fasokan


Don de lumière publique à deux villages de Ségou

La lumière collective en marche lors de la cérémonies de sa remise aux villages..

Dans la nuit du jeudi au vendredi 15 septembre 2011, sous le rythme des tam-tams, les chefs des villages de Sanogola et Bamoussobougou, dans la commune rurale de cinzana-Gare, Région de Ségou au Mali, ont reçu des mains du maire de la commune, deux poteaux de lumière  pour chacun des villages. Après avoir pris contacts avec moi il ya quelques mois à cause de mon article sur les activités collectives du ton villageois qui repondaient aux ambitions du projet, les fondateurs du projet « Foroba yelen » (lumière publique/collective), un projet de conception et de test de phototype de poteaux, ont transformé le rêve en réalité.

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La fête de ramadan au village

On accompagne l’imam sur la place de la prière

La fête de ramadan s’est tenue au Mali le Mardi 30 Août 2011. Plusieurs évènements se tiennent lors de cette fête dans les villages comme dans les villes.

Une commission de recherche de la lune est mise en place au Mali qui donne toutes les informations par rapport à l’apparition ou pas de la lune. Les informations sont données à la radio et à la télévision, mais cela n’est pas suffisant au village vu que toutes les localités n’ont pas accès à ces moyens de communication moderne.  C’est pourquoi même de nos jours, les moyens traditionnels de communication jouent un grand rôle. Une fois la tenue de la prière de la fête de ramadan annoncée à la télévision ou à la radio par la commission, ceux qui l’ont appris se chargent d’informer les populations par des coups de fusil.

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Aurais-je une armoire de noms et de photos dans mon cerveau ?

Je me suis toujours posé la question sur cette tentative de reconstitution du nom et des images des anciennes connaissances que je n’ai pas rencontrées il ya fort longtemps. Des fois, quand je rencontre une personne, une ancienne connaissance que je n’ai pas rencontré il y a longtemps et que je n’arrive plus à reconnaitre totalement, son image devient flue devant mes yeux, j’oublie son nom, l’occasion qui m’a permis de la connaitre ainsi que la place où je l’ai rencontrée. Je perds tout sauf son image flue qui se présente devant mes yeux. (Serait-il le même cas chez tout le monde?).

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Un tour au village pendant l’été

Le moment propice pour faire un tour au village, c’est l’été. C’est la saison des pluies. Les jeunes allés à l’exode rural pour se procurer de l’argent avant l’hivernage, sont de retour. Le village est très peuplé, des rencontres, des causeries et des visites de courtoisies chez les amis, chez les parents dans d’autres villages sont fréquentes. Lire la suite…


Utiliser twitter pour laisser une trace pour les générations futures

Les choses sont-elles faites toujours de la même manière ? Toutes les anciennes pratiques sont-elles mauvaises ? Doit-on les rejeter toutes ? Toutes une génération est-elle au courant de comment certaines choses se passaient ils ya des années ?

Les livres nous renseignent beaucoup sur comment les choses se passaient pendant  « le soleil » de nos parents, de nos grands-parents. Mais je trouve également nécessaire de regrouper les pratiques anciennes et nouvelles autour du même thème sur une même page au même moment par les personnes de continents différents, de pays différents et de familles différentes.  Cela pour amener une comparaison entre hier et aujourd’hui pour que nous, jeunes générations, à la lumière du passer, puissions bien construire le présent et le future.

Cet exemple pourra bien illustrer cette initiative :

Hier dans les familles au village, il y a beaucoup de greniers communs : le grenier de petit mil, de gros mil, de sorgo, de haricot, de poids de terre, d’arachide, de fonio… et chaque grenier était rempli de son contenu. Chaque famille mangeait à sa faim. On venait au secours du voisin ou du parent mal chanceux pour la récole et cela avant qu’il ne se rattrape l’hivernage suivant.   Avec tout ça, certain greniers conservaient leurs contenus pendant deux ou trois ans.

Mais aujourd’hui, la famine a frappé à la porte de beaucoup de famille dans beaucoup de villages. De nos jours, c’est rare de voir trois de ces greniers dans une famille, même s’il y en a, ce n’est pas rempli comme avant. On a toujours dit qu’il ne pleut pas, oui c’est vrai ! Mais est-ce que beaucoup de jeunes savent que les générations d’avant partaient au champ à l’aube et ne revient que le crépuscule contrairement au fait d’aller à dix et revenir à seize heures ? Est-ce que cela n’est-il pas une des raisons de la basse de taux de rendement des récoltes ?

Voici comment ma mère me réveillait quand le sommeil me retenait sur le canapé :

« aaaaaaaaaaaah, tu es toujours couché alors que les autres sont au champ il y a longtemps ! Tu ne pourras plus jamais les rattraper sauf si eux aussi, ils dorment là-bas ! » Et à mon père d’ajouter : « même l’administrateur qui vient au bureau en retard est un faux travailleur qui trompe son pays »

Je me levais online casino précipitamment, faire ma toiletter et me cacher à tout le monde pour aller au champ parce que voir un jeune dans le village à 7 heures était une honte contrairement à certains aujourd’hui qui partent à 10 heures au champ.

Cela est un exemple africain au village, mais la page est ouverte à toutes et à tous, dans tous les continents, tous les pays. Il s’agit, même une fois de passage, de laisser de s’exprimer avec l’idée du hashtag #denosjours comme ci-dessous.

Fasokan: #denosjours, la compréhension mutuelle devient problèmes entre beaucoup de conjoints

Fasokan La famille est entouré par les grands murs pour bloquer le secret familial en son sein. Tout se fait et se garde là-bas! #denosjours

Fasokan Les membres d »une même famille constituent une unité. Quand un a des problèmes, tout monde l »a et on les règle ensemble #denosjours

Fasokan La famille, c »est "tous pour un, un pour tous". Est-ce que c »est le cas ajourd »hui? #denosjours

Fasokan Où sont parties nos valeurs culturelles importantes, surtout le respect du au ainés #denosjours

Fasokan Joignez-vous à nous sur #denosjours pour sensibiliser la jeunes actuelle

Fasokan #denosjours, beaucoup de jeunes n »écoutent plus les conseils de leurs parents, ils écoutent seulement leur passion!

Fasokan l »argent, le matériel, l »individualisme ont gagné le terrain #denosjours


La technologie pour rapprocher les générations

TwitterLes livres nous renseignent beaucoup sur comment les choses se passaient pendant  « le soleil » de nos parents, de nos grands-parents. Mais je trouve également nécessaire de regrouper les pratiques anciennes et nouvelles autour du même thème sur une même page au même moment par les personnes de continents différents, de pays différents et de familles différentes.  Lire la suite…


A Tombouctou, deux familles élevées au rang de Trésor Humain Vivant

 

La mosquée sankoré de Tombouctou au Mali

 

Le patrimoine culturel comporte plusieurs catégories parmi lesquelles les Trésors Humains Vivants ou (THV). Ce sont des individus ou groupes d’individus possédant des savoirs et des savoir-faire dans des domaines privilégiés qu’ils cherchent à pérenniser et à mettre à la disposition du grand public. Ainsi, suite aux recherches documentaires, et aux enquêtes de terrain menées par la Direction Nationale du Patrimoine Culturel (DNPC),  sept (7) personnes physiques et morales ont été retenues et proclamées « Trésors Humains Vivants » du Mali.

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Alama, l’artiste ami des oiseaux et des margouillats

Alama, artiste bogolan au Mali, prouve à travers son grand amour pour les animaux que, toute âme est âme. Lors de ma visite chez le créateur de models bogolan, j’ai remarqué qu’il éprouve un grand sentiment pour les oiseaux, qu’il les aime beaucoup.  Les petits oiseaux passent la journée entre le manguier et les grains de céréales jetés pour eux sur le virage de l’escalier du bâtiment.

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CréAlama, artiste bogolan au Mali pour la valorisation de la culture malienne

Le Bogolan est une technique traditionnelle de teinture et peinture naturelles sur coton au Mali. Les plantes et la terre prélevées dans la nature se marient pour donner des teintes ocres, brunes, marrons, noires. Les dessins sont inspirés des idéogrammes et symboles des différentes cultures du Mali : Ciwara, symbole du bon cultivateur chez les Bamanan, Kanaga, symbole du lien entre le ciel et la terre chez les dogon, etc.

Bakary Alama Diakité modernise la tradition par des créations originales de vêtements pour homme, femmes et enfants, des tableaux, sacs et accessoires d’ameublement, etc. vous trouverez quelques images de bogolan ici. Il fait la promotion de cette tradition dans le monde (à travers des casino online stages et expositions) mais aussi au Mali pour revaloriser cette technique pour que les maliens soient fiers de leur culture et de leurs talents !

Alama assure toutes les étapes du travail de la cueillette, à la peinture, en passant par la couture, les dessins… Cependant il travaille avec des petits frères et d’autres artisans à Bamako (tailleur, tisserand, etc.). Il souhaite pouvoir développer ses activités pour faire davantage connaître le bogolan.

En ce moment, Alama se prépare activement pour un séjour en France. Les créations sont en cours, des t-shirts, chemises, robes, tableaux, sacs, etc. Il sera installé à Marseille, avec sa femme, mais au mois d’août CréAlama animera plusieurs stages pour adultes et enfants et participera au festival Roerg Africa à Villefranche de Rouergue les 27 et 28 août. Il sera content de faire partager son art et échanger avec tous.

 


L’artiste CréAlama au Mali pour promouvoir les arts traditionnels

Le Bogolan est une technique traditionnelle de teinture et peinture naturelles sur coton au Mali. Les plantes et la terre prélevées dans la nature se marient pour donner des teintes ocres, brunes, marrons, noires. Les dessins sont inspirés des idéogrammes et symboles des différentes cultures du Mali : Ciwara, symbole du bon cultivateur chez les Bamanan, Kanaga, symbole du lien entre le ciel et la terre chez les dogon, etc.

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Une librairie, mon premier lieu de visite en Italie


Le voyage est une grande école de    découverte et de contact. « L’étranger,  même s’il a de gros yeux ouverts, il est  aveugle là où c’est sa première fois. » Ses meilleurs amis doivent être  l’observation et les livres qui ne  suscitent pas de jalousie chez les autres.  Le contact ou l’amitié avec des  personnes peut susciter la jalousie, mais  le livre est un ami qui ne tari jamais en connaissance et qui ne suscite pas de jalousie chez les autres.

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Apprentissage de l’utilisation de l’appareil photo numérique

Hier, après un grand temps d’apprentissage de l’informatique,  des sms et d’Internet, l’équipe a fait un tour de promenade au bord  du fleuve Niger à Dioro. C’était pour  apprendre l’utilisation  des appareils photos numériques.Dans les villages, nous voyons  toujours les touristes et les agents de projets avec ces petits  appareils, mais beaucoup de personnes ne savent pas les utiliser même  si nous avons toujours la curiosité de les toucher. Un des objectifs  de cette formation est d’apprendre aux participants à utiliser les  appareils photos numériques et des téléphones portables pour faire des images et des vidéos et leur utilisation dans les blogs.

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Une formation de bloging par Internet mobile et par sms dans les villages maliens

Ce samedi 18 juin 2011, les  Toujours Pas Sages, dans le cadre du  projet de connexion des villages de  Ségou, Ségou villages connection  project,  Les Toujours Pas Sages ont  commencé une formation des  populations rurales dans le village  Dioro, situé à 70 km de la ville de  Ségou.

Ségou villages connection project est un projet qui vise à relier les villages de Ségou à la ville de Bamako en matière d’information sur les actualités, les traditions, la culture et les activités quotidienne des populations locales.


Technologie au village : une radio libre créée au village à partir d’un mp3 et d’une carte mémoire

Voici une innovation technologique  qui permet aux villageois de capter à  distance sur FM, la musique qu’un  voisin est en train de jouer sur carte  mémoire.

Comment ça se passe ?

On insert à un MP3 allumé, une carte  mémoire contenant des morceaux  de musique et on capte les  morceaux de la carte avec sa radio FM comme on capte les fréquences des autres radios.

Une fois bien captés, les voisins à partir des radios, mêmes petites peuvent capter ces morceaux à distance.

Par manque d’électricité au village, le MP3 et la radio sont branchés à une batterie.

Voici la question que je me pose : si la carte mémoire a beaucoup joué sur les cassettes en matière de musique, est-ce que les MP3 ne vont pas aussi jouer sur les radio FM dans les localités rurales en matière d’information et de musique ?

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Les différents modèles traditionnels de tresse au village

Si en ville, on va se tresser dans les salons à coup très élevé, les femmes du village, réciproquement se tressent sous les hangars ou dans les vestibules. Ce sont des modèles très simples. Beaucoup de femmes apprennent à tresser parce que, si tu sais tresser, tu ne paies pas quand tu veux te tresser. Tu tresses à son tour celle qui t’a tressée. Si tu ne sais pas tresser, tu paies celle qui te tresse, même si ce n’est pas très élevé.

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Un accident grave à Djoumazana, Bamako

Mercredi  1er juin 2011 aux  environs de 12 heures, deux  chauffeurs tentaient de se doubler. Le  chauffeur d’une des deux  SOTRAMA  (Société de Transport Malien) a  perdu le contrôle de son véhicule  contenant plus 25 personnes prêt du  petit pont de   Djoumanzana non loin  de l’église catholique. Il a cogné une  maison et pénétré à l’intérieur de la  famille en entrainant avec lui un grand hangar.

Cet accident a couté la vie à 5 passagers qui se trouvaient dans le véhicule et des blessés très graves, mais il n’y a pas eu de victime dans la famille. Le chauffeur et l’apprenti ont pris la fuite.

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Les boutiques sont ouvertes en continue en Europe


En Europe, du moins en  Italie
, c’est sur ça que je peux    parler, les boutiques  vendent    24/24 par alternance entre les    humains et les machines. Chaque  fois  qu’on a besoin d’un produit,  on en  trouve. Le lendemain de mon  arrivée en Italie était le jour de  l’anniversaire de leur  indépendance. Toutes les  boutiques étaient fermées. J’ai été  pincé par une très grande envie de pouvoir fumer alors que je n’avais plus rien dans mon paquet que j’avais depuis Bamako. Quand mes yeux étaient fatigués de tourner à droite et à gauche sans voir de boutique ouverte, j’ai finalement demandé aux italiens avec lesquels j’étais. Du coup, nous nous sommes dirigés vers une machine accrochée au mur avec le dessin de chaque marque de cigarette.

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