Odilon Doundembi

Comment réaliser ses vœux  même en cas de problèmes?

 

Quand on est ambitieux, déterminés et sur quand on a des objectifs bien fixés, on est capable de franchir toute sorte d’obstacles afin de voir le bout du tunnel sans aucune crainte.

La personne qui a des objectifs clairs se posent toujours un certain nombre de questions tout en faisant ses propres analyses.

–          « Je suis convaincu qu’il n’est pas possible de changer mes croyances parce qu’elles se sont constituées dans mon enfance. »

–         « J’ai déjà changé beaucoup de mes croyances et je suis sûr que, si je me le propose, je pourrais changer toutes celles qui me limitent

Celui qui a des objectifs clairs

–          A de l’enthousiasme. Sa vie est intense et tout lui paraît intéressant.

–         Sait qu’il crée lui-même ses opportunités et que c’est lui qui choisit ce qu’il veut faire (au lieu de mettre tout son fardeau sur les autres…).

–         Accepte seulement de faire ce qui contribue à ses buts à court ou long terme.

–         Comme il sait où il se dirige, il peut choisir rapidement quand il est devant plusieurs alternatives.

–          Est créatif et original (il a l’esprit d’innovation). Optimise son temps et ses ressources pour atteindre de meilleurs résultats (il ne perd pas trop de temps dans des futilités, de petites querelles familiales à l’africaine…).

–          A une forte disposition à se remettre en question, à faire des essais et à apprendre de ses erreurs (il sait comment revenir sur la planète Terre en cas de besoin).


Quelques conseils pour réussir en vos projets

Tout le monde rêve de réaliser un certain nombre de projets même si certains ne savent pas comment s’y mettre concrètement.

En voici quelques conseils qui pourraient vous aider  à réussir en vos projets:

Ayez une seule bonne idée et vous réussirez;

Définissez d’abord votre but, surtout ce que vous voulez entreprendre et travaillez pour l’atteindre;

Ne dispersez pas vos forces;

Soyez tout entier à ce que vous faites;

Concentrez vos énergies sur un seul but si vous voulez réussir;

Ayez une préoccupation unique (On dit souvent en Afrique qu’on ne suit pas deux lièvres à la fois);

Faire trop de choses à la fois, le manque de concentration et de stabilité causent l’échec;

La poursuite inlassable d’un seul but assure le succès;

La puissance de concentration : base de tous les grands succès;

Visez bien ce que vous voulez atteindre.

(Orison Sweet Marden)

 


Attention au respect de la hiérarchie!

 

Si d’aucuns disent que la hiérarchie est  la subordination des rangs, des dignités, des grades, etc. apparemment certaines personnes n’en connaissent pas les principes. Tel est le cas dans cette petite histoire que je vais vous raconter.

C’est l’histoire d’un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel qui sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu’ils trouvent, sur un banc, une vielle lampe à huile. Ils la frottent et un génie s’en échappe.

« D’habitude, j’accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n’en avez qu’un chacun. »

L’employée de bureau bouscule les autres en gesticulant:

–          » A moi, à moi! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas, en vacances perpétuelles sans aucun souci qui pourrait m’empêcher de profiter de la vie. »  Et pouf, l’employée de bureau disparait.

–         Le représentant s’avance à son tour :

–         « A moi, à moi! Je veux siroter une pina colada sur une plage de tahiti avec la femme de mes rêves! » Et pouf, le représentant disparait.

–         « C’est à toi », dit le génie en regardant le directeur du personnel.

–         « je veux que ces gens là soient de retour au bureau après la pause déjeunée… »

Et si tous ces irrespectueux laissaient leur chef passer en premier?

Faites gaffe, sinon vous risquez d’être remerciés purement et simplement un jour de là où vous bossez!


Comment découvrir les croyances qui vous enferment?

Je vous partage chers lecteurs, les informations traitant les croyances les plus communes dans notre environnement.

Elles vous aident à prendre connaissance des pensées qui guident votre propre conduite. Servez-vous-en donc si cela vous tente. Elles ont été regroupées sans intention de les classer en « bonnes » ou « mauvaises », ni comme opposées les unes aux autres, mais dans le but de montrer qu’il peut exister des croyances très différentes sur la même situation.

–         « On ne peut pas faire confiance aux gens ».

–         « Si on veut obtenir quelque chose des gens, il faut commencer par leur faire confiance ».

–         « Le travail est une punition ».

–         « C’est le travail qui donne un sens à la vie ».

–         « L’Europe est un continent où il ‘y a plus d’opportunités ».

–         « La France est un pays plein de possibilités’.

–         « J’ai du mal à trouver du travail parce que je suis jeune ».

–         « Pour trouver du travail, j’ai l’avantage d’être jeune ».

–         « J’ai du mal à trouver du travail parce que j’ai 45 ans ».

–         « J’ai 45 ans et je crois qu’avec mon expérience, j’aurai bientôt trouvé un emploi ».

–         « Je crois qu’il est possible d’avoir du succès sur le plan professionnel ou sur le plan familial, mais pas dans les deux à la fois ».

–         « Je crois possible de réussir à la fois ma vie professionnelle et ma vie familiale. C’est une question d’équilibre entre les deux ».

–         « Je crois que je ne ferais jamais rien qui vaille la peine ».

–         « Je crois que j’ai beaucoup à offrir ».

–         « Je crois qu’après les premiers moments d’une rencontre, les gens s’ennuient avec moi ».

–         « Je crois que plus les gens me connaissent, plus ils m’apprécient ».

–         « Je ne suis pas du genre à supporter l’autorité d’un chef ».

–         « Je me crois capable d’avoir de très bonnes relations avec mes chefs. »

–         « Je crois que seuls les gens qui ont les moyens peuvent faire des études supérieures ».

–         « Je crois que notre époque permet à toute personne qui veut étudier, de le faire. »

–         « Je crois qu’une petite entreprise n’offre pas de possibilité de promotion ».

–         « Je suis convaincu que l’avantage d’une petite entreprise, c’est qu’on peut progresser avec elle ».

–         « Cette entreprise est tellement grande que le travail de chacun passe complètement inaperçu ».

–         « Cette entreprise est tellement grande qu’elle offre de multiples opportunités ».

–         « Je crois qu’une personne vraiment active doit être toujours pressée ».

–         « Je considère qu’une personne toujours pressée est seulement quelqu’un qui ne gère pas bien son temps. »

–         « Je crois inévitable qu’une personne qui a de lourdes responsabilités vive très tendue ».

–         « Je crois possible de vivre détendu et en paix, tout en assumant de lourdes responsabilités. »


Mieux vaut prendre ses responsabilités

 

Dans le biais précédent, j’avais abordé le comportement des gens qui se croient plus « Victimes » que les autres. Aujourd’hui nous allons parler des caractéristiques de personnes responsables ayant été victimes d’une crise ou d’un autre événement que ce soit. Il s’agit là, des gens qui ont envie de prendre leur destin en main pour mieux avancer…

–         La personne raconte tout ce qu’elle a appris de cette épreuve. Elle partage son expérience aux autres.

–         Elle assume les erreurs qu’elle a pu commettre (en se posant des questions du genre: quelle ma part de responsabilité dans ce qu’il s’est passé?).

–         Elle a recherché des solutions.

–         Elle met en lumière les côtés positifs de la situation et souligne que cela aurait pu être pire et que, par chance, cela ne l’a pas été (elle n’est pas mort ou n’a pas perdu un être cher…).

–         Elle raconte les faits en réfléchissant aux informations dont elle disposait qui lui auraient permis de prévoir ce qui s’est passé et dont elle n’a pas tenu compte, parce qu’elle a pensé « qu’avec elle, ce serait différent ».

–         Elle évite au maximum que cet épisode n’affecte le reste de son existence.

–         En racontant son histoire, elle cherche des alternatives et des conseils pour aller au-delà.

–         Elle se sent fière d’avoir géré son problème de cette façon et de tout ce que cela lui a appris.

Et voilà!


Il faut savoir pardonner

On ne peut pas avoir la paix dans un pays sans que l’esprit de pardon y prévale. En d’autres termes, le pardon est un pas considérable vers la paix. Je lance ce vibrant message à mes chers compatriotes centrafricains et tous ceux qui vivent dans des pays en crise ou qui souhaitent retrouver leurs forces intérieurs autrement la paix du cœur.

Très chers compatriotes, votre vie est pleine d’activités mobilisant la force physique ou morale combats et d’efforts. Sachez bien que chaque jour, même si vous ne vous en rendez pas compte, vous vous rapprochez de vos objectifs. Mais attention! Vous pouvez avoir un ennemi capable de détruire sans pitié tout ce que vous avez construit avec tant de sacrifice. Je veux parler du ressentiment. Le ressentiment, c’est comme boire soi-même un poison pour essayer d’empoisonner l’autre.

Au moment où la douleur la plus vive s’estompe, la rancœur s’installe. Elle s’envenime, comme une plaie ouverte qui ne veut pas guérir.

Le ressentiment est un monstre. Il peut avoir les proportions que vous lui donnez: vous pouvez l’alimenter de vos pensées et de votre auto-compassion. Plus il se développe, plus votre vie en est affectée.

On dit souvent que celui qui ne pardonne pas s’isole de plus en plus, sa rancœur l’empêche de goûter pleinement les fruits de la vie. Avec la rancœur, tout devient négatif, comme embrumé par le tourment de l’amertume.

Tout ce qu’obtient celui qui se venge, c’est de fixer à jamais sa douleur dans son subconscient.

La meilleure vengeance, c’est de « laisser tomber », de poursuivre sa route, de se débarrasser du poids de la rancune et de continuer à se construire au lieu de se laisser détruire. Oui, cela est possible!

Le pardon est un cadeau que vous vous faites à vous-même pour cette nouvelle année.

C’est un cadeau de paix, de cohésion sociale et un soulagement. C’est la décision de regarder la lumière au lieu de l’obscurité, de vous diriger vers cette lumière, vers le meilleur de vous et de votre vie.

Libérez-vous, soulagez-vous du poids, pardonnez. Car pardonner, c’est « libérer votre mémoire afin d’y introduire des données nouvelles ».

Votre vie vaut beaucoup plus que la rancœur et le ressentiment.

Vive la paix, vive la réconciliation!


RCA : mon ras-le-bol contre les « Victimes indéfectibles » de la crise

A la suite des derniers événements qui ont émaillé la RCA, la population reste déprimée à tel point que la plupart des déplacés ne veulent pas regagner leurs secteurs respectifs et d’autres s’en plaignent même au quotidien comme ci cela ne pourrait jamais finir.

Parmi ces gens, on trouve ceux qui ont réellement tout perdu ou presque et ceux qui ont pratiquement rien mais qu’ont fuit leurs maisons afin d’échapper au massacre sous le règne du régime Séléka. Force est de constater que ces derniers ne songent pas à rentrer chez eux parce qu’ils continuent de recevoir des dons matériels, alimentaires et parfois financier auprès des ONG internationales.

Ces personnes déplacées se croient plus victime que les autres… nul n’est sans ignorer que cette a touché les centrafricains de toutes les couches sans exception d’une manière ou d’une autre. Excusez-moi car je suis un peu dépassé. Il est bien vrai que beaucoup de gens ont perdu des proches, maisons, biens matériels, etc. Mais cela n’est pas une raison de se lamenter tout le temps. Il serait plutôt judicieux pour ces gens, de s’efforcer même si cela parait difficile, de tourner la page pour pouvoir mieux avancer tout en restant responsable.

Je vous présente en quelques termes les caractéristiques de ces Victimes :

–         La personne raconte tout ce qu’elle a « perdu ».

–         Ce qu’elle met le plus en relief, c’est la « méchanceté » des autres.

–         Elle cherche des coupables de jours en jours (elle ne l’est jamais).

–         Elle souligne et exagère combien ce qu’elle a vécu fut « pitoyable’, « terrible », « effroyable ».

–         Elle raconte son histoire, comme si elle lui était arrivée totalement par surprise. Comme si elle n’avait disposé d’aucun élément d’information préalable qui lui indiquait que quelque chose pouvait arriver.

–         Elle laisse les circonstances dont elle a souffert contaminer le reste de son existence, pour « démontrer » à quel point ce qu’elle a traversé fut terrible. Elle utilise cela afin d’obtenir de la « compréhension » sur les mauvais résultats obtenus par ailleurs.

–         Quand elle se raconte, elle cherche à obtenir de la compassion, du soutien ou de l’attention.

–         Elle insiste sur tous les efforts qu’elle a faits pour « supporter » la situation.

–         Elle se convainc de la véracité de sa propre histoire et de ce qu’il « n’y avait pas d’autres issues possibles ».


Boko Aram : une hypocrisie qui ne dit pas son nom

On continue de faire face comme toujours, aux mensonges du gouvernement Good Luck qui ne rassure guère et à la criminalité grandissante de Boko Aram qui désespère les populations aussi bien nigérians qu’avoisinantes. A mon avis, la lutte contre ces djihadistes est basée sur une hypocrisie pure et simple ne dit pas son nom  lorsqu’on nous parle de :

–     L’Accord de cessez-le feu entre le deux parties : une erreur d’appréciation de la part du gouvernement.

–         La libération prochaine (mais qui traine encore et encore) ; localisation des filles enlevées ;

–         Les filles seraient converties volontairement à l’islam et ont été contraintes de se marier aux combattants de la secte …

–         Avancée facile et prise de villes dans le Nord du Nigeria ainsi que ses villes frontalières ;

–      La  fuite de l’armée nigériane (souvent qualifiées « de retrait stratégique ») vers les pays voisins : cela me rappelle la déroute des forces armées Maliennes face aux djihadistes, la débandade des soldats centrafricains face aux anciens rebelles Séléka…Les populations ont peur car il n y a personne pour les protéger lorsque les islamistes prennent une ville.  Elles sont également obligées soit de prendre la foudre d’escampette pour trouver refuge ailleurs soit de se soumettre à la barbarie de ces écervelés. Franchement le « grand Nigeria  » fait une fois de plus, la honte à l’Afrique avec l’incapacité notoire de son armée.

Pendant ce temps le président et candidat à sa propre succession ne songe à autre chose que sa réélection. Même s’il a réussi à booster l’économie du pays, il n’a pas pu bien rassurer les populations du Nord de son pays dans la lutte contre le terroriste. J’espère qu’il va aller battre campagne dans la région du nord…

La CEDEAO doit conjuguer des efforts en commun accord avec le gouvernement nigérian pour mettre ce groupe extrémiste hors état de nuire. BOKO ARAM est déterminé à envahir tout le pays et ce, par tous les moyens pour y instaurer la charia si rien n’est fait pour les exterminer du moment où il est affilié au groupe terroriste « Etat islamique ».

Hypocrisie internationale à grande échelle

Certains officiers de l’armée nigériane sont complices de Boko Aram selon les USA qui refusent de livrer les armes au gouvernement nigérian. Ils préfèrent attendre que le pays soit envahi pour venir larguer les armes et bombarder sans penser aux dommages collatéraux comme c’était le cas en Irak et en Syrie avec le groupe terroriste  «Organisation de l’Etat Islamique ».

En tout cas il serait mieux de changer de partenaire. Je pense que certains pays comme la Russie et la Chine pourront vendre l’arsenal de guerre au gouvernement nigérien avec plaisir si ce dernier en exprime le besoin.


Mes vœux du nouvel an

Que cette année soit une année pour tous les centrafricains, une année de bénédiction, de réconciliation, de paix, du bonheur, de prospérité et de longévité pour qu’il n’y ait plus de cri, de larme ni de douleur.

Ma prière est que la paix revienne en Afrique en général plus particulièrement en Centrafrique, au Nigeria, au Mali, au Sud-Soudan, en République Démocratique du Congo et à Libye;

Que la paix reviennent dans le monde pour qu’enfin Palestiniens et Israéliens s’entendent; Je souhaite la Paix en Syrie, en Irak et entre tous les peuples du monde entier.

Recevez mes vœux les meilleurs de l’an 2015!


L’heure du bilan

Nous sommes à quelques heures du nouvel an, il est donc important pour chaque personne de faire son bilan.

C’est-à-dire:

Revoir tout ce qui s’est passé dans sa vie durant l’année 2014;

Essayer de tout mettre sur une balance afin de peser les actions positives et négatives qu’on a pu mener pour pouvoir en tirer des leçons; (Qu’est ce qu’on a fait de concret?)

Se poser des questions sur ses projets: Que faire? Pourquoi? Comment? Quand?  Où? etc.

A la fin de cette période de réflexion, le mieux est de mettre sur un papier ses idées.

Une chose est sûre, avant tout n’oubliez jamais de mettre vos projets de l’année entre les mains de l’être suprême.

Enfin, soyez prudents dans vos activités car nous sommes à moins d’un jour jours de l’an 2015. A cette période, on constate le plus souvent des séries d’accidents. Car le diable et ses agents sont également entrain de faire leur bilan. Si le bilan est négatif, ils ont encore le temps de se rattraper.

La prudence devrait être de mise en cette fin d’année. Prudence encore et encore!


Une rentrée scolaire extraordinaire en Centrafrique

L’éducation est la base de fondement de toute une nation. Un peuple éduqué est celui qui connait et respecte son droit, qui a une ouverture d’esprit et qui en a une sur le monde. Bref, instruire, c’est garantir au maximum son avenir et celui de sa progéniture.
En effet, les enfants centrafricains comme tout autre enfant d’ailleurs, ont besoin d’apprendre à lire et à écrire et ce, correctement à travers le respect des textes de l’UNESCO ou d’autres normes internationales rattachées à l’éducation.
On ne sait plus quelle est l’année académique en cours ni quelle est la vraie date de la rentrée scolaire…Normalement, l’année passée devait être blanchie à mon avis car elle a été bâclée du moins bafouée à cause de l’insécurité.
La rentrée scolaire 2013-2014 prévue pour le mois d’Octobre 2013, a eu lieu au finish en Février 2014. Du coup, il y a eu trois mois de perdu. Les 6 mois de cours restants se faisaient en intermittence à cause du cycle infernale de violences qui sévissaient tant à Bangui qu’en régions.
La prolongation de l’année scolaire n’a apporté rien de concret parce que ces violences n’ont pas cessé. Cela a de conséquences très néfastes sur le niveau des élèves (étudiants) surtout ceux d’établissements publics.
Voici une anecdote qui m’a laissé ébloui: une élève de 5e (2e année du secondaire) venant d’un lycée public de Bangui (Lycée Fatima), après avoir subi un test de niveau au Complexe Scolaire Padre-Pio (un établissement privé), est autorisé à s’inscrire en classe de CM1. Sa maman a accepté mais la jeune fille voulait qu’on la ramène au moins en classe de CM2 sinon elle va claquer la porte de l’école (comme bon nombre de filles en RCA).
Malgré la triche, la corruption, le népotisme et tout ce qui va avec, le résultat du baccalauréat de cette a été le plus catastrophique que la RCA n’a jamais connue : seulement 4% de réussite au premier tour. Quant au second, synonyme du rattrapage qui se fait le plus souvent, deux jours après l’annonce des résultats du premier n’a pas eu lieu. Même le relevé de notes n’est pas encore donné afin de permettre aux admissibles de se préparer en conséquence.
Une élève d’un établissement privé de Bangui, Complexe Scolaire Nathan qui était admissible, est décédée à la suite d’une courte maladie le 16 Novembre dernier.
Suite à la mauvaise organisation du Bac ainsi qu’au cafouillage total dans le dépouillement, la correction, le comptage et la proclamation des résultats, le Ministère de l’éducation aurait ordonné le recomptage des notes synonyme d’une nouvelle délibération… Attendons de voir !
Les candidats malheureux pourraient devenir heureux et vice-versa car il faut s’attendre à toute éventualité dans ce pays très  «exceptionnel ».
La rentrée académique 2014-2015, est reportée pour la n-ieme fois, au 20 Novembre prochain. Cependant, les établissements d’enseignement privés ayant déjà commencé les cours auront plus d’un mois d’avance sur les autres (publics). Certains de ses privés ont démarré le 15 Octobre, d’autres le 03 Novembre (l’avant dernière date du report…).
Seuls, les enfants dont les parents n’ont pas assez de moyens financier pour remplir les conditions d’inscription dans les privé sont délaissés. La forte probabilité d’échec aux examens de ces derniers est garantie.
Pour ce qu’il en est de l’université de Bangui, n’en parlons pas…c’est un vrai casse-tête. On ne sait plus à quel saint se vouer.
Les années académiques se chevauchent sans inquiéter personne sauf les étudiants qui galèrent…
Le gouvernement doit revoir son système éducatif à tous les niveaux afin d’éviter d’être en déphasage par rapport autres pays.
L’éducation est la base de fondement de toute une nation. Un peuple éduqué est celui qui connait et respecte son droit, qui a une ouverture d’esprit et qui en a une sur le monde. Bref, instruire, c’est garantir au maximum son avenir et celui de sa progéniture.
En effet, les enfants centrafricains comme tout autre enfant d’ailleurs, ont besoin d’apprendre à lire et à écrire et ce, correctement à travers le respect des textes de l’UNESCO ou d’autres norme internationales rattachées à l’éducation.
On ne sait plus quelle est l’année académique en cours ni quelle est la vraie date de la rentrée scolaire…Normalement, l’année passée devait être blanchie à mon avis car elle a été bâclée du moins bafouée à cause de l’insécurité.
La rentrée scolaire 2013-2014 prévue pour le mois d’Octobre 2013, a eu lieu au finish en Février 2014. Du coup, il y a eu trois mois de perdu. Les 6 mois de cours restants se faisaient en intermittence à cause du cycle infernale de violences qui sévissaient tant à Bangui qu’en régions.
La prolongation de l’année scolaire n’a apporté rien de concret parce que ces violences n’ont pas cessé. Cela a des conséquences très néfastes sur le niveau des élèves (étudiants) surtout ceux d’établissements publics.
Voici une anecdote qui m’a laissé ébloui: une élève de 5e (2e année du secondaire) venant d’un lycée public de Bangui (Lycée Fatima), après avoir subi un test de niveau au Complexe Scolaire Padre-Pio (un établissement privé), est autorisé à s’inscrire en classe de CM1. Sa maman a accepté mais la jeune voulait qu’on la ramène au moins en classe de CM2 sinon elle va claquer la porte de l’école (comme bon nombre de filles en RCA).
Malgré la triche, la corruption, le népotisme et tout ce qui va avec, le résultat du baccalauréat de cette a été le plus catastrophique que la RCA n’a jamais connue : seulement 4% de réussite au premier tour. Quant au second, synonyme du rattrapage qui se fait le plus souvent, deux jours après l’annonce des résultats du premier n’a pas eu lieu. Même le relevé de notes n’est pas encore donné afin de permettre aux admissibles de se préparer en conséquence.
Une élève d’un établissement privé de Bangui, Complexe Scolaire Nathan qui était admissible, est décédée à la suite d’une courte maladie le 16 Novembre dernier.
Suite à la mauvaise organisation du Bac ainsi qu’au cafouillage total dans le dépouillement, la correction, le comptage et la proclamation des résultats, le Ministère de l’éducation aurait ordonné le recomptage des notes synonyme d’une nouvelle délibération… Attendons de voir !
Les candidats malheureux pourraient devenir heureux et vice-versa car il faut s’attendre à toute éventualité dans ce pays très  «exceptionnel ».
La rentrée académique 2014-2015, est reportée pour la n-ieme fois, au 20 Novembre prochain. Cependant, les établissements d’enseignement privés ayant déjà commencé les cours auront plus d’un mois d’avance sur les autres (publics). Certains de ses privés ont démarré le 15 Octobre, d’autres le 03 Novembre (l’avant dernière date du report…).
Seuls, les enfants dont les parents n’ont pas assez de moyens financier pour remplir les conditions d’inscription dans les privé sont délaissés. La forte probabilité d’échec aux examens de ces derniers est garantie.
Pour ce qu’il en est de l’université de Bangui, n’en parlons pas…c’est un vrai casse-tête. On ne sait plus à quel saint se vouer.
Les années académiques se chevauchent sans inquiéter personne sauf les étudiants qui galèrent…
Le gouvernement doit revoir son système éducatif à tous les niveaux afin d’éviter d’être en déphasage par rapport autres pays.
L’éducation est la base de fondement de toute une nation. Un peuple éduqué est celui qui connait et respecte son droit, qui a une ouverture d’esprit et qui en a une sur le monde. Bref, instruire, c’est garantir au maximum son avenir et celui de sa progéniture.
En effet, les enfants centrafricains comme tout autre enfant d’ailleurs, ont besoin d’apprendre à lire et à écrire et ce, correctement à travers le respect des textes de l’UNESCO ou d’autres norme internationales rattachées à l’éducation.
On ne sait plus quelle est l’année académique en cours ni quelle est la vraie date de la rentrée scolaire…Normalement, l’année passée devait être blanchie à mon avis car elle a été bâclée du moins bafouée à cause de l’insécurité.
La rentrée scolaire 2013-2014 prévue pour le mois d’Octobre 2013, a eu lieu au finish en Février 2014. Du coup, il y a eu trois mois de perdu. Les 6 mois de cours restants se faisaient en intermittence à cause du cycle infernale de violences qui sévissaient tant à Bangui qu’en régions.
La prolongation de l’année scolaire n’a apporté rien de concret parce que ces violences n’ont pas cessé. Cela a des conséquences très néfastes sur le niveau des élèves (étudiants) surtout ceux d’établissement public.
Voici une anecdote qui m’a laissé ébloui: une élève de 5e (2e année du secondaire) venant d’un lycée public de Bangui (Lycée Fatima), après avoir subi un test de niveau au Complexe Scolaire Padre-Pio (un établissement privé), est autorisé à s’inscrire en classe de CM1. Sa maman a accepté mais la jeune voulait qu’on la ramène au moins en classe de CM2 sinon elle va claquer la porte de l’école (comme bon nombre de filles en RCA).
Malgré la triche, la corruption, le népotisme et tout ce qui va avec, le résultat du baccalauréat de cette a été le plus catastrophique que la RCA n’a jamais connue : seulement 4% de réussite au premier tour. Quant au second, synonyme du rattrapage qui se fait le plus souvent, deux jours après l’annonce des résultats du premier n’a pas eu lieu. Même le relevé de notes n’est pas encore donné afin de permettre aux admissibles de se préparer en conséquence.
Une élève d’un établissement privé de Bangui, Complexe Scolaire Nathan qui était admissible, est décédée à la suite d’une courte maladie le 16 Novembre dernier.
Suite à la mauvaise organisation du Bac ainsi qu’au cafouillage total dans le dépouillement, la correction, le comptage et la proclamation des résultats, le Ministère de l’éducation aurait ordonné le recomptage des notes synonyme d’une nouvelle délibération… Attendons de voir !
Les candidats malheureux pourraient devenir heureux et vice-versa car il faut s’attendre à toute éventualité dans ce pays très  «exceptionnel ».
La rentrée académique 2014-2015, est reportée pour la n-ième fois, au 20 Novembre prochain. Cependant, les établissements d’enseignements privés ayant déjà commencé les cours auront plus d’un mois d’avance sur les autres (publics). Certains de ses privés ont démarré le 15 Octobre, d’autres le 03 Novembre (l’avant dernière date du report…).
Seuls, les enfants dont les parents n’ont pas assez de moyens financiers pour remplir les conditions d’inscription dans les privés sont délaissés. Par conséquent, la forte probabilité d’échec aux examens de ces derniers est garantie.
Pour ce qu’il en est de l’université de Bangui, n’en parlons pas car c’est un vrai casse-tête. On ne sait plus à quel saint se vouer!
Les années académiques se chevauchent sans inquiéter personne sauf les étudiants qui galèrent.
Le gouvernement doit donc revoir son système éducatif à tous les niveaux afin d’éviter d’être en déphasage par rapport aux autres pays.


Ces SMS que j’aime pas trop

Vous est-il arrivé de recevoir des messages qui vous déplaisent sur vos téléphones portables ou Smartphones… ? Moi, si ! Certaines personnes sont hyper inspirées, d’autres n’ont quasiment rien de bon à faire de leur temps et avec leur téléphone portable si ce n’est le fait d’inonder la carte SIM des autres avec des messages moins importants parfois insensés. Personnellement, il y a des fois où je n’aime rien recevoir comme message sur mon téléphone, malheureusement, c’est en ce moment que certains de mes contacts prennent la peine de m’envoyer des textos en broadcast. Voici quelques-uns des SMS que je reçois souvent quand je n’en ai pas envie :

1. « Les 8 mensonges des femmes : – Je suis vierge ; – Je ne mange pas beaucoup ; – J’n’aime pas trop le sexe ; – Je n’ai jamais avorté ; – Ça fait un an que je ne baise pas ; – Je suis en mauvaise période ; – Il est seulement mon ami ; – Je ne sors pas la nuit. » Au lieu d’en rester là, la personne a osé demander mon avis pour savoir si c’est vrai ou faux et pourquoi, comme si je navais rien d’autres à faire.

2. « Voici une question qui me dérange : qu’est-ce qui est le plus difficile à trouver de nos jours ? – Le sommeil ; – Un emploi ; – Une fille vierge ; – L’amour véritable ; – La confiance ; – L’argent. Le débat est ouvert, envoie à tes amis et tu auras beaucoup de réponses. J’attendrai la tienne. »

3. « Prière d’un homme sage : Mon Dieu, je te demande d’éloigner de moi la fausseté et le mensonge, ne mensonge, ne m’envoie ni pauvreté, ni richesse ; donne-moi seulement ce qu’il me faut pour vivre. En effet, je peux te trahir si je suis trop riche et si trop pauvre, je peux devenir un voleur. »

4. Les filles de nos jours prennent des hommes pour des organisations spécialisées de l’ONU… « Bb, j’ai faim », là tu deviens son Programme Alimentaire Mondial (PAM). « Bb, j’ai un problème d’argent », là tu deviens son Front Monétaire International (FMI). « Bb, je suis malade », j’ai besoin de médicaments, là tu deviens son Organisation Mondiale de la Santé (OMS). « bb, tu peux me payer ma scolarité ? » tu deviens UNESCO. « bb, je veux prendre un métier, dans ce cas, tu deviens le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD). « Vrai ou faux ? »

5. « Tu prends ton téléphone et sur l’écran, voilà :  8 appels manqués de ta copine ;  3 appels manqué de ta mère ;  5 appels manqués de ton patron ;  19 appels manqué de ton Ex ;  1 appel manqué de celui qui te doit de l’argent ; -16 appels manqué de ta voisine qui est amoureuse de toi ; – 2 appels manqué de ton pasto. – Qui vas-tu rappeler en 1er ? Ta réponse ! Comme si j’étais obligé de lui répondre.

6. « un bb singe a posé une question à sa maman : Pourquoi on est exagérément vilains ? la maman lui répond : C’est pas nous seuls, regardes le visage de celui qui lit ce message. Fais attention à ton visage si c’est ridé. »

J’avoue que celui-ci a failli me vexer, heureusement que j’ai un joli visage …

A mon humble avis, ce genre de messages doivent être filtrés avant leur envoi. Balancez-les de préférence en week-end et non quand le bon vent vous semble!


Il faut toujours s’occuper de ses affaires

Je vous reserve de temps à autre des petits billets sur l’humour (histoires drôles) pour vous permettre de bien passer le week-end.

En voici donc, un :

A la ferme, le cheval est malade. Le vétérinaire dit au paysan:

« Je lui injecte un remède, si dans trois jours, il n’est pas remis, il faudra l’abattre. »

Le cochon qui a tout entendu, dit au cheval:

« Lève-toi! » Mais le cheval est trop fatigué pour se lever.

Le deuxième jour, le cochon dit:

« lève-toi vite! » Le cheval est toujours aussi fatigué.

Le troisième jour, le cochon dit :

« Lève-toi sinon ils vont t’abattre! »

Alors, dans un dernier effort, le cheval se lève.

Heureux, le paysan dit :

« Faut fêter ça: on tue le cochon! »

J’espère que vous avez  déjà compris pourquoi il est important de s’occuper de ses affaires et la boucler.


Centrafrique : retour sur une semaine de violences à Bangui

 

 

Le jour et la nuit passent, mais la souffrance du peuple centrafricain  perdure pour ne pas affirmer qu’elle s’éternise. Depuis l’arrivée des soldats des Nations unies et la transformation de la MISCA en MINUSCA, on continue d’assister  à un fort taux de violence : du vol à mains armées, aux pillages, agression, destruction ou incendie de maisons et assassinats, la liste est longue pour décrire les dégâts qui sont commis malgré la présence des forces onusiennes en RCA.

Pendant que beaucoup de politicards centrafricains très assoiffés du pouvoir profitent de la mauvaise gestion du gouvernement de transition sanctionnée par l’affaire  du «don angolais », nombreux sont les dignes citoyens livrés à leur triste sort qui sont victimes des atrocités commises par des groupes armés.

En effet, la situation sécuritaire s’est encore empirée dans la capitale centrafricaine suite à la vindicte populaire subie par un présumé séléka qui aurait lancé de grenades blessant 24 personnes dans un quartier mouvementé de la place, le 7 Octobre dernier et s’en suivaient des représailles en série.

Force est de constater qu’en dépit de la présence des casques bleus à Bangui même si la plupart d’entre eux sont partis en « tourisme » en provinces, rien ne change dans le quotidien des centrafricains à par le taux de violence qui continue de exacerber. Ces soldats assistent parfois à la frénésie des bandits armés sur la population, soit ils se retirent purement et simplement quand ça chauffe à outrance de fougue au lieu d’intervenir ou de s’interposer.

Tel est le cas le 8 Octobre dernier, quand  les habitants de Km5 en marchant vers le siège de la MINUSCA, ont cassé et incendié des maisons, boutiques et tué des gens à leur passage. Ces violences auraient pu être évitées, du moins stoppées, si la MINUSCA respectait ou tentait de faire respecter les résolutions 21-29 et 21-47 du conseil de sécurité des Nations Unis sur la RCA. Notons qu’avant de s’y rendre, ces gens ont croisé le chemin de certains contingents de la MINUSCA et de la Sangaris sans obstacle. Les soldats ont pris seulement la peine de plier bagage et de reculer par crainte d’être agressés à leur tour.

Ces derniers ont laissé faire jusqu’à ce que la population avoisinante, armée de cailloux leur ont lancé des cris d’insulte. Face à ces événements dramatiques la MINUSCA qui vient de commencer sa mission perd d’embler la confiance des populations. Il aurait fallu que l’un des soldats Pakistanais tombe suite à une embuscade des bandits armés pour que la MISCA refasse surface en faisant survolés la ville par des hélicos en plus des soldats au sol.

Les banguissois sont pris en otage d’un côté par des antibalaka et de l’autre par les « ex » séléka qui continuent de polluer l’atmosphère au travers des atrocités. Ces gens barricadent où ils veulent et quand ils veulent pour faire régner la terreur comme si on était dans un Etat hors la loi ou une jungle.

Ces bandits doivent savoir qu’après tout ce que le peuple centrafricain a subi, il ne reste plus rien à prendre aux mains des gens si ce n’est une pluie d’exécration et de répugnance.

On veut croire au monde que le centrafricain est violent, aime la guerre… alors qu’il n’aspire qu’à la paix afin de vaquer librement à ses occupations comme au temps d’antan.

On sait tous que les élections dépendent entre autres de la sécurité sur tout le territoire national. Mais avec cette allure de caméléon que prennent le gouvernement de transition et le MINUSCA, la restauration de la sécurité s’annonce ennuyeuse voire périlleuse, dans ce pays où les populations continuent de s’entredéchirer en l’absence des forces armées nationales (FACA).

Pour bon nombre de centrafricains, même s’il y’a des brebis galeuses parmi elle, l’armée centrafricaine (FACA) est la seule force capable de défendre et protéger les personnes vulnérables et de désarmer quiconque si les moyens sont mis à leur disposition. Il serait donc inconcevable de prolonger l’embargo sur les armes en RCA. Même les parlementaires du conseil national de transition (CNT) ne cessent de le déplorer.

Le bilan des événements de ces derniers jours est plus lourd que ce que les médias tant nationaux qu’internationaux voulaient nous faire avaler. Rien que dans la journée du vendredi quand je quittais mon secteur dépourvu d’électricité pendant des jours pour aller recharger mon téléphone dans un quartier qui jouxte la grande route, j’ai vu au moins 7 corps inertes  en partance du cimetière pour l’enterrement : trois dans des véhicules surchargés dont les cercueils étaient piétinés et servaient même de siège pour certains ; deux cercueils sont portés par des braves hommes (gaillards) qui marchaient en courant, accompagnés  d’une dizaine de femmes déjà fatiguées au bout du chemin, mais qui continuent de chanter à l’africaine…

Le lendemain (9 Octobre), j’ai reçu le coup de fil de notre bonne qui m’annonçait le décès de sa tante survenu après avoir été atteinte au ventre par une balle perdue. Il aurait plein de victimes dans ce genre dans les 3e, 4e ,5e et 8e arrondissements de Bangui. C’était vraiment triste, mais cela n’intrigue personne au pays de Boganda car c’est devenu le pain quotidien du centrafricain.

Les autorités de transition doivent peser de tout leur poids pour réclamer à la MINISCA de respecter scrupuleusement les résolutions 21-27 et 21-49 du conseil de sécurité des nations unies ainsi que la levée de l’embargo sur les armes en Centrafrique.


Les coulisses du baccalauréat en Centrafrique

Après plusieurs jours d’hésitation, j’ai finalement pris le courage d’écrire ce billet qui parle du déroulement tant bien que mal de l’examen du baccalauréat en Centrafrique précisément à Bangui la capitale (pour ceux qui ne le savent pas encore).

 Voici le récit d’un élève avec qui j’ai échangé juste à la fin de l’examen  dont je tairais le nom.

« C’était le 16 Septembre dernier au petit matin que je me suis rendu au Lycée Marie Jeanne Carron pour composer le bac. J’étais tout stressé, car ce diplôme compte beaucoup pour moi, il permet de m’ouvrir la porte d’entrer à l’université en cas de succès.

Tout a commencé vers 8h30 quand les surveillants nous ont distribué les sujets de philosophie. Quelques minutes plus tard, l’un des plus anciens de nous (candidats) en termes d’âge, s’est levé gaillardement pour aller échanger avec les surveillants qui nous lançaient des regards mélancoliques au début de l’épreuve. Bizarrement, à la suite de cette conversation avec les profs, il s’est retourné vers nous en disant : CHAPEAU. Etant novice en la matière, je me suis tourné à mon tour vers ma voisine pour lui demander la signification de « chapeau ». La fille un peu surprise me fait comprendre qu’il fallait contribuer pour les profs afin d’avoir l’autorisation de tricher en toute quiétude.

Le coup d’envoi de la triche est lancé selon ses termes émanant des instigateurs « surveillants » : « vous êtes libres, prenez le nécessaire, on va surveiller les membres du jury». Ils devaient nous surveiller, mais pas les membres du jury qui sont leurs chefs hiérarchiques. Les élèves font de vas et vient sans se gêner. comme si on était dans un marché.

Certains élèves en ont profité pour se servir de leurs téléphones High Tech pour bien tricher en surfant soit en envoyant les sujets à leurs proches afin qu’ils leur soient traités et renvoyés. Et pourtant, les sujets étaient très abordables dans l’ensemble.

La ministre de l’éducation s’est déplacé en personne pour faire le tour des centres d’examen. Malgré son effort d’assurer le bon fonctionnement du bac, elle a pu confisquer des téléphones haut de gamme à la suite d’une incursion dans un centre. Et ce, en présence de ces surveillants malintentionnés, corrompus et dépourvus de toute pédagogie qui ne méritent rien d’autre qu’une sanction de dernière rigueur (s’ils avaient étés dénoncés).

Tout porte à croire que les sujets du bac de cette année n’étaient pas si difficiles comme c’était il y’a trois ans par exemple. Cela peut s’expliquer par les conditions dans lesquelles les élèves avaient étudié (cours à dents de scie, manque ou longue absence des profs…).

 

Ce qui m’intrigue dans ce témoignage est le fait que beaucoup d’élèves encouragés par des soient disant professeurs, ne prennent pas du tout leur avenir au sérieux. Ils n’ont pas jugé mieux de bien étudier avant d’affronter le bac. Ils ne savent tout de même pas que la crédibilté des diplômes découle entre autres du bon déroulement des épreuves…Honte à eux car ils déshonorent leurs parents, établissement et même toute la nation.

Le bac de cette année est en phase de correction. J’interpelle donc, les autorités de transition, plus particulière le ministère de l’éducation nationale à rectifier cette bavure ignobles en durcissant le ton pour ne pas discréditer ce diplôme en Centrafrique…


Amour à l’africaine

Lors d’un séminaire pour les femmes dont le thème s’intitule « comment vivre l’amour avec son mari », on demanda aux femmes combien d’entre elles aiment leur mari. Evidemment, toutes levèrent la main. La seconde question était « à quand remonte la dernière fois que vous avez dit « je t’aime »à votre mari ? Certaines dirent aujourd’hui, d’autres hier, d’autres ne se souvenaient plus (ça a tellement duré …). Le modérateur leur demanda alors de prendre leur téléphone et d’envoyer un SMS à leur mari respectif en disant « je t’aime mon amour »…  chose faite. On leur dit ensuite d’échanger de téléphones pour que chacune lise la réponse de l’autre. Que du bonheur l’africaine!

En voici quelques réponses ;

  1. C’est qui ?
  2. J’hallucine !
  3. Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
  4. Hum ! tu es sûre que tout va bien ? tu n’es pas malade ?
  5. Et ? As-tu encore fait quelque chose ?
  6.  ????!?
  7. Depuis quand ?
  8. Je t’ai dit d’arrêter de boire, n’est-ce pas ?
  9. Dis-moi juste ce dont tu as besoin. Combien ?
  10. Si tu ne me dis pas à qui est destiné ce message, je te jure que je vais te tuer aujourd’hui.

Je pense qu’un peu d’humour suffit pour vous souhaiter un très bon week-end.

Au suivant!


Y en a marre des taxi-motos de Bangui

images Moto-taxi
images Moto-taxi

Les horreurs dignes des films hollywoodiens difficiles à supporter tels que personnes édentées, ayant des bras cassés, fracture de jambes, traumatisme crânien…sont les bavures au quotidien des passagers et des conducteurs des moto-taxis. A cela s’ajoutent, une vitesse excessive, des spectacles ridicules sur les voix publiques ainsi que des arrêts intempestifs… Ces motocyclistes provoquent la panique à leur passage dans tous les coins de Bangui. Oui,  je dis tous les coins car ces gens sont partout même en ce qui  reste du centre ville de la capitale (Bangui la roquette coquette ).

La semaine passée, un véhicule des forces de sécurité nationale a heurté une moto faisant trois victimes. Il y’avait quatre personnes sur la moto, à savoir le conducteur, sorti indemne et les trois autres  qui étaient des clients ayant perdu la vie dans le drame.

Cela m’intrigue éperdument. Mais comment peut-on accepter sans être pris en otage de monter sur une moto qui prend 3, 4 ou 5 personnes et roulant à tombeau ouvert ? il faut être un retardé pour accepter ce genre de situation.

Certains me diront qu’un sérieux problème de transport se pose en RCA…vu que les centros ont toujours des arguments de défense après avoir commis des bêtises. Oui, tout le monde (sauf les autorités du pays qui font semblant de ne rien savoir) en est conscient, mais cela n’est pas une raison de se « suicider ». Excusez-moi du terme, mais je le considère comme tel.

Même les pirogues ne lâchent pas l’affaire

On se croirait en partance de l’enclave de l’ampeluza quand on parle du naufrage d’une pirogue contenant une centaine de personnes. Détrompez-vous cars il s’agit du nombre de passagers dont plus de 80 ont péril dans un naufrage le 11 Septembre dernier sur le fleuve M’Poko situé dans la préfecture de Bimbo en Centrafrique. Une vingtaine de personnes seulement ont été retrouvés…Les piroguiers sont les premiers à prendre la foudre d’escampette quand les choses virent au noir. La plupart sont des sorciers capables de se métamorphoser pour s’éclipser dans la nature. Ceux qui ne le sont pas, sont souvent de nageurs aguerris qui plongent et partent à la Michael Phelps bien avant les autres…Les piroguiers sortent e plus souvent indemne.

Que les autorités de transition prennent leur responsabilité au lieu d’attendre à ce que le pire arrive pour réagir en appelant la population à la prudence sans pour autant mettre à sa disposition des moyens de transport adéquats ainsi que des infrastructures de qualité.

Qu’elles se mettent résolument au travail au lieu de continuer à trottiner en attendant que la sécurité revienne afin de bien avancer… Nul n’est sans ignorer que la sécurité totale est très loin de revenir en RCA malgré  le déploiement de ces forces onusiennes.


Humour à l’africaine 2: une visite pas comme les autres

Un peu d’humour vous fera toujours du bien pour le week-end.

Un homme rend visite à un riche.

La femme de ménage l’approche et dit :

« Que désirez–vous boire ? Jus de fruits , Soda , Thé, Chocolat, cappuccino, Café ou frapuccino. »

–  « Thé sil vous plait. »

–  » Thé de Ceylan, thé indien, infusions ,thé de brousse , thé au miel, thé glacé ou thé vert ? »

–  « Thé de Ceylan sil vous plait. »

–  « Comment le voulez vous sil vous plait ?Noir ou blanc ? »

 

–  « Blanc. »

–  « Au lait ou la crème fraiche ? »

–  « Au lait . »

–  » Le lait du chèvre ou de lait  vache ? »

–  « Avec lait de vache s’il vous plait . »

–  « Vache de l’Europe ou vache d’Afrique ? »

–  « Hum je pense que je vais prendre vache d’Afrique. »

Oui, la vache d’Afrique est et reste originale…

–  « Voulez-vous avec des édulcorants , du sucre ou miel. »

–  « Avec sucre. »

–  « Sucre betterave ou de canne a sucre. »

–  « canne a sucre . »

–  « Du sucre blanc ou jaune. »

–  « Oyé ! Oublions le thé. Donnez-moi juste un verre d’eau. »

« Je meurs déjà de soif. »

–  « Léau minérale,  l’eau du robinet ou distillée ? »

–  « L’eau minérale . »

–  « Aromatisée ou non aromatisée . »

–  « Oh ! je pense que je vais mourir de soif. Quels sont ses Wahala . »

Certains  Hommes riches ont parfois des stratégies propres à eux, plus ou moins polies pour vous dire de déguerpir… surtout quand vous osez perturber leur quietude.