Yves Tchakounte

Réunification du Cameroun : marginalisation de la partie anglophone

Le décret du chef de l’Etat annonçant finalement la tenue du « Cinquantenaire de la réunification du Cameroun » le 20 février 2014 est finalement loin de dissiper les doutes de ceux qui avaient peu d’espoir à la concrétisation de cet événement national. Les festivités du « Cinquantenaire de l’indépendance » tenues en 2010 devraient être suivies par les festivités du « Cinquantenaire de la réunification » en 2011 pour respecter les dates du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun francophone (1960) et de la réunification de la partie anglophone avec la partie francophone (1961). Ce qui avait donné naissance à la « République fédérale du Cameroun » avec deux Etats fédéraux.

Hôtel de ville de Buea : Symbole de la réunification du Cameroun ?
Un bel immeuble de l’Hôtel de Ville de Buea construit récemment (Photo: © C. T.)

Les questions qui subsistent, entre autres, est celle-ci : pourquoi avoir attendu 3 ans avant la tenue du Cinquantenaire de la réunification du Cameroun ? Les travaux de réfection des structures d’accueil de l’événement ont été les raisons officielles jusqu’ici entendues çà et là. Mais, il n’en demeure pas moins vrai que d’autres voix dissonantes et plus particulièrement de celles de la population de la partie anglophone estiment que ce retard est loin d’être dû aux travaux d’aménagement et de réhabilitation des infrastructures urbaines. En effet, la population et les leaders de la partie anglophone, plus particulièrement ceux du NCNC (Mouvement sécessionniste anglophone) estiment que ce retard est révélateur du climat de marginalisation dont est victime cette partie minoritaire de la population.

Réunification du Cameroun : un coup d’Etat des francophones ?

La marginalisation du Cameroun anglophone est une habitude, voire un système bien pensé qui est mis en place depuis fort longtemps et qui structure la gouvernance. Les leaders anglophones ont toujours considéré le traité de Foumban, d’octobre 1961, comme un coup d’Etat de la partie francophone sur la partie anglophone qu’ont organisé Ahidjo et Fontcha. Ces deux hommes d’Etat, par ailleurs président du Cameroun francophone pour le premier et première ministre du Cameroun anglophone pour le second, deviennent par ce traité de la réunification du Cameroun, président et vice-président respectivement de la République fédérale du Cameroun. C’est donc à ce moment précis qu’est scellé le sort du Cameroun anglophone afin de faire de ces habitants des hommes de seconde zone.

Cette marginalisation consommée, l’Etat unitaire sera alors proclamé en 1972. Ainsi, d’une « République unie », le  Cameroun devient une « République » tout court. Cette marginalisation continue et se manifeste dans les faits par une attention de moins en moins soucieuse du développement de cette région riche en ressources. Des richesses accaparées par la partie francophone. Dans les actes de nomination et de dotation en infrastructures, cette partie a toujours été reléguée en second plan dans les priorités de l’Etat « unitaire », estiment ces leaders. Que célébrons-nous donc ce 20 février 2014, si ce n’est pas une marginalisation de plus ?

Quelle solution pour régler cette réunification du Cameroun mal menée ?

Le retour du fédéralisme d’antan est la solution pour beaucoup de leaders anglophones et même francophones. Ce retour donnerait non seulement aux deux régions anglophones camerounaises (Nord-Ouest et Sud-Ouest), mais aussi et surtout aux autres régions riches en ressources, mais pauvres en infrastructures et en investissements (provinces du Sud, de l’Est et les régions septentrionales), une certaine liberté de choix des élus fédéraux. Le système fédéral, estime Jogn Fru Ndi leader du SDF, principal parti de l’opposition et originaire du Nord-Ouest, région anglophone, sera celui qui donnera la possibilité d’une grande marge de manœuvre aux dirigeants de chaque Etat fédéral de jouir des fruits de leurs richesses. Ainsi, même l’orthographe du nom « Cameroun » devrait subir une modification en passant de « Cameroun » avec « C » à « Kamerun » avec « K ». C’est donc ce Kamerun du temps du protectorat allemand de 1884 à 1916, que beaucoup de patriotes réclament à cor et à cri. Le Cameroun sous mandat de la SDN confié aux Français et aux Anglais était donc du banditisme pur et simple ; tout simplement parce qu’il était convenu dans le traité de 1884 que les Allemands devaient libérer le territoire 30 ans après. Le Kamerun, sous le mandat de la SND est donc considéré par des patriotes comme une invasion franco-britannique au cours de la conférence de Versailles de 1919.

Les parades militaires et civiles qui se dérouleront le 20 février 2014 marqueront l’apothéose de cette semaine remplie de symboles. A cette occasion donc, la journée a été déclarée fériée chômée et payée sur toute l’étendue du territoire. Un décret présidentiel de remise de peine a aussi été signé le mardi 18 février 2014. Ainsi, certains prisonniers jusqu’ici célèbres à travers l’opération Épervier de lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics vont voir leur peine abrogée pour les uns et être libérés pour les autres. Des actes de réjouissance tout de même, mais qui sont loin d’apaiser les esprits si tenaces.

Vivement l’avènement d’un Etat fédéral !


L’amour, comme le jour, a aussi son crépuscule

Chérie

Écoute-moi bien

Le jour s’est levé et

Les jours trépassent rapidement

C’est vrai, je sais que je te dois beaucoup

Loin de moi, tu deviens le pollen si envieux

Les souvenirs vagues de ton visage me hantent

Je deviens fort dingue à penser qu’elle aussi reste perplexe

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Chérie

Soit forte, tiens bon

Le crépuscule est proche

Le lendemain sera meilleur

C’est comme ça que les jours nous pissent dessus

Ils viennent et repartent comme des voitures aussi

Si je pouvais jouer sur le temps, je le suspendrais, mais,

Mon cœur est comme le jour, il dort pour moi et se réveille pour toi

(Pour Marie Paule)

Charlot Yves TK


Après Valérie, est-ce le tour de Michelle ?

Beaucoup se rappelle comment la une de Closer qui avait annoncé une liaison avec l’actrice Julie Gayet, il y a un mois jour pour jour. Que le monde va vite ! Cette nouvelle avait fait le buzz dans toute la République française et du monde entier. Le Président Hollande lui-même avait averti les journalistes lors de son vœu de nouvel an aux média français en parlant de « vie privé ». Comme pour dire que la vie privée d’un individu, fut-il président de la République, doit être considérée comme relevant du cadre privé.

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Comme l’instinct masculin domine toujours la vie et suscite un intérêt particulier lorsqu’il s’agit d’un homme public de la carrure du président d’un pays respectable et respecté, il n’est pas toujours ne s’en remettre lorsqu’il s’agit de l’homme le plus puissant du monde. Evidemment, ce qui arrive à Valérie pourrait-il aussi arriver à Michelle qui du reste, est, contrairement à Valérie, mariée officiellement à Barack ? C’est ce que beaucoup de journaux annoncent aujourd’hui à l’instar du très sérieux Washington Post qui annonce une probable liaison (infidèle) entre Barack et Beyonce. Les américains vont-ils avoir leur Gayetgate ? Le photographe Pascal Rostain était en direct ce matin l’invité du Grand Direct des médias sur Europe 1 au micro de Jean-Marc Morandini annonce la une de Washington Post de demain.

Cette autre actualité fracassante ouvre alors le débat sur la problématique du statut de la première dame que la France avait soulevé un temps et qui a encore sa place de nos jours. Loin de là, ne faut-il pas s’interroger sur la capacité des hommes d’Etat à maîtriser leur instinct de masculinité, de maso ? Il serait illusoire de considérer que, même avec sa posture de chef d’Etat, un homme est toujours imprévisible et dangereux. On se rappelle encore que cette belle dame de Michelle, de par sa majestueuse personnalité a éblouie beaucoup de gens qui étaient loin d’imaginer que cet homme de Barack allait jouer cette salle coup à la jolie Michelle qui venait juste de fêter ses 50 ans d’âge dans l’allégresse. Beaucoup ont aussi sitôt fait d’idéaliser ce couple Barack-Michelle. En tous les cas, loin de moi de précipiter l’idée d’une rupture prochaine de couple que j’appellerai de « mythique », il faut déjà penser sérieusement à cette rupture. J’avais d’abord cru à du bluff lorsque les Français s’agitaient autour de la vie privée de leur président. Maintenant, je dois prendre tout ça au sérieux !

La dernière actualité de l’ancienne compagne de François Hollande est la plainte de Valérie contre le journal Closer pour « Atteinte à la vie privée ». Cette info est révélée par BFMTV.

Vivement, que Michelle commence déjà à penser à un prince charmant. Je suis candidat, d’ailleurs ! Rire…

TKC_YVES


Le Cameroun et l’indiscipline caractérisée des autorités publiques

Comme j’ai toujours eu l’occasion de le dire, le Cameroun est gangrené par la peste des fonctionnaires visiblement incultes et indisciplinés. Il m’arrive souvent de vivre des situations un peu déconcertantes où des personnes généralement insoupçonnées se comporte honteusement et sans gêne au vu et au su de tous, même sous la barbe des personnes les plus averties. L’une des scènes les plus cocasses se passe sur la nationale Douala-Yaoundé le week-end du 16 et 17 novembre dernier. Sur la route de Yaoundé en quittant Douala, dans une voiture avec des amis, nous sommes au niveau du péage de Mbankomo. Nous apercevons de loin derrière-nous une longue file de voitures en cortège visiblement en partance aussi à Yaoundé. C’est le bruit des sirènes des deux motards d’escorte qui ont sérieusement attiré notre attention. Après quelques silence de réflexion et de renseignement, nous nous sommes donc aperçu que le cortège est en fait celui du DGSN (Le délégué Général à la Sureté Nationale) du Cameroun. Unes sorte de Directeur Général de la police Camerounaise, qui revenait de Douala après la visite du chef de l’Etat dans la capitale économique et ledit cortège est constitué d’une quinzaine de voitures qui franchissent toutes le péage sans payer.

Quand nous arrivons devant l’agent du péage, le chauffeur s’empresse de demander à l’agent:

– pourquoi toutes ces voitures n’ont-elles pas payé?
– Vous ne voyez pas que c’est le DGSN? Rétorque l’agent.

Nous nous enflammons en lui montrant alors la plaque visible pour tout le monde qui est à côté où il est écrit: « TOUT LE MONDE PAIE« . Nous avons ressentit qu’il était complètement gêné. Et le chauffeur de préciser:

– on n’a pas écrit « SAUF LE DGSN »
– Monsieur, me renchérit-il, il faut respecter les autorités payez et dégagez la voie.

Le retard que nous avons accumulé jusque là nous a contraint à laisser tomber en prenant de nous acquitter de notre devoir de citoyen. Alors, nous avons payé et nous avons continué la route.

Le lendemain au alentour de midi, vers le Péage de Boumnyebel, notre véhicule se trouvais juste derrière un pick up de la Police où se trouvaient des personnes appartenant au corps de la police camerounaise. Ils étaient visiblement à aux obsèques. Au volant se trouvait un commissaire principal de Police. Ce qui nous a d’emblée, c’est ce comportement des hommes en tenus qui utilisent des biens de l’Etat pour des voyages personnels (Abus de biens sociaux). Plus grave encore, ledit le véhicule franchit le péage sans payer.

Le même scénario de la veille que nous avions vécu au péage de Mbankomo nous reviens à l’esprit et le chauffeur de récidiver en questionnant l’agent du péage:

– Pourquoi cette voiture n’a pas payé?
– Vous voyez bien que c’est un véhicule de la police, répond-il poliment sans gêne.
– Je vois surtout que sur la plaque là bas on n’a pas écrit « SAUF LES VÉHICULES DE LA POLICE ». Lui dit le chauffeur en indiquant l’habituel panneau d’avertissement. Et il ajoute: Dans ce cas moi non plus je ne paye pas.

Le gendarme en faction est alors appelé en renfort et tente de jouer le médiateur en commençant par une injonction:

– Monsieur vous devez payer. Argue-t-il d’un ton autoritaire.

Le refus du chauffeur de payer a déclenché un brouhaha indescriptibles et il s’ensuit une violente altercation entre le gendarme, l’agent du péage et nous-même qui encouragions notre chauffeur à ne pas céder aux menaces. La conséquence est immédiate: le blocage de la voie avec une longue file indienne de véhicules à notre suite et un concert gratuit de klaxon. Tout ce spectacle inhabituel a attiré l’attention du commissaire Principal qui s’était arrêté pour acheter quelques fruits et aliments bon marché vendu aux abord de la chaussée. Il arrive donc à la rescousse, se fait expliquer le problème et pour toute réponse dit au gendarme:

-Laissez le partir avec sa malchance!

Notre chauffeur démarre alors en trompe sans payer. Personnellement, je n’en suis pas fier, mais je pense que s’il faut restaurer l’ordre et la discipline, l’exemple doit venir d’en haut.

Abus de pouvoir ou autorité:

L’abus de pouvoir ou d’autorité dans ce cadre précis relève du respect de la discipline sans discrimination ou ségrégation de quelles natures que ce soit. Ici, les hommes en tenues sont considérés comme des personnes privilégiées à qui personnes de peux exiger de respecter les lois de la République. Comment se fait-il que cette catégorie de citoyens viennent à ne pas de soumettre à la règle sous la barbe des personnes qui sont censées les faire appliquer?  Il est établi que ce genre d’attitude peut avoir de graves conséquences affectant l’intégrité de ce corps de métier d’avec la société toute entière.

L’abus de pouvoir ou d’autorité peut prendre diverses formes, dont les suivantes : Intimider ou harceler le personnel; Demander des faveurs ou services personnels; Faire pression sur le personnel d’un service pour l’amener à déformer la réalité des faits ou à violer les règlements. La frustration des autres citoyens qui vivent les faits, peut engendrer un désordre social avec comme conséquences fâcheuses des réactions violentes irréversibles.

Le Cameroun, comme il va! Shame!

TKC_YVES


Le Marchand et Dati : La femme « calculeuse » ou la loi du Talion

Les mecs qui se font entretenir par les femmes sont des gigolos… Comment appelle-t-on les femmes qui qui se font entretenir par les hommes? La question semble malvenue car, dit-on, une femme qui se fait entretenir par un homme est une situation normale. La pauvreté de la langue française pour désigner ce genre de femme « mesquine » face à la récurrence d’un comportement jugé trop mesquin a donné des idées au vocabulaire de la rue au Cameroun. Un homme qui vit aux dépens de la femme a plusieurs appellations : quand il n’est pas un « gigolo », il est un « mougou » ou « boutoukou ». C’est « pile ou face ». Pour certaines femmes, un « homme qui aime bien » est celui-là qui dépense, surtout sans compter, pour sa « bien aimée ». Quand une « certaine femme » vit systématiquement aux dépens de l’homme, n’est-ce pas c’est toujours l’homme qui est indexé quand celui-ci « n’assure » plus ? Vous voyez bien que le terme en français pour désigner ce genre de femme n’existe pas, sauf erreur de ma part… Ce débat sur l’égalité est fondé sur une balance défavorable selon les contextes. L’amour d’une femme est tributaire du bénéfice rentier qu’elle tire de la relation avec un homme. Peu importe les objectifs de ces avantages même si par ailleurs on sait que c’est pour davantage prendre soin d’elle-même, pour son élégance et sa séduction sans faille. J’aime beaucoup citer cette sentence de mon ami et frère appelé affectueusement « Lionking » pour qui : « Les femmes doivent cesser de prendre leur corps pour une boutique, l’homme pour un métier et l’enfant pour un moyen ».

 

Les relations que les Hommes entretiennent de nos jours dans le cadre de l’amour ont toujours été au centre des intrigues. Anthropologiquement parlant, toutes les sociétés ont, sous le plan culturel, des systèmes de vie comportementaux donnant aux deux sexes des « rôles » sociaux bien distincts. Le temps, la technologie et la modernité sont pour beaucoup dans la déconstruction et la construction de ces systèmes de relations amoureuses. Ils ont permis à la société et au Droit, selon les circonstances de chaque culture, de s’adapter aux mœurs, aux us et habitudes comportementales des deux genres. Les Femmes ont pris goût à s’arcbouter sur les hommes parce que, soi-disant, les lois leur donnent la possibilité d’avoir une illusion d’être en position de force. Or, Il y a de plus en plus une évidence quant aux insuffisances légales à cet égard, du fait qu’on a remarqué que les femmes jouissent inopportunément (c’est à dire de façon opportuniste) des dispositions légales. L’avenir proche pourrait les surprendre car c’est dans cette direction que le législateur est désormais en train de regarder… Mais toujours est-il que juridiquement parlant, et c’est mon avis, en relation amoureuse, il serait difficile de parler d’égalité, même dans les faits. Toute relation amoureuse est teintée d’intérêt, qu’on le veuille ou non. J’aime aussi cette ritournelle qui veut que c’est chacun qui paie « sa » facture. De quoi donc se mêle une femme qui porte un enfant pour faire payer un homme sous le simple prétexte qu’il est le géniteur ?

Dites toujours que la femme est l’égale de l’homme…

Le débat de la responsabilité parentale soulève toujours quelques passions. Le principe est le suivant : la maternité est une évidence alors que la paternité sera toujours une présomption, même pour un couple marié ! Ajoutons à cela l’exclusivité de la maternité en période de grossesse. Tout ceci pour mettre en premier les responsabilités maternelles « imposées » qui devraient naturellement et normalement engendrer celles, mêmes financières, du père ! Une femme aimante, affective, vraiment attentionnée ne trouvera aucune difficulté à élever un enfant même en trouvant un autre père adoptif à son enfant. Nul besoin de contrainte juridique ou judiciaire. Les actions judiciaires, au lieu d’établir la paix ou la justice sociale, établie la discorde, la haine et les guéguerres inutiles !

Rachid Dadati, puisqu’il s’agit d’elle, et que toutes les femmes s’en défendent, réclame en tout 6000 euros de pension mensuelle pour sa fille à son ex-compagnon de lit Dominique Desseigne. Il est président-directeur général du groupe Lucien Barrière et président de la Société fermière du casino municipal de Cannes. Sa fortune est estimée à 350 millions d’euros en 2012. Ce qui le classe 118ème fortune de France. Voilà donc le comble des illusions ! On dirait qu’une femme reste une femme. Même avec son statut de ministre, elle ne saurait perdre le réflexe de l’argent, surtout quand c’est au nom, mieux sous le fallacieux prétexte d’une enfant innocente. Le « présumé père », même s’il n’a pas été consentant au départ, devra-t-il toujours assumer ? Tout le piège de l’homme se trouverait-il dans la « présomption de paternité » tout à côté de l’évidence de la maternité ? Je vois les gros yeux me fixer comme un fou hilarant.

Karine Le Marchand et Rachida Dati, les « calculeuses » ?

Dédommagement : réparation, compensation d’un dommage. C’est la définition que le dictionnaire donne à ce mot. Donc quand une femme est avec un homme, et qu’il y a rupture, en vertu de quoi la réparation a-t-elle nécessaire ? Quel est le dommage qu’elle a subit au point de demander une compensation ? Donc Thuram était la société privée de Le Marchand ?

Comme quoi, le plaisir incontestablement partagé lors d’un rapport sexuel ou d’une aventure amoureuse coûte toujours à l’homme parfois un gros pactole. En vertu de quoi l’un doit payer la facture et pas l’autre ? L’homme « donne » toujours et la femme « reçoit » et « garde ». Voici donc une déclaration qui m’a fait tomber de nu : «Enfin, même s’il est difficile de vous dissocier la période «bling» du début du quinquennat, Rachida Dati conclut sur ses rapports avec l’argent. «Je gagne environ 6000 euros par mois en tant que députée européenne et rien pour mes fonctions de maire car le cumul des rémunérations est interdit». A ceux qui reprochaient à la ministre sa garde-robe de luxe, Rachida Dati répond qu’elle s’en moque. » : https://www.leparisien.fr/…

Une question bête tout de même : a-t-ont déjà établi la paternité de cet enfant de Dati sachant que celle-ci, aujourd’hui maire, aurait fréquenté au moins huit autres hommes avant Dominique Desseigne qui est actuellement poursuivi pour « reconnaissance de paternité » ? Non. Une femme qui fait un enfant à un homme sans son consentement, une femme adulte qui a son premier enfant à plus de 40 ans, est la preuve que cette femme a bien ciblé sa voie car même sans père elle l’aurait fait ? Rachida est une femme politique et publique. Elle tire son existante dans ses actions. Au-delà du fait de mettre le papa devant ses responsabilités, qu’elle arrête de se donner en spectacle de cette manière et élève son enfant qu’elle a choisi de faire tranquillement. Elle a les moyens de le faire sans ameuter la République.

Voilà donc les femmes qui ont décidé de  salir les autres femmes en plein carrefour. C’est Rachida Dati et Karine le Marchand qui gâtent nos sœurs. Quand on voit une ex ministre, députée européenne et maire d’un arrondissement de Paris, ou une présentatrice vedette de la télé, qui toutes les deux, cherchent à escroquer les hommes, surtout à leur âge… Pourquoi les hommes pensent que les femmes sont majoritairement des chercheuses d’or? Dans l’escroquerie elles sont solidaires, même celles qui prétendent être l’exception encouragent ces bandits ! Contrairement aux hommes qui n’encouragent pas les gigolos. De quel droit parle-t-on ? Celui de faire, à plus de 40 ans, un gosse à un homme dans son dos, et après de venir lui réclamer 6.000 € de pension alimentaire ? Ou le droit de rencontrer un homme accompli, bourré de tune, de vivre deux ou trois ans avec lui et après, en guise de cadeau de rupture, de lui demander d’acheter un appart de 500.000€ ?

Elles se plaignent de la stigmatisation

Les femmes se plaignent aussi de la stigmatisation que ces actes peuvent engendrés. Dans leur élan de solidarité, elles s’en défendent en estimant que tous les hommes doivent assumer la responsabilité de leur acte et que l’enfant n’est pas l’affaire d’une personne. Soit. Faut-il alors considérer que les « mougous » ne sont pas condamnables par la gent féminine alors que le gigolo est considéré, pour tous, comme une loque, un homme qui manque de personnalité ? Mon propos ici vise à attirer l’attention des femmes de mettre en garde ceux qui tenteront de faire porter la responsabilité des comportements déviants de certaines femmes sur le dos de toute la gente féminine. Alors, pourquoi elles doivent s’identifier à celles dont on vise précisément si d’aventure elles se sentent si différentes d’elles ? Les femmes doivent savoir que leur combat est aussi d’aider la société à mettre à mal celles qui détruisent si injustement l’image de cette femme qu’elles représentent.

Je vais encore faire appel à cet ami et frère Lionking qui est traité comme un misogyne, machiste et mesquin parce qu’il donne le fil à retordre aux femmes qui hurlent tout le temps et revendiquent une égalité, traitement que subissent tous les hommes d’ailleurs, et sur qui je reviens en disant que « les sujets d’ordre social qui touchent nos valeurs et qui protègent l’Homme : la race, la gent féminine et les enfants, le Mariage doivent être traités avec beaucoup de sévérité. Il croit beaucoup à la thérapie sociale de choc. Mes sorties fracassantes servent surtout à indiquer dans ce cas quelle est selon moi pour les femmes la voie royale pour définitivement mettre fin à la dictature des hommes. Mais vu l’indélicatesse avec laquelle surtout les femmes sont en train de me faire un procès ici et ailleurs mettant au centre mon épouse, je finirai aussi par croire que cette phrase est malheureuse et renoncerai pour l’instant à la mission de faire comprendre à mes sœurs que souvent, trop souvent le problème c’est elles car c’est elles qui prêtent aux hommes le bâton pour les fouetter. Il n’est donc pas dit que la solution des problèmes soit celle de récupérer dans tous les cas le bâton et fouetter les hommes au lieu d’enlever le caillou qu’on a soi-même dans la chaussure.

Solidarité pour l’enfant : responsabilités partagées ?

Nous vivons dans un espace commun où vos enfants, nos enfants ont des besoins financiers et des besoins affectifs. Il n’est donc pas concevable, pour un homme, disent certains, de dire qu’il participerait à l’éducation de l’enfant uniquement quand il l’aurait décidé. Je pense simplement qu’une solution devrait être trouvée dans le silence et laisser le père de l’enfant revenir de lui-même plus tard. Les enfants cherchent toujours leurs géniteurs.

Je suis tout à fait d’accord qu’un homme fasse un déni de paternité lorsqu’il est convenu qu’il ne fasse pas d’enfant avec sa compagne. Dans tous les cas ils sont tous les deux fautifs et je trouve honteux de prendre un enfant en otage dans ce genre d’histoire. Cette femme a vendu sa dignité moins chère. Je dis comme ça en supposant quelle pourrait aussi en avoir. Mais se souiller à ce niveau lorsqu’on tient compte de sa situation d’ex garde des sceaux et député européenne, j’imagine les commentaires dans les couloirs. En plus c’est toute la France qui est souillée. Je connais des femmes courageuses qui ont élevé leurs enfants toutes seules avec dignité et qui n’avaient pas un centième des revenus de cet homme. Au moment où les gens commençaient à oublier cette triste affaire, elle trouve le moyen de se trahir en dévoilant tous ce que tout le monde pensait tout bas… que « sa seule et unique motivation c’est…. L’ARGENT » car c’est évidant quelle s’en fout de cet enfant qui portera a jamais les stigmates des dérives de sa maman « argentivore ».

En conclusion, il semble, sauf erreur ou omission, que presque toutes les femmes « garderaient ainsi dent » aux hommes dans leurs forts intérieurs. Puisqu’elles sont en majorité « rancunières » vis-à-vis des hommes. Pour quelles raisons ? Je ne s’aurais le savoir ; comme quoi, qui aime bien châtie bien ? Elles sont les premières à avouer que l’argent et la femme ne sont pas à mélanger. Pourquoi donc la prise en charge financière de la femme doit être une exigence chez l’homme dans le cas d’une relation amoureuse ? Que vient alors faire sincèrement l’argent dans l’amour, si ce n’est très souvent que dans un cas inavoué de prostitution ? Et pourquoi, pour les femmes, la responsabilité paternelle se résumerait-elle toujours et beaucoup plus à l’argent soit à une responsabilité plus financière qu’affective ? N’est-ce pas là encore la preuve du matérialisme de certaines femmes ? Ou bien ? Ces femmes-là, pourquoi sont-elles toujours en position de vengeance, train de mijoter en sourdine des plans en filigrane au prétexte fallacieux pour les intérêts de la progéniture même involontaire ?

 TKC_YVES


Un buveur de matango sur Mondoblog

Je viens d’être admis sur la plateforme Mondoblog. C’était un soir de lundi d’octobre 2013. Cogitant sur mon programme de la semaine comme de coutume, l’information sur mon admission dans le cercle prestigieux dit « Mondoblogueur » me parvient via mon courriel. Un soupir de soulagement m’envahit à l’instant. La gaieté se lisait sur mon visage. Cela ne durera que quelques minutes, le temps de réaliser que j’avais un challenge devant moi et qu’il faut que je me mette au travail. Malgré le fait que je suis un habitué de blog, cela n’a pas suffi pour me rassurer. Et, pourtant…

Je suis en plein dans ma gaieté!
Je suis en plein dans ma gaieté!

Mondoblog est une plate-forme que j’ai connu depuis que j’ai découvert le site de l’Atelier des médias, en 2007. Et le concours pour accéder à Mondoblog ne m’avait jamais tenté. Jusqu’ici, je suis incapable de donner une raison sérieuse à cela, car mon ignorance ne suffirait pas à convaincre ceux qui me connaissent comme un homme d’aventure et accro de la Toile. Pour une première fois que je participe à ce concours… et hop, je décroche le sésame! Bigre! Donc, mon texte a convaincu les examinateurs?! Bon, c’est déjà une première victoire. Mais, ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus.

Mon intérêt et ma cible, c’est vous, chères lectrices et chers lecteurs. C’est pour vous que je suis là. J’ai senti un vide en moi depuis que je suis fan de l’Atelier des médias et je cherchais vainement partout depuis 2007 une tribune plus dynamique en oubliant que vous êtes ici, à Mondoblog. Un beau gâchis! Comme l’a si bien dit le feu Pierre Tchana, artiste Camerounais -pour ceux qui ne le connaissent pas-, « il n’est jamais trop tard ». Et pour paraphraser Paul Biya imbu de lui-même en visite à Douala et qui disait: « Me voici donc à Douala! », à mon tour, je dis: « Me voici donc à Mondoblog! »

Je me prénomme Charlot Yves. Evidemment, vous pouvez imaginer vous-même ce que signifie ce prénomme peu envieux mais empreint de beauté et de chaleur. C’est un prénom que j’affectionne d’ailleurs et beaucoup se fichent pas mal de ce à quoi cela renvoie. Tant mieux donc pour moi que je ne sois pas un clown. Ah! J’imagine que vous l’aviez deviner. Sérieusement, je suis un homme fier et surtout chaleureux. Rien à voir donc avec mon nom propre Tchakounte Kemayou qui vient de la région des montagnes, à l’Ouest du Cameroun profond. Je suis né du signe du Lion. Voilà donc qui vient de rassurer tout le monde, je pense.

Handicapé moteur à la suite d’une polio à l’âge de 3 ans, je me suis donné un défi depuis ce temps et au fur et à mesure que le temps passe je me découvre un destin : celui du fait que ma différence me rapproche de plus en plus de mon environnement, de mon monde, de la dure réalité de la vie. Au fait, pourquoi la désespérance et la crainte du lendemain séparent-elles les Hommes plutôt que de les rapprocher les uns des autres afin d’avoir plus d’espoir et de confiance en soi ? Cette différence physique, disais-je, fais de moi un homme pour qui l’ouverture d’esprit n’est pas une vaine expression. Cette vocation, je me l’ai approprié par conviction. Et je décide donc d’en faire une occupation, une préoccupation intellectuelle afin de donner un sens à mon humanitude. Voilà d’où est venu ma passion pour les sciences sociales, la sociologie en particulier. Je découvre une science assez discrète encore au Cameroun. Encore réservée à une classe d’élite intellectuelle et dont la cime est un véritable socle d’une révolution dans les mentalités d’un peuple résigné qui attend un Messie imaginaire et fictif. C’est une grande tâche que d’être appelé à se mettre au chevet de ce genre de malade qui ne croit plus en ses propres forces, qui ne croit plus à un miracle de la science. Surtout les sciences sociales qui, pour certains, n’ont pas leur raison d’être dans un environnement comme celui des pays du Sud. Le diagnostic est donc profond et révèle que le martyr de mon peuple a tellement été inique en son genre que seul le Ciel est capable de dé-stigmatiser les séquelles.

Je suis donc là pour échanger avec vous mes réflexions sur l’humanitude d’Albert Jacquard. Attention au gros mot. Ce n’est point une tribune d’amphithéâtre. Mais c’est plutôt le « Matango Club » comme on le dit chez moi au Cameroun. C’est un cadre où chacun vient se défouler pour éviter d’être étouffer par les soucis. Il s’agira ici de vous proposer une chronique politiquement correcte de réflexion à la suite d’une actualité peu diserte et bien entendu, sous un angle sociologique axé sur la problématique des différences et/ou des stigmatisations sociales. Mon objectif, c’est de donner davantage plus de valeurs aux personnes, aux actions ou aux phénomènes qui se distinguent par une spécificité non moins glorieuse et qui nécessite l’attention de tous pour amener chacun de nous à en prendre conscience. C’est le gage d’un mieux « vivre ensemble ».

Votre Mondoblogueur,

Kapo, pour les intimes.