Lucrece

Les données sont l’or noir du XXIe siècle mais…

Jamais les technologies n’ont eu un rôle aussi important à jouer dans nos vies. Jamais le champ des opportunités n’a paru aussi vaste. Les données sont désormais créées et  consommées à un rythme et à un volume sans précédent sur les terminaux mobiles, les systèmes collaboratifs et les médias sociaux. Tout ceci représente une formidable opportunité pour beaucoup. Google, Amazon, Facebook pour ne citer que ceux-la sont des exemples représentatifs de la valeur numéraire des données. Chaque « tweet », chaque « j’aime » représente une nouvelle donnée. La ressource semble inépuisable puisque les données, nous en produisons continuellement. Le nombre impressionnant de données a conduit à l’appellation du thème big data. Je vous propose de commencer par le définir.

Qu’est-ce que le big data ?

Le big data semble une expression complexe, mais ce n’est pas le cas. Voici une vidéo qui en résume l’essentiel.

Le big data, c’est l’avenir

Le big data l’or noir de notre époque présente beaucoup d’opportunités. Tout semble facile lorsqu’on en fait un usage astucieux. Des emplois, une économie reluisante, les besoins des utilisateurs anticipés. Cette vidéo résume quelque fructueux usages du big data.

Et si vous n’êtes pas convaincu, imaginez une vie telle quelle dans un monde où tout sera traitement de données numériques

Tout ceci semble bien beau, mais bien évidemment toute médaille a son revers.

La fièvre digitale peut être mortelle

Le big data est un concept qu’on ne peut décemment plus qualifier de nouveau. On en constate de plus en plus les enjeux, les avantages, mais également les inconvénients. Et c’est sur ce dernier aspect que j’aimerais particulièrement attirer votre attention aujourd’hui. Le nombre de réseaux sociaux est juste inimaginable. Malgré un volume de données impressionnant (de l’ordre du petabyte) chaque jour, on en veut toujours un peu plus. On en devient facilement accroc au point de ne plus avoir de vie privée ou de vie tout simplement parce qu’au final tout ceci est virtuel. Récemment, nous avons assisté au scandale qui a secoué la société Sony pictures. On ne peut évaluer exactement l’ampleur de cette catastrophe. C’est dire qu’en de mauvaises mains ces données peuvent engendrer des pertes en vies humaines. On a beau vouloir garder une certaine « vie privée », une certaine intimité, comment est-ce possible si l’on tend à la numérisation de toute chose ? Les achats en ligne, les transactions bancaires et toutes les autres données qu’on sera obligé si ce n’est déjà le cas de fournir afin de se conformer à la nouvelle façon de vivre. L’épineuse question des données personnelles et leur protection est au cœur du big data et à chaque nouveau scandale de fuites de données, chacun devrait s’inquiéter des traces qu’il laisse sciemment ou inconsciemment sur Internet.

La domotique, l’Internet des choses, les réseaux mobiles à haut débit, les terminaux de plus en plus intelligents… nous laissent penser que les données c’est l’avenir. Tout ceci tend à faciliter la vie, faire gagner du temps et donc de l’argent. Dans un univers où le chiffre est roi, on pourrait se dire que tout est mesuré, calculé, mais quand on regarde de plus près, on découvre un château de cartes qui peut s’effondrer à tout moment…


Il m’appelait mon amour

C’était mon père, mon ami, mon confident. Un homme extrêmement drôle qui a dédié sa vie à ses enfants. Il vivait uniquement pour nous mais hélas n’a pas vécu longtemps. Alors que la mort l’arrache à nous, je sens en moi un vide insondable. Il était bien le seul homme en qui je croyais aveuglement, le seul à pouvoir me dire « mon amour » sans que jamais je ne doute de sa sincérité. Il aimait chacun de ses enfants comme s’il était unique.

C’était mon père, mon ami, mon confident, mon monde. Quand j’étais malade, il aimait bien me chanter cette chanson dont lui seul avait le secret :

Lucrece mon amour j’entends ta voix

Quand j’entends ta voix mon cœur est en joie

Qu’est-ce qui t’arrive ma précieuse ?

Quand tu as mal à la tête j’ai mal aussi

Quand tu es en joie tout mon être est content

Alors ris que je t’entende

Hey Lucrece ma chérie ne sois pas malade

Il me disait que si j’étais un bracelet, je ne quitterai jamais son bras et que si j’étais un collier on me verrait toujours à son cou. Mais aujourd’hui mon amour est parti. Il m’a quitté et je sens en moi un grand vide que rien ni personne ne peut combler. Je me sens vulnérable et terriblement seule. Au moment de le conduire à sa dernière demeure, je ne peux m’empêcher de penser que j’ai perdu le seul homme qui m’ait aimé de façon inconditionnelle. Aussi douloureux que sont ces instants, je garderai de toi l’image d’un homme extrêmement drôle qui a entièrement vécu pour ses enfants. Repose en paix mon amour


L’inégalité au centre du Blog Action Day 2014

Le Blog Action Day, vous connaissez ? Sinon découvrez le ici. Comme chaque année, des blogueurs du monde entier s’expriment sur un sujet d’intérêt mondial afin d’impacter le plus de gens. Après la pauvreté, les droits de l’homme, le changement climatique…  Blog Action Day s’intéresse aujourd’hui à l’inégalité.

Ce thème suscite en moi moult interrogations mais au final, tout commence par l’inégalité des revenus. Quand tu es riche, ta voix, ton opinion, ta vie compte plus que celle du pauvre. On dira au pauvre « l’argent ne fait pas le bonheur ». Mais alors donne le tien et sois heureux ! La première source d’inégalité dans le monde est probablement le partage inégal des ressources dont nous disposons. Comment explique-t-on le fait que le nombre de riche ne cesse de croître alors que les pauvres sont de plus en plus pauvres ? J’aime autant ne pas citer de chiffres. Les économistes s’en chargent mieux. Récemment l’un d’eux a été récompensé d’un prix Nobel pour son travail exceptionnel. Pourquoi ces modèles économiques « exceptionnels » ne sont pas appliqués pour sortir le monde des crises financières ? Je devine que ce n’est pas si simple. Et pourtant chaque année, des séminaires, des ateliers, des fora sont organisés dans le monde entier pour discuter de « la faim dans le monde » ou de « la pauvreté » et ce autour de repas copieux ! Qu’est-ce qui est fait concrètement ? Les pauvres sont toujours plus pauvres, les riches toujours plus riches malgré leur philanthropie. Et de ce partage inégal des ressources, découlent  les autres inégalités :

  • On se marie entre même catégorie sociale

  • On délimite les quartiers des pauvres et ceux des riches

  • On dénombre les pays pauvres (avec l’élégante appellation de pays du sud ou du tiers monde) et les pays riches  

  • Les riches ont accès à l’éducation et les pauvres non

  • Les riches ont accès aux soins et les pauvres difficilement.

La liste est loin d’être exhaustive. L’inégalité transparaît dans nos sociétés de bien des façons. Mais toutes les formes d’inégalités que nous constatons sont liées entre elles. C’est tout un système qui maintient l’infériorité du pauvre et conserve la supériorité du riche. Mais si même les doigts de la main ne sont pas égaux pouvons nous être tous égaux ? Bien que la déclaration universelle des droits de l’homme le stipule, le penser relèverait de l’utopie. Cependant, il est tout aussi important de ne pas se laisser aller à la fatalité. « Je suis pauvre, je viens d’un milieu défavorisé alors je n’y peux rien ». Il faut se battre encore et encore autant que faire se peut.

Ecrire ce billet ne m’aura certainement pas fait changer les choses dans le monde, mais peut-être que le lire vous aidera à le faire. Quel est votre avis sur la question ? Aujourd’hui c’est le Blog Action Day. Votre avis est important comme tous les autres jours d’ailleurs. Sur la question de l’inégalité, j’ai choisi de me pencher sur l’inégalité du partage des richesses. Mais tout bien réfléchi si un jour nous étions tous riches, il subsisterait les problèmes d’inégalités raciales, d’inégalités de genres… Là encore c’est un tout un autre débat que je l’espère  nous aurons l’occasion de mener un autre jour. Alors Comment  ressentez vous l’inégalité dans le monde ?

 


A qui profite le rachat de Motorola par Lenovo ?

Le 15 Aout 2011, Google annonçait l’acquisition de Motorola Mobility pour la coquette somme de 12,5 milliards de dollars. Ce dernier ayant raté comme Nokia le virage des Smartphones était alors en pleines difficultés et valait beaucoup moins. Trois ans plus tard, Google annonce la cession de Motorola Mobility au chinois Lenovo pour un montant avoisinant les 3 milliards de dollars. A première vue, Lenovo semble avoir fait la belle affaire. Mais en y regardant de plus près, il se pourrait que tout le monde soit gagnant ou presque. En effet, bien que s’agissant de la plus grosse opération télécom de l’année, elle ne profite pas à tous les principaux concernés. Qui de Google, Motorola et Lenovo s’en tire le moins bien ?

 

Google l’intelligent

Googie Google by Revolution689
Googie Google
by Revolution689

 

Google n’est plus seulement un moteur de recherche. Elle doit son succès aujourd’hui à sa stratégie de diversification et ses choix judicieux d’investissement. Cependant, en acquérant Motorola en 2011 pour un montant très supérieur à sa valeur d’alors, Google ne semblait pas faire un choix judicieux. Mais en prenant en compte les 25000 brevets venus alimenter sa bibliothèque logicielle Android lui épargnant ainsi des années de coûteuses recherches, on comprend mieux les motivations du géant américain. En cédant Motorola à Lenovo, Google s’allège d’une division qui lui faisait perdre quelques centaines de millions chaque année et conserve son magnifique portefeuille de brevets puisque seulement 2000 sont cédés au constructeur chinois.  De plus Google avait déjà vendu en 2012 une partie de Motorola au fournisseur d’infrastructures télécom Arris pour un montant avoisinant les 2,3millions de dollars. Google a su intelligemment céder une division qui lui coutait, conserver  un portefeuille de brevets non négligeable (la plupart historiques) et rassurer ses partenaires constructeurs pour qui il était parfois un concurrent. Reste à savoir si Lenovo s’en sort aussi bien

 

Lenovo l’ambitieux

source: https://bookstore.caltech.edu/
source: https://bookstore.caltech.edu/

 

Leader mondial dans l’univers des ordinateurs portables, Lenovo est également un acteur émergent dans le mobile. En acquérant Motorola, le constructeur chinois s’ouvre les portes du marché mobile aux USA et dans le reste du monde où Motorola est une marque bien connue. Yang Yuanqing, patron de Lenovo, a ainsi souligné que cette acquisition offrait « l’occasion de devenir immédiatement un acteur solide au niveau mondial dans le secteur en forte croissance des Smartphones ». Avec cette acquisition, et celle plus récente des serveurs IBM, l’ambition de Lenovo de se diversifier et d’étendre sa notoriété à une échelle mondiale parait plus qu’évidente. On a déjà pu constater sa force de frappe industrielle lors du rachat de la division PC d’IBM. On devine aujourd’hui son intention de faire de même pour relever la célèbre marque américaine et réussir là où Google semble avoir échoué (si jamais elle a eu en idée de développer la division mobile de Motorola…). Mais à ce moment entendra-t-on encore parler de Motorola ?

 

Motorola le désespéré

source: https://nl.wikipedia.org/wiki/Motorola
source: https://nl.wikipedia.org/wiki/Motorola

 

Déjà en grande difficulté au moment du rachat par Google (moins de 3% de part de marché) et malgré quelques timides tentatives, les mobiles Motorola n’ont plus jamais retrouvé leur place parmi les meilleurs. Aussi c’est avec l’espoir que Lenovo applique sa solution miracle comme avec les pc IBM en 2006 qu’on attend de revoir cette marque sur le devant de la scène. Cependant, la transaction n’est pas évidente pour les employés qui doivent s’attendre à une réduction des budgets et des effectifs.  Depuis la fermeture en Juin dernier d’une usine de Motorola, le départ de son PDG pour dropbox, et plus récemment la démission de Punit Soni on a bien du mal à s’imaginer l’ambiance qui prévaut au sein de l’entreprise durant cette phase de transition. « Lenovo a l’expertise et les capacités pour faire de Motorola un acteur majeur de l’écosystème Android » affirme le directeur général de Google, Larry Page, dans un communiqué. Mais cela à quel prix ?

 

Finalement à qui profite la transaction ?

Au final, Google et Lenovo sont apparemment gagnants. Tous deux ayant des objectifs différents, ils ont su tirer avantages l’un de l’autre. Cependant plusieurs questions restent en suspens pour le fleuron de l’industrie américaine Motorola. Mais tout n’est pas encore joué car il faut encore attendre l’approbation des autorités de régulation  et l’on a bien vu comment les autorités canadiennes se sont opposées au rachat de Blackberry par Lenovo justement ! En attendant la décision des autorités compétentes, Google et Lenovo ont bien le droit de jouer au Ping Pong avec Motorola. A votre avis qui gardera la balle ?


Démocratiser l’impression 3D bonne ou mauvaise idée ?

 Les progrès scientifiques et technologiques sont chaque jour un peu plus impressionnants. Après l’ordinateur, le téléphone portable, le GPS, l’internet… on se demande bien quelle serait la prochaine innovation technologique qui va révolutionner notre quotidien ! Il se pourrait bien que ce soit l’impression 3D. Vous en entendez parler sans savoir exactement ce que c’est ? C’est le moment de regarder ceci.

Vous comprenez à présent pourquoi certains qualifient l’impression 3D de quatrième révolution industrielle derrière la machine à vapeur, l’électricité et l’informatique. Une imprimante 3D est capable de fabriquer tout type d’objets pour peu qu’on dispose de la matière première et d’un schéma en 3D de l’objet à imprimer. La seule limite est désormais notre imagination. Et nous avons désormais l’opportunité de la tester

L’impression 3D sort de son cocon d’initiés

En effet, pour rendre accessible ce nouvel outil révolutionnaire, il faut prendre en compte deux facteurs : le prix et la facilité d’utilisation. Sans s’attarder sur la géométrie pointue qu’exige la réalisation d’un tel produit, certains auront sans doute l’audace outrancière d’exiger en plus des efforts de design.

Alors que l’imprimante 3D n’est pour le moment accessible qu’à un petit groupe d’initiés qui en ont les moyens, plusieurs entreprises proposent désormais des modèles domestiques. La  start-up française eMotion Tech par exemple annonce le lancement d’une imprimante 3D accessible au grand public. Pour 400 euros, (environ 250000 FCFA ), vous pouvez vous procurer un kit imprimante 3D avec une mécanique ludique, une électronique sans soudures, un beau manuel et une calibration logiciel très simple ou du moins c’est ce que promet le constructeur. Alors envie de vous procurer ce bijou technologique ? Réfléchissez un moment

Enjeux et réalités

Fort heureusement, eMotion Tech propose une formation 3D car en toute objectivité, on a bien du mal à s’imaginer que l’utilisation de l’imprimante 3D puisse être démocratisée. Peu importe la simplicité du manuel d’utilisation et la bonne volonté d’un citoyen lambda, il aurait du mal à monter déjà le kit si il ne dispose pas de qualités de bricolages et de  bases en mécanique. Si par miracle, le montage réussit, il faudra s’attaquer au fonctionnement, intégrer le fait que la machine lit les fichiers .STL . Heureusement, il peut en trouver sur Internet. Mais si l’objet qu’il souhaite imprimer ne figure pas parmi les propositions disponibles, il lui faudra maîtriser quelques outils de dessin 3D. Vient ensuite la question des techniques d’impression 3D, puis celle de la matière première et probablement les dix plaies d’Egypte avant qu’il ne s’en sorte. Alors, même si le prix semble le rendre accessible, la facilité d’utilisation est discutable.

Par ailleurs, la démocratisation de l’impression 3D pourrait poser des problèmes d’ordre juridique et éthique. Entre la reproduction illégale d’objets soumis à une propriété intellectuelle et la fabrication par n’importe qui d’objets dangereux tels que les armes à feu, on a tôt fait d’assister impuissants à une situation désastreuse. Et même si des experts réfléchissent à la mise en place  de procédés de régulation tels que l’intégration de verrous numériques, certaines personnes mal intentionnées trouveront certainement le moyen de les contourner et d’expérimenter l’aspect destructeur de l’invention.

Au final

L’impression 3D est sans doute une révolution technologique qui connait aujourd’hui un essor considérable et présente de nombreux avantages. Elle a déjà fait ses preuves dans les domaines de la médecine, de l’aéronautique… Malgré les réalisations impressionnantes de cet outil révolutionnaire,  on a du mal à taire certaines interrogations. Que deviennent les usines si on peut désormais imprimer tout type d’objet ? Que deviennent les ingénieurs si on peut désormais  imprimer sa maison, sa voiture… ? Est-ce la fin des échanges commerciaux tels qu’on les connait ? Sans compter que l’imprimante 3D émet des nanoparticules nuisibles à la santé et à l’environnement.  Utilisée à échelle industrielle on a déjà plusieurs inquiétudes. Alors rendre l’impression 3D accessible à tous bonne ou mauvaise idée ? Vous avez la parole !


Chez moi c’est…

Je partage avec vous ma production pour le concours Mondoblog 2014

Je suis béninoise alors je pourrais vous dire que chez moi c’est le Bénin et avec mes mots vous faire voyager sur ces terres dont je suis on ne peut plus fière. Mais au lieu de cela, je préfère vous emmener quelque part où je me sens toujours chez moi. Peu importe l’endroit où je me trouve sur la planète, quand je rentre dans une cuisine c’est très souvent avec beaucoup de joie alors je crois bien que chez moi c’est la cuisine.

Très jeune, étant toujours dans les jupons de ma mère, je la regardais cuisiner.  Je ne comprenais pas vraiment le principe ni les procédés, mais je privilégiais ces moments où je pouvais la regarder s’activer à la cuisine, effectuer plusieurs tâches en même temps et à la fin sortir de très bons mets. En grandissant j’ai fait une remarque intéressante ; chaque fois qu’il y avait des tensions entre mes parents, elles s’amoindrissaient après le repas. Papa faisait souvent des compliments à maman après le repas et croyez moi ils étaient largement mérités. Elle lui répondait par un sourire et si une vive discussion était en cours, elle se déroulait de façon beaucoup plus calme. C’est alors que j’ai compris quelque chose de déterminant pour ma vie : la cuisine a le pouvoir de consolider l’amour. Ce n’était pas vraiment les plats que maman faisait qui étaient exceptionnels, c’est l’amour qu’elle y mettait. Par la suite j’ai compris que notre humeur se reflète dans nos plats.

Mais avant tout ça alors même que je ne savais pas cuire des œufs (le basique me diriez vous ! N’en soyez pas si sûrs), j’étais persuadée que papa me pardonnerait plus facilement mes mauvaises notes si je pouvais sublimer son palais comme maman savait si bien le faire. Je suis donc allée à l’école de cette dernière. La formation a été difficile. Pendant longtemps elle ne m’autorisait qu’à faire la vaisselle et écraser les condiments sur notre traditionnelle pierre à écraser. J’étais frustrée, tant et si bien que je souvent émis le vœu de démissionner mais il n’en était pas question. J’avais quatorze ans quand j’ai réalisé un repas toute seule. Je ne vous dirai pas lequel du moins pas aujourd’hui. Sachez cependant qu’il était moyen dans le goût et dans la présentation (bah oui ces deux aspects sont les plus importants). Mais ce jour là, j’ai compris qu’avec la cuisine c’était parti pour une très belle histoire.

J’aime transformer les produits, j’aime le son des ustensiles qui s’entrechoquent, des mets qui mijotent au feu… J’aime l’expression qui se dessine sur le visage des gens quand ils goûtent ma cuisine. C’est ma façon à moi de donner de l’amour. Aujourd’hui, je cuisine quand je suis triste, heureuse, stressée, en colère, autant de fois que je peux me le permettre. J’aimerais vous dire que la cuisine c’est toute ma vie mais je ne peux oublier les études que j’entreprends.  Est-ce que j’ai voulu faire de la cuisine un métier ? Evidemment. Pourquoi ce n’est pas le cas ? Il est clair qu’on ne fait pas toujours ce qu’on veut. Cependant je ne regrette aucunement mon choix de carrière. Mieux encore cuisiner simplement par passion et sans contraintes me permet de toujours me sentir libre et épanouie dans cette activité. Bien que la cuisine béninoise par laquelle j’ai évidemment commencé soit très variée, je prends beaucoup de plaisir à découvrir celles des autres régions du monde.

J’ai la chance de séjourner au Sénégal depuis trois ans maintenant et je puis vous dire que l’une des premières choses qui m’ont conquise dans le pays de la Teranga c’est la cuisine. Je suis tous les jours impressionnée par la capacité des Sénégalais à offrir une large variété de plats mais avec le même ingrédient de base. Vous l’aurez deviné le riz. J’espère parcourir le monde toute ma vie durant pour en apprendre davantage. En attendant, j’essaye des recettes africaines et européennes autant que faire se peut.

J’aime la cuisine. Je m’y sens à mon aise. Au delà de l’infrastructure qu’invoque le mot, j’ai tenu à vous immerger dans l’univers de cet art que j’entends perfectionner un peu plus chaque jour. Chez moi c’est tout un univers ce n’est pas seulement un local. Chez moi, il y a de l’amour, chez moi il y a de la joie, de la beauté, de la créativité, chez moi c’est le monde de la cuisine. Il n’y aura probablement pas de nouvelles recettes qui porte mon nom mais je suis sure de laisser mon empreinte à travers les différents sentiments que j’ai inspiré aux uns et aux autres par le biais de la cuisine. En espérant que vous vous êtes plus chez moi, je vous souhaite bon retour chez vous.


Bye NOKIA tu vas me manquer

Ah la belle époque où on pouvait se vanter d’avoir un cellulaire qui sert en même de temps de lampe torche et de réveil ! Aujourd’hui le terme cellulaire n’est plus à “la mode ”. Il s’agit de posséder un Smartphone. Quand votre téléphone ne dispose pas des fonctions de géo localisation, de reconnaissance vocale, de navigation web et que sais-je encore vous n’êtes pas à “la page”. En tant qu’utilisateurs, on en demande toujours plus. On attend du téléphone que sa couleur se marie avec celle de notre sac à main, qu’il serve d’appareil photo, de radio, de télévision et même qu’il soit étanche ! Et ils nous en mettent plein la vue les constructeurs en termes de design, de flexibilité, de performances. D’Apple à Samsung en passant Microsoft, LG, Nexus, HTC… on n’a que l’embarras du choix. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses (enfin presque). Cependant je me désole de l’absence d’une de mes marques préférées dans le top. Non seulement Nokia ne figure pas parmi les meilleurs constructeurs aujourd’hui mais il y a des chances que ce nom vienne à disparaître du paysage de la téléphonie mobile. Comment en est-il arrivé là ?

Les débuts de la marque

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Il y a beaucoup à dire sur les débuts de la célèbre marque mais je ne veux pas prendre le risque de vous ennuyer. Ce qu’il importe de savoir, c’est que NOKIA au départ était une entreprise un peu touche à tout allant de la papeterie à l’électronique. Ce n’est qu’en 1990 qu’elle décide de centraliser ses activités autour de la téléphonie mobile alors en plein essor. Ce qui a fait le succès de NOKIA (et qui lui vaut une place de choix dans mon cœur) est sa stratégie axée sur la production de masse. NOKIA a pensé aux sans-dents qui éprouveraient le désir de disposer de cette nouvelle technologie dont on entendait parler et qui était destinée à une clientèle privilégiée. La fabrication de téléphones low cost a permis à NOKIA de se hisser au rang de premier constructeur de mobile avec des succès commerciaux tels le NOKIA3310 (126millions d’exemplaires vendus) et le NOKIA 1100 (250millions d’exemplaires vendus). Mais ce succès fulgurant s’est accompagné de bien de difficultés.

Les années difficiles

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La première décennie du XXIème siècle n’a pas été de tout repos pour la firme finlandaise. Entre les scandales de surveillances illégales et autres manifestations elle a perdu beaucoup en popularité et en image. Par ailleurs l’introduction des Smartphones dans le marché de la téléphonie mobile a fini de déstabiliser NOKIA qui continuait à produire les “ téléphones du peuple ”. NOKIA n’a pas su anticiper sur le fait que même nous les sans-dents (oui oui c’est le nouveau mot que j’ai appris cette semaine) aurions des envies dont nous n’avons ni les besoins ni les moyens. C’est ainsi que malgré une fusion en 2006 avec SIEMENS AG et plusieurs tentatives de redorer son image de marque, NOKIA cède sa place de premier constructeur mobile à SAMSUNG en 2011. C’est le début de la fin

Une chute spectaculaire

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Dans le marché hautement concurrentiel des Smartphones, NOKIA tente vainement d’émerger. Malgré des Smartphones dont le mythique N97 et la gamme Lumia,  le groupe ne cesse d’enregistrer des suppressions d’emplois et autres déboires. Apres avoir été évincé du classement Millward Brown la célèbre firme finlandaise décide finalement de céder sa division mobile à Microsoft.

Que nous réserve l’avenir ?

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Aujourd’hui, nous entendons encore parler de mobiles NOKIA mais encore pour combien de temps ? Dans un processus d’harmonisation, Microsoft entend supprimer les logos Windows phone et NOKIA de ses terminaux mobiles qu’il regroupera désormais en une seule marque Windows. On entendra  plus parler de NOKIA que par le biais de sa division Réseaux. Même si j’apprécie (sans être fan) les téléphones intelligents, je me désole du déclin de cette célèbre marque qui n’a pas su s’adapter à l’évolution technologique et qui aujourd’hui  s’en va disparaître du moins physiquement . Car pour beaucoup NOKIA aura été le premier et on a bien du mal à oublier le premier…


L’aventure Mondoblog commence

« Bravo !

Vous avez été sélectionné pour participer à la Saison 4 de Mondoblog. » 

Ce message je l’ai attendu pendant les 49 jours qui ont suivi le dépôt de ma candidature. J’ai découvert Mondoblog grâce à Sinathlafricaine mais j’ai été tout de suite conquise  par plusieurs autres mondoblogueurs. En lisant les articles, les « à propos » et « qui suis-je ?»… j’étais toujours un peu plus impressionnée. Aussi ai-je beaucoup hésité avant de soumettre ma candidature. Qui suis-je pour estimer avoir une place dans cette famille qui ne compte presque pas de brebis galeuses ? Malgré mes doutes  je gardais un brin  d’espoir qui me faisait actualiser mes spams dix fois par jour depuis le 1er Septembre.

Je lisais et relisais ma production d’un œil un peu plus critique chaque fois. Mais toute cette anxiété, ces doutes s’effacent aujourd’hui à la vue de ce message

« Bravo !

Vous avez été sélectionné pour participer à la Saison 4 de Mondoblog» 

Encore une fois qui suis-je pour contester la décision d’un jury composé de journalistes et blogueurs professionnels ? Je fais désormais partie de la famille Mondoblog et j’en suis fière. (J’ai déjà édité mon profil twitter…) Alors faites nous un peu de place, à moi et à tous les 149 autres nouvelles recrues. Nous avons beaucoup à apprendre de vous. Pour nous l’aventure Mondoblog commence aujourd’hui. Pour ma part j’espère qu’elle sera longue et belle


Internet je ne peux vivre sans

A ce qu’il parait la première étape de guérison d’une addiction est de l’admettre. Donc voila je l’admets je suis accro à internet. Est-ce une bonne chose ? Je ne crois pas. Ai-je envie de guérir ? Je ne sais pas. Cependant, je crains parfois le burn-out numérique. J’ai peur de passer à côté de ma vie parce que je l’aurais vécu virtuellement. Il ne vous arrive pas d’éprouver les mêmes inquiétudes ? Ou alors vous en faites un usage modéré ou alors vous n’êtes pas encore conscient de votre maladie. Dans ce cas, il vous faut savoir où se trouve la limite entre un usage répété et une addiction !

Les symptômes

symptomes

Elles varient d’un malade à un autre. Cependant, voici quelques symptômes courants : débordement de l’usage d’Internet sur la vie privée, syndrome de manque, répercussions sur la vie de famille ou de couple, plaintes de l’entourage, altération des performances scolaires ou professionnelles, dépression ou encore irritabilité, absence de vie sociale… La liste est loin d’être exhaustive. Si cependant, vous vous identifiez à l’un ou plusieurs de ces symptômes laissez moi vous examiner afin de poser mon diagnostic final.

Diagnostic

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Juste le temps de mettre ma blouse de docteur et mon stéthoscope et je vous examine. Oups, je n’en ai pas, donc je ne suis pas médecin ? Même pas dans un jeu virtuel. Voila donc ce que je vous propose. Essayez ce questionnaire. Vous aurez les résultats en quelques clics. Mes résultats annoncent qu’ « Internet est mon ami ». Ce n’est pas bien grave. Pas vrai ? Ca pourrait le devenir !

Conséquences de la cyberdépendance

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Elles peuvent être d’ordre médical ou psychologique. Alors voyons voir à quel point Internet peut être nocif. Médicalement parlant, si vous êtes cyber addict, il pourrait vous arriver les choses suivantes :

  • Syndrome du tunnel carpien (douleurs, apathie et sensation de brulure dans la main pouvant atteindre également les poignets, les coudes et les épaules)
  • Sécheresse oculaire
  • Maux de dos
  • Maux de tête sévères
  • Troubles du comportement alimentaire (malnutrition)
  • Manque d’hygiène personnelle
  • Troubles du sommeil

Notez que certaines de ces pathologies développées peuvent entrainer des conséquences encore plus graves comme la déficience immunitaire causée par le manque du sommeil… Je sais je ne suis pas médecin mais j’ai lu un bon nombre d’études ayant trait à ce sujet sur Internet justement.

Concernant les conséquences psychologiques, plus de la moitié des utilisateurs dépendants d’Internet souffriraient d’une autre addiction, comme la drogue, l’alcool ou le sexe. De plus, une large partie d’entre eux souffrirait de problèmes ´émotionnels comme la dépression, l’anxiété et d’autres troubles relatifs. Certains développent même parfois une forme de schizophrénie. Vous ne constatez pas ces conséquences sur votre personne ? Alors peut être que vous êtes encore en phase d’incubation de la maladie. Vous portez quand même le mal. Et il faut guérir.

Comment puis-je guérir ?

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Il suffit de passer moins de temps sur la toile. Plus facile à dire qu’a faire n’est-ce pas ? Vous pouvez cependant suivre ces quelques conseils :

  1. Reconnaitre que l’utilisation d’Internet représente un problème
  2. S’imposer des limites et des règles d’utilisation
  3. Surveiller son utilisation de l’ordinateur
  4. Développer d’autres intérêts et de nouvelles activités
  5. Pratiquer davantage d’exercice physique
  6. Diminuer la fréquence et le temps de connexion à Internet
  7. Envisager l’aide d’un professionnel ou d’un groupe de soutien.

Vous l’aurez compris c’est loin d’être  le remède miracle! Il vous faut surtout une dose de volonté exceptionnelle. Personnellement j’en suis toujours à l’etape1. Je vous suggère également de lire ce témoignage d’une victime d’overdose numérique.

Nous ne finirons jamais de vanter les mérites d’Internet qui est devenu aujourd’hui un droit vital pour tous. Cependant, tout n’est pas bon à prendre sur la toile. Entre les réseaux sociaux, les jeux, les fora de discussion, les services de streaming, les blogs, la pornographie… on a tôt fait de perdre de vue l’essentiel et surtout de perdre un temps précieux. Et pendant que vous perdez votre temps regardez ce que cela rapporte aux géants du web ! Si vous constatez des symptômes chez l’un de vos amis ou proches conseillez-lui cet article en guise d’intervention. Et si vous avez une expérience qui pourrait nous être utile, partagez-la. Dommage que le seul moyen de faire lire ce billet à un maximum de gens soit Internet


si vous deviez sauver cinq livres de votre bibliothèque?

Avec les réseaux sociaux, la TNT, les gadgets électroniques on ne s’accorde plus beaucoup de temps pour lire. Et pourtant on devrait. Je partage aujourd’hui avec vous cinq de mes lectures préférées en espérant que vous serez tout aussi séduits que moi si ce n’est déjà le cas.

  1. Les oiseaux se cachent pour mourir

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Vous en avez surement entendu parler. L’adaptation cinématographique a été  un véritable succès. Mais le livre est encore mieux. L’auteur Collen  McCullough vous fait voyager à travers l’Australie avec beaucoup d’émotion. L’histoire d’amour impossible entre le père Ralph et Meggie est à la fois belle et triste. Mon passage favori dans ce roman poignant « Selon une légende, il est un oiseau qui ne chante qu’une seule fois de toute sa vie, plus suavement que n’importe quelle autre créature qui soit sur terre. Dès l’instant où il quitte le nid, il part à la recherche d’un arbre aux rameaux épineux et ne connaît aucun repos avant de l’avoir trouvé. Puis, tout en chantant à travers les branches sauvages, il s’empale sur l’épine la plus longue, la plus acérée. Et, en mourant, il s’élève au-dessus de son agonie dans un chant qui surpasse celui de l’alouette et du rossignol. Un chant suprême dont la vie est le prix ! Le monde entier se fige pour l’entendre, et Dieu dans son ciel sourit. Car le meilleur n’est atteint qu’aux dépens d’une grande douleur… ou c’est du moins ce que dit la légende. «  Je vous le conseille fortement

  1. Allah n’est pas obligé

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Ahmadou Kourouma fait un récit saisissant et touchant sur la guerre tribale au Liberia. A travers le jeune Birahima, qui malgré ses quatre dictionnaires emploie un langage pour le moins brut, il décrit au lecteur le quotidien pathétique, sanglant et dramatique des enfants soldats. Voici un passage qui devrait vous convaincre -si ce n’est pas encore le cas- de lire ce chef d’œuvre de la littérature africaine : « Je m’appelle Ibrahima. J’aurais pu être un sale gosse comme les autres (dix ou douze ans, selon les sources), ni meilleur ni pire, si j’étais né ailleurs que dans un foutu pays d’Afrique. Mais mon père est mort. Et ma mère, qui marchait sur les fesses, elle est morte aussi. Alors je suis parti à la recherche de ma tante Mahan, ma tutrice. C’est Yacouba qui m’accompagne. Yacouba, le féticheur, le multiplicateur de billets, le bandit boiteux. Comme on n’a pas de chance, on doit chercher partout, dans le Liberia et la Sierra Leone de la guerre tribale. Comme on n’a pas de sous, on doit s’embaucher, Yacouba comme grigriman et moi comme enfant-soldat. De camp  retranché en ville investie, de bande en bande de bandits de grand chemin, j’ai tué pas mal de gens avec mon kalachnikov. C’est facile. On appuie et ça fait tralala. Je ne sais pas si je me suis amusé. Je sais que j’ai eu beaucoup mal. Mais Allah n’est pas obligé d’être juste avec toutes les choses qu’il a créées ici-bas. »

  1. Les misérables

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Victor Hugo est un auteur dont le talent n’est plus a prouver. Je n’ai certainement pas lu toutes ses œuvres mais je suis une fanatique intemporelle de ce sublime auteur. Sa plume coulait de la très bonne encre. L’histoire de la petite Cosette et de Jean Valjean demeure sans doute l’un de ses meilleurs écrits. Il y a tellement de beaux passage dans les misérables que j’ai l’embarras du choix quant à mon favori. Néanmoins ce passage fait partie de ceux qui m’ont fait aimer cette œuvre : « Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l’air de s’amuser beaucoup. C’était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours… Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l’enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s’affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de l’Antée dans ce pygmée ; pour le gamin toucher le pavé, c’est comme pour le géant toucher la terre ; Gavroche n’était tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait son visage, il éleva ses deux bras en l’air, regarda du côté d’où était venu le coup, et se mit à chanter :

Je suis tombé par terre,

C’est la faute à Voltaire,

Le nez dans le ruisseau,

C’est la faute à… « 

  1. Honneur et courage

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Danielle Steel encore un de mes auteurs préférés. Elle mélange artistiquement des émotions diverses et variées. Dans ce roman, vous vivrez la deuxième guerre mondiale à travers la douloureuse histoire d’amour entre un américain et une japonaise dans le climat pour le moins tendu de la guerre. Gardez un mouchoir à côté en lisant Honneur et courage dont je partage avec vous un extrait « Oui, je dois être fou, répéta-t-il dans un murmure. Mais je vous aime »

  1. Un piège sans fin

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L’esprit humain quand il est éprouvé peut ressortir tout ce qu’il regorge de plus vil et de plus bas. C’est ce que nous prouve Olympe Bêly Quenum dans son roman. Vous vous attendez à une fin heureuse ? Ce n’est pas toujours le cas. Voici le passage que je  vous propose en attendant de découvrir (ou de redécouvrir) cette œuvre « J’évoquais la mer que je n’avais jamais vue… que je n’ai pas encore vue, mais dont ma musique laissait entendre les grondements lointains réduits en murmures et en chuchotements. Chaque vague dans son écroulement sur la grève appelait le nom de ma fiancée ; le ressac bruissait doucement : Anatou, Anatou… Anatou, Anatou… Anatou, Anatou. Anatou se blottit contre moi, les yeux remplis de larmes : « Comment fais-tu ça ? Comment arrives-tu à dire tant de choses rien qu’avec ces rangées de lattes de bambou ? » Je lui répondis par la voix du tôba : Je ne sais pas, je ne sais pas. Anatou, fille de Fanikata et d’Ibayâ ; tes beaux yeux de velours ont éveillé dans mon âme des sentiments dont j’ignorais en moi l’existence : Je t’aime et je suis heureux de mourir, Anatou »

Si un jour ma bibliothèque était en feu ce sont les premiers livres que je sauverais dans cet ordre là ! Mais espérons que jamais pareil choix ne m’échoit ! Partagez avec moi vos lectures favorites. On serait tous gagnants.