Bankolé Boladji

Un bilan élogieux et pourtant le Benin est dur

Ce jour, mardi 30 Décembre 2014, le chef de l’état a adressé son message L’ETAT DE LA NATION aux députés à l’assemblée nationale. Devant ma petite télévision, j’ai pu noter que le taux de croissance du Benin, en 2014, est compris entre 5,7% et 6,5%. Cela veut dire nous avons créé de la richesse dans le pays cette année. Mais en économie, dit-on souvent qu’il y a développement que si les richesses créées sont équitablement distribuées. Je me demande si les paysans qui sont dans le Bénin profond ont eu leur part ou bien la bonne dame du marché sent-elle que quelque bouge dans le pays. Le refrain que j’entends tous les jours dans le pays est que le PAYS EST DUR.

Boni-Yayi-2 (Copier) (Copier)

J’ai été vraiment étonné d’entendre ce jour que le niveau des prix des denrées alimentaires est relativement bas avec les performances agricoles. En milieu universitaire, le Farine du manioc communément Gari est un aliment très consommé et accessible aux étudiants. Mais ce produit est devenu un bien de luxe. Il est passé de 150FCFA/Kg à 400FCFA/Kg aujourd’hui. Tout est cher dans le pays.

J’ai pu également noter que le bénin investit des milliards dans les instructeurs routières. La route du développement passe par le développement des routes. Mais tout sait ce qui se passe dans le ministère en charge de ces travaux. Des actes de dénonciation de corruption par les syndicalistes lors des passations des marchés publics sont monnaies courantes dans cette maison

Dans le secteur agricole, la filière coton est au cœur des différentes politiques du gouvernement afin d’améliorer les conditions de vie des cotonculteurs. Mais force est de constater que cette année certains cotonculteurs sont mécontents pour le prix du tonnage du coton fixé en début de la compagne. Ce prix a connu une réduction au palais de la république. Mais au niveau des intrants agricoles, leurs prix ont augmenté à la fin de la saison.

De même le gouvernement a installé une usine de montage de matériel agricole de Ouidah qui sortira dix tracteurs par jour en moyenne. Chaque tracteur, pour 8h de travail, permettra d’emblaver une superficie de 16 ha. Je me demande toujours si les tracteurs fabriqués tiendront compte des types de sols que nous avons dans nos localités.

Une bonne nouvelle pour les paysans. Le Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) est devenu opérationnel en zone rurale avec la prise en charge effective des adhérents dans les formations sanitaires publiques, améliorant ainsi le système de sécurité sociale.

J’ai appris qu’en 2014, le gouvernement a créé 17.000 emplois salariés au profit de la promotion de l’emploi des jeunes dans notre pays avec une projection environ 20 000 emplois en 2015.

Enfin en ce qui concerne les élections, le gouvernement peut se flotter les mains car il a mis à la disposition du COS/LEPI, une somme de milliards huit cent millions (13.800.000.000) de francs CFA. Le président lance un appel à la veille citoyenne afin que le processus électoral arrive à son terme, dans la paix et la concorde de tous les fils et filles de notre pays. Mais les députés acquis à la cause du président sont majoritaires dans le parlement. Je crois que la balle est toujours dans le camp de l’exécutif car le président de la république siffle PIPAN et que ces députés reprennent en cœur PIPAN.


Le campus d’Abomey Calavi, le nouveau camp d’entrainement des forces de l’ordre du Bénin

Depuis quelques semaines, les étudiants de l’université d’Abomey-Calavi sont en grève. Ils disent non à l’arrêté du recteur, qui a porté à 15 000 FCFA les frais de scolarité pour les étudiants n’ayant pas validé leur année et voulant se réinscrire. Ces frais d’inscription, instaurés au début de l’année 2014, doivent aussi être payés par les élèves qui veulent s’inscrire dans un deuxième cursus de front, dans la même année. Pour manifester leur mécontentement, certains responsables d’étudiants ont chassé leur collègue du cours. Ils ont déclenché l’opération Campus Mort. 

campus
Credit photo: https://fr.africatime.com/

Ainsi les forces de l’ordre (police et gendarme) ont pris d’assaut le campus. Ils dispersent les manifestant à cours de matraque, de gaz lacrymogène. Certains d’entre eux lancent des cailloux aux étudiants. Pour riposter les étudiants ont brulé des pneux dans l’enceinte du campus, sur la voie inter état.  On constate avec amertume, des actes de vandalisme au sein du campus.

Dans cette situation délétère qui dure depuis environs quatre semaines, force est de constater que le dispositif sécuritaire s’est renforcé. Aujourd’hui en y faisant un tour j’ai constaté qu’il y a un dispositif militaire impressionnant. Dans chaque coin se trouve un policier ou un gendarme. Les gendarmes sont armés jusqu’aux os. Ils sont assis sous les arbres. Ils sont devant le restaurant U. On les rencontre dans tous les recoins du campus. Des véhicules comportant au moins une douzaine de policiers sont installés dans quelques coins. Au niveau de la faculté des sciences agronomiques, un véhicule est garé là. On dirait que les étudiants béninois sont devenus des membres de BOKO HARAM pour qu’on observe ce dispositif là. Je ne pouvais pas prendre une photo car moi même je suis déjà effrayé.


Osiwa mobilise les blogueurs béninois dans la participation citoyenne

Le samedi 13 décembre 2014 à l’hôtel Azalaï de Cotonou, Mme Nadia Nata, chargée de programme gouvernance politique de Initiative de Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) a rencontré certains blogueurs béninois. Ils sont au nombre de sept. Il s’agit de Ganiath Bello, journaliste et bloggeuse sur le journal intime de Ganiath Bello, Agbandou Bakawa, administrateur du réseau Agri4young, Sourou Hervé de Agrobénin, Igor Semevo, promoteur de l’espace café TIC, Agli Sinodobé, le révolutionnaire, l’activiste de la liberté, Bouba et Lawson, deux mondoblogeurs de la saison 4, Stella Fayomi et moi-même, Romuald Djègbenou. Cette séance de travail avait pour objectif d’échanger avec les blogueurs sur l’implication des jeunes dans la participation citoyenne.

B4vffEDIQAE47_Z.jpg:large
Photo de famille de quelques blogueurs et Nadia Nata

Nadia Nata a présenté son organisation : Osiwa. Cette fondation a pour vocation de soutenir la création de sociétés ouvertes en Afrique de l’Ouest. Son objectif est de promouvoir une gouvernance démocratique inclusive, la transparence et le sens de la responsabilité dans la gestion des institutions, ainsi qu’une citoyenneté active. La fondation a conçu sa stratégie autour de ses trois programmes interdépendants que sont la gouvernance politique, la gouvernance économique et le droit, la justice et les droits humains. Depuis sa création en 2000, Osiwa a financé 1 500 projets innovants au niveau local national et régional.

Lors de cette rencontre, chaque blogueur a fait par de ses centres d’intérêt.Nadia Nata  a présenté le Programme de mobilisation citoyenne pour une participation massive et un suivi actif du processus électoral au Sénégal (2012) dont l’action promeut la préservation de la paix civile par le renforcement de l’ancrage de la démocratie, de l’état de droit et de la bonne gouvernance, et par la consolidation des acquis du système électoral. Après cette présentation, elle a invité les blogueurs à s’organiser en association afin de bénéficier des appuis de son organisation. Pour les blogueurs, c’était une belle rencontre d’échange et de partage.



N’oubliez pas, demain ne vous appartient pas !!!

La mort a encore frappé. Cette année 2014 a connu la disparition de plusieurs imminentes personnalités qui ont prouvé leurs engagement pour le développement du bénin de différentes manière. Le cas François Mensah pour la presse sportive béninoise est très édifiant sans oublier Réné Dodji pour le monde agricole. Mais aujourd’hui, le peuple béninois pleure encore un de ses fils. Il s’agit s’un homme de presse béninoise, un homme d’église, le père André Quenum. Il était journaliste, directeur de publication du journal hebdomadaire la Croix du Bénin.

andré quenum
André Quenum

Né au Bénin le 30 novembre 1966, le Père André Quenum a été ordonné prêtre par le pape Jean-Paul II le 3 février 1993. Il a vécu 8 ans aux États-Unis, où il a suivi des études de journalisme (MA en journalisme (1999) et PhD en communication (2004) à l’Université de Duquesne à Pittsburgh) et a enseigné le français. Connu pour son franc parlé, son objectivité, il fait partir des rares hommes en soutanes qui prennent des positions concernant des sujets brulants de l’actualité béninoise.

En écoutant sur la radio Soleil fm, son homélie lors de la messe d’enterrement du défunt François Mensah, il disait ,je cite « Nous faisons nos programmes mais sachez que demain ne vous appartient pas, demain appartient à Dieu » Effectivement demain ne nous appartient pas, c’est l’instant présent qui est à nous et nous devons alors agir en connaissant de cause.

Repose toi en paix que la terre te soit légère


Akon Oui !! mais le Bénin d’abord !!!

J’ai vraiment été surpris par l’annonce de l’arrivée de l’artiste Akon au Bénin la veille du mercredi 29 Octobre 2014, un jour par comme les autres. Un jour où les rues de la capitale économique du Bénin seront inondées de foule. Un jour où les forces politiques de l’opposition, les confédérations syndicales et les organisations de la société civile marcheront dans les rues de Cotonou.

10389346_762926877113773_3866266206041375502_n

Un jour où ces différentes forces se mobiliseront pour réclamer l’organisation dans les brefs délais des élections communicables, municipales et locales au Benin.

Un jour où certains jeunes se préparent à répéter en chœur…allons enfants de la patrie…le jour de gloire est arrivé tout en oubliant leur Enfant du Benin debout.Un jour où des jeunes sont invités ailleurs pour écouter l’éternelle bonne nouvelle de notre messie national. Mais aujourd’hui, les jeunes marcheurs sont priés de se déplacer massivement à l’aéroport international de Cadjehoun pour accueillir Akon.

Jeune béninois, tu dois comprendre que Akon chantera et tu danseras car c’est son job. Mais s’il était à ce niveau aujourd’hui, c’est parce qu’il a vécu dans un pays où les conditions adéquates lui ont permis d’évoluer. Mais au Bénin quelles conditions sont mises en place pour promouvoir les talents de nos artistes ? Je n’en vois pas. Quel artiste béninois a une renommée comme lui. Je n’en vois pas encore.

En lisant mon billet précédent, tu devrais comprendre que tu as ton mot à dire sur la gouvernance de ton pays. Les comportements que tu adopteras aujourd’hui feront que ton pays se développeras ou non. Alors comme le dit Desmond Tutu qui dit : » Si tu es neutre en situation d’injustices, tu as choisi le parti de l’oppresseur« .


Une leçon sur la citoyenneté donnée par un gendarme aux béninois

Citoyen béninois, que sais-tu de ta citoyenneté ?

Que vaut ta citoyenneté sans la connaissance de tes devoirs au bénéfice de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ignores les notions descriptives de la nation, du territoire et de la population ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ignores les notions descriptives de la République, ses atouts et ses contraintes ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ignores le choix de régime politique de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ignores les notions simples sur la démocratie, ses impacts et ses déclinaisons ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ignores les notions sur la souveraineté nationale et internationale de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ignores l’histoire politique de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ignores les notions élémentaires de dignité humaine contenues dans les droits universels de la personne humaine auxquels a souscrit ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ignores ton droit de vote et sa portée sur ton devenir ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ignores tes droits et les textes de loi qui les prévoient, les garantissent et les protègent ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ignores les textes de loi qui indiquent les limites de tes actes voire tes libertés?
Que vaut ta citoyenneté si tu ignores les conséquences des actes indécents que tu ne devrais commettre et les responsabilités postérieures qui en découleraient?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître l’organisation sociale de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître l’organisation politique de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître l’organisation institutionnelle de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître l’organisation territoriale de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître l’organisation administrative de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître l’organisation économique de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître l’organisation financière de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître l’organisation judiciaire de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître l’organisation des couches sociales de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître l’existence et l’organisation des valeurs endogènes et exogènes de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître les dispositions des textes constitutionnelles de ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître comment ton cher pays est gouverné ?
Que vaut ta citoyenneté si tu n’es pas capable de te prononcer sur la façon dont ton cher pays est gouverné ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne peux faire des observations objectives et constructives pour la bonne gouvernance de la cité commune ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître les environnements sociaux, économiques et financiers nationaux et internationaux dans lesquels évolue ton cher pays ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître les réels engagements de ton pays vis-à-vis de ces différents partenariats ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître l’interdépendance des états dans la perspective de la mondialisation des affaires ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître comment se mènent les relations internationales ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître comment ton cher pays peut mieux se développer dans l’arène internationale ?
Que vaut ta citoyenneté si tu ne cherches pas à connaître comment ton cher pays joue à y remplir sa partition ?
Etc…….

Citoyen béninois,

Peux-tu au moins poser ou te poser la question de savoir ce que tu représentes pour ton cher pays?
Il est écrit dans la devise de ton cher pays le triplet de mots à résonnance républicaine suivante: « Fraternité-Justice-Travail ».
Les valeurs éthiques, morales et de respect des diversités portées par cette devise pour vivifier la coexistence pacifique nationale transparaissent-elles dans les faits et les actes ?
Réveilles-toi alors de ton sommeil pour la survie de tes droits les plus élémentaires, individuels ou collectifs, sur toutes formes d’abus.
Réveilles-toi enfin de ton sommeil pour que chaque chose reste à sa place et fais vivre entièrement et pleinement ta citoyenneté.  Ne perds jamais de vue que ta citoyenneté est l’épicentre de la République et ses atouts que sont pouvoirs, prérogatives et que sais-je, gravitent autour d’elle et rien qu’elle.
Seule ta citoyenneté et ton opinion élisent le premier Magistrat de notre cher pays ainsi que tout autre délégué de la Nation, pour leur conférer des mandats distincts aux fins de te représenter dans un espace et un temps bien définis et non te remplacer car tu es irremplaçable.
Retiens pour toujours que tous les pouvoirs juridictionnels, décisionnels, législatifs, judiciaires et administratifs détenus avec mesures, à titre électif ou nominatif, le sont en ton unique nom et pour défendre et protéger tes droits.

Citoyens béninois,
Participons tous, le plus sainement possible, à l’animation efficiente de la vie sociale, politique, économique et financière de notre cher pays.
Participons tous de la façon la plus responsable, au développement social, économique et financier de notre pays.
Comportons-nous de façon à consolider l’unité nationale pour garantir, plus que par le passé, aux générations futures la continuité de la coexistence pacifique dans un seul et même creuset national.
Ensemble, mobilisons-nous pour dire de la façon la plus civilisée:  » non aux abus de tous ordres et de toutes natures ».
Il est désormais nécessaire voire indispensable, par un réel élan d’éveil, que nous fassions survivre nos droits universels de personne humaine et ceux liés à notre citoyenneté contre les disparités comportementales de chacun des détenteurs de la puissance publique.
Ravisez-vous surtout que la puissance publique qui fait, commande à faire ou à faire faire, tient de la Loi fondamentale, la Constitution.
N’oubliez aussi jamais que cette Constitution est écrite en notre nom à tous en même temps qu’elle nous soumet tous à ses rigueurs et à celles des autres lois qui en découlent.

Vive la citoyenneté
Vive les droits universels de la personne humaine
Vive les droits individuels et collectifs
Vive la démocratie
Vive la République
Abas les abus et discriminations de toutes sortes

Imorou Issa Assouma, Il donne une  leçon sur la citoyenneté donnée aux béninois
ISSA ASSOUMA Imorou Adjudant-Chef de Gendarmerie Email: issaassouma@yahoo.com. Il donne une  leçon sur la citoyenneté donnée aux béninois

 


«Amazones» ou «Bulldozers », laissez nos mamans dans leur cuisine !!!

Les comportements de nos mamans sous la refondation ou le changement dans le Bénin immergé pardon je veux dire Bénin émergent sont à dénoncer. Elles se font appeler « femmes amazones » ou « femmes bulldozers ». Elles drainent des milliers d’autres femmes derrière elles pour apporter ou retirer leur soutien à notre messie national.

Le président Boni Yayi ne rate aucune occasion pour déclarer son amour infini à nos chères mamans en ces termes : « Mes chères mamans, je vous adore ; vous êtes toutes belles ».

En s’appelant « femmes amazones » ou « femmes bulldozers », elles sont devenues les griots de la République.

femmes bulldozers
Femmes bulldozers du Bénin

Les « femmes amazones » ou « femmes bulldozers »se font accompagner par des femmes qui ont abandonné leurs marmites, casseroles ou encore abandonné leur atelier de couture, de coiffure, en tout cas leur activité génératrice de revenus pour se retrouver dans les rues et suivre des personnes qui sont déjà rassasiées. Ces mamans sont sous un soleil ardent avec des foulards généralement blancs sur la tête pour supporter celles qui montrent leur soutien indéfectible aux actions impeccables du messie national ou leur désapprobation contre les politiques mises en ouvre par le dieu des Béninois (pardon j’emprunte juste le terme à qui de droit).

Mais ce que nos chères mamans oublient

les femmes amazones du Bénin
Les femmes amazones du Bénin

Elles sont aux côtés de ces « femmes amazones » ou « femmes bulldozers » qui sont capables d’aller accoucher dans les grands hôpitaux européens alors qu’elles vont dans les maternités publiques qui n’ont pas souvent l’électricité, du personnel, du matériel adéquat pour les soigner.

Elles sont aux côtés de ces meneuses qui ont mis leurs enfants dans les grandes écoles nationales et internationales pour une éducation de qualités alors qu’elles ont mis leurs progénitures dans les écoles à effectifs pléthoriques où les grèves sans fin perturbent le bon déroulement des activités scolaires chaque année.

A la fin des marches, les unes vont rentrer dans des véhicules climatisés alors que les autres, nos chères mamans, vont marcher encore sur le soleil ardent pour regagner leur maison.

Elles sont aux côtés des « femmes amazones ou bulldozers » qui ont été ou sont encore aux têtes de grandes sociétés nationales ou encore à des postes ministériels quand elles sont dans les champs, les marchés, les ateliers ou les cuisines. Mes chères mamans, vous laissez vos activités respectives afin de crier, soutenir et recevoir de 1 000 à 5 000 F CFA en échange. Cette récompense ne vous suffira même pas à acheter des médicaments pour se soigner contre le paludisme.

N’oubliez pas mes chères mamans, celles que vous soutenez iront dormir dans les hôtels à cinq étoiles ou dans les maisons où vos époux ne peuvent même pas trouver un job de gardiennage.

N’oubliez pas mes chères mamans, celles que vous soutenez portent des habits dont le coût peut couvrir les frais scolaires de vos enfants. Elles crient juste pour leurs intérêts.

N’oubliez pas mes chères mamans, vous allez marcher avec ces femmes, mais les journalistes leur tiendront à elles le micro. Ce sont elles que l’on verra. Ce sont elles qui vont tenir les propos mielleux ou haineux envers le président de la République. Vous êtes juste des pions sur la scène théâtrale.

 « Amazones et Bulldozers », cessez d’exploiter la misère et la pauvreté de nos chères mamans.

 


Cessez de jouer avec le peuple béninois

Ousmane BATOKO
Ousmane BATOKO

Depuis le 06 octobre 2014,  une réunion des présidents des institutions du Bénin a lieu au palais de la république. Sont présents à cette rencontre, le président de la république, le président de la Cour Constitutionnelle, le président du Conseil Economique et Social, le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la communicationet enfin  Haute Cour de Justice. Sont aussi de la partie le président de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) et le président du Conseil d’Orientation et de Supervision de la LEPI.

Le président de l’assemblée nationale, deuxième personnalité de l’Etat n’a pas participé à cette rencontre. L’une des décisions essentielles retenue et livrée à la population est que les élections municipales, communales et locales n’auront plus lieu cette année 2014 pour des raisons d’ordre techniques, technologiques, légales (je ne sais pas ce que caxe ces mots). les béninois sont inquièts en écoutant ces propos

Mais ce qui est surprenant, c’est que 48h après cette décision, le conseil des ministres présidé par son chef, Boni Yayi décide de respecter l’échéance électorale. En effet,  le Président de la République a, dans son message à la Nation à l’occasion de la fête de l’indépendance, fixé l’organisation des élections municipales, communales à fin décembre 2014 au plus tard.

Dans ce contexte, le président de la république et son gouvernement invite tous les acteurs à se pencher sur les mesures pour surmonter les contraintes techniques, technologiques et légales dont l’examen de la possibilité de prise par le parlement de mesures dérogatoires notamment le resserrement des délais légaux, sans bien entendu entacher ni la qualité, ni la sincérité  de ces élections.

On dirait que la rencontre avec les présidents des institutions a servi à banaliser le terrain pour rendre le chef propre.  On crie partout que le chef de l’Etat est prêt à organiser les élections sachant que les fonds n’ont pas été decaissés au moment où il faut.

Voici le message du béninois ordinaire

10646849_642384472525767_2585358177848710777_n
le message du peuple béninois


Les femmes amazones du Bénin : pile ou face ?

Dans mon article précédent je parlais des différentes formes de sortie du gouvernement du messie, le tout puissant, notre demi-dieu. Mais j’ai oublié de mentionner le groupe des femmes; telles que les dénommées vaillantes femmes au temps du roi Béhanzin qui inspiraient courage, respect, détermination et peur. Une catégorie de femmes qui n’ont pas pu trouver leur place depuis l‘avènement du président Boni Yayi. Il y a celles qui n’ont pas bénéficié du fruit de leur combat pour l’arrivée de Boni Yayi au pouvoir et celles qui auraient voulu ou encore celles qui ont été au gouvernement, mais qui sont sorties par la petite porte. Ensemble, elles ont formé un groupe dénommé les femmes amazones du Bénin

Leur combat

les femmes amazones du Bénin
Les femmes amazones du Bénin

Les femmes amazones du Bénin dénoncent les nombreuses tares qui caractérisent le régime Yayi depuis son avènement en 2006. Ces tares ont pour nom le non-respect de la Constitution, le manque de démocratie,  la privation et le bâillonnement des libertés publiques. Autres questions qui font l’objet de critiques : la corruption généralisée et instituée comme méthode de gestion partagée, la dilapidation et le gaspillage à outrance des ressources financières de l’Etat. Sans oublier, la chasse aux opérateurs économique locaux avec la destruction du capital privé national et l’abêtissement des hauts cadres de la fonction publique pour célébrer les caprices d’un seul homme «avide de pouvoir».

Les leaders

Les leaders de ce club sont d’anciennes députées et  ministres du régime de Boni Yayi et du régime de Kérékou. Il s’agit notamment, de Karim Rafiatou, Adidjatou Mathys, Affo Djobo, Colette Houéto, Virginie Omichessan, Daguia Bouriana, Béatrice Lakoussan, Christiane Tabélé, Reine Amoussou.

Karim Rafiatou
Karim Rafiatou

Karim Rafiatou était à la tête du ministère des Enseignements maternel et primaire du président Mathieu Kérékou et la présidente Baromètre des femmes pour la démocratie et le développement (BFDD). Elle est la coordonnatrice du groupe. Ses messages se résument en ces termes « Que les paroles du chef de l’Etat soient des paroles et des messages de sage qui rassemblent, discernent et construisent. Que ces paroles ne soient plus des glaives qui blessent, ou des invectives qui mettent le feu dans la maison Bénin »

Alayi Adidjatou MATHYS
Alayi Adidjatou Mathys

Alayi Adidjatou Mathys est Chevalier de l’Ordre du mérite du Bénin. Fonctionnaire aux Finances durant 29 ans de carrière, elle a dirigé le ministère de l’Economie et des Finances11 mois dans le gouvernement Yayi. Connue pour le dossier Programme de vérification des importation de nouvelle génération (PVI) avec sa célèbre phrase au Journal télévisé de 20 h  le 27 novembre 2011 à la télévision nationale : « LE PVI EST UN VÉHICULE SANS MARCHE ARRIÈRE » mais ce véhicule s’est heurté contre un train et finalement se retrouve au garage avec des pièces introuvables. 

Après avoir été éjectée du gouvernement, elle déclare quelques mois plus tard que « Tout est mélangé dans le pays. Que Yayi fasse attention, car il sera le seul comptable de sa gestion. Lorsque je travaillais sous son autorité, je n’hésitais pas à lui dire la vérité». 

Comme l‘a dit Saliou Odoubouje cite «Je me demande si à la fin, l’ingratitude n’est pas finalement le fort des nos politiciens. Ce sont des arrivistes éhontés. Si vous savez que ça ne va pas, il faut démissionner.  »

Béatrice Lakoussan, ex-épouse de Mathieu Kérékou, ancienne députée, conseillère de la troisième mandature de la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), a été radiée du Corps de la Magistrature en 1975 par  décret présidentiel. Elle a été l’une des voix du Front citoyen pour la sauvegarde des acquis démocratiques au cours du mouvement Mercredi rouge.

Affo Djobo
Affo Djobo

Affo Djobo est membre du Conseil d’administration  de l’Association africaine des professionnels en management des élections en abrégé « Africa Elections ». Elle a milité pour l’avènement de Yayi Boni en 2006. Elle a été élue deuxième secrétaire parlementaire de la cinquième législature sur la liste Force Cauris pour un Bénin émergent (FCBE). Affo Djobo a joué le jeu comme il le fallait et subitement a décidé de soutenir Abdoulaye Bio Tchané, l’ancien directeur de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) à la présidentielle de 2011. Mais cette aventure n’a pas prospéré. Son candidat n’a pas gagné. Elle échoua aux élections législatives du 30 avril 2011. Elle a essayé de faire son come-back dans son ancienne formation politique (les FCBE). Ce qui n’a peut-être pas abouti. Aujourd’hui elle donne cette leçon de gestion à Boni Yayi.  » On ne gère pas un pays comme une épicerie. »

Leur message

Les femmes amazones du Bénin exhortent les femmes à se mobiliser pour barrer la route à toutes les dérives du gouvernement du président Boni Yayi. « Partout. Dans la circulation, au marché, à l’école, au lit…vous les femmes, vous devez sensibiliser les gens et les exhorter à se lever pour barrer la route au troisième mandat » dixit Adidjatou Mathys.

 Je me demande si nos politiciens ont des convictions ou des intérêts.

Images: La nouvelle tribune et la presse du jour

 


DIGNITÉ ZÉRO pour ces politiciens vertueux de la république

Depuis 2007, l’avènement du président Boni YAYI au pouvoir au Bénin, des faits presque insolites se sont forgés et ancrés dans les mœurs de la société béninoise. Il s’agit des messes de remerciement. En effet, quand le président de la république nomme un fils d’une localité donné à la tête d’un ministère, d’une société d’Etat ou quand un agent de l’Etat connaît une promotion, il se voit le devoir de faire une messe d’action de grâce pour remercier le tout puissant et glorifier la bonté et de Dieu à travers son messie Boni YAYI.

Boni-Yayi-2 (Copier) (Copier)
Boni Yayi, président du Bénin,

Ainsi chaque Week end, les lieux de culte deviennent un terrain politique pour ces nommés, ces heureux élus de la nation. Ces cultes sont médiatisés. La télévision nationale y consacre une section spéciale dans les éditions du journal télévisé. Plusieurs presses écrites font leur UNE parfois avec les mêmes titres.

Après ces séances de prière, les lieux publics de ces localités sont pris d’assaut pour des meetings géants. Des t-shirt, des casquettes et même de l’argent sont distribués presque tous les weekends end dans plusieurs localités du Bénin

Pire les heureux élus deviennent subitement des politiciens bons teints. Ils découvrent qu’ils ont des talents politiques cachés en eux et cherchent toute suite à évincer les autres leaders politiques de mouvance et l’opposition de leur localité. Ils deviennent également les avocats défenseurs des actions du gouvernement.

Mais à l’heure du bilan (s’il en a eu) ou quand le messie, le tout puissant, le chef de l’Etat décide de se passer de leur service alors deux situations se présentent.

Soit celui qui est limogé retourne aussitôt dans sa région et demande une messe pour remercier le chef

benoît-dègla, ancien ministre de l’intérieur
benoît-dègla, ancien ministre de l’intérieur

pour lui avoir placé sa confiance en lui durant ces périodes de grâces. Le limogé profite de l’occasion pour louer, glorifier et magnifier le messie à travers ses œuvres pour le pays espérant ainsi être vite repêcher au palais. Si le limogé a une grande capacité de mobilisation de la population de sa localité autour des œuvres du chef de l’Etat alors un poste lui est rapidement attribué au palais. Ils deviennent souvent des conseillers du président de la république. L’exemple le plus frappant est celui de Dègla Bénoît  l’ancien ministre de l’intérieur et même son successeur François Houessou.

Mais si le limogé n’est pas d’accord avec la façon dont il a été exclu ou éjecté du

Victor Tokpanou, ex-ministre de la justice
Victor Tokpanou, ex-ministre de la justice

gouvernement alors il devient un opposant. Ce reconvertit circonstanciel cherche par tous les moyens de ternir l’image du gouvernement. Il se prononce sur tous les faits de la société cherchant ainsi à assoir une base. Ces catégories de personnes sont nombreuses au Bénin. L’exemple le plus uillustratif est celui de Victor Tokpanou, ex-ministre de la justice.

Mais quelques questions méritent d’être élucidées.

  • d’où proviennent les fonds utilisés pour organiser ces messes et ces meetings de remerciement au Président Boni YAYI ?

  • Les messes et les meetings de remerciement au Président Boni YAYI ne sont-ils pas le nid de la corruption ?

A vos claviers donc chers lecteurs. Réagissez

Image: la presse du jour

 


Le port du casque, une affaire de sureté nationale au Bénin

Le casque protège celui qui le porte contre le traumatisme crânien lors d’un accident. Mais le casque n’évite les accidents. Depuis le 2 Août 2014, la police nationale du Bénin met en application un arrêté datant de je ne sais quand. Dans cet arrêté, il stipule que tous les motocyclistes doivent porter leur casque ainsi que ceux qu’ils ont remorqués. Ainsi les citoyens de la ville de Cotonou, capitale économique du bénin, et Calavi, une ville dortoir et périphérique sont traqués comme des bêtes.

Un motocycliste humilié par les policiers pour non port du casque
Un motocycliste humilié par les policiers pour non port du casque

Les conducteurs de taxi moto deviennent la proie facile pour les policiers. Les policiers arrêtent tous usagers qui n’ont pas portés de casque même dans les vons, dans les ruelles et sur les voies publiques. La chasse à l’homme a commencé. Plus de mille motos ont été arrêtées le 2 Août 2014 et conduites aux commissariats le plus proche.

Le retrait d’une moto est subordonné au payement d’une amende de 10 000 FCFA plus les frais de fourrières. Les frais de fourrières sont fonction de nombre de jour que la moto arrêtée a pu passer au commissariat. Alors le port du casque est devenu un moyen pour arrondir la fin du mois pour les policiers qui gagnent moins de 40 000 FCFA/mois.

Des citoyens sont tabassés, rués de coup et même humiliés par les policiers. Certaines populations se sont rebellées contre cette mesure. Des jeunes pour protester ont brûlé la drapeau béninois. Des policiers sont traqués et même tués par la population. Ce qui a réduit l’ardeur des policiers.

Mais le 2 septembre 2014, la chasse à l’homme a repris. Celui qui ne porte pas le casque et le met sur sa moto est arrêté, brimé, humilié et traqué dans la ville.

Je vois dans cette lutte de la police nationale, un moyen pour renflouer le trésor public puisse que les amendes sont payées au trésor. Mais quelques questions méritent d’être élucidées.

  • Qui sont les vrais importateurs du casque au Bénin ?

  • Quels sont les casques qui sont homologués au Bénin ?

  • Le port du casque est-il une obligation ou un choix pour les citoyens ?

  • Quelles sont les mesures prises par les autres Etats africains, Européens et autres pour amener leurs citoyens à porter le casque ?

  • La brimade, l’humiliation et la chasse à l’homme est-elle la solution pour éviter les accidents ?

A vos claviers donc chers lecteurs. Réagissez, partagez à avec moi vos expériences du port du casque dans vos pays.


Le feuilleton Yayi-Talon enfin terminé

La chambre d’accusation de la cour d’appel de Cotonou réunie ce lundi 11 août 2014 a mis fin à l’affaire Patrice Talon. Dans sa décision, la cour d’appel, conformément au nouveau code de procédure pénale, a confirmé les deux non-lieux (DOSSIER TENTATIVE D’ASSASSINAT DE BONI YAYI, NON-LIEU! DOSSIER TENTATIVE DE COUP D’ETAT, NON- LIEU) du juge Angelo Houssou, exilé politique.

Les présumés accusés (le Dr Cissé, Kora Zoubéra, Soumanou Moudjaïdou, Pamphile Zomahou, Bachirou Adjani, Pamphile Zomahoun et Johannes Dagnon), récemment mis en liberté après le « pardon » du chef de l’Etat, peuvent respirer. Il y a main levée sur les mandats d’arrêt internationaux contre les Patrice Talon et Olivier Boko. Au nom de la loi, de la démocratie et de la liberté, ils peuvent rentrer au pays, sans être inquiétés.

Cela sous-entend que les marches de soutien organisées par les partisans du chef de l’Etat, les démonstrations chimiques du directeur général de la police nationale, les actes judiciaires du procureur de la République Justin gbenameto, radié du corps des magistrats, de  J-C Charrière Bournazel avocat français et Paul Kato avocats béninois n’ont pu aider le chef de l’Etat béninois,Yayi Boni, dans cette affaire.

Source Photo: https://ow.ly/Ai1u0


Une trousse de secours pour chaque motocycliste

Après l’opération respect des couloirs de circulation ( pistes cyclables) , le port obligatoire de casqueles immatriculations, le permis de conduire etl’assurance, le gouvernement Béninois vient d’opter pour une nouvelle mesure de sécurité: Une boîte phamacetique ou trousse de secours pour chaque motocycliste. C‘ est la nouvelle trouvaille du gouvernement Béninois pour chaque motocycliste. En effet, quatre ministres du gouvernement de Boni Yayi, ceux de la santé, de la défense, de la sécurité et des transports viennent de signer un autre arrêté interministériel portant composition de la trousse de secours des véhicules en république du Bénin.

6_14-02-2014_05-53-42
Photo des Motos au Bénin

L’Article 1er précise que « pour assurer la sécurité des usagers de la route, il est institué en République du Bénin, l’utilisation d’une trousse de secours par tout conducteur de véhicule et d’engins à deux ou trois roues ». L’article 2 de l’arrêté, détaille les (12) douze éléments qui doivent constituer la trousse de secours : « du coton hydrophile – des compresses de gaze stérilisées – des bandes de gaze adhésives – des pansements adhésifs ou compressifs absorbants stériles – de l’alcool modifié à 75% ou autre antiseptique liquide pour le nettoyage des plaies – du sérum physiologique – un baume anti inflammatoire – une paire de gants à jeter après chaque utilisation – une paire de ciseaux à bouts ronds – des épingles de sûreté pour la fixation du pansement ou des bandages – des éponges hémostatiques Gelita Spon et des lames de bistouris ».

« Le Centre National de Sécurité Routière, la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de la mise en application stricte de la présente prescription et de son respect scrupuleux», dit l’article 3 cet Arrêté interministériel n° 275/MS/MDN/ MISPC/DC/SGM/CTJ/DNSP/SA a en date de 31 Juillet 2014.

L’objectif des autorités à travers ses nombreuses réformes est sans doute d’œuvrer à réduire au maximum de nombre de victimes des accidents de circulation routière. Mais curieusement la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale auraient déclaré incompétente pour la mise en oeuvre de cet Arrêté. Mais pour le citoyen que je suis, certaines questions me viennent en tête concerant toutes ces mesures de sécurité notamment:

  1.  où le conducteur de sa moteur va-t-il garder/placer cette fameuse trousse-pharmacie?

  2.  ce conducteur a-t-il des notions de secourisme préalables pour les premiers soins objet de l’argumentaire?

  3. N’est-ce pas le prélude à un futur harcèlement des conducteurs de motos pour la souscription obligatoire à une police d’assurance?

Source Photo: La Nation

 


JEUNESSE BÉNINOISE QUEL EST LE SENS DE TON ENGAGEMENT ?

Lorsque dans une société où plus de 60% de la population a moins de 25 ans et que la jeunesse attend encore des personnes de plus de 70 ans, le discours sur l’avenir de la nation, c’est que cette jeunesse pose problème.

L’activité politique n’a de sens que dans des combats réels au bout desquels on obtient des victoires réelles. Nos aînés qui se sont engagés en politique nous ont donné l’indépendance et la souveraineté internationale, la démocratie et les libertés publiques. Ce sont là, quelques victoires réelles que nous pouvons leur attribuer, que nous les aimons ou pas. C’est le lieu de rendre un hommage mérité à Louis HOUNKANRIN, Guy-Landry HAZOUNME, Albert TEVOEDJRE, Mathieu KEREKOU, Adrien HOUNGBEDJI, Bruno AMOUSSOU, Nicéphore SOGLO, Boni YAYI, Rafiath KARIMOU, Thérèse WAOUNWA, etc… Leur mérite est tout à fait grand dans le contexte qui fut le leur.
L’engagement politique de notre génération doit porter sur des problèmes concrets comme par exemple le désir des béninois de vivre et de vivre mieux.


Selon une certaine étude, la population béninoise va plus que doubler d’ici 2050. Comment nourrir cette population ? Satisfaire ces besoins en eau potable, en infrastructures scolaires (salles de classe, tables et bancs), en électricité, en internet, en lignes téléphoniques, en hôpitaux, en maternités, en WC, en gestion des ordures, en logement, en sécurité, sans oublier l’épineuse question de l’emploi, des centres de jeux ? Comment gérer leur stress ? Si 20 millions de béninois devraient avoir chacun une moto, par où vont-ils conduire ? Quelle politique de transport public envisageons-nous ? Les personnes du troisième âge quel sera leur sort ? Ces questions appellent des réponses concrètes. Que faisons-nous donc pour cela ?


Trouver des réponses à ces questions. Tel devrait être le sens de l’engagement de notre génération. Voilà les choses sérieuses sur lesquelles doivent porter nos réflexions. Mais, au lieu de cela, nous nous lançons dans des spéculations inutiles en agitant des bribes d’idéologie et des concepts politiques vaporeux et pompeux tels que NOPA, FA 2016, JBP 2026, Gouvernement virtuel, JCC, Alternative citoyenne… Ce n’est pas dans la guerre des initiatives que se trouve l’efficacité mais plutôt dans la concentration des efforts. L’action politique obéit à des lois précises que la jeunesse doit apprendre à maîtriser.

Nous avons besoin de rester concentrer pour faire face à notre destin, c’est-à-dire faire face aux défis de notre temps et arrêter de déblatérer sur les aînés et les rendre responsables de tous les maux dont nous souffrons. Au lieu de maudire l’obscurité nous ferions mieux d’allumer une lanterne. Allumer la lanterne suppose que nous ne devons pas prendre nos aînés en adversité mais plutôt faire d’eux des partenaires politiques car leur expertise et leur expérience sont très indispensables et nous devons en profiter pour ne pas avoir à les regretter quand ils ne seront plus avec nous.

Pour une révolution intelligente, Il n’est point besoin de s’agiter et de se transformer en martyr, le contexte ne s’y prête pas. Car ne l’oublions pas, comme l’a dit CHE GUEVARRA:« le devoir de tout révolutionnaire est de vivre »

Nous devons en plus de notre dynamisme associé l’intelligence et la réflexion à nos actes car les chantiers qui nous attendent sont grands et nul ne sera de trop dans la construction du nouveau Bénin.
C’est pathétique que des jeunes de moins de 30 ans à la recherche d’une notoriété virtuelle s’en prennent à des personnalités politiques de plus de 70 ans pour leur attitude face aux enjeux politiques d’aujourd’hui et de demain. La seule dictature à laquelle les jeunes doivent s’opposer aujourd’hui est celle du mal gouvernance, du chômage, de la misère et de la perte de l’espoir. Bref la dictature du mal être.

‘’Mon fils, si des mauvais garçons veulent t’entraîner, n’accepte pas ! S’ils disent : « Viens avec nous, embusquons-nous pour verser le sang ! Par plaisir, nous allons suspendre l’innocent ! Comme fait le séjour des morts, nous l’avalerons tout vif, tout entier, tel ceux qui descendent dans la fosse. Nous trouverons toutes sortes de biens précieux. Nous remplirons nos maisons de butin. Tu tireras ton lot avec nous car il n’y aura qu’une bourse pour nous tous ! », Mon fils ne chemine pas avec eux, évite soigneusement les ruelles où ils se tiennent ; car leurs pieds courent vers le mal.’’ (Proverbe 1-11 à 16).

Auteur: Comlan Hugues Sossoukpè

 


La table ronde à Paris: un progrès ou un recul pour le Bénin?

Le gouvernement du Bénin organise ce jour  jusqu’au Jeudi prochain à Paris une table ronde pour le développement pour récolter 2 900 milliards de francs CFA d’investissements. Plusieurs projets sont soumis aux investissseurs. Ces projets peuvent être regroupés en cinq pôles majeurs . Le premier qui regroupe la chaîne des transports, prend en compte le projet de l’épine  dorsale, la construction d’un port minéralier en eaux profondes, de ports secs le long de l’épine dorsale, et de l’aéroport international de Glo Djigbe. Le deuxième pôle concerne le vaste programme énergétique élaboré par le gouvernement pour fournir au secteur productif une énergie stable, compétitive et a moindre coût. Il s’agit entre autres de la construction de barrages hydroélectriques, dont ceux d’Adjarrala, Dogo bis, Vossa, etc, la construction de centrales thermiques a base de charbon, la promotion des énergies renouvelables. Dans le secteur touristique, le projet prioritaire est celui de la route des pêches. Potentiel grenier d’emplois, ce projet permettra de mettre en valeur notre patrimoine national  à travers le tourisme balnéaire, culturel et d’affaires, le sport nautique etc, avec un fort effet d’entraînement attendu sur la croissance. Dans le domaine de la santé, il est prévu la construction d’un hôpital de référence destiné à arrêter la saignée financière due aux évacuations sanitaires. (Pour en savoir plus sur les projets cliquer ICI)

Boni-Yayi-2 (Copier) (Copier)
Boni YAYI, Président du Bénin

Mais l’organisation de cette table ronde ne fait pas l’unaminité au sein de la classe politique béninoise et aussi dans le monde des affaires du Benin. Dans un communiqué, Le Conseil National du Patronat du Bénin (Cnp-Bénin) dirigé par Sébastien Ajavon à decider de  ne pas participer cette table ronde économique. Les raisons évoquées par le patronat beninois après analyse de l’environnement juridique des affaires au Bénin,sont entre autres

  • l’Etat béninois ne respecte pas ses engagements contractuels vis-à-vis des entreprises béninoises.
  • l’Etat béninois met à mal par ses actions quotidiennes, l’indépendance de la justice et refuse délibérément d’exécuter les décisions de justice qui lui sont défavorables, et ce en violation de la Constitution du 11 décembre 1990.
  • les pressions sous diverses formes auxquelles les hommes d’affaires béninois font l’objet, sans oublier le Partenariat Public Privé dont les conditions de création n’ont jamais été mises en œuvre par le pouvoir exécutif (cliquez ici pour en savoir plus)

Côté politique, un député de l’opposition, Eric Houndété, a dénoncé le manque de préparation avant cette rencontre. Dans une question d’actualité au gouvernement, il a soulevé quelques préoccupations suivantes:

  • Sur le fondement légal sur lequel le Gouvernement entend-il engager le Bénin dans le cadre du partenariat public-privé au cours de la table ronde ?
  • Quelle garantie ou quelle assurance le Gouvernement compte-t-il donner aux potentiels investisseurs, quant à sa capacité ou sa volonté de respecter les contrats conclus avec eux et de respecter les décisions de justice ou les décisions arbitrales qui pourraient découler de la mise en œuvre desdits contrats ?
  • Quel crédit pour cette Table lorsqu’elle est boudée par le secteur privé national ? Quel est le budget de cette opération ? Quel est le coût réel de la préparation et de l’organisation de cette rencontre ? (Clichez ici pour en savoir plus)

Aujourd’hui beaucoup de Béninois s’interrogent : pourquoi cette table ronde – qui veut mobiliser des partenaires pour la période 2014-2018 – intervient alors que le président Boni Yayi doit quitter le pouvoir après deux mandats, en 2016 ?

Mais moi, je crois qu’en dehors de tout  ce qu’on peut reprocher à ce gouvernement, la table ronde de Paris est une oeuvre salutaire, une initiative qui permettra aux populations béninoises de sortir de la pauvrété et ameliorer leurs conditions de vie. Nous ne devons pas rester inactif face aux defis de notre temps. Nous devons agir et trouver des solutions. La table ronde de Paris est la solution du gouvernement face aux défis du moment. Si Vous pensez le contraire alors qu’est ce que vous proposez ? C’est ma position.

Auteur: Roboga de Djegbè


Présidentielle 2016 au Bénin: la bataille a commencé

Quand certains béninois continuent de douter du départ de l’actuel locataire de la Marina, d’autres commencent par former des régroupement pour mieux se faire entendre au moment opportun. C’est ce que nous avons constaté ce samedi 31 mai 2014 au Palais des Congrès de Cotonou lors du congrès constitutif de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (And), un nouveau grand regroupement politique en présence de différentes figures de la classe politique nationale.

houde
He Valentin Aditi Houdé, Président, Chargé de la Coordination Nationale de l’AND

En effet, il s’agit des partis et mouvements politiques dont certains responsables s’étaient, à un moment de notre histoire, livrés de rudes et même fratricides batailles politiques, ont décidé de s’unir au sein d’un seul et unique regroupement politique plus grand. «Comme vous le savez, beaucoup d’entre nous, à un moment de notre histoire, se livraient de rudes et même fratricides batailles politiques. La longue préparation du présent Congrès nous a conduits à une évidence salvatrice : oui ! Nous avons finalement compris que ce qui nous unit est plus important que ce qui nous divise», a souligné dans son discours d’ouverture le président du comité préparatoire du congrès, l’He Valentin Aditi Houdé.

 L’objectif principal de ce régroupement politique est le développement socio-économique et politique du Bénin car aucun développement ne peut se faire dans la dispersion d’énergie symbolisée par la prolifération des partis politiques.

En acceptant de s’unir, les membres les membres de l’Alliance entendent réfléchir et travailler ensemble afin de fédérer leurs efforts, leurs intelligences spécifiques, leurs énergies et leurs militants pour mieux faire entendre leur voix et surtout aller en rangs serrés vers les prochaines échéances électorales. L’alliance nationale pour la démocratie et le développement (And), ambitionne de devenir à terme, le plus grand regroupement du pays.

 Symbole de l’unité et de la réconciliation, la naissance de l’And, a été saluée à juste valeur par les responsables des partis et mouvements politiques amis (une dizaine) qui pensent également que l’avenir du pays se trouve dans les grands regroupements. Ce qui a poussé le président de l’Assemblée Nationale, Mathurin Coffi Nago à convier l’And de se positionner comme une Force politique sur laquelle il faudra désormais compter, à aller vers de plus grands regroupements.

 La bataille sera commune au fur et à mesure qu’on s’approchera de 2016 où le mandat constitutionnel de Boni Yayi sera à terme. Et là-dessus, Valentin Houdé a été clair : que le chef de l’Etat respecte les engagements constitutionnels, ceux pris devant plusieurs papes de son temps et les Béninois et certains hommes influents d’autres pays. La voie est esquissée, mais les batailles ne seront pas des moindres.

Telecharger la  Liste des partis et mouvements membres de l’And

Source Photo: https://www.lanouvelletribune.info


Hommages à mes camarades de luttes

Aujourd’hui, je voudrais bien rendre grâce à Dieu de nous avoir permis d’être arrivés à ce point. Nous avons, pour la majorité d’entre nous, eu le Bac 2007 Séries D et C (minoritaires, mais travailleurs). Nous nous sommes rencontrés à la faculté des sciences agronomiques (FSA) de l’université d’Abomey Calavi pour notre étude universitaire.

Roboga de djègbé
Roboga de djègbé

Ayant passé plus de six ans en spécialité (Economie rurale et gestion des exploitations agricoles), nous avons eu le temps le temps de nous connaître. Nous avons vécu beaucoup de choses ensemble. Je me rappelle encore comme hier de notre première composition en économétrie en licence 2 qui a fait rougir les gens et a fait découvrir la nature de certains camarades. Je me souviens des expressions des visages de certaines personnes (Imi, Gaga et Ramo) après ce devoir de table. Tant d’émotion n’est-ce pas Tata Iro.

Je me souviens encore de cette solidarité envers un de nos camarades qui avait des ennuis de santé à un moment donné dont certains (Ivon, Justur, Ari, Dodoododo, Habibo) qui ont constitué un bloc autour de lui pour l’aider surtout en … (Suivez mon regard). Je voudrais parler de l’homme des pays des hommes intègres. Je n’oublie pas le bloc des solidaires (JoukoJouko, HK, Sègla et Narciz) qui sont tous devenus des GRANDES PERSONNES maintenant.

Nous avons laissé quelques amis (Derick, Habibo) en licence qui n’ont pas démérité et qui ont fait pleurer certains d’entre nous. Mais c’est la vie. La route continue toujours. Notre retard d’un an avant le master a permis à certains de poursuivre leur rêve. Sandra en sait quelque chose et qui a également permis à d’autres de prendre l’envol dans la vie professionnelle n’est-ce pas Tojus, Ari…

En master, des gros calibres, des grosses cylindrées se sont ajoutés à nous, notre politicien de la capitale, Romu, le champion de la société civile du Bénin, je tais le nom et l’homme au gros ventre (juste pour le taquiner), toujours humble et sincère malgré ses nombreuses expériences dans la vie professionnelle. Je n’oublie pas le St Thomas, le marié, le data manager, Moïse et Ben, le danseur. Sof1, tu te rappelles Modogan à Sakété avec l’histoire du coiffeur et la danse de Sylvain lors de la chanson ( doca doca zin do adodji)

Notre responsable, Mano, le dictateur mais un bon ami toujours là au moment où il faut et son acolyte, Tino no limite, le nerveux (FIFAN).Je n’oublie pas vos sacrifices durant ces longues années de douleurs, d’amertume bien sûr d’exposés sans fin et le bout du tunnel est bien là devant nous.

Mes compagnons de lutte des résidences universitaires, je ne vous ai pas oubliés. Mon président Amba, merci pour tes sacrifices durant certains moments de notre cursus pour pouvoir nous trouver des places où crécher même dans les temps durs. Le maire de Puhunco, Alidou l’homme des années 70, le roi des NIK… et Mika, mon fournisseur éternel de CDM merci à vous pour ces moments de joie, de partage et d’amitié, le meilleur reste à venir.

Ceux-là me sont vraiment chers. Bak l’informaticien, Doca le pieux et Pio le chouchou des OG, dans les champs d’igname dans la commune de Tchaourou avec le programme Agrifam. Nous avons traversé de nombreuses épreuves. Des séances de travail chez Doca avec des requêtes qui ne finissent jamais dans Access ou bien des séances qu’est-ce que vous avez retenu de la journée ?. Je pense qu’on s’en est sorti avec honneur et dignité. Je me rappelle encore notre fameuse nuit blanche à l’hôtel à Tchaourou pour réviser nos guides d’entretien et les questionnaires (RUP, Producteur, Transformateur) avec Mr. H L que je félicite pour son dynamisme.

Merci à tous les enseignants de la faculté pour leur disponibilité. Donnez-nous quelques tuyaux pour conduire les grosses C comme vous.

NB : Je n’ai pas trouvé le sommeil la veille et le résultat c’est ce blog. Pardonnez-moi si mes commentaires sont parfois déplacés.

Auteur: Roboga de Djègbé

 


La HAAC n’est pas une caisse de résonance du gouvernement

Frédéric Joël Aivo en  felicitant Marie-Richard pour son élection  en tant que  conseiller à la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (HAAC) pour le compte de la presse écrite et en ligne, s’est prononcé sur ce qu’est devenue la HAAC à l’ère de la réfondation au Benin.Voici comment il apprecie le service rendu à la nation par la HAAC

Frédéric Joël Aivo
Frédéric Joël Aivo

La HAAC n’est pas une caisse de résonance du gouvernement mais un organe de contrepoids qui doit garantir à toutes les opinions leur libre expression. La HAAC n’est pas au service du gouvernement, mais plutôt au service de la liberté de la presse. Or, la HAAC actuelle a laissé le Gouvernement installer un monolithisme sur l’ORTB.

Elle a sans doute failli à sa mission. Aux yeux de tous, au nez et à la barbe des professionnels des médias, sans lever le moindre ton, La HAAC a laissé le Gouvernement s’accaparer de l’ORTB et exclure tous ses contradicteurs des programmes de la chaîne, où se succèdent désormais des monologues insipides de Ministres et conseillers incapables de supporter ni de gérer un débat contradictoire.

Cette HAAC là qui a contribué à faire des chaînes publiques la vidéo privée ou la Webcam du Président de la République et de son ministre de la Communication a pour moi échoué. Cette HAAC et ce Gouvernement comprendront pourquoi ils sont si incompris, critiqués voire détestés quand ils auront compris que leur surmédiatisation ridiculise notre démocratie, infantilise nos gouvernants et surtout et surtout prive nos enfants de distraction, de jeux éducatifs, sportifs et culturels. En gros, pour moi, cette mandature de la HAAC est à oublier. Et pourtant j’y compte des amis tel Edouard Loko un professionnel dont la qualité et l’expérience sont incontestables et Célestin Akpovo.

Mais c’est pour le futur qu’il faut désigner, malgré tout, ce qui peut être considéré comme un des échecs du renouveau démocratique. Je veux dire la HAAC actuelle.

Quelle est votre appréciation ?

Source: https://ow.ly/wZUn6