Mawulolo

République démocratique du Congo : Béni pas vraiment bénie

Depuis quelques semaines, la localité de Béni située dans le Nord-Kivu, à environ 3 000 kilomètres de Kinshasa et 350 km de Goma, n’a plus le sommeil tranquille. La faute à des scènes atroces dignes d’un film d’horreur. A ce jour, on dénombre plus de 100 morts suite à des attaques à la machette et autres armes blanches et à feu. La police et la Monusco viennent d’arrêter quelque 200 personnes suspectes.

Le Président Kabila à Béni - Photo : Oeild'Afrique
Le Président Kabila à Béni – Crédit Photo : Oeild’Afrique

Le président Kabila en visite dans la ville avait tenu à rassurer la population. Pour sans doute lui montrer qu’il ne gère rien, une nouvelle attaque a eu lieu juste le lendemain de sa visite et de ses promesses. Comme quoi les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui y croient.

Au-delà de la cruauté et de la bestialité pures et simples de ces attaques, ceci révèle (et ce n’est pas un scoop) les faiblesses des systèmes de sécurité de nos villes et localités de province. D’ailleurs pouvons-nous considérer que nos capitales sont sécurisées ?

Il n’y pas longtemps à Lomé, un vol à main armée en plein jour a pu se dérouler avec succès dans une zone supposée protégée : le parking de l’aéroport de Lomé. Et ceci est monnaie courante dans beaucoup de capitales.

Au-delà des causes propres à la situation congolaise (présence de milices de tout genre dont l’ADF – Alliance des forces démocratiques-, implication de certains pays voisins, inefficacité des casques bleus, faiblesse des FARDC -Forces armées de la République démocratique du Congo, la défaillance de l’Etat), nous pouvons énumérer certaines d’autres raisons qui au-delà de la RDC sont « universelles » à nos polices d’Afrique subsaharienne :

  • Insuffisance d’effectif, d’équipements et d’entraînement des forces de sécurité

Au vu des équipements dont disposent certains malfrats, nos forces de police semblent souvent sous-armées quand on voit qu’elles ne disposent que de simples vieux pistolets face à des AK-47 flambant neufs. De simples smartphones bien configurés et bien utilisés pourraient aider nos polices à avancer avec l’aide de nos sociétés nationales de télécommunication. D’un autre côté, certains des membres de nos forces de l’ordre ne présentent aucune forme physique, voire athlétique pouvant dissuader un voleur. Les tablettes de chocolat (symbole des muscles abdominaux bien maintenus) qui devaient être la norme sont souvent remplacées par des bourrelets de graisse.
D’un quartier de Dakar par exemple (Grand Yoff), les journaux locaux indiquent qu’on a un rapport d’un policier pour mille habitants. Vous imaginez.

  • Porosité de nos frontières

Pour avoir vécu dans une ville proche de la frontière, je peux vous assurer que souvent les malfrats et les agresseurs ont toujours besoin d’une base arrière pour bien fonctionner. Et ça la porosité ambiante de nos frontières africaines le permet bien. Bien des parties de nos frontières manquent de surveillance. Je mets au défi quiconque voudra me donner un exemple d’une rébellion armée qui ne disposait pas de bases arrières dans un pays voisin de celui attaqué.

  • Démotivation

Les forces de l’ordre, malgré toute leur bonne volonté sont parfois démotivées, car leurs conditions salariales ne sont pas des meilleures. Diverses équations se posent donc à eux. Comment faire pour nourrir la famille au quotidien ?
Avec de telles questions en tête, peut-on penser à la sécurité physique d’autrui lorsque la menace plane sur votre sécurité financière et alimentaire et donc celle de votre famille.

  • Corruption (induisant des rackets)
Sergent Deutogo créé par Bob Kanza
Sergent Deutogo créé par Bob Kanza

Ceci n’est que le corolaire du point précédent et je préfère ne pas m’y appesantir.

  • La prolifération des armes légères

Les armes légères surtout circulent librement dans nos pays. En Afrique du Sud, ce sont les sportifs qui en ont pâti ces derniers temps. J’ai une pensée pour Luky Dube aussi qui en a payé le prix de sa vie.

Que nos États prennent en charge notre sécurité pour qu’à chaque coin de rue, nous ne soyons pas guettés par une mort soudaine.

Tous mes hommages aux habitants martyrisés de Béni.

Monusco : Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo


Le désespoir de Don Blaise

Inspiré par un extrait du Cid de Corneille, je vous propose une parodie du célèbre monologue de Don Diègue. Blaise Compaoré y est comparé à Don Diègue. Ce dernier a déploré sa « vieillesse ennemie » qui l’empêche de rétablir son honneur, Don Blaise lui fustige la Constitution et son article 37 sans oublier l’armée qui ne lui a pas été favorable.

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Ô rage ! Ô désespoir ! Ô Constitution ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux militaires et politiques
Que pour voir en, ce 30 octobre 2014, flétrir tant de lauriers ?
Mes médiations, qu’avec respect toute l’Afrique admire (admirait),
Mon pouvoir, qui tant de fois a sauvé d’autres pouvoirs,
Tant de fois affermi le trône d’autres collègues Présidents,
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Œuvre de tant de jours en un jour effacée !
Nouvelle Constitution fatale à mon bonheur !
Article 37 d’où tombe mon honneur !
Faut-il de votre éclat voir triompher le peuple,
Et mourir en citoyen lambda, ou vivre en exil ?
Peuple, toi qui a décidé de prendre en main ton destin :
Tu mérites vraiment ton nom de « pays des hommes intègres » ;
Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne,
Malgré le choix de mon parti, m’en a su rendre indigne.
Et toi mon armée, de mes exploits glorieux instrument,
Mais d’un corps tout de glace inutile ornement,
Garde présidentielle, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense,
M’as servi de parade, et non pas de défense,
Je m’en vais donc, je te quitte désormais,
Puisque tu m’as même refusé de gérer la transition.


Religion : que le feu tombe sur mon voisin

Dans les pays pauvres, très endettés, le « Alléluia business » est une entreprise prospère qui évolue à une vitesse grand «V».
Je me suis amusé à compter le nombre de types d’entreprises, de l’aéroport à ma maison dans le pays d’où je viens. Ce sont les églises dites éveillées et les bars qui ont remporté la palme. Les églises presbytériennes et catholiques là, on ne les compte pas hein, car pour les autres qui sont redevenus des habitants de Babel (oui, ils parlent plusieurs langues grâce à leurs dons), l’Esprit n’est plus (pas ???) là-bas.
Un dénominateur commun à la plupart des campagnes d’évangélisation de nos jours est le fait d’invoquer le feu sur son voisin qui n’est pas de la même religion que soi.

Affiche fictive - Copyright Mawulolo

Je partage ici avec vous quelques noms assez expressifs (avec mes propres commentaires) :

  • Les Forces armées du Christ

Pour combattre Satan (il a bon dos) sur la terre, vous vous doutez bien que le Christ a besoin d’une armée forte dotée des armes les plus puissantes. Ces armes sont : les prières mouvementées et bruits à des heures tardives pour empêcher les voisins de dormir, le jeûne imposé à des fidèles souffrant d’ulcères, le pillage systématique des poches des fidèles mêmes les plus pauvres et souvent incrédules. Dans la même catégorie, vous trouverez aussi les Forces d’intervention rapide du Christ.

  • Les maisons et ambassades de miracles ou des merveilles

Là, c’est un niveau plus haut, en tant que représentant personnel de Dieu sur la terre, le Prophète puissamment oint peut demander à la femme d’autrui de venir le voir pour une prière nocturne spéciale. Je n’ai pas dit qu’ils s’adonneront à des pratiques peu orthodoxes hein, mais bon comme le péché vient souvent dès que tu as pensé à quelque chose, tous les voisins pècheront, car ils auront pensé que l’homme de Dieu voulait faire autre chose que prier. Et comme induire son voisin dans le péché est un péché, l’oint aura donc péché. Voilà c’est juste ça et rien d’autre.

  • Les ministères du feu des derniers temps ou  » piller l’enfer pour peupler le cie l »
Miracles à gogo
Miracles à gogo

Mon ami si tu ne veux pas que le feu des derniers temps si brûlant tombe sur toi là, il faut te repentir hein. Que les choses anciennes passent et que toute chose soit nouvelle. Le président Gbagbo avait plein d’évangélistes avec lui, mais aucun n’a pu voir venir le danger. Ceci pour dire qu’il y en a de ces vendeurs d’illusion qui arrivent à tromper même nos hommes de pouvoir. Je lisais quelque part qu’on appelle « syndrome du gagnant », cette chose qui guette les hommes de pouvoir qui donc finissent par se croire sans limites jusqu’à ce que le feu tombe sur eux.

  • (Tenez-vous bien) l’Église de la délivrance totale et du salut complet en Jésus- Christ

Délivrance totale et salut complet… oui, on peut y arriver. A coups de bâton, de chicotte on peut faire sortir un démon d’un corps, c’est pour la délivrance totale. Pour le salut complet de l’âme, un fidèle malade peut être amené à l’apôtre qui recommandera de ne lui administrer aucun soin médical, car il est assez puissant pour le guérir. Malheureusement beaucoup arrivent à en perdre la vie sans que l’on inquiète ce fameux « homme de Dieu ». Espérons que Dieu accepte cette âme après un pareil suicide.

  • L’église des favorisés de Dieu

Mon frère si tu veux que Dieu t’aime plus que les autres, il faut aller là-bas. Tout ce qui sont hors de là sont perdus et voués à la géhenne. Dieu là, il a donc choisi ses favoris comme sur un site web et là-bas vous serez dans ses petits carnets et vous pourrez chanter tout le temps « Là-haut mon nom est écrit là-haut là-bas ». Ce peuple de favorisés peut donc à souhait invoquer le feu du ciel pour qu’il tombe sur les autres. Il faut bien profiter des faveurs de Dieu, non?

Je peux citer aussi les coins bibliques  » Le bon pâturage  » ou encore  » Fleuve de vie « . La liste est vraiment longue et les faits vraiment déplorables et même 52 pages ne suffiraient pas pour dénoncer certaines pratiques qui prennent comme ferments :

  • L’ignorance des peuples due au manque d’éducation
  • La pauvreté due au sous-développement
  • L’acculturation

Il est temps que les autorités de nos pays prennent des mesures pour éradiquer ces pratiques avilissantes à moins que ça ne les arrange en fait.

Des soi-disant « hommes de Dieu » qui deviennent comme Crésus alors que les fidèles sont comme la veuve à une pièce. Oui c’est souvent ça « donnez tout ce que vous avez comme cette vieille de la parabole ».

Beaucoup même croient aussi que seul le « Alléluia Business » existe. Détrompez-vous le « Alhamdoulilah business » existe aussi. Je vous en parlerai bien un jour… C’est promis

Si l’homme ne peut pas être traité de manière holistique par une religion alors cette religion-là n’est religion que de nom. C’est peut-être pour cela que Jésus lui-même ne nous a indiqué aucune religion (sauf aimer le prochain comme soi même) avant de rejoindre son Père.
Qui sait ?


Afrique-Ebola : fermons donc nos frontières à l’Occident

J’écrivais dans un billet, publié le 30 septembre, que le virus Ebola était devenu un sujet d’import-export. Je ne croyais pas si bien dire. Voilà que maintenant on a eu un cas létal aux Etats-Unis suivi de potentiels affectés en surveillance et un malade (une aide-soignante) en Espagne. Et tous ces cas ont été importés d’Afrique. Nos pays ont tendance à fermer les frontières avec les pays infectés. Il faudrait donc aller au bout de la logique. Ce qui équivaudrait à fermer nos aéroports à l’Espagne et aux Etats-Unis. Ou bien ?

Si ma mémoire est bonne (et je suis sûr qu’elle l’est), quand un seul cas (importé, je le rappelle) avait annoncé au Sénégal, un pays d’Afrique centrale avait refoulé des vols venant de Dakar. Les trois pays affectés à savoir la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone se sont vus isolés par leurs voisins. Les frontières ont été systématiquement fermées sans autres formes de procès. Même les couloirs humanitaires ne sont pas de mise.

Maintenant que la fièvre hémorragique touche les États-Unis et l’Espagne, je me dis qu’il va falloir aller jusqu’au bout de la logique en leur fermant nos frontières. A moins que les Occidentaux malades soient moins contagieux que les « nègres contaminés».

afrique-ebolaEbola est certes une maladie dangereuse mais son extension a pour catalyseurs :

  • le manque d’infrastructures

Imaginez toutes les difficultés d’accès dans certaines zones touchées par la maladie. Les équipes de secours font face à des pistes désaffectées, des routes inexistantes. Je me demande comment ces équipes font pour accéder dans les zones reculées forestières. En somme le mauvais état de nos routes retarde l’acheminement de l’aide. Plus grave est la quasi-inexistence d’un réel système de santé dans certains de nos pays. Le minimum pour contrer Ebola avant l’arrivée des aides extérieures est de disposer d’un système de santé solide. L’on a vu que le Nigeria et le Sénégal sont arrivés à gérer les premiers cas, ce qui a empêché la maladie de se propager. Vous allez me dire que les Etats-Unis ont des infrastructures de haut niveau, mais là je vous répondrai que le malade ne s’est pas déclaré assez tôt.

  • le manque d’éducation

L’ignorance due au manque d’éducation a causé beaucoup de tort à la lutte contre Ebola. Des médecins ont été considérés comme vecteurs de la maladie et donc refoulés par des populations qu’ils étaient censés sauver. Même dans un certain pays, des leaders d’opinion ont été tués et jetés dans la forêt pour les mêmes raisons. Certaines populations n’avaient pas accès aux messages de sensibilisation, car illettrées.

  • la stigmatisation

Les pays affectés sont mis au banc et traités comme des pestiférés. Aucun signe de réelle solidarité envers eux.
Même des personnes guéries de la maladie et qui pouvaient donc devenir des sujets d’espoir ou des témoignages vivants que cette maladie est curable sont stigmatisées. Elles sont même refoulées par leurs proches.

  • la mauvaise gouvernance

Une cargaison de matériel devant servir à la lutte contre Ebola serait bloquée depuis le 9 août, au port de Freetown (Sierra Leone). Les raisons évoquées (procédures, politiques, non-paiement) entre autres pour expliquer cette situation traduisent une fois de plus la mauvaise gouvernance et la corruption qui ont cours chez nous. Pendant ce temps, Ebola a eu le temps de franchir le cap des 3 000 morts.

Je me demande si nos pays vont encore accepter de l’aide venant des Etats-Unis, vu que le pays est maintenant affecté .
Je ne suis pas adepte du « deux poids deux mesures » . Si on a pu refouler un avion à cause d’un cas au Sénégal, il va falloir refouler aussi les avions venant d’Espagne et des États-Unis où il y a même un décès.

Ressaisissons-nous pour bouter Ebola hors d’Afrique… euh que dis-je…  hors du monde.
Oui, si on le boute hors d’Afrique seulement, cela pourrait ressembler à une exportation vers d’autres continents.


Égalité des sexes : l’engagement « il pour elle » (#HeForShe)

Après ses tours de magie dans Harry Potter (à Poudlard, l’école des sorciers) sous le nom de Hermione Granger, Emma Watson ressort sa baguette magique, je dirais plutôt ses paroles magiques, cette fois-ci, devant le Conseil des Nations unies.

Ce n’est plus pour transformer un homme en crapaud, mais plutôt pour faire de nous, les hommes, des supporteurs de l’émancipation féminine. Notre galanterie est encore soumise à rude épreuve sur ce coup-là.

 Je savais bien qu’après toutes ces années de lutte, de marches, de cris, de chants et même de hashtags, elles (les femmes) finiraient bien par revenir vers nous (les hommes). N’est-ce pas de nous qu’elles ont été tirées au jardin d’Éden ? *

Mon frère, mon père, mes amis, comment pouvons-nous les soutenir et faire du « Il pour elle » un succès ?

Pour nous les Africains surtout, je vous propose les points suivants sous forme de hashtags. A un problème soumis sous forme de hashtag, il faut des solutions sous la même forme.

  • #ScolariserLesFilles

Il y a encore beaucoup d’endroits sur cette terre où les filles n’arrivent pas à avoir une scolarisation décente. Et même quand on les y envoie, elles ont peu de temps pour étudier, car la cuisine les attend. Mieux encore, si un parent se juge à court de ressources, il arrive souvent qu’on préfère arrêter la scolarité de la sœur au profit du frère.

  • #StopExcision

L’excision que je ne veux pas décrire ici, fait partie des actes que je trouve très réducteurs pour les femmes ; même si on veut lui donner une couverture culturelle, il faut comprendre que cela n’a plus aucun sens et les femmes qui y sont soumises n’y gagnent rien. Elles y perdent plutôt.

  • #HalteMariagePrecoce

Une jeune fille de 12-13 ans qu’on donne en mariage… oui c’est possible et cela se fait jusqu’à nos jours. On peut même la donner à un vieux de plus de 50 ans. Le « nouchi », argot parlé à Abidjan, dira que ce sont des « freshnies » (toutes fraîches) qui aident à revitaliser les vieux. Sans donner trop de détails, je dirai tout simplement que cette pratique avilit la femme. En étant complices de cette pratique, nous serons aussi concernés par #BringBackOurGirls et nous serions tous des « Abubakar Shekau ».

  • #EgaliteDeTraitement

« A travail égal, salaire égal » sans discrimination de sexe et que les congés de maternité ne soient plus un critère de mauvaise évaluation pour les femmes qui travaillent. Bien souvent, leurs temps d’absence leur sont reprochés et leur font perdre même leur travail parfois.

  • #SosFemmesBattues

Le hashtag
Le hashtag

Certaines femmes sont abonnées aux coups du mari, mais préfèrent rester pour des raisons économiques ou sociales. Oui, il est de coutume sous certains cieux de dire « que la femme doit subir sans broncher » car le foyer c’est naturellement la souffrance et rien d’autre. Mes sœurs si vous êtes seules, c’est peut-être mieux que d’être mal accompagnées. Il vaut mieux écrire « Merci pour ce moment » que de subir certaines humiliations (rires).

Une humoriste disait cette année au « Marrakech du rire« **, qu’un homme qui bat sa femme écope d’une peine avec sursis alors que la violence faite à un animal équivaut à une peine ferme. Vous voyez le tableau ?

Voilà chères sœurs, épouses, mères, grands-mères, amies ce que nous (les hommes) pouvons faire pour vous (les femmes).

Chers amis, comme Emma Watson, posons-nous ces deux questions :

  • si ce n’est pas maintenant, ce sera quand ? (engagement immédiat)

  • Et si ce n’est pas moi, ce serait qui ? (engagement personnel)

Maintenant si la discrimination positive consisterait à toujours prendre une femme à la place d’un homme, à compétence égale, laissez-moi vous dire que #HeForShe (ilPourElle) va vite se transformer en #HeAgainstShe (ilContreElle).

Emma Watson a bien fait de préciser que la lutte pour l’égalité des sexes ne signifie pas « guerre contre les hommes ».

Chère Emma (je sais que tu ne me connais pas), nous sommes de tout cœur avec toi et toutes les femmes, mais avec vous nous avons aussi appris à rester aussi vigilants.

Vive les femmes.

* Jardin d’Éden : selon les récits bibliques, la femme a été créée à partir d’un os de la côte de l’homme
** Marrakech du rire : spectacle humoristique organisé par Jamel Debbouze


Au Togo, de la religion à la politique il n’y a qu’un pas

En cette veille de Tabaski (fête religieuse musulmane), les chefs religieux catholiques, ceux de l’Église évangélique presbytérienne et les méthodistes du Togo ont lancé un appel aux politiciens.
Le concept « Tout l’Evangile pour tout l’homme » qui les a certainement guidés implique que l’Homme dans sa globalité doit faire l’objet de toute l’attention du clergé.

C’est certainement pour cela que les religieux togolais ont invité d’un ton doux, mais ferme les acteurs politiques du pays à trouver les voies et moyens pour retourner à la table des discussions.

Les leaders des Eglises concernées
Les leaders des Églises concernées

Ces discussions doivent porter sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles à engager pour un bon déroulement des prochaines joutes présidentielles prévues dans le premier semestre de l’année 2015.

L’opposition (CST – Collectif Sauvons le Togo et Arc-en-ciel) réclame, entre autres :

  • la limitation du nombre de mandats présidentiels : pour le moment le nombre de mandats présidentiels est infini; certainement que les religieux veulent faire savoir que seul le Christ doit être éternel et pas les hommes, ni leur mandat.
  • Une élection à deux tours : oui, tenez-vous bien, au Togo, l’élection présidentielle est à un tour, ce qui fait qu’avec même 20 % ou moins, on peut être président. L’essentiel est d’arriver en tête. Même pour le paradis, on ne refuse pas à des tentatives à deux tours.
  • Un effet rétroactif pour les réformes, surtout le nombre de mandats : en tout cas dès qu’on obtient le pardon de Dieu, toutes les choses anciennes passent et toute chose devient nouvelle.

Vous voyez donc que la politique peut se retrouver très liée à la religion.

Le jeu politique m’étonnera toujours. Figurez-vous qu’il y a quelques mois, le gouvernement avait accepté de faire des réformes et avait concocté un projet de loi qu’il a envoyé à l’Assemblée nationale. Les députés, pourtant du même bord que le parti au pouvoir, ont rejeté totalement les réformes soumises. Allez comprendre quelque chose. En Afrique et mieux encore au Togo, un député qui s’érige contre son président. Humm, laissez-moi rire.

Toujours spécial

Si ce n’est pas ça la vraie démocratie alors c’est son contraire. Mais au Togo, c’est toujours spécial et différent et jamais comme nulle part ailleurs.

Il est important de préciser que les religieux impliqués ici sont ceux de l’Église évangélique presbytérienne du Togo (EEPT), de l’Église méthodiste du Togo (EMT) et de l’Église catholique.

Ce qui n’a rien à voir avec « Forces armées de Jésus Christ », « Force d’intervention rapide du Christ » ou encore « Église Piller l’enfer pour peupler le ciel », « Ministère du feu des derniers temps»* et autres. Ces noms trop martiaux peuvent faire peur à des gens qu’on veut amener à la table des négociations. Ou bien ?

Il y a quelques semaines un politicien togolais (Gerry Taama, pour ne pas le nommer) a déclaré, sur sa page Ffacebook, qu’il avait perdu la foi, car au sein de l’opposition ils n’arrivaient plus à s’entendre.

J’espère que ce réveil des hommes de Dieu va lui redonner la foi, car même les ouvriers de la 11e heure ont reçu un denier comme ceux qui étaient là dès la première heure (Parabole des ouvriers)*. Vous avez compris ?

 

* Ces noms sont des dénominations d’églises dites de réveil
** Dans un récit biblique, des ouvriers qui n’ont travaillé qu’une heure ont reçu le même salaire que d’autres qui ont travaillé douze heures.


Mon « Pari(s) » réussi(t) : jusqu’au bout du Barça

Pour ceux qui ne le savent pas encore, certainement parce que je n’ai pas encore créé une page « Qui suis-je ? » sur mon blog, je suis un fana de football. Et à ce titre je suis polygame.

Oui, polygame, car j’aime plusieurs équipes à la fois dont le PSG.

Tableau d'affichage du Parc des princes
Tableau d’affichage du Parc des princes – Crédit Photo : psg.fr

Hier donc, « Paris a réussi le pari au Parc des princes à Paris »

Pendant que le lutin argentin, Lionel MESSI, fêtait le 500e but du Barça en Ligue des Champions, nous on savourait la victoire, les 3 points et la prise de la première place du groupe F de la Ligue des champions 2014. Oh que du bonheur…

Néanmoins, quelques remarques :

  • On a pu voir qu’El Matador, Edinson Cavani, est meilleur défenseur qu’attaquant
  • Serges Aurier n’arrive pas à nous faire nous tresser des lauriers (voyez sa passe à l’adversaire à Toulouse), heureusement qu’il était sur le banc
  • Lucas Digne n’est pas très digne d’être titulaire (On a vu ce que Maxwell a produit)

Dans tous les cas, aux deux buts du duo Messi-Neymar venu d’Amérique latine, nous avons répondu par David Luiz, Marco Verratti et Blaise Matuidi.

Zlatan dans les tribunes
Zlatan dans les tribunes – Crédit photo :psg.fr

Finalement la débâcle prédite ne s’est pas réalisée et nous n’avons pas trop souffert de l’absence du géant suédois, Zlatan Ibrahimovic.

Sans Zlatan, nous avons quand même pu zlataner Barcelone.

Espérant que j’éprouverai la même joie au soir du 9 novembre 2014 (jour du classico de la Ligue 1), je laisse mes amis supporters de l’Olympique de Marseille ruminer leur colère. Eh oui, quand on supporte l’OM on ne peut JAMAIS se réjouir d’une victoire du PSG. Et vice versa.

La victoire d’hier est loin d’être un exploit, car sur les trois dernières confrontations entre les deux clubs, on décompte une victoire pour Paris, zéro pour Barcelone et deux matchs nuls.

Je ne pourrai finir la signature de ce billet (un billet, ça se signe non ? Comme un billet de banque), en pensant à l’Équipe nationale de mon pays, les Éperviers qui depuis le début des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2015 ne font que se faire abattre en plein vol. Déjà deux fois : par le Syli national de Guinée et par les Black Stars du Ghana.
Le prochain match est prévu pour le 10 octobre contre l’Ouganda. J’espère qu’à la fin, on ne dira pas « Jamais deux sans trois ».

Pour revenir au PSG, je me souviens que ce cher Léonardo (ex-directeur technique du club) avait dit, en 2013 : « Peut-être que nous ne sommes pas faits pour jouer ce genre de match (ligue 1). On a créé une équipe pour jouer plus l’Europe que le championnat« .
Une phrase qui retrouve tout son sens dans le contexte actuel où Paris aligne des matchs nuls en Ligue 1.

ALLEZ PARIS…. ICI C’EST PARIS… PARIS EST MAGIQUE

 


Sénégal-Guinée : Ebola en mode import-export

J’espère qu’en lisant ce billet, Mamane de RFI ne me traitera pas d’ami d’Ebola (écoutez sa chronique du jour et vous comprendrez).
Il y a quelques semaines, à mon retour de voyage d’un pays d’Afrique de l’Ouest, j’ai fait un transit par un autre pays d’Afrique de l’Ouest avant d’arriver dans le pays d’Afrique de l’Ouest où je réside. Vous me suivez ?

Peut être que j’évite de signaler ces pays là pour que vous ne veuillez pas me mettre en quarantaine pendant 21 jours pour voir si je n’ai pas piqué la fièvre hémorragique à virus Ebola quelque part.

Ne vous inquiétez pas, ce sont des pays sains que j’ai visités et traversés.

Mon premier ami que je croise me demande si je suis revenu sain et sauf. Je dis « oui » et alors il m’expliqua que dans son « sain et sauf », il incluait le virus Ebola. Je lui répondis que les pays que j’ai visités étaient déclarés « sains » et que c’est mon retour même qui me fait peur. On venait de signaler un cas d’Ebola à Dakar (oui c’est à Dakar que je réside).

Sa réponse vu sans équivoque : « Non, il n’y a pas Ebola au Sénégal mais juste un cas importé ». Là, je compris toute la subtilité de l’expression « cas importé ». Comme ça Ebola est devenu un sujet de commerce « import-export ». Les semaines suivantes allaient le confirmer.

SenGui

L’importation a eu pour point de départ une localité de la Guinée, Donka. La « marchandise », le virus Ebola a eu comme moyen de transport un taxi brousse. Et son emballage était le corps d’un jeune Guinéen nommé Mamadou Alimou Diallo.

La marchandise a transité par plusieurs villages pour arriver à Dakar plus précisément aux Parcelles assainies, un de ses quartiers.

Avant sa « livraison » à d’autres consommateurs, le « produit » a eu la malchance d’avoir été dénoncé par les autorités du pays de provenance. Alors le pays qui se serait retrouvé « consommateur » déploya les grands moyens pour récupérer l’emballage et le traiter. « Alhamdoulilah »*, le traitement se passa bien et au plus haut niveau de l’appareil d’état, l’exportation du cas importé a été décidée. La tactique du retour à l’envoyeur a été appliquée dans son sens strict.

Cette exportation sera faite par avion vers Conakry a t-on décidé. Entre temps, le pays devenu « exportateur » a oublié qu’il a lui même décidé de fermer toutes les voies de communication (air, terre, mer) avec le pays destinataire.

Au finish, le porteur est reparti par la même voie qu’il a utilisée pour venir, la route via Kédougou où il fut remis aux autorités du pays d’où il venait.

Ainsi a été bouclé Ebola en mode « import-export » entre le Sénégal et la Guinée, des pays frères qui partagent même des électeurs. Oui, il y en a qui votent des deux côtés.

Pour aggraver notre psychose, les rumeurs disent qu’il y aurait maintenant des passeurs qui feraient dans le trafic des personnes de pays infectés vers les pays non infectés. Si ceci s’avérait réel, le mode « import-export » aura encore de beaux jours devant lui puisque les polices récupéreront d’autres « colis » à renvoyer vers le pays d’origine.

Aux dernières nouvelles, un corridor humanitaire est en préparation entre les deux pays. Je pense que ceci serait une meilleure approche car on dit souvent : « Quand la case de ton voisin brûle, il faut l’aider à éteindre le feu de peur que le feu n’atteigne ta propre case ». On note aussi un retour à la normale dans les relations entre les deux peuples. C’est tout à l’honneur des dirigeants.

A bon entendeur, demi-campagne sur Ebola est suffisante.

P.S : Aucun terme utilisé dans ce billet ne doit être considéré comme péjoratif. C’est juste un style.

* Alhamdoulilah : terme arabe fréquemment utilisé au Sénégal pour dire « On rend grâce à Dieu »


Je prie (est-ce que je crois ?) donc je tue

Hervé Gourdel au Parc national du Djurdjura en Kabylie
Hervé Gourdel au Parc national du Djurdjura en Kabylie (RFI)

En cette matinée où tous les médias parlent de l’assassinat d’Hervé Gourdel, le plus récent d’une longue série, je ne puis m’empêcher de penser à ce phénomène de « tuer au nom de la religion ». Ce phénomène qui, certes, existe depuis belle lurette (demander à Jeanne d’Arc ou à Galilée, le savant), mais dont l’ampleur est décuplée de nos jours.

C’est un véritable casse-tête chinois pour les grandes nations, mais nous aussi ne devons pas être en reste. The « Original Black African Managing America » (Obama) et Hollande en perdent le sommeil mais nous, devons-nous dormir ?

Au nom de la religion, Boko Haram ne cesse d’enlever surtout des jeunes filles partout où il passe et j’attends toujours qu’on m’indique là où dans le Livre saint, il est écrit que cela doit se faire. Le problème de la place de la femme dans nos conceptions, nos pensées et nos politiques se pose encore avec acuité.

Ces mouvements arrivent à avoir des adeptes de par le monde. Les combattants viennent de partout et pas seulement des milieux défavorisés qui demeurent leur zone de recrutement préférée. Ce qui nous interpelle à divers niveaux et surtout l’éducation en son sens large. Nos systèmes socio-éducatifs n’ont-ils pas fait faillite ou du moins n’ont-ils pas trop de failles ?

Je crois bien que oui et ce sont ces failles que ces mouvements exploitent pour enrôler les « âmes » faibles et manipulables à souhait.

En paraphrasant un dicton célèbre, je dirai « ventre affamé n’a point d’oreille pour écouter la voix de la raison ». Au vu de ce qui se passe dans le monde je corrigerai en disant « Ventre affamé a l’oreille pour écouter la voix de celui qui le nourrit ».

img_articleLa nature ayant horreur du vide, là où l’éducation familiale, scolaire et civique en ont laissé, il y aura toujours la voix des extrémistes pour le remplir.

En observant la pauvreté, l’ignorance et la corruption qui règnent encore un peu partout, nous avons beaucoup à craindre pour l’avenir.

Nos arsenaux juridiques sont-ils prêts à combattre ces mouvements ? A ce jour, il existe encore des pays dont la législation ne prévoit aucune mesure contre un crime perpétré sur leur sol par un étranger. Ils sont souvent obligés de l’extrader vers son pays d’origine pour qu’il soit jugé. Encore faut-il que certains pays puissent réellement préparer tous les dossiers d’extradition pour qu’aucun avocat défenseur n’y décèle des failles (oui toujours) pour faire acquitter un criminel.

Dans tous les cas, les fameuses grandes nations ont du pain sur la planche pour éradiquer tous ces mouvements djihadistes par-ci islamistes par-là. C’est ce que nous pensons souvent alors que nous-mêmes nous devons aussi être des acteurs à la base par l’éducation et la sensibilisation.

Pour finir, je dirais que ces tueurs ne sont pas des croyants. Ils sont juste (et ça encore, il faudra vérifier) des prieurs. Aucune religion ne tolère l’atteinte à la vie de l’homme, mais l’homme lui-même ne cesse de manipuler les religions à sa guise pour tuer l’homme.

« Homo homini lupus », vous avez dit ?

 

 


Les dots 2.0, 3 G+ et 4 G (TICs et mariage)

Les engrenages du cœur
Les engrenages du cœur

Soyons clairs dès le départ, ici on parle de la dot dans le cadre du mariage hein et non du « dot » dans le langage informatique. Mais bizarrement ces deux termes ont trouvé le moyen de se mettre ensemble dans ce billet, du moins quand on considère leur domaine de définition.
En tout cas, on dirait que cette aventure va être bien compliquée mais on y arrivera inchallah.

« Trois prétendants, un mari »… Cela vous dit-il quelque chose ?

Mon ami Aphtal Cissé (alias le silencieux bruyant), lui, les lianes l’inspirent beaucoup. Et donc moi j’ai pensé aux lianes et aux arbres qui les « produisent » c’est-à-dire leurs parents.

Ben, pour ce qui s’en souvienne encore c’est une des œuvres que nous lisions quand nous étions encore au collège. Je vous laisse aller chercher l’auteur vous-même, non ? Eh oui, qui cherche trouve et Mondoblog doit servir à vous faire chercher, bêcher, creuser, ne laissez nulle place où les yeux ne passent et repassent. Si je dis « que la main ne passe et repasse », vous allez penser à autre chose.
Bon, l’ouvrage est de Guillaume Oyono Mbia.

Revenons-y. On y a lu qu’en ces temps-là (le livre est écrit en 1963), Atangana le père voulait donner sa fille Juliette au prétendant le plus offrant et sans son consentement. (Kamer Kongossa, est-ce bien cela ?)

Hummmmm, de nos jours on fait mieux que ça même quand il y a le consentement de la fille.

Les familles ou du moins certaines se sont mises à la page. Elles sont devenues geek et sont passées à la formule DOT 2.0, 3 G+ voire 4G.

Photo prise sur kongossa.mondoblog.org
Photo prise sur kongossa.mondoblog.org

Dans la liste, déjà si longue,  de pagnes (Wax véritable et Woodin authentiques), bijoux (en or et le nombre de carat doit dépasser 24), valises (Louis Vuitton ou qualité proche), chaussures (de marque s’il vous plait), moutons, béliers, chèvres, poulets (tous bien gras et sans os apparents), on a rajouté la panoplie qui amène la dot à son niveau 2.0 :

–          Le smartphone

Oui un téléphone « dernier cri » avec Androïd ou Windows et double puce. Si on ne vous demande pas une recharge du montant maximum des deux opérateurs dont on aura les puces alors estimez vous heureux. Les connaisseurs exigent même la marque à la pomme. Et dire que c’est en nous faisant manger une pomme que les femmes nous ont entrainé dans le péché (Ce n’est pas moi qui le dit hein). Et si l’écran n’est pas tactile on pourra vous dire que vous ne voulez pas passer vos doigts sur la peau de votre liane élue comme sur un écran mais que vous voulez appuyer comme sur un vulgaire clavier de téléphone ordinaire. Et ça peut vous faire échouer…

–          La tablette

Ah ça… Qui est fou ? Et qui veut ne pas être dans le mouvement ? Et surtout pas de chinetoques hein ; si ce n’est pas un vrai Samsung Tab alors ça devrait être l’œuvre de Steve Jobs, un Ipad. Hé oui toujours la pomme…

–          L’ordinateur portable

Pour compléter la gamme et avoir 3 niveaux comme dans le commerce triangulaire sans esclavage qui se crée entre époux, épouse et belle famille. Un vrai ordinateur portable de marque reconnue hein avec tous les outils Microsoft installés. Comme ça, à sa réunion de retraités, beau papa pourra faire des projections ou montrer à ses amis la feuille Excel qui permet de calculer sa pension de retraite.

Les bons gendres peuvent ajouter à tout ceci la TV « Slim » (Quand toi-même tu t’habilles en « slim feet », tu voudrais que les parents aient quelle télévision pour suivre leurs feuilletons et matchs de foot ?) et aussi un ordinateur de bureau. Le tout bouclé le jour de la dot par une présentation de sa propre famille par des diapositives grâce à un rétro-projecteur.

La dot 2.0
La dot 2.0 – Source : creativewebpr.tumblr.com

Eh oui et dans tout ça on ne vous vend pas notre fille hein, c’est juste le fait pour le garçon de témoigner son amour.

Je ne serais pas étonné si bientôt on arrive à des demandes de créations de sites web ou de blog pour la belle-famille hein. Des pages sur Facebook ou Tweeter ou Google+, pourquoi pas ? Ou même un blog à l’adresse bellesfamilles.mondoblog.org.
Déjà que beaucoup de couples se forment par le biais des réseaux sociaux et sites de rencontres.

Il semble qu’en Europe c’est plutôt la famille de la femme qui amène la dot hein. Je suis sûr que c’est parce que les familles de tata Ségo et de tata Valérie n’ont sacrifié à cette tradition que tonton François les a jeté vite fait. Espérons que les GAYET fassent mieux. Au moins pour la France, je peux dire hein sinon sur mon cher continent nous avons aussi des Présidents sans femme (je n’ai pas dit Président à 100 femmes, on connait vos déformations de propos). Je n’oserai citer aucun nom ici, sinon cela pourrait me valoir des gifles, des coups de pied ou de gourdin. C’est comme certains maris qui pour se venger d’avoir donné des dots 2.0, 3 ou 4G ne se privent pas de mettre leurs épouses en mode « Déjà frappée ». Le mode « Déjà frappé » vous ne connaissez pas ? Le jour où je serai plus courageux, je vous en parlerai.

De toutes les façons, la révolution 2.0 a atteint tous les domaines de notre existence et ce billet le prouve assez.
N’est-ce pas ??????