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TROIS SEMAINES DANS UN CAMP DE SCOUTS À GRAND-LAHOU (2e et dernière partie)

De juillet à août 2018, j’ai été à Grand-Lahou, ville balnéaire située à une centaine de kilomètres d’Abidjan. J’y étais pour la construction de la Maison Connectée Des Savoirs (MCDS) qui se veut être un centre polyvalent qui sera un espace culturel qui va faire la promotion du numérique et le développement d’activités d’éveil citoyen. La construction de ce centre est pilotée par l’ONG JADE (Jeune en Action pour le Développement) et le groupe scout ivoirien les Siamois et leurs partenaires scouts suisses. Tout ce beau monde constitue le clan Wâlêwâkô qui veut dire en Avikam (langue originaire de Grand-Lahou) « allons découvrir ».

         Les scouts suisses que nous avons reçus à Grand-Lahou en juillet et août 2018 nous ont fait un cours d’histoire et même de géographie de leur pays : la Suisse. Aussi, en plus de nous parler des différents cantons qui constituent la Suisse, ils nous ont parlé aussi de la cuisine suisse. Et là, nous avons eu le plaisir de déguster un plat suisse qu’ils ont concocté spécialement pour nous le faire découvrir : l’émincé de poulet à la zurichoise.

émincé de poulet à la zurichoise
Emincé de poulet à la zurichoise, plat fait par les scouts suisse, ph GK

Cela a été pour nous une belle découverte.

Aussi, les Suisses ont su apprécier certains de nos plats. Les plats ivoiriens comme l’attièké (plat ivoirien fait à base de manioc) et le poisson frit ont été pour eux aussi une découverte. Ils ont beaucoup apprécié l’alloco (banane frite) accompagné de poisson ; d’ailleurs, ils ne se lassaient pas d’en redemander.

         La vie au camp était vraiment agréable. Les matins, nous allons sur le chantier et rentrons le soir. Comme le témoignent ces quelques photos, le travail était intense sur le chantier. Beaucoup parmi nous ont donné le meilleur d’eux-même.

Dans le programme, il était prévu des sorties et c’est pour cette raison que nous avons visité le site de Grand-Lahou avant sa délocalisation sur le site actuel : Lahou Kpanda qui est entouré par la lagune Tagba, l’embouchure du fleuve Bandaman et la mer. L’ancien site est malheureusement menacé par la montée du niveau de la mer. C’est vraiment dommage et triste de savoir que ce lieu va disparaitre sous les eaux. La mer va finir par engloutir ce site qui regorge tant de souvenirs et d’histoire de ce peuple de Grand-Lahou. Pour la visite de ce site, nous avons été obligés de faire une partie du chemin en pirogue. Une grande pirogue à moteur nous y a donc envoyés. Cela a été une belle expérience pour certains d’entre nous. La traversée en allée et retour s’est bien passée, mais certains parmi nous avait peur parce que ne sachant pas nager. J’avoue qu’au fond cela fait un tout petit peu peur quand même surtout pour quelqu’un qui n’est pas habitué. Dans la pirogue, le paysage qui s’offrait à nous était merveilleux. Nous avons vu de toutes petites îles.

Ile au milieu de la lagune Tagba
Ile vue au milieu de la lagune Tagba à Grand-Lahou, ph GK

À Lahou Kpanda, nous avons pu voir quelques maisons notamment l’édifice de la paroisse. Il nous a été donné de voir que le cimetière n’est pas loin d’être englouti par la mer. Nous nous sommes un peu promenés et avons vu des personnes qui y vivent encore. On peut dire qu’il y a la vie à Lahou Kpanda même si l’érosion côtière menace dangereusement de faire disparaître cette partie de Grand-Lahou.

escale dans un restaurant au bord du flauve Bandaman
Escale dans un restaurant en bordure du fleuve Bandaman, ph GK

De là, nous avons pu regagner l’autre rive et fait escale dans un restaurant au bord du fleuve Bandaman avant de regagner le camp.

au bord du fleuve Bandaman
Au bord du fleuve Bandaman dans un restaurant, à l’extrême gauche Odilon Doundembi, au centre Ladji Siratigui et à l’extrême droite moi, ph GK

Nous avons eu l’occasion de sortir de Grand-Lahou et de nous rendre à Zikisso plus précisément dans un village : Zatoboa. Dans ce village, l’on organisait un festival dénommé Djaka festival.

les scouts suisses
Les scouts suisses aux couleurs du Djaka festival, ph GK

Nous y avons assisté et cela nous a permis de faire du tourisme.

photo de famille avec Madame le sous-prefet de Djidji
Photo de famille avec Madame le sous-prefet de Djidji à quelques kilomètres de Zatoboa, ph GK

Au cours de ce festival, le peuple Dida qui est le peuple autochtone de ce village, dévoile à travers des jeux, des concours un pan de sa culture, nous avons été reçus par des chefs de village garant de la tradition. L’ambiance était festive.

Après avoir passé quelques jours, nous sommes rentrés à Divo où nous avons passé une nuit avant de regagner Abidjan pour rejoindre Grand-Lahou. Un cas de maladie a été recensé, mais au final, le mal a été maitrisé ; il y a eu plus de peur que de mal.

Ces moments passés au camp ont été fort agréables. Aujourd’hui quand je repense à tous ces beaux moments passés dans ce camp-chantier à Grand-Lahou, j’en ai la nostalgie. Je revois ce beau monde au camp et sur le chantier qui s’affaire à faire avancer les choses. Ce camp m’a permis de me faire une idée de la vie dans un camp de scouts surtout que c’était la toute première. J’avoue que l’expérience est assez enrichissante.

 


LA JOUISSANCE SEXUELLE A AUSSI SA JOURNÉE MONDIALE !

Dans le calendrier des journées mondiales célébrées partout dans le monde, une journée malheureusement méconnue par beaucoup de personnes et qui, quand j’y pense, ne manque pas de me faire sourire est la journée mondiale de l’orgasme. Ainsi, la jouissance sexuelle est aussi célébrée à travers le monde. Certaines questions, je l’avoue, me trottinent dans la tête et me poussent à me demander pourquoi célébrer une telle journée.

         En effet, comme je viens de le mentionner plus haut, la jouissance sexuelle est aussi célébrée et figure dans le calendrier des journées mondiales et internationales. Je me suis permis de demander un peu autour de moi pour voir si l’existence de cette journée est connue par beaucoup de personnes. Je pense que les résultats obtenus ne m’ont pas étonné.

« Ça aussi a sa journée mondiale ! » ou encore « c’est quoi cette journée encore ! » Voici un peu ce que j’entends comme réponse de la part des personnes interrogées suite à ma question qui est de savoir si elles sont informées de ce qu’existe la journée mondiale de l’orgasme, quand d’autres sourient sans répondre à ma question, trouvant peut-être absurde une telle journée.

Je comprends donc que cette journée est méconnue et l’on n’en parle pas pratiquement. Je pense bien qu’il y a une sorte de tabou qui fait que cette journée est méconnue par beaucoup de personnes. Certains seraient tentés de se demander l’intérêt que l’on a à célébrer une telle journée qui concerne quelque chose qui se passe entre quatre murs.

Alors, poussé par la curiosité, je me suis permis d’effectuer des recherches et j’ai découvert que cette journée est célébrée le 21 ou le 22 décembre en fonction des années. Elle a été instituée en 2006 par Donna Sheehan et Paul Reffell des pacifistes américains. Comme explication, ils avancent « qu’un nombre élevé de pensées positives liées à un plaisir sexuel quasi simultané peut modifier le champ d’énergie de la Terre et réduire, en conséquence, les niveaux dangereux d’agression et de violence actuelle ». L’orgasme, pour eux, aurait le pouvoir de rendre les êtres humains que nous sommes moins violents et nous permettre de vivre heureux. Il faut donc jouir durant cette journée.

couple amoureux
couple amoureux, ph. pixabay

Mais aujourd’hui l’accent est plus mis sur la sensibilisation du public sur un problème qui touche de nombreuses femmes et affecte, malheureusement, leur vie de couple : la dysorgasmie ou l’anorgasmie. Il faut comprendre que peu de femmes arrivent à jouir véritablement lors d’un rapport sexuel et cette journée vise à faire savoir ce phénomène qui touche plus de femmes que d’homme au grand public. Comme les hommes, les femmes ont aussi droit à la jouissance sexuelle. Quand on sait les bienfaits de l’orgasme, il y a vraiment lieu de sensibiliser le public sur le fait que certaines personnes n’arrivent pas à l’atteindre et il serait bien de les aider en ce sens. Pour y voir plus clair, ma curiosité m’a amené à chercher les bienfaits que peut procurer l’orgasme.

Alors, j’ai vu que jouir est bon pour le morale et aussi très bénéfique pour le cerveau, car il permet de faire circuler le sang et ainsi l’oxygéner. L’orgasme s’avère être un bon somnifère, car la sérotonine libérée lors de l’orgasme par le cerveau est très bonne pour le sommeil et aide à mieux gérer le stress. Il fortifie aussi le cœur et lui permet de rester en bonne santé, puisque pendant la jouissance sexuelle, le rythme cardiaque qui s’accélère s’apparente à un entraînement sportif. À tout ceci, il faut ajouter qu’il peut être un antidouleur pour les « petits bobos », tout comme très bien pour la peau. Alors, les dames doivent comprendre que l’orgasme avec la sudation qu’il engendre, détoxifie l’épiderme, nettoie les pores et génère un afflux de sang à la surface de la peau. Tout ceci permet à la peau d’être plus lumineuse et de résister au vieillissement. Je terminerai ces bienfaits de l’orgasme en disant qu’il permet aussi de lutter contre le cancer. Et même si certains bienfaits restent à prouver, il faut souligner que jouir procure assez de bien-être.

Quant à savoir quel comportement adopter lors de la journée mondiale de l’orgasme, je dirais que je ne sais pas trop et si je comprends bien, il serait recommandé de rechercher au cours de cette journée, la jouissance sexuelle pour que la violence baisse dans le monde et que l’homme pense à autre chose qu’au problème qui l’assaillent de partout. Ce qui n’est pas trop loin de cet adage que nous aimons dire pour rire « faisons l’amour et non la guerre ! » pour montrer qu’il faut s’aimer et non se haïr.


TROIS SEMAINES DANS UN CAMP DE SCOUTS À GRAND-LAHOU (1re partie)

Durant les mois de juillet et d’août passés, j’ai été invité à Grand-Lahou, ville balnéaire située à une centaine de kilomètres d’Abidjan. Mon invitation est motivée par la construction de la Maison Connectée Des Savoirs (MCDS) qui se veut être un centre polyvalent qui sera un espace culturel qui va faire la promotion du numérique et le développement d’activités d’éveil citoyen. La construction de ce centre est pilotée par l’ONG JADE (Jeune en Action pour le Développement) et le groupe scout ivoirien les Siamois et leurs partenaires scouts Suisses. Tout ce beau monde constitue le clan Wâlêwâkô qui veut dire en Avikam (langue originaire de Grand-Lahou) « allons découvrir ».

        

camp scout
Moi au camp-chantier, photo GK

L’un des faits qui m’ont marqué a été l’ambiance au sein du camp. Tout d’abord, j’ai eu le plaisir d’accompagner les scouts Suisses, arrivés tout droit de la Suisse au nombre de six (6), d’Abidjan à Grand-Lahou. Ce voyage effectué leur a permis de constater par eux-mêmes l’avancé des travaux et apporter leur aide en temps que main d’œuvre pour booster les travaux pour que tous finissent au plus tard avant la rentrée scolaire prochaine. Aly Badra Ladji qui m’avait invité n’a pas pu effectuer le déplacement avec nous. Il était resté à Abidjan pour convoyer du matériel de construction jusqu’à Grand-Lahou par un autre véhicule. La compagnie de transport qui devait nous envoyer à Grand-Lahou ne pouvait pas prendre les matériels qu’il avait achetés. Ces matériels devaient servir dans la construction de la Maison Connecté Des Savoirs à Grand-Lahou. C’est ce centre polyvalent en construction qui nous a donc tous réunis à Grand-Lahou.

Prendre part à ce projet a été pour moi un réel plaisir. Un camp a donc été établi dans une partie de la cour de l’école primaire Lahou 2 : un établissement scolaire de la ville de Grand-Lahou. Arrivé sur les lieux avec les Suisses, nous avons été accueillis par des scouts Ivoiriens arrivés quelques jours bien avant et qui étaient à pied d’œuvre pour que le camp soit impeccable pour ce moment que nous allons y passer. Ce n’est qu’en fin d’après-midi que Aly Badra Ladji  est arrivé d’Abidjan avec le matériel qu’il a convoyé. Par la suite, les présentations ont été faites le soir après le diner et là j’ai pu savoir le totem de certains scouts. C’était ma première fois de connaitre le totem de scout. Le totem est le nom d’un animal accompagné parfois d’un adjectif. Je me rappelle d’ailleurs d’un totem d’un scout ivoirien : le chat docile. Nous étions dans un camp et nous étions là pour la construction de ce centre d’où la dénomination de camp-chantier que l’on donne à un camp pareil. Je précise que dans le camp-chantier, nous ne sommes pas tous scouts. Au nombre de ceux-ci, il y a Odilon Doundembi, un Centrafricain et moi. Mais cela ne nous a pas empêchés d’apprendre les rudiments du scoutisme et nous conformer à ses principes.

J’ai eu l’occasion de dormir pour la deuxième fois sous une tente. Je partageais la tente avec Odilon Doundembi et cela a été pour moi une belle expérience, je le reconnais. La première fois c’était dans un village de N’zianoua où Aly Badra Ladji m’avait aussi invité. Nous avions notre douche de fortune comme nous nous plaisons à l’appeler et aussi un groupe chargé de faire la cuisine. Les matins nous prenons le petit-déjeuner avant d’aller sur le chantier. J’étais avec des scouts et il va sans dire que l’ordre était aussi de mise si je m’en tiens aux instructions et ordres que donnait Aly Badra Ladji. On aurait dit un camp militaire : « Toi fais ceci ! » « Allume le feu ! » « Non, ce n’est pas maintenant que tu vas te laver ! » etc.

J’ai appris des chants scouts et quand j’y pense encore le refrain de quelques chansons me revient en esprit (yo ko ko zouman est par exemple l’une des chansons que nous avons beaucoup aimées). J’ai vu aussi que le feu de camp ne s’allume pas comme tout autre feu. De l’allumage du feu à son entretient pour qu’il ne s’éteigne pas, c’est toute une cérémonie. Un chant entonné par les scouts donne l’autorisation de son allumage. À cet effet, il y a quelqu’un qui est chargé de l’allumer et de veiller à ce qu’il ne s’éteigne pas qu’on appelle le gardien du feu.

J’ai aussi connu, tout comme les autres scouts Ivoiriens et Odilon le Centrafricain, ma toute première soirée suisse qui a eu lieu le 1er août, jour de la fête nationale de la Fédération Suisse comme le témoigne ces photos ci-dessous.

Au cours de “cette soirée suisse” que les scouts Suisses nous ont gratifié, nous avons appris des chants de scouts, le nom des cantons au nombre de vingt-six (26) qui constituent la Fédération Suisse. Nous avons appris que ce jour marque la date anniversaire à laquelle ces vingt-six (26) cantons ont fédéré pour se sentir plus fort contre tout envahisseur potentiel et former ainsi la Fédération Suisse. Ils nous ont aussi parlé de certains aspects de leur quotidien. Cela a été très instructif.

 


CÉLÉBRATION DE L’EXCELLENCE À L’ÉCOLE : UNE ÉQUATION POUR BOOSTER LE NIVEAU DES APPRENANTS

Le système éducatif ivoirien met un accent particulier sur l’excellence. De ce fait, certains établissements scolaires ou secondaires organisent une journée d’excellence pour fêter les meilleurs élèves de sorte à encourager l’ensemble des élèves à prendre au sérieux les études. Le niveau des apprenants dont se plaignent les enseignants et qui décline d’année en année rend nécessaire la célébration de l’excellence, une manière de les motiver un peu plus et de permettre à ce que chacun donne le meilleur de lui-même. Au nombre des établissements qui célèbrent l’excellence, on peut compter désormais le lycée moderne Dominique Ouattara de Kong, ville située dans le nord de la Côte d’Ivoire. Ce lycée, créé en 2008, est à sa toute première journée de célébration de l’excellence.   

Le lycée Dominique Ouattara de Kong était en effervescence le samedi 2 juin dernier et pour cause, il a été organisé en son sein une cérémonie de distinction des mérites et de l’excellence. L’ouverture de cette cérémonie s’est faite par des prières, un défilé des classes et par des poésies.

Prière d l'imam à l'ouverture de la cérémonie de célébration de l'excellence au lycée de Kong
Prière fait par l’imam à l’ouverture de la cérémonie, crédit photo ABL

 

prière du curé au lycée Dominique Ouattara de Kong
Prière du curé à l’ouverture de la cérémonie, crédit photo ABL

Elle était parrainée par Monsieur Téné Birahima Ouattara Ministre des Affaires présidentielles et Député-Maire de Kong et présidée par M. Soumahoro Soualiho, préfet de département de Kong et représentant du ministre.

Lycée Dominique Ouattara de Kong
Mme la proviseure du lycée moderne Dominique Ouattara de Kong

Mme la Proviseure, ALARA Marie Louise Collon, dans son discours a félicité son personnel et toutes les bonnes volontés qui soutiennent l’établissement dont elle nourrit le rêve de hisser au rang des établissements d’excellence du pays. En effet, pour elle, faire la promotion de l’excellence, c’est « promouvoir les vertus du travail, du mérite et de l’effort élevées à leur plus haut niveau dans la société. C’est inscrire la quête constante et permanente de la qualité au cœur de toutes ses initiatives. » Elle a aussi exhorté les parents à suivre les enfants à la maison pour que les résultats restent toujours meilleurs. Surtout quand on sait que beaucoup sont les parents qui démissionnent et abandonnent ainsi leur enfant entre les mains de l’école qui, seul, ne peut malheureusement pas garantir sa réussite à l’école. Puisque la vie extra scolaire est aussi déterminante dans la réussite de l’élève. Un élève qui n’est pas suivi, qui ne fait pas ses exercices, qui n’étudie pas ses leçons aura assez de mal à réussir à l’école. Alors, Mme la proviseure, en permettant la célébration de l’excellence dans son établissement, emboîte le pas aux autres établissements qui le font déjà et s’attend à ce que cela motive un peu plus les parents dans cette grande région du nord à scolariser tous leurs enfants.

représentant du drenet-fp
Le représentant du DRENET-FP, crédit photo ABL

Le Préfet de département Soumahoro Soualiho a, au nom du Parrain, salué l’initiative et invité les parents à plus d’effort dans l’encadrement des enfants inscrits à l’école, pour une formation complète des futurs citoyens.

Cette première édition a mobilisé les autorités politiques, administratives, militaires, éducatives, religieuses, les chefs de service, les parents d’élèves du département.

remise de prix au lycée Dominique Ouattara de Kong
Remise de prix au lycée moderne Dominique Ouattara de Kong, crédit photo ABL

On dénombre au total 172 personnes : élèves, membres du personnel, personnes ressources qui ont été ainsi distinguées, primées et remerciées pour leur travail scolaire, de leur engagement dans l’atteinte des objectifs de l’année et de la promotion de l’éducation à Kong. J’ai beaucoup apprécié le fait que le personnel d’encadrement n’a pas été oublié. Le fait que ce corps soit remercié ainsi procure de la joie. D’ordinaire, ce sont les apprenants qui sont primés, congratulés et un mot de remerciement assez timide est adressé au personnel d’encadrement. J’espère bien que cela amorce un changement de vision et la reconnaissance du travail bien fait du personnel d’encadrement.

membres du personnel primés au lycée moderne Dominique Ouattara de kong
Des membres du personnel primés, crédit photo ABL

Ainsi, les élèves ayant obtenu à la fin de l’année les moyennes plus élevées ont reçu des prix. Parmi les récipiendaires, il faut compter les 3 premiers de chacune des 18 classes, soit 58 lauréats et ajouter à ceux-là les 6 majors des différents niveaux.

les majors des classes avec le préfet de département de Kong
Les majors des classes avec le préfet du département, crédit photo ABL

Les autres prix sont répartis entre le personnel et les concours organisés durant l’année scolaire.

lauréats des concours littéraires au lycée Dominique Ouattara de Kong
Lauréats des concours littéraires, crédit photo ABL
prix meilleur moyenne fille du premier cycle au lycée moderne Dominique Ouattara de Kong
Lauréates recevant le prix meilleur moyenne fille du premier cycle, crédit photo ABL

Un des points marquants a été le prix meilleure moyenne fille du 1er cycle. Une manière d’encourager la scolarisation  de la jeune fille dans cette région, dans le Grand Nord réputé pour le faible taux de scolarisation de la jeune fille et dans l’ensemble du pays. Ce qui montre aux parents que la jeune fille tout comme le jeune garçon a sa place à l’école et peut aussi réussir dans les études.

 

 

 

Aussi, le prix du meilleur club de l’année est revenu au club de philosophie et le club bénévolat qui a quant à lui obtenu un prix spécial pour son action citoyenne pour la protection de l’environnement et du développement durable. Il faut ajouter aussi que le conseil d’enseignement SVT (science de la vie et de la terre) a été désigné comme meilleur CE (conseil d’enseignement) de l’année. Enfin, le COGES (le comité de gestion des établissements scolaires) a été primé pour sa collaboration.

prix d'excdellence au lycée moderne dominique ouattara
Prix de la meilleur collaboration attribué au responsable COGES, crédit photo ABL

Toujours au chapitre de remerciement, j’ai pu constater avec beaucoup de joie d’ailleurs que Coulibaly Aly Badra professeur de philosophie dans ledit établissement en sa qualité de PCO (président du comité d’organisation) a lui aussi été primé.

Coulibay Aly Badra recevant son prix
Le professeur Coulibaly Aly Badra recevant son prix, crédit photo ABL

Il a glané à lui seul deux prix à savoir le Prix spécial Effimbra K. Nicolas  de l’entrepreneuriat et de l’initiative et le Prix spécial honorable Diomandé Abdul Karim, du dévouement et de la disponibilité. Le connaissant, ces prix sont vraiment mérités pour ses efforts et son humanisme qui le caractérise si bien.

 

 

 

 

 

La cérémonie a été aussi une occasion d’hommage à tout le personnel, de démonstration de talents artistiques et de sensibilisation.

Pièce de théâtre au lycée Dominique Ouattara de Kong
Pièce de théâtre joué par les élèves de l’établissement, crédit photo ABL

Les troupes de théâtre du Lycée composées d’élèves et d’enseignants ont demandé à chacun à prendre soins des biens publics et à œuvrer pour zéro grossesse en milieu scolaire. Quand on sait que la grossesse en milieu scolaire continue de faire des victimes dans les établissements scolaires et secondaires du pays. Profiter de pareille occasion pour faire une sensibilisation a vraiment été bien pensé par les organisateurs.

 

 


ENTRETIENT AVEC UN AMOUREUX DU LIVRE

Dans le monde de la littérature francophone en Afrique de l’Ouest, un nom parmi tant d’autres a retenu mon attention, celui de l’Ivoirien Mathurin Goli Bi Irié. Avec de la chance, j’ai pu avoir un entretient avec un homme de lettres, amoureux du livre, le père de « Sous le voile de la mariée » comme je me plais de l’appeler. Enseignant de formation, il donne dans cet entretien qu’il m’a accordé, l’intérêt qu’il a pour le livre, ce qui explique d’ailleurs ces conférences qu’il a animées dans certaines villes de la Côte d’Ivoire. Sa vision qu’il a du livre est que « Le livre à maints égards demeure le principal vecteur de l’identité culturelle d’un peuple. À cet effet, il assure la plénitude de la formation morale, intellectuelle, culturelle et éducative des élèves. » Mathurin Goli Bi Irié. De nos jours, le constat qui est fait est le manque d’intérêt pour la lecture par les apprenants et Mathurin Goli Bi Irié nous donne son point de vue sur ce qui pourrait expliquer ce fait.

Mathurin G. B. Irié à une conférence
Mathurin G. B. Irié à une de ses conférences, crédit photo Mathurin Goli Bi Irié

1- Comment pouvez-vous vous présenter à ceux ou celles qui ne vous connaissent pas ?

Je suis Mathurin Goli Bi Irié, professeur de lycée, Adjoint au Chef d’Établissement au lycée moderne 1 de Bassam. Par ailleurs écrivain, auteur de plusieurs œuvres dont ‘’ Sous le  voile de la mariée’’, œuvre au programme en classe de Terminale dans les lycées de Côte d’Ivoire. Je suis marié et père de filles et cinq garçons.

2-Comment êtes-vous devenu écrivain ?

Je ne peux l’expliquer. J’en sais une seule chose. C’est la volonté de Dieu, maître de l’univers. C’est seulement sous la dictée de Dieu que j’écris et communique avec ceux qui me lisent. Gloire lui soit rendue.

3- Sur les réseaux sociaux, j’ai eu la chance de voir que vous avez tenu des conférences dans plusieurs villes du pays devant un public constitué en grande partie d’élèves. Ce que j’aimerais savoir est ceci : qu’est-ce qui a suscité chez vous cet intérêt ?

Je réponds aux invitations des lycées qui sollicitent me voir pour une conférence. Donc, je n’ai pas de cible en fixation au départ. Cela est justifié par le fait que mon roman « Sous le voile de la mariée » est étudié dans plusieurs lycées du pays. Mais ce qui me motive davantage, c’est la formation des jeunes, fers de lance dans le devenir de notre nation. En effet, une jeunesse bien formée est le gage d’un développement certain de toute nation ambitieuse.

4- Pour vous : Que doit être la place du livre dans la formation des apprenants ?

Le livre à maints égards demeure le principal vecteur de l’identité culturelle d’un peuple. À cet effet, il assure la plénitude de la formation morale, intellectuelle, culturelle et éducative des élèves. Le livre se trouve donc au départ et à la fin de l’élévation sociale des apprenants. Il doit être donc la racine et le point culminant du désir culturel et intellectuel de l’élève.

Photo de famille de l'écrivain avec des élèves
L’écrivain avec des élèves, crédit photo Mathurin Goli Bi Irié

5- Vu qu’aujourd’hui les apprenants font trop de fautes dans leurs productions écrites et même ont du mal à s’exprimer correctement, que pensez-vous que doit faire le système éducatif à propos de la lecture ? Que doit-on faire selon vous pour que la lecture figure dans le quotidien des apprenants ?

Le système scolaire, à mon sens, n’est pas trop responsable du désintérêt des élèves pour la lecture. Le problème se trouve à trois niveaux. Les parents, les enseignants, et la politique générale gouvernementale.

a) Les parents n’incitent pas leurs enfants à la lecture. On voit souvent que les cadeaux de fin d’année sont autres que les livres. Par ailleurs, à la maison, les bibliothèques sont inondées d’assiettes, de cuillères, de vers, de torchons et autres… Souvent, on n’y trouve aucun livre. L’enfant ne peut devenir un amoureux de la lecture si aucune culture dans ce sens ne lui a été inculquée.

b) Au niveau de l’État. On a axé la politique sur les émotions musicales et chorégraphiques. Aucune émission d’envergure littéraire sur la première chaîne de télévision nationale. On a souvent mis dans l’esprit des jeunes le culte de l’argent au détriment de la nécessité des valeurs culturelles, dont la lecture.

c) À l’école, surtout dans les lycées et collèges, il n’existe pas de club littéraire. En plus, certains professeurs n’ont pas cette volonté d’attirer les élèves vers l’importance de lecture. Surtout que beaucoup ne lisent pas. C’est ahurissant de le constater au niveau d’un professeur qui a besoin de maintenir sa connaissance. Un professeur pour le commun des mortels est un démiurge. Hélas ! C’est donc normal que les apprenants laissés pour compte ne sachent s’exprimer et fassent des fautes élémentaires.

6- Quels sens donnez-vous au Salon du livre qui s’est tenu tout récemment à Abidjan ?

Le Salon du livre est une messe dédiée à la culture et à l’amour du savoir et de la connaissance dont le livre reste et demeure le creuset incontournable. Ce salon montre bien que l’industrie du livre dans le pays se porte bien et peut concurrencer les domaines dans lesquels l’Afrique excelle déjà. Ce sont, le chant et la danse. Le Salon du livre est un tremplin de rapprochement des lecteurs à leurs idoles qu’ils n’ont toujours pas à portée de main. C’est une consécration culturelle au profit de tous les militants de la culture pour relever les défis nouveaux à travers le savoir et la connaissance contenus dans les livres.

 

 


Salon International du Tourisme d’Abidjan 2018, j’y étais !

Ce vendredi 27 mai dernier a été l’ouverture du SITA 2018. Ce salon permet de dévoiler le patrimoine touristique de la Côte d’Ivoire. Beaucoup de pays ont été conviés à cet événement. Je me suis rendu à ce salon pour admirer tout ce potentiel qu’a la Côte d’Ivoire en matière de patrimoine touristique.

Vu qu’il s’agit de tourisme, faire la découverte du potentiel touristique qu’a la Côte d’Ivoire est très tentant. En plus de cela, beaucoup de pays ont été conviés à cet événement. C’est donc avec beaucoup de joie que j’ai visité les différents stands. Vendredi jour d’ouverture, j’ai pu avoir mon accréditation et commencé déjà ma visite. J’ai pu constater que tout était en partie prêt au niveau des stands. Le lendemain samedi, les visiteurs sont venus nombreux pour visiter les stands.

Exposition de pots et ustensiles en terre cuite au SITA 2018
Exposition de pots et ustensiles en terre cuite au SITA 2018

J’ai pu voir les stands des autres pays conviés à cet événement touristique.

pays particpants au SITA 2018
Drapeau des pays participants au SITA 2018 ph GK

 

SITA 2018
Stands au sita 2018 ph GK

 

Statues au sita 2018
Statues au SITA 2018 ph GK

Certains pays africains ont dévoilé à ce salon un pan de leur patrimoine culturel et c’est une joie pour eux de recevoir à leurs différents stands les visiteurs qui, poussés par la curiosité, regardent avec beaucoup d’admiration les articles qui leur sont présentés : des perles, des colliers, des vêtements de chez eux, etc.

sita 2018
Percussions exposées au Salon International du Tourisme et d’Abidjan 2018 ph GK

 

C’est un vrai régal de voir toutes ces bonnes choses : des produits confectionnés à la main, des habits traditionnels, des colliers, des perles, des statuettes, des statues, des pots, etc. Il y a vraiment beaucoup de choses à voir. Différentes régions de la Côte d’Ivoire sont représentées et chaque région présente aux visiteurs son potentiel touristique.

Stand du sud comoé au SITA 2018
Stand de la région du sud comoé au SITA 2018 ph GK

 

Stands des régions de Côte D'Ivoire
Stands des régions de la Côte d’Ivoire au SITA 2018 ph GK

 

Stand de la région du Tchologo sita 2018
Stand de la région du Tchologo au SITA 2018 ph GK

Il m’a été donné de voir aussi à ce salon des stands de compagnies de voyage qui sont venues présenter leurs offres aux visiteurs, d’entreprise de télécommunication, de compagnie d’assurance tout comme des stands de vente d’ustensiles de cuisine.

Stand de jeu SITA 2018
Stand de jeu au SITA 2018 ph GK

À tout ceci, s’ajoutent un stand de jeu, une piscine pour enfant, un podium pour les concerts prévus à ce salon, le lieu prévu pour la restauration qui se situe juste à côté du podium. C’est avec grande joie que j’ai pu visiter le mini zoo installé à ce salon. J’ai pu voir des animaux que je ne connaissais pas jusque-là.

Mini zoo au SITA 2018
Mini zoo au SITA 2018 ph GK

 

Affiche sur la clôture du mini zoo au SITA 2018
Affiche sur la clôture du mini zoo au SITA 2018 ph GK

 

Civettes au mini zoo du SITA 2018
Civettes au mini zoo du SITA 2018 ph GK

 

Crocodiles au mini zoo sita 2018
Crocodiles au mini zoo du SITA 2018

 

tortues de savane au mini zoo du sita 2018
Tortues de savanes au mini zoo du SITA 2008

Il n’y avait malheureusement pas assez d’animaux, c’est un mini zoo comme cela a été précisé.

visiteurs au sita 2018
Visiteurs au SITA 2018

Le visage des visiteurs rencontrés sur le site du SITA 2018 pour la plupart me semblait radieux. Je pense que beaucoup ont comme moi aimé visiter ce salon.


Les fêtes de fin d’année seront-elles joyeuses pour les nouveaux fonctionnaires en Côte d’Ivoire ?

En Côte d’Ivoire, tout nouveau fonctionnaire se doit de patienter quelques mois avant de percevoir le rappel qui est le cumul du salaire des premiers mois de fonction et par la suite de façon mensuelle son salaire : on peut dire que c’est une véritable traversée du désert. C’est une tradition qui ne tient pas compte des conditions difficiles dans lesquelles se trouve le nouveau fonctionnaire aujourd’hui. Ces derniers d’ailleurs s’apprêtent à fêter Noël et la fin d’année 2017 sans le rappel.

Avoir un emploi est le rêve de tout jeune. C’est avec joie que beaucoup de jeunes entrent à la fonction publique ou deviennent fonctionnaires. Mais l’attente du rappel et du premier salaire est dans tous les sens du terme, une véritable traversée du désert. Le nouveau fonctionnaire se voit contraint de contracter un prêt bancaire : l’AVR (Avance sur Rappel) auprès des banques pour subvenir à ses besoins en attendant le rappel et par la suite le salaire. Alors, en attendant que vienne la délivrance pour mettre fin à cette traversée du désert, la frugalité est de mise.

Nombreux sont donc les fonctionnaires qui vivent dans l’attente de voir prendre fin cette attente qui est pour beaucoup assez difficile. Au compte de ces derniers se trouvent ceux qui sont au compte du ministère de l’Éducation nationale : les enseignants et les éducateurs. Alors que certains ont déjà perçu leur rappel et même ont commencé à toucher leur salaire, beaucoup parmi eux ne savent à quel saint se vouer. Alors qu’ils ont pris fonction il y a de cela une année, ils sont toujours en attente du rappel ou de leur premier salaire. Beaucoup parmi eux accusent des trésoreries d’être trop lentes et de ne pas agir avec efficacité pour que ce problème qu’ils vivent soit résolu.

À l’approche de Noël et de la fête de fin d’année, ils ne peuvent que se résigner. Ils comprennent qu’ils passeront Noël et la fin de l’année 2017 sans avoir perçu le rappel, sans salaire. La question que beaucoup se posent est : « comment allons-nous fêter ? » Pour eux, il est clair qu’ils n’auront rien.

Ils doivent patienter encore quelques semaines en gardant espoir que dans le mois de janvier prochain, enfin tombe la bonne nouvelle.

Alors que la Côte d’Ivoire vient d’être déclarée pays pré-émergent par le FMI, beaucoup parmi les nouveaux fonctionnaires notamment ceux issus du ministère de l’Éducation nationale, fêteront Noël et la fête de fin d’année sans aucun sou en poche. La prière que peut formuler tout nouveau fonctionnaire aujourd’hui est que les autorités étatiques veillent à ce que l’attente qui précède le rappel ou le premier salaire ne soit pas trop longue.


Mondoblog et moi, 1 an déjà !

Que les années passent vite! Voici que 1 an vient de passer. 1 an déjà que j’ai connu mondoblog et que je suis devenu par la force des choses mondoblogueur. Aujourd’hui, quand j’y pense, les souvenirs sont encore vivaces en mon esprit. Je pense encore à mes premiers billets. Ce qui est intéressant c’est comment tout cela a commencé. À ce propos, chaque mondoblogueur a sa petite histoire. La mienne est toute simple.

ordinateur aux couleurs de mondoblog
mon ordinateur portable aux couleurs de mondoblog, ph. gk

Devenir mondoblogueur n’a pas été pour moi un rêve longtemps caressé. Comme je le disais tantôt, c’est par la force des choses. Je n’avais à l’époque aucune idée de ce que c’était. C’est d’ailleurs le cas pour beaucoup de personnes encore aujourd’hui et je suis sûr que celles parmi elles qui un jour feront la connaissance de mondoblog partageront cette joie que j’ai ressentie quand j’ai fait sa connaissance.

Il faut savoir que l’envie de partager parfois ma vision des choses, mes analyses personnelles m’a toujours hanté l’esprit. Et je savais qu’une plateforme à cet effet serait la bienvenue. Alors, j’étais comme un animal à l’affût qui attendait que l’occasion se présente pour se signaler.

C’est dans cette attente que le mondoblogueur Ladji Siratigui ait été le premier à me parler de mondoblog. Je souligne qu’il est une vieille connaissance. J’ai connu Ladji Siratigui dans ma première année à l’université. Lui et moi sommes de la même promotion et nous nous sommes ensemble nourris aux mêmes mamelles du savoir. C’est donc un jour que nous échangions sur des sujets divers qu’il me demande de visiter son blog et m’apprend par la même occasion qu’il blogue pour mondoblog. Alors, tout curieux, je me montre intéressé et lui demande de m’en dire plus. C’est ainsi qu’il m’apprend pour le concours organisé chaque année par l’équipe des ateliers des médias de rfi (radio France internationale). Je lui ai alors demandé de me tenir informé quand le concours sera lancé. Ce qu’il a fait. Il m’a encouragé à y participer en me prodiguant des conseils qui aujourd’hui je pense bien se sont avéré très précieux. Lorsque j’ai reçu les résultats de félicitation m’annonçant que j’avais été retenu, il a été la première personne à être informée.

Alors, il m’a aidé à créer mon blog, sur mondoblog.org et m’a aussi encouragé à écrire mes premiers billets. Je l’entends encore me dire d’écrire, de trouver des sujets qui seraient intéressants et d’écrire sans trop tarder. Ce que j’ai fait et j’avoue que c’était vraiment passionnant : voir son billet apparaître à la une et même sur le home de mondoblog a vraiment le don de procurer une immense joie et c’est ce que j’ai ressenti. Cela est comme une reconnaissance pour tous les efforts fournis. Alors, partant de là, j’ai désiré voir mon billet paraître chaque fois à la une ou sur le home.

En plus de tout cela, quand j’ai été invité à prendre part au voyage pour Antananarivo à Madagascar pour la formation des mondoblogueuses et mondoblogueurs de la saison 5, cela a été la cerise sur le gâteau. Je peux dire qu’en plus de me permettre d’effectuer ce voyage, mondoblog m’a permis d’étendre mon cercle d’amis et de pouvoir m’ouvrir sur le monde.

Cela fait 1 an que cette aventure avec mondoblog a commencé et je me sens encore prêt à continuer et me parfaire. Le mois de juillet passé, j’ai pu, avec d’autres mondoblogueuses et mondoblogueurs, assister aux 8es jeux de la francophonie. Pour continuer cette aventure je pouvoir compter sur des personnes comme Ladji Siratigui. Alors, avec mondoblog, je peux dire que l’aventure continue…

 


J’étais aux 8es jeux de la francophonie avec une équipe de mondoblogueuses et mondoblogueurs

Les 8es jeux de la francophonie se sont déroulés du 21 au 30 juillet dernier. Contacté par l’équipe de mondoblog, j’ai très vite sauté sur l’occasion sachant que cela allait être pour moi une belle expérience. J’ai encore en mémoire cette aventure que j’ai vécue à Antananarivo à Madagascar en novembre passé. J’ai pu revoir des visages que j’ai rencontrés à Tana comme le grand manitou Simon, René Jackson, Issouf qui est venu du Mali, Jean de Paul, Babeth et Sonia. Ce moment m’a aussi donné l’opportunité de faire de nouvelle rencontre, de faire la connaissance de Ziad Maalouf et d’autres mondoblogueurs tels que Jacques, Benjamin, Odilon, etc. À tout ce beau monde s’ajoutent ceux que je connais déjà à savoir Jean Christ, Mathyas et mon très cher ami Ladji.

Ce projet m’a intéressé. Car, on ne finit jamais d’apprendre et je tenais à apprendre de nouvelles choses et tenté de me parfaire. Eh oui, le blogging a ses exigences et il faut en tenir compte. À cela les suggestions des uns et des autres aident à se parfaire. Entre articles jugés bidon parce que ne cadrant pas vraiment avec les caractéristiques du blogging ou qui étaient moins pertinents, il y avait un défi à relever : celui de voir son article paraître dans Abidjan 2017 apprêté à cet effet. Il fallait couvrir les évènements qui se déroulaient un peu partout à Abidjan.

C’est dans ce souci que je me rends au stade champroux à Marcory, une des communes du district d’Abidjan pour couvrir un événement sportif : le match de football opposant la Côte d’Ivoire à la Guinée. L’affiche est très belle et je savais pouvoir à la fin produire un article assez potable et de belles images. Ce mardi 25 juillet quand j’arrive au stade il y avait assez de monde. Je m’y attendais d’ailleurs. Avec ma bâche, j’ai eu tort de penser que je pourrai avoir assez rapidement accès au stade pour suivre le match. À l’entrée du stade, la police semblait avoir du mal à gérer ce beau monde. Il était vrai que personne ne pouvait entrer sans être contrôlé, mais à l’entrée, le rang n’était pas respecté.

Je m’approche et salue une agente de police et lui demande si je peux entrer. Elle me demande de voir un autre agent qui se trouvait à quelques pas de moi. Ce dernier avant même d’avoir eu le temps de satisfaire à ma demande entend leur chef leur intimer l’ordre de chasser tous ceux qui n’étaient pas dans le rang, mais qui se tenaient à l’entrée. Il fallait faire obligatoirement le rang pour pouvoir y entrer. À ce moment, les bâches ont semblé ne pas avoir d’importance. Ce n’était pas comme au parc des sports de Treichville où on pouvait montrer sa bâche et entrer sans avoir à faire le rang. Profitant d’un moment où le chef était préoccupé à régler un problème avec certains de ses hommes, l’agent de police que j’ai vu en dernier me fait entrer. Je pouvais faire un ouf, mais pas pour longtemps. Au poste de contrôle, je me rends compte que mon sac d’ordinateurs que j’avais avec moi et dans lequel il y avait aussi ma tablette a la fermeture d’un de ses compartiments ouverte. Ma tablette que j’avais rangée à cet endroit n’y était plus. Je me suis très vite rendu compte qu’un pique pocket venait tout juste de me le prendre. Étant parvenu à entrer, je me suis trouvé du coup inutile en cet endroit. Mon entrée coïncide avec le deuxième but de la Côte d’Ivoire, mais cela est loin de m’émouvoir. Les agents de police auxquels j’ai fait part de ce qui venait de m’arriver se montrent surpris comme pour me dire il n’y a plus rien à faire.

Ne pouvant plus faire ce pour quoi je m’étais rendu dans ce stade, c’est tout furieux que j’en sois sorti. Moi qui pensais avoir des éléments assez croustillants pour faire un article et même des photos que je pourrais tweeter, j’ai très vite été désappointé. Je reconnais que ce fait m’a mis du plomb dans l’aile. J’ai tant bien que mal continué cette aventure qui a pris fin avec la cérémonie de clôture au village de la francophonie à l’INJS dans la commune de Marcory.


La littérature (mé)prisée en Afrique

La littérature sur le continent africain a sérieusement du mal à faire son chemin. Le constat est que la population en général n’aime pas lire. Alors, de nombreuses questions se posent et aussi des suggestions sont faites pour que les élèves déjà en classe de primaire s’intéressent à la littérature. Ainsi, dans le cadre de l’atelier et de la rencontre littéraire qui a eu lieu dimanche 23 juillet, le chanteur ivoirien Kajeem qui est aussi auteur d’ouvrages s’est prononcé sur la question devant un public d’horizons divers et intéressé par le livre.

atelier et rencontre littéraire
Atelier et rencontre littéraire avec Kajeem à l’auditorium de la bibliothèque nationale, Ph. GK

« Dans nos États africains, quelle est la place du livre? »

Pour Kajeem, le livre est délaissé. On ne lui accorde pas une grande place en Afrique. Non sans humour,  le chanteur précise que quitte à choisir, la jeunesse africaine préfère souvent les boissons alcoolisées comme divertissement 😉
En effet, ils ne connaitront pas tout ce plaisir que je ressens quand je m’installe tranquillement pour dévorer un livre.  À mon humble avis, l’une des causes de cet état de fait est qu’en Afrique, la tradition orale a longtemps pris le dessus sur la tradition écrite.

 

Auditorium de la bibliothèque nationale
Salle de l’auditorium avec Kajeem et un public amoureux du livre, Ph. GK

Même si l’Histoire nous enseigne que l’écriture est née en Égypte en Afrique au IVe millénaire avant notre ère, il faut souligner qu’à l’époque, l’écrit n’était pas un mode d’expression populaire. Les hiéroglyphes utilisés en ce temps étaient peu connus et seule une poignée de personnes pouvaient les maîtriser. C’est peut-être ce qui a milité en faveur de la tradition orale.

Alors que, l’Afrique qui a connu l’écriture en premier n’a pas pu en faire un mode d’expression populaire, le continent européen, au contraire, s’est plus basé sur l’écriture. Il a plus été question de l’oralité.

 

photo de famille avec Kajeem à l'auditorium de la bibliothèque nationale
Photo de famille avec Kajeem à la fin de l’atelier et de la rencontre littéraire à l’Auditorium de la bibliothèque nationale, Ph. GK

Pour Kajeem, et je suis du même avis que lui, il faut vanter les bienfaits du livre. Je pense donc qu’il est temps de joindre l’acte à la parole et mettre en place les structures nécessaires à savoir l’installation de bibliothèques dans les écoles primaires et secondaires. Il serait aussi bien d’en installer dans toutes les villes où il n’y en a pas et même dans les villages.

Je trouve donc qu’il faudrait rendre le livre plus accessible pour que beaucoup apprennent à connaître eux aussi ce véritable plaisir qu’il y a dans la lecture. Car, le livre reste une fenêtre qui s’ouvre sur la connaissance, sur le savoir. Des actions ont déjà été menées, mais beaucoup restent encore à faire. Je me demande bien, comment comprendre qu’en ce XXIe siècle, aux dires de Kajeem : « les bibliothèques que comptent les quartiers de Genève, il n’y en a pas de semblable ici en Côte d’Ivoire » ? Alors que le continent africain a connu dans le domaine de la littérature, des auteurs de renoms comme le sénégalais Léopold Sédar Senghor, Chinua Achébé et bien d’autres, il est difficile de comprendre que le livre soit ainsi délaissé.


Les VIIIes jeux de la francophonie, un enjeu touristique pour la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire, pays hôte des 8es jeux de la francophonie, s’apprête à vivre de merveilleux moments avec ces jeux qu’elle organise sur son sol. En dehors des activités sportives que l’on va vivre, il faut dire que le secteur touristique attend beaucoup de ces jeux.

         Les jeux de la francophonie représentent un événement international qui attire beaucoup de monde. Le ministère chargé de son organisation se dit prêt à recevoir les différentes délégations qui vont venir pour la conquête de la médaille d’or.

 

Cascades de Man
Site touristique les cascades de Man, ph. avenue225.com

Toutefois, à côté de tout ce que l’on s’entend à voir, les autorités ivoiriennes misent aussi sur le tourisme. Il est clair que de tels événements attirent les touristes, ceux qui visitent pour la première fois la Côte d’Ivoire seront curieux de découvrir son paysage culturel. Alors, le secteur touristique ne tient pas à demeurer à l’écart. Le gouvernement a demandé aux hôteliers de réduire le prix des chambres. À ce sujet, un protocole d’accord a été signé entre le ministère en charge du tourisme et les grands hôteliers d’Abidjan dans le mois de juin passé. Ils acceptent de faire une réduction de 30 % sur le prix des chambres. Ainsi, ce beau monde qui arrive pourra bien se loger selon les vœux du ministre du Tourisme.

Si le secteur du tourisme veut largement profiter de ce moment que va vivre le pays, c’est sans doute pour permettre à ce secteur de connaître un boum considérable. La vision du ministère du Tourisme est de faire du tourisme le 3e pôle de développement économique. Cela pourrait justifier tout ce que fait ce ministère à présent. Alors, certains lieux comme le musée des civilisations situé au Plateau, l’une des 10 communes que compte le district d’Abidjan, doivent être des pôles d’attraction. L’objectif est de captiver le maximum de visiteurs. La Côte d’Ivoire attend sur son sol 80 pays et 500 000 spectateurs. Selon le vœu du gouvernement, les différents sites touristiques dans tout le pays doivent être visités par les milliers de spectateurs. Ces derniers constituent de potentiels clients et à coup sûr leur venue pourra avoir un impact sur l’économie. Il convient de préciser que pour ces jeux, tous les secteurs s’impliquent pour bénéficier également des retombées positives à savoir le secteur du transport local, de la gastronomie, etc.. Pour un tel événement aussi médiatisé, environ 500 millions de téléspectateurs, c’est pour le pays un moyen de s’ouvrir au monde et faire passer le message que « la Côte d’Ivoire est bien fréquentable ».

Il faut souligner que, de même que pour les infrastructures sportives, des infrastructures culturelles ont été construites voire réhabilitées. Cela dévoile les intentions du gouvernement qui ne cache pas, par la voix du ministère du Tourisme, tout cet espoir qu’il met dans ces jeux. C’est dire qu’avec un tel projet, le gouvernement veut faire de la Côte d’Ivoire un pays qu’il est bon de visiter.

L’on retient que l’enjeu touristique pour ces 8es jeux demeure pour la Côte d’Ivoire très important. Les acteurs autour de ce secteur sont mobilisés pour ne rien rater. En acceptant d’organiser un aussi grand événement, l’État ivoirien désire sans doute relancer le secteur du tourisme et en faire un pilier sûr dans son projet de développement.

En attendant après les jeux de la francophonie pour faire le bilan et voir si les retombées auxquelles s’attendait le gouvernement sont perceptibles et satisfaisantes. L’on ne peut que souhaiter bon spectacle à tout ce beau monde qui vient sur le territoire ivoirien. Et comme nous le disons en Côte d’Ivoire : « Akwaba » c’est-à-dire “la bienvenue” à toutes les délégations.


Les VIIIes jeux de la francophonie, un enjeu touristique pour la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire, s’apprête à vivre les 8es jeux de la francophonie. En dehors des activités sportives, il faut dire que le secteur touristique attend beaucoup de cet événement.

Les jeux de la francophonie représentent un événement international qui attire beaucoup de monde. Le ministère chargé de son organisation se dit prêt à recevoir les différentes délégations qui vont venir pour la conquête des  médailles d’or, d’argent et de bronze.

 

Cascades de Man
Site touristique les cascades de Man, ph. avenue225.com

Toutefois, à côté de tout ce que l’on s’attend à voir, les autorités ivoiriennes misent aussi sur le tourisme. Il est clair que de tels événements attirent les touristes, ceux qui visitent pour la première fois la Côte d’Ivoire seront curieux de découvrir son paysage culturel. Alors, le secteur touristique ne tient pas à demeurer à l’écart. Le gouvernement a demandé aux hôteliers de réduire le prix des chambres. À ce sujet, un protocole d’accord a été signé entre le ministère en charge du tourisme et les grands hôteliers d’Abidjan au mois de juin. Les professionnels acceptent de faire une réduction de 30 % sur le prix des chambres. Ainsi, ce beau monde qui arrive pourra bien se loger selon les vœux du ministre du Tourisme.

La vision du ministère du Tourisme est de faire du tourisme le 3e pôle de développement économique. Cela pourrait justifier tout ce que fait ce ministère à présent. Alors, certains lieux comme le musée des civilisations situé au Plateau, l’une des 10 communes que compte le district d’Abidjan, doivent être des pôles d’attraction. L’objectif est de capter le maximum de visiteurs. La Côte d’Ivoire attend sur son sol 80 pays et 500 000 spectateurs. Selon le vœu du gouvernement, les différents sites touristiques dans tout le pays doivent être visités par les milliers de personnes. Ces derniers constituent de potentiels clients et à coup sûr leur venue pourra avoir un impact sur l’économie. Il convient de préciser que pour ces jeux, tous les secteurs s’impliquent pour bénéficier également des retombées positives à savoir le secteur du transport local, de la gastronomie, etc.. Pour un tel événement aussi médiatisé, environ 500 millions de téléspectateurs potentiels, c’est pour le pays un moyen de s’ouvrir au monde et faire passer le message que « la Côte d’Ivoire est bien fréquentable ».

Il faut souligner que, de même que pour les infrastructures sportives, des infrastructures culturelles ont été construites voire réhabilitées. Cela dévoile les intentions du gouvernement qui ne cache pas, par la voix du ministère du Tourisme, tout cet espoir qu’il met dans ces jeux. C’est dire qu’avec un tel projet, le gouvernement veut faire de la Côte d’Ivoire un pays qu’il est bon de visiter.

L’on retient que l’enjeu touristique pour ces 8es jeux demeure pour la Côte d’Ivoire très important. Les acteurs autour de ce secteur sont mobilisés pour ne rien rater. En acceptant d’organiser un aussi grand événement, l’État ivoirien désire sans doute relancer le secteur du tourisme et en faire un pilier sûr dans son projet de développement.

En attendant après les jeux de la francophonie pour faire le bilan et voir si les retombées auxquelles s’attendait le gouvernement sont perceptibles et satisfaisantes. L’on ne peut que souhaiter bon spectacle à tout ce beau monde qui vient sur le territoire ivoirien. Et comme nous le disons en Côte d’Ivoire : « Akwaba » c’est-à-dire “la bienvenue” à toutes les délégations.


8e jeux de la francophonie sur fond de tensions militaro-sociopolitiques

Le VIIIe jeu de la francophonie se tiendra en Côte d’Ivoire, à Abidjan d’où Abidjan 2017. Le gouvernement ivoirien dit mettre tout en place pour que ces jeux qui regroupent les pays francophones soient une réussite totale. Ce qu’il faut remarquer est que cette session des jeux de la francophonie se tient dans une série de tensions militaro-sociopolitiques que traverse la Côte d’Ivoire.

bannière Abidjan2017
Bannière des jeux de la francophonie Abidjan2017, ph. camfootnews.net    

Abidjan accueille la VIIIe édition des jeux de la francophonie. Pour ce faire, le gouvernement a mis en place un ministère dirigé par Beugré Mambé. Selon la commission d’organisation, tout est prêt pour accueillir les différents pays participants. Toutefois, alors que l’on s’attèle pour la réussite de ces jeux, il y a que le pays hôte de ces jeux qui est la Côte d’Ivoire voit souffler sur son sol un vent de tensions.

En effet, depuis bien un moment, une question qui fait pratiquement la une des journaux ivoiriens est celle de l’après Ouattara. Déjà, la question de savoir si le RDR, parti d’où est issu Alassane Ouattara, tiendra parole quant à l’alternance en laissant en 2020 le PDCI présenter un candidat pour les présidentielles et voir le RDR le soutenir pour qu’il ait la chance d’être élu président cristallise les passions. Les militants des deux partis à savoir le RDR et le PDCI, alors alliés, s’affrontent, si l’on pouvait le dire, à travers des déclarations à la presse, des conférences de presse. Les moindres agissements du président Ouattara sont interprétés par les journalistes. Ainsi, les limogeages qui se sont produits au sommet de l’État à savoir à l’inspection générale de l’État et le conseil constitutionnel n’ont pas été du goût des militants du PDCI qui voient cela d’un mauvais œil.

À cela s’ajoute aussi l’affaire de cache d’armes trouvée chez un proche de Soro Guillaume, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire. Du coup, les limogeages des pro-Soro ne sont pas appréciés par le camp de Soro Guillaume qui ne manque pas de le faire savoir dans la presse. Pour eux, le régime veut les écarter. Comme on peut le voir, la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire semble être secouée par une crise en son sein. L’on est alors tenté de croire que le rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) risque d’être victime d’implosion. Ce n’est donc pas le même degré d’amour des premiers jours.

À la veille des jeux de la francophonie, la coalition au pouvoir a du mal à réparer les fissures constatées en son sein : le PDCI qui se sent frustré par les agissements du RDR, le RDR qui semble tirer partout même sur ses alliés, le camp de Soro qui se sent mis à l’écart et apprécie mal ces suspicions dont il fait l’objet.

En plus de tout ceci, les ex-combattants donnent de la voix et menacent le déroulement des jeux de la francophonie. Eux aussi disent être laissés pour compte. Ils se sentent trahis par Alassane Ouattara pour qui ils ont livré bataille pour chasser du pouvoir Laurent Gbagbo lors de la crise postélectorale. Aujourd’hui, ils demandent qu’une prime leur soit versée comme cela a été le cas avec les 8400 mutins en janvier qui se sont soulevés pour réclamer leur prime. Cela laisse croire que leur insertion sociale n’a pas vraiment réussi. Même si l’État dit leur avoir donné les moyens pour qu’ils puissent se prendre en charge et mettre leur famille à l’abri du besoin, les ex-combattants semblent avoir du mal à se retrouver.

L’on peut constater que tous ces remous au sein de la coalition au pouvoir, les agitations des ex-combattants fragilisent le pouvoir de Ouattara qui va à coup sûr se trouver affaibli si rien n’est fait pour faire baisser ces tensions. Au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à accueillir les VIIIes jeux de la francophonie, l’on pourrait bien se demander quel visage la Côte d’Ivoire présenterait au monde, à considérer les jeux comme un moyen de faire pression sur le gouvernement, qu’adviendrait-il si les ex-combattants mettent à exécution leur menace ? Il faut souligner que dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juillet, des coups de feu ont été entendu à Korhogo au nord du pays et Abobo (une commune du district d’Abidjan). Même si la lumière n’a pas à ce jour clairement été fait sur cet événement, l’on serait tenté de le lier à la menace qui planerait sur l’organisation des jeux de la francophonie.

Aussi, la société civile attend manifester pour se faire entendre et amener le gouvernement à se pencher un peu plus sur le problème agrobusiness et des pompes funèbres. Elle dit manifester contre la frustration sociale dont est victime le peuple.

Pour l’heure, l’on espère que tout se passera bien et que la sécurité sera garantie pour que la fête soit belle.


Sacs plastiques : véritable danger pour l’environnement et aussi risque sanitaire pour l’homme.

L’usage des sacs plastiques en Côte d’Ivoire est entré dans les mœurs. La population l’utilise sans retenue. Aujourd’hui, le gouvernement se bat pour que le sac plastique disparaisse, eu égard à la menace d’ordre environnemental et au risque sanitaire que son usage laisse planer, mais hélas ! Comme on le dit : l’habitude a la peau dure. La population continue de l’utiliser en restant sourde à l’appel du gouvernement qui semble ne pas savoir la formule idéale à appliquer pour la suppression pure et simple du sac plastique.

saisie de sachets d'eau
Saisie de sachets d’eau par les agents de la salubrité, ph: news.abidjan.net

         Le danger que représente le sac ou encore du sachet plastique est aujourd’hui connu de tous. L’on parle à présent de son interdiction. Cela dit, le gouvernement ivoirien a signé un décret en ce sens. Cependant, l’on continue de l’utiliser comme si de rien n’était avec quelques brèves actions du gouvernement qui se décide à empêcher la vente de sacs et sachets plastiques et procède à la fermeture de fabriques de sachets d’eau.

sachets d'eau
Tas de sachets d’eau, ph: fr.africatime.com

Il est à souligner que la population dans son ensemble méconnait les risques sanitaires liés à l’usage des sachets plastiques, la sensibilisation à ce sujet est très faible. Et c’est bien dommage. Quant aux risques environnementaux, l’on arrive à les percevoir d’une certaine façon.

  • L’environnement en danger

La matière plastique représente un réel danger pour l’environnement. En plus d’être utilisée de manière abusive, elle est jetée n’importe où : dans les caniveaux, par terre, disons un peu partout. Dans les caniveaux, elle obstrue le passage de l’eau pluviale. De ce fait, l’eau de pluie qui voit sa voie bouchée, se fraye un chemin autre que la voie qui lui a été tracée et se repend un peu partout, ce qui provoque des inondations. Le district d’Abidjan est chaque année victime de ce fait en saison pluvieuse avec son lot de mort et de destruction. Même si ce n’est pas la seule cause, l’obstruction des caniveaux par les sacs et sachets est pour beaucoup dans les cas d’inondation.

sacs plastiques
Ordures en grande partie composées de sacs plastiques dans un caniveau, ph: frafricatime.com

À cela s’ajoute le fait que la matière plastique en elle-même est polluante. Elle pollue l’environnement. Il faut souligner que la durée de vie du sac plastique pour qu’il se dégrade est située entre 100 et 400 ans. Quand l’on voit les tonnes de sacs et de sachets plastiques jetées dans la nature, il y a vraiment une raison de s’inquiéter. À quoi ressemblerait le monde et particulièrement la Côte d’Ivoire si rien n’est fait ? Les pouvoirs publics devraient agir vite. Car, il est à noter que ce sont des centaines de millions de sachets plastiques déversés dans la nature. Ces matières plastiques sont responsables de la destruction de la biodiversité.

Aussi, dans le souci de détruire les ordures, l’on choisit de les brûler y compris les sacs et sachets plastiques. Ce que beaucoup ignorent, c’est que les particules de la matière plastique brûlée qui tombe sur le sol le contaminent pendant de nombreuses années. Ce qui rend les fruits et légumes cultivés à cet endroit dangereux pour la consommation. Les animaux tels que les chèvres, les moutons, les bœufs qui broutent l’herbe de cet endroit ou les poulets qui consomment les bouts d’herbes ou les aliments de ce lieu contaminé, transmettent à l’homme lorsqu’ils sont mangés les composants toxiques de ces plastiques brûlées.

L’on retient que la production des sacs plastiques consomme des produits pétroliers, de l’eau, de l’énergie et, en plus, émet des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.

Comme cela vient d’être souligné, les sacs plastiques, durant tout leur cycle de vie, sont une véritable source de pollution considérable. Et comme si cela ne suffisait pas, la santé de l’homme se trouve aussi menacée.

  • L’impact négatif de la matière plastique sur la santé

Aujourd’hui, un réel danger guette les utilisateurs de sachet plastique. Ces derniers utilisent les sacs plastiques comme des récipients. Il faut savoir que servir la nourriture, surtout chaude, dans un sachet plastique est dangereux pour la santé. Étant produit à base de pétrole et bien d’autres composants, des composants toxiques peuvent se déposer sur la nourriture et l’intoxiquer et cela s’accentue quand la nourriture est chaude. Cette chaleur détériore la matière plastique. Quand on voit que beaucoup de personnes, ignorant se danger, se font servir de la sauce ou autre nourriture encore chaude dans des sachets plastiques qu’elles consomment quelque temps après, il est clair qu’elles s’intoxiquent sans le savoir. Aussi, il a été prouvé que les composants toxiques qui se déposent ainsi sur les aliments peuvent engendrer des problèmes liés à la reproduction de l’homme.

Il serait aussi bien de noter que le fait de brûler les sacs plastiques pour les détruire, représente un grand danger pour l’homme. En effet, la fumée de la matière plastique en combustion est hautement cancérigène. Elle peut causer le cancer par inhalation. Cette fumée très toxique est à la fois dangereuse pour l’homme et aussi pour l’environnement. Il convient de préciser que les plastiques comme le PVC à savoir : Polychlorure de vinyle, est contenu dans les produits tels que : les bouteilles en plastique, les pots, les emballages en plastique et les sacs en plastique des grandes surfaces. La combustion de ces matières plastiques libère dans l’air le monoxyde de carbone, des dioxines et les furannes. Des études ont montré un lien entre les dioxines et furannes et le cancer et les maladies respiratoires. L’inhalation de ces composants toxiques par la femme enceinte peut provoquer des malformations congénitales dans les systèmes respiratoires et cardio-vasculaires de l’enfant qu’elle porte en son ventre.

Avec ce qui suit, il est urgent de trouver des alternatives afin de faire face à ce réel danger.

  • La nécessité d’alternatives pour résoudre la question du sac plastique

Devant les dangers que le sac plastique laisse planer à la fois sur l’homme et sur l’environnement, il est impérieux de trouver des alternatives. C’est dans ce contexte que le gouvernement ivoirien a fini par signer le décret de son interdiction. Cela a occasionné de la part du ministère de la salubrité, des saisis de sachets d’eau et sacs plastiques vendus par de jeunes filles et autres marchandes, des fermetures de fabriques de sachets d’eau et de sacs plastiques. Mais aujourd’hui, les sachets d’eau comme les sacs plastiques continuent d’être utilisés. Les actions du gouvernement ont été assez brèves. Jusque-là, à part les menaces du ministère de la salubrité, aucune action concrète, rien ne se fait pour marquer l’interdiction véritablement.

Il faudrait penser aussi au ramassage des ordures de matières plastiques qui bouchent les caniveaux. Il est bien de préciser qu’il faudrait éviter de brûler les sacs plastiques. Cette pratique s’avère dangereuse pour l’environnement et la santé. Devant tout ceci, l’on pourrait penser à les recycler. Cependant, leur recyclage n’est pas rentable d’un point de vue écologique et économique. Les sacs plastiques sont trop faibles, ils sont très légers pour le recyclage. En plus, cela consommerait plus de ressources qu’il n’en restituerait. Ce qui n’encourage pas au recyclage des sacs plastiques.

À côté de cela, il y a la promotion que fait le gouvernement à propos des sacs cabas réutilisables. Aujourd’hui, les grandes surfaces en général proposent ces sacs aux clients. Le client, contrairement aux sacs plastiques offerts gratuitement par le passé, doit l’acheter pour transporter les produits achetés et le prix varie selon le format : en général de 50frs à 150frs CFA.

Comme cela vient d’être dit, l’usage des sacs et des sachets plastiques présente beaucoup de risque à la fois pour l’homme et pour l’environnement. Il faut souligner que même les animaux sont aussi menacés. Il leur arrive de consommer ces matières plastiques. Ce qui peut leur causer la mort. Alors, le gouvernement ivoirien devrait agir avec plus de fermeté pour la suppression définitive des sacs plastiques. Mais, il doit aussi et surtout encourager les entreprises fabricatrices de ces sacs plastiques à se reconvertir à fabriquer d’autres produits par exemple les sacs en papier ou les autoriser, avec un droit de regard bien sûr, à la fabrique de sacs biodégradables. Cela permettra de conserver les emplois. Car, en fermant ces entreprises fabricatrices de sacs plastiques purement et simplement, il est clair que de nombreuses personnes vont se retrouver à la rue.