Lucrece

Internet Explorer dans le rétroviseur de Microsoft

Ce n’est pas un hasard si Windows 10 est surnommé l’OS de la réconciliation. Microsoft entend supprimer tout ce qui fâche notamment son fameux navigateur Internet Explorer. Bien qu’ayant connu des années de gloire à ses débuts, le navigateur de Microsoft est désormais célèbre pour ses bugs mémorables.

Un enchaînement de failles et de vulnérabilités

Internet Explorer
Un exemple de bug fréquent du navigateur Internet Explorer

 

Depuis son classement dans les 25 plus mauvais produits technologiques de tous les temps (à la sixième place) Internet Explorer ne sert plus qu’à télécharger Mozilla Firefox, Google chrome, Opera et consorts . Malgré des mises à jour significatives notamment dans ses versions 10 et 11 plus personne ne veut entendre parler du navigateur de Microsoft. Pour certains, c’est carrément honteux d’être vu en train d’utiliser Internet Explorer. C’est donc sans grande surprise qu’on apprend que le nom Internet Explorer va être définitivement supprimé par Microsoft.

Le successeur d’Internet Explorer

Le mystère est encore total en ce qui concerne le nom du nouveau navigateur de Microsoft. Le projet est en phase de développement sous le nom de code « Spartan ». Il s’agit peut-être d’une version améliorée du  navigateur de base à qui on attribue un nouveau nom. Mais pour de nombreux utilisateurs de pc Windows,  ne plus entendre ni voir  « Internet Explorer » signifie déjà beaucoup. En attendant que la version finale du projet « Spartan » ne soit dévoilée, Microsoft éveille la curiosité avec les fonctionnalités promises.  Le futur navigateur serait doté d’une fonction « prise de note » qui permettrait à l’utilisateur d’ajouter directement des notes sur une page web et de les sauvegarder au besoin dans One note. « Spartan » disposerait également d’un mode de lecture complètement zen qui permet de lire une page sans être dérangé par la pub ou tout autre élément distrayant. Et pour finir Microsoft entend intégrer les fonctions de son assistant virtuel Cortana pour faciliter la navigation. Tout cela semble bien beau. Mais quand bien même les fleurs tiendront la promesse des fruits seriez-vous prêts à migrer vers un autre navigateur web ?


Internet.org : Google utilise des ballons, Facebook préfère des drones

Fournir l’accès internet au monde entier est désormais une priorité pour les géants de la technologie. Et pour cause : l’idée est à la fois noble et lucrative. Si le projet Loon de Google vous paraît ambitieux, regardez un peu ce que Facebook prévoit.

Projet Internet.org

Selon le site officiel du projet, « Internet.org est un partenariat mondial dont l’objectif est de rendre l’accès à internet abordable pour les deux tiers de la planète qui ne sont pas encore connectés »

Contrairement à Google, Facebook a compris que l’union fait la force. Le géant du net s’est donc associé dans le cadre de ce projet à plusieurs grands noms de la technologie aux compétences diverses et variées.

Une coalition forte et des objectifs précis

Pour mener à bien le projet Internet.org, Facebook peut compter sur la participation effective d’Ericsson, Mediatek, Opera, Samsung, Nokia et Qualcomm. Depuis son lancement en 2013, de nombreuses autres entreprises, organismes et experts ont rejoint le projet Internet.org . Ensemble ils ont défini les objectifs attendus entre autres :

  • Organiser une collaboration technique en vue de développer des smartphones low-cost
  • Utiliser des techniques de compression et de mise en cache des données pour réduire la consommation des données nécessaires à la navigation mobile
  • soutenir des initiatives qui contribueront à atteindre ces objectifs et travailler notamment à la localisation des systèmes d’exploitation afin qu’ils prennent en charge un plus grand nombre de langues.

Si les objectifs semblent clairs et précis, la réalisation l’est beaucoup moins.

Une organisation en plusieurs étapes

A mon avis, l’un des avantages clés du projet Internet.org est la démarche par étapes. Pas besoin de tuer un moustique avec un marteau. En termes clairs, il est question de déployer une technologie nécessaire et suffisante dans chaque zone à couvrir. Internet.org  propose donc l’utilisation de drones solaires pour couvrir les zones relativement denses et éventuellement des connexions satellites pour les zones moins denses. Mais pour le moment, la réalisation concrète du projet Internet.org est une application mobile disponible sous Android.

L’application Internet.org

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Il ne faut pas s’étonner que l’application soit uniquement développée sous Android. Si vous avez les moyens d’acheter un iPhone ou un iPad, vous n’êtes certainement pas concerné par le projet « philanthropique » de Facebook. L’application Internet.org offre gratuitement des services Internet de base dans le domaine de la santé, de l’emploi et des données locales. Pour l’aspect pratique, Internet.org est soutenu par de nombreux opérateurs télécoms dont principalement Airtel, Tigo, Reliance et SMART. Depuis le lancement du projet, l’application est fonctionnelle au Ghana, au Kenya, en Zambie, en Inde, aux Philippines, en Colombie, au Guatemala et en Tanzanie.

Utilisation de drones solaires

Facebook et ses partenaires ambitionnent de déployer dans la stratosphère (entre 1.8 et 2.7 km du sol) des drones fonctionnant à l’énergie solaire avec un faisceau Internet à grande vitesse. Un prototype nommé Aquila (en référence à l’aigle de Zeus dans la mythologie grecque) a été lancé au Royaume-Uni avec la collaboration de la start-up britannique Ascenta. Mark Zuckerberg s’en est d’ailleurs félicité hier sur sa page FacebookMais il faut attendre encore quelques années pour une utilisation à grande échelle.

Les ballons de Google ou les drones solaires de Facebook ?

Les projets Loon et Internet.org ont un objectif global similaire. Au regard du lourd investissement que cela représente pour les uns et les autres pourquoi ne pas collaborer tout simplement ?  Quand la question lui est posée, Mark Zuckerberg dit qu’il serait « ravi de faire plus avec eux » parlant de Google. Cela dit vous et moi savons très bien que ce partenariat drone ballons ce n’est pas demain la veille. Cependant chacun des deux projets présente des avancées encourageantes. Mais si vous deviez parier sur l’un ou l’autre lequel choisiriez-vous ?


Les solutions TICs pour repousser  la fin du monde

Depuis le début de cette année 2015, une de mes plus proche amies ne cesse de m’interpeller sur la fin du monde. Selon ses dires il se produira un phénomène étrange le 29 mars 2015 qui va marquer le début de la fin. En bonne amie, elle voudrait bien que je sois à ses côtés au paradis mais comment dire ? Je suis de ceux qui veulent bien aller au paradis mais qui ne veulent pas mourir. Alors s’il y existe un moyen pour nous de pérenniser notre existence sur terre je prends. Depuis quelques temps, pour des raisons différentes scientifiques et religieux  estiment que la fin du monde est proche. Les uns réfléchissent à de possibles solutions pour y remédier tandis que les autres nous demandent de prier et d’attendre avec foi que les choses se passent. Une fois ma mère m’a même interdit d’aller en boite de nuit de peur de ne pas entendre l’appel du Seigneur. D’après elle l’endroit est trop bruyant pour que j’entende le fameux appel au cas où Jésus décide de revenir justement cette nuit là. Enfin bref, personnellement j’aime autant me fier à des données concrètes, des faits réels et scientifiques et surtout je m’intéresse aux solutions plus qu’au problème.  Je vous présente donc dans ce billet quelques approches scientifiques et technologiques qui à mon avis semblent prometteurs.

Les projets de Google pour lutter contre la fin du monde

Il est de notoriété publique que les co-fondateurs de Google sont adeptes de transhumanisme, ce courant de pensées qui prône l’usage de tous les moyens pour améliorer le physique et l’intellect de l’homme pour qu’il puisse vivre plus  longtemps et dans de meilleures conditions. Alors c’est sans surprises qu’on constate les investissements du géant américain dans le séquençage ADN, les  nano biotechnologies, l’intelligence artificielle et la robotique. Google entreprend beaucoup dans ces domaines mais un projet en particulier retient mon attention. Il s’agit de Calico. C’est un projet développé dans le très secret Google X Lab pour lutter contre le vieillissement et les maladies associées. Ce projet réunit des sommités de la biotechnologie et du transhumanisme comme expliqué dans la vidéo ci-dessous (en anglais)

Pendant que Google réfléchit à la conception de l’homme 2.0 certains s’intéressent à ce qu’il pourrait manger.

Nourriture 2.0

Le Seigneur nous recommande de ne pas nous inquiéter du lendemain. « A chaque jour suffit sa peine » Mais certains ne l’entendent pas de cette oreille. Ils s’interrogent sur nos possibles  habitudes alimentaires dans quelques années.  Profitez des produits naturels et de la bonne chère pendant que vous le pouvez encore car d’après les scientifiques  futurologues, d’ici 2050, la raréfaction des ressources naturelles nous contraindrait à adopter la nourriture 2.0. A ce moment  nous aurons probablement le choix entre la nourriture synthétique, la nourriture imprimée en 3D et la nourriture à base d’insectes et d’algues.

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Soylent la nourriture synthétique

 

De nombreux autres projets pour la survie de l’humanité sont en phase d’expérimentation notamment la transformation de Mars en planète habitable par l’homme. Il est donc question pour nous de nous adapter au changement mais surtout de penser ce changement. Comme l’a dit Dan Brown dans son roman Inferno « les endroits les plus sombres de l’enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres en cas de crise morale ». Alors au lieu de spéculer sur les possibles dates de fin du monde, dans la mesure du possible, on pourrait réfléchir à la survie de la planète, à la pérennité de l’espèce humaine et  poser des actes éco-responsables. Au final nul ne sait le jour ni l’heure de la fin du monde. Mais je crois fermement que Jésus appréciera nos efforts pour garder viable le morceau de l’univers qu’il nous a confié.


Avez-vous une bonne e-réputation ?

Internet est un univers virtuel. Mais cela ne veut pas dire que vous y êtes à l’ abri de jugements. La réputation numérique se construit à partir de tout ce que vous dites et faites le web. Autant elle peut vous servir à vous positionner comme un spécialiste ou un expert dans un domaine précis, autant elle peut vous nuire dans le monde réel. Pour les entreprises, une bonne e-réputation constitue un avantage concurrentiel non négligeable. Pour les particuliers les enjeux n’en sont pas moins importants. De plus en plus de recruteurs prennent en compte la réputation numérique dans les critères de sélection d’où l’importance de surveiller sa e-réputation.

Construire sa e-réputation

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Que vous le vouliez ou non, vous laissez des traces sur Internet. Prenez donc soin de bien choisir vos moyens d’expression. Sur les réseaux sociaux vous avez la possibilité de poster photos, vidéo et divers. Choisissez ceux qui traduisent le mieux l’image que vous souhaitez donner de vous. Êtes-vous à la recherche d’un emploi dans l’industrie du sexe ou avez-vous l’ambition de faire carrière dans une entreprise aux activités plus formelles ? Dans le second cas, pensez à vous inscrire sur les réseaux sociaux professionnels tels que LinkedIn ou Viadeo.  Parce qu’on est jamais trop prudents, pensez à activer les paramètres de confidentialité proposés par les différentes plateformes. Ces paramètres servent notamment à faire le tri entre les données publiques et privées. Mais le meilleur moyen de garder des données privées reste de ne pas les publier. On ne peut rien effacer totalement sur Internet. Beaucoup se construisent une bonne  e-réputation à travers le blogging, les réseaux sociaux, forums et sites communautaires, mais cela nécessite une stratégie réfléchie et une surveillance constante.

Quelques outils pour surveiller sa e-réputation

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Les entreprises ont de plus en plus recours à des community managers pour construire et surveiller leur réputation numérique. Selon les besoins et les enjeux, ils se servent d’outils performants (et parfois payants) tels que Mention et zen-réputation pour travailler et suivre leur e-réputation. Pour surveiller gratuitement votre e-réputation vous pouvez vous servir de Google AlertsSamepoint ou encore Social Mention. Je vous propose également de découvrir 24 autres outils gratuits pour gérer sa réputation numérique. Malgré toutes les précautions et stratégies utilisées, il peut subsister des éléments nuisibles à votre image numérique. Dans ce cas il vous reste l’alternative du nettoyage.

Kim Kardashian est devenue célèbre grâce à la diffusion d’une sexe tape sur Internet. C’est dire qu’il n’y a pas vraiment de bonne ou mauvaise e-réputation. Le plus important est de vous assurer que vous renvoyez l’image souhaitée. Si vous êtes à la recherche d’un emploi formel, peut-être devriez-vous retirer ou masquer les photos de vos soirées arrosées sur Facebook. Mais si votre rêve est de faire la prochaine couverture de Playboy continuez à poster des photos de vous en sous-vêtements sur Instagram. Hugh Hefner finira par vous remarquer. Mais gardez à l’esprit que où que vous alliez votre e-réputation vous colle à la peau.


Pourquoi les femmes préfèrent les geeks ?

Le temps des préjugés et clichés sur les geeks est révolu. Ils ont désormais la cote auprès des femmes comme le démontre cette étude réalisée pour le compte du site crucial.

Les femmes préfèrent les geeks
Sondage sur les geeks pour le compte de crucial.fr

Alors quelles peuvent être les raisons de cette étrange préférence ?

La possibilité de dénicher le prochain Mark Zuckerberg

Le classement Forbes 2015 des 20 plus grosses fortunes du monde comprend six geeks. A seulement 30 ans, Mark Zuckerberg y figure à la 16e position et vous vous étonnez encore que les femmes préfèrent les geeks ?  Entre vivre d’amour et d’eau fraîche et vivre d’amour et de milliards, le choix est vite fait. Dans le premier cas,  l’amour finit toujours pas s’en aller et il ne reste plus que l’eau. En revanche quand on vit d’amour et de milliards, même si l’amour s’en va, on se console avec les milliards. Il faut cependant garder à l’esprit qu’en épousant un geek mesdames, vous adoptez une coépouse redoutable : son ordinateur.

Un homme qui comprend la domotique

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La maison intelligente est l’objet de fantasmes incroyables chez la gent féminine. Une maison équipée de matériels électroménagers dernier cri, de toilettes électroniques, d’arrosage automatique, où tout peut être télécommandé, voilà la nouvelle maison de rêves. Si en plus, une imprimante 3D peut faire la cuisine à notre place, ce n’est pas de refus. Mais ça seuls les geeks peuvent comprendre. Pour les autres, ce sont des désirs propres à une femme qui ne veut pas jouer son « rôle ».

Un homme à tout faire à disposition

Les geeks sont les  super héros de la génération 2.0. L’image du prince charmant n’est plus celle du chevalier sur son beau cheval blanc, mais plutôt d’un homme au fait de la technologie qui puisse réparer au besoin le Smartphone, le PC ou la tablette de sa belle. Tous ces gadgets sont très pratiques et quasiment indispensables, mais on ose à peine imaginer comment ils ont été conçus. Alors on veut bien se taper les six épisodes de Stars Wars une fois par an et jouer quelques fois aux jeux vidéo en échange de l’entretien et la réparation de nos appareils électroniques et ceux des copines.

Les geeks sont les nouveaux sex-symbols de notre génération. Ils sont désormais perçus comme des personnes intelligentes ayant des connaissances dans un secteur en pleine expansion. De ce fait, tout le monde se réclame un peu geek de nos jours. Mais attention mesdames, ne vous proclamez pas geeks dans l’espoir de trouver un homme. La réciproque est fausse.


Méfiez-vous du Cloud

L’informatique dans les nuages ou Cloud Computing est un concept qui enchante plus d’un. Il s’agit d’une forme d’externalisation de ses données sur des serveurs distants. En termes clairs, vous n’avez plus besoin de trimbaler une carte mémoire de 8Go, une clé USB de 16 Go, un disque dur de 500Go et un PC de 1 Téra en même temps. Toutes vos données peuvent être stockées dans le Cloud désormais et vous pouvez y accéder à n’importe quel moment depuis un ordinateur, un Smartphone, une tablette… pour peu que vous disposiez d’une connexion Internet. Si vous êtes prêts à passer au Cloud, voici quelques fournisseurs de service.

Les fournisseurs de services Cloud

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Pour les amoureux de la marque à la pomme, il existe iCloud. Vous pouvez accéder à vos données depuis iPhone, iPad, iPod Touch ou votre Mac. Ce service de stockage est gratuit tant que vous n’excédez pas 5Go. Microsoft quant à lui propose One Drive, un service similaire pour les gadgets Windows avec 15Go gratuits. Google et Amazon ne sont pas en reste respectivement avec les services Google Cloud et Amazon Web Services. Mais en matière de services Cloud, beaucoup s’accordent à penser que Dropbox est l’un des plus faciles d’utilisation. De nombreuses autres structures proposent des services Cloud. On peut citer entre autres hubiC, OVH, Bajoo et de plus en plus les opérateurs télécoms.  Aussi bien les entreprises que les particuliers adoptent le Cloud pour plusieurs raisons.

Les avantages du Cloud Computing

La possibilité d’accéder à ses données depuis n’importe quel terminal mobile n’importe où et n’importe quand est très séduisante. Pour les entreprises, cela signifie plus d’efficacité, gain de temps et donc d’argent. Pour les particuliers, plus la peine de s’inquiéter pour ses données en cas de vol ou de dégradation des appareils électroniques. Le Cloud permet également le partage et le travail collaboratif. Google Drive en est le parfait exemple. De plus les infrastructures utilisées par les fournisseurs de services Cloud sont très performantes. Il est très rare de ne pas pouvoir accéder à des données stockées sur le Cloud. Alors c’est définitif, vous êtes prêts à mettre votre disque dur à la poubelle et passer au Cloud ? Pas si vite. Regardez d’abord ceci.

La première chose à  retenir, c’est qu’il ne faut en aucun cas, sous aucun prétexte filmer ses ébats amoureux. Ensuite le stockage sur le Cloud n’est pas toujours une bonne idée. Dans la configuration de vos appareils électroniques, on vous propose systématiquement d’adopter le Cloud. C’est intéressant de stocker indéfiniment ses contacts, playlists… mais faites attention. Une fois sur le nuage, on perd en partie le contrôle. En dehors de la possibilité de mauvaise manipulation par soi-même, il existe le risque de piratage qui est non négligeable. Aussi avant de choisir son fournisseur de service Cloud, il est important de lire et de comprendre sa politique de confidentialité. Mais il est de notoriété publique que très peu de personnes lisent les politiques de confidentialité et les conditions d’utilisation 😉 .


Cinq raisons d’opter pour les licences Creative Commons

Depuis que j’ai débuté l’aventure Mondoblog, l’une de mes principales difficultés est de trouver des images libres de droits d’auteur pour illustrer mes billets. J’ai donc cherché à comprendre l’intérêt pour certains de rendre leurs œuvres libres d’usage et de distribution pendant que d’autres apposent des watermarks pour notifier leur propriété. Quel est l’intérêt pour un auteur de placer une œuvre sous licence Creative Commons ?

Creative Commons késako ?

Creative Commons est avant tout une organisation à buts non lucratifs qui permet à toute personne qui le souhaite de rendre son œuvre libre d’accès sur internet, l’objectif étant de promouvoir une large diffusion de l’œuvre.  L’organisation propose un total de six licences.

Creative Commons

Les licences Creative Commons sont applicables à tout œuvre susceptible d’intégrer un droit d’auteur (blog, site web, image, vidéo, multimédia…)

En principe cette définition devrait vous avoir convaincu de placer votre œuvre si ce n’est déjà le cas sous Creative Commons. Mais vu que je milite (à titre personnel) pour un plus grand nombre de contenu libre sur internet, je vais me lancer dans un plaidoyer en cinq étapes pour les plus sceptiques.

Le créateur et le consommateur sont une seule et même personne

Il est rare de voir toutes les compétences réunies en une même personne. Alors, il est difficile aujourd’hui de distinguer les auteurs des consommateurs. Et il semble indélicat de se servir des œuvres libres des autres et de conserver les siens comme une propriété privée. En choisissant de placer son œuvre sous licence Creative Commons, autant on attend d’un utilisateur qu’il cite l’auteur, autant on doit citer sa source quand on devient l’utilisateur.

Vous avez le dernier mot sur votre œuvre

En apposant une des six licences Creative Commons à votre travail, vous avez toujours le droit de conclure d’autres contrats ou de faire une autre utilisation de votre œuvre si vous en ressentez le besoin. Les licences Creative Commons viennent également en complément au droit moral que vous confère votre œuvre. Autant ne pas se laisser aller dans un débat sur le droit. Tout ce qu’il vous faut retenir, c’est que vous avez toujours le choix de faire de votre œuvre ce qu’il vous plaira.

Votre œuvre n’est pas révolutionnaire

Peu importe ce que nous produisons, nous nous inspirons des œuvres d’autrui. On a tous  intérêts à perpétuer la chaîne de création. Au cas où vous ne le sauriez pas « le savant est mort, sur sa tombe fleurit une autre race celle des chercheurs ». Non pas que votre travail ne relève pas du génie, mais on est loin du flash divin qui va révolutionner le monde.

C’est le meilleur moyen de se faire entendre

Placer son œuvre sous licence Creative Commons constitue un avantage de publicité inestimable. L’information est loin d’être une denrée rare sur internet. Plusieurs blogs traitent probablement de sujets similaires au vôtre. On peut trouver des images, vidéos… similaires au vôtre. Chaque fois que votre travail est utilisé par une autre personne qui vous cite comme source, cela permet de vous faire connaitre gratuitement. Tous les artistes ont intérêt à ce que leur œuvre soit connue par un grand nombre de personnes. Il n’y a pas meilleur moyen pour être vu, lu et entendu que de placer son œuvre sous licence Creative Commons.

Licence libre n’est pas synonyme de gratuité

La plus grande crainte des auteurs est de voir leur œuvre servir à des fins commerciales sans être rémunérés. Je vous rassure toute suite. Si un de vos textes sous licence Creative Commons intéresse un jour une société hollywoodienne, elle devra s’assurer de posséder les droits exclusifs avant utilisation. Dans la mesure où toute œuvre sous licence Creative Commons doit être réutilisée ou rediffusée avec mention de l’auteur, vous devez être le premier averti en cas de rémunération. Sinon il s’agit d’un vol et cela arrive également aux œuvres propriétaires.

Avec internet, il est préférable si on veut se faire entendre de donner la possibilité au maximum de personnes d’accéder à son travail. Il  n’est pas exclus que des indélicats fassent un usage inapproprié d’œuvres sous licences Creative Commons mais le risque existe également en copyrightCreative Commons estime que plus d’un milliard de fichiers utiliseront ses licences en 2015. Alors vous en êtes ou pas ?


Le livre en version numérique ou papier ?

Liseuses, tablettes, Smartphones, bibliothèques en lignes… le numérique mène la guerre au papier dans l’univers des livres, mais la culture du papier résiste à la révolution technologique. Le livre en papier est ancré dans nos habitudes, mais le numérique présente des avantages non négligeables. Alors souhaitez-vous rester attachés à la tradition ou vous laisseriez-vous tenter par la constitution d’une bibliothèque virtuelle ? Pour vous aider à choisir je vous propose de ressortir les avantages et inconvénients de chaque format à travers un match papier vs numérique.

Le livre sur papier a encore de beaux jours à venir

Livre

Même si les e-books ne dominent pas encore le marché, ils gagnent de plus en plus en popularité. Et pourtant le livre papier a de nombreux avantages. Tout d’abord, le confort de lecture et le travail intellectuel que procure le livre papier sont sans pareil. En lisant on peut aisément souligner un passage, un mot intéressant ou encore plier légèrement le bout d’une page pour y revenir, toute chose rendue difficile avec le format numérique. Alors qu’on peut conserver aisément pendant des générations un livre papier, un support numérique tel qu’une liseuse a une durée de vie beaucoup plus limitée. Tout ceci sans compter le plaisir éprouvé quand on parcourt une bibliothèque réelle. Les livres en papier s’empruntent, se donnent, se réparent et se rachètent. Ils transmettent des émotions qu’on ne peut comprendre qu’en les ayant en main et en les parcourant. Aussi gratifiante que soit la lecture sur papier, on ne peut nier les atouts du format numérique.

Le numérique c’est l’avenir

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Avec le numérique, pas besoin d’avoir chaque livre soigneusement rangé par rayons. Pour retrouver un ouvrage, il suffit d’une simple recherche.  On y gagne beaucoup de temps mais aussi beaucoup d’espace. Une bibliothèque numérique tient dans un tout petit appareil ce qui constitue un atout inestimable dans un contexte où chaque mètre carré compte. De plus en format numérique, il ne se pose pas le problème d’arrêt d’édition de certaines œuvres. Les e-books sont disponibles en permanence. Et on peut les transporter facilement sans contraintes de poids contrairement au livre en papier. Les e-books sont  également disponibles en format audio (c’est comme ça que j’ai pu lire cinquante nuances de bêtises de grey). Même s’il ne s’agit pas de lecture à proprement parler, les audio-books sont très pratiques pour éviter de se fatiguer les yeux et d’effectuer d’autres activités parallèles.

Un modus vivendi pour les deux formats

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La manière la plus sûre et la plus durable de lire et de conserver ses lectures reste indéniablement le livre papier. Cependant, le numérique permet de faire tenir toute une bibliothèque dans un tout petit appareil qui lui peut entrer dans une poche contrairement au livre de poche. D’un point de vue écologique, un livre papier est synonyme d’abattage d’arbre, d’utilisation d’encre, mais il reste plus facile à recycler qu’un support numérique dont les dangers sur l’environnement sont beaucoup plus conséquents. En ce qui concerne les prix, tout dépend de la collection et de la plateforme choisie et aucun des deux formats n’est à l’abri de la reproduction illégale. Alors au lieu de prendre parti, pourquoi ne par tirer le meilleur des deux ? On peut trouver un équilibre entre papier et numérique sans avoir à choisir. Utiliser une liseuse ou lire sur un autre support numérique n’empêche en rien de se constituer une bibliothèque réelle.

Au final, pour avoir essayé les deux méthodes, je crois bien que j’apprécie beaucoup plus la lecture sur papier qu’en format numérique. Il y a des traditions et des habitudes de vie qui n’ont pas besoin d’être atteintes par la révolution technologique. Mais avec le problème d’arrêt d’édition de certaines œuvres, il reste heureusement l’alternative du e-book. Et vous alors quelle est votre préférence papier ou numérique ?


Quand les stars hollywoodiennes s’intéressent à la technologie

Ils ne sont pas geeks, pas ingénieux  ingénieurs   et pas forcement  intelligents et pourtant très impliqués dans le e-business. Il faut admettre que la notoriété et la capacité d’investir des sommes conséquentes compensent largement leurs tares techniques. Alors que tout Hollywood se prépare pour la 87ème cérémonie des oscars, je vous propose de découvrir quelques stars qui sont devenus de véritables business angels dans le domaine de la technologie.

Ashton Kutcher

TechCrunch Disrupt New York May 2011 - Day 2
Ashton Kutcher en Mai 2011

Sur le grand écran, il a incarné Steve Jobs. Dans la série télévisé Mon oncle Charlie, il joue le rôle d’un milliardaire qui a fait fortune grâce au développement de logiciels. Mais dans la vraie vie c’est surtout un investisseur astucieux. Ashton Kutcher a investi dans un grand nombre de startups qui lui rapportent gros. On peut citer principalement Flipboard, Path, Airbnb, Gidsy et Skype (vous comprenez à présent les nombreux appels skype dans la saison 9 de Mon oncle Charlie sans Charlie). Ashton Kutcher est également ingénieur produit pour Lenovo le fabricant de PC et désormais propriétaire de Motorola. Avec un physique pareil, c’est sans surprise que tout ce qu’il touche se transforme en or.

Leonardo Dicaprio

Leonardo Dicaprio en 2010
Leonardo Dicaprio en 2010

Leo est désormais une pointure à Hollywood. Il a joué dans des plusieurs films à succès, obtenu plusieurs récompenses (mais pas encore la statuette dorée) et collectionné plusieurs conquêtes splendides. Mais le bel acteur ne s’arrête pas là. La green star hollywoodienne s’intéresse également à la technologie. Dans le domaine, il a principalement investi dans Mobli, une startup spécialisée dans le partage de photos et vidéos, concurrente d’Instagram. Plusieurs autres célébrités lui ont emboité le pas. Serena Williams, Toby MacGuire, et Lance Armstrong ont également investi dans Mobli.

Shawn  Carter alias Jay Z

Jay Z en 2008
Jay Z en 2008

Jay-Z ne vit pas seulement de sa musique bien que cela parait largement suffisant. La star du hip hop investit également dans des technologies « révolutionnaires ». Il est en effet l’un des plus importants investisseurs et promoteurs de Duracell PowerMat une société américano-israélienne spécialisée dans la fabrication de chargeurs sans fil pour Smartphones. Il s’est offert également Wimp un service de streaming musical.  Avant cela Jay-Z s’était déjà illustré dans l’univers des applications mobiles en lançant Viddy une application de partage de videos.  Plusieurs autres stars dont Will Smith, Shakira et Gerard Piqué ont également investi dans Viddy.

Bono

Bono en 2008
Bono en 2008

Le célèbre Rockeur s’est assuré une paisible retraite en investissant au bon moment et au bon endroit. Il possède notamment des parts de Facebook, Forbes, MarketShare et Yelp. Avec l’introduction en bourse de Facebook, les 1,5% acquis en 2009 pour 90 millions $ sont désormais évalués à plus d’un milliard de dollars. De quoi couler paisiblement des jours heureux.

Kim Kardashian West

Kim Kardashian en 2011
Kim Kardashian en 2011

Pourquoi investir de l’argent quand on peut s’investir soi-même ? Mme West a participé à  la création d’une application intitulée  Kim Kardashian Hollywood. L’application vous permet de vivre virtuellement la vie d’une starlette en devenir coachée par Kim. Le but du jeu étant de devenir la personne la plus populaire du monde virtuel. Sans être originale l’application connait un véritable succès. Pas vraiment étonnant sachant que la star de la télé réalité est suivie par plus de 26 millions de personnes sur Instagram. Son mari Kanye n’est pas en reste avec le réseau social Turntable aux côtés de Lady Gaga. Katy Perry emboite le pas à Kim en signant avec Glu. La chanteuse va prêter son nom sa voix et « sa personnalité » à un jeu gratuit sur mobile qui devrait être mis en ligne très prochainement.

Les stars ne se contentent plus de prêter leur image aux grandes marques de vêtements et de cosmétiques ou de créer des parfums. Plusieurs d’entre elles (Alicia Keys, Justin Timberlake, Jessica Alba, Bar Rafaeli…) semblent  avoir compris que le monde de demain est axée sur la technologie. Alors si vous avez en idée de mettre en place une startup il faut vous poser la question suivante. Qu’est-ce qui pourrait intéresser une star ? Avec beaucoup un peu de chance, vous pourriez être le prochain terrain d’investissement d’une célébrité 🙂


Dix objets connectés dont je ne me servirai jamais

A l’ère de l’Internet des choses, très peu d’objets ne disposent pas encore d’une adresse IP. On a entendu parler et vu des modèles d’objets connectés tout à fait ahurissants de par leurs fonctions et capacités. Voici une liste de 10 objets connectés qui pour ma part constituent des exemples édifiants d’extravagance et dont je ne me servirai probablement jamais.

  1. Le joint connecté

Après la cigarette électronique, il ne nous manquait plus que le joint connecté. Conçu, par une entreprise néerlandaise, le joint connecté ou e-joint existe en trois modèles principaux.

joint connecté

Le premier est sans effets nocifs et il est possible de choisir parmi six parfums fruités différents. Les deux autres modèles fort heureusement ne sont pas commercialisables partout. Ils fonctionnent soit avec un e-liquide à base de cannabis, soit avec de véritables herbes séchées. Certains vapoteurs pourraient trouver cet objet utile, mais sérieusement si on peut y mettre de véritables herbes séchées pourquoi ne pas se rouler un joint comme à l’ancienne ?

  1. La chaussure connectée

Voilà des chaussures bien particulières. Il vous suffit de claquer trois fois des talons et Dorothy vos chaussures connectées lancent un appel provenant d’un faux contact. Pourquoi faire ? Il paraît que c’est la meilleure façon de s’échapper d’un rendez-vous ringard ou d’éviter une conversation gênante. Sans compter qu’il y a des moyens beaucoup plus simples et discrets de s’échapper d’une situation gênante, je trouve le modèle de Dorothy particulièrement moche.

chaussure connectée

Il faut reconnaître cependant que les concepteurs travaillent toujours à l’amélioration du modèle et qu’il est également possible d’envoyer via la chaussure connectée ses coordonnées GPS pour se faire livrer une pizza par exemple. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

  1. Les chaussettes connectées

Ces chaussettes intègrent une puce NFC capable de mémoriser les informations sur chacune de vos chaussettes pour vous permettre de mieux les ranger. Non, mais sérieusement quelles sont les informations à mémoriser sur des chaussettes ??? Heureusement que le smarter socks dispose d’autres fonctionnalités capables de mesurer le noir des chaussettes ou encore de gérer son compte chaussettes. On se demande comment on a pu se passer d’une telle invention jusqu’à présent !

  1. Le soutien-gorge connecté

Voici un soutien-gorge bien particulier ! Il ne se dégrafe que lorsque vous tombez amoureuses, mesdames ! A partir d’un certain rythme cardiaque, le soutien-gorge se dégrafe automatiquement. Les fabricants assurent que le soutien-gorge intelligent (vidéo) distingue les battements cardiaques dus aux sentiments amoureux des autres dus aux activités quotidiennes.

soutien gorge connecté

Donc il semblerait qu’il n’y ait aucun danger de voir le fameux soutien-gorge s’ouvrir accidentellement. Cela dit un soutien-gorge n’a jamais empêché des ébats amoureux. En matière de soutien-gorge intelligent il y a encore plus consternant le tweeting bra, le soutien-gorge qui envoie un tweet chaque fois qu’il est dégrafé. Vu qu’il s’agit d’une invention pour une bonne cause (opération pour sensibiliser à la prévention du cancer du sein) je vais taire mes réflexions à ce propos.

  1. La veste connectée

Au registre des vêtements connectés, cette veste remporte la palme du mauvais goût. Voilà une veste intelligente qui si vous la portez vous informe chaque fois qu’un ami aime une de vos publications sur Facebook. Pour ce faire la veste connectée Like-A-Hug se gonfle à chaque Like. Alors de quoi auriez-vous l’air à 100 likes ?

veste connectée

  1. Le compteur de fans Facebook

Au nombre des objets connectés reliés aux réseaux sociaux, celui-ci est certainement le plus surprenant. Il s’agit d’un compteur qui se branche sur port USB qui affiche le nombre de fans de votre page.

compteur de fans Facebook

Même pour celui qui a l’ego le plus démesuré, l’utilisation de cet objet est inconcevable quoiqu’il peut servir à certains comme les community manager par exemple.

  1. Le grille-pain connecté

« Mon pain grillé est prêt ». Ça intéresse quelqu’un sur Twitter ??? Il faut croire que oui. Voilà l’objet connecté relié aux réseaux sociaux, et c’est le plus inutile de cette liste, un grille-pain qui tweete pour notifier que votre tartine est grillée. Cela dépasse l’entendement !

Toaster connecté

  1. La balance connectée

Cette balance n’est pas assez intelligente pour faire maigrir automatiquement sinon elle ne figurerait pas sur cette liste. Mais elle peut motiver ! En effet, elle assure un suivi méticuleux de votre poids. Elle peut vous notifier distinctement votre masse musculaire et votre masse graisseuse.

Balance connectée

Toutes ces informations sont consignées dans le Cloud et vous pouvez consulter au besoin l’historique de votre pesée. Et si vous avez besoin d’être motivé, toutes ces informations peuvent être partagées sur Twitter et Facebook. Si ça, ce n’est pas de la motivation !

  1. La fourchette connectée

Pour accessoiriser votre balance connectée, rien de tel que la fourchette connectée. Cette fourchette intelligente vous aide à mieux manger. Vous pouvez analyser vos habitudes alimentaires sur ordinateur et apprendre à manger au bon rythme.

fourchette connectée

Alors à quand l’assiette connectée ?

      10.  Tous les objets connectés pour enfants

Du  pyjama connecté pour réciter les histoires aux enfants le soir à la couche connectée, pour savoir quand le changer en passant par le couffin connecté la tétine connectée ou encore la peluche connectée, l’Internet des choses a définitivement envahi l’univers des enfants. Avec tous ces objets, on pourrait facilement prendre les enfants pour des jouets qu’on peut commander à distance. Ce qui serait vraiment dommage. Si certaines innovations telles que la poussette connectée peuvent se révéler très pratiques, il est préférable à mon avis d’éloigner les enfants des objets connectés d’autant plus que le réel impact de toutes ces ondes sur la santé n’a pas encore été clairement défini.

Les objets connectés envahissent chaque jour un peu plus notre univers. Certains se révèlent très utiles dans le domaine de la santé, du divertissement, pour la maison et bien plus encore. D’autres en revanche sont pour le moins inutiles. Cette année encore verra défiler son lot de nouveaux objets connectés. Encore heureux que les tarifs pratiqués ne soient généralement pas à la portée de la bourse moyenne.


Le projet Loon ou comment connecter le monde entier 

Le monde est désormais un village planétaire grâce à Internet. Et il n’y a pas de raison que certains soient exclus de ce village. Ou du moins c’est ce que pense Google. Le géant américain a l’intention d’apporter Internet dans toutes les régions du monde avec son ambitieux projet Loon.

Le projet Loon en quelques points

Selon une étude, plus de deux tiers de la population mondiale n’ont pas accès à Internet. Pour y remédier, Google a mis en place le projet Loon (diminutif de balloon). Il consiste à envoyer dans la stratosphère, des ballons de quinze mètres de diamètre gonflés à l’hélium. Ainsi, ces ballons devraient permettre de couvrir chacun un rayon de quarante kilomètres et fournir des débits équivalents à la 3G.

Projet Loon: contraintes et complexité

A vingt kilomètres d’altitude, il n’y a aucun risque que des avions de ligne soient perturbés par les précieux ballons de Google. Cependant d’autres préoccupations demeurent. Les difficultés techniques ne manquent pas. Mais avec la collaboration de Google avec d’autres structures telles que la NASA et le CNES, il y a des chances que toute la planète puisse être connectée d’ici 2020 comme l’ambitionne le géant américain. Il faut noter par ailleurs que le projet Loon n’a pas que des partisans. Bill Gates l’ancien PDG de Microsoft désormais très engagé dans les œuvres humanitaires estime « qu’une connexion Internet n’aidera pas des pays en difficulté face à des maladies comme le paludisme ou la diarrhée ». Cela dit à chacun sa méthode pour aider les plus pauvres hein. Pour ma part, cela me ferait évidemment plaisir que les populations de Savalou (mon village 🙂 ) puissent lire mes billets, mais soyons réalistes ! Ce n’est pas en sachant que des ballons gonflés à l’hélium flottent à vingt kilomètres au-dessus de leurs têtes que ça va arriver. C’est dire que tout le monde n’a pas forcément les moyens de posséder un terminal capable de se connecter à Internet même s’il se peut que les choses évoluent sensiblement d’ici 2020. En effet, tout GAFA (Google Amazon Facebook, Apple) est à pied d’œuvre pour nous extorquer quelques données. Nous reviendrons prochainement sur leurs différents projets pour connecter le monde entier.

Le projet Loon bien qu’étant toujours à une phase expérimentale a déjà été déployé dans quelques régions du monde telles que la Nouvelle-Zélande, le Brésil, les Etats-Unis et bientôt l’Australie. Si pour le moment il présente quelques insuffisances, on peut compter sur l’insatiabilité et la puissance financière de Google pour le concrétiser. En attendant notre tour, que pensez-vous du projet Loon?


Les mondoblogueurs s’expriment au sujet de l’âme sœur

 L’ âme sœur , un être qui s’adapte parfaitement à nos goûts, qui partage nos valeurs, qui anticipe nos besoins et avec qui l’amour durera éternellement. Les plus romantiques d’entre nous y croient tandis que les cyniques ont renoncé à pareil rencontre. Alors qu’aujourd’hui, le monde entier  commercialise célèbre l’amour, les mondoblogueurs (pas tous évidemment !) s’expriment au sujet de l’âme sœur. Voici la question qui leur est posée. L’âme sœur réalité ou objet de torture ?

Serges

Je ne m’intéresse que rarement aux questions amoureuses. Pour moi, l’action étant toujours préférable à toute la théorie, c’est à dire la tradition du bel homme qui débarque sur son cheval blanc et doit embrasser la petite princesse… L’âme sœur pour moi, ça n’existe pas. Tu as une fille – ou un homme – avec qui tu t’entends plus moins (le plus souvent ça clashe dans les couples…) et donc pour lequel tu as décidé de sacrifier une partie de ta liberté. Pour le reste je suis plutôt d’accord avec le personnage de Don Draper dans Mad Men: « What You call love was invented by guys like me to sell nylons ».

Ce n’est pas mignon mais c’est la vie !

Chantal

Plus que réalité, l’âme sœur nous procure un bonheur extraordinaire. La perfection n’est pas de ce monde, donc ceux qui s’aiment peuvent des fois se chamailler et se réconcilier rapidement après; c’est là la beauté de l’Amour. Je suis de ceux qui croient que l’Amour existe réellement.  Bémol, la splendeur de cette sensation c’est lorsque la fidélité est de mise.

Rija

L’âme sœur est une réalité. Je me suis marié récemment, je pense avoir épousé mon âme sœur!

Ariniaina

Il y a un dicton malgache qui dit : « Na ny vodin-tsobika aza manan-tandrify » (Traduction littérale. Même le fond d’une soubique – panier – a une destinée). Les Ntaolo ou ancêtres malgaches voulaient dire que  tout le monde, les beaux comme les moins beaux, les « normaux » comme les handicapés, les riches comme les pauvres… ont chacun leur destinée. Considérant cela, je pense donc que l’âme sœur existe bel et bien.  Après, il faudra la trouver. Et c’est souvent là que ça se gâte. Tu en essaies plusieurs, et tu n’arrives toujours pas à trouver la bonne. D’un coté, ton âge qui n’arrête pas d’avancer te presse à trouver à tout prix cette perle rare. De l’autre coté, il y a ta famille, tes amis, toute la société qui te rabâchent comme quoi il est temps de te caser. Et Mr (ou Mrs) Right qui fait son difficile n’apparait toujours pas. Si tout ça n’est pas un objet de torture, je ne sais pas ce que c’est.

Dans mon cas, l’histoire s’est bien terminée. Un jour, mon homme, il était là… Depuis, on s’est marié. Deux magnifiques gosses sont venus agrandir notre famille, notre Amour.

Renaud

« Âme sœur », « Grand amour », « Amour de ma vie ». Que de mots !

Pour moi, d’un point de vue dialectique strict, le concept d’âme sœur, sous sa forme actuelle, n’a aucun intérêt. On écume les canapés et les lits grinçants d’une multitude de « gars », on joue à l’explorateur dans l’intimité d’une multitude de « go », et on se dit à la recherche de l’âme sœur. Et entre deux « gars/go », on est affalé sur son lit, à pleurer comme une madeleine à cause d’un « chagrin d’amour » ou à se noyer dans une bouteille de Vodka en traitant les femmes de « sales pétasses ».  Tout comme il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, il ne faut pas non plus confondre « passion dévorante » et «amour».

Souvenez-vous que toute grande histoire d’amour finit toujours mal : Tristan et Isolde, Roméo et Juliette, Isis et Osiris (plus subtilement), Orphée et Eurydice…  La rencontre et la fusion (corps et âmes) de deux êtres est une chose absolument magnifique et époustouflante mais l’âme sœur sous son acception actuelle, est une jolie fumisterie. On prend des étoiles pour des lucioles et on passe à côté de l’essentiel. Il vaut mieux faire comme si tout était possible, pour ainsi chérir, construire et faire grandir ce que l’on a, ça évite les dégâts liés à trop d’idéalisme mièvre. C’est un simple objet de torture, une carotte qu’on agite sous notre nez pour qu’on avance sur un champ jonché de clous, pauvres ânes âmes que nous sommes.

Estelle

C’est une question très personnelle, me concernant c’est à la fois une réalité ou un sujet de torture. Lorsque l’on l’a connue et perdue, sans aucun espoir de retour, cela conditionne tout l’avenir amoureux et peut le rendre très compliqué.

Mais dans tous les cas c’est le bonheur, un bonheur intense et riche. Je souhaite à chacune et chacun de trouver son âme-sœur ou son âme-frère 🙂

Maurice

Je pense que l’âme sœur doit exister. Je ne sais pas si ça existe par contre. En fait, ce que je veux dire, c’est qu’en tant qu’humain, à un moment donné de notre existence, on a besoin d’une personne complémentaire pour combler un certain vide de notre être. Quand on est enfant ou plus jeune, les parents remplissent parfaitement ce rôle. Mais avec l’âge l’exigence sentimentale est tout autre.

Quant à savoir si l’âme sœur peut être un objet de torture, à priori, l’âme-sœur doit avoir un rôle plus joyeux. Du coup, je ne le vois pas vraiment comme un objet de torture. Cela dit, ça dépend évidemment des choix effectué par chacun. L’on peut se tromper dans le choix de la personne aimée.

Mariam Sorelle 

Ame sœur réalité ? Je suis tentée de dire NON lorsque je vois autour de moi des amoureux d’hier se bagarrer, des mariés divorcer, des femmes malheureuses dans leurs foyers, des hommes qui regrettent leur mariage et courent après toutes les minettes… mais d’un autre œil je vois des couples célébrer leurs noces d’Argent, d’or, de diamant. Je vois des êtres qui restent soudés  et qui s’aiment malgré le temps qui passe. Et là je me force de dire OUI l’âme sœur est d’une réalité. Mais il ne faudrait pas perdre de vue que l’amour n’est en rien un fleuve tranquille. L’âme sœur peut se révéler un objet de torture. Lorsque le choix a été précipité, lorsqu’on a fermé les yeux sur des détails pourtant essentiels. Lorsque les sentiments ne pèsent pas lourds dans les raisons qui nous poussent à vouloir partager la vie d’une personne. Le plus difficile reste ici comment trouver l’âme sœur. Aimer mais n’oubliez pas d’être aimé. Bonne fête de Saint Valentin à tous.

Ulrich

Je pense que l’âme sœur c’est une réalité. Elle peut exister et on peut la trouver. Et partager avec la personne notre vie au sens intégral du terme. Naturellement, pendant cet événement qu’est la vie, il y’a des phases de tristesse qui ne font pas de l’âme sœur une tristesse.

Diego

L’âme sœur est quelqu’un avec qui on partage une relation amoureuse ou encore un amour.

Un peu partout, de nos jours, on se plaint de la façon dont on traite les femmes. Parfois avec  négligence et violence. Cependant une personne qui partage notre amour devrait être traitée avec soin et beaucoup d’amour et d’attention.

Quand on est en couple le mari ou la femme est la première personne qui doit nous supporter. Alors on ne saurait considérer l’âme sœur comme un objet de torture…

Ivo Dicarlo

En ce qui me concerne, l’âme sœur est un objet de torture, parce que je suis un chercheur à la quête de la personne idéale…pour puiser dans son regard le sel de mes espérances.

Edwige

« L’amour a généralement deux faces, mais cela ne nous empêche pas de vouloir prendre toute la pièce… Il y a ces jours, où l’on se sent si pauvre de ne posséder que cette pièce. Un véritable objet de torture, qui nous plonge dans le doute et nous donne souvent le tournis ou des maux à n’en point finir. Et il y a ces jours autres, où nous sommes si heureux, heureux de ne posséder, que cette unique pièce, parce que malgré les hauts et les bas, nous, au moins, on l’a notre pièce, notre âme sœur est bien réelle »  En résumé pour moi, la recherche de l’âme sœur est à la fois une réalité et un objet de torture. Même lorsqu’on la trouve on est en proie  aux mêmes supplices je pense…

Roger

L’âme sœur réalité ou objet de torture ?

Moi je conjugue le sujet à trois temps :

– quand on se dit qu’on ne l’a pas encore trouvé, on en rêve

– quand on se dit qu’on l’a trouvée ou qu’on est avec, on est en plein rêve debout

– quand on n’est plus avec celui (ou celle) qu’on croyait être son âme sœur on se dit que c’est une utopie.

Mais quand on est courageux et fervent croyant en l’amour, on se remet dans la première condition.

Le cycle peut être répété autant de fois si nous sommes des croyants de l’amour. Sinon le cycle s’interrompt une fois pour de bon et on fait par la logique et par la raison. Pourtant on dit que l’amour a ses raisons que la raison ignore. A vous de trouver votre voie…

Lucrece

Notre âme sœur n’existe qu’au rayon introuvable des grandes surfaces de la vie. Accepter de croire qu’il existe quelqu’un quelque part, qui possède la clé de votre cœur ainsi que celle de vos rêves et que tout ce que vous avez à faire c’est de le trouver relève quelque peu du domaine de l’absurde. Dans un monde où on peut se fréquenter sans coucher, coucher sans se fréquenter et au bout du compte se lier d’amitié avec ses ex longtemps après les parties de culbute, le terme âme sœur n’a plus sa raison d’être. Cela dit il est plus sûr de bâtir une relation sur des principes durables plutôt que des sentiments illusoires qui s’estompent inexorablement avec le temps.

Nelson

Beaucoup de passion dans ce débat  sur le concept de l’âme de sœur, pourtant il n’y a rien de romantique dans la connaissance de soi avant de connaitre les autres. Comment puis-je reconnaître mon âme sœur, si je n’arrive même pas à découvrir mon âme ? Malheureusement le mythe de l’âme sœur se perpétue de génération en génération. Mais je crois que trop souvent nous perdons notre temps à la recherche vaine d’une personne idéale, complémentaire, un ange, une âme sœur qui, en réalité n’existe que dans notre imagination.

Et vous alors quel est votre avis sur la question ?


Le gentleman une espèce en voie de disparition

L’homme idéal est un mythe c’est sûr mais tout de même messieurs ! Il y a des petits gestes anodins que vous semblez oublier un peu plus chaque jour et c’est tout simplement triste. Sous le prétexte fallacieux que les femmes demandent l’émancipation, l’égalité des sexes et que sais-je encore les hommes font aisément fi des règles de conduite de base en présence d’une femme et ce un peu plus chaque jour. Si c’est là votre excuse laissez-moi vous dire, les hommes et les femmes ne seront jamais égaux. Seules les femmes peuvent porter des enfants et c’est une différence majeure qui vaut bien que vous vous comportez en gentleman. Si vous ne savez pas vous y prendre, voici quelques recommandations.

Les règles de bases du gentleman

Tenir la porte pour une femme c’est la règle de base de la galanterie et tout bon gentleman devrait le savoir. Il est de bon ton d’ouvrir  la porte, de franchir le seuil et ensuite de garder la porte pour que la femme puisse passer sans qu’elle ne se referme sur elle. Cette règle est applicable pour rentrer dans une voiture, dans un lieu public… et pas seulement avec votre compagne. Alors les goujats qui restent scotchés à leur Smartphone et passent les premiers une fois que la femme a ouvert la porte, reprenez vous !

galanterie

Lorsque vous allez au restaurant prenez le temps d’inviter votre compagne à s’asseoir en lui tirant légèrement la chaise. Une fois qu’elle est installée, vous pouvez vous asseoir à votre tour. Même si c’est vous qui payez l’addition (ce qui n’est pas toujours le cas), ce n’est pas une raison pour commander en premier ou pour commencer à manger avant elle !

Dans les escaliers, il convient que l’homme précède la femme non seulement pour la retenir en cas de chute mais également pour ne pas regarder éventuellement sous sa jupe dans la montée. Ça ne vous coûte rien messieurs et cela fait plaisir à ces dames alors pourquoi pas ?

Les petites attentions qui charment

Maintenant que vous connaissez les bases, sachez messieurs que vous pouvez mieux faire. Vous marchez dans la rue avec votre compagne et il fait froid, la bonne attitude ce n’est pas « allons chez moi je vais te réchauffer » mais plutôt « prends ma veste car il fait frais ». Cela semble vieux jeu mais ce n’est pas le cas. Etre galant, c’est être prévenant. Aider une femme à porter une charge lourde ne fait pas de vous un homme gbassé*.  Les compliments et les petites marques d’attention ne coûtent rien alors pourquoi nous en priver ?

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On en est plus au stade où nous nous attendons à des billets doux ou à des fleurs, mais c’est tout de même désolant de voir comment les hommes rivalisent d’ingéniosité pour pousser toujours un peu plus loin la goujaterie. Messieurs reprenez vous. N’attendez plus quelques dates marquantes (dont vous ne vous souvenez pas toujours) pour offrir des présents à votre compagne, votre mère ou votre sœur. Il est plus simple d’avoir les faveurs et les bonnes grâces d’une femme au quotidien, il vous suffit pour cela de vous comporter en gentleman. Ce serait bien dommage que le dernier homme galant soit mort dans Titanic.

gbassé : c’est un terme ivoirien qui désigne quelqu’un a qui on a jeté un sort


Diamniadio valley la vallée numérique de l’Afrique

Oublions un moment Google, Facebook, Apple et toutes les autres industries de technologie de pointe de la silicon Valley. Une nouvelle cité de technologie est entrain de naître. Et cette fois ci en Afrique plus précisément au Sénégal Il s’agit de la Diamniadio Valley.

Diamniadio valley un projet en plusieurs étapes

Depuis quelques années déjà, le Sénégal a orienté son économie vers le numérique. En 2014, il est classé 12eme par l’indice UIT 2014 pour les pays développés avec les TIC. Sa situation géographique exceptionnelle lui a permis d’accueillir plusieurs projets de fibre optique. On peut dire que l’accès à internet est une réalité au Sénégal bien qu’on n’ait pas encore franchi le dernier kilomètre. De plus le pays de la Teranga regorge de plusieurs écoles universitaires de renom, ce qui attire chaque année un grand nombre d’étudiants d’origines diverses. De plus en plus ces jeunes diplômés sont orientés vers entrepreneuriat et pour ce faire le Sénégal dispose de plusieurs incubateurs tels que le CTIC et Jokkolabs. Grâce à ses structures, plusieurs startups ont vu le jour notamment dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Mais les autorités Sénégalaises voient plus loin. Dans un souci de développement axé sur la technologie, ils ont décidé de transformer la ville de Diamniadio en une cité numérique. La première étape du projet est de faire de Diamniadio le nouveau pôle urbain du Sénégal.

Un projet à coup de milliards

Quand on parle de technologies nouvelles on parle d’argent et de beaucoup d’argent ! Et le Sénégal ne compte pas lésiner pas sur les moyens pour la construction de sa ville numérique. Un partenariat avec la Banque Africaine de développement devrait permettre au gouvernement sénégalais de mobiliser d’ici Avril 2015 la coquette somme de 60 milliards FCFA pour la première phase du projet. L’objectif est, selon le ministre sénégalais des postes et télécommunications Mr  Yaya Abdoul Kane, de faire de Diamniadio « une destination privilégiée de l’innovation et de la recherche ». L’ambitieux projet du gouvernement sénégalais fait déjà sensation auprès de certaines grandes entreprises TIC. Ainsi, le groupe Atos présent au Sénégal depuis peu envisage d’installer une plateforme numérique dans la future Diamniadio Valley.

Si le tourisme et la pêche sont des secteurs en grande difficulté, on peut compter sur les TIC pour rehausser l’économie sénégalaise. Plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest emboitent timidement le pas au Sénégal pour une orientation économique axée sur le numérique. Espérons que les fleurs tiennent la promesse des fruits. La plupart du temps l’annonce de milliards en Afrique fait ressortir le pickpocket en chacun de nous…


Projet Ara l’ambition de Google pour l’année 2015

Google a conquis le monde de l’Internet, conçu des lunettes intelligentes, une voiture qui peut rouler toute seule, des robots capables de courir en terrain accidenté et que sais-je encore ? Les projets du géant américain sont de plus en plus fous et impressionnants. Le nouveau défi de Google cette année est de révolutionner l’univers du mobile avec son Smartphone modulaire (ah oui, il y a aussi le projet Loon, mais nous y reviendrons)

Téléphone modulaire Kesako ?

Des Smartphones on en a vu de tous les types ces dix dernières années. Que ce soit au niveau du design des fonctionnalités ou de l’OS, les différents constructeurs nous en ont mis plein la vue. Alors on se demande ce qui pourrait bien révolutionner le monde du mobile ! Eh bien regardez

Comme vous pouvez le constater le projet suscite moult interrogations, mais également un vif intérêt dans toute la communauté geek.

Quelques raisons d’adhérer au projet de Google ou pas

Si vous ne semblez pas convaincus de l’impact que pourraient avoir les téléphones modulaires sur le monde, laissez-moi vous résumer cette révolution technologique en quelques points essentiels.

Votre Smartphone peut vous servir de lego

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Les Smartphones actuels sont figés dans leurs caractéristiques. C’est à peine si on peut en changer la coque. Sinon on se contente aisément de modifier l’écran d’accueil et le thème. Avec le téléphone modulaire, tout peut être remplacé. Ainsi les gamers pourront changer autant que possible le processeur tandis que les selfies addict privilégieront l’objectif photo. Autrement dit vous avez le choix et on aime bien avoir le choix !

Un téléphone éco responsable

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Les Smartphones modulaires sont conçus pour durer longtemps ou du moins c’est ce qui est prévu. D’après les responsables du projet, l’endosquelette (qui sert de base aux modules) a été conçu pour durer avec des technologies de transfert de données assez performantes (10Gigabits/s). De quoi éviter l’obsolescence. Ainsi, si nous pouvions conserver le même téléphone pendant plusieurs années, nous produirions beaucoup moins de déchets électroniques. Mais attention du point de vue des modules interchangeables selon les envies de chacun, le problème de développement durable demeure

Un téléphone modulaire pour tous

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Vous l’avez vu plus haut (vidéo), les prix annoncés semblent être à la portée des bourses moyennes. Mais ne vous emballez pas trop vite la modularité n’est pas forcément synonyme de coûts réduits. Le Ara de base qui permettra de connecter les différents modules avoisine les 50 dollars maximum cependant le prix du téléphone final sera fonction des besoins des uns et des autres. Mais ne vous en faites pas, plusieurs versions seront proposées du premier prix au modèle le plus luxueux.

Si vous désirez en apprendre davantage sur le projet Ara rendez-vous ici

Avec le projet Ara, Google entend « faire pour le hardware ce qu’Android a fait pour le software » c’est-à-dire créer un écosystème de développeurs tiers impliqués, réduire au maximum les barrières du possible et accélérer le rythme de l’innovation afin de comprimer considérablement les délais de développement. Le projet est ambitieux et très intéressant même s’il présente quelques inconvénients majeurs. Est-ce que l’utilisateur lambda dispose des notions de base pour assembler un téléphone ? Quels seront les problèmes de compatibilité à surmonter ? Malgré tout cela, Google entend nous épater très bientôt avec son concept révolutionnaire et déjà il y a de la concurrence


Windows 10 gratuit : où est le piège ?

Le 21 janvier 2015, la société Microsoft est passée à la vitesse supérieure en annonçant son prochain système d’exploitation non pas le Windows 9 comme on s’y attendait, mais plutôt Windows 10 ! Mieux encore cette nouvelle version de Windows serait gratuite… Même si Bill Gates le fondateur de Microsoft est reconnu pour son caractère philanthropique et ses nombreuses œuvres de charité, on ne peut pas dire que Microsoft soit une organisation à but non lucratif Aussi la soudaine « gratuité » de son nouveau système d’exploitation suscite un réel scepticisme. Mais avant je vous propose de découvrir le lot de nouveautés qu’introduit Windows 10 .

Windows 10, l’OS de la réconciliation

Windows 8 a marqué une véritable rupture dans l’histoire de Microsoft avec la disparition du menu « démarrer » au profit d’un écran d’accueil composé de tuiles. Cette révolution n’a pas fait l’unanimité auprès des utilisateurs et encore ce n’est qu’un euphémisme. Pour Microsoft, Windows 10 est un « nouveau départ » et il commence plutôt bien avec la réintégration du célèbre bouton « démarrer ». Mieux encore celui-ci dispose de quelques fonctionnalités qui vous permettront de lui pardonner son absence dans la version précédente. Il ne se contente pas de lister les applications installées sur la machine. Il fera aussi remonter des tuiles dynamiques, exactement comme à l’image ci-après.

demarrer

Il sera ainsi possible de les redimensionner et de les réduire au bon vouloir. Le menu démarrer de Windows 10 intègre aussi une nouvelle recherche capable d’envoyer des requêtes sur la Toile. A terme, il devrait aussi intégrer Cortana, l’assistant vocal de la firme ce qui permettra notamment de lancer, par la voix, des recherches de documents ou d’applications. Cependant l’écran de tuiles ne disparaît pas complètement. Les utilisateurs pourront décider de l’activer s’ils en ressentent le besoin. Windows 10 intègre plusieurs autres fonctionnalités intéressantes comme la possibilité de créer plusieurs bureaux virtuels, le mode continuum, un centre de notification et un explorateur de fichiers plus intelligents et bien plus encore. Tout ceci démontre l’ambition de la firme de poser sur les bons rails la nouvelle version de Windows. On a bien du mal à s’imaginer que c’est gratuit.

Alors c’est « gratuit » ou gratuit ?

Vous aurez le temps de trouver réponse à cette question. Mais déjà, il est clair que les versions entreprises ne sont pas concernées par la gratuité. Ainsi, la migration de Windows 7 Enterprise ou Windows 8 / 8.1 Enterprise sera bel et bien payante. Pour les autres versions, le passage de Windows 7, 8 ou 8.1 (les versions originales bien sûr 😉 ) vers Windows 10 ne vous coûtera absolument rien. Il faudra cependant penser à la migration dans les douze mois qui suivront son lancement. Dans ce cas, la licence acquise restera gratuite durant toute la durée d’utilisation de la machine. Il a été évoqué une gratuité d’utilisation durant une année seulement, ce n’est absolument pas le cas. Tout ceci est bien beau, mais s’il est une chose que nous avons tous apprise de Facebook, Twitter Google et tous les autres services gratuits c’est que « si c’est gratuit, vous êtesle produit ».

De plus en plus les systèmes d’exploitation sont gratuits. Les mises à jour Android, iOS, OS X, Linux( dès le départ) et maintenant Windows. C’est la preuve que le modèle de monétisation d’un système d’exploitation est en train de changer alors que le niveau d’attente et d’exigence est de plus en plus élevé. Alors il est où le piège ?


A table les geeks

Le fast food et plus particulièrement la pizza  est très souvent associée aux geeks. Il est vrai qu’en passant le clair de son temps sur internet ou dans le monde virtuel des jeux vidéos, on n’a pas vraiment le temps de varier les mets. Mais je pense que les geeks et ceux qui font semblant d’en être apprécieront ces quelques recettes uniquement conçus pour eux. Mettez tous vos tabliers. C’est parti !

Au petit déjeuner des pancakes C-3PO

Alors chers amis geeks, les pancakes C-3PO c’est très facile à réaliser. Il vous faut pour régaler quatre geeks à peu près :

  • 5 cuillerées à soupe de beurre non salé
  • 2 boites de rondelles d’ananas
  • 1 tasse de farine pâtissière
  • 2 cuillerées à soupe de sucre brun
  • 2 cuillerées à café de levure
  • ½ cuillerée à café de sel
  • 2 œufs
  • 2 tasses de lait
  • Du beurre et du sirop d’érable (ou tout autre de votre préférence) pour servir

Alors comment procéder ? C’est tout simple. La recette originale simple et rapide est par ici. Mais pour réaliser des pancakes C-3PO, il vous faut préchauffer le four à 250 °F. Ensuite, faites fondre le beurre dans une casserole puis laisser le reposer environ 5 minutes. Entre temps égoutter les rondelles d’ananas et les mettre de côté. Dans un grand bol, bien mélanger la farine, la levure et le sucre brun. Dans un autre bol, casser les œufs et les mélanger avec le lait ainsi que 4 cuillerées à soupe de beurre fondu. Fouetter jusqu’à ce que ce soit bien mélangé puis verser lentement sur le mélange de farine et remuer jusqu’à homogénéité. Avec un pinceau à pâtisserie, badigeonner légèrement une poêle avec une partie du beurre fondu et mettez la à chauffer à feu moyen. Lorsque la poêle est bien chauffée, verser une louche de pâte, bien étaler et laisser cuire pendant 3 minutes environ. Placez une rondelle d’ananas au centre de la crêpe obtenue avant de la retourner délicatement à l’aide d’une spatule. Laissez cuire encore 2 minutes.  Transférez la crêpe sur une plaque de cuisson et répéter l’opération jusqu’à épuisement de la pâte. Enfournez ensuite la plaque pendant 3 à 5 minutes. Voila vos pancakes C-3PO sont prêts. Servez avec du sirop et accompagnez d’un smoothie Skywalker ou peut-être un Yoda soda. Je vous en livrerai les recettes une autre fois. Pour le moment savourez vos pancakes en écoutant ceci.

Des Han-burgers pour le déjeuner

Pour réaliser quatre burgers façon Han Solo il vous faut

  • ½ kilo de viande bœuf hachée
  • 4 rondelles de tomates
  • 1 cuillère à café de sauce Worcestershire
  • 4 pains à hamburger
  • Sel et poivre
  • Feuilles de laitue, cornichons, ketchup et moutarde pour servir 

    Han-burger
    Source: Stars Wars cookbook 1

Il vous faut mélanger dans un bol la viande hachée, avec la sauce Worcestershire, et l’assaisonner convenablement. Diviser le mélange en 8 portions égales et former 8 galettes pas trop épaisses. Placer une rondelle de tomate sur une galette et refermer avec une autre galette en appuyant les rebords avec vos doigts pour bien sceller. Répéter cette opération pour avoir 4 galettes scellées. Dans une poêle bien chauffée, mettez les galettes à cuire pendant environ 6 minutes pour chaque face. Disposer ensuite dans le pain et compléter selon vos préférences les feuilles de laitue, les cornichons le ketchup et la moutarde. Voila vos han-burgers sont prêts. Une prochaine fois nous apprendrons ensemble comment réaliser un Obi-Wan kebab et peut être une coupe glacée de chocolat Dark Vador.

Alors les geeks, on se régale ? Il est vrai aujourd’hui nous avons cuisiné dans une galaxie lointaine très lointaine mais ne vous en faites pas la prochaine fois je vous livrerai les secrets du chef Sandji le cuisinier de l’équipage de Luffy. Et pour ceux qui n’ont pas compris grand-chose à ce billet, que la force soit avec vous.


Le tourisme sénégalais se meurt

Le soleil, la mer, une culture riche et colorée, une population chaleureuse, le Sénégal porte bien son nom de pays de la teranga (terre hospitalière). Tout ici invite à la découverte et au partage. De ce fait la destination attire beaucoup de monde chaque année au point que le tourisme soit une source de revenus tout aussi importante que la pêche au Sénégal et même la première dans certaines localités du pays. Cependant, avec  tous les  maux dont souffrent la planète, le secteur du tourisme est généralement au plus mal et le Sénégal ne fait malheureusement pas exception à la règle. On  a bien du mal à y croire quand on connait la richesse touristique du pays.

Que visiter au Sénégal ?

J’ai la chance de séjourner au Sénégal depuis quelques années déjà et je peux vous dire que les destinations touristiques ne manquent pas. Beaucoup se dirigent vers la petite côte Saly et ses villas luxueuses en bord de mer. Mais pour les adeptes de sports nautiques et les amoureux de la mer, il est également possible de séjourner à  Mbour, Somone, Nianing ou d’explorer les îles de Sine-Saloun. Cette dernière destination est un véritable coin de paradis. Tout y est quiétude et paix. Pour les amateurs de sensations fortes, il existe la réserve de Bandia qui organise régulièrement des safaris. Et le fameux rallye Dakar sur la grande côte au nord de la capitale entre le lac rose (de moins en moins rose) et St Louis (on y déguste le meilleur tiebou dieune le plat sénégalais par excellence). Pour les amateurs d’art et d’histoire, rendez vous sur l’île de Gorée pour en apprendre davantage sur les colons et l’esclavage, ou encore au monument de la renaissance, symbole édifiant de la richesse de la culture africaine.

Maison des esclaves de Gorée
Maison des esclaves de Gorée source Google images

Vous serez émerveillé par la beauté de la nature en visitant le parc national des oiseaux de Djoudj. Laissez vous charmer par les autres destinations de rêve au Sénégal tels que Abéné, l’ile de Karabane ou encore Mbodiene. Côté gastronomie, il y a de quoi satisfaire les palais les plus exigeants. La cuisine sénégalaise est copieuse et généreuse. Dans un tel contexte, difficile de s’imaginer que le secteur du tourisme est affecté par la crise.

Le secteur du tourisme est au plus mal

Le tourisme est source de revenus dans des familles entières surtout en région. Malheureusement, plusieurs établissements touristiques mettent de plus en plus la clef sous le paillasson et ce pour plusieurs raisons. La petite côte Saly est fréquemment sujette au phénomène de tourisme sexuel qui a été mis à nu depuis 2003 dans l’émission « ça me révolte » diffusée sur M6. Plus récemment la fièvre hémorragique Ebola qui a secoué l’Afrique occidentale a évidemment eu des conséquences néfastes sur le tourisme dans la sous région. Plusieurs des autres maux (aggravés par la presse internationale) qui minent le continent ont fini de  faire fuir les touristes. Et même la promesse d’un nouvel aéroport à proximité de la zone  touristique ne semble pas convaincre, conséquences un fleuron de l’économie touristique sénégalaise va bientôt déposer le bilan.

Fermeture officielle du domaine de Nianing

C’est avec beaucoup de tristesse que l’on apprend la fermeture officielle du domaine de Nianing prévue pour le 8 Mars prochain au motif de non productivité. Ce complexe touristique qui a mis la protection de l’environnement au centre de ses priorités (100 000 arbres plantés depuis sa création en 1973) fait la fierté du petit village de pêcheurs mais également emploie un grand nombre de personnes. Comment peut-on laisser mourir un si bel endroit ?

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Domaine de Nianing par Lucrece

Les animaux exotiques, la végétation luxuriante… tout ceci pourrait bientôt disparaître malgré les appels au secours des habitants de Nianing et les clients habitués très surpris par une telle annonce.

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Domaine de Nianing par Lucrece

Est-ce que tout ce qui est possible a déjà été tenté ? La décision de fermeture du domaine de Nianing est-elle irréversible ? Si c’est le cas le tourisme sénégalais est effectivement en train de mourir. Il ne nous reste plus qu’à espérer nous pauvres mortels que les dieux du haut du sommet de l’Etat interviennent pour redresser l’économie touristique du pays.