Africa Mousso

U-Report Côte d’Ivoire: les jeunes au cœur du changement social

Par l’effet et la magie de la technologie mobile, les jeunes veulent se donner un nouveau mode d’expression à travers U-Report. Un instrument avec lequel ils comptent désormais se faire entendre, et surtout faire passer des messages.

Sydi Tiémoko Touré, ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique s’en est sans doute rendu compte lors du lancement officiel de U-Report auquel il a procédé le mercredi 7 février 2018.  Les jeunes n’ont pas manqué d’y scander « U-Report notre voix compte dans ce pays ». Un slogan qui prend tout son sens après la présentation officielle de U-Report Côte d’Ivoire :

Développée par l’Unicef, U-Report est une plateforme interactive sociale qui permet aux jeunes de s’exprimer sur les sujets à caractère social qui leur tiennent à cœur. Ce mouvement citoyen en Côte d’Ivoire est l’initiative du Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique en partenariat avec l’Unicef.

Pour le Ministre en charge de la Jeunesse, Sydi Tiémoko Touré, cette plateforme technologie permettra à l’État de mesurer l’efficacité des politiques en faveur des jeunes. « U-Report est un instrument qui permet d’améliorer la gouvernance locale et une opportunité pour les jeunes d’avoir plus facilement accès aux informations », a-t-il affirmé.

 

Les U-reports  Ph: Miléquêm Diarassouba

En tant que U-reporters, les jeunes deviennent des acteurs du changement social positif. Ils relayent par la même occasion leurs problèmes et ceux de leurs communautés. Ils  participent aux débats et contribuent aux sondages qu’effectué U-Report .

« Avec des sondages, toutes les deux semaines, cette plateforme est l’un des rares mouvements à prendre en compte l’opinion des jeunes, avec des résultats en temps réel.  U-Report fait remonter l’avis des uns et des autres vers les décideurs en vue des prises de décisions », explique Aïcha Traoré, stratège engagement des jeunes à Unicef Côte d’Ivoire.

U-Report se singularise par l’utilisation de la technologie mobile (SMS, Facebook, twitter) dont l’usage est largement répandu en milieu jeune. La plateforme technologique apparait, à cet effet, comme un excellent outil d’information, de planification et de suivi pour les organisations internationales, voire pour les États.

Après une année d’existence, la Côte d’Ivoire compte plus de 172.000 U-Reporters.  Un nombre qui conforte sa position au rang de 4e mondial, la Côte d’Ivoire est classée première en Afrique francophone.

Photo: Miléquêm Diarassouba

 

Mariam Sorelle

 

 


Voici la place qu’occupent les classes moyennes ivoiriennes

On en sait davantage sur les classes moyennes ivoiriennes.

Leurs réalités spécifiques ont été rendues publiques le jeudi 14 décembre 2017, lors de l’atelier de restitution des résultats provisoires de l’étude portant sur ‘’le réveil des classes moyennes ivoiriennes’’ à l’ENSEA (École Nationale de Statistiques Appliquées) à Cocody.

Longtemps considérées comme une part importante de la population ivoirienne, les classes moyennes représentent en réalité  une masse limitée de 26,4% de la démographie du pays.

Le chercheur Jean Philippe Berrou, est allé plus loin pour en donner des détails. Il a révélé que 64 % des classes moyennes ivoiriennes exercent dans le
secteur informel. « La classe moyenne ivoirienne est hétérogène. Elle est composée de 25% d’agriculteurs, 39% de travailleurs informels, 15% de retraités et inactifs, 17% de dirigeants de cadres du secteur public et 4% de classe intermédiaire formelle », dira-t-il.

Les résultats de l’étude  démontrent, par ailleurs, que seulement 16% des
classes moyennes ivoiriennes résident dans la capitale économique, Abidjan, contre  42% résidant en zone rurale.

Cette étude traitant de la problématique des classes moyennes ivoiriennes a été organisée par le  Ministère du Plan et du Développement et  l’Agence Française de Développement (AFD), en vue de comprendre et d’anticiper l’évolution du modèle de croissance ivoirienne.

Le directeur  du Cabinet  du ministère du Plan et du Développement, Yéo Nahoua, a félicité les acteurs ayant réalisé cette étude qui, selon lui, permettra au gouvernement ivoirien de travailler sur l’émergence des classes moyennes en Côte d’Ivoire.

Pour le directeur de l’Agence Française de Développement Abidjan,  Bruno Leclec, ces résultats peuvent avoir un impact sur l’ensemble du secteur privé en Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire qui aspire à l’émergence en 2020 gagnerait à inclure les classes moyennes dans sa politique publique. Car « la sortie de la pauvreté se fait aussi par l’informel », selon l’économiste Mihoub Mezouaghi, directeur adjoint de la direction de l’innovation et de la recherche à l’AFD Paris.


Mariam Sorelle


Quand les blogueurs africains se rapprochent…

Les blogueurs anglophones et francophones de l’Afrique ont brisé la barrière qui les séparait. Une dizaine d’entre eux se sont rencontrés du 28 au 29 novembre 2017 à l’institut Gorée du Sénégal, pour discuter de l’avenir de l’information et des blogs sur le continent africain.

Cette rencontre a été initiée par le programme médias de la Fondation Konrad-Adenaeur-Stiftung (KAS), une fondation allemande qui promeut le développement des médias indépendants en Afrique subsaharienne.

Selon Christophe Plate, directeur du programme médias de la KAS, les blogs permettent le débat libre sur des sujets  qui ne sont pas suffisamment couverts par les médias traditionnels. « Cette rencontre vise à promouvoir, au-delà des frontières et les barrières linguistiques les médias libres et indépendants sur le continent africain », a affirmé Christophe Plate.

Ces trois jours ont été consacrés aux échanges et débats sur l’évolution du blogging en Afrique, le rôle des médias sociaux dans le blogging, la monétisation des blogs, l’approche digitale des agences de presse face aux réseaux sociaux et blogs.

Pour Simon Kremer, correspondant de l’Agence de Presse Allemande à Tunis, les blogs ont de l’avenir, car dit-il : « 23% du temps passé sur internet est consacré aux réseaux sociaux et aux blogs. 77% des utilisateurs d’internet lisent des blogs. 55% des personnes qui lisent un blog, passe 15s sur la publication. Et 59% des personnes qui lisent les blogs lisent en moyenne 10 posts ».

Dans son intervention sur la force du Hastag #GambiaHasDecided dans la mobilisation sociale en Gambie, l’activiste gambienne, Aisha Dabo, a invité les blogueurs à œuvrer pour l’avènement de la démocratie en Afrique.

«  Les blogueurs ne doivent pas bloguer uniquement pour faire partir un président, mais surtout pour changer le système corrompu, derrière ce président », a-t-elle conseillé.

Un sondage sur l’introduction des langues locales dans les blogs en Afrique a été lancé sur Twitter. Sur les 88 personnes qui ont déjà exprimé leur point de vue, 65 % approuvent l’idée de bloguer dans les langues locales en Afrique.

Les pays francophones ayant participé à l’atelier sont : la Côte d’Ivoire, le Sénégal,  le Cameroun, le Congo Kinshasa et le Congo Brazzaville. Les représentants de ces pays  ont été invités à rejoindre la plateforme AfricaBlogging.

 

Mariam Sorelle


Maltraités en Libye, des migrants ivoiriens sont de retour au pays

Annoncé pour le 16 novembre dernier, c’est finalement le lundi 20 novembre 2017 que le premier vol de l’opération de retour volontaire des migrants ivoiriens bloqués en Libye a atterri à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny.

Les migrants à leur descente de l’avion

Près de 155 migrants irréguliers rapatriés du pays de Khadafi. Ces migrants atterrissent sur le sol ivoirien dans un contexte sécuritaire assez tendu. En effet, une vague d’indignation et de contestation défraie la chronique depuis la diffusion  de l’enquête  de CNN sur  de la vente aux enchères des migrants en Libye.

Ce retour de 155 migrants dont 89 femmes, 66 hommes est un bon point pour le gouvernement ivoirien qui, aidé de ses partenaires dont l’Organisation Internationale pour les Migrants (OIM), est parvenu à extraire ces migrants des griffes de ceux que les internautes qualifient aujourd’hui  d’esclavagistes des temps modernes. Dans un communiqué de presse, les autorités ivoiriennes assurent que les efforts se poursuivront pour protéger les migrants et assurer leur retour en Côte d’Ivoire pour ceux qui le souhaitent.

Les actions de lutte contre l’immigration irrégulière se sont accrues en Côte d’Ivoire. Dans le cadre de la 9e édition de « Ciné Droit Libre Abidjan », un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur les questions migratoires a été organisé du 14 au 15 novembre 2017 par la Fondation Friedrich Naumann. Lequel atelier a permis à une trentaine de journalistes de la presse écrite, en ligne, de la radio, télévision, blogueurs et responsables de communications de ministères de mieux cerner la thématique de l’immigration irrégulière.

Le Directeur Général des Ivoiriens de l’Extérieur, Issiaka Konaté, a au cours de l’atelier de renforcement des capacités des journalistes sur les questions migratoires, dressé un état des lieux du phénomène de la migration irrégulière en Côte d’Ivoire. Il a révélé que selon l’OIM,  le flux migratoire de la Côte d’Ivoire vers l’Italie en 2017 est 8753 immigrants irréguliers dont 5907 hommes, 1263 femmes, 109 mineurs accompagnés et 1474 mineurs non accompagnés.

 

Mariam Sorelle

 

 

 


Akwaba aux migrants ivoiriens de retour au pays

Annoncé pour le 16 novembre dernier, c’est finalement le lundi 20 novembre 2017 que le premier vol de l’opération de retour volontaire des migrants ivoiriens bloqués en Libye a atterri à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny.

155 migrants irréguliers rapatriés du pays de Khadafi. Ces migrants atterrissent sur le sol ivoirien dans un contexte sécuritaire assez tendu. En effet, une vague d’indignation et de contestation défraie la chronique depuis la diffusion  de l’enquête  de CNN sur  de la vente aux enchères des migrants en Libye.

Ce retour de 155 migrants est un bon point pour le gouvernement ivoirien qui, aidé de ses partenaires dont l’organisation internationales des Migrants (OIM), est parvenu à extraire ces migrants des griffes de ceux que les internautes qualifient aujourd’hui  d’esclavagistes des temps modernes. Pour protéger leur identité et leur dignité, aucune image d’eux n’a encore été rendu publique.

Selon Issiaka Konaté, Directeur Général des Ivoiriens de l’Extérieur de nombreuses femmes vulnérables sont sur ce premier vol de retour volontaire de ces Ivoiriens  bloqués en Libye.

Le flux migratoire de la Côte d’Ivoire vers l’Italie en 2017 est 8753 immigrants irréguliers dont 5907 hommes, 1263 femmes, 109 mineurs accompagnés et 1474 mineurs non accompagnés.

Les actions de lutte contre l’immigration irrégulière se sont accrues en Côte d’Ivoire. Dans le cadre de la 9e édition de « Ciné Droit Libre Abidjan », un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur les questions migratoires a été organisé du 14 au 15 novembre 2017 par la Fondation Friedrich Newmann.

Lequel atelier a permis à une trentaine de journalistes de la presse écrite, en ligne, de la radio, télévision, blogueurs et responsables de communications de ministères de mieux cerner la thématique de l’immigration irrégulière.

 

Mariam Sorelle

 

 


Camara Nangala, de l’âge et des oeuvres…

Couverture du livre « Cahier noir » de Camara Nangala

Cahier Noir, vous connaissez ?

Ce titre est l’une des œuvres de l’écrivain ivoirien à succès, Camara Nangala.

Dans ce livre émouvant et bouleversant, l’auteur retrace l’enfer quotidien de deux enfants soumis à la maltraitance de leur marâtre devant leur père. L’auteur de ce livre a eu un an de plus, ce vendredi 10 novembre 2017. Son anniversaire, dirait le citoyen lambda.

Considéré comme l’un des écrivains les plus prolifiques dans la production littéraire en Côte d’Ivoire, Camara Nangala est aussi un éditeur. Lui qui a entamé sa carrière littéraire en 1981. En 35 ans de carrière, il a trente ouvrages à son actif. Du balaise.

Camara Nangala a flirté tous les genres. Il a écrit des nouvelles, des romans, de la poésie et la littérature de jeunesse. Tout à l’aise.

Avec sa plume, l’auteur dénonce les tares de la société, éveille les consciences et se propose d’éduquer ses lecteurs. Le printemps de la libertéSymphonies de l’enfer, et Tourbillon sont quelques-unes des œuvres marquantes de l’auteur parmi la panoplie produite.

Il a été lauréat des concours « Raconte-moi une histoire » et « Une histoire pour l’an 2000 » organisés par les Éditions CEDA, entre les années 1989 et 1999. Outre l’écriture, Camara Nagala est un enseignant à la retraite. Il a donné des cours en mathématiques et physique.

À l’occasion de la célébration de son anniversaire, le natif de Katiola a organisé dans la ville qui l’a vu naître une série d’activités autour du livre, notamment des expositions-ventes, des conférences et de séances de dédicaces.  Ce fut une aubaine pour Camara Nangala de relater son riche parcours aux élèves de la ville. Il en a profité pour leur prodiguer de sages conseils. L’écrivain a, par ailleurs, invité les Hommes à ne pas courir après la richesse, mais à être altruiste et humaniste.

On le voit, l’Homme a pris de l’âge, mais il a gardé l’écriture dans le sang…


Cambridge Institute lance un programme en anglais pour enfants

En axant son programme d’apprentissage de l’anglais sur les enfants de 10 à 18 ans, Cambridge Institue n’a pas raté sa cible. L’assimilation, à cet âge, étant plus facile.
Déjà en octobre, l’institution avait démarré son programme par une formation par semaine. Précisément les mercredis après-midi et les samedis matin. Avec une vingtaine de lycéens et collégiens.
Le samedi 04 novembre 2017, Cambridge Institute a matérialisé son projet en procédant, à Abidjan, au lancement effectif du programme d’apprentissage de l’anglais dénommé Boost. Ce programme destiné aux enfants dont l’âge oscille entre 10 et 18 ans vise à améliorer leur niveau en anglais.

Pour le fondateur de Cambridge Institute, Yves Kuyo, l’apprentissage de l’anglais à l’école ne suffit pas à maîtriser l’usage de l’une des langues les plus usuelles au monde. D’où son souhait d’aller, à travers ce programme, au de-là des performances scolaires afin de donner l’avantage aux gosses de cette tranche d’âge de pouvoir s’exprimer aisément an anglais. Le programme Boost de Cambridge Institute comporte des cours ludiques et interactifs, des visites guidées en plus des voyages.

Cambridge Institute se définit comme un hub de service linguistique. A ce titre, il propose des prestations allant des cours personnalisés d’anglais ou de français pour non francophone à l’organisation de conférence. Le bureau de l’institution est composé d’interprètes, linguistes, traducteurs et formateurs dotés de matériels de traduction. Ces professionnels de la langue peuvent donc dispenser des cours aux particuliers, familles et aux entreprises. De quoi y prêter une oreille attentive.

 

Mariam Sorelle


Nouvelle rubrique : « Histoires de Femmes Influentes »

J’ai décidé de créer une nouvelle rubrique sur mon blog dénommée :

’Histoires de femmes influentes’’.

  • Parce que les Femmes ont du potentiel.
  • Parce que les Femmes excellent dans tous les domaines de la vie.
  • Parce que les Femmes représentent une valeur ajoutée pour le développement des nations.

Chaque  mois,  je vous propose de lire le portait et le parcours exceptionnel de jeunes Femmes qui se battent au quotidien pour réaliser leurs rêves et surtout  impacter leurs générations.

Véritables leaders dans leurs domaines d’activités, elles représentent un atout  pour un monde qui espère et qui gagne.

Vecteur du rayonnement  et du positionnement de la Femme dans la société, ‘’Histoires de Femmes Influentes’’ vous révèlent  ces femmes qui rêvent. Qui croient. Qui osent.

Rendez-vous est donc pris en novembre pour le tout premier portait de Femmes conquérantes dans  ‘’Histoires de Femmes Influentes’’.

 

Ma plume au service de la promotion de la Femme

 


Cinq conseils de jeunes Francophones pour réussir

Huit personnalités issues du monde francophone, lauréats du prix 35/35, ont retracé leur parcours vendredi 15 septembre 2017 à l’Institut Français de Côte d’Ivoire au cours de la soirée Inspiration francophone VIP 2017.

Pendant ce véritable moment de développement personnel, le public venu en nombre assister à l’événement a pu s’imprégner des « brillantes idées et innovations » des lauréats du prix 35/35 pour changer le monde.

Pour changer le monde, la jeunesse francophone devrait, selon les intervenants :

  • « Développer l’art oratoire pour dénoncer les maux de la société, afin de contribuer à la justice sociale et construire un monde de paix. » – André Blondel, vice-champion du monde du Débat oratoire francophone.
  • « Se lancer dans le blogging. Un blog c’est une aire de jeu donc vous allez vous-même créer les règles. C’est un espace de liberté qui vous appartient. Lancez-vous. Nous sommes chanceux de vivre à notre époque. C’est la première fois que n’importe qui peut partager sa passion avec le monde entier. » – Sarah Mesbahi, bloggeuse et chocolatière-confiseur.
  • « Se donner les moyens de ces ambitions. Si nous ne nous donnons pas les moyens de nos actions, personne ne nous les donnera. » – Rania Belkahia, Fondatrice d’Afrimarket
  • « S’impliquer bénévolement, donner de son temps pour améliorer les collectivités locales. » – Sophie Tremblay, présidente de Force Jeunesse Canada.
  • « Avoir de l’audace. N’attendez rien de l’État parce l’État ne connaît pas notre état. » – Charly Tchach, Animateur vedette et initiateur du Tchatching.

 


Abidjan, Libre Afrique sensibilise les jeunes en réponse à l’extrémisme violent

Les participants du seminaires Libre Afrique 2017 et les organisateurs

Vingt-sept  jeunes venus d’horizon divers ont participé du 22 au 24 aout 2017 à la 8e édition du séminaire Afrique et Liberté sur le thème : « la liberté : antidote à l’extrémisme violent ».

Partant du principe qu’« on ne nait pas extrémiste, on le devient », le collège de conférencier composé de Dr Hicham El Moussaoui, du prof. Nouh El-Harmouzi, du juriste internationaliste, Herman Hokou, du directeur général de la compagnie Aris intelligence Jean-Michel Lavoizard,  de la directrice d’Audace institut Afrique, Gisèle Dutheuil et du consultant indépendant, Aquilas Yao,  ont au cours de ce séminaire Afrique et liberté,  aidé les participants à assimiler de nouvelles idées sur la liberté et la responsabilité.

Les intervenants ont, par ailleurs,  incité les participants à devenir des ambassadeurs de paix et une force de propositions par la rédaction d’articles pour le site www.libreAfrique.org.

Dans la lutte contre le terrorisme, si les réponses sécuritaires ont leurs importances, le collège de conférencier de  Libre Afrique soutient qu’il faudrait pour contrer  la montée de  l’extrémisme violent en Afrique francophone avoir une approche multidimensionnelle, basée sur la lutte contre la corruption, la mise en place d’un système éducatif performant avec une pédagogie ouverte et critique,  la lutte contre l’exclusion économique des jeunes, le renforcement de l’état de droit et la culture de l’entrepreneuriat chez les jeunes. Car « si le nerf de la guerre, c’est l’argent.  Ici, dans le cadre du terrorisme ou encore de l’extrémisme violent, le nerf de la guerre, c’est plutôt le recrutement », souligne le conférencier, Hicham El Moussaoui.

À la clôture du séminaire, les participants ont exprimé leurs satisfactions et se sont engagés à faire perdurer les idéaux de libertés et de responsabilités acquises au cours du séminaire par la mise en place d’une structure post-séminaire.

Après l’étape du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et  du Sénégal, la 8e édition du séminaire Afrique et Liberté referment ainsi ses portes en Côte d’Ivoire.

 

 


#MondoChallenge- Le grand Amour, mon pire chagrin

 

Le grand Amour, je l’ai connu à l’âge de 12 ans.

La première fois que je l’ai aperçu dans le restaurant de ma mère, j’ai eu le souffle coupé. Plus tard, J’ai lu dans les magazines que c’est ce qu’on appelle le coup de foudre.

Au bout de quatre à cinq jours, il finit par me remarquer.

Âgé de 18 ans, il parlait l’anglais et moi le français

12 ans…

Oui, je sais 12 ans, c’est un âge précoce pour tomber amoureuse.

Oui, 12 ans c’est un âge précoce pour avoir un petit ami.

Qu’elle serait la réaction de ma mère quand elle le saura ?

Que pensera t-on de moi ? Mon entourage ? Mes amies ?

J’avais certes 12 ans, mais mes rondeurs me donnaient l’aire d’en avoir plus.

Je l’aimais à la folie, mais j’avais peur du regard de la société.

Alors, j’ai décidé  de rester sourde à ces avances.

Chaque fois que je le repoussais, malgré moi, je regagnais ma chambre en pleurs.

Je souffrais énormément de ne pouvoir laisser libre cours à mes sentiments.

Tenace, il me harcela quatre ans durant jusqu’aux jours où je commis l’irréparable.

une larme lui écharpa…

Une semaine déjà que j’étais sans nouvelle de lui.

Son ami est passé me fait savoir qu’il était souffrant depuis plusieurs jours et me réclamait.

Devant mon refus, de me rendre à son chevet, il fut convenu qu’ils viendraient m’attendre le lendemain sur le chemin du retour de l’école.

C’était une de ces journées ensoleillées du mois d’avril.

De loin, je le vis couché sur un banc.

À mon approche, son ami lui tapota l’épaule et l’aida à se rassoir.

J’étais avec ma bande d’amies.

Contre toute attente, après quelques moments d’hésitation, je hâtai le pas et les dépassa sans m’arrêter.

Je le vis refermer les yeux avec tristesse, une larme lui écharpa.

Ce jour-là, je pleurais toutes les larmes de mon corps, une fois à la maison.

Après cet incident, il devint distant, me saluant à peine quand nos chemins se croisèrent.

Je m’etais promise de lui présenter mes excuses, de lui dévoiler mes sentiments, mais je n’y suis jamais parvenu. Et il quitta définitivement le quartier.

7 longues années……

Persuadée qu’un jour, il reviendra.

Persuadée qu’un jour, nous pourrons vivre notre amour, sans barrières ni interdits.

Je me fis la promesse de l’attendre. L’attente aura duré 7 longues années.

Car à 23 ans, je me décida la mort dans l’âme à tourner définitivement la page.

 

Mariam Sorelle


#MondoChallenge – Le Ramadan, l’unité dans la privation

La communauté musulmane de Côte d’Ivoire, à l’instar de tous les musulmans du monde, a entamé, samedi 27 mai 2017, le jeûne du mois de ramadan.

Ce  mois, comme aiment à le rappeler les imams dans leurs prêches, « vaut mille mois d’adoration ».  Il est à cet effet, le meilleur des mois pour voir la solidarité, la fraternité et le vivre-ensemble se manifester au sein de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire. Une communauté forte de  38,6 % d’âmes vivant sur tout le territoire national.

Durant un mois (29 ou 30 jours selon l’apparition du croissant lunaire), les musulmans partageront les dures réalités de celui qui a toujours faim, car ils devront, parmi les nombreuses prescriptions du mois de ramadan, s’abstenir de boire et de manger de l’apparition de l’aube jusqu’au coucher du soleil.

Au-delà de la privation, le mois du ramadan a également un caractère unificateur, car il développe le sens du partage.

Partage au sien de la communauté, mais également partage avec les proches, amis et connaissances, qu’ils soient musulmans ou pas. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, chaque jour du ramadan, ma mère me fait porter la bouillie de riz à une famille du quartier, sans considération quant à leur religion.

Crédit photo:https://boitealettresduperenoel.skyrock.com/

 

Le meilleur des mois en famille

Après deux ans loin des miens, c’est un réel bonheur de passer ce mois de ramadan en famille.

Rentrée le 16 mai d’Égypte – où je m’étais retirée le temps d’un master en développement, communication et médias à l’Université Senghor d’Alexandrie –  j’avoue que j’ai  encore un peu de mal à me retrouver. Beaucoup de choses ont changé entre-temps… Peut-être que c’est mon regard sur les choses qui n’est plus le même.

Avec le ramadan, je me sens beaucoup mieux. J’ai l’impression de revivre les choses d’avant mon départ. Tout redevient comme avant. La routine du mois de ramadan que je pratique depuis mon  jeune âge en famille n’a pas complètement changé.

Si les mets varient de jour en jour, la bouillie de riz mélangé à du lait de vache est le principal mets de rupture du jeûne. Cette bouillie de riz que j’appréciais peu autrefois, est aujourd’hui ma préférée, car elle fait dorénavant partie des us du ramadan en famille.

Mariam Sorelle

 

 


Sensibilisation médiatique sur la sécurité routière

IMG_20160729_102341

L’année 2016 a été déclarée par le ministre ivoirien du transport ‘’année de la sécurité  routière’’. La Côte d’Ivoire enregistre pour l’année 2015, 10632 accidents ayant occasionné 883 tués, 8269 blessés graves et 9682 blessés légers. Ces chiffres ont été révélés par l’Oser (l’Office nationale de sécurité routière) au cours de la conférence de presse qui s’est tenue, le vendredi 29 juillet 2016, au centre de formation de Vivo energy. Pour donner un écho favorable à l’engagement du ministre des transports, l’Oser a procédé au lancement officiel d’une campagne médiatique de sensibilidation sur la sécurité routière. Cette campagne sera menée conjointement avec la compagnie pétrolière Vivo Energy qui représente, depuis mars 2012, la compagnie Shell en Côte d’Ivoire.  « L’insécurité routière en plus d’être un problème de santé publique, aujourd’hui constitue un véritable frein au développement car tout usager qui meurt est une perte pour l’Etat et sa famille. L’amélioration de la sécurité routière est un défi important de la politique d’émergence de la Côte d’Ivoire », a assuré Ta Bi TRA, directeur de la formation à l’Oser. Le directeur de Vivo energy Côte d’Ivoire, Ouattara Ben Hassan a procédé à la remise symbolique du chèque de  deux millions de francs Cfa à l’Oser dans le cadre de la mise en œuvre de la campagne médiatique sur la sécurité routière. Cette campagne médiatique comprendra des spots audio et vidéo de prescripteurs et influenceurs ivoiriens qui sera largement diffusée sur les réseaux sociaux et les chaines de radio ivoiriennes à fortes audience.

Mariam Sorelle

 


Appel à projets : Digital Lab Africa

L’appel à projets Digital Lab Africa est ouvert à toutes personnes (professionnels ou non) du secteur de la création de contenus multimédia : artistes, producteurs, créateurs indépendants, start-ups, PME, collectifs, étudiants ou entrepreneurs, basés en Afrique Sub-Saharienne ou ayant la nationalité d’un pays de cette zone. Il cible des projets en développement, en recherche de partenaires et de financements, des projets innovants du point de vue de la forme, de la narration, du contenu ou des technologies déployées.

L’objectif du Digital Lab Africa est d’offrir un tremplin aux créateurs des productions multimédia de demain. La plateforme permettra à des projets innovants de création multimédia de voir le jour avec l’appui de partenaires français référents comme ARTE, les studios Okio et CCCP ou Believe Digital. Mettre le meilleur de la French Touch au service des talents du continent, c’est l’objectif du Digital Lab Africa !

Quatre catégories de productions multimédia sont concernées par l’appel à projets Digital Lab Africa :

  • Webcréation / transmédia
  • Réalité virtuelle
  • Jeux Vidéo (Serious Game)
  • Musique en ligne

Les candidats doivent soumettre leur projet au plus tard le 31 août 2016.

Les projets seront ensuite évalués par le comité de sélection DLA sur des critères de qualité artistique / technique, d’innovation technologique / créative et de faisabilité / potentiel économique. Les projets sélectionnés (3 projets par catégorie maximum) seront annoncés le 30 septembre 2016.

Du 2 au 4 novembre 2016, à l’occasion du DISCOP Africa Johannesburg, le marché de référence des contenus audiovisuels en Afrique, les porteurs de projets sélectionnés participeront à une compétition de pitch (courte présentation de chacun des projets et Q&A). Les pitchs s’effectueront devant un jury constitué de partenaires français et locaux du DLA et devant les professionnels de l’industrie présents au DISCOP, en quête de nouveaux contenus innovants.

Les accréditations au DISCOP Africa Johannesburg seront prises en charge par les organisateurs (2 par projet maximum). Le transport et l’hébergement restent à la charge des participants.

A l’issue des sessions de pitch, le jury Digital Lab Africa désignera le projet vainqueur pour chacune des 4 catégories. Les gagnants remporteront :

  • un prix en numéraire d’une valeur de 3 000 euros
  • un ticket incubation Digital Lab Africa pour accompagner la phase de développement de leur projet, entre janvier et octobre 2017

Le ticket incubation DLA comprend :

  • un parrainage et un accompagnement dans le développement des projets par des partenaires français référents pour chacune des catégories (studios, sociétés de production, diffuseurs/distributeurs)
  • un temps de résidence en France au sein de l’entreprise partenaire et/ou d’un cluster numérique
  • la participation à des événements multimédia de référence en France

Pour postuler « cliquez ici »

Source: https://digilabafrica.com


L’Unesco forme les journalistes de la presse en ligne

La représentation de l’Unesco en Côte d’Ivoire a initié, un atelier de formation à l’endroit des journalistes et blogueurs dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussokro. Du 13 au 16 juin 2016, les trente-cinq (35) participants de cet atelier seront formés sur le code de déontologie pour  la production et  la diffusion d’informations justes et équilibrées.

Financé par le  fond de consolidation de la paix des Nations Unis, cet atelier sera animé par Samba KONE, Journaliste, expert consultant, formateur  international en  Communication et  membre du Conseil National de la Presse, assisté de  David YOUAN, Président  du Repprelci (Réseau des Professionnels de la Presse en ligne de Côte d’Ivoire), et Israël GUEBO, journaliste-consultant en communication digital.  Les formateurs passeront en revue l’éthique et le code de la déontologie du journaliste, les grands genres journalistiques, les sources d’informations, les méthodes  et outils pour accroitre l’audience des sites et blogs sur le web. À la suite des Formateurs, Akou BALLIET Danielle, coordonnateur du guichet des formalités d’entreprises  CEPICI (Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire),  présentera les conditions de création d’une entreprise numérique.

 « L’évolution des technologies numériques a favorisé la création d’un type de média, les médias numériques. Cette presse a certes beaucoup d’avantages car elle est plus rapide en terme de diffusion de l’information et touche une plus grande cible en un temps record, mais connaît parfois des limites dans ses contenus. La rapidité et l’importance de cette presse en ligne, nécessite une diffusion de l’information correcte pour éviter des incompréhensions sur certains faits qui pourraient inciter les internautes à des actes répréhensibles et nuisibles pour le pays. La presse qualifiée de quatrième pouvoir, devant joué son rôle d’acteur de la démocratie à travers la production et la diffusion d’informations justes et équilibrées, a besoin d’être outillée à cet effet.», a indiqué le chef de Bureau et représentant résident de l’Unesco, YDO Yao.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été marquée par la présence du préfet de région du Bélier,  EKPONON ASSOUMOU André, le conseiller technique du ministre de l’économie numérique et de la poste, Serges COFFIE et du président de la fondation Félix Houphouët Boigny pour la paix, Jean Noel LOUCOU.

Mariam SORELLE


Bassam pleure

Elle est présente et réelle cette douleur dans mon cœur.

Je ne peux m’en défaire.

Les terroristes ont frappé sur ma terre.

A Bassam, cette ville, que j’affectionne tant.

Je voudrais ne pas me laisser envahir par la peine, la rancœur.

Je voudrais tant qu’elles n’aient pas raison de moi.

Mais hélas, trop vive, l’image de ces corps sans vie gisant sur le sable.

De ces personnes partageant des moments de joies, passées de la vie à trépas.

Ces innocents froidement assassinés, qui peut deviner la raison ?

Mon Dieu, mon Dieu pourquoi tant de mal dans notre monde ?

Bassam pleure

Et moi avec elle

Vies fauchées, familles endeuillées, yako à vous.

La nation toute entière pleure avec vous.

A la mémoire des victimes de Bassam.

 

 


Université Senghor: Hommes et femmes célèbrent le 8 mars!

Crédit photo: CISSOKHO Boubacar
Crédit photo: CISSOKHO Boubacar

Le monde entier célèbre, ce mardi 8 mars 2016, la journée internationale de la Femme. À Alexandrie en Égypte, la XVème promotion de l’Université Senghor a décidé de marquer d’une pierre blanche cette journée.  La tenue traditionnelle africaine a été instituée comme dress-code en vue de valoriser la diversité culture dans cette institution de la Francophonie.

Un poème écrit par Louis NDIONE, auditeur Sénégalais, en master de Gestion des Industries Culturelles, sera clamé à l’endroit des femmes de l’Université Senghor, suivi d’un Flash mob sur le thème Femme-Leader. Des rubans bancs sont épinglés à l’ensemble du personnel et des étudiants en vue de promouvoir la non violence à l’égard des femmes.

Une table ronde organisée à l’institut français d’Égypte en fin de journée sur le thème: «Femme, carrière et vie sociale» aura pour modérateur M. Alioune DRAME, Directeur du département Administration/gestion. Les trois panelistes, à savoir, Mme Omneya Shaker, Dr Rania Ezz El Arab et MmeSeham El Kareh, vont, à cet effet, partager le secret de leurs réussites en tant que femmes leaders avec les auditeurs de l’université Senghor et le public égyptien.

Visuel réalisé par  Nicolas-etienne Sohou N'Gani  pour le 08 mars à l'Université Senghor
Crédit photo: Visuel réalisé par Nicolas-etienne Sohou N’Gani pour le 08 mars à l’Université Senghor

Les blogueurs formés par les MondoSenghoriens, ne sont pas en marge de cette célébration, ils ont décidé de faire un live-tweet des différentes activités du jour, avec les hashtag #8MarSenghor15, #Femme , #Egalité , @Senghoblogueurs . Vive le 8 mars.

Mariam Sorelle


Quand le blogging s’installe à l’université Senghor d’Alexandrie

Participants et les mondoblogeurs posent à la fin de l’atelier

Une trentaine d’étudiants de l’Université Senghor d’Alexandrie, ont créé le vendredi 29 décembre 2016 leurs blogs, au cours d’un atelier de blogging  initié par les mondoblogueurs de la dite université. Dénommé  “Créer et gérer un blog”, la première séance de cet atelier de formation au blogging  animée par, Jean Paul Lawson a  consisté à montrer l’importance du blog et à la création de blog. Les participants, très enthousiastes n’ont  pas manqué d’exprimer leurs joies.

avenir

‘’ je suis venue assister, à cet atelier par curiosité parce que j’ai longtemps entendu parler de blog, sans trop savoir ce qu’il en ai réellement. Aujourd’hui, j’ai appris ce que c’est le blog et j’ai même pu créer le mien », s’est réjouie Avenir Meikengang, Camerounaise, étudiante en gestion du patrimoine culturel.Pour Junior Bitsoumanou, Congolais, étudiant en management  de projet, le blog sera désormais un moyen d’expression privilégié.

20160129_144222

Prévue sur une  durée d’un  mois, les « MondoSenghoriens » que sont Jean Paul C.LAWSON, Karidja TRAORE, James ADEYEMAN et Mariam SANOGO animeront tous les vendredis du mois de février, entre 11h40 et 13h40,  à la salle 71 (7ème étage) de  l’Université Senghor d’Alexandrie,  des modules  sur le blogging tout en partageant leurs propres  expériences.

Mariam Sorelle