Zacharie Saint Victor

Haïti, sur qui devons-nous compter ?

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Après plus de deux siècles, le pays est toujours sous-développé. Malgré l’intervention des puissances étrangères, toujours pas de résultats, plutôt une politique pour dominer les maillons faibles. A cet effet, nous ne pouvons compter que sur nous mêmes pour délivrer ce pays de son état chaotique et frustrant. En outre, pour libérer ce peuple et ses dirigeants de l’esclavage moderne. L’union fait la force, telle est notre devise. Unissons-nous…

1er janvier 1804. Haïti est le premier peuple noir indépendant. Une indépendance au prix du sang, du courage et de la soif de liberté. Nos ancêtres ont unis leurs pensées, leurs âmes, leurs stratégies pour se libérer du joug de l’esclavage. Ils ont combattu non seulement contre les troupes françaises, également contre les grandes puissances impérialistes. L’union fait la force, telle est notre devise.

Depuis 1804 jusqu’en 2014, ça fait 210 ans d’indépendance. Malheureusement, la situation actuelle de ce pays est chaotique, critique et catastrophique. Pendant tout ce temps le panorama sur ce pays suscite bien des réflexions et anime notre conscience. De ce fait, qui nous en délivrera ? Sur qui devons-nous compter pour changer l’image de ce pays pendant plus de deux siècles ?

Peut-être sur nos dirigeants ou sur nos peuples. Arrêtons un peu. Tous ne sont-ils pas coupables ? Juste après notre indépendance, nous avons assassiné notre propre libérateur. Le pays est divisé. Tout royaume divisé serait ruiné. Il est vrai que nous avons combattu contre l’esclavage et sommes même venu au salut des autres pays de l ‘Amérique latine. Cela n’empêche que nous sommes toujours sur le joug de l’esclavage moderne. Oui nous sommes soumis à l’esclavage : culturel, politique, économique, diplomatique, éducationnel et psychologique.

Tenant compte de nos dirigeants qui vendent le pays pour des intérêts mesquins. Une politique : ôtes-toi pour que je m’y mette. Tous ne pensent qu’à remplir leur poche jusqu’au déversement. Ils n’ont pas d’amour pour ce pays. Chacun pour ses propres intérêts. Ils sont cupides, ambitieux pour le pouvoir. Pas de sens du patriotisme, pas de conscience politique.
Un peuple qui est étranger dans son propre pays. Ce peuple vit dans l’évasion. Être à la merci des autres pays étrangers. Ils sont manipulés. Ils n’ont pas confiance en eux. En outre, les élites politiques et économiques détiennent toutes les richesses de ce pays. Par conséquent, crise politique, instabilité politique, frustration, dégoût, répugnance, chômage, tout ça, et bien d’autres deviennent notre réalité au quotidien.

Devons-nous compter sur les ONG (Organisation Non Gouvernementales) ? Oui, avec leur mission bien définie. Leur mission sur le plan sanitaire, éducatif et social vise entre autres le changement et le développement. Si seulement c’était vrai, nous serions sauvés. Au revoir la faim, la misère, la pauvreté, le manque d’infrastructure. Mais, quel beau discours si édifiant, acclamons-les ! Hélas ! Elles ont failli avec leur mission déguisée et trompeuse. Suivant les faits et les constatations, elles sont nombreuses, massées sur ce sol hospitalier pendant plusieurs années. Toujours pas de résultat jusqu’à cette présente minute. Elles s’emparent elles-mêmes de leurs investissements et font profit sur ce sol.

Bingo ! On a enfin trouvé sur qui compter : les communautés internationales. Elles sont nos amies. Elles investissent dans le pays. Elles sont très empathiques. De grands colloques sont réalisés pour éradiquer la faim, la pauvreté et la misère mais aussi pour maintenir la paix dans le monde. Pourquoi font-elles tout ça ? Être nos amis pour mieux nous étrangler ? Ne sont-elles pas masquées ? Tout de même, Haïti se trouve émergée dans l’océan de tous les continents. Au plus profond de l’océan, une loi s’impose pour maintenir la survie. Le gros poisson mange les petits poissons. Pas de quartier ! Pas de pitié ! Les prédateurs sont toujours à la recherche de leurs proies. Hélas, nous n’y échapperons pas encore face à ces puissants prédateurs.

Après maintes analyses, pour délivrer ce pays de ce mal, du joug de l’esclavage, de ces instances internationales, nous pouvons compter que sur nous-mêmes. Nous devons cultiver l’amour patriotique. Visons à rehausser l’éclat de notre devise : l’Union fait la force. En unissant nos pensées, nos âmes et nos forces pour renverser le joug de la servitude. Enfin, nous serons libres. Désormais nous ne serons plus soumis à l’esclavage moderne. Égalité, liberté et fraternité. Nos ancêtres l’ont fait, nous également nous pourrons faire davantage qu’eux. Mais pas dans la division ni être à la merci ou à la dépendance des puissances étrangères. Construisons ensemble nos pensées. Changeons nos perceptions et nos conceptions. Chers haïtiens, chers dirigeants, chers dominateurs, donnons une chance à ce pays. Pour que l’union soit faite et que notre royaume se fonde sur le roc et plus rien ne l’ébranlera. Vive Haïti !


Dites-le lui avant qu’il ne soit trop tard!

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Pourquoi avons-nous tant de regret et de mal quand nous manquons de dire certaines paroles. Nombreux sont les gens qui souffrent, qui pleurent pendant les funérailles ou après un accident se sentent coupables de ne pas tout dit quand il le fallait. Avoir manqué de dire certains mots a de grandes conséquences sur la génération présente et celle du futur. A cet effet, confessez-vous, purifiez-vous, libérez vous par vos paroles. Dites-le lui avant qu’il ne soit trop tard.

L’homme ne peut vivre seul. Nous sommes toujours à la quête d’une vie équilibrée. En vue de maintenir la survie, nous devons communiquer. Car vivre, c’est communiquer. La communication assure l’intercompréhension. Au travers, on dit ce qu’on ressent, on exprime nos pensées, nos sentiments de joie ou de tristesse. Par ailleurs, on sent que l’autre existe, on connait ses intensions. On intervient suivant la demande qui a été fait. Communiquer, c’est le ciment qui lie toute l’humanité.

Le langage humain est si complexe et très diversifié. Tenant compte de toutes les dimensions culturelles, sous-culturelles et les différentes langues ou codes. Tout est communication. On communique à travers notre corps, par un simple geste, par nos actions, par des mots ou des paroles. On ne peut pas se communiquer.

Dans notre relation avec les autres et avec les gens que nous côtoyons au quotidien. Avons-nous tout dit ? Avons-nous le courage de tout expliqué ? De dire des petits secrets ? Est-ce qu’on exprime toujours nos sentiments, ce qui nous traverse en face de l’autre ? Non, en communication nous sommes tous hypocrites. Des fois on dit ce que l’autre voulait entendre. On a toujours des réserves. Mais, faut-il tout dit à l’autre ? Tout dépend il faut savoir faire un choix. Naturellement, chacun a un petit secret ou une face cachée ?

Pourquoi tant de regret, de culpabilité, de honte, de remord, de la solitude…, quand nous n’avons pas dit certaines choses. Nombreux sont les gens qui ont regrettés de n’avoir pas prononcé un seul petit mot. D’adresser des mots tendres et d’appréciation. De dire exactement ce qui lui traverse l’esprit au moment opportun. D’exprimer ses sentiments. Combien de fois on se sent coupable de n’avoir pas sourit a un simple passant, même pire avec ceux qui sont toujours a notre chevet, a un amant ou a un ami. On se sent mal, le fait de ne jamais dit a un collègue, un ami, un proche qu’il est brillant. Combien de morts avons-nous causés, quand nous ne réconfortons pas les autres. Quand il fallait seulement dit: je t’aime, je t’adore, je te pardonne, c’est lui ton père ou ta maman. Tu es superbe, tu es stupéfait. Un non ou un oui suffit.
Le langage humain n’est pas simple. Les mots ne viennent pas par simple hasard. Ils sont attachés à nos affects, nos émotions, nos sentiments. Nos paroles nous guérissent. Ne laissons pas certaines paroles nous étouffes ou sont la cause de notre mort. Purifiez-vous. Sanctifiez-vous. Libérez-vous. Confessez-vous et partez en paix.

En ce moment même, certaines paroles refont surfaces dans vos pensées. Vous sentez que vous avez raté certaines occasions dans votre vie. Peut-être qu’il soit trop tard ! Ou vous avez encore le temps, tant mieux. Dites le lui avant qu’il ne soit trop tard.
Je n’aimerais pas vous voir pleuré, au jour de ses funérailles ou pendant toute votre vie d’avoir manqué de lui dire ce que vous devez lui dire. Vous savez ce qui se passera après votre mort de n’avoir pas dit certaines choses à votre entourage, à vos progénitures ou à vos familles. Tant de foyer sont déjà brisés à cause de cela. Tant de jeunes n’ont pas épousés l’homme ou la femme de sa vie. Tant de gens sont emprisonnés innocemment. Beaucoup ont déjà perdu leur vie sans compter le nombre de suicide. Si seulement il le savait, il ne se comporterait pas ainsi.

Qu’attendez-vous pour lui dire ? Sa mort, pendant qu’il est en danger. Pendant qu’il est trop tard. N’oubliez pas, il ya un temps pour chaque chose disait le sage Salomon. Nous ne sommes pas maitre du temps. C’est maintenant que vous devez lui dire. Sauvez-vous vous-mêmes, votre famille, vos amis, votre communauté… Un sage conseil : Dites-le lui avant qu’il ne soit trop tard et quand dire c’est faire.


Soit à l’écoute de mes propres vœux pour ce Nouvel An

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Ce billet traduit quelques témoignages de personnes qui ne se sentent pas assez écoutées de leur entourage. Chaque année on leur souhaite  joie, paix et amour. Mais au au plus profond d’elles ce qu’elles veulent, c’est seulement dire ce qui ne va pas,  exprimer leurs propres vœux et que ces vœux se réalisent comme tant souhaité.

Une année s’en va, une autre s’en vient. Le temps fait toujours son chemin. Chaque année apporte une marque indélébile, de nouvelles circonstances, de grandes découvertes et accueille de nouvelles vies. Chaque année peint le tableau du monde à sa manière et nous fait découvrir un autre aspect de la vie teintée de ses propres couleurs.

A l’arrivée d’un Nouvel An, l’usage se fait toujours de souhaiter ou d’adresser des vœux les meilleurs à une famille, une communauté ou à tout le monde. A cet effet, certains vœux se réalisent, d’autres se renouvellent chaque fin d’année. A bien observer, il y a des vœux qui ne se réalisent pas.

Vu l’importance des vœux, ils ne doivent pas être prononcés de n’importe quelle façon. Chaque parole, chaque mot, chaque geste ne sont pas simples ou le fruit du hasard. La parole est créatrice, transformatrice et bénéfique. Pour qu’un vœu se réalise, il doit être exprimé selon le goût de la personne en question. Il y a longtemps qu’on fait des vœux ou des souhaits sans demander à la personne en question : est-ce cela que vous souhaiteriez vraiment ? Est-ce que vous croiriez à ça ? Ces vœux expriment-ils vos sentiments, vos émotions ou vos perceptions ?

Pourquoi ne pas donner à chaque personne sa liberté d’exprimer ses sentiments et ses propres souhaits. De prononcer ses propres mots pour exprimer ses états d’âme, ses émotions, ses perceptions ou ses affects. Chaque personne a le droit d’être écoutée et dire ce qu’elle voudrait réellement.

Voici quelques témoignages recueillis

-Un vieillard disait : J’ai passé dix ans dans ma vie à enlever la vie des autres. J’ai tué les mères, les pères de famille, violés les jeunes filles, battre les gens et maltraité les autres. Je suis tout, sauf un homme de bien. Maintenant, je n’en peux plus de supporter ce fardeau. La culpabilité me ronge le cœur. Tous ces hommes sont constamment devant moi et je me sens mal. Pour ce Nouvel An, je n’aimerais pas qu’on me fasse des souhaits, plutôt qu’on m’écoute. Je voudrais me confesser devant tous ceux et celles à qui  j’ai fait du mal. Je voudrais libérer mon esprit en leur demandant de me pardonner. Mon plus grand souhait : j’aimerais qu’on me pardonne pour que je parte en paix.

-Pour un couple divorcé
Le mari disait : ça fait deux ans que notre relation s’est rompue. Elle partait avec mes deux enfants. Dès lors ma paix est troublée, je ne suis plus l’homme que j’étais autrefois. En cet instant, je voudrais qu’elle soit à mes côtés avec les enfants. Je voudrais leur demander pardon et  tout recommencer à zéro. Je voudrais leur offrir mon plus profond sourire et mes sincères affections.

-Des handicapés disaient : Les médias parlent trop fort et ils empêchent de nous faire entendre nous-mêmes. Ça fait longtemps qu’on nous abandonne et nous méprise à cause de notre capacité réduite. Notre état sert de profit pour certaines organisations et pour certaines gens. A chaque Nouvel An, hypocritement ils nous disent : paix, amour et santé. Cette année, nous aimerions qu’ils nous écoutent. Nous avons une vie comme tout le monde. Ne nous regardez pas avec un air pitoyable. Nous voulons exprimer également notre sourire. Nous voulons intégrer dans cette société sans être discriminés. Nous voulons vivre en paix.

Suite à ces témoignages, j’ai compris qu’il y a beaucoup de gens qui voudraient être écoutés tout simplement. Nous devons leur  accorder une attention soutenue en ce moment spécial pendant qu’ils formulent leurs propres vœux de Nouvel An.


Dans la vie, il y a toujours un choix qui s’impose

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Toute la philosophie de la vie est guidée par deux forces oppositionnelles. Il y a le bien et le mal, la vie et la mort. L’enfer et le paradis, l’amour et la haine. La lumière et les ténèbres pour citer que ceux-là. De ce fait, le Yin et le Yang, c’est une école philosophique chinoise qui établissait une opposition entre deux principes de la réalité. Par exemple : le Yin symbolise (les ténèbres) et le Yang (la lumière). Les deux ensembles ne peuvent diriger simultanément. Soit l’un ou l’autre. L’un triomphe en l’absence de l’autre. Tout carrément, par définition, la lumière est l’absence des ténèbres.

Que l’on veuille ou non, l’existence humaine n’aurait aucun sens sans les binômes présentés à chaque réalité de la vie. Vivre, c’est choisir. On a toujours un choix à faire. Indéniablement, nous devons choisir entre : le bien et le mal, l’amour et la haine…. Nos choix déterminent ce que nous sommes. Le fait de choisir c’est un choix et le fait de ne pas choisir est un choix également.

Un grand artiste peintre, vivait sa vie dans la douleur, les souffrances, la mélancolie et la tristesse. Sa vie n’était que peine et misère. Il ne pouvait subvenir à ses besoins. Fort et passionné de la peinture, il peint à chaque fois sa triste vie, sa frustration et ses dégouts éprouvés à la vie. Dans sa maison, il avait beaucoup de tableaux. Mettant les tous sur la vente, malheureusement, il n’a pas pu les vendre pour gagner sa vie. Très avancé en âge, arrivé au soir de sa vie, Il a dit : « J’ai passé toute ma vie dans la tristesse et dans la mélancolie. C’est comme-ci, je me trouvais dans une forêt obscure. Sous les arbres je voyais seulement les feuilles vertes qui me voilent la lumière. Pourtant, derrière ces feuilles il y a la lumière. Mon tout dernier tableau, j’aimerais peindre la lumière qui cachait derrière ces feuilles ». Ainsi donc, il a peint la lumière et donna ce tableau à un de ses disciples. Par la suite, il rentra paisiblement dans sa maison et passé de la vie au trépas. Ce tableau était d’une valeur inestimable. On l’a vendu à un grand prix. C’était son plus beau tableau qu’il n’a jamais peint auparavant. On a placé son œuvre dans un grand musée d’art, pour sa classe et pour sa préciosité.

Pareillement, vous vous trouvez face à la vie. Vous vous sentez découragé, abandonné et sans espoir. Votre vie est obscurcie. A cet effet, tout le tableau de votre vie n’est que peine et misère. A travers vos pensées, vous attirez seulement le mal. Dans vos pensées, nombreux sont les tableaux de la pauvreté, du suicide, de la haine et du mal. Attention ! Ne tentez pas encore. Sachez bien qu’il n’existe pas une seule façon de voir la vie. Changez vos perceptions et vos conceptions. Par-ce-qu’à travers les ténèbres il y a la lumière. A travers la mort, il y a la vie. Changez le tableau de votre de votre vie. Peignez la lumière, la richesse, l’amour, la joie.

Il faut faire une révolution, comme a fait ce grand artiste. Ce tableau n’est pas une simple œuvre. Plutôt, une révolution a la manière de penser. Une nouvelle conception et perception pour une vie meilleure. Un choix pas comme les autres.

Dans tout ce qu’on fait, il y a toujours un dilemme. La vie n’est pas liée à un seul arc ou un seul espoir. On a toujours le choix. L’homme a en lui une force vitale et d’énergie pour surmonter les difficultés retrouvées sur son chemin. Prenez le temps de réfléchir à chaque fois que vous faites un choix. Un choix n’est pas toujours simple. Il suscite des conséquences, de la responsabilité et de la sollicitude.

Ayez toujours la bonne volonté, le bon sens à chaque situation de cette vie. Entre le bien et le mal, la mort et la vie, la lumière et les ténèbres et dans toutes les situations que vous aurez à faire un choix, que choisirez-vous ? Par-ce-que dans la vie, il y a toujours un choix qui s’impose.


Comment Noël célébré dans la Caraïbe?

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(Par fr.123.rf.com)
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(Par fr.123.rf.com)


Notre région, la Caraïbe, a ses manières à elle de célébrer Noël. L’esprit de Noel dans cet univers anime les habitants, l’environnement bref tout. Nos innombrables îles sont en fête et continuent de faire la joie des natifs et des visiteurs. Par rapport à cela l’équipe des mondoblogueurs caraibeens a choisi de vous préparer ce petit cocktail. Un cocktail qui vous retrace comment Noël est perçu et est célébrée. Il vous met dans l’ambiance alors vivez-la avec nous…

Axelle Kaulanjan https://axelle971.mondoblog.org/
Début décembre, à mon arrivée en Haïti avec Bébé, sur la route de Bourdon, vers Pétion-Ville, seul signe que Noël approche, ces petits arbres secs, dépourvus de feuilles, peints en blanc, les pieds coulés dans un petit pot de « Ti Malice »* rempli de béton. L’année dernière déjà, j’avais remarqué cet arbre de Noël, symbolique, à mon sens, de la résilience typiquement haïtienne. Cette année donc, pas de sapin, mais cet « arbre-de-Noël-choléra », comme l’a surnommé un des amis de Monsieur, en voyant la photo de notre arbre décoré. Avec ce côté frêle, presque chétif, mais en même temps si bien décoré et apprêté avec tous les atours habituels d’un sapin européen, cet arbre à lui seul symbolise, à mes yeux, cette situation de bigidi**, toujours entre deux des pays caribéens. Seuls changent les fards.

*Ti Malice est une marque de beurre haïtien reconnaissable à ses gros pots jaunes.
** Le bigidi est un concept mis en valeur par la chorégraphe guadeloupéenne Léna Blou qui, ayant observé les positions récurrentes des danseurs de gwo-ka, a observé que « (…)c’est comme si le corps était vrillé, fixé sur son ancrage personnel, repère infaillible de son identité intrinsèque et que d’emblée avec une apparente facilité, il pouvait exceller dans l’art du déséquilibre, grâce à ce verrou de sécurité qui le maintenait debout même si il était disparate. » https://fr.lenablou.fr/fr/Lenablou/le-bigidi.html

Berliniquais https://berliniquais.mondoblog.org/
Décembre à Paris, c’est le moment où la Ville-Lumière mérite plus que jamais son resplendissant surnom. Les illuminations de Noël, ce n’est certes pas ça qui manque ici. Mais alors où est la musique ? Où sont les cantiques ? En Martinique, à peine les bougies de la Toussaint se sont-elles consumées dans les cimetières que toute l’île entonne des cantiques pratiquement sans interruption jusqu’à la veillée de Noël, huit semaines plus tard. Mais pas ici.
Perdu dans mes pensées, je monte dans une rame de métro bruyante et brinquebalante à la station Bonne Nouvelle. Bonne Nouvelle, dites-vous ? Tiens donc… Le vacarme des freins, des portes et des voyageurs surmenés s’évanouit. J’entends le cri-cri lointain des grillons. La température monte. Les néons blafards laissent la place à une belle nuit étoilée. Battement de tambours, de chachas et de ti-bwa. Une fervente cacophonie de voix avinées se fait entendre, dans un unisson approximatif :
« Oh ! la BONNE NOUVELLE (bis) /Qu’on vient nous annoncer ! /Une mère est vierge (bis) /Un sauveur nous est né.» Le 20 Minutes que j’avais en mains à l’instant se métamorphose sous mes yeux en recueil de cantiques, l’indispensable Annou chanté Noël, compilé par Loulou Boislaville et ses acolytes il y a un bon demi-siècle. Lignes 5 et 6. Des ritournelles plus ou moins paillardes, en créole, s’intercalent sournoisement entre les cantiques sacrés au français châtié des contemporains de Molière. Ligne 7.
Je descends à Pont-Marie, et la faille spatio-temporelle se referme avec les portes de la rame derrière moi. Quand on le souhaite vraiment, même le métro parisien peut chanter Noël à la manière des Martiniquais.

Billy https://billy.mondoblog.org/
Quand la Noël arrive en Haïti, on le sent. Notamment à Port-au-Prince. Oui ! A cette époque, on entreprend toutes sortes de décorations partout dans les villes et même dans des zones rurales. On sent venir l’odeur festive de fin d’année. Les médias et autres associations organisent des concours pour récompenser de nouveaux talents. De la musique, bref il y a de la festivité dans l’air. Les 24 et 25 décembre tout le monde est à la rue pour fêter notamment les jeunes et les ados. On va à l’église en famille pour célébrer la messe de minuit et on mange ensemble. C’est l’occasion aussi d’offrir de petits cadeaux aux enfants. Parfois on s’endette pour bien fêter et après le poids des dettes affole. En dépit de tout c’est la fête de la joie, de l’amour, du partage, d’un peu de liberté pour les jeunes et les enfants. Cela reste la fête de toutes les catégories et chacun la célèbre selon ses moyens. Un chaleureux joyeux Noël à tous !

La NaveDeambula https://lanavedeambula.mondoblog.org/
J’avoue que le thème m’a au début un peu déconcerté pour le mot « Caraïbes ». Je vis à Bogotá et je ne connais pas la côte. La capitale Colombienne a un climat « froid », cela influence beaucoup la culture et on pourrait dire que cela engendre comme plusieurs Colombies aux ambiances totalement différentes et où les influences socioculturelles diffèrent aussi.
Je pensais à ça au moment où je suis sortie dans la rue, aujourd’hui (7 décembre) et où c’était le jour de las « velitas » (des bougies), les rues s’éclairent avec des bougies qui se fraient un chemin entre les passants, elles se dessinent au milieu de la foule. Noël ici en Colombie(s) est une attraction. N’importe quelle décoration lumineuse attire les familles qui sont de sorties pour admirer des parcs qui débordent de décorations lumineuses jusqu’à nous en éblouir. Alors qu’en France, Noël est un moment casanier, toutes les familles s’enferment ensemble dans les maisons, ici noël c’est en famille sur le pas de la porte, chaque maison possède des enceintes pour animer les jambes et une marmite (dans laquelle je pourrais rentrer) pour nourrir tout le monde. Alors Noël est en famille mais avec la porte ouverte à l’inconnu, au voisin qui passe par là.

Mylène https://caraibe.mondoblog.org/
Quand mes amis de la France hexagonale ou d’ailleurs me questionnent sur Noël en Guadeloupe, je m’amuse toujours à en rajouter un peu, voire beaucoup plus pour leur faire plaisir, car après tout, durant les fêtes, c’est le moment ou jamais d’être charitable.
Je leur raconte que nous participons TOUS aux fameux « chanté nwèl » ; que le jour du réveillon, nous mangeons TOUS des mets traditionnels succulents – boudins, accras, riz, pois et viande de porc…; que nous buvons TOUS énormément de « ti punch » et encore plus de champagne ; que nous dansons TOUS sur du Kassav et des musiques « spécial fêtes » ; que nous sommes TOUS heureux, suivant l’esprit de Noël. Leurs yeux brillent, BRILLENT !
Et ensuite, je leur dis la vérité : le Noël Caraïbe, bah, c’est (un peu) comme partout ailleurs, le soleil en plus.

Nelson Deshommes https://nelsond.mondoblog.org/
Comme dans de nombreux pays, les haïtiens commencent à préparer Noël dès le début du mois de décembre. Les chants de Noël occupent la première place à longueur de journée à la radio. Les artisans de fanal s’activent pour illuminer les rues de la capitale avec leurs maisonnettes en papier qui font le bonheur de plus d’un.
Si la tradition de la fête de Noël demeure encore vivante dans l’église, sur un plan purement social on ne prête plus d’attention à cette grande fête familiale.
Autrefois il était question qu’on envoie des cartes de vœux à ses amis et à sa famille. Aujourd’hui cela ne se fait plus. Rarement on trouve des gens qui vous envoient juste un texto ou un message en utilisant les réseaux sociaux. On apprend plus aux enfants à écrire des lettres au Tonton Noël et de garder espoir de se réveiller avec plein de cadeaux.

Osman https://lautrehaiti.mondoblog.org/
Fin novembre-début décembre, le décor est planté pour recevoir le personnage, même s’il y vient rarement. Les airs de noël envahissent les ondes des radios. Les magasins sont décorés à l’effigie du « tonton » aux barbes blanches. Les sapins prennent possession des maisons et des rues.
24 décembre en soirée, ne demandez pas à personne de rester à la maison. Les rues bondent des jeunes. Le Père de Noël est quelque part, donc il faut le rencontrer.
Aux alentours de minuit, toujours dans la nuit du 24 au 25, après la messe, place au « réveillon ». Le riz au pois et le bouillon traditionnel font sortir de grosses gouttes de sueurs. Des haut-parleurs vomissent des décibels. Une gorgée de tafia par-ci, un morceau de « griyo » par-là. Et ensemble on chante : « Joyeux Noël et bonne année » !

Tilou https://autreregard.mondoblog.org/
En Ayiti, la Noël a changé depuis quelques temps. Les sapins se font plus rares, les rues se vident des marchandes de guirlandes. Nos quartiers ont perdu leurs couleurs et nos villes, leurs chaleurs.
Plus triste encore, c’est l’esprit de la fête qui s’effrite. Certains avouent ne plus célébrer la Noël parce qu’ils n’ont rien dans la poche, d’autres ne reconnaissent le père Noël qu’en celui qui peut les nourrir. Les souhaits ne s’entendent plus, les vœux ont disparus.
Beaucoup d’entre nous, nostalgiques, prions que les situations économiques et sociales du pays s’améliorent pour que revivent les couleurs de notre enfance. Mais peut-être que nous nous y prenons mal : Au lieu de chercher notre père Noël en autrui, pourquoi ne pas être le père Noël dont a besoin l’autre ? C’est mon vœu pour les fêtes qui s’amènent. Bon Noël à la Caraïbes et à la terre entière !

Zacharie Victor https://zacharie.mondoblog.org/
L’arrivée de Noël en Haïti apporte de nouvelles conceptions et change le quotidien des gens. Surtout en milieu urbain, c’est un moment favorable pour tirer profit économiquement. Les magasins, les boutiques, les entreprises et quelques maisons sont décorés. A la tombée de la nuit, la ville se transforme en une vraie ville de lumière et d’esthéticité. Il y a rabais sur presque tous les produits. Des concours sont organisés, les publicités sont fréquentes sur tous les medias également dans les rues. Les offres sont abondantes, si vous achetez tels produits, vous aurez tels primes. Par ailleurs, on assiste à la multiplication des marchandes dans les rues, sur les places publiques avec des produits très convoités. A cet effet, ça crée une véritable tension ou concurrence au sein des vendeurs ou des consommateurs. Dans différents quartiers, des fêtes sont organisées, soit en famille, entre amis ou pour toute la communauté.


L’homme n’est pas un être ordinaire

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On vient dans ce monde si étrange et si immense.On n’est pas responsable de notre ADN ni de nos gènes. On n’a pas choisi nos parents, la couleur de notre peau, de notre classe sociale et de notre langue maternelle. Nous ne pouvons exister sans la conjugaison de ces deux facteurs : l’hérédité et l’environnement. On est différent.

L’homme est pluridimensionnel (biologique, social, psychologique…) et si complexe. La machine humaine dépasse la compréhension de l’homme. Il n’existe pas autant de sciences pour comprendre et cerner toutes les manifestations de la machine humaine. On ne saurait exister sans eux.

Notre vie est conditionnée. Tout homme est soumis à une idéologie, un courant de pensée, une vie sociale, à quelqu’un, etc. De ce fait, l’homme est un esclave. Que l’on veuille ou non, nous obéissons. Nos choix ne proviennent pas du hasard, il y a toujours une complexité. Nos paroles ne sont pas innocentes. On a toujours besoin d’un plus petit que soi. Vivre seul est impossible, vivre c’est se compléter l’un et l’autre.

Chacun a son talon d’Achille. Là où on est faible, l’autre est puissant et vice et versa. Chaque jour nous livrons un combat à la vie. On ne pourrait prendre une décision sans faire appel à nos autosuggestions, sans compter l’abondance des autres suggestions.

Nous sommes toujours à la quête de quelque chose. Nous cherchons constamment. A la recherche du plaisir, de l’ambiance, du bonheur, de nouvelles connaissances, etc. Malgré toutes nos connaissances, on est tous des ignorants, parce que nous connaissons tous en partie. Un seul homme ne peut pas se trôner comme seul détenteur de la connaissance. La connaissance est partout et incommensurable.

Au quotidien, nous nous adaptons au rythme de cette vie, aux nouvelles technologies, à de nouvelles informations. Parfois, nous ne sommes pas conscients de ce qui nous arrive. Pourtant, changer n’est pas figé ou spontané, c’est un processus. Notre corps se transforme, on dirait que nous sommes absents quand nous grandissons. On peut parfois s’étonner de certaines informations que nous détiendrons, mais se souvenir du jour ou de l’heure où nous l’avons recueilli : c’est impossible.

Comment peut-on expliquer ou comprendre certains aspects de notre vie ? Comment notre corps se régénère ? Si l’on en croit le trichotomisme ou  la Bible que l’Homme est tripartite : le corps, l’esprit et l’âme.  Peut-on les voir une à une ou se confondent-elles toujours ? Chaque vie conjugale ou amoureuse charrie en elle une autre conception de vie, un savoir-être. Existe-t-il une théorie unique ou un modèle pour tout amoureux ? Comment tombons-nous amoureux ?

L’homme est impressionnant, complexe, stupéfait. Jamais on n’arrive à comprendre et cerner du tout pouvoir créateur qui est en nous.

Zacharie SAINT VICTOR


Dany Laferrière est immortel

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Un exploit mondial. Dany Laferrière est élu a l’Académie Française .Il devient immortel, deuxième noir et le premier Haïtien et Canadien élu a cette academie.Une symbole de la littérature, une lumière qui luit sur le monde. Honneur et mérite à vous.

12 décembre 2013. Une date indélébile, qui restera graver à jamais dans l’histoire du monde. Dany Laferrière est élu à l’Académie Française. Une brève biographie de Dany Laferrière : Dany Laferrière, né Windsor Klébert Laferrière à Port-au-Prince (Haïti), le 13 avril1953, est un intellectuel, écrivain, et scénariste canadien d’origine haïtienne. Un homme qui a consacré toute sa vie à l’écriture et à la lecture. Son style d’écriture qui est très autobiographique. Il a écrit plusieurs roman, son tout premier roman qu’il a publié est intitulé : Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer. Ce roman qui lui a donne une visibilité sur la scène mondiale. Après il a publié plusieurs romans, auxquels il a reçu plusieurs distinctions. Il a reçu le prix Médicis 2009 pour son roman L’Énigme du retour, pour citer que celui la.
Tenant compte de cette somptueuse institution, qui est vieille presque de 4 siècles. Sa préciosité, son importance et sa valeur dans sa contribution au monde. De ce fait, suivant un article publié ce jeudi 12 decembre 2013, titré « Dany Laferrière, élu à l’Académie Française».les critères pour être élu à cette Académie n’est pas une mince affaire. Ainsi donc, Jacques Chastenet, diplomate et historien, qui a siégé sous la Coupole de 1956 à 1978. Il avait dit devant Maurice Druon: «Il faut avoir du talent, de la notoriété et être de bonne compagnie». Depuis cette phrase a été maintes fois répétée et expliquée. «Les deux premières exigences vont de soi. La troisième ne demande qu’un peu de réflexion: nous allons fréquenter le nouvel élu pendant des années…», a souligné Max Gallo. Dany Laferrière rassemble toutes ces qualités. Il a emporté, dès le premier tour, avec 13 voix sur 23 votants, face à Catherine Clément, Yves-Denis Delaporte, Arthur Pauly, le lycéen de quinze ans, Jean-Claude Perrier, Georges Tayar. Assurément, c’est un grand écrivain et un homme délicieux qui fait son entrée au sein de la vénérable institution.

Dany Laferrière, un homme d’une grande personnalité mondiale. Toute sa vie est constituée de grandes distinctions, d’honneurs et de mérite. Actuellement, il est le premier Haïtien-canadien à pouvoir ériger une telle place sur la scène mondiale. Le deuxième noir après Senghor et le plus jeune académicien.
Suite à cette excellente nouvelle, Haïtiens et Canadiens sont en liesse. Les medias, les grands ecrivains, les gouvernements, les étudiants… ont exprime leur joie et leur fierté. D’après Dany, c’est un prix auquel il a consacre tant de sacrifices et de durs travaux. Autant d’années consacrées à la lecture et à l’écriture.

Aujourd’hui même, Dany Laferrière devient immortel.Symbole de littérature haitienne, canadienne et du monde entier. Il personnifie l’excellence et la fierte.C’est une lumière qui luit sur le monde. Le peuple haïtien, canadien et le monde entier vous présente honneur et mérite.

Zacharie SAINT VICTOR


Haïti-société : Les Handicapés ont aussi une vie

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A l’attention des personnes qui ont de mauvaises perceptions sur les personnes handicapées. Pensant qu’elles ne peuvent pas occuper une vraie place dans la société et que leur vie est pitoyable. De ce fait, il faut bannir quelques mythes et certaines croyances de cette société .Neanmoins, elles ont une vie, respectons-les.

En Haïti, vivre n’est pas une chose aisée. Compte tenu de manque d’infrastructure, de la crise économico-politique, d’exclusion sociale et de manque de sécurité. Pour les personnes handicapées, c’est encore pire. A Cause de leur capacité réduite, des préjugés que les gens ont d’eux. De la discrimination, des pensées erronées et du mythe qui existe autour d’eux. De ce fait, la société haitienne ne fait pas bon accueil aux personnes handicapées. Elles sont victimes d’exclusion sociale, de manque d’éducation, de manque d’affection. Ses droits sont violés, elles sont abandonnées par leur famille.
Avant 12 janvier, elles étaient, suivant les statistiques 10% sur 800000 habitants .Apres le séisme leur nombre ont augmenté, suivant les rapports du secrétaire d’état présente par Josué Joseph : 4000 personnes ont été ajoutées. Suite à ce drame, l’Handicap International a dénombre 1500 amputés. Imaginez cette situation chaotique, le nombre de personnes ajoutées aux nombres de ces derniers. Dans une condition catastrophique et infrahumaine : le séisme a ruiné le pays, 230000 morts, 300000 blesses, 1,2 millions sont sans abri. Malgré tout elles ont tenu le coup, elles vivent bon gré mal gré.
Il est temps de prendre le sort des handicapés en considération. Ils sont faits de chair et de sang. Ils ont un avenir, un projet, une vie. Ils ont leur place dans la société. Ils ont aussi le droit à l’éducation, à l’instruction, à la sante et à la vie.

Les droits des personnes handicapées sont aussi les droits fondamentaux du citoyen tels que l’exprime l’article premier de la déclaration des droits de l’homme : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. »
Dans la loi d’orientation du 30 juin 1975, l’article premier stipule « La prévention et le dépistage des handicaps, les soins, l’éducation, la formation et l’orientation professionnelles, l’emploi, la garantie d’un minimum de ressources, l’intégration sociale et l’accès au sport et loisir du mineur et de l’adulte handicapes physiques, sensoriels ou mentaux constituent une obligation nationale

Il convient également de mettre en considération certaines de ses qualités en évidence. Vivre comme handicapé c’est le plus bel exemple de la resilience.

Oui, ils ont cette capacité de résister à certains obstacles confrontés pendant tout au long de leur existence. Une capacité de considérer tous les obstacles de la vie comme une source de motivation, une puissance, de l’énergie pour pouvoir avancer dans la vie. Pour réaliser leur rêve, pour mettre en valeur leur talent, leur potentialité. Ils sont doués d’un pouvoir créateur, d’imagination. Face à tout, ils gardent toujours leur sourire, leur compétence et leur valeur.

Ils sont de grands artistes, de grands sportifs, de grands musiciens. Ils aiment la vie et ils ont confiance en eux. Prenez le temps de les écouter, de les observer dans leur entreprise, de les visiter. Après tout vous ne serez pas la même personne. Leur témoignage, leur expérience, leur vécu témoignent du respect et d’honnêteté.

Un témoignage vivant provient d’un d’entr’ eux « J’ai toujours rêve d’être un médecin. Au passage du 12 janvier, j’ai perdu mes deux jambes. Mes parents ont perdu tout espoir. Quand ils me regardent, je voyais de la tristesse, du désespoir et de la mélancolie. Ils n’arrêtent pas de dire que tout est fini ! J’ai pris du temps pour me réconforter. Je me suis dit : je peux perdre mes deux jambes mais pas mes rêves, mes idéologies. Je vais lutter jusqu’au dernier soupir pour vivre pleinement ma vie. Pas une vie misérable ou de Pitié, mais de joie, de bonheur et le pouvoir d’accomplir tous mes vœux. »

Dans son témoignage on requiert: sa détermination, son énergie, ses rêves, ses droits de vivre, son plan, sa vision d’un avenir heureux et sa ténacité. Elles personnifient la force, le courage, le réconfort, la vie, et la détermination.
Respectez leur droit de vivre pleinement leur vie. Elles ont besoin de nous. Supportez les dans toutes les dimensions de cette vie. Finissez avec les pensées erronées, les préjugés, les mauvaises conceptions que vous avez d’eux. Elles ont aussi une vie comme nous.


Ceux qui vivent sont ceux qui luttent

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A l’aide de ce billet, je traduis quelques situations de ma vie et quelques témoignages de mon entourage. De ceux et celles qui veulent tout abandonner et qui pensent que dans l’au-delà, il y a un monde meilleur. Aux personnes qui n’accordent aucune importance à la vie, je veux leur dire que  la vie est précieuse. Il faut surmonter les difficultés. N’abandonnez jamais.

La vie n’est pas toujours rose. D’ailleurs, il n’existe pas de roses sans épines. Vivre, c’est se livrer à une lutte quotidienne. Chaque jour nous nous confrontons à de nouvelles situations et nous vivons de nouvelles expériences. Certaines sont fructueuses et d’autres sont désagréables. Les moments vécus de cette vie marquent notre existence et demeurent comme souvenirs. On ne peut vivre sans éprouver de la peur, de l’anxiété et sans être angoissé et même avoir des idées suicidaires. Parfois, on a l’impression qu’il ne sert à rien d’espérer un avenir heureux et que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Il y a des moments, on est livré à la solitude, au désespoir et la vie n’a aucun sens. En ces instants on s’interroge : pourquoi je suis sur terre ? La vie n’est-elle pas injuste ? Pourquoi l’inégalité sociale ? Qu’ai-je fait pour mériter tout ça ? On est frustré, déboussolé et démoralisé. On reste  accroché aux idées destructrices et on ne peut se passer de nos autosuggestions. Incapable de résister. Se donner la mort paraît salutaire.

Mais, comment se donner la mort ? Vais-je avoir le courage de faire couler mon propre sang ? Après la mort, que va-t-il arriver ? Debout, devant un miroir pour une dernière vue. On a peur de se regarder dans les yeux. On est plus la même personne. On prend du temps pour penser. Soudain, de nouvelles idées font surface. C’est comme une voix de l’intérieur qui vous parle et vous dit : pourquoi voulez-vous mettre fin à votre vie ? Vous êtes quelqu’un de bien. Vous êtes merveilleux. Vous êtes unique au monde.  Songez à vos beaux plus souvenirs et vos exploits. On vous aime. Vous êtes l’avenir. Il ne faut pas abandonner, continuer jusqu’au bout. Courage.

Après on se sent coupable. Et, la voix continue : ne vous sentez pas coupable. Vous êtes l’architecte de votre vie. A ce moment-là, graduellement on reprend goût à la vie. On ‘est animé par une grande force. On a de l’énergie pour tout recommencer et pour repartir à zéro. Le sourire revient. On est prêt à affronter n’importe quelle situation. Comme disait l’autre « l’homme fort n’est pas celui qui ne tombe jamais, mais c’est celui qui tombe et qui sait se relever ». Malgré tout, la vie continue. Chaque jour, nous frôlons la mort face à une vie incertaine. Quand nous sentons que notre rêve, nos projets ne vont pas réaliser. Quand il y a écart entre notre désir et la réalité. Quand nos parents vont divorcer. On a mal quand nous recevons notre lettre de révocation alors que le travail représente tout. Nous voulons mourir après la disparition d’un être si cher. Des fois, on se sent las de vivre dans cet environnement d’enfer.

Malgré tout, on doit rester en vie.  La vie est un don, un cadeau précieux. Rien ne vaut la vie. Personne ne peut vous remplacer. Chaque vie est unique. Il faut aller jusqu’au bout.  Aimez la vie et celle des autres. N’abandonnez jamais. Tant qu’on vit, il y a de l’espoir.

Zacharie SAINT VICTOR


Chacun a une histoire

267*188 arcturrius.org
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Selon la biologie, la vie humaine commence dès la conception et prend fin par la mort. Pendant qu’on vit, on écrit notre propre histoire. Chacun a un passé.Chaque passé est une histoire. Chacun est architecte de sa propre vie. Indéniablement, vivre implique nécessairement un passé. Nous écrivons notre propre histoire à travers nos pensées, nos idéologies, nos actes, nos œuvres, et nos contributions à ce monde. Et, tout ce que nous léguons comme héritage pour la génération future.

Il n’existe pas deux personnes ayant le même ADN (…) De ce fait, chacun est unique et indivisible. On est différent l’un et de l’autre. Diffèrent dans nos paroles, nos perceptions et nos conceptions. Nous n’interprétons pas les choses de la même façon. Une même réalité ne sera pas interprétée de la même façon par tous. Chaque interprétation va découler selon nos expériences, nos organes sensoriels et de la façon dont nous traitons les informations. Pour certains telle chose peut avoir une grande importance et pour d’autre ça parait vil et insignifiant. Nous ne voyons pas avec les mêmes yeux. Nous n’écoutons pas avec les mêmes oreilles. Nous ne goutons pas avec la même langue. Nous ne touchons pas avec la même peau. Nous n’avons pas le même odorat. Nous n’agissons pas de la même facon. Nous n’avons pas les mêmes cultures et les mêmes sous-cultures. Nous n’avons pas été socialisé de la même façon.

On est différent psychologiquement, socialement, moralement, économiquement… On n’est pas le prolongement de l’autre. En effet, on est tous différent. Pour tant d’hommes tant d’histoires.

Nos souvenirs, notre histoire, notre passé nous immortalisent. Si la vie prend fin par la mort. Après notre mort nous laissons notre histoire, nos souvenirs et notre contribution à ce monde. Un jour, nous serons que des souvenirs. Extraordinairement, quand nous serons plus dans ce corps physique, nous ne disparaitrons pas radicalement. Nous existons par nos pensées, nos idéologies, nos œuvres…. Nous laissons nos traces à la génération présente et à celle du futur. Si ce n’était pas le cas : Pourquoi nous continuons à étudier les exploits de nos ancêtres et de nos aïeux ? Pourquoi sommes-nous si concernés par les grandes théories, les grandes découvertes, les grandes œuvres de ceux qui nous ont devancés ?
Pourquoi leur vie, leur histoire nous intéresse autant ? Pourquoi dit-on toujours mes parents m’ont dit…. ? Mon maitre m’a dit …. ? Mes ancêtres m’ontdit… ? Il y a certaines paroles et des mots qui représentent même ceux qui nous ont devancés. Certains mots sont attachés à des habitudes, à des affects et à des émotions. Dès que nous les prononçons nous ne pouvons pas penser à eux.

La pensée est physique. Penser à certaines personnes prouvent bien qu’elles sont toujours vivantes parmi nous.
Toute histoire est bienvenue dans ce monde. A chaque histoire une vie, une leçon et une contribution à ce monde. Une histoire ne peut substituer l’autre. Toute histoire est importante. Le monde ne peut exister sans histoire. Le monde est un tout. L’histoire nous met en connaissance sur le passé, de comprendre le présent et de corriger nos erreurs dans le futur.

Que l’on veuille ou non, vous écrivez votre propre histoire. Quelle histoire laisserez-vous à la génération d’aujourd’hui et à celle de demain? Toute histoire est célèbre, car elle apporte une leçon unique. Pensez à ce que vous laisserez comme votre trace du passe. Rassurez-vous elle sera racontée quand même a une personne. Certaines histoires commencent à raconter dès notre vivant. Chaque personne est célèbre et spéciale au monde. Quelle est ou quelle serait votre contribution à ce monde ? Quelle serait votre histoire ?

Zacharie SAINT VICTOR


L’importance du temps

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Chaque chose a son temps. L’homme ne peut pas vivre en dehors du temps. Nos inquiétudes dans la vie ne peuvent pas intimider le rythme du temps. Chaque seconde est primordiale. Soyez patients et vous ne serez jamais en avance sur le temps. Chaque jour est unique.

En bon ecclésiastique le sage Salomon disait : « Il y a un temps pour chaque chose ». Nos empressements ne peuvent ni reculer le temps et ni le faire avancer. Le temps à son rythme, il n’est jamais trop tard ni trop tôt. Pour le temps, c’est le moment même.
L’homme a tendance à mépriser l’importance du temps dans sa vie. Et, ceux qui pensent qu’ils doivent prendre une avance sur le temps. Quelle idée ? Il faut se contenter de vivre chaque jour dans le présent et l’avenir fera le reste. Le présent détermine le futur.

Une fraction de seconde suffit toutefois pour changer le cours de l’histoire, le cours d’une vie. Exemple, dans une finale de Coupe du monde de football aux Etats-Unis lors d’un match opposant le  Brésil et l’Argentine. Le Brésil est mené au score par 2 buts à 1. Pendant les minutes additionnelles, les Argentins sont en liesse, une victoire presque acquise. Ce sera un nouveau trophée dans leur palmarès. Attention ! Le temps n’a pas encore dit son dernier mot. Pendant les dernières secondes, le Brésilien Adriano a marqué le but égalisateur qui a changé l’éventuelle fin de cette histoire. Après les prolongations, le Brésil remportera la finale dans les séances de tirs au but. Ce but libérateur n’est pas seulement un but, il symbolise le bouleversement de l’histoire du football. Il change les conceptions et les perceptions des gens. A cet effet, dans le combat que vous livrez au quotidien, il ne  faut jamais baisser les bras. N’abandonnez jamais. Il vous suffit d’une seconde de réflexion pour tout changer. Il vous manque une fraction de seconde pour que tout reparte. Tant que vous vivez, gardez l’espoir pour un avenir heureux. Espérez encore.

Le temps est guérisseur, c’est un thérapeute par excellence. Dans vos peines, vos soucis, vos maladies et vos regrets. Pourquoi ne pas laisser le passé dans le passé ? Vous n’êtes plus la même personne. Votre corps a changé, vos anciennes cellules vieillissent, meurent et se régénèrent. Le temps change, chaque jour apporte de nouvelles informations et oblige à s’adapter à la vie continuellement. Ne remarquez-vous pas que vous n’êtes plus la même personne. La machine humaine est extraordinaire et compétente pour vous libérer et vous décharger de vos problèmes. Le temps peut vous faire oublier. Le temps peut guérir les blessures. Le temps vous ouvre une nouvelle page en vous débarrassant de vos pensées destructrices et de vos regrets. Affranchissez-vous de la prison du passé. Aimez la vie et celle des autres.

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Soyez patients. La nature même est patiente et use chaque jour le temps à bon escient. Chaque chose a son temps. Le cultivateur sait très bien, quelle saison correspond à chaque plante pour une meilleure récolte. Il sait également que le grain ne pousse pas immédiatement quand il est semé. Il lui faut du temps pour entamer tous les processus de développement jusqu’au moment de la récolte. « Avant de savoir voler, il faut avoir des ailes » disait Nietzsche. Un disciple dans le temple de Shaolin ne devient pas un maître un beau jour. Il est à l’écoute quotidienne de son maître. On lui enseigne tous les principes, les instructions et on lui donne l’éducation nécessaire. Il doit faire preuve de dignité, de respect et d’honnêteté. Il est soumis à maintes épreuves pour être certain qu’il est digne de remplacer le maître. Si tout passe bien, le maître peut partir en paix. Pourquoi êtes-vous si impatient ? Impatient, ne pouvait plus attendre le feu vert. Pensez-y.

Quelles que soient votre classe sociale, votre race, votre personnalité et vos croyances ; nous avons 24 heures de temps par jour. Le temps est universel , il ne fait pas de cadeau. Le temps est précieux. Dans la vie, chaque moment est crucial. Vous ne pouvez jamais retourner dans le passé pour corriger les erreurs.Vous ne pourrez jamais vivre le même jour dans un mois, dans une année ou dans toute l’existence de votre vie. Le temps est un cadeau. Vivez chaque présent de votre vie comme le dernier.

Zacharie SAINT VICTOR


Se révolter, une solution

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L’histoire du monde est marquée par de grandes périodes revolutionnaires.Dans la société que nous vivons aujourd’hui ne reflète pas nécessairement la réalité d’autrefois. Indeniablement, Presque tous les grands changements, les chambardements d’un système ou des autorités résultent de la révolution. Il n’y a pas de révolution sans sacrifice, sans idéologie et sans un leader.
Certaines révolutions dans l’histoire ne doivent être oublies et devraient rester graver a jamais dans les pensées des gens. Vues leurs exploits et les changements qu’elles apportent dans ce monde.
Comme celle d’Haïti, son histoire est marquée par plusieurs périodes. Avant 1492, les habitants vivaient paisiblement, ayant leurs cultures, leurs croyances et leurs modes de vie. Depuis 1492, la genèse des souffrances, de la répression et de l’esclavage. Ces troupes espagnols avec leurs systèmes animés par tant de cruautés, de perversités et ont causés beaucoup de peines a ce peuple. Voulant de l’or à tout prix et de la nourriture. Par là, nous enregistrons : génocides, infanticides, supplices, viols, vols et du non respect a la vie humaine. Ils ont enrichi l’Espagne.

Par conséquent, les indiens meurent par milliers, ceux qui en restaient ne pouvaient plus travailler. En 1503, les espagnols font venir des noirs sortis d’Afrique pour venir à Hispaniola pour remplacer les indiens morts. Des noirs prives des affections de leurs familles de leurs terres natales et de sa liberté .Pendant la traversée, a bord de negrier,confrontees a ces conditions infrahumaines sont pires que l’enfer. La mort devient un refuge, se suicider un paradis que de vivre sans liberté.

En 1625 a 1697, les français prennent une partie de l’ile et changea son nom en Saint-Domingue. Au fur et à mesure ils gouvernent toute l’île et font leurs profits. Aux environs de 1793,commence quelques formes de luttes avec Boukman et quelques esclaves. Par là suite, Toussaint Louverture, le génie par excellence, le précurseur de l’indépendance a gagne beaucoup de batailles. Plus tard, il fut arrêté par les français et l’ont conduits au Fort de jour. La périra son corps, mais pas son ideologie, ses pensées et ses rêves. Par ce qu’ils sont jurés de combattre jusqu’à la mort pour la liberté.
Dessalines continu la lutte. Envisageons la situation de ces esclaves, travaillant péniblement dans les champs. Leurs enfants sont maltraités et sont tués sur leurs yeux. Leurs femmes sont violées en plein jour et sont tuées également. Une vie de supplices, de misères et de déshonneurs. Leurs corps sont mutilés, cicatrisés par les coups de fouets. Par rébellion, leurs mains et leurs jambes sont coupées, décapitation, tranchés en deux. Ils sont mal nourris et n’ayant aucun respect. L’esclave est un bien meuble, considéré plus indigne qu’un animal. Ils sont affaiblis psychologiquement, moralement, socialement et diplomatiquement.
Peut-on vivre ainsi? Comment se résigner a ces lois injustes?
Dessalines et son armée ont fait l’impossible dans l’impossible. Ces esclaves assoiffés de sang et de liberté. Voulant vivre indépendant, depouillant de l’esclavage, des ségrégations raciales, voulant s’exprimer en toute liberté. A l’unanimité, ils se sont révoltés.
De ce fait, ils ont affronté l’armée de Napoléon. Cette armée la plus puissante de cette époque, la plus expérimentée. Une armée de terreur bien équipée, ayant des soldats qui ont appris l’art de combattre surtout sur les ordres de ce génie: Napoléon. Considérons également l’armée indigène, composée de quelques militaires et des esclaves, pauvre en munition et de quelques techniques militaires. L’armée de Napoléon et celle de Dessalines, quel écart? Suivant les statistiques, les expériences de l’armée française face à l’armée indigène c’est du suicide et ça ne vaut pas la peine. Tout carrément, ces esclaves n’auront aucune chance. Cependant, la réalité n’est pas toujours réelle.
Le 18 mai 1803 à vertieres, cette armée indigène a humilié l’armée de Napoléon. Incroyable mais vrai! Mais comment résister a cette armée assoiffée de liberté et de sang. Jurons de combattre jusqu’au dernier soupir pour être independant, libre et pour abolir l’esclavage. Ce jour là Napoléon a perdu la bataille et même la guerre. Cette bataille decisive, ultime fait d’Haïti le premier peuple noir libre à travers le monde. Ce serait égoïste de rester libre et de ne pas aider les autres peuples. Plus tard nous avons combattu avec d’autres pays de l’Amérique du Sud pour les aider à être libre et dit non à l’esclavage.

18 novembre 1803 et 18 novembre 2013, cela fait 210 ans. Rendons honneur à nos ancêtres pour leurs exploits, leur courage, leur bravoure et d’avoir vaincre l’impossible. Ils sont immortels. Un des plus beaux exemples de révolution à travers ce monde. L’histoire s’en souvient encore.

Se révolter est une solution, face aux autorités infernales et perverses. Aux conditions inhumaines et à des idées mesquines. De nos jours, nous le peuple haitien, nous devons nous unir comme l’a fait notre armée indigene.Cultivons l’esprit patriotique, l’amour pour ce pays, le respect et l’honnêteté. Révolutionnez contre l’esclavage, psychologique, diplomatique, économique, éducationnel, culturel. En effet sans l’union, nous ne pouvons rien faire. Unissons, révoltons pour que revivre ce pays.

Zacharie SAINT VICTOR


Haïti-Société : Regard sur la problématique de la délinquance juvénile en Haïti

176*189 nelsond.mondoblogb.org
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La délinquance juvénile est toujours critique pour toute société. Pour la société haitienne, elle est de plus en plus en vogue. Résultant l’insécurité, désordres au sein des institutions et décadence au sein du pays. Néanmoins, tout n’est pas perdu si on pense vraiment à rééduquer et à encadrer ces jeunes. Demain, ils pourront devenir des hommes responsables et utiles à la nation.

La société haitienne fait face à de nombreuses difficultés qui troublent la vie quotidienne de ses habitants. Chaque jour, elle nous présente un scénario de plus en plus chaotique : crise politique, crise économique, affaiblissement des institutions,effritement des valeurs et délinquance juvénile. Tous ces problèmes, nous portent à réfléchir et à nous questionner sur le devenir de cette société. De nos jours, la délinquance juvénile devient plus fréquente, ce fléau qui attire notre attention à tous par tant de scènes inhumaines et néfastes observées à travers les rues de la zone métropolitainede Port au Prince et dans quelques provinces. A cet effet, lumière doit être faite sur ce fléau pour pouvoir le décrire, le comprendre, d’énumérer quelques conséquences et d’en proposer certaines solutions.

Dans les provinces ou dans la zone métropolitaine, surtout au champs-de-mars, à cité soleil et à Delmas nous observons beaucoup de jeunes dans les rues, sur les places publiques et dans des endroits clandestins. Ils se sont massés dans les rues, être prêts à tout pour gagner quotidiennement leur vie. A bien observer, ils forment une petite communauté, ayant certaines organisations et une hiérarchisation bien définie d’un quartier par rapport à l’autre. Certains lavent les voitures, d’autres se trouvent dans des positions stratégiques, c’est-à-dire un milieu très fréquenté pour pouvoir repérer facilement ce qu’ils désirent. Par ailleurs, ce sont des frotteurs de troubles, ils taquinent les passants, commettent des vols et même tuer si c’est nécessaire pour sauver leur peau et dans beaucoup de cas on les utilise dans des missions bien définies. Sous l’influence de l’alcool, de la drogue, du tabac et d’autres psychotropes ils sont de plus en plus violents.

Face à tout cela, la population Haitienne est dans l’insécurité.Hélas ! Elle ne peut plus continuer à vivre dans cette situation de plus en plus croissante. En guise d’amélioration, la Police National d’Haiti dans ses nombreuses tentatives a pu arrêter plusieurs d’entre eux, soit dans les rues, dans des maisons closes et même dans leur demeure. Actuellement, les prisons n’ont pas assez d’espaces pour tant de jeunes pris dans une journée.Malgré tout, ça ne peut pas diminuer leur effectif, tenant compte du nombre à chaque minute qui lâchent leurs études,ceux qui ont faim et qui sont laissés à eux-mêmes, ceux qui se prostituent et bon nombre qui débarquent à Port-au-Prince venant de tous les provinces. Surtout, l’effectif de policiers qui ne couvre pas tout le territoire national.

Pour expliquer ce phénomène, les gens accusent l’affaiblissement des institutions comme : la famille, l’école et l’église. Unanimement, ils ont déclaré que ces institutions font faillite à leur mission. A bien observer, combien de jeunes orphelins, sans abri et sans accompagnateurs ? Combien de jeunes sur les places, dans les rues qui sont à l’écoute d’un professionnel délinquant ou plus expérimenté qu’eux ?
De ce fait, nous constatons chaque jour l’augmentation du nombre de jeunes délinquants. Par conséquent, nous enregistrons des cas de séquestration et l’augmentation du nombre de meurtre de chaque jour. En plus, des gens ont peur de laisser leur demeure pour vaquer à leur activités ; soit l’école, le travail, l’université etc. En outre, des personnes qui sont atteintes psychologiquement, moralement, socialement et qui nourrissent du dégoût pour ce pays.

La délinquance juvénile est un phénomène inquiétant pour l’avenir de ce pays. Si nous ne faisons rien pour la freiner, éventuellement c’est la nation haitienne qui est menacée. Pour pallier à cette situation,l’Etat, les gouvernements et les concitoyens de ce pays doivent prendre leurs responsabilités en main.Il faut les rééduquer. Visant la création de plusieurs centres d’accueils, des écoles et les offre un foyer propice. Il leur faut des appuis psychologiques,moraux,sociaux et médicaux. Nous devons développer en eux la confiance, le respect mutuel, le partage et l’estime de soi. Parmi eux, se trouvent des surdoués,des génies, de grands sportifs, des hommes de science et de bon professionnels. Indéniablement, ces jeunes nous ne pourrons reconstruire ce pays sans eux et ils auront à apporter ses pierres dans la construction de ce monde en tant que d’hommes utiles et responsables. Tant vaut la jeunesse tant vaut la nation.

© Zacharie SAINT VICTOR


Plaidoyer l’innocence in utero de l’enfant.

 

 

 

 

 

435*290-lapresse.ca
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Nombreux sont les gens qui négligent le processus de la création, pensant que l’enfant a l’état utérin n’appartient pas à ce monde,donc on peut ne pas s’en soucier. En toute evidence,il faut respecter chaque etre humain dans sa juste valeur.Plaidoyer l’innocence in utero de l’enfant,c’est lui procurer un environnement sain ,loin de la guerre,de la pollution,des medicaments destructeurs,de l’injustice,de la faim,de l’avortement illegal et de respecter ses droits a la vie et a la sante.

L’homme est doté du pouvoir de la procréation, qui lui permet d’assurer la continuation de la race humaine. Biologiquement, la vie de tout homme commence dès la conception par une simple rencontre : l’union d’une gamète male et d’une gamète femelle. La genèse de toute vie est caractérisée par la lutte, le courage et la persévérance, c’est-à-dire, extraordinairement sur 300 millions de spermatozoïdes un (1) seul sera l’élu dont 99% d’entre eux n’atteindront même pas la première étape du voyage. Ce seul spermatozoïde réussira à atteindre le cœur de l’ovule, qui fabriquera aussitôt une substance destinée à former une barrière chimique empêchant la pénétration des autres spermatozoïdes.

Déjà commence les processus biologiques et génétiques. Génétiquement, chaque chromosome comporte des gènes déterminant les caractères de tout individu par exemple : la couleur des yeux, la taille, le caractère etc. Chaque enfant est constitué de 46 chromosomes groupes en 23 paires. Dans chaque paire, un des chromosomes a été apporté par le père et l’autre par la mère. Normalement, la gestation dure 9 mois, au cours duquel l’enfant grandit passant de l’étape embryonnaire au fœtus.
A cet effet, il est en parfaite relation avec sa mère, il fait corps avec sa mère et fait des échanges avec sa mère grâce au cordon ombilical. Indéniablement, la machine humaine a la capacité de protéger l’enfant en dépit de certains agents destructeurs.

L’enfant dans sa vie intra utérine ne connait rien de ce qui se passe à l’extérieur, si ce n’est sa maman et son entourage qui le met en relation avec ce monde inconnu. Tout carrément, il est innocent, il veut seulement vivre et être protégé par son entourage. Vivre dans un milieu sain, respectueux et en bonne santé. Loin de la pollution, des déchets toxiques, de la pénurie, de la pauvreté et en général de tout ce qui peut bouleverser son plein développement.

Mais pourquoi l’enfant est si perturbe dans sa vie utérine ? Qu’a-t-il fait pour mériter tout ça ? A-t-il demande d’être né ? Des perturbations causées dans son environnement vu aux problèmes dans son monde extérieurs présentés sur les différents facteurs de cette vie, tels que : médical, économique et psycho-social.

Sur le plan médical.

Grâce aux études du professeur Philipe Evrard que l’on connait mieux la genèse et la mise en place de notre système nerveux. A la fin du cinquième mois que le cerveau et la moelle épinière du futur bébé sont achevés. Au cours de cette formation, certaines formations interviennent pour troubler son développement neurologique comme : l’alcool, la toxoplasmose, la rubéole, le tabac et certains médicaments. A cet effet, au moment de la grossesse, les mères qui fument ou qui consomment de la drogue et de l’alcool, il se pourrait aussi tous ses facteurs peuvent se trouver dans l’environnement de ces enfants et perturbent son développement. En particulier, le tabac, suivant les études faites par Crimail : les substances qu’il contient perturbent la vie in utero de l’enfant. D’après lui, il serait responsable d’un tiers environ des retards de poids et de taille et associe éventuellement à un retard psychomoteur. Suite au degré d’intoxication, le tabac peut entrainer des accidents au cours de la grossesse tels que : les hémorragies et des décollements placentaires.

Nombreux sont les enfants qui sont contamines au cours de sa vie utérine a cause de sa mère et de la pollution de son environnement. Selon les recherches de l’OMS en 1992, un million d’enfants seront porteurs ou auront été porteurs du sida en Afrique et aux caraïbes, 500000 d’entre eux ont été contamines in utero durant les dix (10) ans ecoules.Une statistique bouleversante et qui attire notre attention sur la vie de ces enfants. Pourquoi tant de mères sont si malades et ne se font pas soigner ? Pourquoi ont-elles si recours à l’automédication ?

Sur le plan Economique.

Dans certains pays, la pauvreté est extrême, des familles se trouvant dans des quartiers défavorisés, dans des conditions infrahumaines et ne pouvant se nourrir, se loger. A cet effet, des mères qui ont faim, comment pourrait-elle se nourrir et nourrir celui qu’il porte dans son sein ? L’enfant est-il responsable ? Pas possible de venir au monde dans cette condition! Tandis que, les aliments sont les bâtisseurs de l’organisme. Il faut à l’enfant des protéines, des glucides et du calcium pour être en sante. Malheureusement, il souffre et la malnutrition lèse le cerveau et perturbe le développement de cet enfant. Maintenant, combien de mères aux abois, faible économiquement, vivant dans la promiscuité, la disette et la pénurie.

Sur le plan psycho-social.

Les faits quotidiens prouvent bien que l’arrivée d’un enfant n’est pas toujours désiré, qui s’explique soit par des actes de violences sexuelles, soit par des grossesses précoces ou non désirées et soit suite à des problèmes confrontes dans le lit conjugal. Toutes ces principales causes vont influencer la vie immédiate de cet enfant et auront des répercussions sur son avenir.
Analysons un peu, une jeune fille violée, par la suite, elle est tombée enceinte et dans différentes rencontres les diagnostics ont révélés qu’ils ne représentent aucun danger pour cette dernière et l’enfant est saint. On sait que cet enfant qu’on peut le charrie des mauvais souvenirs, de la mélancolie etc. Cet évènement peut être destructeur de rêve et d’avenir et peut même contribuer au suicide de ce dernier. Considérons ce même fait dans une autre dimension : est-ce-que cet enfant est responsable de tout ça ? Pourquoi pour tant de ces cas on a souvent recours à l’avortement ? En dépit de tout l’enfant est innocent.
Nombreux sont des jeunes filles, confrontées à une grossesse précoce, ignorant tout diagnostic d’un medecin préfère l’avortement illegal.Combien d’enfants qui ne sont plus suite à une agression ou des attaques physiques de son père, de son grand-père et de sa grand-mère. Ceux à qui on colle l’étiquette de tous les maux du monde et qui ne sont pas les bienvenus dans le monde ou il vient.
Compte tenu de tous ces faits, l’enfant est innocent. Un enfant dans le sein maternel confronte a toutes ces perturbations auront de graves conséquences dans leur avenir .Un avenir qui laisse de présage mortel, inhumain, maladif et n’auront pas apprécié le gout de la vie.

De nos jours, la science fait énormément de progrès pour pouvoir faciliter et simplifier la vie de ces enfants et des familles qui auront le désir d’avoir un enfant. Pour prévenir de certains inconvénients, il faut toutes fois visiter un médecin pour un dépistage prénatal.

Somme toute, l’enfant doit être en sante, dans de bonne condition psychologique, sociale, médicale et doit être respecté dans son environnement. En effet, il revient à chaque personne de s’interroger elle-même sur l’avenir de chaque enfant et de prendre toutes les responsabilités nécessaires pour protéger la race humaine. On doit toujours se demander : Pourquoi vouloir un enfant ? Vouloir un enfant, c’est régénérer la race humaine, la protéger. Protéger la race humaine c’est l’apprécier à sa juste valeur et ses respecter ses droits à la vie, à la sante et à la race humaine.