fasokan

Google, une bibliothèque temporaire dans les écoles villageoises

Boukary expliquant Google aux élèves.

L’internet devient de plus en plus incontournable dans tous les domaines de la vie. Aujourd’hui, beaucoup d’élèves et d’étudiants en ville l’utilisent pour renforcer leur apprentissage par des sites d’apprentissage numérique et par des recherches sur Google. Les localités rurales sont presque totalement mises en marge de cette révolution technologique à cause du manque d’électricité.

Internet projeté sur le mur dans la classe.

L’internet mobile, un équipement informatique relié une source d’électricité solaire reliée à une connexion mobile, est une solution pour prendre en compte, ces populations locales qui en ont tant besoin.

Les femmes de Macina en cours de pirogue.
un élève apprenant à taper dans Google, ses recherches.

Cet équipement Internet mobile a fait ses preuves en permettant aux élèves ruraux d’avoir accès aux connaissances sur Google comme dans une bibliothèque dans les communes rurales de Sékoro, Ségou, Markala, Kokribozo, Macina, Diafarabé, Ouro-Modi et Mopti.  Dans ces localités, des centaines d’élèves du niveau fondamental et online casino professionnel ont pris part à cette initiation à Internet et ont eu l’occasion de découvrir beaucoup de choses dont ils avaient la curiosité.

Google à satisfait à toutes les sollicitations dans la classe.

 

Après une explication détaillée sur Internet dans le domaine de l’information, de la communication, et d’éducation, les élèves et les enseignants ont vu apparaitre ce moteur, Google, dont la barra de recherche n’a pas du tout affiché qu’il n’y a pas de résultat pour cette recherche.

Je me souviens toujours de cette joie, cette joie qui se lisait sur le visage de tous les élèves, à chaque fois que Google répondait positivement à la sollicitation.

Suite à la réussite de cette expérience de l’Internet dans les écoles rurales, mon souhait c’est que ces élèves voient un jour, leurs écoles dotées d’équipement Internet mobile.

 


La météo ancestrale au village

Les jeunes garçons autour du feu au village avant de commencer le travail le matin

Nos aïeux n’avaient toute ces machines à leur disposition, mais ils seraient arrivés quelques fois à ce situé par rapport au temps soit par direction du vent, soit par les étoiles ou la fraicheur.

Une vieille personne au village, vient ce soir de me dire ceci au téléphone :

« Il fait très  froid chez nous aussi. Bien couverts, nous sommes tous au fond de nos maisons autour des fourneaux remplis de brins de feu. Mais nous sommes contents parce que cette grande fraicheur annonce une très bonne pluviométrie l’hivernage prochain, ça signifie qu’on beaucoup récolter »

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Quelques jours de cours Internet dans les écoles rurales

Du 15 au 31 janvier 2012, a eu lieu dans les écoles rurales au Mali, des séances d’expérimentation de l’Internet mobile. Le programme s’inscrivait dans le cadre d’une caravane d’exposition de photos itinérante du projet Niger-Loire de L’UNESCO pour la préservation et la sauvegarde du fleuve Niger. Les activités se sont déroulée dans huit localités des Régions de Ségou et Mopti notamment : Sékoro, un village historique malienne, Ségou ville, Markala,…


Quelques jours de cours Internet dans les écoles rurales

Expliquant l'Internet aux élèves des localités rurales

Du 15 au 31 janvier 2012, a eu lieu dans les écoles rurales au Mali, des séances d’expérimentation de l’Internet mobile. Le programme s’inscrivait dans le cadre d’une caravane d’exposition de photos itinérante du projet Niger-Loire de L’UNESCO pour la préservation et la sauvegarde du fleuve Niger. Les activités se sont déroulée dans huit localités des Régions de Ségou et Mopti notamment : Sékoro, un village historique malienne, Ségou ville, Markala, Kokribozo, Macina, Diafarabé, Ouro-Modi et la ville de Mopti.

Dans une école de chacune de ces localités, Internet a fait ses preuves en matière d’accès à l’information, d’éducation et de recherche des sujets pertinents par les enseignants et les élèves. A lire ici un premier article sur le voyage sur  Global Voices. Des images sont également accessibles ici.

Une petite écolière contente d'avoir les résultats de sa recherche

A l’Ecole Fondamentale de Sékoro où l’Internet n’était pas connu, les élèves ont pu satisfaire leurs curiosités avec des recherches comme l »image du palais de Koulouba.  Cette fille est également contente de voir apparaitre sur l’écran, les résultats de sa recherche au sujet de la CAN2012 qu’elle a elle-même tapée  sur Google.

 

Cet écolier de Ségou tape ses recherches sur Google

De même, Internet a permis aux élèves de l’école Bandjougou Bouaré de la ville de Ségou de se sentir comme dans une bibliothèque. Leurs propres recherches sur Google ont porté sur : “Comment trouver la racine carrée des nombres premiers”, “Vie et faits de Soundjata Keita, roi de l »empire du Mali“, “Livres écrits par l »écrivain malien Issa Baba Traoré” ; “Biographie de Chaka Zulu, le guerrier le plus brave d »Afrique du Sud.” “(La pop star) Rihanna“. Pour être sur qu’Internet prend en compte tous les domaines, l »un des professeurs a recherché la série télé “Prison Break“.

Une classe de Markala en ligne

Ce fut également l’occasion pour les élèves d’une classe de 9ème année de Markala de toucher pour la première fois, le clavier et de faire des recherches sur des sujets comme «qui a crée l’office du Niger ? », « la définition de l’impérialisme ? », une leçon de du programme éducatif malien, et d’autres recherches comme la vie de Biyoncé et autres recherches.

Les élèves de 4ème et 5ème année de l'école de Kokribozo réunis autour de l'Internet dans une salle

La caravane d’exposition et d’Internet mobile a également permis aux élèves des 4èmes et 5èmes années de l’Ecole Fondamentale de Kokribozo de mieux s’informer la situation géographique de la Lybie, en présence des enseignants et de la Directrice de l’école.

Image de recherche sur le volcan

Plus nous continuions sur d’autres villages, plus les choses devenaient intéressantes dans des écoles où l’Internet fait son entrée dans une classe pour la première fois.

Le professeur donne plus de détails suite à une recherche sur Internet

Ce fut le cas à l’I.F.P de Macina, une zone rizière où l’occasion a permis aux étudiants de la Série agriculture et élevage de fouiller les informations sur leur localité, de regarder des images de Macina en ligne, la culture du riz, et des leçons comme nbso online casino reviews &source=web&cd=1&ved=0CB8QFjAA&url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Profil_de_sol&ei=byctT6TuEcTIhAeqk8z0Cg&usg=AFQjCNGduZxR4pBAQJplHOy7zobinap1UA&cad=rja »>le profil du sol, le volcan et autres.

Les informations données par Google sur Macina ont été enrichissante. Nous avons en premier lieu mis le terme et cela nous a fait découvrir  qu »il y a aussi Mačina en Serbie, quelque chose qu »on ignorait presque tous!

l'accueil à la mairie de Diafarabé par les autorités locales

Bien informées sur le programme, les autorités locales de Diafarabé, un village de peuls et bozos, attendaient ces journées d’initiation à Internet dans leur village à pieds fermes. Après l’accueil, la première doléance du maire et du chef de village a porté sur une possibilité d’installation d’équipement Internet dans leur village. Selon eux, l’Internet serait un moyen de désenclavement de leurs localités en matière d’information. Le maire, le chef de village, le Directeur de l’école de Diafarabé, des enseignants et les élèves de la classe de 9ème année ont pu voyager sur place grâce Internet de voir les images de la maison blanche, …

Cours d'Internet en Français, Bambara et Peul à Ouro-Modi

A Ouro-Mody, un village peuls et de Bozos, il y a eu encore du sel à la sauce. Les apprenants étaient composés d’enfants qui parlent bien français, d’autres peuls et d’autres Bambara. Il fallait alors expliquer la leçon dans ces trois langues car chacun était intéressé. Je me suis chargé de donner le cours en Français et bambara et c’était autour de cet enseignant de la localité de le traduire en peul. Le maire, le Directeur de l’école et tous les enfants ont été content de voir qu’ils peuvent avoir des informations sur leur village sur Internet.

Un élève de Mopti content de toucher au clavier

Ce fut une grande découverte pour les enseignants et les élèves d’une école fondamentale de Mopti et a encourager le Directeur de l’école de chercher à connecter la salle informatique de l’école pour les enseignants et les élèves. Comme c’était l’heure de la Géographie, le maître d’histoire-géographie a tiré beaucoup de profits au cours et y a beaucoup contribué également.

Ce fut une surprise pour les élèves de toutes ces localités de savoir qu’au-delà de la classe et d’une bibliothèque, ils peuvent avoir accès au savoir via Internet qu’ils souhaitent avoir un jour à leurs écoles.

 


Ne rejetons pas les objets réparables

Quelques fois, nous voyons les objets réparables rejetés par ci par là. Réparer un objet, surtout public, c’est contribuer au développement économique de la nation car L’argent solliciter pour de nouveaux objets, pourrait être utilisé pour d’autres besoins. Nous voyons dans cette image, les table-bancs rejetés dont probablement, les parties bois vont finir leur vie sous les marmites alors qu’ils peuvent être réparés. Un table-banc, dont la partie bois ou…


Apprendre les langues africaines en ligne

L’apprentissage des langues africaines ne doivent pas se militer seulement aujoud”hui dans les salles de classes, dans les centres d’alphabétisation et sous les hangars. Elles doivent percer les murs, franchir les frontières pour se rendre accessibles à tous et partout à travers le monde. C’est dans ce sens que le projet africantongues donne l’opportunité et la chance à tout le monde d’apprendre ces langues par écrit et par audio sans…


Les valeurs sociétales de la cola au Mali

La cola, fruit importé au Mali, est très précieuse dans notre société. Elle est beaucoup considérée dans les évènement socioculturels de notre société.

Au village, après avoir donné à manger et à boire à un étranger ou une étrangère, la cola lui est directement tendue pour bien accueillir qu’il soit en séjour ou de passage. Ainsi, la cola est le premier cadeau attribué à un étranger qui arrive. C’est pour cela d’ailleurs qu’à tout moment, on retrouve une provision en noix de cola, dans le sable mouillé, sous le canari des vieilles femmes au village. C’est pour elles-mêmes et leurs maris et les étrangers en séjour ou de passage.

Le premier cadeau apprécié à sa juste valeur qu’un étranger puisse attribuer à un vieux, à une vielle, à un chef de famille ou au chef de village, ce sont les noix de cola. On peut bien sûr faire d’autres cadeaux, n’importe lequel que tu veux, mais, associer ces cadeaux à quelques dix noix de best online casino cola est encore plus significative chez dans notre société.

La cola met également fin aux conflits entre deux personnes, deux communautés. La coexistence est quelques fois couronnée de disputes, de mal compréhensions et de conflits. Pour baisser la tension ou d’ailleurs mettre
fin à certains problèmes sociaux chez nous, il suffit qu’une partie se présente avec de la cola à son adversaire pour reconnaitre son tort et demander pardon, que la tension baisse ou que le conflit prenne fin.

Pour qu’un jeune, en cas d’erreur ou de faute grave, se fasse excuser auprès d’une personne d’âge supérieur, il se présent avec quelques noix de cola et reconnait sa faute et il est facilement pardonné.
Ce ne sont point des valeurs sociétales anciennes, elles existent à présent surtout dans les communautés rurales.

Les dix noix de cola plus un coq pouvait rendre propriétaire de terre habitable ou cultivable au village. Quand on avait besoin d’un terrain au village pour habiter ou cultiver, il suffisait de se présenter au chef de village et de ses conseiller pour être satisfait. (l’argent, la clé de toute les affaires est venue barrer la route à cela, même si elle se pratique à présent dans certaines localités entre les habitants du même village.)

Les dix noix de cola font réunir les sages du village pour livrer la main d’une fille en mariage. Quand on veut demander une fille en mariage, on envoie auprès des parents de la fille, un griot démarcheur avec dix noix de cola. Et, de ce jour jusqu’au jour du mariage de cette fille, quand les sages du village doivent se réunir ce sujet, le griot démarcheur se présent avec des noix de cola et avec des quantités différentes selon l’évolution de la situation.
Aller avec ses amis saluer les parents de sa fiancée, est une coutume au village. On se présente également à ces beaux parents ce jour, avec des noix de cola.

La cola est généralement présente dans presque tous les évènements socioculturels dans notre société.

 


Les valeurs sociétales de la cola au Mali

La cola, fruit importé au Mali, est très précieuse dans notre société. Elle est beaucoup considérée dans les évènement socioculturels de notre société. Au village, après avoir donné à manger et à boire à un étranger ou une étrangère, la cola lui est directement tendue pour bien accueillir qu’il soit en séjour ou de passage. Ainsi, la cola est le premier cadeau attribué à un étranger qui arrive. C’est pour…


Quelques fois nous sommes fautifs, nous les parents

La baisse de niveau et le non respect à l’école entre les élèves et les enseignants deviennent de plus en plus un problème crucial. Chacun l’interprète en sa manière. Beaucoup de parents et d’élèves font des commentaires à leur faveur, mais la vision de Souleymane, un jeune parent d’élèves à Bamoussobougou s’auto- accuse. Souleymane : “Aujourd’hui, j’ai peur, j’ai beaucoup peur pour l’avenir de nos enfants… Tout le  monde n’a pas…



Ne donnons pas aux enfants, le dégout de l’école !

La baisse de niveau, le non respect des enseignants par les élèves se trouve de nos jours sur toutes les lèvres. Ça devient un slogan chez d’autres. Les élèves et les parents essaient toujours de situer la responsabilité au niveau des enseignants face à ce danger qui devient de plus en plus préoccupant. Certains parents, sans le savoir, ont tendance à rebeller leurs enfants contre les enseignants et leur donner le dégout de l’école.

J’ai assisté ce matin à une de ces scènes à Bamako au Mali. J’étais en moto, je me suis arrêté pour acheter une carte de crédit téléphonique et soudain, une petite fille de la 2ème année vient s’adresser à son papa, le vendeur de cartes, en ces termes :
– «Papa, notre institutrice nous demande de partir demain avec un cahier» fin de citation. Et, du coup, le papa a répliqué en ces termes :

– «Eloigne-toi de moi. Je ne te donne rien. Vos institutrices pensent que nous travaillons pour eux. Nous ne sommes pas là pour compléter leur frais de condiments journaliers. Ils profitent des enfants pour avoir de l’argent….»

Je ne pouvais vraiment rester sans intervenir dans cet échange entre le vendeur de carte et sa fille car on dit en bambara :«quand on voit une hyène sur un cadavre, ne lui disons pas de laisser le cadre humain, disons-lui de laisser notre cadavre ».Ensuite, je me dis avoir un devoir moral d’informer et de sensibiliser ce parent qui ne maîtrise pas le contour de ce qu’il pense, de ce qu’il dit au sujet de l’école. Surtout que c’était également l’occasion de sensibiliser en même temps, les parents qui se trouvaient là-bas sur place et qui ont même apprécié ce que j’ai dit. (Vous le verrez dans le texte).

Monsieur, excusez-moi de d’intervenir dans votre conversation avec votre fille même si ça ne me concerne pas. Je pense que ce n’était la meilleure façon d’agir avec l’enfant ! D’abord, le ton a été trop aigu avec elle et elle a même eu peur quand tu parlais et ensuite, je m’excuse encore, mais tes frais de cahiers et de bics ne peuvent rien servir dans la vie de l’institutrice.
J’interviens ici en tant qu’un père à l’enfant (selon la tradition africaine, malienne), en tant que citoyen malien et en tant qu’enseignant avec toute petite notion en la matière faisant allusion à tous les efforts que les enseignants déploient pour que les choses aillent mieux au niveau de l’enseignement surtout dans un monde moderne où la plupart des enfants sont très distraits en classe. Mais on dit bien en bambara : «on ne peut pas réconnaitre sous la pluie, que quelqu’un est en train de suer.»
Beaucoup de parents, sans le savoir, font rebeller les enfants contre les enseignants et veulent encore que les enfants respectent et croient à ceux qui sont chargés de les aider à forger leur avenir. Non, c’est difficile ! Tout de suite, tu viens d’étaler l’injustice et la corruption de l’institutrice sans preuve devant ton enfant sans avoir et elle va garder et grandir avec ça dans la mémoire contre tous les enseignants. Je pense qu’en matière d’éducation, surtout au sujet de nos propos avec les enfants sur les enseignants, nous devons beaucoup contrôler nos réactions. Nous devons aider les enseignants à réussir leur tâche, la construction du futur de l’avenir des enfants du pays. Faisons tout pour donner aux enfants, une bonne image sur les enseignants. Cela aidera les enfants à les aimer, à les respecter et à s’intéresser aux cours ! C’est tout à fait le contraire quand on essaie de dénigrer toujours les enseignants devant les enfants.

Et directement, au monsieur de répliquer :
– «j’ai déjà fait beaucoup de dépenses depuis l’ouverture et je ne sais même pas la nécessité de certaines de ces dépenses.» Fin de citation.

Ma réaction d’information, de sensibilisation, d’éducation, d’une manière volontaire, de ce parent face à ce buy cheap cialis online danger, se tenait à la présence de beaucoup de personnes qui semblaient être intéressés et qui semblaient intérieurement me donner raison et cela se sentais par la manière dont ils secouaient la tête, mais également, du coup, quelqu’un a pris la parole :
– «Monsieur l’enseignant, tout ce que vous venez de dire est vrai ! Beaucoup d’entre nous agissent ainsi sans connaitre les conséquences, sans connaitre qu’ils font du mal aux enfants, aux pays. Moi particulièrement, je ne pensais pas à tout ce que vous venez dire qui est très clair. Ça m’a donné beaucoup d’idée et désormais, j’en tiendrais compte». Fin de citation.»

Et à moi encore de répliquer que de toute façon, le monsieur n’a pas raison. Il vient de dire qu’il a déjà fait beaucoup de dépenses scolaires pour cette enfant sans connaitre la nécessité et là, il se permet d’accuser l’institutrice d’injuste sans pour autant avoir les preuves. Il vient de répondre qu’il n’a jamais été à l’école demandé l’institutrice de la nature de ces dépenses. Pourquoi il n’est pas allé ? Ce n’est même pas bien d’envoyer les enfants à l’école et passer toute l’année sans passer les voir et c’est ce que beaucoup de parents font ici chez nous !

Excusez-moi à présent, mais c’est juste pour qu’on sache que beaucoup de parents se font et font du mal aux enfants à pensant que l’éducation de l’enfant se limite à l’école. Non, entre l’école et la famille, c’est une complémentarité. Aucune ne doit faillir à son devoir, sinon, on prépare un mauvais fruit, donc mauvais citoyen !
Mes chers frères, l’école, c’est l’affaire de nous tous : Gouvernement, l’administration scolaire, enseignants, élèves, parents d’élèves, la rue, les familles! Chacun de son côté doit est sûr d’avoir bien accompli son devoir parce qu’entre tout ceux-ci, c’est la complémentarité! Et, donner une mauvaise image sur les enseignants, c’est de contribuer à dégrader, à dévaloriser l’enseignement, l’éducation, donc contribuer à la baisse de niveau.

Alors, donnons-nous la main, ayant la même voix, allons dans le même sens pour la promotion et le développement de l’éducation, de l’enseignement.

 

 


Le manque d’herbes et d’eau serait-il une des raisons du nomadisme ?

Quand j’étais très jeune au village dans la Région de Ségou, j’ai toujours collaboré avec des peuls saisonniers chez nous. J’utilise le mot saisonnier parce que je me rappelle bien (c’est encore en train de continuer après moi au village), ils viennent pendant la saison sèche après les récoltes et où il n’y a plus d’eau dans les marres et les rivières. Je les rencontrai également dans beaucoup d’autres villages. Arrivés, ils logent dans les familles du village construisent leurs petites cases hors des villages, faire de grandes haies où ils font entrer les animaux la nuit, fixent les piquets auxquels ils attachent les petits animaux la nuit. La journée, ils conduisent les animaux au pâturage, reviennent les abreuver à midi aux grands puits logés derrière le village, repartent en brousse avec les animaux et reviennent le petit soir. Ils vivent en communauté avec les populations du milieu.

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La main de Fatima

Au cours de mes voyages à l’intérieur du pays, je fais le test de l’équipement Internet mobile pour noter les zones ou ça peut marcher. C’est ainsi qu’à partir de cet équipement Internet mobile, je blogue depuis Gao, à 1222 km de Bamako et partage avec vous, le riche patrimoine de mon pays, dont cette légende.

La main de Fatima est le nom d’une colline située sur la route de Ga, une ville située à 1220 km de Bamako. Nous avons beaucoup entendu parler et chanter de cette colline.  Selon la légende…

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Jours de marché, voies bouchées

D’une ville à une autre, le goudron passe par plusieurs villages. La plupart des gros villages ont un marché hebdomadaire et beaucoup d’entre eux ont leur marché situé non très loin des deux bordures de la voie publique.

Ainsi, les jours de marché, les commerçants venus des villes, des villages environnants, occupent anarchiquement les deux côtés de la voie publique et certains arrivent même à étaler leurs marchandises sur le goudron.

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Infos village : très grave accident routier entre Kayes et Bamako

Ce dimanche 9 octobre 2011 vers 8 heures, une voiture 406 a percuté un camion citerne. L’accident s’est passé à côté de Gamera, un hameau de peuls situé à 35 km de Kayes. Le camion citerne plein de gasoil venait de Kayes et la voiture, de Bamako.Il n’y a pas eu de perte en vies humaines, mais la citerne renversée, laissait couler son contenu et le chauffeur a été légèrement blessé au doigt. Lire la suite…


Le crieur public joue encore son rôle d'information dans nos villages

Malgré la grande révolution dans le domaine de la communication, malgré l’existence le crieur public est toujours vu au village comme le moyen de communication le plus efficace. Il est la personne chargée d’informer les populations villageois sur les actualités et les évènements : mariages, baptêmes, circoncisions, rencontres chez le chef de villages, recouvrement d’impôts et autres. C’est généralement un homme de caste qui tapant sur un petit tam-tam, informe les…


Le crieur public informe toujours nos villages

Le petit tam-tam du crieur public
Le petit tam-tam du crieur public

Malgré la grande révolution dans le domaine de la communication, malgré l’existence le crieur public est toujours vu au village comme le moyen de communication le plus efficace. Il est la personne chargée d’informer les populations villageois sur les actualités et les évènements : mariages, baptêmes, circoncisions, rencontres chez le chef de villages, recouvrement d’impôts et autres.Lire la suite…


Antique radio

Super étonnant de savoir que ce poste radio sonne encore ! Lors de mon passage au village, j’ai rendu visite au frère d’un ami. Assis,  les informations de vingt heures TU de RFI me tapaient  sur les oreilles, mais je ne savais pas de quel poste de radio ces informations venaient. Je ne pouvais pas imaginer que c’est cette vieille carcasse de radio qui, à partir des ondes, me tenait informé.

Le propriétaire à commencé à apprécier son poste :

« Ce qui m’intéresse, ce sont les informations et non du luxe. Je ne tourne pas du tout le bouton de ma radio vers d’autres chaines, je suis tout le temps branché à RFI pour écouter les nouvelles de partout dans le monde. Si cette radio arrive déjà à satisfaire mes besoins d’information, je crois que c’est suffisant. Elle n’est pas très vieille, mais seulement elle est mal entretenue. Elle est plusieurs fois tombée des fenêtres et quand des parties ont commencé à se casser, je n’ai plus pris soin d’elle. C’est pourquoi elle se trouve sale comme ça, mais je l’aime beaucoup. Même si j’achète une nouvelle radio, ce sont les mêmes informations qu’elle va me donner comme celle la fait. Alors, je ne sais pas quelle est la différence »Lire la suite…