Ivo Dicarlo

Complexe d’infériorité ou dégradation de la culture africaine.

Comme nous le savons tous, une grande majorité des femmes africaines s’adonne à la dépigmentation. La dépigmentation est un complexe d’infériorité qui consiste à vouloir être l’homme blanc en imitant la couleur de sa peau. Toute chose qui porte atteinte à nos valeurs africaines. A cet effet, un proverbe africain ne dit-t-il pas : « Qu’un morceau de bois à beau séjourné dans l’eau il sera jamais caïman ».

produits cosmétiques dépigmentant - Crédit photo: pascaldjim.blogspot.com
produits cosmétiques dépigmentant – Crédit photo: pascaldjim.blogspot.com

Ce phénomène affecte notre société depuis des années et les pouvoirs publics luttent en vain contre ce fléau. la population semble oublier le slogan «  Nous qui devons veiller à la promotion des valeurs de l’Afrique si nous la sous-estimons qui donc le fera à notre place. Comment cette Afrique pourra-t-elle avancer quand ses fils ont honte d’avoir la peau noire, où est notre fierté d’africain ?… En Afrique, il n’est pas rare de voir une personne noire et la semaine suivante de la voir toute claire et nous avons des explications sur ceux-ci. Ces produits étaient fabriqués pour des maladies de la peau se trouvant aujourd’hui transformés en des moyens pour se blanchir la peau. C’est pourquoi nous devons lutter pour qu’elles soient utilisées pour ce dont elles ont été créées. Tout africain espère qu’un jour le racisme prenne fin totalement dans le monde et que tous les hommes deviennent égaux quelle que soit leurs couleurs ou leurs classes sociales mais nous ignorons que se dépigmenter la peau est un acte raciste puisque nous tentons de ressembler aux européens, de se colorer la peau pour faire disparaître cette couleur noire mais nous ignorons que même avec cette peau claire, c’est le (sang noir) qui coule dans nos veines, que ni produits ou quoi que soit ne pourra changer cette origine d’africain noir. Donc se dépigmenter ou porter le nom d’un européen ne nous transformera jamais en européen, nous demeurerons toujours avec ce qualificatif noir. Le comble dans tout ceci est qu’au lieu que ceci soit une honte, c’est une fierté de ce dépigmenter la peau puisque: tous les jours sur les écrans de nos télévisions et à nos radios, il ya des publicités sur ces produits de dépigmentation. Nos femmes politiques, nos grandes artistes, nos grandes célébrités la pratique pour être soit disant belles. La beauté naturelle n’est-elle pas la plus grande beauté féminine ? Ceux qui doivent sensibiliser la population à ne pas utiliser ces produits esthétiques qui ont des conséquences corporelles très dangereuses.

Ainsi pour que nos valeurs ne se détruisent à jamais il faut que nous sensibilisons les uns et les autres pour arrêter ce mal dans nos sociétés sinon l’Afrique n’a pas d’avenir tant qu’on empreinte ce chemin. En plus il est insensé de parler du développement de l’Afrique tant que nous continuons à nier notre origine. Pour que cette chère Afrique se développe, il faut que nous soyons fiers d’elle, de ce que nous sommes. C’est dans ce sens qu’on réussira notre bataille.

Cependant, il est indispensable de sensibiliser les femmes africaines sur ce point, convaincre les femmes africaines de rester naturelle, se faire belle sans pour autant faire recours à ces produits. Leur faire comprendre qu’entre l’homme noir et l’homme blanc, il ya qu’une différence de mélanine (le taux de mélanine dans notre corps est juste supérieur à la leur, ce qui fait qu’ils sont plus claires que nous), de même qu’une grande spécificité entre nos climats, donc que chacun reste tel qu’il est.

Source : Aichatou Dembélé, étudiant en Design au Conservatoire des Arts et Métiers de Bamako.


Chronique de Malick, ivoirien et son Bakary(Acte 2)

Ce soir là, Malick Ivoirien avait un besoin urgent d’argent. Il prit son courage à deux mains et pénétra dans la concession. Par chance Zourata était seule, ces coépouses ayant chacune ces domiciles. Elle l’agrippa sans l’écouté et l’entraîna dans sa chambre pour une séance de « Bakary, grattes moi là dans le coin vite vite », et la grosse culotte de Malick tomba entièrement, et se mit a Bakarisé avec l’ardeur de celui qui sait que sa peine serait grassement payé.

Pendant que chacun d’eux s’apprêtait a déversé son trop-plein, que la voix de Mahamane Le gros Boutiquier se fut attendre : « Zourata, Zourata, où est passé le Tampiri qui est entré dans la cour tout de suite là ? ».

Illustraion - crédit photo : africaguinee.com
Illustraion – crédit photo : africaguinee.com

Le tampiri en question ne prit pas le temps de répondre. Toutes affaires se sentent, il retira Bakary, qui immédiatement se fait tout petit, l’hypocrite comme si ce n’était pas lui qui tout a l’heure était rayonnant de puissance. Et son propriétaire aux aboies sauta dans sa grosse culotte. Dans sa panique Malick ivorien fora ces deux pieds dans l’orifice réservé à un pied. Il y a problème au village !!! Il voulu rectifié la chose, mais trop tard. La porte s’ouvrit laissant entré le gros commerçant soufflant sa colère par touts ces poires. Je fais une parenthèse sur le douloureux quart d’heure qui s’en est suivi pour Malick, Ivoirien pour vous dire que depuis ce jours là, on ne l’appelle plus Malick Ivoirien mais Malick un pied. Et cela le rend fou de rage. Comme on te comprend Malick Un pi…pardon Malick Ivoirien.

Source : Sacré Seydou Ouedrago, humoriste radiophonique.


Mali : Les Violences basées sur le genre, Plaidoyer de conscience sociale.

La femme en tant que mère, sœur, épouse et fille fait de plus en plus l’objet de plusieurs violences, voies de fait et sévices, desquelles exactions résultent le plus souvent des blessures (physiques, morales et psychologiques) voire des éliminations physiques irréversibles ! Le phénomène prend de l’ampleur et atteint des proportions inquiétantes à travers le monde en général, l’Afrique  en particulier et le Mali pour notre cas d’espèce. Combien de nos mères, sœurs, nièces, amies ou copine font devoir encore et encore subir cette violence basé sur le genre, et ce au sein de la vie conjugale, familiale, communautaire et même en milieu scolaire. Il est fortement regrettable que l’histoire #Mariam DIALLO, déferle la chronique des actualités en ces derniers jours dans la capitale malienne, pour que certains d’entre nous prenne conscience du mal que vive la gente féminine, et ce dans leur chair et esprit. Les statiques sur les violences basées sur genre dans le district de Bamako, même ancienne, sont assez évocatrices et alarmant pour cette inertie d’implication de la société civile ainsi que les associations de défenses des droits de la femme au Mali.

LES FEMMES FACE AUX VIOLENC - Crédit photo: www.enqueteplus.com
LES FEMMES FACE AUX VIOLENCES – Crédit photo: enqueteplus.com

Kibaru online se réserve le droit de rédaction sur l’histoire Mariam DIALLO avant les résultats des investigations sur toute la clarté de cet drame par les instances judicaire compétences, ainsi le respect des recommandations de la famille du défunte a s’abstenir d’en parlé dans les médias.

Les statistiques tirées dans les quinze (15) commissariats de Police du District de Bamako à l’époque, par les stagiaires bénévoles du Tribunal de Première Instance de la Commune IV et les six Tribunaux de Première Instance était plus qu’ahurissantes et devaient interpeller toute bonne conscience humaine. En effet, rien qu’en 2005, on dénombrait un cumul de Cinq Cent Soixante Quinze (575) femmes battues à sang dans les commissariats dont Trois Cent Soixante Quinze (375) étaient mariées, Cent Soixante (160) célibataires et Quarante (40) professionnelles du sexe ! En 2009, on comptait Mille Deux (1002) femmes battues dont Six Cent Deux (602) mariées, Deux Cent Soixante Dix (270) célibataires et Cent Trente (130) professionnelles du sexe ! (source : Association Femmes Battues – AFB Mali). Une enquête sociologique menée laissait entrevoir que les quatre vingt douze pour cent (92%) de ces femmes n’avaient nulle part où aller se faire soigner, personne pour les prendre en charge au plan psychologique et donner suite à leur plainte jusqu’au prononcé d’un jugement définitif, reconnaissant et préservant ainsi leurs droits ! La vie sans femme n’existe pas et sans la femme, il n’y aura point de vie ! Ceci n’est pas une gageure et mieux, l’humanité toute entière est et doit être interpellée.

Je suis #AntiDiscri et toi ?


Chronique de Malick, ivoirien et son Bakary (Acte 1).

Malick Ivoirien avait un problème : Les femmes. C’était un grand Tchatcheur qui faisait rire les hommes et tentait de séduire tout ce qui porte jupons. Quand on lui faisait le reproche, il répondait invariablement que Bakary ne mange pas du riz, ni du tô et qu’il était de son devoir de lui donné ce qu’il aimait ; c’est-à-dire ce qui se trouve sous les jupons. Et l’on s’esclaffait de l’esprit de Malick. Mais Malick Ivoirien ne faisait pas que de l’esprit, il s’investissait à fond dans ce qu’aimait Bakary.

Image illustration - crédit photo: chinafrica.cn
Image illustration – crédit photo: chinafrica.cn

Voici quelqu’un qui ne travaille pas, mais trouve toujours le moyen d’offrir des petits cadeaux aux filles, de louer des chambres de passes pour assouvir l’appétit voraces et sans cesse renouvelé de Bakary. Malick Ivoirien avait séduire Zourata, la plantureuse épouse de Mahamane, le gros Boutiquier. Certes Zourata, en comparaison des filles qu’il tombait, faisait mine de grosse Baleine. Ne dit on pas que l’on n’a pas besoin d’eau propre pour éteindre le feu. Et de faite, parce que qu’il la grattait là où ça la démangeait; Zourata pourvoyait aux besoins financiers de son limeur.

La chose serait restée dans le secret si Malick Ivoirien n’était pas bavard et vantard. Ce fut de sa bouche que l’un de ces amis apprit qu’il avait fini avec la femme du boutiquier. Cet ami là, certainement jaloux de ces succès féminins fait de sorte que cette mauvaise nouvelle tombe aux oreilles du boutiquier.

Fin du premier épisode.

A suivre…


Saint Valentin, y a de l’amour dans l’air !

Saint_ValentinUne légende raconte qu’au commencement du monde quand Dieu décida de créer la femme. Il trouva qu’il avait épuisé tous les matériaux solides dans l’homme et qu’il ne disposait plus de rien. Devant le dilemme et après une profonde médiation, voila ce qu’il fait : il prit les rondeurs de la lune, les suaves courbes des vagues, la tendre adhérence du liseron, le tremblant mouvement des feuilles, la sveltesse du palmier, la teinte délicate des fleurs, l’amoureux regard du cerf, la joie du rayon du soleil et la timidité de la tourterelle la vanité du paon, la suavité de la plume du cygne ainsi que la dureté du diamant, la douceur de la colombe, la cruauté du tigre, l’ardeur du feu et la froideur de la neige. Il mélangea ces ingrédients si divers, forma la femme et la donna à l’homme.

Une semaine après l’homme vint et lui dit : « Seigneur, la créature que tu m’as donnée me rend malheureux, elle requiert toute mon attention, ne me laisse jamais seul bavarde intensément, pleure sans motif, s’amuse à me faire souffrir et je viens te la rendre car je ne veux plus vivre avec elle… »

Bien, répondit Dieu et il prit la femme. Une semaine après, l’homme revint et lui dit : « Seigneur, je me sens très seul depuis que je t’ai rendu la créature que tu as faite pour moi, elle chantait et jouait à mon côté, elle me regardait avec tendresse et son regard était une caresse, elle riait et son rire était musique, elle était belle à voir et douce au toucher. Rends-la-moi car Je ne peux pas vivre sans elle»

Dédicace à toutes les femmes extraordinaires que je connais et spécialement a toi… et à tous les hommes pour qu’ils ne doutent jamais des femmes qui les entourent, notamment moi.

Surtout ne change jamais reste toujours toi-même…Joyeuse Saint Valentin aux amoureux.


La Journée mondiale de la radio.

Radio Tuning - Crédit photo: blog.songtrust.com
Radio Tuning – Crédit photo: blog.songtrust.com

Bonne fête RFI ! Et à toutes les radios du monde ! Ce 13 février marque la Journée mondiale de la radio. Un média qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, reste très apprécié des jeunes Français. Le dernier sondage Médiamétrie montre que 80 % des 13-24 ans écoutent la radio au moins une fois par jour. En tête de leur palmarès, les radios musicales comme NRJ ou Skyrock. La radio continue de s’écouter sur le poste traditionnel à la maison, mais l’arrivée des ordinateurs, des téléphones et de l’image sur les sites internet des stations de radio a fait évoluer les modes d’écoute.

Source: RFI – Par Marina Mielczarek

Moteur de recherche Radio -  (c) 3dmax.fr
Moteur de recherche Radio – (c) 3dmax.fr

Au Mali, la radio est l’un des outils d’information les plus utilisé par une large partie de la population, urbaine ou rurale. Que cela soit pour des émissions radiophoniques a titre éducatif, ou un appel à une citoyenneté responsable, voir réligieuse. Il ya de tout sur les ondes malienne. Ainsi l’émission « Baroni » remporte la médaille. C’est une émission a grande audience féminine où les différents épisodes parlent des réalités de vie en société malienne.

Même si le Ministre de l’Économie numérique, de l’Information et de la Communication du Mali, le Dr. Choguel Kokala Maïga, a présidé le 9 février dernier à la Maison de la presse, une rencontre d’information et de sensibilisation avec les promoteurs de radiodiffusion privées en modulation de fréquence. Il a voulu faire un aperçu succinct des enjeux liés à la gestion des fréquences de radio FM face à la forte demande, mais aussi face à l’installation anarchique et non autorisée de stations de radio à Bamako et plusieurs autres localités du pays. Il a promis que de nouvelles études vont être menées par l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et Postes (Amrtp) sous l’égide du département pour répertorier les nouvelles disponibilités de fréquences afin de faire face aux besoins de communication.


Le retour aux cheveux naturels crépus : mode ou affirmation identitaire ?

Credit photo: Les membres de Communauté Nappys de Babi
Crédit photo: les membres de la communauté Nappys de Babi

Tressé, tissé ou coiffé en mode afro, le cheveu afro, crépu, frisé est de retour. C’est aux Etats-Unis qu’il a trouvé des femmes célèbres pour le défendre :  Solange Knowls, la sœur de Beyoncé, l’artiste musicienne Erykah Badu et dans les années 60-70, l’activiste afro-américaine Angela Yvonne Davis.  Elles se sont élevées contre la vague du défrisage au début du 20e siècle. Puis, les sœurs Tacite avec l’association Boucles d’ébène aidée par d’autres associations ont travaillé a revaloriser le cheveu surtout en France. Ainsi le phénomène Nappy a gagné l’ensemble de la planète. Le Nappy est une contraction de Natural and Happy. Etre Nappy, c’est de s’assumer, aimer la texture de son cheveu crépu avec beaucoup de fierté. Le Nappy prône un retour aux sources, au génie de la coiffure africaine. Le mouvement rasta et les locks dont Bob Marley fut l’icône planétaire ont imposé un autre traitement du cheveu. Une manière sans doute de rappeler que dès les origines pour de nombreuses populations africaines, le cheveu était considéré comme le siège de l’âme. La coiffure étant une des images de la personnalité profonde.

Credit photo: Maryse Loumingou
Crédit photo: Maryse Loumingou

« C’est le diktat de la société. On représente la femme moderne avec les cheveux lisses qui tombent dans le dos ou pas, mais pas les cheveux crépus. C’est vraiment la question identitaire en fait » affirme Mariam Diaby, fondatrice des « Nappys de Baby« , les pionnières de la liberté capillaire en Côte d’Ivoire. Ces femmes ont dit non aux rajouts, non au lissage des cheveux et oui aux coiffures naturelles, car à Abidjan,les cheveux crépus se font rares.

Beaucoup d’Africaines se défrisent les cheveux et certaines se décolorent même la peau pour être mieux perçues dans leur environnement professionnel. Et les Nappys veulent s’émanciper du modèle dominant calqué sur les modèles occidentaux.

Esohe Aighewi, coiffeuse à Lagos déplore : « Sur les vidéos et à la télé il n’y a que des cheveux défrisés. Mais les gens qui voient mes cheveux les trouvent doux et beaux. Quand de plus en plus de personnes réaliseront que les cheveux naturels ne rendent pas moches et que cela n’est pas synonyme de pauvreté, peut-être qu’elles s’y mettront aussi »

Des conventions capillaires aux groupes de discussion ou blogs sur Internet, la résistance s’organise autour de sujets tels que : comment entretenir ses cheveux, respecter leur texture, quels produits appliquer. Du coup, certains parlent de révolution. Il y a encore trente ans, l’afro était simplement un style de coiffure différent. Aujourd’hui, ce serait un acte de rébellion sociale.

Omozo Ehugo, banquière à Lagos estime : « C’est sûr il y a un aspect politique. Au début avec mes cheveux naturels, j’ai dû faire face à  pas mal de commentaires au travail. Mais aujourd’hui, les gens sont habitués. Ils savent que je fais mon boulot, et que je suis compétente. J’ai juste choisi de ne pas modifier la texture de mes cheveux. » Il y a  a aussi des Nappys a la pointe des conseils.

Pas besoin de dépenser des sommes folles, si l’on en croit Bibi Gagno, juriste à Abidjan. « Moi, je fais une mixture de beurre de karité, huile de coco et huile de jojoba que  je mets dans mes cheveux pour les hydrater et c’est tout.  C’est ça le secret ? »

Crédit photo: Black and Fashion
Crédit photo: Black and Fashion

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Crédit photo: Eden 'suricate' Marifine
Crédit photo: Eden ‘suricate’ Marifine

Le mouvement touche aussi les hommes, lockés ou pas. Les Nappys Boy comme Black and Fashion.

Avec les Nappys, la pensée unique capillaire n’a qu’à bien se tenir. Ces jeunes femmes et hommes modernes rappellent à tous que le non-conformisme commence dans la tête, voire sur la tête en prônant la reconnaissance africaine et la fierté de soi en vue de revaloriser le cheveu afro, crépu, frisé.

Télécharger – Quels soins pour nos cheveux crépus.


Les chroniques d’un plaisir d’une nuit (acte 2).

A chacun ces fantasmes…

J’avalai sa langue comme une limace mauve, son odeur poivrée me fit chavirer. Allonger sur le dos, elle me saisit dans sa ventouse humide des délices du plaisir. Je me régale du témoignage d’amour. Mes mains dans sa promenade de folie brûlent sa peau. Ecrasée par mon grand corps agité de spasmes, qui se vidait en elle et la clouait au drap attenant que finisse de courir le long ses nerfs le courant d’extases.

Illustration - Crédit Photo: prince-et-puissance.skyrock.com
Illustration – Crédit Photo: prince-et-puissance.skyrock.com

Sa taille décorée de ces filets de perles multicolore, toutes splendide les unes que les autres laissant apparaître dans un geste répétitive le délice de deux âmes en fusion. Indifférent aux grincements de ses perles, elle caresse ses cheveux et ouvre la bouche pour boire le mélange de sueurs et de larmes qui tremblait à la pointe de mon menton.

 Voilà, je me sens venir comme un fauve sur sa proie. Dans l’ivresse de nos deux corps en chaleur ; elle glisse tout doucement ces mots saccadé à mon oreille : « Tu es mon homme ! Viens, abreuvons-nous d’amour jusqu’au petit matin ». A chacun de mes assauts, elle projetait dans l’espace, des délirants mots (en occurrence) : « Oui ! Mmh ! Encore, Doucement, Vas-y doucement ». Dans cette extase, une philosophie me vint à l’esprit : ‘’ Plaisir d’une nuit peur être chagrin d’un jour; car les lèvres d’une femme gouttent comme un rayon de miel. Et son palais est plus doux que l’huile. Mais les suites avec elles sont plus amères comme de l’Absinthe ; elles sont plus acérées qu’une épée à deux tranchants ’’.

Suite et Fin!


Les chroniques d’un plaisir d’une nuit (Acte 1).

La nuit ! Vue d’un visage d’homme contre l’épaule d’ébène d’une femme. Elle dort. Je regarde par-dessus sa peau tendue. Ses cheveux tressés, son oreille fine, ses yeux clos, ses lèvres ourlées teintées de noire sous le dessous en cette période où l’air est lourd, chaud a respirer.

Illustration - Crédit Photo: prince-et-puissance.skyrock.com
Illustration – Crédit Photo: prince-et-puissance.skyrock.com

Le premier coup de vent agite les feuilles touffues du manguier, le bruissement des moustiques cesse. On entend le silence déchiré par le cri d’un oiseau éveillé dans la base cour. Allonger sur le lit, elle bouge, gémit et s’étire dans un mouvement lents, en mettant en évidence sa somptueuse poitrine opulente, qui a demi couvert laisse des expressions charnelles. Puis elle tourne la tête et me regarde avec ses yeux obliques fendus en amande, le tout charment accompagné d’une bouche pulpeuse

L’homme, que je suis, d’un regard singulier passa en caresse ma main dans ces cheveux défaits comme pour exprimer mon envie de frémir à l’action de la fraîcheur de sa peau d’ébène. Avant même que j’eus le temps de dire mots qu’elle pressa ses lèvres contre les miennes dans un mouvement brusque et rapide.

On dirait qu’elle répondait positivement à ma requête avec plus de pulsions et à des désirs.

A chacun ces fantasmes… (Fin du premier épisode)


Interview d’Abdoulaye Fané, un étudiant résidant en Indonésie!

1891133_10152711607539017_7745193356678639570_nSalut Abdoulaye Fané! Je suis très heureux de t’avoir en notre compagnie pour cette petite entrevue ! Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Abdoulaye Fané. Je suis Malien. J’ai 24 ans. Je suis étudiant en Education de Gestion pour le Master à UNY (Universitas Negeri Yogyakarta) dans la ville de Yogyakarta en Indonésie.

D’où t’es venue l’envie de vivre en Indonésie ? Comment t’es-tu embarqué dans cette aventure ?
Je suis en Indonésie pour des études supérieures suite a l’obtention d’une bourse de KNB ( Partnership Developing Countries on Scholarship). Mon choix s’est porté suite a la situation de pays émergent qu’est l’Indonésie ; qui a beaucoup à offrir aux pays du tiers-monde sur le plan de l’instruction académique.

Comment trouves-tu la vie dans le premier pays musulmans du monde ? Du fait que tu sois Africain, tu n’as pas la même pigmentation qu’un Indonésien. Comment vis-tu cette différence de teint ? Te fait-on des remarques sur ta couleur de peau ?
La ville de Yogyakarta est une ville de respect, de culture, de sourire et de politesse. C’est une ville où les gens sont très amicales et chaleureux. Il n’ya pas de racisme, c’est aussi la plus grande ville universitaire d’Indonésie d’où son nom « la cite des étudiants ». Je suis très heureux d’être ici.

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Jusqu’à présent, quel a été ton meilleur souvenir de l’Indonésie?
Depuis mon arrivé en Indonésie, la chose qui m’a beaucoup impressionné sont les énormes moyens investis dans l’instruction académique et universitaire en terme d’infrastructure et de la qualité de l’enseignement, ainsi que son riche patrimoine culturelle.

Quelle est la clef du succès quand on veut vivre dans un pays aussi fluctuant que l’Indonésie?
La clef du succès se traduite en ce terme : « Seul le travail libère l’homme et assure son indépendance aussi bien qu’en Indonésie et partout dans le monde. »

Un dernier mot pour les lecteurs de kibaru online
Je tiens à remercier Kibaru online ainsi qu’a tous ces lecteurs pour l’intérêt porté à ma modeste personne.


Journée mondiale contre la pratique de l’excision

Le vendredi 6 février, c’est la journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales. Parmi ces mutilations, la plus répandue, notamment en Afrique, c’est l’excision, c’est-à-dire l’ablation du clitoris et, parfois, des petites lèvres.

La plupart du temps, cette mutilation est réalisée sur les petites filles lorsqu’elles sont encore des bébés. Cette pratique qui relève de la mutilation peut avoir des conséquences dramatiques pour la santé des femmes excisées. Au Mali, 85 % des femmes sont excisées, jusqu’à 98 % dans certaines régions. Dans ce pays, de nombreux acteurs sont mobilisés contre cette pratique. Il existe même un Programme national de lutte contre l’excision, avec lequel travaillent les ONG.

Cependant, pour Siaka Traoré, président de l’association Sini Sanuman, ce n’est pas suffisant. « Nous voulons une loi spécifique contre la pratique de l’excision. Trop, c’est trop. L’Etat peut initier un projet de loi à partir du Programme national, mais jusqu’à présent cela n’a pas été fait. Je veux une loi  interdisant de façon rigoureuse la pratique de l’excision ; des sanctions contre des gens qui pratiquent et contre ceux qui vont même jusqu’à l’encourager », plaide-t-il.

L’excision est une pratique coutumière et qui, contrairement à une idée répandue, n’est pas recommandée dans le Coran.

Source: RFI


Téléphones portables : une toute autre réalité entre nos mains.

C’est notre premier reflet du matin. Le regardé avec tendresse. A l’heure du café, vous le dévorer des yeux. C’est vrai qu’il est si beau, avec ces courbes avantageuses. Partout où vous allez, il est là collé contre nous. Nous l’allumons ; il nous éclaire. Nous le touchons ; il nous obéit aux doigts et à la voix. Pas de doute, nous étions touts les deux destiné…
Soyons franc, il est là à coté de notre canapé ou sur la table basse : le téléphone portable.

On ne peut plus s’en passé. C’est un drôle de mélange, genre comme un couteau suisse numérique et un dodo personnel dans quelques centimètres carré. Il y a notre famille, tous nos amis, nos photos et quelques uns de nos secrets. Sauf que derrière cet écran tactile se cache une toute autre réalité. Ce billet essaye de lever le voile sur les coulisses de la fabrication de nos téléphones. Comment les géants de la téléphonie nous vendent du rêve en dissimulant bien des cauchemars ?

Nous et notre téléphone portable. Chacun d’entre nous le regarde en moyens 150 fois par jour. En vingt ans plus qu’un compagnon, c’est carrément devenu notre nouvelle religion. Quand on nous parle de nos téléphones portables : c’est souvent pour nous vendre du rêve. Dans le secteur, la publicité est le nerf de la guerre. On part à l’aventure avec NOKIA. On maigri avec APPLE. On tombe amoureux chez SAMSUNG et on se mari avec SONY. Et sa marche ! Dans le monde il se vent 57 téléphones à la seconde. 1,8 milliard de téléphones par an. Le seul marché des Smartphones a une croissance de 38 %. Aujourd’hui sur la planète, il y a plus de portable que de brosse à dents.
Les grands gagnants de cette révolution sont les multinationales du téléphone portable. C’est la fête chez Apple, Nokia, Samsung, LG, Sony, Huawei, HTC. Imaginez grâce à l’Iphone, Apple vient détrôner Coca-Cola et Google des premières places des entreprises les plus coter au monde. Ses bénéfices s’explosent : 37 milliards d’euros en 2013. La branche mobile de Samsung réalise 150 milliards d’euros de chiffres d’affaires par an et pèse désormais plus lord que le Paraguay, la Croatie et le Luxembourg réunis. Mais face a ces empires économiques, nous on s’est posé une question toute simple : derrière le rêve, comment sont fabriqués nos téléphones et dans quelles conditions ? Et pour être honnête, on a découvert a de quoi à glacer le sang.

Capture d'écran
Capture d’écran

En chine, dans les usines de fabrications d’écrans de nos téléphones il y a des dizaines d’enfants qui travaillent 13 heures par jours. En Afrique, plus précisément dans la République démocratique du Congo 5 personnes meurent en moyenne par mois dans les mines a la filière des matières premières en vue d’alimenter nos portables en minerais. Ces minerais qui finissent parfois dans nos portables servent a financé des guerres. Cela n’est nullement un procès d’intentions, mais juste une interrogation en vue de dénoncer un comportement irresponsable.
Au terme de ce billet, on voit venir des questions : « On fait quoi maintenant ?, Comment fait changer l’industrie du portable ? ». On n’a pas la réponse. Mais en revanche, on a de l’espoir. Puisque dans les années 80, nous nous souvenons des conditions de travail dans les usines de Baskets : des enfants sur les chaines, de la pollution, des multinationales irresponsables. Face a la mobilisation des consommateurs, les grandes marques de baskets ont du tout changé et revoir leurs chaines d’approvisionnements. Elles ont aujourd’hui les cotes de conduites parmi les plus strictes du monde. Dans le secteur du Smartphone, des initiales commencent à apparaitre. Comme « FairPhone » ; une entreprise Hollandaise qui propose un téléphone équitable au prix du marché. C’est peut être un début de prise de conscience pour exiger de meilleures conditions de fabrications. Alors ce soir en éteignant nos téléphones une question : « Si une partie de la solution était entre nos mains ?»


Naturellement dreadlocks from Cameroun.

Communicante - Bloggeuse (https://tjatbass.mondoblog.org/) Human Rights Defender
Communicante – Bloggeuse (https://tjatbass.mondoblog.org/)
Human Rights Defender

Je suis très heureux de t’avoir en notre compagnie pour cette petite entrevue ! Peux-tu te présenter brièvement (où tu vis, et ce que tu fais dans la vie)

Je m’appelle Gaelle Tjat, jeune camerounaise dont les multiples casquettes tournent autour de la Communication et des Droits de l’Homme. Je suis Blogueuse à mes heures perdues et aspirante globe trotteuse.

Tes cheveux sont-ils naturels, si oui depuis combien de temps?

Oui. Tout est naturel chez moi 😉 . Mes dreads, je les porte depuis Octobre 2008.

Pourquoi, les dreadlocks comme coiffure ?

Mes dreads au début marquaient la fin d’une longue période de deuil et le nouveau départ que je prenais dans la vie. Puis, a force de la porter, j’ai constaté que la ligne de dépense consacrée au salon de coiffure avait fini par disparaître de mon budget. Je les ai donc gardé.

Quelle a été ta technique de départ des dreadlocks ?

J’avais coupée mes cheveux a ras avec le gant de toilette pour meilleur ami. A chaque fois que j’avais une minute de libre, je l’employais a solidifier la base. Il faut dire que j’ai été grandement aidée par des cheveux crépus que la nature m’a donnée.

Quelle est ta routine capillaire (les soins effectués au quotidien)?

Je lave mes dreads deux a trois fois par semaine avec un shampoing a base d’huile d’olive. Je les soignent avec une lotion a l’Aloes vera. Je fais appel a mon gant de toilette pour ces deux opérations afin de les maintenir roulés. C’est tout. On m’a parlé des produits pour Dread Locks mais je n’en ai pas encore vu. Encore moins utilisé.

Comment fais-tu pour conserver ta coiffure?

Rien de spécial. Je les lave et les roule. Avec des produits accessibles a tous.

Est-ce difficile de porter des dreadlocks en milieu professionnel ?

Les stéréotypes ont la peau dure. Mais je pense aussi que tout est question de secteur d’activité, de talent et de force mentale. Dieu merci, j’évolue dans un milieu qui m’a vu grandir et qui n’a pas de cadre défini. Pour la majorité de mes collègues, c’est une coiffure comme une autre. Mais j’ai des amis qui ont du se séparer des leurs car ils ne « siéaient » pas au milieu. Mais moi j’ai décidé que même s’il fallait rencontrer le Président de la République, j’irai avec mes dreadlocks. A défaut, il restera dans son palais et moi dans mon bunker. ;).

As-tu déjà rencontré des commentaires désagréables a propos de ta coiffure ?

Des commentaires non. Mais des suggestions du genre  » ta coiffure de tous les jours la ne te fatigue pas? » A tous je réponds : « lorsque le moment sera venu, je le ferai.  »

Quels conseils pourrais-tu donner aux personnes qui souhaiteraient porter des dreadlocks?

Portez-les parce que c’est VRAIMENT votre souhait et non parce que vous aimeriez ressembler à tel ou a untel. Vous feriez bien d’être sacrement talentueux. C’est le seul moyen de faire oublier aux « haineux » votre différence. Car les commentaires ne manqueront pas. Mais si a la base vous avez choisi de les porter pour vous, alors il vous sera facile de les laisser glisser en surface.

Comment peut-on te contacter pour des conseils?

Si vous n’avez pas peur de côtoyer une écorchée vive, alors retrouvez moi a @GaelleTjat sur Twitter.

Au plaisir.


Mali: Jeunesse et alcoolisme, quelles solutions?

Selon un constat général, la fréquence des accidents de la circulation augmente avec les fêtes de fin d’année. C’est pour prévenir les accidents de la route que le bureau de la société civile de la Commune II, avec l’appui du conseil communal, a organisé le 24 décembre dernier, une conférence-débat à la mairie de cette commune.

Party
« Jeunesse et alcoolisme : quelles solutions ? » était le thème du débat du jour qui a regroupé les responsables communaux, les chefs de quartier de la Commune II, des responsables de forces de l’ordre (police et gendarmerie), de la Protection civile, des représentants de la coordination des commerçants détaillant installés le long du Boulevard du peuple.
Selon les organisateurs, le choix du thème se justifie par le triste constat d’une recrudescence de la violence chez les jeunes. Ces violences se manifestent par des assassinats, des braquages, des vols à main armée, des jeux dangereux et des insultes publiques. Ces comportements ne riment ni avec nos us et coutumes ni avec nos textes législatifs. Selon le président de la société civile de Bamako, Abdoul Wahab Diakité, les causes de ces maux sont liées à la consommation de bière et autres boissons dont les taux d’alcool sont élevés. Les boissons en question, a-t-il précisé, se présentent en canette et, pour les liqueurs, en sachet.
Abdoul Wahab Diakité a ainsi cité une bière contenant 12% d’alcool, et particulièrement consommée parmi tous les produits alcoolisés. De son point de vue, la mise en vente de ces produits ne respecte pas dans la plupart des cas, nos textes en matière de commerce de l’alcool dont la consommation abusive peut provoquer des maladies graves. Il recommande, par conséquent, aux autorités la mise en application de l’arrêté no 93/006363/MEFP-CAB portant labellisation et marquage des emballages et récipients des boissons alcoolisées du 29 octobre 1993 ; l’application stricte de l’arrêté no 2014/2002/MC-SG du 29 juillet fixant la liste des produits prohibés à l’importation et à l’exportation.
Il a aussi demandé aux pouvoirs publics de promouvoir des programmes d’information scolaires sur l’alcool et la violence ; et aux parents, collectivités et services locaux de promouvoir des politiques pour restreindre l’accès à l’alcool ; de limiter l’âge de l’initiation à l’alcool. Autre recommandation du responsable de la société civile de la Commune II : l’interdiction de la vente de la bière dont le taux d’alcool dépasse 5%, le respect des textes concernant les conditions d’ouverture des bars.


Mali: Lassana Bathily naturalisé francais, une fierté pour son pays.

LassBat_Je suisLe jeune Malien Lassana Bathily, naturalisé en urgence pour avoir sauvé des otages du jihadiste français d’origine malienne Amedy Coulibaly à Paris, représente « une fierté » pour son pays et les Africains en Europe, ont estimé mercredi à Bamako deux responsables des migrants maliens.

Le ministre des Maliens de l’Extérieur, Abdourhamane Sylla, a exprimé dans une déclaration à l’AFP, sa « fierté pour ce que Lassana (Bathily) est devenu aujourd’hui », y voyant « la preuve que les Maliens nés au Mali et grandis au Mali reçoivent au niveau des familles une excellente éducation ».

M. Sylla a souhaité que « cette reconnaissance des autorités françaises à l’endroit de Lassana soit toujours un exemple pour l’ensemble des Maliens, qu’ils en fassent un but à atteindre ».

Le ministre a également espéré que son exemple « contribue à aider les autres (Maliens) à ne plus se laisser endoctriner » par des jihadistes venus d’ailleurs.

« Le Mali connaît l’islam depuis plus de 1.000 ans. Nous n’avons aucun complexe vis-à- vis de ceux qui veulent nous endoctriner », a-t-il assuré, en référence à la prise de contrôle du nord du pays par des groupes liés à Al-Qaïda en 2012.

« Pour nous, les anciens migrants et migrants en Europe, M. Bathily a montré que même si on n’est pas naturalisé, on peut jouer un rôle qui peut sauver des gens », a déclaré de son côté à l’AFP le président de l’Association malienne des expulsés (AME), Ousmane Diarra.

« Nous sommes fiers de lui, fiers du rôle qu’il a joué », a dit M. Diarra, soulignant que le jeune homme, parti en France enfant « a senti depuis son arrivée qu’il pouvait être naturalisé français ».

lassana1_0« Les migrants économiques sont de bonne foi. L’appel que je veux lancer à tous les migrants subsahariens est qu’ils respectent les lois des pays d’accueil », a-t-il précisé.

« Il faut leur faciliter la tâche, à ces migrants-là. Les migrants de bonne volonté peuvent toujours aider les pays d’accueil », a plaidé M. Diarra.

« Il y a des migrants qui partent avec les barbes mais il ne faut pas que les pays d’accueil les considèrent comme des jihadistes », a-t-il dit, rappelant que ces derniers étaient souvent de nationalité européenne, comme Amédy Coulibaly ou les frères Kouachi.

Lassana Bathily, musulman pratiquant, travaillait au sous-sol du supermarché casher lors de la prise d’otages d’Amédy Coulibaly le 9 janvier.

Entendant les coups de feu tirés par Coulibaly, le jeune homme avait ouvert la porte de la chambre froide aux otages qui descendaient au sous-sol, et débranché le système de réfrigération avant de s’enfuir par le monte-charge.

Il a ensuite guidé les policiers cernant les lieux et ainsi « contribué au succès de leur assaut final », a souligné le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.

La cérémonie de naturalisation a eu lieu mardi au ministère de l’Intérieur en présence du chef du gouvernement Manuel Valls et de M. Cazeneuve.

Source: maliactu avec AFP


Mali : les dernières informations sur le virus Ebola

L’épidémie d’Ebola est officiellement terminée au Mali. Depuis le 6 décembre 2014, date à laquelle le dernier malade hospitalisé au centre de traitement de Bamako a été testé négatif, aucun autre cas confirmé de maladie à virus Ebola n’a été enregistré au Mali. Au total le pays a connu huit cas d’Ebola, dont six décès et deux patients soignés et guéris. Comment la lutte a-t-elle porté ses fruits ?
La première personne infectée, une fillette, venait de la Guinée voisine. Et dès l’annonce de sa mort à Kayes, dans l’extrême_ouest du pays, un branle-bas s’est installé : une équipe du ministère malien de la Santé a débarqué sur place. L’OMS a envoyé du renfort. Les personnes avec qui la fillette avait été en contact à Bamako et à Kayes ont été mises en observation, une grande campagne de sensibilisation a été déclenchée. Les gels antibactériens inondent le pays, plus personne ne se donne la main, on se salue à l’asiatique, les deux mains fermées.

Ebola Virus at 108,000 Magnification - Crédit photo : huffingtonpost.com
Ebola Virus at 108,000 Magnification – Crédit photo : huffingtonpost.com

Subitement, une seconde filière de contagion apparaît dans une clinique de Bamako. L’intéressé, déjà malade, est également venu de la Guinée. A son contact, un infirmier malien meurt. Remobilisation. Le président malien nomme un conseiller spécial anti-Ebola et il se rend lui-même à la frontière guinéenne pour une campagne de sensibilisation. La frontière ne sera pas fermée, mais désormais contrôlée. Un cordon sanitaire y est installé.
Aujourd’hui donc, il n’y a plus d’Ebola au Mali, mais il faut rester vigilants, comme l’affirment deux autres hommes-clé du dispositif anti-Ebola : Ousmane Koné, le ministre malien de la Santé et Ibrahima Socé Fall, l’envoyé à Bamako de l’ONU pour la lutte contre Ebola.
Source : RFI.fr

 


Mali : Vindicte populaire mondiale, le serpent a encore craché son venin.

LassBat_Je suisLe serpent a encore craché son venin, Mossa Ag Attaher, le porte-parole du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) : « Amedi Coulibaly, le terroriste de Paris est un bambara malien du sud malien ». Voici en substance ce qu’on pouvait lire de la publication sur le mur du compte facebook de notre apprenti rebelle à la date du 13 janvier dernier.

Ce qu’il a omis de mentionner : « Lassana Bathily, un héros de paris est un légitime et intègre malien. » Un musulman qui a sauvé des juifs.

J’ai mal au cœur de constater une telle intention malsaine a l’endroit de la République qui a œuvré tant pour son épanouissement intellectuel. Car ce message est bel et bien pour nuire gravement à la république du Mali. Ya encore quelques années, l’ingrat était à la Faculté des langues arts et sciences humaines (Flash) de l’université de Bamako.

Pour en revenir au contenu de ce post ; la désinformation, l’amalgame et la diffamation y en sont assez teintées. A savoir qu’Amedi Coulibaly n’a pas participer à l’exécution des journalistes de Charlie Hebdo, mais plutôt exécution de 4 paisible juifs à l’Hyper Cacher. Le point suivant est de mettre sur le même plan et de façon abusive des choses ou des idées différentes, et cela de façon péjorative. C’est que personne n’a assimilé les Touaregs maliens à des terroristes. Encore mieux, les Touaregs légitimes du Mali sont avec la République. Pour la fin, Il termine son message en s’adressant au correspondant de RFI au Mali, Serge Daniel, comme si ce dernier dans ses reportages qualifient les Touaregs maliens de terroristes. Chose qui devrait être considéré comme diffamatoire à l’endroit de ce dernier, qui daigne faire sérieusement sa mission. A savoir s’il est réellement informé ?

De cette publication, le confère Abdoulaye Diakité s’en a fait à cœur joie de dénoncer cet état de faite, et y mettre les points sur les i par sa publication datant du 14 janvier sur la plateforme d’actualité et d’information Malijet.com.

Mossa Ag Attaher
Je profite de cette audience pour remercier notre compatriote Lassana Bathily pour la bravoure et l’incarnation des vraies valeurs humaine prônées par l’islam, qu’il a fait preuve durant la journée du 7 janvier dernier. Aussi, j’invite les uns et les autres a liker et partager le Poster « #LassBat Je suis » autour de vous en signe de reconnaissance et de la célébration de sa naturalisation française le mardi prochain.


Je suis paix, tolérance et respectueux de la vie humaine : L’ISLAM.

Le prophète Salomon, fils de David nous dit dans proverbe chapitre 18 verset 13 : dans la bible judéo – chrétienne :  » Insensé est l’homme qui répond avant d’avoir écouté ». En d’autres termes ; celui qui répond avant d’avoir écouté fait acte de folie et s’attire la confusion.
Donc il ne sert a rien de manifester notre fanatisme en tirant les drapes de notre coté respective. Que devons nous faire ? Personne d’entre nous ne peut être plus éloquent que Dieu pour nous départagés sur cette question. Car il est dit :  » le meilleur point du départ pour connaitre quelqu’un, consiste a l’interrogé pour savoir ce qu’il dit de lui-même« .

ma foto

Cela étant donc je demanderais aux uns et aux autres de bien vouloir polir le miroir de leur cœur de la poussière des préjugés et du fanatisme sectaire ; et d’adapter plutôt l’attitude des juives des bérets dont il est question dans acte des apôtres chapitre 17 verset 11 dans la bible, lequel des bérets nous dit la bible :  » Vérifiez simplement les écritures pour voir si ceux qu’on leur disait est vrai ou faux ».

Toute personne en possession de ses facultés mentales ou toute personne avertie comprendra aussitôt après mon intervention, que mon but est nullement de chercher a blessé le sentiment de quiconque et moins encore de fausser sa foi. Nous savons que nous avons beaucoup de défis a relevé a notre temps, nous musulmans. Ce jour-ci parce que franchement il ne suffit pas du tout de dire que nous sommes musulmans ou encore de dire que je suis musulman. Encore faudra t’il connaitre l’islam et après avoir connu l’islam, il faut chercher a devenir l’incarnation pratique des vraies valeurs spirituelles et morales prônées et exprimées par le Coran et expliquées dans la Sounna du saint prophète (P.S.L).