Ces moments glorieux (Ode à l’expression de soi)
« Ces moments glorieux où notre dignité écorchée, se redresse et se libère, où les autres ne nous abusent plus, où la liberté est un doux sentiment d’appartenance et non une quête obsolète. »
« Il y a des gens qui sont capables de naviguer sur une petite pirogue avec les yeux en l’air et les bras en croix, parce qu’ils n’ont pas le mal de mer, alors que moi, ça va bientôt faire dix ans que je n’ai pas revu ma maman et pourtant, je n’ai toujours pas réussi à m’y faire. »
La vie, cette vie que nous menons, n’est rien d’autre qu’une succession de batailles. Ici, c’est le troisième épisode des « Fables de Marek ». Je reviens sur comment mon père a survécu à la guerre. L’attaque fut violente mais il fut valeureux.
C’est en septembre 2019, suite à une accumulation d’erreurs, ou plutôt d’idioties, que ma chute a commencé. J’ai perdu mon boulot, j’ai été virée du second, j’ai dû vendre mes quelques petites pièces d’or, ainsi que deux cadeaux qui avaient un peu de valeur.
Vu de ma fenêtre, je vois une capitale ouverte au monde qui accueille chez elle tant de cultures et d’habitudes... Je vois une capitale qui est devenue un carrefour de nationalités. Ici dans les rues, le Wolof local se mêle facilement à l’anglais et au français, avec des accents variés et chantants. Tu aimerais certainement entendre toute cette musicalité dans les rues de Dakar.
Malgré la pluie de cette nuit, je me réveille plutôt en forme pour attaquer cette nouvelle journée sur la Great Ocean Road. Debout le premier, j’en profite pour lever la tête et essayer d’apercevoir un koala qui ferait sa sieste sur l’un des eucalyptus encerclant le camping. Malgré mes efforts et ma patience, ma recherche s’avère infructueuse : pas de koala dans les environs, dommage… Un invité surprise pour le petit-déjeuner…
Lomé est une petite ville attachante. J’y suis arrivée le mardi 15 août 2017 un soir avec Air Côte d’Ivoire, une compagnie aérienne que j’empruntais pour la première fois. Après un retard d’une heure, nous atterrissions à l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma.
Le grand Amour, je l’ai connu à l’âge de 12 ans. La première fois que je l’ai aperçu dans le restaurant de ma mère, j’ai eu le souffle coupé. Plus tard, J’ai lu dans les magazines que c’est ce qu’on appelle le coup de foudre. Au bout de quatre à cinq jours, il finit par me remarquer. Âgé de 18 ans, il parlait l’anglais et moi le français 12…