Odilon Doundembi

Humour à l’africaine

Un peu d’humour nous permet de bien commencer le week-end.

C’est l’histoire d’un jeune garçon et d’un pharmacien.

Le jeune garçon entre dans une pharmacie et dit :

 – « Bonjour, pouvez-vous me donner un préservatif ? Ma copine m’a invité à dîner ce soir et je crois qu’elle attend quelque chose de moi. » Le pharmacien lui donne le préservatif. Alors qu’il sortait, le garçon se retourne et dit :

-« Donnez-moi encore un autre préservatif parce que la sœur de ma copine est très mignonne, et elle croise toujours les jambes de manière provocante quand elle me voit. Je crois qu’elle attend aussi quelque chose de moi. »

Le pharmacien lui donne une deuxième boîte. Tout près de la porte, le garçon revient sur ses pas et dit de nouveau :

–  « Tout compte fait, j’en veux encore un autre parce que la mère de ma copine a de beaux restes et quand elle me voit elle fait toujours des allusions… et comme elle m’a invité à dîner, je crois qu’elle attend quelque chose de moi aussi. »

Un peu plus tard, l’adolescent se rend à son rendez-vous muni de son précieux paquet. Au moment de passer à table, il s’assoit. Sa copine se met à sa gauche, la sœur à sa droite et la mère en face de lui .

Quand le père arrive, le garçon baisse la tête et se met à prier :

–  » Seigneur, bénis ce dîner. Merci pour ce que tu nous donnes, etc. »

Après une minute, le garçon prie encore :

–  « Merci seigneur pour ta bonté, insuffle l’esprit de pardon dans les cœurs et ne permet pas la violence entre tes enfants… »

Après 5  minutes, la tête toujours baissée, le garçon prie encore. Ils se regardent, tous, très surpris. Et la copine plus encore que les autres.

Elle se rapproche du garçon et lui dit dans l’oreille : « Je ne savais pas que tu étais aussi croyant. »

Le garçon répond : « Je ne savais pas que ton père était pharmacien. »

A vous de deviner la suite de l’histoire.


Administration centrafricaine en décadence

Depuis mon retour au bercail pour ne pas dire en enfer, j’ai vécu des situations tant dramatiques qu’administrativement incorrectes. Je me permets de vous parler exclusivement dans ce billet, de la Société de Distribution d’eau en Centrafrique (SODECA) et de l’Energie Centrafricaine (ENERCA).

J’ai été à la SODECA pour le règlement de notre facture d’eau, grande est la surprise de constater que la salle abritant le bureau du service clientèle de cette société est inondée. Ce n’est pas parce qu’on y produit et distribue l’eau courante à la population Banguissoise pour ne pas dire Centrafricaine que cet édifice est bourré d’eau. Que s’est il passé? Un personnel après s’être soulagé aux toilettes du bureau, a oublié de fermer le robinet d’eau car il en avait pas (coupure d’eau ). Vous comprenez ma surprise, je pense. En tout cas, c’est ma première fois de constater qu’il y a aussi coupure d’eau à la SODECA. Je pensais que cette dernière disposait d’un moyen de secours permettant de faire face à la coupure d’eau, ne fut-ce que pour son personnel puisqu’elle ne se soucie pas trop des autres. Mais ici, l’adage qui dit  » la charité bien ordonné commence par soi-même » n’est pas du tout respecté.

Les techniciens de surface ont passé plus d’une heure à exfiltrer l’eau du bureau pendant que le personnel arrivant avec plus de 30 minutes de retard reste pénard pour certains, d’autres grandes dames en profitent pour prendre leur petit déjeuner. Je me suis posé des questions sur le sort de leurs maris à la maison (si elles en ont bien sûr) sans parler des enfants. Chez nous en Afrique, c’est la femme qui s’occupe du mari le matin avant d’aller au travail…Bref! J’ai vraiment eu ma dose.

Quand je raconte l’histoire à mon frère, il me dit: « frangin, vas-y comprendre. C’est la réalité du pays même si ce n’est pas le comportement de tous les centrafricains ».

Quant à l’Energie Centrafricaine (ENERCA), elle est la sœur jumelle de la SODECA qui toutes les deux brillent par  des séries de coupure.

J’ai eu un échange nourrissant avec notre domestique sur les questions de délestage et de coupure d’eau. Elle m’a fait savoir qu’il n y a pas d’eau courante dans son coin et les gens ne puisent que l’eau de la fontaine appelé communément « Dô mon nyô ». Pour l »électricité,  n’en parlons pas. Elle y existe que de nom. Le courant vient chez nous le jour à partir de 15 heures pour couper vers 17 heures et le soir  à 23 h ou minuit à 5 h du matin. Dit-elle.

Certains secteurs ne sont pas délaissés juste parce qu’un dignitaire du régime ou un cadre de l’Enerca y habitent. On s’en fout et s’en foudra pas mal des autres. Voici une anecdote: Quand Djotodia était au pouvoir, l’une de ses multitudes de maîtresses habite Bimbo et il y’avait l’électricité 24 h/24. Après la chute du régime Séléka, les choses sont redevenues à la normale. Je voulais dire par là que la coupure de courant refait surface.

De nombreux quartiers galèrent surtout pendant cette période de coupe du monde. La plupart des gens regarde le mondial dans les ciné vidéos (moyennant 100 francs cfa par match) dotés de groupes électrogènes.

Ceux qui  ont des convertisseurs chez eux suivent les matches sans crainte. Ils veulent bien aider les voisin et l’entourage, mais ils ne peuvent pas compte tenu de l’insécurité qui continue de sévir. On a peur des inconnus sous peine d’être agressés ou braqués au terme d’un match car on ne sait plus qui est qui. Tout peut arriver, même une simple discussion peut aboutir à un drame.

Bon, je n’en dirais pas plus.


Quelle place occupent les cours particuliers dans le cursus scolaire ?

Dans le cadre de la préparation de l’examen de la langue française, (Diplôme Approfondi de Langue Française, DALF ) que j’avais suivie, j’ai eu à étudier tant de documents littéraires, journalistiques et scientifiques. Un texte portant sur les cours particuliers a retenu mon attention. Pour ce faire, je le partage avec vous, chers lecteurs en vous interpellant à travers ce billet sur l’importance, la raison d’être et surtout les avantages qu’offre l’essor de ces enseignements aussi bien aux élèves qu’à leurs parents.

Compte tenu de l’effectif des élèves en classe, de la qualité des enseignements, de la disponibilité des professeurs et de la quête de l’excellence, le développement des cours spéciaux s’annonce comme un énorme atout pour les enfants. Cet essor est important dans le sens où ces cours permettent aux élèves de combler leurs  lacunes en reprenant de façon individuelle ce qui a été abordé en classe dont certains détails ou explications peuvent leur échapper. Un élève qui a suivi des enseignements particuliers a un plus sur celui qui n’en a pas fait. Ces cours augmentent également la chance de réussite des élèves aux examens et les rendent excellents et compétitifs à l’école.

L’inconvénient  de cet essor est le coût des formations car pour que les enfants deviennent meilleurs, leurs parents doivent investir davantage financièrement. En outre, le développement des cours particuliers est en défaveur des élèves dont les parents sont moins nantis ou démunis.

A la lumière de tout ce qui précède, le développement des enseignements particuliers a un impact significatif dans l’éducation des enfants. Les parents ont intérêt à se battre afin de répondre aux exigences des cours particuliers, s’ils veulent non seulement la réussite de leurs enfants, mais aussi l’excellence. A mon humble avis, les cours spéciaux sont complémentaires à ceux dispensés à l’école ou au collège.                      .


Une course poursuite à Bangui

Dans la journée de mardi 22 Avril à Bangui, au niveau de la route qui sépare l’université de Bangui au « stade 20.000 places  » a eu lieu une course poursuite entre un conducteur de taxi et les gendarmes centrafricains.

Les gendarmes, après avoir su que le chauffeur possède une arme (Kalachnikov) sous son siège, demandent au gars de s’arrêter, mais ce dernier a refusé d’obtempérer. Ces pandores se lancent alors à sa poursuite depuis le centre ville jusqu’à l’université de Bangui. Ils ont ont abimé les roux du véhicules par des tirs d’armes et l’un des clients qui se trouvent à bord  du taxi est à la jambe.

Le taximan, ne pouvant plus rouler est sorti du véhicule  pour s’éclipser au milieu des étudiants. Il est parti se cacher dans les toilettes de la Faculté de Sciences Économiques et de Gestion (FASEG). Les forces de l’ordre ont fait de même en descendant de leur pick-up pour le poursuivre à pieds avant de l’attraper ainsi que son arme.

En passant les gendarmes ont donné un coup de gifle à une étudiante qui selon eux, est complice du fugitif car elle aurait refusé de montrer là où il s‘est caché.

Ainsi va Bangui…


Journée Mondiale des Filles dans les TIC au Sénégal

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L’Union Internationale des Télécommunications (UIT) commémore avec tous ses pays membres une journée dite  « Journée Internationale des Filles dans les TIC, appelée JIFTIC ».  Elle invite et encourage les Ministères de la communication et de l’éducation, les autorités nationales de réglementation, les entreprises du secteur privé, les établissements universitaires et les ONG à organiser au niveau local ou national des événements consacrés à la JIFTIC.

Ces manifestations ont pour but d’inviter les adolescentes et les étudiantes à passer une journée dans les environnements des TIC  pour leur permettre de mieux se rendre compte des perspectives d’avenir que leur offrent ces technologies.

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Le Sénégal n’est pas resté en marge de cet évènement où il tend à sa troisième édition. L’activité phare de cette journée est le concours « Jigeen ci TIC » en français « La femme dans les TIC », a soutenu la cofondatrice de Jigeen Tech Hub, Binta Coudy Dé rappelant ainsi l’objectif de cette activité.

Le slogan de la JIFTIC 2014 est: « Fille, choisis les TIC et assure ton avenir« 

Du 16 Avril au 31 Mai 2014, la JIFTIC est un ensemble d’événements composés :

  • du concours pour primer les meilleurs  projets TIC pour répondre aux besoins de la société et des femmes.
  • des journées portes ouvertes  dans les entreprises sénégalaises  dans les TIC, les organes de l’Etat, les universités par des témoignages des femmes cadres et hauts-cadres dans ces entreprises.
  • de  la caravane Jiggen Ci TIC pour amplifier les témoignages  des femmes cadres ou hauts-cadres dans les TIC et connecter les jeunes  filles à l’écosystème des TIC.
  • des sessions techniques de formations, de  partages de connaissances et de renforcement de capacités.
  • des panels présentés  par les universitaires et le marché de l’économie numérique au Sénégal afin de mieux préparer les ressources  humaines féminines dans leur choix et leur vocation à travers les TIC.
  • une exposition sur les métiers et le quotidien des professionnels du numérique  pour montrer les arguments économiques indéniables en faveur de l’embauche des jeunes filles en plus grand nombre.
Photos: Google.com/imageconcours-jigeen-tic

Espérons que les autres pays africains vont suivre cet exemple.


Centrafrique : mon retour en « enfer »

Après avoir passé quelques années universitaires au Sénégal, j’avais décidé de rebrousser chemin, car non seulement mon passeport a expiré, mais  mon pays ne dispose pas d’ambassade, ni quoi que ce qui sert de représentation diplomatique au Sénégal. Donc il fallait que je rentre pour me procurer du passeport biométrique. J’avais quitté Bangui quand il n’y en avait pas. J’espère que vous avez compris au moins pourquoi je suis rentré en Centrafrique, mon pays, surtout ceux qui seront surpris de le savoir.

J’ai embarqué à l’aéroport Léopold Sendar Senghor le vendredi 28 à 6 heures du matin à bord de Royal Air Maroc. Arrivé à Casablanca vers 9 h 40 pour continuer le vol à vol à 22 h 40, je me suis pointé au service de transit où on devait m’enregistrer avant de me donner le reçu permettant l’accès à l’hôtel et un ticket pour la restauration.  C’est parti pour une escale de 13 heures chrono à Casa.

Il fallait faire face aux fameux questionnaires du service de transit :

Bonjour, je suis en transit sur Bangui.

Bonjour, donnez-moi votre passeport.

Je n’ai pas de passeport, mais plutôt un sauf-conduit.

Un monsieur en costard chargé de vérifier et enregistrer les voyageurs, a pris le papier en me  lançant un regard dédaigneux  avant de demander ma nationalité qui est mentionnée sur le papier qu’il faisait semblant de lire.

J’ai répondu poliment à la question du gars.

Le monsieur a l’air ébloui et me dit : « Pourquoi  tu pars à Bangui  »

Je rentre chez moi ! Bon là, je commence à en avoir marre de son interrogatoire !

Après quelques minutes de silences, le gars persiste, mais cette fois en anglais, « where are you come from »

J’étais étonné de voir le monsieur s’exprimer subitement en anglais. Était-ce pour m’épater ? A lui seul de répondre!  Je lui dis : pardon ?

Il répète la même question « where are you come from »

Là je me suis dit que le gars me prenait pour un Sud-Africain comme ce fut le cas à Dakar.

I come from Dakar. (J’ai quand même fait le banc…)

J’étais dans le même pétrin avec une compatriote, une jeune mère qui rentrait aussi sur Bangui.

Le monsieur après plus de 30 minutes de tractations avec son chef, est enfin revenu avec un reçu pour la chambre et deux tickets pour la bouffe. Comment peut-on mettre dans la même chambre deux personnes de sexe opposé qui de surcroît ne sont pas en couple ? Bon, c’est cela où rien, c’est-à-dire soit on se met à deux dans la chambre (sans compter le bébé), soit j’attends en salle d’embarquement durant les 13 heures d’escale. Avec les 10°c qui m’attendent au dehors, j’ai jugé mieux de rester même à trois dans la chambre que d’aller choper le rhume.

On a finalement quitté Casa vers 22 h 40 en passant par Douala où on a fait une autre escale de 45 minutes avant d’arriver à Bangui, à 7 h 30.

L’atterrissage a été un moment très émouvant pour moi. Tu vois des milliers de gens entassés dans des petites maisons de fortune qui jouxtent la piste de l’aéroport Bangui M’Poko. Ces maisons servant de refuges aux personnes déplacées sont appelées communément Ledger (Le Ledger Plazza est le nom d’un hôtel 5 étoiles de Bangui).

Après avoir pris mes bagages, il faut passer par la douane  pour le contrôle de routine. Une douanière me demande juste d’où je viens; Qu’est-ce que j’ai amené comme bagages…

J’étais au Sénégal pour les études, j’ai fini et me voilà de retour au pays.

Elle me dit ok, mais on fait comment ? Tu n’as pas apporté d’ordinateur ?

Je lui dis : si, j’en ai un avec lequel je travaille.

Elle avait le sentiment de perdre son temps avec moi, m’a dit de libérer le plancher afin qu’elle puisse continuer son travail.

Dehors, m’attendent  mon frère et un ami. J’ai demandé à mes frères par quel chemin doit-on passer. Ils sourient et me disent qu’on va passer par Combattant (quartier le plus proche de l’aéroport) avant d’arriver à Benz-vi (mon quartier). L’état de routes reste à désirer, mais vu la gravité de la situation, plus rien ne m’étonne. D’ailleurs on n’a jamais eu de bonnes routes depuis la chute de Bokassa.

Je vois des jeunes gens avec le corps garni de gris-gris, des machettes en mains pour certains et de vraies armes de guerre ou armes traditionnelles pour les autres. Ce sont des ATB (Anti-Balaka).

Ces ATB circulent sans gêne dans le nord de Bangui, même au bord des routes où les forces africaines de la Misca et les soldats français de la Sangaris font leur bonhomme de chemin tranquillement.

Mon baptême de feu à Bangui

Arrivé à la maison, j’étais très ravi de retrouver la famille et on a commencé à échanger quand subitement des crépitements d’armes retentissent. On dit que c’est un Faca qui vient d’abattre un élément de la sécurité de l’ancien ministre des Sports (sous le régime Seleka) à Sica, un quartier voisin du mien… Hum, j’avais le cœur qui battait très fort même. C’était mon baptême de feu. Toute la famille me dit voilà l’état de la situation dans laquelle vivent les Centrafricains.

Dans l’après-midi j’ai eu la malchance de me rendre au nord de Bangui où résident mon père et ma mère. On ne sait pas vu depuis  un bout de temps … Quelques minutes après mon arrivée dans les le coin, ça  a commencé  à tirer de partout. Certains témoins  nous disent que des soldats tchadiens ont tiré sur les gens, faisant plusieurs victimes et des blessés graves…Chacun fait le bilan de la situation à sa façon.

Le lendemain pour rentrer à la maison, c’est encore un autre problème. Il n’y a pratiquement plus de véhicules de transport en commun. Seuls les taxis-motos font le maximum du boulot. Ces motos peuvent prendre jusqu’à quatre personnes voire cinq c’est selon la taille des clients qui grimpent dessus. J’ai même vu deux porteurs de tenue monter à bord derrière un civil. Franchement c’est un désordre total dans la capitale. J’imagine ce qui se passe dans nos provinces… Cela confirme l’anarchie qui règne en Centrafrique depuis plus d’un an maintenant. Chacun est libre de frapper, tuer qui il veut et quand il veut sans inquiétude. Certains quartiers proches de KM5 sont pratiquent à plat après les séries de pillages de ces derniers temps. Je vois des gens en train  d’arracher le reste des briques qui servaient de clôture des maisons déjà pillées…

Bangui reste toujours dans la merde même si certains secteurs comme les 1er, 2e et une partie du 5e arrondissement restent conviviaux. Il y a toujours des gens  dans les buvettes qui sont au long des routes comme à l’accoutumée.

Bref, la tension s’est largement apaisé, mais il reste à gérer la délinquance, le braquage, le plus important reste le désarmement total du 3e arrondissement précisément celui du KM5 pour ce qui est de Bangui. Le réarmement des Faca serait un atout pour le rétablissement de la sécurité dans le pays. Les forces étrangères que je vois circuler armées jusqu’aux dents ne font pas grand-chose pour la stabilité du pays. Elles interviennent juste pour réagir à une attaque, ou un braquage. D’ailleurs, ces forces sont là parce qu’elles ont leurs rations  au quotidien, des rations qu’elles vendent aux gens au lieu de se nourrir. Au lieu de bien remplir leur vraie mission, elles préfèrent s’enrichir sur le dos des pauvres centrafricains pendant que ces derniers (musulmans comme chrétiens) meurent. Cette crise n’est bénéfique qu’aux étrangers qui interviennent ici et à leurs pays respectifs.

Ban Ki-moun a bel et bien constaté et vécu la gravité de cette crise lors de son dernier passage à Bangui avant de se rendre à Kigali pour commémorer le 20e anniversaire du génocide rwandais. J’espère que l’ONU va accélérer l’envoi de ses troupes en Centrafrique et que Madame la présidente Samba Panza songe enfin à réarmer nos vrais soldats qui selon moi, s’ils sont bien équipés et bien dirigés pourront garantir la sécurité et l’intégrité du pays.

A mes amis qui s’inquiètent pour moi, rassurez-vous, là ou j’habite tout est « calme ». Les Centrafricains continuent de vivre malgré tout par la grâce divine.


Sénégal : un des modèles de lutte contre le tabac

Le Sénégal, dans sa lutte contre le tabagisme, vient de faire un grand pas. Un projet de loi « relatif à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac » a été adopté à l’unanimité par les députés du pays.

 

photo: ac-grenoble.fr

Désormais, il est interdit de fumer dans des lieux publics (aéroport, restaurants, hôtels, écoles, universités, etc.). La publicité portant sur des cigarettes et le parrainage des manifestations par les industries du tabac sont également proscrits au Sénégal. Les contrevenants risquent des sanctions pénales…

 Selon le professeur Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale : « Un article a fait l’objet d’une petite controverse. Un texte relatif à la permission de permettre de fumer dans certains endroits comme les restaurants, les hôtels, ou les aéroports, mais dans un espace clos et isolé ».

 

Qu’en est-il des autres pays africains?

Selon l’OMS, seulement cinq pays africains ont complètement interdit de fumer dans les lieux publics et neuf (le Tchad, l’Érythrée, le Ghana, la Guinée, le Kenya, Madagascar, l’île Maurice, le Niger et le Togo) ont prohibé toutes les publicités pour le tabac. Seulement quatre pays africains (Madagascar, l’île Maurice, le Niger et les Seychelles) suivent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé concernant les avertissements de santé sur les paquets de cigarettes.

Le tabagisme est la consommation abusive de tabac. Outre la dépendance, le tabagisme est responsable de nombreuses maladies (cancers, maladies cardiovasculaires, etc.), qu’il soit actif ou passif. D’après plusieurs rapports, le tabagisme est sans aucun  doute responsable d’une diminution significative de la durée de vie de l’homme et en même temps la première cause de mortalité évitable dans le monde, ce qui en fait un enjeu majeur de santé publique.

Dangers de la cigarette

Toujours selon l’OMS, l’épidémie mondiale de tabagisme fait près de 6 millions de morts chaque année, dont plus de 600 000 sont des non-fumeurs qui meurent d’avoir respiré la fumée des autres. Si l’on ne fait rien, l’épidémie tuera plus de 8 millions de personnes chaque année d’ici 2030. Près de 80 % du milliard de fumeurs que compte la planète vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, là où la charge de morbidité et de mortalité liée au tabac est la plus lourde. Du coup, mes pensées vont à l’endroit des pauvres africains, qui par ignorance pour certains et négligence pour d’autres, ne se soucient pas de leur propre santé. Un Africain (fumeur) s’il a un peu de sous, il achète un paquet de cigarettes sinon il va se l’approprier au détail.

Ça fait mal d’entendre qu’une personne environ meurt toutes les six secondes du fait de ce fléau, ce qui représente un décès d’adulte sur 10. Eh oui, une triste réalité!

Les consommateurs de tabac qui décèdent prématurément privent leur famille de revenus, font augmenter les dépenses de santé et  freinent le développement économique. Dans certains pays, les enfants ouvriers dans les pays pauvres, en raison de leur plus faible corpulence, sont particulièrement sensibles à  cette intoxication (appelée «maladie du tabac vert») qui provoque étourdissements, malaises, vomissements, maux de crâne et faiblesse musculaire .

 La fumée que dégage une cigarette contient plus de 4 000 composés chimiques dont plus de 50 sont cancérigènes. Donc, lorsque vous inhalez de la fumée de cigarette, vous vous exposez à un cocktail de ces substances.

Alors convenez avec moi que dépendre d’un produit qui vous fait absorber à chaque bouffée plus de 4 000 produits hyper dangereux, ce n’est pas quelque chose qui va vous aider à profiter pleinement et longtemps de votre vie. On ne vit qu’une seule fois sur cette terre!

Je sais que les fumeurs ont toujours un prétexte pour se défendre. Mais qu’ils sachent que les prétendus avantages qu’ils trouvent dans le tabagisme pourraient être obtenus par d’autres moyens s’ils décident d’y renoncer. La majeure partie des torts causés à votre organisme par la fumée de tabac sera atténuée ou disparue, si vous décidez d’arrêter de fumer! N’est-ce pas intéressant? En plus, vous ne risquerez plus de mettre en danger la santé et même la vie des gens qui ne fument pas.

Il est à noter que les conséquences de la consommation de tabac sur la santé n’apparaissent qu’au bout de plusieurs années. En tout cas, je songerai d’arrêter de fumer si j’étais fumeur (je n’ai pas dit que je l’étais). Chers fumeurs, pensez-y si ça vous tente!


Le chanteur Metzo Diatta condamné à dix jours de prison ferme

Metzo Diatta (Crédit photo: dakar.new.com)
Metzo Diatta
(Crédit photo: dakar.new.com)

Pour avoir tenté de corrompre un policier de la circulation avec un billet de 2 000 francs Cfa après avoir grillé un feu rouge,  Metzo Diatta a été condamné à 10 jours de prison ferme.

Le musicien avait reconnu les faits lors du procès par ces termes: « Je suis conscient de l’erreur que j’ai commise. Je regrette profondément mon acte et je demande pardon à Daha Ndiaye et à toute sa corporation… Désormais, je ferai tout pour respecter davantage la police de mon pays pour laquelle j’ai beaucoup d’estime (…). Je regrette d’avoir porté atteinte au policier Daha Ndiaye et je lui présente mes excuses profondément. J’ai donné de l’argent au policier à des fins amicales ».

Selon l’Agence de Presse sénégalaise (APS) le musicien Metzo Diatta a été condamné ce jeudi 13 mars , à deux ans de prison dont dix jours ferme pour tentative de corruption sur agent de policier et non-respect des feux de signalisation.

Le chanteur devra également payer une amende de 100 000 francs et une contravention de 6 000 francs, rapporte l’APS, citant le délibéré du tribunal correctionnel de Dakar rendu jeudi.

Vu qu’il était en détention depuis dix jours, le chanteur recouvre ainsi la liberté. Selon la presse, il avait été interpellé puis placé en détention.

Avant d’entrer à la célèbre maison d’arrêt de Rebeuss où Karim Wade, le fils de l’ancien président sénégalais est incarcéré, Metzo Diatta a perdu les rastas qu’il portait depuis 15  longues années.

En tout cas bravo au policier Daha Ndiaye qui a su défendre sa dignité et l’honneur de la police sénégalaise. J’espère que cela va servir de leçon à tous ceux qui essayeront de faire la même chose que Metzo. La dénonciation est l’une des meilleures armes de lutte contre la corruption.


Le rêve de Issa Hayatou pour le mondial 2014

Issa Hayatou Président de la CAF  (photo: wikipedia.org)
Issa Hayatou Président de la CAF
(photo: wikipedia.org)
 
«Après tout ce qui a été accompli, ce qui me ferait plaisir maintenant serait plus de succès pour le football africain. Nous poursuivons à grandes enjambées sur tous les fronts du développement du football et je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas avoir un ou deux de nos représentants en demi-finales voire en finale de la Coupe du monde de la FIFA, Brésil 2014». Tel est le vœu de  Issa Hayatou lors de la célébration de ses 26 ans à la tête de la CAF (Confédération africaine de football).
 
 
Rappelons qu’aucune sélection africaine n’a atteint les demi-finales en coupe du monde. Les meilleurs résultats restent des quarts de finale avec le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et surtout le Ghana en 2006 et en 2010.
 
 
Hayatou a été élu pour la première fois président de la CAF le 10 mars 1988. Il a obtenu à l’époque 22 voix contre 18 pour Godfried Ekoue du Togo à l’issue d’un vote très serré qui s’est décidé au troisième tour.
 
 
L’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Ghana et le Nigeria (champion d’Afrique en titre) sont les cinq nations  qui vont représenter l’Afrique à la phase finale de la coupe du monde 2014 au Brésil.


Appel des femmes pour l’arrêt de la violence et pour la paix en Centrafrique

 
Dans le cadre de la célébration de la journée de la femme de cette année, les femmes centrafricaines ont lancé le jeudi dernier un vibrant appel à la paix et à l’arrêt des violences dans leur pays.
 
Je vous propose de lire l’extrait du cri de détresse de ces mamans que j’ai trouvé sur le site officiel de PINUD en République centrafricaine.
 
 

Enfants  de  Centrafrique !  Filles  et  fils  de  Centrafrique !  Pères  et  Mères !  Chrétiens, Musulmans, Créatures de Dieu !

Nous, vos mamans, vos mères et vos épouses.  En prélude à la Journée internationale de la Femme, de l’année 2014.   Après toutes les violences que nous avons vécues ensemble, nous vous  interpellons  sur  la  situation  sécuritaire  et  humanitaire  de  notre  chère,  unique  et indivisible pays, la RCA qui est le Cœur de l’Afrique.

En cette occasion, nous, Femmes centrafricaines, disons :

NON à la guerre ;

NON à la violence ;

NON à la destruction des vies humaines et aux pillages ;

NON à l’impunité !

Nous disons :

Oui au respect des Droits Humains;

Oui à la Justice;

Oui au Pardon;

Oui à l’Unité Nationale;

Oui à un retour définitif de la sécurité sur toute l’étendue de notre territoire.

Aujourd’hui,  nous  femmes  centrafricaines,  par  ma  modeste  voix,  nous  disons  « Singuila Mingui » au Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Ban Ki Moon, qui nous a tous appelés à la paix dans notre propre langue, le sango. Nous lui disons notre détermination à œuvrer sans relâche pour un retour définitif de la paix dans notre cher pays.

Que vous soyez à l’Est, à l’Ouest au Nord ou au Sud, en Centrafrique ou à l’étranger. Venez tous !            Joignez  vous  à  nous  et  plaidons  pour  une  paix  définitive  en  RCA,  pour  la réconciliation nationale et la cohésion sociale entre tous les centrafricains sans distinction.

Nous,  vos mères, vos filles, vos sœurs, nous croyons fermement qu’à l’issue de cet appel, chacun de nous prendra conscience et reviendra à la raison pour la reconstruction de notre beau pays et l’avenir de nos enfants.

Vive la solidarité entre toutes les femmes !

Vive La RCA unie, indivisible prospère et paisible !

Les Femmes de Centrafrique!

Rappelons que dernièrement, plusieurs personnalités  parmi lesquelles  Yaya Touré, Angélique Kidjo et Lilian Thuram, ont joint leurs voix à celle de Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, pour appeler les Centrafricains à déposer les armes et construire la paix dans leur pays.
 
Espérons que ce énième message sera entendu par les protagonistes pour que la paix tant attendue revienne en RCA.


Une anecdote sur la langue de molière

 
« On est habitué », s’écrit sans « s » à la fin… 😉 Non il y a bien un « s ». « On est habitués » = « Nous sommes habitués ». Dommage… 😉
 
 
 
 Le plus souvent, quand je m’ennuie après avoir bossé, je me mets à lire des articles ainsi que les commentaires, parfois délirants pour me détendre. C’est ainsi que je suis tombé sur une discussion à la fois drôle et intéressante sur un site d’information sportive .
 
 
 
Tout a commencé quand quelqu’un (un utilisateur) a commenté un article parlant du football. Je vous laisse apprécier le niveau du débat.
 
 
 
Le 1er utilisateur : « Magnifique faute dans le titre de l’article. Mais bon…, on est habitués depuis. »
 
 
Le 2ème réplique: « on est habitué » s’écrit sans s à la fin… 😉
 
 
Le 3ème utilisateur apparaît et soutient le 1er: Non il y a bien un « s ». « On est habitués » = « Nous sommes habitués ». Dommage…;)
 
 
Le 4e quant à lui, partage l’avis du 2ème : Non c’est bien « On est habitué » tu devrais te renseigner un petit peu plus avant de t’enfoncer… 😉
 
 
Un autre surgit (le 5ème) et enfonce le clou: Je suis nul en orthographe mais là tu remplace un « on » par un « nous » ????? « on » c’est l’équivalent de « il » donc pas de « s »…
 
 
Sans tarder le 6ème apporte un petit rectificatif dans la phrase du 5ème, mais sans entrer dans le vif du sujet: « tu remplaces »
 
 
Et le débat continue avec le 7ème utilisateur (celui qui m’a fait mourir de rire): « c’est pas on sommes ou nous est lol. »
 
 
Le 8ème: « Effectivement on 3ème personne du singulier donc pas de s »
 
 
Le 9ème utilisateur essaie de démontrer à sa façon : « on » remplace plusieurs personnes mais constitue du singulier, tu dis « on va quelque part » et non « on vont » donc … cqfd … on est habitué … Bescherelle et tout de suite
 
 
 
Le 10ème étant dépassé, veut clore le débat: Arrêtez de faire les malins quand vous ne savez pas.
 
 
Un autre (le 11ème) vient en force et développe davantage: « On s’accorde avec le PARTICIPE PASSE en genre ET en nombre.
Donc en effet, on ne dit pas on sommes, mais s’ils s’agit de plusieurs personnes, on dira bien on est habituées.
Si tu parles à une fille, tu ne lui diras pas « alors, on est toujours aussi beau », mais bien « alors, on est toujours aussi belle »?
Enfin, le bescherelle ne donne que la conjugaison, il ne donne pas la grammaire (accord en genre et en nombre) ».
 
 
 
Le 12ème arrive: « C’est pas pour dire, mais ta démonstration tombe à l’eau étant donné que « on » est un pronom indéfini… Donc l’adjectif accordé avec lui peu être au féminin ou au masculin, par contre pas au pluriel ».
 
 
Et enfin, celui qui a lancé la polémique fait son Mea culpa, « on » représente « nous » et donc ça s’écrit bien « on est habitués » dans ce cas là…. je m’étais renseigné mais pas suffisamment xD.
 
Comme quoi, la langue de Molière n’est pas du tout facile…


Ces prénoms fous heureusement interdits

Certains parents veulent faire preuve d’originalité dans l’attribution de noms à leurs nouveau-nés. Si dans plusieurs pays du monde, on retrouve souvent de prénoms surprenant, au Mexique, on trouve les prénoms tels que : Rambo, Robocop, Pocahontas, Burger King, Scrotum et Circumcision, entre autres, ne pourront pas être attribués aux nouveau-nés.
Sonora, une des villes mexicaines a décidé de bannir des prénoms préjudiciables à l’enfant. Pas moins de 61 prénoms ont été interdits. Voici une petite compilation des prénoms proposés par les heureux nouveaux parents, mais que l’administration communale de la ville a refusé : Burger King  – Email –  Scrotum – Rambo – Batman – Terminator – Facebook – Twitter – Robocop – James Bond – Pocahontas – Harry Potter – Lady Di – Virgin – Sponsorship – Cesarean – Circumcision – Yahoo – Rocky – Mistress – Hitler – Martian (martien, ndlr) – Panties pour ne citer que ceux-là.
Il faut vraiment avoir du culot pour donner à ses enfants des prénoms comme Césarienne (Cesarean), Circoncision ( Circumcision ), Roi d’humburger (Burger King)…
Heureusement que mon père ne se cassait pas trop la tête quant à l’attribution de prénom. J’ai constaté que mes frères et moi avons reçu des prénoms en fonction de nos dates de naissance et des prénoms qui se trouvent sur le calendrier français. Il suffit de jeter un coup d’œil sur le calendrier précisément le 4 et le  28 (jour de mon anniversaire) janvier pour connaître mes deux prénoms.


Le roi du Swaziland Mswati III a présenté sa 15e épouse

Robert Mugabé et le roi Mswati III du Swaziland
Robert Mugabe et le roi Mswati III du Swaziland

 

Le roi Mswati III a dévoilé l’identité de sa 15e fiancée, une jeune fille de 18 ans nommée Sindiswa Dlamini et candidate à un concours de beauté. Selon le journal Times of Swaziland, la jeune fille avait été choisie par le roi en personne lors d’une cérémonie de danse traditionnelle organisée en son honneur.

Dlamini est diplômée du Lycée St François du Swaziland et s’est qualifiée pour la finale du concours de Miss Patrimoine culturel, dont le vainqueur sera connu en septembre prochain.

Une excursion sur Wikipedia  m’a permis d’en savoir plus sur ce pays hors norme. Je me suis rendu compte qu’au Swaziland, ce n’est pas le roi qui désigne son successeur, mais c’est plutôt la famille royale qui choisit, laquelle des épouses doit être la « Grande Epouse » et «Indlvukazi» (Éléphante, ou reine mère). Le fils de cette épouse devient automatiquement le roi suivant.

La «Grande Épouse» doit avoir eu un seul fils du roi, avoir un bon caractère et venir d’une famille honorable. Les deux premières épouses sont choisies par des conseillers et ont des fonctions rituelles spécifiques, mais leurs fils ne peuvent pas prétendre au trône ; elles doivent provenir pour la première du clan Matsebula et pour la deuxième du clan Motsa. Traditionnellement, le roi épouse une fiancée seulement après qu’elle tombe enceinte, prouvant ainsi qu’elle peut donner des héritiers. Ah oui!

La 12e épouse du roi nommée Nothando, n’avait que 16 ans quand elle avait été choisie et ce, dans la même circonstance (lors d’un concours de beauté) que la 15e. D’après un article paru dans Jeune Afrique,  le fait d’être choisie par le souverain polygame est un «honneur» qu’aucune jeune fille ne peut refuser. C’est ainsi que Nothando avait abandonné ses études afin de se consacrer à ses nouvelles fonctions et à son futur bébé, puisqu’elle est tombée enceinte avant son mariage, comme le veut la tradition bien sûr.

Voici quelques photos qui parlent…

MSWTI III le roi lion et les filles vièrges du Swaziland (Crédit photo: google.com/Swaziland/images)
MSWTI III le roi lion et les filles vierges du Swaziland
(Crédit photo : google.com/Swaziland/images)

 

Le roi avec l'une de ses filles (Crédit photo: google.com/Swaziland/images)
Le roi avec l’une de ses filles
(Crédit photo: google.com/Swaziland/images)

 

Le roi Mswati III et le couple Obama
Le roi Mswati III et le couple Obama

 

 

Le roi Mswati III du Swaziland et l'une de ses 15 épouses, Inkhosikati LaMbikiza,  lors du forum modial de l'énergie en Octobre 2012 à Dubaï (Crédit photo: cbsnews.com)
Le roi Mswati III du Swaziland et l’une de ses 15 épouses, Inkhosikati LaMbikiza, lors du forum mondial de l’énergie en octobre 2012 à Dubaï
(Crédit photo: cbsnews.com)

 

Et voila tout!

 

 

 

 


Catherine Samba PANZA au Congo: première visite, premier incident

Catherine Samba-Panza à droite répondant à la presse en compagnie de Dénis Sassou Nguesso.  (crédit photo: adiac-congo.com)
Catherine Samba-Panza à droite répondant à la presse en compagnie de Dénis Sassou Nguesso.
(crédit photo: adiac-congo.com)

 

Mon cœur saigne quand je regarde la photo de la visite officielle de la présidente de transition Catherine Samba PANZA  chez son homologue Congolais Dénis Sassou-Nguésso.  Etant Centrafricain, je suis indigné de constater que les congolais aient mis un drapeau fictif à la place de celui qui est censé être l’emblème de mon pays lors d’une conférence de presse. Sur le drapeau ci-haut, ils ont mis inversement la couleur jaune à la place de vert (ça devient « bleu, blanc, jaune, vert, barré de rouge »).

 

Pour la gouverne de ceux qui ne le savent pas, le drapeau centrafricain comporte quatre bandes horizontales de largeurs égales, et de couleurs bleue (en haut), suivi de blanc, vert et jaune, avec une bande verticale rouge au centre; une étoile jaune à cinq branches est figurée du côté de la hampe, sur la bande bleue comme montre la photo ci-dessous:

 

Le drapeau centrafricain
Le drapeau centrafricain

 

A mon avis, il s’agit d’un incident diplomatique dû à un manque de sérieux dans l’organisation de cette visite. Même si le service protocolaire de la présidence du Congo manque de vigilance, cela ne devrait pas échapper au contrôle de la représentation centrafricaine.  C’est un manque de respect à la dignité d’un pays (voisin en plus) et  envers tout un peuple. J’espère que les autorités centrafricaines vont demander des explications à l’Etat Congolais sur cette erreur grossière.

 

Cliquer sur ici pour en savoir plus sur la première visite officielle de Catherine SAMBA PAZA.

Merci de lire également les défis qui attendent Catherine Samba-Panza.

 


Centrafrique : les défis qui attendent Catherine Samba-Panza

Catherine SAMBA-PANZA, Présidente de la transition en Centrafrique (crédit-photo: google.com)
Catherine Samba-Panza, présidente de la transition en Centrafrique (crédit-photo: google.com)

Élue présidente de la transition en Centrafrique, 20 janvier 2014 à l’issue du vote des membres du Conseil national de transition, Catherine Samba-Panza a devant elle d’immenses défis à relever pour sortir son pays de l’ornière. L’avènement de cette « dame de fer » tant salué par tous est un événement historique pour l’ Afrique centrale en général et la RCA en particulier. Car c’est la première fois qu’une femme dirige l’un des pays membres de la Cémac (Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale).

Restauration de la sécurité sur tout le territoire

Il faudrait restaurer la sécurité à travers le désarmement des ex-rebelles Seleka et des anti-balaka sans oublier les rebelles ougandais de la LRA du sanguinaire Joseph Koni qui continuent de semer la terreur dans le sud-est du pays;  Catherine Samba-Panza devrait avoir l’audace de renvoyer tous les mercenaires tchadiens et soudanais dans leur pays respectif; reconstruire l’armée nationale (Faca, Forces armées centrafricaines) et les forces de l’ordre (la gendarmerie et la police) afin d’aider les forces de la Misca et les soldats français qui seront bientôt épaulés par l’opération militaire de l’Union européenne constituée de 500 soldats.

La catastrophe sécuritaire a un impact sur la vie courante de chaque Centrafricain et des pays aux alentours : le rétablissement de la sécurité est donc l’un des objectifs prioritaires.

Défi humanitaire

 « Il semble qu’il y ait eu une augmentation des incidents ces dernières semaines à Bangui, relève Isabelle Le Gall, chef de mission de Médecins sans frontières (MSF) en Centrafrique. Cependant, la situation sécuritaire n’a jamais été réglée. Même s’il y a eu un semblant d’accalmie, les exactions ont continué à Bangui et dans l’intérieur du pays « .  

La moitié des habitants de Bangui ont dû abandonner leur foyer sous la menace des violences qui ont embrasé le pays. Réfugiés dans des camps de fortune aux abords de l’aéroport, des écoles, des églises, des mosquées, 512 000 habitants de la capitale soit plus de la moitié de la population de la capitale se retrouvent dans le plus grand dénuement et des conditions d’hygiènes exécrables. Il y a au total un million de déplacés en Centrafrique selon HCR (Haut Commissariat des réfugiés). Ils trouvent ces endroits plus sécurisés que leur propre maison. Avec ces conditions désastreuses de vie , il y a un vrai risque d’épidémie de maladies comme le choléra, la rougeole…

La situation s’est dégradée en décembre 2013 faisant plusieurs morts, des déplacés qui ne connaissent pas leur avenir, car ils vivent dans la peur, l’insécurité, la violence.

Enjeux économiques

Redonner un nouveau souffle à l’économie à travers la relance de l’administration, du commerce, de l’agriculture, grâce aux différentes aides émanant des partenaires de la RCA. La communauté internationale s’est engagée à débloquer 500 millions de dollars pour venir en aide à la Centrafrique en 2014. Gouvernance et stabilisation du système économique : recherche de canevas pour amorcer la croissance

La République centrafricaine a des ressources naturelles et bénéficie d’écosystèmes diversifiés. Très mal gérée au fil du temps, l’économie s’est dégradée de façon drastique : le bien-être de la population est devenu de plus en plus critique et a atteint le phénomène de ce qu’on peut appeler « misère aiguë ».

Le grand défi politique

Le défi politique est celui d’organiser des élections présidentielle et législative libres et transparentes au plus tard février 2015 afin de garantir la stabilité du pays dans le respect de la démocratie.

Ce processus doit passer par la réconciliation : ramener la cohésion sociale qui existait déjà entre les communautés chrétienne et musulmane. Organiser des conditions favorables pour le retour des déplacés internes et externes du pays. La réconciliation ne peut pas se faire sans justice pour ne pas répéter les mêmes erreurs du passé. Pour cela, tous les auteurs tant directs qu’indirects des atrocités commises sur les populations doivent tous être traduits devant la justice.

Il ne suffit pas seulement de saluer le courage et l’élection de cette dame. Tous les Centrafricains sans distinction doivent laisser la haine et l’esprit de vengeance de côté et travailler d’arrache-pied avec elle afin de faire face aux immenses chantiers qui traînent…

Elle n’a pas droit à l’erreur, car tout le monde l’attend au pied du mur.

 

 

 


Dakar-Thiès: un voyage pas comme les autres

Mon voyage sur Thiès, une ville située à 70 Km de Dakar m’a permis de comprendre pourquoi il y a un taux élevé d’accidents de route au Sénégal.  Cette excursion était dans le but d’assister au baptême du fils d’un ami.

Avant de quitter la gare routière de Dakar, une maman avec qui je partage le siège m’a conseillée de prier Dieu pour que tout se passe bien afin qu’on arrive à destination à bon port car ce n’est pas du tout évident avec ces chauffards… Un homme averti en vaut deux, dit un adage. Du coup j’ai compris que tout peut arriver  d’un moment à l’autre et la vie des gens sont en danger même si ce n’est qu’un voyage.

Plusieurs facteurs sont à l’origine des récurrents accidents de circulation au Sénégal. Parmi ceux-ci, on peut citer l’état de la route, l’état des véhicules et surtout le comportement humain. Les deux derniers de ces facteurs en sont les principaux responsables. Afin de réduire le taux d’accident, les autorités compétentes ont fait construire des dos d’âne  tout au long du trajet. et malgré la mise en fonction de l’autoroute à péage, chacun veut arriver à destination avant les autres.  Cela se traduit par une vitesse élevée, le non respect des panneaux de signalisation, le conducteur ne regarde pas dans le rétroviseur avant de dépasser un autre véhicule ou avant de traverser la route, il n’ose même pas clignoter quand il veut changer de direction. La pression des clients ainsi que les discussions fraternelles entre le chauffeur en pleine conduite et les clients déstabilisent le conducteur. En gros, en plus de l’état vétuste des véhicules, les surcharges, les erreurs à répétition, la négligence, le manque d’expérience et le non respect des codes de conduite de la part des conducteurs sont à l’origine de nombreux accidents de circulation sur les route du Sénégal.

Heureusement qu’on a trouvé une voiture extraordinaire. Quand je dis cela, je fais allusion à une voiture censée contenir quatre personnes, mais qui est transformée afin que 7 clients, enfin 8 au total avec le chauffeur pour être plus précis, puissent monter à bord.

A mon retour, j’ai vu au moins trois véhicules cloués au sol dont deux pick-up et un camion. Les pick-up se trouvent hors de la chaussée et le camion quant à lui s’est retrouvé dans un trou ressemblant à un canal qui jouxte la route, les quatre roues en l’air, avec des bagages éparpillés, des gens exténués (l’équipage du camion)  en attendant les secours qui doivent venir de Dakar…Les policiers qui sont sur le lieu font ralentir les véhicules qui passent afin d’éviter un éventuel accident.

Selon le Directeur des Transports terrestres : «Si l’on ne prend pas garde, d’ici quelques années la route fera plus de victimes que le Sida au Sénégal».

Les statistiques officielles données par la brigade nationale des sapeurs-pompiers précisent qu’ils ont «effectué en 2013, 9203 sorties de secours. Parmi ces sorties sont notés 15 250 blessés  et 365 morts». Ces mêmes statistiques, ont permis aux autorités compétentes d’estimer que 92.8%, des accidents sont imputés au comportement humain sur la route.


Confusion totale à Bangui: qui tire sur qui?

A Bangui, la capitale Centrafricaine ou règnent des attaques/représailles entre les milciens Anti-balaka et les ex-rebelles Séléka, la situation humanitaire devient de plus en plus inquiétante. Ces derniers jours ont été un calvaire pour les Banguissois (habitants de Bangui) malgré le déploiement des troupes françaises de l’opération Sangaris et des forces africaines de la MISCA.

La neutralité des forces de la mission internationale est mise en cause

Les soldats Tchadiens de la MISCA sont accusés par une partie de la population d’être du côté des ex-séléka. Pour répondre à cette accusation, ces tchadiens ont tiré à bout portant sur des civils, faisant une victime devant leurs paires de l’opération Sangaris et la France dit avoir gardé son entière confiance à son ami incontournable. La France doit savoir que la situation en Centrafrique est différente de celle du mali où le Tchad avait été d’une aide capitale reconnue par tous. Les soldats français sont à leur accusés par le gouvernement centrafricain d’avoir abattu froidement trois soldats issu de l’ex-séléka.

Les Centrafricains ont fêté le Noël sous des tirs à l’arme lourde et automatique. Selon la Croix-Rouge, les violents combats à Bangui ont fait 44 victimes dont la plupart étaient en tenue civile. Il est à noter également la mort de cinq soldats Tchadiens de la MISCA.

Ce jeudi 26 Décembre, la situation toujours tendue à en croire au propos du correspondant de rfi à Bangui Hyppolite Donossio: « La tension est restée vive ce matin à Bangui, après une nuit relativement tendue. Les tirs à l’arme lourde et automatique se font entendre dans les environs du camp Fidèle Obrou, où est installé un site de cantonnement des ex rebelles de la Séléka. « Il est difficile pour nous de savoir qui attaque en ce moment », a mentionné Loïc Beorofeï, un habitant du quartier de Boy Rabe, non loin du lieu où les fusillades se déroulent.
Les activités qui ont tenté de reprendre ce matin dans certains quartiers sud de Bangui, ont été arrêtées après les premières détonations, d’après des sources. Les rues de la capitale se sont vidées et plusieurs personnes continuent de quitter les zones des hostilités, afin de se mettre à l’abri. »

« Le jeux devient dangereux, car la France joue le jeux pour attirer l’attention de la communauté internationale et mobiliser plus de ressources et nous allons mourir jusqu’au sommet des Ministres des Affaires étrangères de l’Europe. Ouf la situation devient plus complexe qu’avant….Au de la de cette situation, il y’a relachement des opérations du coté des sangaris. Quand ils étaient seulement 1600 le calme était imposé, mais à plus de 7000 avec la MISCA ils ne contrôlent plus rien… » Selon un habitant de Bangui.

Les détonations d’armes se font entendre même quand j’appelle mes parents (à Bangui) au téléphone pour prendre de leurs nouvelles. Ces derniers ont fuit la maison comme la majorité des populations Banguissoises pour trouver refuge dans le sud de la capitale.

A mon avis il y a trop de laisser-aller dans cette crise: quand les soldats Burundais et Tchadiens se tiraient dessus, le chef de la MISCA ne s’est pas prononcé sur une éventuelle sanction… Et quand les combats s’intensifient, on ne voit aucune force d’interposition entre les belligérants. Les pauvres innocents vulnérables sont tous en débandade pour se mettre à l’abri des tirs.

Crédit photo: www.facebook.com/Diaspora
Débandade à Bangui (Crédit photo: www.facebook.com/Diaspora)

On ne sait plus à quel saint se vouer en Centrafrique. La solution serait-elle de faire venir les casques bleus de l’ONU afin de neutraliser ces miliciens (Anti-balaka et ex- Séléka) comme c’était le cas en RDC?


Centrafrique: les footballeurs ont offert un instant de bonheur au peuple

Crédit photo: radiondekeluka.org

Les Fauves du Bazoubangui, la sélection nationale centrafricaine ont su gardé le moral malgré leur arrivée à l’improviste au Gabon et malgré la situation dégradante ( violences intercommunautaires ) du pays.

Tout le peuple, chrétiens ou musulmans que ce soient , était derrière l’équipe nationale de football lors du tournoi des pays membres de la CEMAC (Communauté Economiques et Monétaires de l’Afrique Centrale). Ce soutien a permis aux Fauves d’illustrer leur talent en s’imposant devant le Tchad, le Congo et surtout les Lions A’ du Cameroun sur le score de 9 buts à 8 après des séances de tirs au but, après que le temps réglementaire se soit soldé par 2-2 afin de se qualifier en finale.

La Centrafrique a malheureusement perdu la finale face au Gabon de Daniel Cousin sur le score de 2-0.

Vive=ien Mabidé après but face à Atlético Mineiro de Ronaldhino
Vivien Mabidé après son but face au Brésilien d’Atlético Mineiro (crédit photo; bbc.co.uk)

D’autres fauves évoluant dans des championnats étrangers, ont eux aussi donné la joie à tous centrafricains. Il s’agit entre autres de Vivien Mabidé  qui a inscrit le troisième but de Raja de Casablanca face à Atlético Mineiros de Ronaldinho, dans le temps additionnel,(94e). Ce joueur de 25 est particulièrement touché par la crise centrafricaine selon l’interview qu’il a accordée à bbc, avant la final de la coupe du monde des clubs qui se jouait au Maroc: « Mes parents sont dans un camp de réfugiés à Bangui, mes frères sont dispersés, donc Dieu m’a donné de quoi jouer ce match là ».

« J’ai des contacts avec eux et avec mon beau-frère. Ils me disent qu’ils ne sont pas dans la situation la meilleure, mais ils prient pour que tout aille bien pour moi. Je laisse tout entre les mains de Dieu »

 Le capitaine emblématique des Fauves Euloge Enza-Yamissi s’est aussi illustré en remportant avec son club Valencienne, le matche d’ouverture de la 19e journée de Ligue 1 face à Monaco.

Crédit photo: lequipe.fr (Enza-yamissi avec le drapeau centrafricain au bras)
Crédit photo: lequipe.fr (Enza-yamissi avec le drapeau centrafricain au bras)

Il convient de rappeler que l’équipe nationale centrafricaine est composée de chrétiens et de musulmans. Ces deux communautés avaient toutes la même ambition: sauver l’honneur de la RCA. Il est donc, inutile de prôner la haine et la vengeance dans ce pays déjà ravagé par des exactions de tout genre.

Vivement, que la paix reviennent en Centrafrique!