mes bourreaux réapparaissaient…

 

Il est 5h24 min. Pendant que je me retourne sur ma natte et me repositionne pour commencer à ronfler un peu, tout à coup : « Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » (oreille gauche), « Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » (oreille droite). « Gniiiiiiiiiiiii…Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii », encore et toujours « Gniiiiiiiiiiiiiiiiiii », puis « re-Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ». Je me réveillais de nouveau brusquement, au son nauséabond de ces foutus ronflements, en me grattant tout le corps. Purée de merde! Comment faire bon Dieu pour échapper à ce bruit d’aviation insectoïde orchestré pas ces sales vautours de moustiques affamés de sang ! Je les chassais lamentablement de la main, encore et encore.

 

 

En pleine action. Cc: pixabay

Puis, de nouveau du calme…Je me suis rendormi. Mais il était déjà 6h et je devais rentrer chez moi, m’apprêter pour le boulot, laissant sur la natte, des preuves irréfutables du carnage qui s’était passé entre elles et moi, cette nuit-là.
Quelles salopes, ces femelles de moustiques, suceuses de sang!

 

Fabrice Larry NOUANGA


Cameroun : voici pourquoi les mémés seduisent tant les jeunes

Depuis l’accession au pouvoir en France, du couple Macron, la tendance des relations coupables entre les vieilles cougars et les jeunes gigolos resévit de plus en plus au Mboa. Très fortement décrié il y a quelques années encore, le phénomène y est aujourd’hui de nouveau en vogue.

Beaucoup de jeunes Camerounais, gigolos de naissance et d’esprit, s’aventurent donc de plus en plus, vers des femmes mûres, ces maters hot et hard, à la peau ridée, au ventre flasque et seins tombées, aux cheveux secs et blancs, mais curieusement, encore hyper sexys, parfois très friquées et super allumeuses.

Mais seulement, au delà des simples relations amoureuses, il y a bien souvent autre chose qui pousse la quasi totalité de ces jeunes gigolos, à courir en bavant comme des chiens, derrière ces mémés d’un autre genre. Elles les font fatalement fantasmer et les font froidement bander. Voici pourquoi :
1 – Adieu la terrible phrase: « j’ai un retard », les mémés-cougars ne connaissent pas l’autre là

 

« J’ai un retard ». Cette phrase magique, souvent prononcée par les filles androïdes à un moment inopportun, donne de véritables sueurs froides à tous les jeunes mecs. Surtout que le préservatif n’est pas leur affaire hein. Eux qui adorent tant le « full contact », je ne sais trop pourquoi. Et un matin, les voilà obligés d’entrer dans les « cissongos » quand leur go tombe enceinte.

 

Or, avec les mémés-cougars, il n’y a point ce genre d’inquiétudes et de soucis; puisqu’elles sont âgées de 40 à 70 ans et sont donc naturellement déjà…ménopausées. Elles n’auront donc jamais plus de retard. Les maters là ont cessé d’avoir leurs règles depuis l’Antiquité hein.

 

Chez elles, finis donc les casse-têtes de grossesses indésirées et précoces. Le jeune gigolo en est conscient. Il sait donc qu’il peut pédaler son vélo sexuel 7j/7, matin, midi et soir, sans capote, et être sûr et certain de ne jamais enceinter sa vieille « pupuce ».
2– Les mémés-cougars adorent le « piment » et sont gourmandes de « plantain »…sexuel

 

Les jeunes filles de maintenant ont une expérience faible et toute nouvelle en matière de sexualité. Beaucoup d’elles ne savent quasiment rien au sexe. Elles ne savent pas « baiser » et sont généralement comme de vraies lattes au lit, et toujours très timides et coincées.

 

Or,  les mémés-cougars, vivent une sexualité 100% libérée. Elles adorent les sensations fortes. Elles n’ont aucun tabou. Elles sont sexuellement dégagées. Ça fait quand-même longtemps qu’elles « baisent » hein. Les jeunes gars gigolos savent donc qu’avec elles, ils sont sûrs de découvrir certaines positions acrobatiques et abracadabrantes qu’aucune jeune androïde ne sait ou ne peut leur faire!

 

Le genre de positions où leurs seins plats, passent par-dessus leurs épaules et où leurs vieilles jambes écartées se retrouvent au plafond et la tête sous le lit… Les mémés, à leur âge là, sont conscientes que le sexe un excellent anti-rides. Alors, elles se lâchent. D’ailleurs, elles aiment même les défis au lit hein. Genre : « T’es sûr que tu peux tenir trois coups avec moi, mon p’tit bb ? »

Elles aiment les sensations fortes. Crédit photo. Pixabay CCO.

3– Personne ne peut venir vous arracher votre dulcinée de mémé, votre cougar amortie



Généralement, quand un gars sort avec son androïde de fille, super canon et sexy, tous les autres mecs jaloux, veulent absolument la draguer et la lui arracher. Certains peureux sont donc obligés de la surveiller en permanence, et de mettre le GPS sur elle, de peur qu’un autre homme ne vienne la piquer.
Or, avec les mémés-cougars, pas la peine de paniquer hein ; il y a très peu de risques qu’on vous la détourne. D’abord, elles sont déjà amorties. Et en plus, ce sont des femmes de fort caractère, qui ont plein d’assurance en elles. On ne les teste pas. Quand elles veulent d’une chair fraiche et virile, ce sont elles qui draguent et arrachent les gars aux « petites » androïdes.
Les mémés ne sont plus innocentes, naïves et passives. Avec l’expérience, elles connaissent toutes les différentes techniques de drague éh. Sur ce terrain là, elles sont donc imbattables. Donc, celui qui perd sa route à les draguer là, en espérant qu’elles vont tomber sans glisser et lâcher leur petit cœur de gigolo, basta ! Mieux il passe sa route !

 
4– Finis le stress du mariage et de la dot exorbitante

 

 

Hum, quand un gars sort avec une fille androïde, le stress veut sa mort. Quand t’es avec celle-là, elle va passer le temps à t’embêter de questions bizarres du style : « Chéri, tu ne trouves pas qu’on doit déjà aller voir mes parents ? » « Chéri, depuis là, tu ne pars pas demander ma main hein. «  Chéri, tu vas même me doter quand non? » « Chéri, hum, on va même se marier quel jour éh? ». Et malheureusement, toutes ces questions provoquent des allergies aiguës chez les jeunes gars. Ils vivent le calvaire.

 

Or, avec les mémés-cougars, finies ce genre de prises de tête ! Adieu le stress ! Avec leurs gigolos de gars, elles n’ont pas besoin de projets à long terme, de sérieux, de dot ou de mariage à vie. Elles ont déjà vécu tout ça. Elles ne sont plus candidates à rien. Ce sont des anciennes divorcées et des veuves heureuses. Mariées et remariées.

 

Les jeunes gars gigolos, n’ont donc aucune pression de mariage avec ces maters éh. Tout ce qui compte pour elles, c’est une belle expérience sexuelle bien pimentée pour leurs derniers jours sur terre, sans se soucier des « conneries » de dot et de mariage là.

Profiter au maximum de l’amour. Crédit photo: pixabay CCO

 

 

5– Les mémes-cougars sont des cordons bleus, très bonnes à la cuisine

 

 

Hum, je n’ai rien contre les jeunes filles androïdes hein. Mais apparemment, non seulement elles sont très paresseuses en cuisine, mais la plupart ne savent même pas faire frire un œuf. Sérieux ! Beaucoup de jeunes go ont la flemme de cuisiner. Tout pour elles, ce ne sont que les restaus et les tourne-dos…

 

Or, les mémés-cougars adorent cuisiner pour leur petit cœur gigolo. Elles prennent tellement de plaisir à leur faire des repas, et sont si heureuses quand ces gars mangent de leur nourriture. Elles savent tellement leur consacrer du temps. Elles en profitent pour leur faire le petit déjeuner et leur concocter de délicieux petits plats.

 

Les gars retrouvent alors souvent certaines saveurs et certains mets exquis qu’ils ont oubliés depuis. Elles les leur servent au lit, souvent habillées juste en string rose, seins en l’air, généralement après une folle nuit torride de sexe, où elles ont épuisé fatalement ces amants de gigolo. Normal qu’ils reprennent de l’énergie non ? Le travail les attend encore devant.

Après une nuit torride de plaisir, il faut récupérer hein: crédit photo : pixabay CCO

 

 

 

6 – Finis les violents « maux de poche » et l’éternel « foirage »

 

Voici alors ce qui attire vraiment les jeunes gars chez leurs grand-mères cougars : la recherche du confort matériel et de l’argent facile. Les jeunes filles androïdes, trop matérialistes, et souvent trop fauchées, dépendent en général de leur gars. Eux-mêmes parfois fauchés, ne peuvent alors pas leur offrir, le dernier téléphone Samsung S8 trop trop trop joli qui fait fureur auprès de toutes les copines.

 

Or, avec les mémés-cougars, qui sont très souvent des veuves joyeuses et des divorcées heureuses, les jeunes gars gigolos, sont certains d’avoir le fric à volonté et de s’offrir ce qu’ils veulent. La plus part sont toutes Indépendantes. Elles gagnent donc leur vie de manière tout à fait intéressante.

 

Les mémés là savent « faroter » leurs gigolos jusqu’à. Elles leur offrent tout, à temps et à contre temps. Eux, ils ne leur donnent jamais rien hein. Sauf le plaisir sexuel. Il suffit juste pour le gigolo, de passer toute la nuit, à bien faire pleurer « sa vieille » de « baise » et de bon plaisir, pour que le lendemain, c’est le pactole qui tombe.

 

En plus donc de s’assumer entièrement seules, les mémés-cougars couvrent beaucoup leurs compagnons de beaux vêtements, de grands parfums, de jolies chaussures, de cadeaux magnifiques, de restos chics, de voyages exotiques et même des voitures luxueuses. Ben oui ! Avec les maters cougars là, un gars peut lui devenir très riche comme ça hein. Onong !

Toujours hot et hard. Crédit photo : pixabay CCO

 

 

 

Femmes cougars-hommes gigolos, couples heureux ? Tout une passion au Mboa…

 

 

Voilà là les raisons essentielles qui poussent les jeunes kamers à courir inlassablement derrière les femmes mûres et plus âgées qu’eux, pour des relations d’amour. Ces mémés libérées, ont généralement déjà construit leur vie avec leur ex-mari pépé, ont de grands enfants qui avoisinent l’âge de leurs amants de gigolos. Aujourd’hui, elles n’ont qu’une envie : profiter de la vie et la croquer.
Oui, elles croquent la vie à pleine dents. Elles aiment se taper des petits jeunes. Elles veulent sortir avec eux, s’amuser, baiser, rire, danser, partir en vacances, profiter de chaque bon moment qui s’offre à elles. Elles sont un véritable tourbillon de folie et veulent entraîner leur jeune compagnon gigolo, loin de la monotonie pour une superbe petite vie de couple bien discrète et pimentée. Mais qui dure le plus souvent, le temps d’un feu de paille.
Alors, les gars, envie vous aussi d’essayer avec une mémé-cougar ? En trouver une qui vous convient est très facile au Mboa hein. Alors, laissez-vous tenter ! Bonne chance oh ! Moi, l’autre là, m’a vraiment dépassé. Onong !

 

Fabrice Larry NOUANGA


Je suis enseignant, j’enseigne en saignant

Après plusieurs années d’études supérieures, diplômé d’un Master II en langue française, et après avoir brillamment réussi le concours d’entrée à l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé, je suis depuis bientôt 10 ans déjà, professeur certifié de Français. Ce choix, je l’ai accueilli avec humilité et reconnaissance. Ce statut de prof, je le dois, par la grâce de Dieu, à mes parents, mais surtout à tous ces enseignants chevronnés, qui m’ont encadré tout au long de mon cursus.

Ils sont nombreux, ces enseignants, à m’avoir beaucoup marqué dans les différentes étapes de mon parcours d’apprenant, de l’école élémentaire à l’université. Durant le grand marathon de leur carrière professionnelle, elles et ils ont réussi, chacune et chacun à leur façon, à ensoleiller ma vie, celle de plusieurs centaines d’autres camarades et collègues,  et à illuminer le chemin de la connaissance de ces apprenantes et apprenants que nous fûmes.

L’enseignant que je suis devenu, si fier de l’être…Credit photo: Atino Georges

 

 

Tout part souvent d’un rêve…

Je me souviens encore, que mes enseignants avaient l’habitude de demander aux élèves, ce qu’ils voulaient devenir quand ils seraient grands. J’étais très attiré par l’enseignement et le journalisme. Dans ma tête, c’était clair. Il me fallait, pour ma formation professionnelle, passer, soit par l’Ecole Normale Supérieur (ENS), soit par l’Ecole Supérieure des Sciences de l’Information et de la Communication (ESSTIC).

Finalement, c’est l’ENS qui m’accueillait. Un petit pincement m’était tout de même resté au cœur, en sachant pertinemment, à partir de ce moment là, que je venais de tourner définitivement le dos au micro, comme choix de carrière, et d’embrasser la craie, comme choix de vie. Aujourd’hui, je suis si fier d’être enseignant, même comme je vis parfois en saignant.

 

 

Sur le terrain, une vraie galère, une dure misère…

J’ai commencé mon métier, juste après l’obtention de mon diplôme de sortie de l’ENS de Yaoundé en 2007, dans la ville de Mundemba, une bourgade perdue dans une des vastes forêts du Sud-Ouest Cameroun. J’ai été contraint de quitter la capitale, tout jeune, comme presque tous les enseignants débutants, de déménager brusquement, me séparant brutalement de mes proches, abandonnant ainsi derrière moi, tout, oui tout.

Bloc administratif du lycée de Mundemba… Credit photo : Fabrice Nouanga

Seul enseignant de français dans le coin à l’époque, avec pas moins de 7 niveaux à enseigner et de plus de 30 heures de travail par semaine, sans salaire, pendant 4 ans…Ce fut extrêmement difficile et éreintant ; des années terribles ; un vrai calvaire ; que de galère ! Tout une misère. J’ai bien failli renoncer et démissionner, onong. Mais bon, j’ai pu tenir fort et ferme, tenir durablement quatre grosses années de souffrance, avant de me faire enfin affecté un matin, à Yaoundé, où j’ai pu de nouveau retrouver la civilisation et où j’exerce jusqu’à ce jour.

Une salle de classe de 6e à Mundemba, pendant un de mes cours de grammaire. Crédit photo : Fabrice Nouanga

Se donner entièrement pour les autres…

Comme moi, de milliers d’autres enseignantes et enseignants, en ce début des classes, vont être contraints de laisser tout de côté, jusqu’à leur propre personne, pour se consacrer aux autres, pour aider les autres à se construire et à construire leur vie. Ils laisseront, leurs maisons, leurs conjoints, leurs enfants, leurs passions, leurs loisirs, leurs rêves, leurs familles…pour aller partout, dans les coins les plus reculés du pays, parfois, sans argent, sans toit, sans confort, sans nourriture, sans eau potable, sans électricité.

Ils iront servir, dans des coins en totale déphasage avec leur vécu d’antan, dans des établissements sans infrastructures, dans des zones à risque, dans des terrains de guerre. Ils braveront des obstacles pour rallier de lointains hameaux d’affectation, parfois à pied, à pirogue ou à moto, faute de transport ou de routes praticables. Leur travail sera continu, sans réel repos. Après une dure journée dans les salles de classe, ils passeront des nuits blanches, parfois au clair de lune, ou avec des lampes tempêtes et des bougies, pour préparer d’autres cours ou corriger les copies d’évaluation de leurs élèves, et ce, des mois et des mois durant.

Situation de classe. Crédit photo : pixabay

Enseignant, un métier très dur, un métier de FORTS…

Quand je regarde les charges énormes et les conditions de travail lourdes, contraignantes et très difficiles de ces enseignants, je me dis, sincèrement : pour exercer ce métier au Cameroun, il faut avoir des couilles solides, de la hauteur et un moral de fer. Je pense sérieusement que, tous ceux qui chez nous, ont choisi comme moi, cette profession, ne sont pas des hommes véritablement ordinaires. Tout comme les forces de défense et de sécurité, ils ont un plus par rapport aux autres.

Les enseignants sont l’incarnation de l’esprit d’abnégation et de sacrifice. J’avoue que, comme moi, ils pouvaient faire d’autres choix de carrière ; mais ils ont opté pour le très difficile, le plus difficile : l’enseignement. Décidant ainsi, tout volontairement, de mener une vie de renoncement, une vie d’éthique, une vie de compétence, une vie de sacerdoce. C’est d’ailleurs, cette rigueur personnelle qu’impose ce métier d’enseignement, qui me fascine et me blase tant dans ce métier. Voilà pourquoi, j’en suis fatalement devenu passionné, malgré tout le saignement qu’il impose parfois.

Des élèves dans une école en matériaux provisoires. Crédit photo : pixabay

Je nous rends à tous et toutes, un vibrant hommage…

C’est donc avec une grande reconnaissance, qu’il m’est utile aujourd’hui, de rendre un vibrant hommage aux enseignants du Mboa, afin de souligner leurs plus impressionnants exploits et les réalisations dont ils peuvent être fiers. Je sais qu’enseigner, peut procurer des joies incomparables et de l’épanouissement personnel, mais je suis également conscient que, tout n’est pas toujours rose en salle de classe.

Or, il s’avère essentiel de reconnaitre le travail colossal effectué par ces personnes extraordinaires, au profit de notre société tout entière. Evidemment, cette société là, paradoxalement ingrate quelquefois, nous doit, beaucoup de respect pour ce que nous avons accompli pour elle, car, au demeurant, nous participons activement à la vitalité de nos communautés. Les enseignantes et enseignants, voient l’éducation comme une mission et se consacrent pleinement au bien-être de leurs apprenants.

Pour moi, enseigner représente plus qu’une profession; il s’agit au delà de tout, d’une aventure rocambolesque, empreinte de bonté et de sagesse, d’un parcours de vie ponctué de défis et de succès. On trouve dans les salles de classe, blouse et craie en main, un nombre impressionnant de femmes et d’hommes, pétris d’humanité, manifestement justes et patients. Je sais qu’ils sont imbus d’humilité et d’empathie et je peux certainement me réjouir de compter parmi ce bassin de professionnelles et de professionnels de si grande qualité et qui font preuve d’abnégation, de patience et de générosité.

 

 

Chapeau bas à vous, chers MAÎTRES de l’éducation…

Juste pour cela, ces femmes et ces hommes méritent grand respect. Oui, nous méritons du respect. Tous, vous nous devez une très haute considération. Nous sommes les artisans de vos réussites individuelles et collectives. La reconnaissance de ce mérite, est un devoir moral.

 

La preuve, le Président de la République, Paul Biya, lui-même, lors du Comice Agro-Pastoral à Ebolowa, en 2011, avait rencontré, parmi les centaines de personnes présentes qu’il reçut à cette occasion, son ancien maître de l’école primaire, croulant sous le poids de l’âge et de la précarité. Il a aussitôt demandé à ce que sa présence soit annoncée publiquement devant les cameras, avant qu’il ne lui rende, lui-même, un vibrant hommage lors de sa prise de parole. Quel geste !

Des élèves en classe. Crédit photo : pixabay

 

 

Vous êtes incontestablement des HÉROS…

Je voudrais donc dire, à tous ces enseignants et enseignantes qui ont repris les cours hier, jour de rentrée scolaire au Cameroun, de s’accrocher, car les angoisses et les doutes sont nombreux. Devenir un bon enseignant s’apprend, il faut accepter cette progressivité et se trouver au quotidien des petites victoires qui font tenir le coup. Il faut surtout trouver un équilibre et se surpasser.

Ce métier aussi beau soit-il, manque de reconnaissance, je sais. Il génère même un injuste mépris, je le reconnais. Mais, il aura notre peau si nous ne mettons pas de limites et ne prenons pas de recul. Enseigner, c’est comme entrer sur un ring, mener un combat (contre soi-même) et le gagner avec brio. Car, un enseignant qui essaie d’enseigner sans inspirer à ses élèves le désir d’apprendre, et la détermination de réussir, frappe sur des têtes dures.

Mesdames et Messieurs les Enseignantes et les Enseignants, de toutes les générations, de l’élémentaire au Secondaire, chers collègues, les mots me manquent pour vous exprimer toute ma reconnaissance. Mille fois chapeau bas à tous! Vous êtes les MAÎTRES. Oui, vous êtes les CHAMPIONS. Que dis-je ? Vous êtes les HÉROS…Je vous dois tout. La Nation nous doit tout.

Continuons donc de travailler sans cesse, prenons de la peine, chers collègues! Nous avons fait le choix du plus beau métier du monde ; nous avons fait le choix de l’humanité ! Bonne rentrée à tous et à chacune!

 

Fabrice Larry NOUANGA


À bas le foot-ball au Cameroun

Le Cameroun s’est fait laminé 0 buts contre 4 face au Nigeria,  ce vendredi 1er septembre, lors d’un match comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde Russie 2018. Depuis lors,  c’est le branle-bas au Mboa. Que n’a t-on pas entendu ? Chacun dit ce qu’il pense et toute l’équipe est vomie, pourtant, elle est championne d’Afrique hein. Voilà pourquoi je m’interroge. À quoi nous sert même finalement ce machin de foot-ball ?

 

Quelle importance pour un pays comme le Cameroun de gagner un match de foot contre un autre pays ? Juste un moyen pour chacun d’oublier un peu les problèmes journaliers ? Chômage, misère, foirage, famine, pauvreté… Sans les jamais pouvoir les résoudre ?

 

Le foot ? Un moyen pour un état comme le Cameroun de focaliser l’attention des masses de populations et de tout un peuple sur une connerie ; juste un excellent moyen de les anesthésier, alors que de vrais problèmes les minent au quotidien.

 

Mais, sérieusement, qu’est-ce qu’on a à cirer que onze Camerounais très riches, aient gagné un match de foot ou une coupe d’Afrique, souvent par hasard hein, ou perdu lamentablement, contre onze autres millionnaires, fussent-ils Nigerians?

 

Le foot au Cameroun, ce sport des masses, de ces masses d’hommes et de femmes, gros et grasses à cause des bières englouties devant la télé pendant les matches, et qui hurlent le nom de leurs héros qui court inlassablement derrière une boule d’air, alors que la plupart, eux, n’arrivent même plus à courir ou à faire un tout petit effort physique.

 

Qu’est-ce qu’une équipe de foot camerounaise aujourd’hui ? Sinon une bande de mercenaires millionnaires.

 

Je n’aime pas le foot. À bas le foot-ball ! Et j’assume !

 

Fabrice Larry NOUANGA


Bienvenue à Yaoundé, la capitale « pourrie-tique » du Cameroun

Comment et pourquoi Yaoundé est-il devenue si pourrie ? Aujourd’hui, la capitale du Cameroun, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Comme une star connaissant la déchéance après un règne sans partage, Ongola ne fait plus rêver. Vous avez dit pourriture ? Qui pensez-vous que cela gêne aujourd’hui à Yaoundé? Il est impossible de faire 2 mètres, sans rencontrer un tas d’ordures fièrement déposées par les habitants et dégageant des odeurs fétides. C’est à croire que le propre dérange vraiment ma chère capitale.

Eh oui, Yaoundé est descendue de son piédestal pour devenir la ville la plus sale, la plus indisciplinée, la plus désordonnée, la plus anarchique, la plus insalubre de toute l’Afrique centrale, et ce, dans l’indifférence totale de ses habitants, et de ceux qui ont en charge sa gestion.

La saleté à tous les coins…

Yaoundé et les ordures, une histoire d’amour…

 

 

La ville aux sept collines est devenue la perle des ordures et c’est peu dire ! Curieusement, entre Yaoundé et les ordures, c’est une histoire d’amour et de fidélité. Ça dure depuis des années hein. Yaoundé sent très mauvais. La gestion des déchets y est catastrophique. L’insalubrité de la ville est un problème connu de tous. Elle a pris des contours alarmants. Surtout en cette saison pluvieuse. Dans toutes les rues de Yaoundé, des sachets, des bouteilles plastiques, des ordures ménagères sont expressément jetés par terre et sur le goudron alors que des bacs à ordure existent tout près. On a beau écrire «interdit de jeter les ordures ici sous peine d’amendes», le Yaoundéen s’en moque ! Là où il peut balancer ses ordures, il le fait sans état d’âme.

 

Des déchets liquides ou solides sont donc ainsi déversés partout dans les rues sans que personne ne s’en offusque. Ces ordures aux odeurs nauséabondes, foyers visibles et hideux d’une insalubrité galopante, sur lesquels de grands oiseaux noirs et des chiens errants ont élu domicile, aux côtés des rats, des mouches et de toute une faune d’éboueurs de la nature, sont le fait de l’incivisme des habitants de Yaoundé, de leur incapacité à maintenir propre leur environnement, de leur propension à se débarrasser de leurs poubelles sur la voie publique.

 

 

 

Yaoundé et l’insalubrité, une histoire de fidélité…

 

 

Le scénario est pratiquement le même dans la quasi totalité des coins et recoins de la ville. Des caniveaux bouchés, des eaux stagnantes obstruant parfois l’accès aux citoyens à leurs domiciles, des ordures jonchant les principales artères de la ville. Dans les marchés, des marchandes à la recherche du quotidien côtoient un monticule d’immondices embelli par des grosses mouches, cancrelats et cafards, exposant des produits destinés à la consommation à même le sol, dans un environnement nauséabond au vu et au su des autorités à tous les niveaux.

 

 

Aucune mesure de sécurité alimentaire prise par les autorités communales ou gouvernementales pour faire éviter à la population de contracter des maladies comme le choléra. Plus loin, des marchands ambulants prennent carrément possession de la chaussée en plein centre ville, mettant en péril leur propre vie. Le lieu dit « poste centrale » est carrément devenu un vaste marché où on vend tout sur la chaussée. Ici, on parle de débrouillardise.
Les rues sont jonchées de détritus puant à mille lieues. Les caniveaux, pour ce qu’il en reste, sont tous remplies d’ordures, d’eaux usagées boueuses, nauséeuses et stagnantes. Il n’est pas rare, et c’est un euphémisme, de voir des échoppes ou même des habitations construites sur des caniveaux dans l’indifférence totale des riverains. Carrément. Le comble, c’est qu’aux abords de ces caniveaux (si l’on peut encore les appeler ainsi), il y a des commerces. On y vend de la nourriture. Un caniveau, sensé drainer l’eau de pluie, est plutôt est dépotoir d’ordures. Même les pneus usagés. Qu’arrivera-t-il en saison de pluie? Tous nous devons comprendre que les caniveaux ne sont pas des poubelles… Les moyens déployés par les autorités pour le ramassage des ordures sont défaillants, voire inexistants.

Des caniveaux bouchés. Crédit photo :kinikiess

 

 

 

 

Yaoundé et les mauvaises routes, un fait banal…

 

 

Il n’y a plus un tronçon à Yaoundé où, l’usager de la route peut circuler sans être confronté, à des creux de plus en plus larges et qui abiment davantage les véhicules. Tous ceux qui empruntent ces routes, savent que ces « nids d’éléphants » constituent un véritable piège pour les automobilistes. Une fois à l’intérieur le véhicule ne peut ressortir indemne. Au départ ce n’étaient parfois que de petits trous, mais avec le temps et l’action de la pluie, la route s’est considérablement dégradée.

 

Même si le cliché choque plus d’un, la présence des trous sur la chaussée est devenue un fait banal à Yaoundé. Les périphéries, les creux de plus en plus larges et transformés en mares d’eau dès la tombée de la pluie, se comptent à la pelle. Ici, le bitume, complétement détérioré à certains endroits, cause d’énormes dégâts auprès des automobilistes. Les amortisseurs et les pneus souffrent ! L’on est obligé de rouler à vitesse de tortue à ces endroits pour limiter les dégâts. Malgré toutes les précautions, à force de secousses, vous finissez toujours par aller plutôt que prévu chez le mécanicien.

 

La voirie, naguère luisante disparaît chaque jour un peu plus par plaques entières laissant la place à des crevasses enlaidissant ainsi ce que l’on trouvait le plus sur les cartes postales de Yaoundé: Les routes bitumées ! Des routes bitumées qui sont partout bordées par de hautes herbes exactement comme sur les routes villageoises !!!

 

Toutefois, il est quand même curieux de voir la façon avec laquelle les agents chargés de l’entretien de la voirie viennent parfois combler les trous. Il arrive des moments où l’on vient verser de la terre, et un peu de gravier pour badigeonner le bitume. Seulement, la situation ces derniers mois est allée s’aggravant. Les crevasses sur la chaussée, ont été abandonnées. Plus une moindre terre, ni gravier pour les combler. Les conducteurs de taxi, sont aux abois. Les routes sont impraticables ! L’on fait déjà face indéfiniment à des embouteillages interminables durant la journée. Et comme si cela ne suffisait pas, il faut encore batailler avec des trous pour circuler. Mais le drame, c’est que ça ne gêne pas les municipalités urbaines de la ville.

Une route de Yaoundé. Crédit photo :camer B

 

Yaoundé, un vaste WC à ciel ouvert…

 

 

De gros « gaillards » et grandes dames transforment les murs de paisibles citoyens et de grands immeubles et édifices publics en urinoirs et «défécatoires». On pisse et « chie » partout. On s’en fout du lieu. Là où l’envie arrive, on baisse son pantalon ou sa jupe et on assouvit son besoin. Il nous est désormais familier, d’observer ce fléau en constante évolution qui semble satisfaire ceux qui considèrent ces habitudes, même les plus inqualifiables, comme norme de vie. On s’adonne effectivement, de plus en plus, à uriner en toute tranquillité, voire quiétude, sous les yeux parfois hagards et souvent indifférents, des passants. C’est sans gène constatée, avec nonchalance, tel un spectacle tout droit sorti des pissotières dans les rues, aux carrefours de la ville, que des individus s’évertuent à satisfaire leurs sales besognes.

Des murs devenus urinoirs

 

Yaoundé, une capitale pourrie…

 

Quand l’huile de vidange impure des voitures s’accumule sur la chaussée, quand les sacs plastiques, soit disant interdits, continuent de tapisser le long de nos rues, quand des ordures jonchent les artères de nos routes, quand des véhicules aux fumées noirâtres passent en pétaradant devant des policiers indifférents. Toutes les artères sont envahies par ces engins roulants, véritables corbillards, totalement déglingués et crachant leurs gaz nocifs et cancérigènes à chaque changement de vitesse. Quand la terre est remuée sur les trottoirs dans des travaux sans fin, envahissant les bronches de poussières et de boue, quand les entreprises empoisonnent terres et rivières sans contrôle ni respect des normes nationales, quand l’argent destiné à entretenir, nettoyer, laver, désinfecter la ville est détourné par des responsables véreux, quand les équipements budgétisés par la municipalité et les ministères n’arrivent jamais à destination, comment pensons nous même nous en sortir un jour?

 

 

Qu’est ce qui n’a même pas marché ?

 

 

Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que Yaoundé soit autant abandonnée et cesse donc d’être si belle et fière? Pourquoi l’insalubrité avancée de Yaoundé ne semble émouvoir personne ? Qu’est ce qui fait que la ville soit si sale ? Pourquoi les Yaoundéens ont-ils tous tourné le dos à la salubrité et préfèrent vivre dans le pourri?

 

Yaoundé devrait pourtant être une belle ville, caractérisée par des gratte-ciels, des rues bitumées, bien entretenues et bien marquées, des quartiers chics etc… Yaoundé devrait se démarquer par des rues propres et salubres, des immeubles et autres bâtiments aux façades toujours peintes, par des échangeurs…

 

Yaoundé la propre doit exister. Yaoundé doit devenir l’enchantée et connaitre des heures de gloire comme ville organisée, disciplinée et respectée. C’est quand-même la capitale politique du Cameroun et non la « pourrie-tique » voyons !

 

 

Fabrice Larry NOUANGA


Dans les coulisses de l’Assemblée Générale des Blogueurs du Cameroun

Tous souriants, visiblement de très bonne humeur, les blogueurs camerounais se sont retrouvés en Assemblée Générale ordinaire les 12 et 13 août derniers à Yaoundé. Samedi matin, ils ont débarqué progressivement dans la somptueuse villa blanche de Montée Jouvence où ils se sont réunis, et s’y sont séparés le dimanche soir. C’est donc dans la bonne humeur et dans une ambiance d’heureuses retrouvailles que s’est déroulée cette A.G marathon de 24h.

 

 

Je vous replonge ici, dans les coulisses de cet évènement d’envergure et vous fais revivre en léger différé, quelques moments forts, anecdotes et autres petites insolites glanées ça et là. Que de beaux souvenirs, teintés de petites histoires abracadabrantes, à vous faire rire et sourire toute la semaine.

 

 
1- L’arrivée des « Doualaens »…
Tout commence véritablement avec l’arrivée solennelle de la grande délégation des Blogueurs de Douala. Il faut dire ici que, quelques uns s’étaient avancés sur Yaoundé la veille, mais la grande majorité a préféré venir par délégation le samedi matin. Parmi lesquels Atome de Voilà -moi , Crésence Elodie, Kemayou Matango, Didier Ndengue, Armelle Sitchoma et Mathias Mouende…

 

À leur arrivée, de nombreux autres les attendaient. Le salon d’honneur était rempli d’émotions, pour un accueil voulu convivial. La joie et les fous rires démontraient le réel plaisir de se retrouver. Convivialité, camaraderie, embrassades, salutations interminables…Voilà là les ingrédients majeurs qui ont permis à ces retrouvailles, accompagnées d’une météo festive, d’être des instants magiques et inoubliables.

Arrivée des « Doualaens ». Acceuil chaleureux.

2- La surprenante corvée d’eau
Nos invités n’avaient même encore fini de se réjouir et de déposer leurs bagages, qu’on leur annonça « la bonne nouvelle »: malgré le luxe apparent du palace qui les accueille, il n’y coulait aucune goute d’eau, eux qui voulaient bien se débarbouiller hein et devaient y passer deux nuitées. Étonnement et désolation totals. Imaginez alors une vie sans eau courante pendant deux jours! Solution ? Aller se battre à en trouver, même si on ne connait point la ville.

À peine arrivés, et malgré la dure fatigue de 4h de voyage, les blogueurs de Douala, pourtant nos hôtes oh, devaient donc marcher plusieurs centaines de mètres pour récupérer l’eau d’une source coulant à l’extrémité de la belle villa.

Blogueurs revenant de la source. Cc: Didier Ndengue

Le chemin du retour était particulièrement difficile. Il fallait tenir son seau ou ses bidons pleins d’eau en équilibre sur la tête ou entre les mains. Et pas un seul tour hein. L’approvisionnement en eau était une tâche prioritaire. Ces randonnées avec des seaux et des bidons d’eaux sur la tête et entre les mains, étaient de véritables calvaires. Certains n’y étant même pas habitués, je craignais des chutes. En arrivant à la villa, vous voyiez alors les gars et les go complètement essoufflés et nerveux. Et jusque là, il y en avait même pas assez pour faire la cuisine, la vaisselle, et même pour se laver. Drôle de bienvenue à Yaoundé !

Dur dur la recherche de l’eau. Cc: D Ndengue

 

 

 

3- L’arrivée solennelle de Dania Ebongue, le Maître Afra…
Ah, voilà une arrivée qui a également crée des sensations fortes. Celle du « patriarche » et « conseiller » Dania. En passant, c’est bien un homme hein, même comme son prénom sonne féminin là. Le plus curieux, c’est qu’il faisait bien partie de la délégation de Yaoundé qui devrait en principe accueillir les autres de Douala et Mbalmayo. Mais, il s’est plutôt fait accueillir par ses invités. On va faire comment ? C’est comme ça les grands non.

Et pour mieux marquer sa « grandeur » auprès de ses invités, non ses hôtes, le grand maître portait entre les mains, un bon « rhum de plantation », un whisky exquis et doux. La belle bouteille fut remise au Doyen Tchakounte Kemayou dit Matango, qui la « confisqua » et la caressa d’abord quelques minutes, puis fit un gros discours sur les raisons de son choix de Doyen, faisant languir les alcoolos, avant d’autoriser enfin, que les hostilités pour la boire, commencent.

Le pouvoir c’est quelque chose, onong !
Dania, toujours dans son rôle de grand, ne s’arrêta pas là. Quand on est grand hein. Il nous offrit alors des bonbonnes d’eau minérales pour les besoins de la cause et des jus de fruits pour accompagner le whisky.

Je me rappelle même que c’est toujours lui qui pensa à nous offrir des piles pour notre télécommande hein. Sauf que, la seule chaîne TV vraiment regardable sur le gros plasma à notre disposition était…la radio. A quoi bon !

Bonne ambiance avec Dania autour du whisky

 

 

4- Des débats houleux pour l’adoption du Statut et du Règlement Intérieur
L’Assemble Générale est le grand théâtre de la démocratie. Si bien qu’il s’y joue parfois des mélodrames. Lors de cette AG, les échanges et les débats étaient donc houleux, avec des joutes verbales qui sont restées dans les annales. Les textes des statuts et du règlement intérieur ont été examinés ligne par ligne, virgule par virgule. C’était l’occasion de voir que certains blogueurs, comme Alexandra Tchuileu et Mérimée Wilson, ne sont pas seulement bloggeurs hein. Les gars et les go « maitrisaient » les textes massa. On les pouvait même !

La salive a donc abondamment coulé entre blogueurs. Bref,  pour certains, il fallait corriger tout, ou presque. Je me souviens même que Tchakounte Matango, a dû être exaspéré à certains moments, et quelques fois, il s’est carrément énervé. Lui le SG de séance, qui devait réécrire point par point, tout ce qui se disait là.
Je doute même fort qu’il ait vraiment pu prendre toutes les modifications et amendements. Car à l’allure où les choses allaient là ? Hum ! Il fallait tout modifier comme un ordinateur robot massa ?

D’ailleurs, Dania Ebongue, le président de séance, lui, il a même dû craquer et s’éclipser à un moment donné hein, vu qu’il avait son concert à couvrir, laissant son poste à Cresence Elodie, qui, parfois, était contrainte de frapper les mains sur la table, quand Fabrice NOUANGA ne voulait rien comprendre. Un vrai spectacle.

Lors des débats pour l’adoption des statuts. Alexandra maîtrise apparemment le sujet là

 

C’est finalement aux environs de 23h, alors que les estomacs bouillonnaient déjà et que personne ne raisonnait vraiment plus, que les travaux ont pu être suspendus, et que nous sommes finalement passés à table. Et pourtant, Taa Miii Chandeup et ses assistantes, Elodie,  Martine Ndo,  Salma, Alexandra,  Armelle,  Michelle et toutes les autres, avaient déjà apprêté les bons mets de chez nous et dressé la table depuiiiiiis longtemps hein.

De bonnes tripes pimentées au menu de Taa Miii…

 

On s’est seulement versé sur la bouffe là oh ah ! Mince !!! C’est toujours pour les statuts qu’on a pris du temps comme ça là ? Les travaux ont repris le lendemain dimanche, avec l’analyse du règlement intérieur. Quels bavards les blogueurs !

Tous attentifs

 

 

5- La peur du gendarme…gardien
Le vieil adage est toujours vrai : la peur du gendarme est le début de la sagesse, encore faut-il qu’on le voit, ce gendarme. Et oui, nous l’avons vu. Là nous sommes le dimanche, le second jour de notre AG. Alors que les débats sur l’adoption du règlement intérieur continuent, subitement il y a interruption. Que se passe t-il éh?

En fait, un gendarme et son béret rouge,  viennent de se pointer à la porte. Je me rappelle alors de sa question  froide : « qui est le chef ici ? » Silence radio dans la salle. On pouvait entendre le bruit d’une mouche qui vole. Personne n’osait répondre. Tout le monde se regardait inquiet. Qui oserait dire que c’est lui le chef et se retrouver embarqué à la brigade ? L’homme en tenue insista. Puis, finalement, une réponse collective sortit de la salle : « Nous tous ! »

Le béret rouge sourit. Puis, après un moment, Taa Miii et quelques blogueurs suivirent le flic dehors. Les travaux furent interrompus pendant tout ce temps là. Les supputations allaient dans tous les sens. Chacun y allait de son analyse, dévoré par la peur et l’incompréhension ; même comme il ne fallait pas l’afficher hein, en jouant les faux courageux.
Après moultes renseignements, en fait le gars venait plutôt nous protéger, au contraire. Il a été emmené par le propriétaire de la villa, pour assurer la sécurité du coin durant notre séjour. Plus de peur que de mal donc. Le sourire a pu revenir. Le stress et l’angoisse ont tout de suite fuit des visages des blogueurs.

Mais, depuis le débarquement de ce gendarme, c’est le silence assourdissant. Tout le monde chuchote. Plus de gros bruits. Plus de rires aux éclats. Les travaux se déroulèrent dans un calme plat et dans une discipline sans faille. Éh aaaaah. Donc le gendarme fait vraiment peur comme ça ?

Travail au calme, le gendarme est là…

 

 

 

6– l’élection transparente et amusante du bureau exécutif
Voici alors le moment tant attendu. Une commission électorale présidée par le blogueur Fotso Fonkam, assisté des blogueurs, Martine Ndo et Parfait Noukeu, fut rapidement mise sur pied. Le matériel de bureau fut apprêté. Comme urne, Le panier jaune de marché de Taaa Mireille Chandeup fut sollicité et comme isoloir, la salle à manger. Puis vint le moment de la déclaration des candidatures.

C’est le moment de découvrir les candidats cachés. Que de surprises ! Personne n’a osé dévoiler ses intentions depuis le début des travaux hein. Donc à vrai dire, on ignorait qui veut être quoi. Les gens se regardaient alors, un genre un genre. Qui va postuler en fait? Réponse à mille dollars.
D’abord la présidence. Quatre candidatures. La plus drôle était celle d’Atome, qui hésitait tantôt, entre la présidence et la communication, où fallait-il qu’il se présente. Il finit par choisir la présidence. Mais curieusement, pendant son speech de campagne, au vu du niveau de ses adversaires, le gars souhaitait plutôt être second et devenir vice président. Donc, il partait déjà perdant hein. Carrément.

Et les résultats lui ont donné raison. Bon dernier, avec une seule voix ! Et c’est finalement Rene Djackson, le panda qui l’emporta, talonné par Crésence Elodie et Didier Ndengue, tous deux, 2emes ex éco.
Puis, est venu le tour du Secrétariat Général. Naturellement, je me suis présenté non. Et pendant que je crois que j’ai déjà gagné par acclamation, n’est ce pas voilà un challenger qui surgit, vroup: Thierry Kuicheu. Ah yaaa. Le duel devait se jouer. J’avais alors prévu ça ?  C’est la campagne que vous vouliez voir ? Finalement, TDK remporta la première place, avec un score très serré. Mais le plus drôle, c’est qu’on voulait par ailleurs deux SG hein. Donc sincèrement, l’autre élection là, je me suis demandé à quoi elle servait même au fait. Dans tous les cas, nous sommes les deux SG élus. Amusant non ?

La commission électorale en place

 

Le chargé de la communication, Ecclésiaste Deudjui, grand reporter, qui a passé les deux jours à jouer les paparazzi,  et à prendre les photos, les selfies et les vidéos de chacun, fut justement confirmé à son poste.

La Trésorière Taaa Mireille Chandeup, qui a su gérer tous les fonds à lui alloués pour l’organisation logistique et la restauration, fut également confirmée à son poste.

Et le Censeur Salma Amadore, fut désignée pour sa rigueur. Il y a des postes où on ne vote pas dis donc !
C’est avec cette élection amusante, mais très transparente du bureau exécutif, que prit véritablement fin cette Assemblée Générale. Le président élu prit la parole pour son premier discours, mais la curiosité ici a été la fermeté du ton. Les uns et les autres se regardèrent alors étonnés.

En fait, ils ne reconnaissaient plus leur candidat doux de tout à l’heure, qui implorait leurs voix mais qui passait subitement, de la douceur aux « menaces ». Le pouvoir est quand même bien hein. Chapeau prési !
Il est à peu près 23h, quand nous nous séparions ce dimanche. Non sans avoir pris le dernier bon jus de foleré et dégusté les bonnes tripes concoctées par nos valeureuses blogeuses.

Le reporter Deudjui en action

Mais je ne pouvais terminer ces coulisses, sans mentionner deux « blogueurs » spéciaux, invités surprises à nos travaux : Le premier est « petit blogueur », le fils de Taaaa Mii qui a assisté à tous les travaux et a y contribué à sa manière avec des pleurs. Une bonne ligne éditoriale « pleureumatique », ce petit.
Et la seconde, cette « blogueuse de chambre » la « petite » tatouée , super canon et voluptée, que Deudjui nous a ramenée en plein minuit et qui elle aussi a démontré de quoi elle était capable dans une chambre avec lui. Très bonne ligne éditoriale « pimenterique » aussi, celle-là. D’ailleurs, mon chargé de la communication est le seul à avoir su utiliser la villa et ses somptueux lits mousseux. Tu dors, ta vie ronfle. N’est ce pas Ecclésiaste ?

 
Il est vraiment bien d’être blogueur au Cameroun. Ce weekend était si adorable  et inoubliable ! Rendez vous à la prochaine ! Bienvenue à l’ABC, l’Association des Bloggeurs du Cameroun ! Merci infiniment à tous et à chacun.
Fabrice Larry NOUANGA

 


Beauté féminine : les camerounaises sont aussi préfabriquées

Elles veulent presque toutes avoir les qualités physiques d’une femme dans un seul corps. C’est-à-dire, les lèvres d’Angelina, les lolos de Foning, les fesses de Majoie Ayi, le teint de Chantoux, le corps de Valérie Ayina, les reins de Shakira, les cheveux de Beyonce, la voix de Ségolène Royale, la démarche de Miss monde, les yeux de Rihanna… Elles veulent presque toutes être blondes ou brunes, avoir des jambes interminables, avoir un teint clair-mate, être mince, très mince avec des lèvres charnues, une poitrine pulpeuse, un fessier très rebondi…Elles veulent désormais toutes être blanches comme leurs idoles.
Pour cela, les Camerounaises, puisqupuisqu’il s’agit d’elles, pour avoir tout ce physique de rêve, importent tout de leur beauté. Tout ce qu’elles ont sur leur corps vient de l’extérieur. Elles n’hésitent donc pas à se dénaturer et ont plongé dans le faux et l’usage du faux en matière de beauté. Et il n’y a pas d’âge hein. Toutes y passent ! En matière de beauté féminine au Cameroun,  le préfabriqué dicte curieusement sa loi:

 
FAUX SEINS  PRÉFABRIQUÉS : chaque femme rêve d’avoir une poitrine généreuse, mais en réalité peu de femmes camerounaises se sentent satisfaites de la taille de leur buste. Certaines adoptent donc des faux seins silicones, les mamelons réalistes sont inclus dans la masse. Elles voudraient avoir des seins qui rebondissent et vibrent pour offrir des sensations fortes. Quand les silicones ne peuvent s’obtenir, ce sont les soutiens rembourrés qui prennent la relève pour garder l’impression d’avoir toujours les seins debout.

 

Ils s’achètent alors comme des bouts de pain. Il faut alors voir comment elles les trient dans les friperies de la place! Tout cela permet de remonter le volume de la poitrine et faire baver les hommes. Les faux seins paraissent ainsi comme étant naturels. Pourtant, rien de cela.

 
FAUSSES FESSES PRÉFABRIQUÉES : elles se sont dépêchées d’en posséder coûte que coûte. Toutes veulent les grosses fesses. Ainsi, elles prennent des « grossifesses ». Au Cameroun, les femmes rivalisent d’ingéniosité pour élargir le volume de leurs fessiers. Chez nous au Mboa, pour être belle, il faut avoir un beau bassin et très fessue. Les femmes se ruent ainsi vers des « fausses fesses, sortes de culottes rembourrées pour donner l’impression d’avoir des « botcho ». Ah, apparemment ça tient mieux le string !

 

Certaines sont même allées jusqu’à se faire des implants ; d’autres utilisent le suppositoire pour augmenter leur derrière. Les plus trouillardes et pauvres, se contentent juste de renforcer leurs fessiers avec des chiffons et des cartons. Vous verrez alors gonfler bizarrement des grosses fesses surnaturelles à vous couper la respiration…et à vous donner des AVC !

Exemple de protese « fausses fesses »

 

 

FAUX TEINT PRÉFABRIQUÉ : s’il y a un phénomène qui est véritablement ancré dans les esprits des Camerounaises, c’est le « djansang ». La dépigmentation de la peau noire. Il parait que quand tu es noire là, tu cesses d’être un humain. Et du coup, toutes les femmes du Mboa veulent absolument être « blanches » et se livrent ainsi à l’agression morbide de leur peau noire. Peu importe comment. Et pourtant, cette pratique non seulement budgétivore, est tellement néfaste pour leur santé, mais surtout incommodante pour leur entourage. Quitte à être multicolores ou à devenir Fanta dans les endroits découverts et Coca Cola dans les recoins. Elles mêmes fabriquent leurs potions hein !

 

Tu vois une fille, tout le corps est jaune comme le taxi, mais curieusement les poignets, les chevilles, les coudes et les fesses sont d’une noirceur impossible. Du vrai fanta-coca. Mais amère jusqu’à ! Complexées par leur peau noire d’africaine, les camerounaises se dépigmentent ainsi et plongent dans une véritable aliénation culturelle. Une vraie honte !

 
FAUX CHEVEUX PRÉFABRIQUÉS : mèches, greffes, postiches, tissages et perruques, voilà les préférences des camerounaises en matière de cheveux. En clair, on assiste là à une mort programmée du cheveux. Apparemment, la camerounaise ne ressemblerait à rien, sans ces faux cheveux de cadavres qu’elle trimballe sur son crâne. Aliénée ? Oui, sans doute ! C’est la preuve d’une véritable crise d’identité, une sorte de déni de sa propre personnalité, une vraie usurpation.

 

Les porteuses de faux cheveux, avec des coiffures étouffantes et sans hygiène permanente, faites avec des mèches dites naturelles et d’origine controversée : brésiliennes, indiennes, tchadiennes, éthiopiennes, malaysiennes, chinoises…sont vraiment absurdes. Imaginez alors une tête qu’on ne lave pas pendant un mois ! Mais je dis hein, comment une femme peut-elle décider de porter les cheveux d’une autre femme sur sa tête ? Elles savent même où on prend ça ? Où sont passés leurs vrais cheveux? Pourquoi en ont-elles si honte ? Pourquoi cette dévotion stupide pour les cheveux longs et lisses ? C’est comme si aucune n’est née avec les cheveux sur la tête voyons! Mais mesdames, pourquoi quand vous vous coiffez, vos cheveux restent sur le peigne au lieu que le peigne ne reste dans vos cheveux ? Paradoxal non ?

 
FAUX YEUX PRÉFABRIQUÉS: extensions de faux cils et sourcils, la tendance semble avoir pris de l’ampleur chez les camerounaises. N’importe qui fait ça n’importe comment. Avec de grosses lentilles, on dirait des lunettes et de faux cils, placés avec la colle « super glue », elles se baladent dans les rues, oubliant que cette colle peut causer des brulures douloureuses. Les bactéries raffolent du mascara. Terrible ça ! En voulant enlever ça le moment venu, bienvenue les infections.

 

Et d’ailleurs, si les yeux se détachent de leurs orbites, et se retrouvent au sol, elles feront comment Seigneur? C’est toujours la beauté qu’on cherche là ? Il faut alors voir comment elles se colorient le visage et les yeux avec leurs boites de peintures spéciales, s’arrêtant dans la rue à toutes les secondes, pour se regarder avec des morceaux de miroir cassé. Ou c’est les déguisements de carnaval et de cirque oh. Elles appellent ça maquillage, mais malheureusement tellement disproportionnés qu’on dirait des ndjoundjou kalaba!

une africaine aux faux ongles. Crédit photo :seneplus

 

 

FAUX ONGLES PRÉFABRIQUÉS : le marché des faux ongles fait fureur au Cameroun. Les Camerounaises sont férues de la pose de faux ongles et s’enfoutent ainsi des risques de santé. Sur leurs doigts et leurs orteils, elles se font ainsi poser ces faux « longo longo » ongles et y mettent des décorations bizaaaarres! Et c’est les hommes qui placent le plus ça hein. Tu te demandes alors comment elles font pour préparer ou laver les habits avec des piquants pareils sur les doigts…Ou c’est décapotable oh, les ongles là ? Tellement c’est long comme pour un vautour. Et quand elles te griffent avec ça hein…maaama, hospitalisation directe. Des vraies armes de destruction massive !

 
FAUSSE VOIX PPRÉFABRIQUÉE: ah ah ah, toutes mes sœurs parlent comme les blanches, les whites, si vous voulez. Et elles savent tordre la bouche jusqu’à. Même celles qui n’ont même jamais accompagné quelqu’un à Nsimalen oh. Paaaapa, c’est la whitisation que tu veux entendre ? Ce qui me wonda plus, c’est que, c’est parfois une whitisation dans un ton camerounais là un genre, avec des mots du patois hein….la nga te parle l’éwondo ou le bamiléké en français, toi-même tu dis Yes, la go, tu connais.

 

Au téléphone alors, c’est la mort de la voix que tu veux écouter ? Si tu ne l’as jamais vue, t’es sûr que tu es tombé sur la fille de Ségolène Royale au bout du fil! Vient alors voir en face celle qui te parlait ! Tu vas que t’enfuir seul ! La voix n’a rien, je dis, rien à voir avec le visage. Un faussé grave !

 

 

 

Quel est même le problème  des Camerounaises ?

Mais je dis hein, que comptent-elles même provoquer chez les hommes lorsqu’elles se dénaturent de cette manière? De l’excitation ou de l’amour ? Les Camerounaises sont-t-elles devenues la brocante, la seconde main, les plastiques biodégradables? C’est quoi ce pays où tu cherches une fille authentique, originale, naturelle avec un teint noir et naturel, un kaba au corps, des nattes sur la tête, des bijoux en collier et perle, te parlant dans son ton camer…mais tu ne vois pas ? Elles ont seulement honte de leur « camerounité » ou quoi ? Apparemment celles qui s’habillent comme ça sont des vraies djouksa n’est-ce pas ?
Mais à l’allure là, je crois que bientôt, les Camerounaises auront également des faux nez, des fausses bouches, des fausses langues, des fausses oreilles et même et surtout… des faux sexes préfabriqués . Ah ouiii hein! Qui sait ?
Fabrice Larry NOUANGA


Cameroun : huit horreurs commises par les célibataires dans les mariages

Les mariages ? Ah cool ! Nous les Kamers, on les adore grave. Toutefois, il y a de ces attitudes malsaines que nous autres célibataires adoptons lors des soirées, qui peuvent parfois amener les gens à ne  plus pouvoir nous inviter dans leurs prochains évènements.

 

Assister à un mariage tout seul, alors qu’on a déjà dépassé les 30 ans et que l’on n’a pas toujours trouvé sa part de partenaire pour la vie, c’est vrai que c’est frustrant hein. Et du coup, cela peut être la cause de ces comportements maladroits observés ça et là.

 

Tout commence le jour où les mariés vous remettent le faire part de mariage dans une belle enveloppe mauve pastel. Et puis arrive la soirée de mariage accompagnée de toutes les horreurs suivantes :
1- S’habiller de façon extravagante et en robe blanche ou en jean

 

 

Voilà la première horreur chez certains d’entre nous. Pour nous, le fameux dress-code implicite (élégance, discrétion) a foutu le camp. Surtout chez les femmes. Il y a des go qui atterrissent gaillardement avec la robe blanche de leurs rêves, triée dans une friperie vintage de Mokolo, perchée sur des talons de 20 cm de hauteur. On finit même par les confondre avec la mariée. Pourtant, nombreuses sont les futures mariées à vouloir être les seules en blanc le Jour J. Mais, je me demande bien, comment peut-on le jour du mariage d’autrui, se pointer en longue robe vaporeuse blanche ou ivoire, chignon fait chez un coiffeur et cristal de Baccarat autour du cou ? Gloups ! Vous ne voyez pas que vous aller finir par agacer la mariée et lui faire un choc ? Vous lui faites de l’ombre avec un tel accoutrement.

 

Les hommes alors, hum. Les gars débarquent souvent avec un jean en demi-saison, comme des westerns. Comment peut-on porter le jean à une soirée de mariage dis donc ? Parfois, j’ai l’impression que certains célibataires invités oublient qu’ils sont conviés… A un mariage hein! Et c’est le genre qui veut absolument se prendre en photo avec les mariés ! Sorcellerie ! Un mariage c’est une fête, alors on se fait chic ! Les mariés préparent cette soirée depuis de longs mois, alors vous risqueriez vraiment de les vexer en ne vous mettant pas sur votre 31, à cause de votre habillement bizarre et de vos accoutrements extravagants.

Des invitées à un mariage vêtues en blanc comme la mariée. Crédit photo: fantastyck

 

 

2- Arriver gaillardement en retard

 

Les célibataires kamers alors et le retard. Hum !  Chez nous, c’est « sanguinaire ». Lors des mariages alors, c’est terrible. Nous avons le record du monde. Pour nous, arriver en retard est devenu une vertu. Voilà pourquoi lors des mariages, nous faisons pire. C’est généralement avec 4 heures de retard que nous débarquons cougna-cougna. Les mariés donnent rendez-vous aux gens à 20h en leur précisant bien sur le billet « ponctualité exigée », mais c’est à minuit, qu’on se pointe.

 

Au lieu même alors d’entrer incognito, on traverse ainsi toute la salle, cherchant à saluer tous les invités, même ceux qu’on ne connait pas hein, en lançant des sourires bêtes à gauche à droite, et finalement, finir par interrompre ou perturber les discours ou la cérémonie déjà débutée et déconcentrer ainsi les mariés qui n’arriveront plus à se rappeler de leurs vœux. Pourtant les mariés se sont déchirés à planifier un super évènement pour faire plaisir aux gens. Mais, nous les solitaires endurcis, nous nous foutons de tout ça, et comme des glands, arrivons quand même à la bourre. Haaaaaaa ! On ne va pas péter un plomb comment massa ?
3- Se goinfrer au buffet

 

 

Certains célibataires me dépassent dans les mariages. Une fois le buffet ouvert, les gars et les go y font le pied de grue pour se faire servir une énième fois. Vous voyez alors une ruée de personnes au buffet qui oublient qu’il faut demander au traiteur un service au plateau. C’est plus classe ! Ils ignorent donc que ce n’est pas très chic et bien élevé ? Et en voulant manger tout ce qui est sur le buffet, on frise l’overdose.

 

C’est vrai que c’est une occasion de bien se bourrer la panse, surtout quand on vit seul, mais attention. Les intestins risquent hurler leur souffrance. On voit souvent certains célibataires invités, qui remplissent les plats comme des Himalaya, en y mélangeant tout, oui tout. Les vomissements en pleine soirée ne tardent pas là là là. Comme on a vu des repas trop copieux, on se jette dessus comme des affamés d’un mois. Le lendemain alors, c’est souvent la pagaille. C’est la diarrhée que vous voulez voir ? Que voulez vous ? Vous l’avez invitée nor ?

 

 

4- Boire à l’excès jusqu’à son cerveau

 

C’est là alors. Voici alors où nous les célibataires sommes trop forts. Surtout nous les alcoolos là. A chaque mariage, c’est une évidence, l’alcool coule à flots et certains de nous y sont tellement dépendants qu’ils ne résistent pas au bruissement des bulles. On ne contrôle plus son taux d’alcoolémie. Vous verrez alors des gens qui vont forcer la boisson et ne seront plus raisonnables. Vous verrez des gens qui seront tellement bourrés avant même le début des cérémonies et qui vont finir le mariage en se hurlant dessus, voire pire. Les célibataires, ce qui nous intéresse dans les mariages, c’est la boisson. Le reste bof ! On se fiche de tous les autres efforts faits par les mariés. Tant pis si on finit en twerck au milieu des gens. Nous quoi !

Gâteau et buffet de mariage. Crédit photo : Croixsence, regard quebecquois

 

 

5– Faire les comparaisons bidons

 

Voici alors là où les célibataires me gagnent. Et là, c’est surtout les celibattantes qui ont ce défaut. Tout le long de la soirée, elles vont passer le temps à comparer le mariage où elles sont avec les autres mariages auxquels elles ont assisté (en fait, parfois dans leurs rêves hein). Elles critiquent tout massa : les mariés, leurs tenues, leurs coiffures, la salle, les billets, le repas, la boisson, le DJ, les hôtesses, les invités, tout éh, je dis bien tout. Vous entendrez alors : « Moi à mon mariage, il n’y aura pas si, il y aura ça. » « J’étais l’autre jour à tel mariage, c’était comme-ci, c’était comme ça ». Qui leur a demandé quoi ?

 

Elles passent ainsi toute la soirée à papoter pendant la cérémonie, à lancer des fous rires bizarres à gorge déployée et à bouder tout ce qui est fait, alors que c’est la journée la plus importante de la vie de quelqu’un hein. Et tout ça, sans même être sûres qu’elles vont un jour être, ne serait ce que « viens-resteuse » un jour. Et elles oublient surtout que, pendant qu’elles « kongossent » comme ça, toutes leurs conversations sont entendues. Et c’est absolument indécent si les mariés entendent ce ggenredeconneries dis donc ! Calmons nous mesdames ! Ça frise la jalousie.

 

 

6- Ne pas vouloir offrir de cadeau
Je n’ai jamais compris l’autre ci. Comment peut-on venir sans cadeau à un mariage ? Hein les célibataires ? Quand on est invité à un mariage, on ne vient pas bras ballants. Même si vous n’avez pas le moindre franc, ce n’est pas une excuse pour ne rien offrir à ceux qui vous ont invité hein. Ne soyons pas égoïstes, de grâce. Je suis toujours étonné de voir des gars et des go débarquer dans les mariages, les mains vides dans les poches ou quand ils le peuvent, avec un vieux cadeau horrible qu’ils vous auraient déniché on ne sait où…Non, un peu de décence et de respect là ! On vous fera ça à votre tour hein. Ne soyez pas chiches oh !
7- Prendre des photos à tord et à travers et balancer sur les Réseaux Sociaux

 

 

Je dis hein, c’est vous le reporter photo de la soirée ? Nous les célibataires sommes même comment éh? On va ainsi passer la soirée à photographier tout ce qu’on voit et le balancer comme ça sur les réseaux sociaux, avant même que les mariés eux-mêmes, ne le fassent. Nous ne leur rendons pas service. On ne saurait chercher à immortaliser chaque minute de la cérémonie, même les choses les plus intimes et insolites, et le garder dans son téléphone ou le poster sur Facebook. Ce n’est pas notre mariage. Nos clichés cons de dos ou en contre-plongée de notre ami marié ne sont pas ce qu’on peut appeler des « beaux souvenirs ». Donc faisons gaffe ! Les mariés peuvent nous détester toute la vie à cause de tels indélicatesses oh.

 

 

8- Ravir la vedette aux mariés, carrément

 

Certains célibataires sont trop forts, onong. Ils réussissent à ravir la vedette aux mariés en improvisant une prise de parole publique alors que ce n’était même pas prévu dans le programme. A moins que nous ne soyons témoin ou un très bon ami des mariés, il n’est pas poli et indiqué de prendre longuement la parole en public. Les mariés risquent de ne pas être très à l’aise en nous voyant prendre le micro et et être plus vu qu’eux-mêmes. Non pas qu’ils doutent de notre capacité à être drôle hein, mais ce n’est ni le lieu ni le moment éh. Mais évitons les « private joke » et autres anecdotes qui risqueraient d’embarrasser les mariés et les autres convives. Le pire dans tout ça, c’est que certains font l’exploit d’annoncer leur propre mariage pendant leur discours improvisé là! Un peu lourd de voler ainsi la vedette à autrui non. Attendons pour nous massa !

Câlins entre mariés. Crédit photo : mariage du net

 

 

Tenue exigée Mesdames les celibattantes et Messieurs les celib-à-terre…Ah oui hein !
Voilà là quelques horreurs que font vivre les célibataires comme moi là,  aux autres invités quand ils assistent à un mariage. La liste de  nos bêtises commises est loin d’être exhaustive. Je n’ai recensé ici que quelques unes qui reviennent trop souvent. Un faire-part de mariage est annonciateur d’une bonne fête en perspective ! Que vous connaissiez la mariée depuis votre plus tendre enfance oh, ou que ce soit une amie relativement récente éh, il y a des choses à savoir quand on est invité à un mariage.

 

Le mariage n’étant pas une fête tout à fait comme les autres, il y a des règles et une tenue à respecter. Rien de bien compliqué, mais on ne peut passer outre.
Salut les célibataires !
Fabrice Larry NOUANGA


Voici pourquoi j’admire les femmes qui accouchent par césarienne.

Ce dimanche après-midi, j’ai malheureusement vu partir la fiancée d’un proche des suites d’un accouchement vraiment trop difficile. Elle venait de subir en urgence une césarienne, car le bébé qu’elle portait était en siège et absolument pas décidé à se retourner. Son gynécologue nous a expliqué les risques d’un accouchement par voie basse et unanimement, c’était une évidence …une césarienne s’imposait. Plus les heures passaient, plus tout le monde stressait. J’ai vraiment eu la trouille de ma vie.

Comme cette dame, elles sont si nombreuses qui, malheureusement sont éternellement condamnées à n’accoucher que par césarienne, au risque de perdre leur précieuse vie. Depuis ce triste évènement de dimanche, j’ai une pensée pour ces femmes qui donnent la vie en se faisant transpercer le ventre ; ces femmes qui acceptent de se faire torturer pour sauver la vie de leurs futurs bébés, et dont on ne chante pas toujours les hauts-faits. Je constate malheureusement que les naissances par voie de césarienne ne suscitent pas toujours l’enthousiasme et ne sont pas assez relayées. Les mères qui accouchent par césarienne sont stigmatisées et catégorisées comme différentes. J’ai voulu aujourd’hui célébrer ces « donneuses de vie », ces courageuses héroïnes, qui enfantent avec tant de force et de beauté.

Femme enceinte. Crédit photo: africaguinee.com

1- J’admire tant l’indescriptible courage de ces femmes

 

Oui, ce sont des femmes courageuses, des femmes qui luttent pour faire en sorte que le sourire soit le principal étendard. Je leur voue toute mon admiration. À bien des égards, elles sont l’apogée du courage et du sacrifice. Subir une césarienne n’a rien d’une partie de plaisir.

J’imagine ces femmes une fois admises dans un bloc opératoire. Je vois les médecins et les infirmières qui vont et viennent, préparant la salle en vue de leur opération, tandis que la pauvre femme, enceinte jusqu’au cou, est assise là sur la table d’opération, toute glacée, à imaginer ce qui l’attend dans les prochaines minutes, souvent envahie par la peur et un grand sentiment de solitude.
Mais, elles réussissent à garder le visage confiant avec un sourire, même si dans leur vie, il existe un nuage gris qui s’appelle césarienne. Leur regard chargé de courage et plein de force vous fait voir que l’opération sera peut être dure, mais qu’elle mérite d’être faite parce qu’elles tiennent à donner la vie. Malgré tout ce qu’elles doivent atrocement subir, elles ont décidé d’aller de l’avant. Ce sont des Femmes-avec-une-fleur-sur-le-cœur.

 

Leurs visages vous disent que malgré les peurs, les incertitudes et parfois la souffrance, elles restent déterminées à donner la vie. Ce sont des princesses guerrières qui utilisent le courage comme bouclier et l’attitude positive comme armure. Dans leurs yeux, se révèle le courage qu’elles portent sur leur dos.

 

C’est pour cela que le minimum que l’on puisse faire, c’est prendre soin d’elles, les admirer, les remercier et les aimer. Mettez-vous un seul instant à la place de ces femmes qui patientent en salle d’opération, avec beaucoup d’angoisse. Vous réaliserez alors combien, elles sont si courageuses.

 

 

 

2- Je suis si ébloui par leur extraordinaire force mentale

 

L’accouchement par césarienne est souvent vécu comme un échec dans notre cher Mboa. Le sentiment qu’elles ont failli à leur rôle de mère finit parfois par envahir les proches, car leur corps n’a pas su donner la vie de lui même. De plus, l’isolement dans la salle de réveil ou encore l’accouchement seule en bloc opératoire peuvent laisser place au sentiment de frustration. Peu de femmes se sont préparées dès le départ à subir une césarienne.

Certaines mamans ont plusieurs semaines pour s’y faire, mais d’autres ne disposent que de quelques jours, quelques heures, voire quelques minutes. La vision qu’elles avaient de la rencontre avec leur bébé est soudain bouleversée.

 

Recevoir la visite de l’anesthésiste qui fera un dernier point. Recevoir la visite du gynécologue pour négocier une dernière fois les conditions : comme la présence du dad-to-be à l’accouchement. Recevoir la visite d’une infirmière qui procédera au rasage du pubis, posera une voie veineuse et donnera (éventuellement) un petit cachet pour bien dormir à la veille de l’intervention. Prendre une douche à la Bétadine.

 

Enfiler une chemise de nuit d’hôpital et s’allonger, le ventre vide, sur la table d’opération. Se faire injecter une rachianesthésie par l’anesthésiste. Recevoir un drap tendu sur le buste afin que vous ne puissiez pas voir les gestes du chirurgien. Se faire équiper d’appareils de contrôle de son état de santé. Puis, 45 à 60 minutes (sans aucun effort) plus tard…Évidemment, toutes ces petites angoisses finissent par saper le moral et rendre dingue de peur. Mais, ces femmes surmontent tout cela et finissent par donner la vie.

 

La césarienne est donc un acte chirurgical que redoutent la plupart des personnes à cause de toutes ces multiples peurs qu’elle engendre : peur de l’anesthésie, peur des complications liées à l’acte, peur d’être exclue du « clan des accouchées », peur de passer à côté de la naissance de son tout-petit.

Et pourtant, ces femmes parviennent à s’oublier pour trouver la force intérieure d’entrer dans la salle d’opération et donner la vie. Elles font preuve d’une force émotionnelle et physique extraordinaires. Elles réussissent à conserver cette force pendant des semaines, des mois et des années qui suivront l’accouchement. J’admire cette force, ce fort potentiel authentique.

Femme cesarisée. Crédit photo :

 

 

3- Je suis étonnamment fasciné par leur magnifique beauté

 

Accoucher par césarienne laisse forcement des cicatrices, celles de l’âme et celles du corps. Les femmes qui subissent une telle opération sont souvent marquées sur ces deux plans. Mais leurs cicatrices rappellent combien elles se sont montrées fortes et courageuses au moment de donner la vie. Je suis fasciné par le caractère singulier de chaque cicatrice, sa texture, sa taille, son emplacement. Elles rappelleront toujours ces moments inoubliables.

Les massages subis et les crèmes hydratantes prises, finissent donc par assoupir ces cicatrices et atténuer leurs imperfections. On le voit donc, chaque cicatrice évolue avec le temps, s’atténuant, grandissant et finissant par s’effacer. Elles sont vraiment belles. Je suis si fier de ces femmes et les encourage à montrer au monde entier qu’elles ont de la force, du courage et de la beauté. Ce sont d’ailleurs ces cicatrices de l’âme qui modèlent ces femmes. Elles finissent par s’estomper avec le temps. Elles leur rappellent ces moments de vie aussi beaux que difficiles que peut être une césarienne. Et ces femmes finissent par s’accepter car si jolies dans leur corps qui révèlent leur force, leur acceptance et leur capacité d’adaptation admirable.
Les femmes césarisées, des héroïnes tout court.

 

 

Alors, au quotidien, nous devons admirer toutes ces femmes qui accouchent par césarienne, admirer leur courage et leur force, les accompagner sur leur chemin de lutte pour les aider quand elles en ont besoin. Embrasser leur âme pour qu’elles sentent qu’elles ne sont pas seules, et que nous serons leur compagnon de lutte.

 

Personne ne sait à quel point cela leur fait mal, ni la peur qui se trouve en elles. Personne ne sait comme elles se sentent, ni ce que qu’elles pensent. Elles ont une force intérieure, tout un potentiel. Car l’accouchement par césarienne est une expérience magique qui apporte miraculeusement une autre belle vie dans ce monde. Et juste pour cela, je vous admire tant chères mamans césarisées ; vous êtes mes héroïnes ! Chapeau !

 

Fabrice Larry NOUANGA

 


Amours à distance, amours de souffrance

J’ai reçu ce week-end, la visite d’une amie et voisine se sentant à bout de nerf. Voilà trois ans et demi qu’elle est en « couple » avec son fiancé. Mais depuis un an trois mois à peu près, elle vit à de milliers de km de lui, car parti pour le Canada pour un détachement dans une organisation internationale. D’ailleurs, leur mariage prévu au mois de décembre prochain a tout simplement été annulé, à cause de cette longue distance. Apparemment, elle l’aime énormément. C’est lui qui lui donnait sur place ses moments de bonheur, mais c’est aussi pour lui qu’aujourd’hui elle est malade et détruite. C’est vrai qu’ils s’appellent et discutent régulièrement, mais elle a de plus en plus ce besoin énorme d’être tout près de lui. Visiblement, la pauvre souffre.

Eh oui, la jeune dame est malheureusement tombée dans une véritable dépression et sort même à peine d’une hospitalisation pour un ulcère d’estomac lié à une anorexie vomitive. Elle m’avoua alors qu’elle est rentrée dans un cercle infernal où elle cherche à être la femme parfaite à distance, pour que le cœur de son amoureux ne soit pas pris par une autre là où il se trouve…

Après l’avoir consolée et pris dans mes bras, j’ai vraiment été obligé de lui cracher clairement ce que je pense de ces amours à distance. Qu’elle me pardonne ! Malgré qu’il existe de nombreux avantages et de raisons d’entretenir sa relation virtuelle, s’être engagée dans une idylle à distance peut désormais s’avérer très dangereux et inutile pour elle. Moi je n’y crois sincèrement pas. Je n’y croirai même jamais. Pour moi, ce sont des fantasmes absolument voués à l’échec. Je le dis et je l’assume. Et pourquoi ? Parce ce que dans une relation à distance, la souffrance est reine.  Voici pourquoi :

 

 
1- Il est impossible de se voir régulièrement et de faire l’amour passionnément

 

 

Sérieusement, de vous à moi, comment peut-on réellement vivre et aimer une personne qu’on ne voit et ne touche jamais physiquement? C’est vrai que les avancées de la technologie nous facilitent énormément la vie, en permettant aux uns et aux autres de communiquer à temps et à contre temps malgré les milliers de kilomètres. Malheureusement, les logiciels de chat vidéo ne pourront jamais, au grand jamais, remplacer une présence physique hein. On a beau tenter de minimiser cela par une communication renforcée, mais l’absence se fait toujours et se fera toujours ressentir. Rien à faire. Quand on est habitué à vivre avec sa moitié à côté de soi, à voir son chéri-coco presque au quotidien, il y a sécrétion des hormones puissantes telles que l’adrénaline ou l’ocytocine (l’hormone de l’attachement) qui donnent forcément envie de faire l’amour. Prouvé !

baisers et câlins entre amoureux classiques. Crédit photo:Ales Kartal, pixabay.com

Hélas, les amoureux virtuels n’ont pas cette « chance ». Ils veulent vraiment me faire croire que branler en regardant sa dulcinée se doigter sur Skype ou sur WhatsApp leur suffirait? Je ne crois pas. Bon, le pire, ce n’est pas tellement le manque de sexe hein, mais c’est surtout le manque de câlins dans les cheveux, de petits baisers sur les joues, de caresses romantiques, bref, le manque de ces petites attentions du quotidien, quasiment incontournables pour un couple! Ce sont là les grands absents d’une relation vécue à distance.
Résultat inévitable : connaissant les kamers et l’infidélité, l’un des partenaires finira donc par tromper l’autre. Et sauver son couple après une infidélité, c’est très très compliqué hein…

 
2- Bienvenue la cruelle solitude et le pernicieux ennui

 

 

Ce n’est un secret pour personne hein. Quand on se met en couple, c’est surtout parce qu’on se sent trop seul. On aimerait donc sentir la présence de quelqu’un à ses côtés. Normal ! Il y a forcement des journées, où on aimerait tellement pouvoir dire à l’autre : « Chérie, tu peux venir cet aprèm’ ? Ça me ferait trop plaisir de te voir et de passer du temps avec toi ce soir! Mon amour, tu pourrais venir déjeuner avec moi ? ». Vous voyez donc que vivre si loin de l’autre n’est pas aussi simple. Cessons de nous leurrer !

À des milliers de km, il est absolument impossible d’avoir la présence réconfortante et câline de l’être aimé quand on n’en a le plus besoin. A distance, impossible de trouver des bras chauds, doux, sensibles quand on est triste, quand on a besoin d’aide, quand on veut être là pour l’autre. Quelle galère ! On se sent ainsi terriblement seul.

Le plus triste alors c’est quand on est invité dans les évènements comme des mariages ou des anniversaires, et qu’on sort avec des amis ou des copines en couple ou que l’on croise des amoureux classiques, main dans la main ou mains autour des hanches. C’est le chaos. La solitude dépressive à ce moment là vous détruit silencieusement et finit par vous tuer. Onong !

 

 
3- Le cerveau tourne à mille à l’heure et le cœur parle tout seul

 

 

Il est clair que dans une relation à distance, le cerveau des amoureux virtuels et leurs cœurs subissent un interrogatoire féroce. Ils finissent toujours par s’emballer, tout simplement parce que les amoureux se posent mille questions par seconde :
« Elle/il est où maintenant? Elle/il fait quoi en ce moment ? Avec qui est-elle/il là ? Pourquoi elle/il ne répond pas ? Pourquoi elle/il est toujours avec ce Fabrice/Nadine sur toutes les photos ? Est-ce qu’il/elle pense même à moi éh ? Est-ce que je lui manque souvent ? Est-ce que je perds mon temps avec lui/elle ? Est-ce qu’il/elle me trompe là-bas ? Est-ce qu’il/elle va en avoir marre de m’attendre ? Est-ce que…  » Un vrai supplice !

La tête des deux partenaires est donc sans cesse pleine d’images et de pensées négatives. Dans une relation à distance, le moindre commentaire de Fabrice ou de Nadine sur le profil Facebook de la dulcinée ou du prince charmant d’autrui sera repéré, analysé et amplifié. Il pourrait lui/la faire péter un câble ou même le/la rendre fou/folle.

Le couple finit alors par entrer dans un cercle vicieux de la paranoïa, de la jalousie, de l’incertitude, du doute et du pessimisme. Une vraie souffrance !

Homme solitaire et pensif. Credit photo:hurbercfoto,pixabay.com

 

 

4- Les deux partenaires deviennent de vrais esclaves des réseaux sociaux

 

 
Rien ne rend plus esclave aux services de messagerie et aux réseaux sociaux comme une relation à distance. C’est la mort. Chaque partenaire a au moins un compte partout : Whatsapp, Snapchat, Instagram, Viber, Palmchat, Facebook Messenger, Tribe, Skype et que sais-je encore ? Le couple virtuel va ainsi passer 52semaines/52, 7j/7 et 24h/24 derrière un androïde ou sur une tablette, à envoyer des messages, des audios, des vidéos, à écrire et dire les mêmes choses, à faire des projets pour « quand on se reverra mon cœur ». A un moment ça devient chiant à mourir, y’a rien à faire, on n’a plus rien à se dire, on s’ennuie ensemble. Les mêmes phrases en boucle, encore et encore…

Eh, esclaves virtuels. Relevez vite vos têtes toujours baisées là ! Allez vivre la vraie vie dehors dis donc! Je me moque un peu, c’est volontaire!

Mais mine de rien hein, les services de messagerie et la distance, ça force le couple à devenir créatif jusqu’à, à devenir de vrais showrunners. On verra alors des gars qui deviennent scénaristes à force de raconter à leurs chéries virtuelles leurs journées pleines de rebondissements et d’émotion, agrémentées de photos prises à temps et à contre temps. Et l’horreur de ces couples en perdition, ce sont ces rendez-vous souvent forcés ou manqués : «Bon mon bébé, on se parle ce soir ? Ben non mon lapin… J’ai autre chose au programme.» Et voilà, c’est l’embrouille. Puis le silence radio, puis la livraison des bouquets de fleurs et des bisous par émoticons… Quelle punition ! Et si le gars n’arrive pas à divertir sa go, et qu’il ne prend pas non plus de plaisir à lui parler: Game Over. Love is Goooooooooooooooooone !

 

 
5- L’amour à distance fait énormément dépenser et ruine financièrement

 

 

Ah ben oui hein, quand on décide de tomber amoureux à distance, il faut se préparer à dépenser énormément. Ce n’est pas souvent beau de parler d’argent et d’amour, mais l’argent, c’est le nerf de la guerre dans une relation à distance! Il faut gérer les dépenses de la téléphonie, d’Internet, du transport, des besoins personnels de l’autre. Une vraie galère. Alors là par amour, on risque de mettre toutes ses économies dans le virtuel. Impossible d’y résister. Et quand la « petite » vit à Kaboul, Washington ou Melbourne et que le gars est à Maroua, Douala ou Yaoundé, les vols, ce n’est pas gratuit hein, il faut saigner pour qu’elle vienne souvent passer les vacances avec lui ou qu’il se déplace la voir où elle réside.

Il y a des courageux qui décident quand même de de prendre le risque. Le gars se sacrifie toute l’année. Le sacrifice de l’amour « pour lui faire plaisir ». En tout cas, quand on veut on peut… On est donc obligé de manger des pâtes ou du tapioca pendant 10 mois pour payer un billet d’avion. L’amour est aveugle.

 

 

RELATIONS À DISTANCE, UNE VRAIE UTOPIE

 
Voyez-vous, entretenir une relation amoureuse à distance demande donc beaucoup de courage et de sacrifice. C’est vraiment trop compliqué et moi je crois que c’est vraiment une perte de temps tant les inconvénients et difficultés sont présents.
Alors, même si on se sent terriblement seul et en manque d’amour… Même si on l’aime passionnément de tout son cœur, il est mieux de ne pas se projeter dans de telles relations et de s’y engager sans objectifs…
Car au finish, elles finissent toujours par plonger les amoureux dans un mauvais état, tant physique que psychologique…Certains trouveront peut-être que je suis excessif. Mais la réalité est bien là, il faut pouvoir l’accepter. Il faut surtout cesser de rêver…les yeux ouverts. L’amour à distance est voué à l’échec.

 

Fabrice Larry NOUANGA

 


Vivre avec la mort au Cameroun, un défi quotidien

Ces derniers jours ont particulièrement été sanglants au Cameroun. Que de drames se sont succédés. La mort a durement frappé certains de nos compatriotes. On a ainsi vécu la tragédie de la disparition subite d’un évêque à Bafia, la boucherie humaine d’un attentat suicide à Mora, le carnage de plusieurs éléments de la gendarmerie par un de leur collègue à Kousseri, l’hécatombe d’un naufrage d’une embarcation de soldats de notre armée à Dibunsha, un parricide à Ngaoundéré, de graves accidents de circulation ça et là, et que sais-je encore ?

 

LA MORT,  UNE RÉALITÉ SI BRUSQUE ET CRUELLE

Que de morts subites et brusques ! Que de disparitions cruelles ! Que de pleurs et des larmes ! Que de tristesse ! Oui, la mort, ce pitoyable, cruel, horrible et terrible phénomène, a fini par surprendre ces Camerounais, qui ne demandaient qu’à vivre encore plus longtemps, non sans leur avoir laissé le moindre temps de se défendre ou de faire leurs adieux.

 

Elle est donc brusquement arrivée à leurs trousses, de façon insolente et à l’improviste, sans avoir aucunement pris la toute petite peine de leur aviser de sa venue. Oui, la mort effraie. Elle tétanise. Elle fait peur. Elle inquiète. Il est donc si difficile de parler d’elle. Elle demeure un véritable sujet tabou. Encore que même le mot «mort» à lui seul nous fait sursauter!

 

Mais je brise la glace dans cette chronique, et me jette à l’eau. Car la mort sévit malheureusement et plonge fatalement et froidement, des familles entières dans l’émoi et la consternation. On ne peut donc se retenir d’en parler.

 

La vie a une fin, c’est vrai. C’est notre seule certitude ; mais c’est curieusement aussi, la plus difficile à admettre. L’annonce d’un décès suscite toujours des silences gênés, des tristes condoléances de circonstance, une compassion appuyée. Pas si facile donc de trouver les mots justes… Il est impossible de réagir par l’indifférence.

 

 

UNE RÉALITÉ QUI FAIT TANT PEUR

Peur de la mort ou peur de mourir ? A ce destin scandaleux, nul ne s’habitue jamais. La mort est le paradoxe des paradoxes. C’est notre destin, et donc un phénomène bien ordinaire. Et pourtant, nul ne s’y habitue : Au Cameroun, chaque mort étonne encore et scandalise toujours, comme si elle était la première…
Mais, d’une façon générale, les morts impressionnent. Les précautions oratoires adoptées pour les désigner témoignent de notre embarras. D’un défunt, on préfère dire qu’il est parti ou plongé dans le sommeil de l’éternité. Saint Paul dans la Bible, nommait d’ailleurs les morts, « ceux qui dorment ».
Pourtant, pour tout Camerounais, la mort devrait être une réalité inéluctable. La vie de chacun d’entre nous finira par s’achever tôt ou tard par une mort définitive. Cet aspect de l’existence est un des défis les plus difficiles que la vie nous propose malheureusement, mais que nous acceptons difficilement.

 

 

 

UN SUJET TABOU
Au quotidien, la mort n’est pas un sujet auquel nous pensons forcement volontiers. Nous craignons tellement d’en parler. La plupart du temps, nous avons tendance à faire comme si cette réalité n’existait pas ou ne nous concernait pas. Dans la mesure du possible, la plupart d’entre nous évitons de penser à cette réalité cruelle. Mais, il nous arrive tous, de temps en temps, de nous faire rattraper par cette question.

 

Pourtant, à voir les gens disparaitre aussi brusquement et de façon tragique dans notre cher Mboa, c’est une question qui devrait absolument nous intéresser, car, elle nous touche tous directement ou indirectement. Du fait que nous soyons vivants, nous sommes voués à mourir tôt ou tard, d’une mort définitive. C’est indéniable. C’est un des paradoxes les plus troublants de notre existence et probablement la réalité la plus révoltante qui soit..

 

Il faut donc accepter et intégrer la mort comme une dimension fondamentale de notre existence; y consentir d’avance pour lui faire une place dans notre façon de vivre. La mort est un défi fondamental de l’existence humaine. Il s’agit d’une question que la vie nous présente et à laquelle il nous faut trouver des réponses qui auront un effet important sur l’ensemble de notre existence.
Les événements de notre vie se chargent de nous la rappeler. La mort imprévue d’un être cher, un accident sérieux, une maladie grave ou une tragédie dans notre environnement, viennent finalement souvent nous rappeler que, nous pouvons mourir à tout moment, que notre vie pourrait être radicalement écourtée ou soudainement changée de façon drastique. Ces accidents de parcours devraient absolument nous forcer à considérer la mort, comme une réalité importante.

 

 

NOUS DEVONS NOUS OCCUPER DE CE QUI EST ESSENTIEL DANS LA VIE

Parce qu’elle plane et est omniprésente, nous devons donc nous décider à nous occuper davantage de ce qui nous importerait le plus: notre famille, nos amis, les satisfactions importantes pour notre bonheur, nos valeurs prédominantes, le plaisir que nous prenons à vivre, etc. Tout cela, en évitant de donner la première place à des urgences superficielles.

 

Car nous avons une seule vie qui prend nécessairement fin par une mort imprévisible et inéluctable. Il faudrait que chacun de nous incluse dans cette vie, les éléments suivants: la vie est très est limitée; le moment de sa fin n’est pas défini à l’avance; la mort est définitive; chaque être vivant n’a qu’une seule vie.
La vie nous présente ce défi de la mort et chacun d’entre nous doit trouver sa propre façon d’y faire face. Elle fait partie de notre vie. Acceptons-la et cessons donc la considérerez comme une futilité, comme si elle n’avait pas vraiment d’importance ou comme si elle n’était pas réelle, ou ne concernait que d’autres personnes. Aujourd’hui ce sont les autres, demain, ça peut être nous.

 

IL FAUT LA CONSIDERER COMME UN DÉFI

C’est vrai que la mort a carrément perdu de sa gravité chez certains, dont la vie est éternellement et uniquement souffrante et misérabiliste. Elle est même devenue chez d’autres, un soulagement ou une libération. Elle a finalement perdu beaucoup d’importance chez beaucoup d’autres, qui croient dur comme fer qu’ils vont ressusciter ailleurs et dans de meilleures conditions.
Mais, de grâce, il n’est pas décent de nier une réalité aussi grossièrement évidente que la mort. Notre esprit humain est malheureusement souvent capable de prouesses étonnantes, lorsqu’il s’agit de justifier ses déficiences. Nous devons simplement savoir que, dans cette vie, la mort reste la seule et unique chose qui nous rapproche, nous les Hommes, la chose qui nous réunit et rassemble nos cœurs, et notre sincère Foi.

 

LA MORT,  UN CHEMIN DE TOUT LE MONDE

Que nous soyons donc Chrétiens, Musulmans, Bouddhistes , Juifs, Païens ou autres ; que nous soyons riches ou pauvres ; que nous soyons du Sud, du Centre, de l’Est ou de l’Ouest ; que nous soyons femme ou homme, mince ou gros, noire ou brune, il y a un fait incontestable : nous vivons avec la mort.

 

Elle devrait être notre défi quotidien.
Un jour ou l’autre, tout comme ceux qui nous ont précédés, nous finirons par quitter le navire, cette terre de misères, pour un autre monde, jusqu’ici inconnu de tous. Malheureusement, c’est la pure réalité, une réalité que nul ne doit nier, ignorer, cacher ou dissimuler. Car, seul Dieu sait le lieu, la manière, le jour, l’heure, les minutes et les secondes du départ de chacun.

 

Mes sincères condoléances aux familles durement éprouvées par la perte d’un être cher. Vivement que les âmes de tous ceux qui sont ainsi partis, reposent définivement en paix. R.I.P !

Fabrice Larry NOUANGA

 


Dix astuces efficaces pour une écriture impeccable

Beaucoup de blogueurs se focalisent sur le design de leur blog et certains de ses aspects techniques. Pourtant, ils ne sont en aucun cas déterminants. Un blog, ce n’est pas que du contenu. Ce n’est pas que de la recette, que de belles photos, qu’un beau thème, que de bons sujets traités, qu’un sublime look… Un blog, c’est d’abord et surtout un style, une bonne écriture… C’est une personne, c’est même tout une personnalité.
Oui, un mauvais style, une mauvaise orthographe, une grammaire approximative, trop de fautes de langue… piquent les yeux de vos lecteurs et leur donnent du dégoût. Pour y remédier, je vous livre ici dix astuces pratiques qu’il importe pour chacun de nous de maîtriser, afin de produire d’excellents billets, sans fautes et avec une écriture et un style cohérents !

C’est le premier d’une série de cinq tutoriels que j’ai écrits concernant la langue, le style et le blogging.

 

1- Soyez simple

Un billet qu’on écrit, est un peu comme une sculpture qu’on façonne. De relecture en relecture, le blogueur doit donc tailler dans les mots et éliminer le superflu, pour que la silhouette de son billet s’affine. Pour cela, il faut pouvoir dire les choses avec beaucoup moins de mots ou de phrases moins tarabiscotées. Personne n’appréciera un vocabulaire surdimensionné. Il faut donc être concret, précis et concis.
Exemple : Au lieu de : « Leur amitié remonte vraiment au jour où ils sont passés devant le conseil de discipline de l’établissement, pour les actes maladroits commis dans la salle de classe. », naturellement, il aurait été plus simple d’écrire : « Ils se sont liés d’amitié en passant devant le conseil de discipline.»

Autre exemple : Au lieu de : « Aujourd’hui, grâce à Internet, ces enfants ont pu prendre contact avec des membres éloignés de leur famille paternelle qu’ils avaient perdus de vue depuis de nombreuses années. », n’aurait-il pas été plus simple d’écrire : « Grâce à Internet, ces enfants ont pris contact avec des membres de leur famille perdus de vue depuis longtemps. »

Voyez-vous, j’ai allégé la phrase en supprimant les mots parfaitement inutiles.

 

2-Utilisez le mot juste

La richesse de la langue française nous donne une grande liberté dans le choix des mots. Chaque mot a un sens tellement précis qu’on ne peut le choisir au hasard. Comme pour un puzzle, pour le même emplacement, ne rentre qu’une seule pièce.  C’est pareil pour un billet de blog. Il faut toujours trouver et utiliser le juste mot.

Exemple : Au lieu de : « Assise au bord de la rivière, la jeune dame chantonnait en écoutant le bruit de l’eau. », il est nettement mieux d’écrire : « Assise au bord de la rivière, la jeune dame chantonnait en écoutant le murmure de l’eau. » Ici, le mot murmure est le mieux adapté.

Autre exemple : Au lieu de : « Ce jeune homme a toujours cherché à fréquenter des gens plus instruits que lui afin de sortir de sa triste situation.», il est préférable d’écrire : « Ce jeune homme a toujours cherché à fréquenter des gens plus instruits que lui afin de sortir de sa triste condition. » En fait, le mot « condition » est plus précis que « situation » et correspond mieux au sens que l’auteur a souhaité donner à son énoncé. Il faut toujours savoir trouver les mots justes pour son billet.

 

3- Évitez de vous répéter

Pour bien écrire son billet, l’un des pièges malsains, à éviter absolument, ce sont les répétitions. Il en existe plusieurs types. Celles qui reviennent de manière récurrentes sont les redondances, les pléonasmes et les anaphores.
La redondance ou battologie est une forme de développement et d’ornement excessif, elle rend le billet obscur.

Exemple : « Je pense que c’est très très très intéressant de visiter ce zoo animalier. » Très et animalier sont redondants ici.

Le pléonasme ou tautologie est une figure par laquelle l’on redouble expressément une expression, elle rend le billet vicieux.

Exemple : Petit nain, très fréquent, sortir dehors, monter en haut, allumer la lumière, marcher à pieds, jeune chiot… Ou encore : « Finalement, il a fini par venir vivre chez moi dans ma maison. »

L’anaphore est une figure par laquelle on reprend abusivement un même segment ou un même mot en tête de phrase, elle rend le billet lourd.

Exemple : Yaoundé, Yaoundé menacé ! Yaoundé brisé ! Yaoundé outragé ! Yaoundé martyrisé ! Yaoundé en danger !

Cela ne veut pas dire que les répétitions sont à bannir hein. Non ! Dans certains cas, elles ont leur utilité. Mais il faut éviter d’en abuser, au risque de rendre votre billet indigeste.

 

4- Alternez les phrases

Pour ne pas endormir votre lecteur, il est important de varier votre écriture en alternant des phrases longues avec des phrases courtes. De longues phrases pour la rondeur, et des phrases courtes pour la vivacité du billet. Votre billet ne doit pas uniquement avoir de trop longues phrases ou, au contraire, de trop courtes. Il faut savoir jouer avec les deux.
Exemple : Au lieu de : « Les jeunes camerounais ignorent qu’ils ont une mission qu’ils doivent accomplir avec soin et abnégation. », il est préférable d’écrire : « Les jeunes ont une mission. Ils doivent l’accomplir avec soin et abnégation. » Là, j’ai transformé une subordonnée en phrases simples.
Autre exemple : Au lieu de : « Ma mère m’a dit ceci un jour. Elle avait une de ses clientes engagées. Elle donnait des cours de dessin à des carrossiers. », Il est préférable d’écrire : « Ma mère m’a dit un jour qu’elle avait une de ses clientes engagées qui donnait des cours de dessin à des carrossiers. » Là par contre, j’ai transformé des phrases simples en subordonnées. C’est ainsi qu’il faut alterner les phrases dans son billet.

 

5- Mettez vos lecteurs en situation

On n’écrit pas toujours pour soi-même. Alors il faut tenir compte de ses lecteurs. Comme les clients, ils sont les rois. Il faut donc les mettre en situation. C’est-à-dire leur faire vivre votre texte, en leur laissant penser que leur vie et votre billet sont connectés.
Ainsi, au lieu par exemple d’écrire : « Notre petite demeure était si minuscule et on y étouffait tellement.», il est beaucoup plus fort d’en faire la démonstration en donnant un exemple précis de cette étroitesse. Votre lecteur visualisera aussitôt la scène, s’y plongera et comprendra de lui-même que le domicile en question était vraiment étroit.
Cela donnerait donc par exemple ceci : «Un seul petit canapé de deux places avait tout juste trouvé sa place dans notre demeure. D’ailleurs, il bloquait carrément la porte, ce qui était gênant pour les personnes qui devaient venir nous rendre visite, qui souffraient d’embonpoint pour y pénétrer. »

 

6-Évitez les clichés

Le français est une langue vivante. Il est utile d’éviter les clichés : ces mots et phrases rebattues que tout le monde utilise et qui se retrouvent partout en même temps. Ce sont des espèces de stéréotypes.

Évitez donc des phrases passe-partout comme : « Elle montait les escaliers quatre à quatre », « Son sang se glaça dans ses veines », « Depuis la nuit des temps », « Son sang ne fit qu’un tour dans son corps », « Il sauta de joie », « Elle avait des yeux de braise », « Son cœur battait la chamade », « Il se tenait droit comme un I… », «  Elle tremblait come une feuille morte », «  Il tenait son cœur sur la main », etc. Un blogueur doit être assez original dans son style. C’est cela qui le démarquera des autres.

 

7- Utilisez les paragraphes

Quand on écrit un billet, il faut structurer sa pensée. Et pour cela, il faut construire des paragraphes. Ces paragraphes doivent se suivre de manière logique et cohérente. Utilisez par exemple un plan en « entonnoir » en donnant les informations les plus importantes au début, puis en précisant les détails vers la fin.
N’utilisez pas plus de quatre phrases par paragraphe. C’est lourd. Certes, ce n’est pas obligatoire, mais c’est une structure que j’ai testée et approuvée. Elle marche. En rappel, un paragraphe est toujours égal à une nouvelle idée.

 

8- Faites ressortir les éléments particuliers de votre billet

Vous devez vous rappeler que la structure visuelle de votre billet est peut-être aussi importante que son contenu. Rendez sa lecture facile. Pour faire ressortir des éléments particuliers dans les paragraphes, il importe donc d’utiliser les effets typographiques. Au début de chaque paragraphe, il est possible d’insérer un intertitre. Le gras pour un élément clé, l’italique pour une citation courte. Évitez au maximum d’utiliser le souligné. Déjà peu fréquent dans les livres et les périodiques, il est presque absent du web.
Utilisez avec parcimonie les majuscules, car la majuscule, C’EST LE CRI DU WEB !!! Enfin, il est très important de séparer vos paragraphes avec des espaces blancs. Laissez plus d’espaces libres entre eux, pour permettre une lecture plus fluide!

9- Relisez-vous à voix haute

Une fois que vous avez terminé l’écriture du billet, faites une petite pause. Buvez un verre d’eau bien frais. Détendez-vous et relisez-vous. Cette pause est nécessaire pour vous rafraîchir l’esprit. Parce que la relecture du billet est absolument la phase la plus indispensable. Car c’est de là que vous saurez si votre billet est fluide à la lecture ou pas.

Pour bien relire son texte, l’astuce c’est de le lire à voix haute. Comment les mots sonnent-ils à votre délicate oreille ? Comment s’enchaînent-ils ? Comment les percevez-vous dans votre tympan ? Si vous-mêmes, vous rencontrez des difficultés dans la diction, si vous butez sur certains mots ou groupes de mots, si vous êtes obligés de vous reprendre à plusieurs fois, alors là, il y a de fortes chances que votre lecteur ait les mêmes problèmes et peut-être plus gravement d’ailleurs. Rectifiez donc vite le tire, corrigez-vous et éliminez au maximum tous les superflus.

 

10- Lisez plus souvent d’autres blogueurs

Cette astuce est peut-être la plus évidente de toutes, mais tout de même, expérimentez la aussi. Elle est géniale. Lisez plus souvent d’autres blogueurs. Abandonnez parfois votre blog et lisez des billets de blogs populaires, analysez et apprenez ce qui rend ces billets meilleurs en écriture. Regardez bien cette écriture et attardez-vous sur le style de ceux qui y écrivent. Ces lectures enrichiront et influenceront assurément votre manière à vous d’écrire aussi.

 

 

Voilà, chers Mondoblogueurs, chères Mondoblogeuses, les dix astuces pratiques, essentielles et efficaces pour produire un billet de qualité sur le plan du style et de l’écriture. J’espère qu’elles vont aider. Si vous avez quelques questions, idées, suggestions et recommandations, n’hésitez pas à les partager en les mentionnant en commentaires sous ce tutoriel.

Votre blog étant un outil libre, aucune règle d’écriture et de style ne saurait vous être imposée. Mais, n’oubliez tout de même pas que les internautes qui parcourent nos blogs ne sont pas forcément disposés à nous lire. Surtout si nos billets sont des blocs de mille lignes mal fissurés et mal agencés. Soignons donc notre écriture et notre style. Il y va de notre célébrité et de notre popularité.
Rendez-vous la prochaine fois pour le second tutoriel qui s’attardera cette fois sur l’orthographe, ses règles essentielles pour un billet de qualité et sans coquilles.

 

Fabrice Larry NOUANGA, blogueur, écrivain et professeur certifié de langue et de littérature française


Messieurs les Camerounais, les femmes ne sont pas nos objets…sexuels

Je me baladais ce dimanche dans les artères de Yaoundé, la cité capitale du Mboa. Je m’amusais alors, à draguer quelques charmantes et coquettes Camerounaises, véritablement trop nombreuses dans les rues en cette période de vacances. Il était évidemment question pour moi, de jauger mes performances « dragologiques », afin de vérifier qu’elles n’avaient aucunement pas baissé. Mais, seulement, chaque fois que je réussissais à convaincre une jolie dame, mon but tout de suite, était de l’embarquer chez moi…pour « concrétiser ».

 

 

 

Comble des malheurs, je suis malheureusement tombé sur une lionne féroce, très charismatique et d’une trop forte personnalité. J’avoue qu’elle m’a fait passer, deux quarts d’heures difficiles et inoubliables. En fait, elle s’est gravement offusquée de cette attitude indécente et impolie que j’avais, (comme la majorité des hommes d’ailleurs), à ne courtiser les femmes que, pour…du sexe et leur corps.

Dignité perdue . Crédit photo: dakar-echo.com

 

Eh oui, elle a pleinement raison! Nous hommes du Bled, avons carrément et uniquement fait, de nos chères « femmes », de véritables objets de plaisir. Après un mea-culpa, je me résolus à revoir cette attitude. Evidemment, je ne sais pas pourquoi les hommes Camerounais, célibataires ou même mariés, se plaisent tant à traiter leurs pauvres sœurs, comme de vraies « objets » sexuels.

 

 

Finalement, quelle est même la réelle finalité de l’existence de mes chères sœurs sur cette terre? Autrement dit, pourquoi chez nous, les femmes sont-elles même nées ou ont-elles été créées? Sont-elles vraiment venues dans ce monde au même titre que les hommes? Ou alors, sont-elles simplement là pour les hommes ? Je m’interroge encore.

 

 

Sincèrement, c’est quand même assez curieux que les hommes vivent autant avec les femmes, comme si dans leur pantalon, ce qu’ils ont en bas du ventre là, n’est rien d’autre qu’un énorme fouet, qu’il faille absolument tester sur elles.

Sinon, comment comprendre que, de statut d’être humain, les femmes soient fatalement devenues pour les hommes, des « objets à main »? Comment accepter que, toutes ces femmes qui réclament l’égalité, qui s’époumonent pour leurs droits, finissent plutôt toujours en missionnaires…que dis-je ? Soumissionnaires dans les lits de leurs bourreaux?

 

 

Une seule réponse évidente est possible ; et je pèse mes mots pour le dire : nous les hommes, avons cruellement transformé les femmes, en de pures serveuses sexuelles, objets de nos fantasmes et de nos plaisirs libidineux.

D’ailleurs, au Mboa, nous avons inventé tout un vocabulaire insalubre et salissant, pour designer nos pratiques malsaines et davantage salir leur image. Tenez : « baiser », « piner », « nyass », « mbinda », « fouetter », « cogner », « manger », « couper », « pimenter la sauce », « écraser le pistache », « laver le sol », « buter »…sont autant de verbes et d’expressions dégradantes et péjoratives, qui expriment l’acte sexuel. Les plus polis, utilisent encore « faire l’amour » ! Mais combien donc ?

Il faut alors parfois écouter nos commentaires dans les bars : « Gars, tu as finalement « fouetté » la nga d’hier là ? » ; « Moi je dois « nyass » la mienne tout à l’heure hein » ; « N’est-ce pas que j’ai finalement « piné » la grosse voisine là ce week-end. » ; « Moi je vais « cogner » la mince chose de l’autre jour là demain dis donc !». Que de chosification ! Voilà ainsi, à quoi sont tristement réduites les femmes! De simples objets ! Et pourtant, les femmes ne sauraient être des tams-tams sexuels, uniquement utiles pour nos jeux.

Couple en plein jeux érotiques. Crédit photo:amour et passion

 

La sexualité des hommes Camerounais me turlupine. Je la considère comme une pathologie. Oui nous sommes malades !!! Parce qu’à nous voir nous démener devant une femme pour prendre le pied, vous avez franchement pitié de nous. Il faut alors voir quand un de nous, veut déjà « pimenter la sauce » d’une femme, c’est le spectacle ! On devient tout petits et malheureux ; on supplie ; on rampe ; on pleurniche ; on se couche à plat ventre ; on utilise finalement toutes les stratégies et stratagèmes pour atteindre le but. C’est l’inspiration poétiquement sexuelle que vous voulez voir?

Et généralement, quand la partie de « jambes en l’air » a été négociée sans succès, nous tombons dans le « coma », complètement K.O. Nous devenons tous confus, nerveux, agressifs, insolents et aigris, comme si, sans le sexe, nous ne valions plus rien et cessions ainsi d’exister devant elles.

 

 

Chaque jour, il faut voir comment les pauvres femmes sortent de chez elles, comment elles se sentent comme des paquets de viande hachées ou comme des gentils toutous, que les bons messieurs ne s’embarrassent pas de siffler « psiiiiiiit, psiiiiiiit », avec un mépris sans pareil, et à tue-tête comme des maîtres à leurs chiennes.

J’imagine tous les jours, avec grande peine, le calvaire de celles qui vivent l’esclavage du concubinage, ou qui ont quand-même eu la « chance » d’être dotées et se sont mariées. Outre les humiliations quotidiennes, elles doivent sans doute subir tous les jours, de graves violences physiques, verbales et morales, juste, pour «livrer» leur corps.

 

 

Les femmes, elles aussi, ne vivent donc que et ne se définissent qu’à travers leurs « maris » gourmands et insatiables. Avoir « le privilège » de s’appeler Mme « Machin CHOSE », pas si facile au Mboa hein. Alors, elles se plient. Et c’est dans cette quête de la « stabilité », que leurs bourreaux les chosifient…sexuellement et les instrumentalisent, pour finalement les abandonner plus tard, sucées, pressées et fanées comme de vieilles serpillères.

Femme triste, intégrité envolée. Crédit photo :amour et passion

 

 

La faute à qui ? A nous les hommes, qui, à un moment donné, avons semblé être de bons compagnons pour ces femmes, mais qui, malheureusement, nous sommes révélés aussi irresponsables, odieux, incontinents, infidèles et immatures -Que les hommes excusent mon insolence-

Aussi, ne suis-je pas dans mon bon droit quand je parle de notre chosification de la femme ? Hein ? Parce qu’au lieu de se créer une identité autre que celle qui les confine dans un rôle de protecteur, nous les hommes nous enfonçons dans des bassesses qui ne sont pas dignes du « roseau pensant » que nous sommes censés être. Les femmes sont pour nous, ces objets fragiles qui nous exaspèrent, qui pleurent à tout vent, que nous payons, qui courent derrière nous, qui nous servent d’exutoire sexuel, qui se livrent à vie à notre service …libidineux. Quel drame !

Une femme n’est pas que faite pour se retrouver nue dans notre lit à nous écarter ses jambes. Elle est d’abord notre mère, notre soeur, notre femme,  notre fille. Elle a de la dignité et de l’intégrité que nous devons respecter. Et la traiter  comme une moindre que rien,  est un » crime contre l’humanité « , car chaque femme porte la vie.

 

De grâce donc, faisons retrouver l’amour de soi, cette dignité, cette fierté qui force le respect aux femmes. Tout simplement parce qu’une femme, demeure un Homme et non un objet…sexuel, uniquement bonne pour des jeux « litiques » ! En bon entendeur…

 

Fabrice NOUANGA.     Whatsapp :+237694658721

 


Ma nuit torride à Douala entre drogue, sexe, alcool et étudiant(e)s

Visiter « Ange Raphaël » à Douala, dans la nuit, pour la toute première fois. Ce n’est pas ce qui m’a le plus surexcité cette nuit-là, quand j’ai emprunté le taxi pour m’y rendre. Non. Mais c’est surtout ce que j’ai vécu et découvert, et dont j’étais loin de m’imaginer. Je n’ai pas l’habitude de trop parler de moi en tant que personnage principal de récit dans mes billets. Mais, vous comprendrez bien que cette fois-ci, je n’avais vraiment pas le choix. Bon, allons direct au fait.

 

Il est 23h13 min à peu près ce samedi, lorsque je décidai enfin de me rendre à « Ange Raphaël », ce coin chaud de Douala, qui jouit d’une réputation particulière, surtout la nuit. Encore assis dans le taxi, les phares de quelques rares véhicules, éclairaient les coins sombres. Le décor se plantait. A chaque passage de ces engins aux phares percutants, se dévoilaient déjà des rondelles de tout genre. On pouvait apercevoir çà et là, des groupes de personnes confortablement installées. La liberté régnait et déliait les Hommes de toute la tristesse de leur existence.

 

L’université dé Douala se trouve à quelques encablures de là. D’ailleurs, les propriétaires des buvettes et autres snacks-bars du coin, avaient justement baptisé leurs commerces sous divers noms en rapport avec la fac, comme : «Club UV», « Le Doyen », « Le Grand Amphi»,  » Le Rectorat « , etc. La musique distillée dans ces endroits de joie par des airs de makossa, de bikutsi et autres  mondanités, ne semblait curieusement pas perturber les étudiants qui habitent autour.
Et justement, j’avais fini par repérer un petit groupe d’étudiants trentenaires, insouciants et parmi lesquels je m’étais discrètement immiscé. Je passais ainsi la première partie de la nuit à écouter leurs dialogues dénués de profondeur et dont le sens s’évanouissait à mesure que les verres se remplissaient d’alcool.

 

Quelques heures plus tard, je me lançai finalement à la découverte du coin…pervers. Puis, un net stop devant la petite auberge « Maboya », me permit de découvrir une grande exposition. C’est tout une flopée de jeunes dames rondes, grosses, minces, élancées, moyennes ,courtes, claires, noires, dépigmentées et aux cuisses effilées ou non, de tout teint et de tout genre, qui s’exposent .C’est du spectacle pour un jeune homme comme moi, en quête de sensations nouvelles. Il est bien clair : le plus vieux métier du monde, le commerce du sexe s’exerce fatalement ici. Et les  marchandes avec leurs marchandises intégrées à leur corps, cherchent des clients. Visiblement, elles ont tout pour séduire le passant.

Leur accoutrement n’est rien d’autre que des friperies les plus sexys aux couleurs attrayantes et aux tissus moulants. Un ensemble de tee-shirt et de décolletés sans manche, de skirts extra mini, des mini-jupes aux fentes longues et exubérantes, des espèces de « DVD », « CD » et de « VCD ». Le tout aux bordures personnalisées, dévoile de gros ou de petits seins, frais, durs ou ratatinés, debout, ou tombants. Il y’en avait donc de toutes les couleurs qui vous laissaient pantois et bête.
Un vieil homme était installé juste à l’entrée de l’auberge « Maboya ». Il proposait des tas d’aphrodisiaques et d’écorces de « démarrage ». Les putes et leurs clients se revigorent avec ces potions et « démarreurs », pour renouveler leur énergie. Ce qui donne beaucoup de résistance et leur fait donc beaucoup d’argent, mais, à la sueur de leurs…fesses.

 
Foxy, une de ces « Waka », de son pseudo de prostituée, une des plus belles de nuit de ce coin, traversa la route. Je l’observais très attentivement de l’autre côté . Son visage était si angélique. Je le trouvais différent à chaque seconde qu’elle s’avançait vers moi.

Elle avait une demarche chaloupée, qui la grandissait à chaque pas ; ses mains écartaient l’air sur son passage ; sa poitrine naviguait au rythme de son déhanchement. Elle me retrouva de l’autre côté de la route et finit par régler mon compte en me lançant sans avoir eu froid aux yeux:
« Tu es venu ici nous regarder ? Si tu ne veux pas baiser va-t-en d’ici ! Té journaliste ou quoi ? Après on va nous voir dans vos télés là ! »

 
Je finis par comprendre que dans le fond de cette auberge « Maboya », Doualaennes, Yaoundéennes, Bueaennes, Baffousamenes, Garaouaennes, Ebolowaennes…bref, les filles originaires de toutes les régions du Mboa tout entier, « travaillaient » ardemment là, pour le seul plaisir des gens de la nuit et de la rue, et même des personnalités d’une certaine envergure et des plus insoupçonnables.

 

 

Je me sentais curieusement attiré par Foxy. Sa chevelure trop longue, touchait presque ses fesses cambrées. Elle était vêtue d’une mini jupe velours noire, avec fente de côté et qui laissait entrevoir de sublimes cuisses lisses, fraiches et audacieuses et même une partie de son…slip et de ses fesses voluptueuses et rebondies. Elle portait un décolleté blanc, légèrement ouvert au niveau de la poitrine, sans soutien-gorge et qui permettait de voir des seins très ronds et dodus, aux mamelons pointus et encore fermes, qui transperçaient erotiquement son habit.

Je l’invitai à prendre un pot et à manger du soya. Elle commanda une bière blonde. C’était comme un rituel quand Foxy devait boire sa bière. Fascinée, elle se mettait à la caresser avec indécence, suivant de ses longs doigts tremblants les courbes devenues masculines de la petite bouteille, et le tout en fumant des cigarettes.

De l’index, elle essuyait avec tendresse les perles de condensation de la bouteille, tandis que le pouce massait la base large, crissant sous sa pression. La bouteille vidée, elle la reposait avec précaution sur la table, se passait la main sur ses lèvres qu’elle nettoyait d’un coup de langue discret. Elle en a pris quatre du coup.Yes !

 

 

En vérité, je ne prêtais que bien peu d’attention à ce qu’elle me disait, bien plus attiré par les promesses de son décolleté ouvert. Mes yeux s’y perdaient beaucoup trop,  surtout que j’y avais remarqué les signes d’un tatouage bizarre sur les grosses boules mamelonées. »Si tu veux me revoir, tu sais où me trouver ! On ne drague pas les putes. On est là pour le travail. Le temps c’est de l’argent », me lança-t-elle, en se levant brusquement. Puis,  disparut dans la nuit noire.

 
Quelques instants plus tard, je m’approchai d’un jeune conducteur de ben-skin (mototaxi) qui sortait de l’auberge, la fameuse auberge.  L’air ignorant et insouciant, je décidai de jouer à un nouveau-né, pour qu’il puisse m’éclairer sur le mode opératoire après le choix d’une princesse de joie. »Fais ton choix  grand et elle t’akmène que dans la chambre. A l’intérieur tu discutes que le prix avec elle. Mais attention ! Même si tu paies que combien et tu éjacules que même après 20s, c’est fini! Je viens que de payer 3000fcfa ; je n’ai même pas fait 5 mn et mon argent est parti pouk rien. »

 
Je restai muet, épris de pitié à son égard. Pour le job qu’il fait, il faudrait verser 3000 FCFA à la fin de la journée au propriétaire de son engin. Les conducteurs les plus dynamiques sortent à 6h du matin pour rentrer à 22h. Celui que j’avais en face de moi vient ainsi de dépenser pour 5mn de  plaisir avec une prostituée, le fruit de près de 22h de travail. Et en plus, c’est un étudiant. Triste.

 
Les touristes sexuels défilaient, mais semblaient attendre celles en activité à l’intérieur. Quelques minutes après, les premiers passants commencent par sortir. Derrière eux, une file de prostituées. Ces filles de joie qui au départ, à leur arrivée, étaient fraîches, ne ressemblaient maintenant, plus qu’à des femmes battues, maltraitées et torturées. Je reconnus alors Foxy dans la bande. Je me résolus de faire un tour à l’intérieur de l’auberge avec elle. Eh oui, je suis client !

 
Foxy me prit par la main et nous pénétrâmes dans l’auberge. Elle m’entraina dans un couloir obscur…jusqu’à dans le logis. Une chambre de 3m2 divisée en deux par un rideau, accueille deux putes. Derrière le rideau, un monsieur semble heureux, mais sa compagne occasionnelle, d’une voix rauque et menaçante, lui crie dessus, lui demandant de jouir rapidement et de ne pas perdre tout son temps pour 1500f CFA.

 

 

Dans le coin de Foxy, un matelas frêle et aplati sous le coup peut-être des poids qu’elle reçoit, est étalé sur le sol ; quelques boites de crème et de vaseline sont rangées dans l’angle de la chambre ; les tenues de travail accrochées à un clou au mur ; un poster de Rihanna est aussi collé au mur, certainement pour orner le petit coin de mon fournisseur de sexe.  Un seau noir par terre, contient des préservatifs déjà utilisés.
« Avec capote, c’est 1500f et sans capote c’est 3000f », me dit-elle, à demi-nue, la main gauche caressant et ouvrant ma braguette. Mais je l’en empêchai froidement. J’eus juste le temps de lire sur sa pièce d’identité tombée malencontreusement au sol, et que j’avais ramassé pour lui remettre, deux informations ahurissantes: date de naissance :25 mai 1996. Profession : étudiante. Quel gâchis !

 
A vrai dire, je tenais surtout à découvrir de plus près, cette auberge où travaillent autant de jeunes femmes chaque nuit et qui attirait autant d’hommes. Pour y parvenir, la seule astuce était donc de se faire passer pour un client. Je pus enfin également remarquer de façon discrète et rapide, la marque réelle du tatouage indélébile qu’elle portait sur sa boule de chair et qui représentait le dessin d’une…araignée. Une vraie panthère cette go.

 

 

Quelques minutes plus tard, elle se rhabilla précipitamment et très énervée , pris son sac en main et nous sortîmes de la pièce, heureusement, sans rien faire. Elle m’insulta copieusement. Je la payai très vite tout de même car ayant peur des représailles de ses congénères. Dieu merci, j’avais réellement vu ce qui se passe à longueur de nuit dans ce Sex House de fortune.

 

 

 

Une fois dehors, l’endroit grouillait toujours. Les putes fatiguées, se désaltéraient avec quelques clients dans un mini bar installé non loin du « sex house », la belle auberge . Dehors, juste à côté de l’entrée, une cylindrée luxueuse de marque, attendait son propriétaire. Je ne l’avais pas laissée tout à l’heure. Il n’y a donc pas que les pauvres qui viennent « tirer des coups » là-bas hein. Hum !

 
Dans cet univers glauque, les prostituées restent parfois confrontées à des agressions souvent d’ordre sexuel, voire à des vols des toxicomanes qui rôdent autour d’elles. Certes, les lampadaires balayaient de leur lumière la rue. Ils projetaient une lumière diaphane sur le trottoir. Mais juste à côté, l’alcool, la cigarette, le sexe et les étudiant(e)s, se côtoyaient. Ces jeunes filles « vendeuses de piment », fragilisées et abattues, après tant d’efforts sexuels, puaient l’alcool et… l’homme.

 
« Ange Raphaël » est la nouvelle « rue de la joie » de Douala, un coin où règne, outre une insalubrité déconcertante, une insécurité frissonnante, mais aussi et surtout une pauvreté des plus scandaleuses. Hommes, femmes et enfants s’y escriment dans une vie de marginaux, où les drames et les études en fac, font partie du quotidien. Je m’étais alors plongé dans cet univers qui détonne. En fait, la nuit, ce quartier est la parfaite illustration d’un lieu de perversion et le jour, un temple de la morale.

 

Sans exagération aucune, la nuit, l’on se croirait à Soweto en plein Apartheid. Une odeur pestilentielle se dégageait des lieux. Par endroits, une petite broussaille côtoie presque chaque habitation, favorisant ainsi l’épanouissement des souris, des rats, des cafards, des cancrelats, des moustiques et autres rongeurs et reptiles. C’était l’enfer sur terre.

 

 

Il devait bientôt être 5h05 du matin. Je me décidai enfin à quitter ces lieux d’une perversité frissonnante et d’une mondanité étonnante. Mais où se situe quand même l’une des universités de renom du Mboa, le temple du savoir et donc de la morale. Quel paradoxe ! En espérant que Foxy ne soit pas une étudiante ordinaire de cette fac, mais une étudiante d’autre chose, de grâce.

 

Fabrice NOUANGA


Cameroun : Mesdames et Messieurs les « artistes », arrêtez donc la pornographie, chantez !

Chers artistes-musiciens, c’est avec une profonde déception que je vous envoie cette « chanson ». Je l’écris avec le cœur. C’est mon cri de gueule à votre endroit, pour dénoncer le contenu immoral, indécent et impudique de vos chansons, qu’on passe le temps à nous faire écouter. En espérant vraiment que vous l’écouterez vous aussi et changerez enfin, vos mentalités rétrogrades!  Avec vous, la morale au Mboa,  a fatalement pris un sérieux coup. L’éthique s’est suicidée. Votre pseudo succès…de la honte, à tort ou à raison, est certainement le moteur de cette déviance et de cette décadence morales. Et apparemment, vous semblez  l’ignorer.

 

Je ne vous apprends rien, ben alors rien.  Votre musique est une musique de perversion, de dépravation, et d’obscénités verbales et dansantes. Elle s’apparente même au terrorisme. Elle est devenue une cause d’annihilation. Et curieusement, vous ne mesurez même pas la profondeur des bêtises et des insanités que vous vociférez à longueur de journée dans nos tympans. Oui, vous asservissez le peuple ! Que dire ? Vous l’animalisez. Votre musique est troublante, désastreuse, avilissante, barbare, destructrice et catastrophique. Les mots me manquent pour la qualifier.Je remarque juste que, plus le temps passe, plus vous défrayez la chronique dans les maisons, les foyers, les églises, les bureaux, les médias.

Artiste sur le podium dansant de façon obscène. Crédit photo:abidjantv.net

 

 

DES TEXTES PUTRIDES ET PORNOGRAPHIQUES…

 

Sincèrement, vous-mêmes vous ne voyez pas que dans vos textes là, les paroles de vos chansons à la con, sont si sales, nauséabondes, putrides, dégoutants et inavalables ? Comment êtes -vous en arriver là ? Qu’est ce qui n’a donc pas marché ? Et ces petites filles de 4 à 8 ans qui pourraient être vos enfants, qui chantent ça à longueur de journée. Pire encore, ces maitresses de basse moralité, qui, dans les écoles maternelles et primaires, font danser vos ordures à des enfants qui vont en vacances. Imaginez tous ces enfants démonisés, oui vos enfants, qui chantent en chœur dans les maisons, les rues, à l’école: «J’ai envie de… Il fallait faire un peu»… «Je suis palapala….l’amour m’a traumatisé ; Donne moi un beat, donne moi un beat; lundi, tu es dedans; le gars là est laid oh, maaama; c’est ta sœur? c’est ta cousine?dis donc colle les bêtises», j’aime le taaa; les filles bassaaa adorent le way… ». Tout simplement ahurissant!

Je dis hein, quand vous écrivez même et faites danser ce genre de bêtises, pensez-vous même mes chers artistes, à la dépersonnalisation de toutes ces femmes et hommes qui se trémoussent de manières si inappropriées dans vos vidéogrammes ? A tous ceux là, qui, dans les bars, les boites de nuits, les fêtes, les mariages, les baptêmes, gesticulent avec des « piches » on ne peut plus insolites, indécentes et perverses ? Sincèrement, de vous à moi, mes frères et sœurs musi-cons , demanderiez-vous à vos sœurs, à vos fils ou à vos filles de faire ce genre de prestation, en les amenant à montrer certaines de leurs parties les plus intimes au public? Sachez donc aujourd’hui que, vous dégradez les femmes et les Camerounais «naïfs» qui vous suivent et vous écoutent !!! C’est absolument déplorable. Notre pays semble avoir perdu son âme en face d’une telle musique sans repères. Arrêtez ça !!!

 

 

 

UNE CORRUPTION FLAGRANTE DE LA MORALE…

Sachez chers artistes, que toute cette pornographie que vous enseignez dans vos musiques, envoute en masse la jeunesse et contribue à la décrépitude et à la déstabilisation morale de notre société. C’est en fait même, votre musique là qui serait en partie, la réelle cause de tous les cas de viol et d’inceste qui sont devenus monnaie courante dans nos villes et campagnes . Que croyiez-vous ? Ben oui !

Comment pouvez-vous, passer votre temps à écrire des textes qui font la promotion et l’apologie du sexe ? Voyez vous mêmes, toute la dépravation des mœurs que l’on observe dans les écoles, les universités, les coins et recoins des rues, les églises ? C’est même quoi cette musique où tous les clips vidéos et les lyrics des chansons, sont tout simplement des immondices inqualifiables de perversité? Êtes-vous devenus des amateurs de films pornographiques, qui ont tout simplement pour rôle de servir aux Camerounais du sexe et rien que du sexe à outrance?
Pensez-vous réellement qu’une musique qui ne se limite pas en dessous du ventre, ne peut pas être une vraie musique ? Qu’elle ne sera pas vendue et écoutée ? Alors, si c’est ce que vous pensez, vous êtes « malades ». Regardez vos confrères, qui glanent tant de succès partout, eux, ils font comment ? Il y a quelques mois encore, un groupe d’artistes comme vous, vos frères, a rempli l’Olympia à Paris. Vous écoutez leur musique non ? Elle a ce genre de paroles perverses et insultantes ? Arrêtez donc vite ce traumatisme moral que vous nous faites subir!

Scène de danse très impudique. Crédit photo: laprosperiteonline.com

 

UNE INSULTE NATIONALE AUX CAMEROUNAIS…

Rassurez-vous, cette façon de faire est une démarche satanique et donc est une vraie insulte nationale. Oui, vous insultez le Cameroun ! Après vous allez condamnez les hommes politiques, qu’ils ne font pas ci ; qu’ils ne font ça. Et vous-mêmes, que faites vous? Ce sont eux qui composent vos chansons si bêtes là ? Arrêtez ça!

 

Et puis même hein, moi je pense qu’il n y a qu’un cerveau luciférien pour concevoir vos textes pornographiques là. Et vous osez parler d’inspiration, c’est ça hein?  Minalmi ! Pire encore, vous prenez les enfants et vous les mettez dans de pareils vidéogrammes. Des vidéogrammes où c’est toujours des filles presque nues qui dansent, non sans balancer à tord et à travers leurs fesses et leurs seins dénudés, avec des tenues des plus déviantes et impudiques.  Tout est y obscène. Mais, je voudrais vous dire une vérité : la plupart des Camerounais sont fatigués de voir et d’entendre toutes vos bêtises là, diffusées à longueur de journée dans les radios, les télévisions, les bars….Changez de disque !

 

TOUS RESPONSABLES…

Et c’est pour cela que je ne comprends pas aussi nos médias parfois à la con là et ces Camerounais, qui prennent autant de plaisir à écouter et à mimer ces insanités, avec un gros sourire stupide aux lèvres! Nos médias arrivent carrément à diffuser tous les jours, de telles bêtises, réussissent l’exploit d’inviter en Guest stars des gens comme ça, et à faire leur promotion chaque matin, sur les chaines de radio et de télévision. Ah ça !Quelle bassesse! Quelle stupidité !

Mes chers artistes, chers frères et sœurs, de grâce, excusez ma colère. J’en ai raz le bol.  J’en ai franchement marre et je voudrais que vous cessiez d’avilir autant et d’asservir tout un peuple avec des musiques aussi mondaines et diaboliques. Je pense que la solution à vos problèmes, n’est pas de détruire une jeunesse innocente. Ne vous acharner pas sur elle. Vous êtes capables du meilleur. Mais vous ne faites curieusement que du pire. Sans foi ni loi, vous minez l’énergie de nos jeunes pour en faire des loques humaines, uniquement dirigés par des instincts libidineux et pervers. N’imposez plus aux Camerounais la doctrine de Satan. Car avec une musique comme celle là, vous faites simplement du Cameroun, un enfer musical sur terre, avec l’usage de liqueurs alcooliques, de drogues, de corruption morale, et de toutes les larmes de vice, que vous encouragez systématiquement dans vos clips et les paroles obscènes et dégueulasses de vos chansons.

 

 

artistes camerounais. crédit photo: cameroun-online

 

ARRÊTEZ LA PORNOGRAPHIE, CHANTEZ!

Soyez des artistes, des vrais. Chantez ! Tant que vous faites ce genre de tapage, vous demeurerez méprisables et indigents ! A bas cette musique de poubelle. Elle ne vous grandit pas ! Elle vous tue et enlaidit votre talent! Faites une musique pure et saine ! Ce n’est que celle là qui vous conduira à l’Olympia à Paris !!!! Suivez mon regard ! Je sais, vous y rêvez tous !!!!!!

Mais je voudrais terminer par cette belle pensée d’Alexandre Soljenitsyne qui affirmait : «On asservit les peuples plus facilement avec la pornographie qu’avec des miradors».

Salut les artistes !!!

Fabrice NOUANGA

 

NB: Tenez ci-dessous quelques unes des vos insanités. Vous connaissez mieux les mélodies:

-Ton mortier dans mon pilon….il va faire comment ? Piler, piler piler, pileeeer !
• Fais-moi en haut, fais-moi en bas… Ça fait mal éh, ça me fait très très mal…ça fait mal éh…
• La première fois mes amis, ça sera comment ? Tu seras en haut ou tu seras en bas?
• Ton caleçon éééh fait quoi chez moi? Ton soutient ééééh fais quoi chez moi ?
• Pédé, pédé, pédé… J’aime mon gars… j’adore mon gars.Il est fou de moi, je fou de toi. Ils sont jaloux de nous, mais nous on s’en fout… Balancez les fesses, balancez, balanceeeez !
• Papa n’est pas à la maison, je vais me régaler, je vais regarder les films interdits !
• Sucez sucette… suceer…J’aime quand tu me tournes ça, tu me suces ça…
• Tu as le tournevis, et moi j’ai la vis. J’enfonce…
• Je Me Marie Aujourd’hui, Je M’en Fous Des Belles-Mères…Elan à nyop !
• Donne-moi les choses, les choses, les choses… Donne-moi les choses, je t’assure tu vas me donner !
• Code pin, hummm, tu insères et tu valides…
• L’homme, le ventre et le bas vendre, et le tour est joué…le ventre et le bas ventre….
• Et ça…et ça là…ça aussi, voilà prends cadeau… le jour que tu vas mourir tu vas laisser… ça-là !
• A Moto était entrain de motoo avec son motorola…
• Maman, je veux piquer, je veux décaler… quand tu piques, tu calles, ça fait du bien…
• L’homme est l’homme tant que ça se lève, a kwum ! il va te cogner comme s’il venait de Kondengui…
• Quand je vois tes lolos, mon cœur fait mal ééééh, quand je vois tes lass….
• On a fait debout, on a fait assis….on a fait partout !
• Humm, c’est trop bon, c’est si bon oh, vas-y bb !
• Je suis palapala, je suis embrouillé, tout le monde est palapala… C’est les Nanga qui m’ont finiii ! Le waka fini oh !
• Il fallait faire un peu… fallait seulement faire un peu… il ne fallait pas m’allumer oooh… j’ai envie de… envie de wan wan…j’ai envie de…envie de faire…
• Tu veux même quoi dehors ? voici les lolos que tu veux dehors !
• Tu as demandé une fois, je t’ai donné deux fois….
• Maintenant tu dors avec ton banglong…fallait pas !
• Donne moi un beat, donne moi un beat…

  • Apres le mangement, tu dis que tu ne veux pas nyassement?
  • Le piment dans la sauce…
  • Si ta nga te barre le way, descend à la rue de la joie et avec kolo tu as le way…

Tout simplement Triste…