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Eugenio nous entraîne dans l’univers des Amours qui naissent en ligne et qui peinent à sortir des écrans.
Ce texte est publié dans Brutal .

(La personne invisible, crédit : iStock)

C’est une douce fenêtre qui s’ouvre en oblique
Sur un forum de couleurs, alternative du réel
Où à coup de clics hystériques on réplique
À une tendre caresse, on fait suivre ou on abdique.

Les fées, ici, se prennent souvent les ailes
Dans les pattes de la souris du geek
Qui sait dire « je t’aime » sans les voyelles
Et faire des joues pâles avec un mail.

Alors, bien qu’il ne soit point très romantique
Elles veulent tester le mode charnel et partiel,
Se loguer pour une aventure impersonnelle

Qui commence sur Skype, avec un roulage de pelle
Virtuel, ébats langoureux d’avatars mélancoliques
Dont la fougue ne mourra que d’une panne électrique.

Eugenio D.

Qui donc a dit que Dieu n’avait pas d’humour ? Stéphane nous apprend que ce Grand Dieu que  l’on dit si sérieux, est parfois pris d’un fou rire devant la candeur de nos scènes de vie…

Illustration de Raymond Diby

Dieu est rieur
Et c’est tout à son honneur.
Jouant, à son envie, des faits
Dans le temps qu’il Lui plait.

Mais l’homme croit
Qu’il est le maître du jeu
Lui, disposant de tous les choix
Les exécutant quand il veut.

Puis il apprend
Que Dieu est Maître du temps,
Joueur et toujours gagnant…

Alors l’homme est surpris
Quand il n’a pas encore compris
Ce qu’est vraiment… La vie.

par Stéphane

Il y a dans ce petit vocable, Amour, tant de définitions, tant de façons et de facettes, qu’aujourd’hui devrait être la fête des Amours…

A ces amours qu’on dit folles
Ou la raison crie son ras le bol
A ces amours vraies, incomprises
Rares comme le soleil en banquise.

À ces amours qui aiment en silence
Et s’évanouissent loin des médisances
A ces amours qu’on appelle « différence »
Contre nature, secret ou confidence.

Ces amours qui rappellent l’impuissance
Qui vous arrachent à la convenance
Ces amours nommées concurrence
Qui font l’éloge de la concupiscence
Qui vous laissent en legs la démence
A toutes ces amours insouciance,
Indécence qui meurent à la conscience.

par P.A.

A vendre mais presqu’offert. Un cœur gros dans un papier cadeau…

Je vous offre un grand cœur en bon état
Plus gris sombre que blanc, mais en gros, ça va:
Les lames et larmes ont fait quelques rayures,
Aigri les bords à force d’abuser de ratures.

Sans en corrompre l’âme, un poil plus dure
Certes, mais toujours adepte de ces aventures,
Qui durent plus qu’une nuit de folles orgies, de cris
Dont ne se vante jamais qu’une seule des parties.

Je vous offre un cœur froid qui a très peu ri
Mais pour qui pleurer demeure un sacré interdit,
Prenez ce qui lui reste d’émotion

S’il vous vient à l’idée de faire quelque potion
Pour y faire fleurir, encore, une once de passion,
De parfums, gracieux attraits pour un fin nez

Ou, bien empaillé, sur un mur exhibez-le, parmi vos trophées…

par Eugenio

Partir avant la fin est un fait, trouver le bon alibi est un challenge.

Parce qu’il en faut
Trop peu pour t’aimer
Mais tant pour te plaire

Parce qu’il t’en faut
Toujours, pour rire
Mais jamais pour t’attrister

Parce qu’il m’en faut
Toujours et encore plus
De toi, mon ultime drogue.

Parce que loin s’en faut
De penser qu’une autre
Pourrait t’être comparable

Et surtout parce qu’il est faux
De croire que j’ai choisi
De t’aimer plus que ma vie.

par NoOne

Tout ce qu’on peut faire par Amour, pour l’Amour.
Et c’est une femme qui nous en instruit.

Par amour,
Je ferai ces montagnes, vallées
Qu’entre nous rien ne se dresse
Ces autres, toutes je les ferai valets
Elles qui t’aguichent et t’oppressent.

Par amour,
Je veux n’être qu’un avec ta chair
Le conseil que ta nuit portera
Celle qu’on appellera ta paire
La seule que ta caresse bercera.

Mon amour,
Tes lèvres sont ma terre promise et
Tout le reste alors y devient souvenirs
Puis une promesse de plaisirs, d’avenir,
Une messe à l’amour et à la volupté.

Mon amour,
Dans tes bras… j’oublie le temps.
A l’amour nous avons juré fidélité,
Il peut passer, je t’aimerai tout autant
Car mon cœur a emprisonné l’éternité.

par P.A.

Tuer cupidon !
Est-ce vraiment la solution ?
C’est en tous cas de Laskazas la proposition.

Mais avant, lisons sans passion les chefs d’accusation…

Je te tiens, fourbe garnement, railleur.
C’est toi la cause de mes malheurs!
Sans crier gare, dans mon cœur,
Tu as déversé ton carquois de douceur.

Tes efforts sont vains, petit malin
Mon cœur est de pierre et d’airain
Ma capitulation, n’est point pour demain
Tu ne m’auras qu’une fois mort, petit vilain!

Tes yeux doux ne m’attendriront guère
Je suis bien préparé pour cette guerre
Tes mots seront jetés aux chiens de l’enfer
Ma tête est couverte d’un masque de fer.

Je résisterai à porter ton sceau
Infâme, traître, canaille, doux bourreau!
Ah, ignoble Cupidon, j’aurai ta peau!
Je vivais si bien, goujat, ignorant et sot!

par Laskazas

La fille ? Mais quelle fille voyons ?
Celle dont la beauté crève les yeux
Pour nous faire voir en mieux.
Celle qui inspira à Stéphane une chanson…

Je la vois. Pourtant mes yeux sont fermés,
Sur mes paupières, son image est imprimée.
Je l’ai vue, clairement, avant son arrivée,
Car mes nuits savent que je l’ai toujours rêvée.

Ainsi, ce jour, il n’y a plus eu besoin d’yeux
Pour la reconnaitre parmi un millier
Son aura et son charme m’ont été familiers
Car elle est comme celle promise par les dieux.

Elle est mon rayon de soleil en hiver
Et le signe de croix de toutes mes prières.
Depuis, j’ai la parfaite voix pour sa louange
Si enivrante que Dieu l’envierait à cet ange.

inspiré par « My Girl » de The Temptations

https://www.youtube.com/watch?v=ltRwmgYEUr8

par Stéphane

Aujourd’hui, Stéphane nous présente sa Madone.

Vous voici, Madone ma bien aimée
Qui mourez dans mes mots.
Merveilleuse, vous m’aviez charmé
Et remué tous mes maux.

Vous! Je vous vomis comme un mets
Périmé une fois consommé.
Vous quitterez mon monde sans un mais,
Même si vous en étiez le sommet.

Malheur à l’amoureux enflammé
Qui aimait à vous magnifier
Se donnant du mal pour vous acclamer.

Femme à la flamme à s’en méfier
Qui cramerait même un cœur inanimé
Vous êtes maudite et bien abîmée, ma bien-aimée.

par Stéphane

Laskazas sait chanter l’Amour sans jamais se lasser.
Telle est sa spécialité en effet.

Voyons maintenant s’il sait aussi danser…

Ainsi s’acheva notre symphonie!
Malheur à moi d’y avoir crû.
Dans tout mon être résonne tes paroles crues
Qui m’apprenaient que notre histoire était finie.

Le destin t’a bénie, les dieux t’ont tout donné
Ton espiègle regard donne émotion à ma raison,
Ton rire infini étouffe mes funèbres oraisons
Lorsque ma mélancolie maladive pointe son nez.

Je t’aurais écrit mes plus beaux vers,
Magnifier ta beauté, louer tes charmes
Je serais passé du rire aux larmes
Si ton désir était de voir la pluie au désert.

J’aurais abandonné toutes mes conquêtes
Pour me consacrer à satisfaire tes moindres caprices.
Des plus incongrues aux plus obsolètes
Car ta moindre inquiétude me rendrait triste.

Hélas, ta raison en a décidé autrement
Le cœur n’est pas fiable m’as tu dit
Le mien en tout cas est tout étourdi
Troublé de toujours tant t’aimer tendrement.

par Laskazas

Yannick revient à la charge, le cœur brisé et endolori.

Vous pouvez, vous aussi, nous envoyer vos textes via l’adresse mail ( desmotsdesimages@gmail.com ) et nous nous ferons un plaisir de les publier !

Venez mettre chaque bout de vie en lumière au travers de vos vers.

Amie tu es ma douleur
Toi qui me fais voir toutes ces couleurs
Et percevoir dans le lointain,
Des voix sans fin
Tu poses tes baisers assassins
Sur mon corps avec assiduité
Toi dont mon cœur est étreint
Et ne soupire lentement d’acidité
Tu es là pesante et errante
Devant ma face sanglante
Qui murmure endolorie
Des blasphèmes indécis
Tu demeures là, cynique et ironique
Face à mon destin tragique
Qui me fait ton esclave
Avant que tu m’emportes dans ce long voyage.

par Yannick

Yannick est blogueur. Tout comme  Lamine et M.C Agnini , il aime et écrit de la poésie.
Il partage avec nous quelques-unes de ses productions ; car Des Mots Des Images est avant tout un blog communautaire, une œuvre qui s’écrit à plusieurs mains.

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Venez mettre chaque bout de vie en lumière au travers de vos vers.

Le jour lentement, dans mon appartement
Se lève
Enfin la lumière du jour après la nuit
Envahit ma chambre Ma tête repose sur l’oreiller, lourde
Cette nuit encore j’ai confié ma peine
A ce traître de Cupidon
Mes larmes ont essayé de l’effacer de ma mémoire
Mais elle, est restée inaltérée
Comme toutes ses paroles
Qui aux creux de mes oreilles résonnent
Dans un éternel échos
Affichant sur la dernière photo
Que sa pitié m’a laissé, son plus beau sourire
Comment un être si fragile…
Si doux…si beau
Peut être la cause d’une douleur
Si muette…si parfaite ?
L’amour dit-on, c’est abandonner son cœur à l’autre
Sans se soucier…chimères
C’est fini…c’est juste ce qu’elle a dit
Pour que je m’exile dans ma chambre
Et que chaque jour sur mon lit
Je ramasse les débris de mon cœur brisé

par Yannick

Lamine est blogueur. Tout comme Wassakou et M.C Agnini , il aime et écrit de la poésie.
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Venez mettre chaque bout de vie en lumière au travers de vos vers.

Je t’aime en secret…
Écrire ta beauté pour libérer mon être.
Conter ta féerie pour apaiser mon intérieur.
Chanter tes louanges pour guérir mon mal.

Je t’aime en secret…
Parfaite parodie d’une histoire encore mal agencée,
Histoire encore mal comprise,
Histoire encore mal dite,
Mes sens pleurent mon incompréhension.

Je t’aime en secret…
magnifiquement embellie, lentement, tu étales tes pétales …
Démarche onduleuse, tes pas continuent de dessiner tes prouesses magnétiques.
Quelle chance ! Quelle chance que mon cœur ait croisé le mien, ce tien paradisiaque !

Je t’aime en secret…
Je te dédierai chacun de ces mots.
Je guérirai chacun de tes maux.
Limpide corps de rêve, j’ai décidé de parcourir ton aventure.
Scintillant sourire de sirène, j’ai succombé à ton innocence.

Je t’aime en secret…
Mon cœur est blanc, mon corps noir, mon être pur !
J’irai loin, très loin avec toi, là-bas dans le royaume de mes rêves.
Fait de fer, main de maître !

Je t’aime en secret…
Pour maintenant et pour toujours !
L’histoire parle. !

Par Lamine

Wassakou est blogueur. Tout comme  Lamine et M.C Agnini , il aime et écrit de la poésie.
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Venez mettre chaque bout de vie en lumière au travers de vos vers.

Vivre, faire vivre… et mourir à la perfection
Sans jamais prétendre l’immortalité
Oser juste une plume … sans mesure,
Avec Des mots et des images

Aimer et… souffrir pour tout le reste
Torturer une imag-ination par passion
Et faire naitre des bouts de quelques phrases
Avec lesquelles on déshabille des é-mo-tions
Dans ces mots et ces images

On ne manque pas de courage pour dire
Que nos mots ont un cœur, des pieds et même un visage
Palpables ou imag-inaires
Et qu’ils courent, dansent ou pleurent parfois
Sur des moitiés de vers ou sur des strophes insolentes
De mots et d’images

De nos vies où tout s’écrit et se dit
De ses histoires vécues, reçues ou conçues
Avec des lignes qui s’enlacent et se complètent
Et le silence mystérieux de nos lettres
Qui parlent de bon-heur et de mal-heur
De nous, de vous, de rien et de tout
Qui parle que de nos maux avec ces im-ages.

Par Wassakou

M.C Agnini est blogueur. Tout comme Wassakou et  Lamine, il aime et écrit de la poésie.
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Venez mettre chaque bout de vie en lumière au travers de vos vers.

Lentement l’asphalte se mange
Ouvertement les esprits se dérangent
Impatients, exténués, tous le sont
A coup de klaxons ils distillent leur désapprobation

Que peut on contre les embouteillages ?
C’est eux les rois et il tiennent les rênes
Machinalement, ils tirent les ficelles et vous, ruminez votre haine
Ils n’ont que faire de vos enfantillages

Au détour d’une brèche qui se creuse, posez le pied
Ne perdez pas votre temps, nul besoin de prendre votre pied
Sans avoir à vous tenir sur un trépied
Vous réaliserez que la solution réside dans vos pieds

Pourquoi vous prendre la tête ?
Tôt ou tard, vous arriverez à destination
Priez plutôt que votre espérance
Ne soit pas obstruée par un conducteur en panne sèche.

Par M.C Agnini

Lamine est blogueur. Tout comme Wassakou et M.C Agnini , il aime et écrit de la poésie.
Il partage avec nous quelques-unes de ses productions ; car Des Mots Des Images est avant tout un blog communautaire, une œuvre qui s’écrit à plusieurs mains.

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Venez mettre chaque bout de vie en lumière au travers de vos vers.

Au nom du président, de l’éternel président…
Ha le président, Mr le président…

Ils ont abandonné leurs familles, ils sont partis.
Ils ont fui leurs bureaux, ils sont partis.
Ils ont inventé des histoires, ils sont partis.

Au nom du président, de l’éternel président…
Ha le président, Mr le président…

Ils ont même abjuré leurs cultures, ils ont tous vu messi, le messie…
ils ont tout pardonné, ils ont même tout oublié, ils ont vu DIEU !
Ils ont léché vos bottes, ils sont encore là, à harceler votre corps.

Au nom du président, de l’éternel président…
Ha le président, Mr le président…

Des sons rythmiques aux souvenirs de dédains, ils chantent vos louanges !
Des pas majestueux entachés de malhonnêteté, ils continuent de danser…
Braillards folkloriques, ils ont accepté la soumission inadéquate !

Au nom du président, de l’éternel président…
Ha le président, Mr le président…

Le peuple souffre de leurs promesses, ils ont terrassé la population !
Ils ont tout rangé dans leurs tiroirs inexistants, leurs ambitieux projets de coquillards !
Ils ont tout déchiré, ils ont tout apostasié !

Au nom du président, de l’éternel président…
Ha le président, Mr le président…
Les voies de circulation puent la colère…
les voiries hantent haut vos désirs…
les routes applaudissent votre invisibilité !

Au nom du président, de l’éternel président…
Ha le président, Mr le président…

C’est la campagne ! Dites tout !
C’est la champagne ! Buvez tout !
Au nom du peuple, jurez de dire la vérité, rien que la vérité…!

L’histoire parle.

par Lamine

Vous devez avoir une main pleine,
Ou bien même une suite royale,
Vous êtes ma foi, trop sereine,
Et cela est presque déloyal!

J’avoue, je suis piètre joueur,
Encore plus mauvais bluffeur.
Je n’ai jamais su cacher mon jeux,
Encore moins mes tiques nerveux.

J’ai un as de trèfle, et un as de coeur
Je tente ma chance, soyons fou, tapis!
Et si vous n’êtes pas la bonne, tant pis!

Pour avoir tant perdu, je n’ai plus peur,
Mais j’ai encore tellement d’amour à donner,
Que vous pouvez en prendre autant, et piétiner.

Par Laskazas

Bon dodo ma jolie, au lit !
Vas-y tôt aujourd’hui
Car c’est demain Lundi
Jour de merde, quasi maudit

Où tout reprend soudainement vie :
Les bouchons avec klaxons d’abrutis
Qui, le temps du sabbat, tournèrent au ralenti ;
Ceux-là ont bu puis vomi tout leur Samedi.

Bon dodo ma jolie, au lit !
Car c’est demain Lundi,
Il faudrait que tu aies bien dormi
Pour ne pas être comme moi, groggy

Courant sans trêve ni but précis
Tels un lièvre chassé de son abri.
Prend soin des rêves au chevet de ton lit
Donne leur un sens propre et si cela ne suffit,

Du rythme, pour que même à l’oral jamais l’on ne les oublie.

Par Eugenio
À Samantha Tracy
Qui slam et charme sans mots