Les musiciens de la rue en Italie
Ce matin, en allant sur le lieu de la conférence en Italie, j’entendais de la musique comme si s’il y avait du concert au bout de chaque carré et dès que je tourne un virage, je vois un homme arrêté qui fait de la très bonne musique. Les gens de passage s’arrêtent, écoutent, s’approchent du musicien et jettent quelques pièces de monnaie d’euro dans le récipient qui se trouve à côté de lui.
Après avoir bien regardé 3 à 4 musiciens comme ça dans la rue, j’ai demandé à une dame italienne de notre groupe, qui parle anglais et français, qui m’a répondu que beaucoup de musiciens font comme ça d’abord avant d’être connus pour trouver des opportunités de pouvoir bien grimper. Ces propose ont été appuyés par un de nos compagnons qui ajoute que ce sont des gens qui aiment devenir des grands artistes et que c’est comme ça qu’ils se débrouillent pour avoir de plus en plus de matériels avec ces petites pièces de monnaie données par les passants.
Quand on se réfère à l’âge de certains de ces musiciens de la rue, nous constatons que c’est une manière pour eux de best online casino gagner leur vie. L’âge beaucoup avancé ne leur permet plus de constituer un groupe de musicien pour continuer à jouer. En plus, le fait qu’on les voit chaque matin sur les mêmes lieux et toujours encouragés par les passants montrent que les gens sont intéressés par ce qu’ils font.
Nous avons quand même pris un peu de temps à écouter quelques bons morceaux et le musicien était de plus en plus encouragé quand il voyait que les pièces de monnaies ne s’arrêtaient de tomber.
Voici un geste qui montre que la vie n’est pas facile comme le fait de « couper un morceau de beurre de karité avec le couteau » comme on le pense chez nous au village au en Afrique. Chaque terrain a ses réalités qu’on ignore tant qu’on y a pas été et il faut toujours et partout s’accrocher pour la quête du bonheur.
Oui, c’est comme ça ! Tout ne vient pas en un seul jour. If faut travailler, il faut être patient et attendre que ton soleil vienne sourire avec toi, partout où tu te trouves!






Le damier traditionnel est un moyen de divertissement au village. Il est composé de trous faits à partir d’un tas de sable aplati. Les baronets font à partir de tiges d’arbustes constituent les dés du damier. Il se joue par deux personnes qui s’éliminent tour à tour à partir d’un certains nombres de points. Chacune des deux personnes détiennent un nombre égal de bâtonnets. Pour faire une différence entre les bâtonnets, chaque joueur détient des dés de différente couleur que ceux de son adversaire. Chacun tente de bloquer l’autre avec ses analyses et son calcul par rapport au nombre de trous et de bâtonnets.
L’attribution de terrain d’habitation et de champs se faisait d’une manière traditionnelle par le chef de village et ses conseillers en accord avec les chefs de famille en échange contre un coq et des noix de kola. Tout se faisait dans l’attente et dans la compréhension.
A chaque petite contrée du monde, ses coutumes, ses traditions et ses pratiques. Certains ne croiront peut-être pas à ça, mais au village, à un certain âge, la chasse au margouillats est une des activités principales des petits garçons pour organiser des festins.
Le manque de moyens d’information et de communication dans les localités rurales fait que beaucoup d’évènements et de belles initiatives de développement restent dans l’ombre. Les villages regorgent d’événements, de traditions, de coutumes, de culture qui méritent d’être connus par les autres à travers le monde. Relever ce défi d’information et de communication en milieu rurale au Mali et pour un premier temps dans la région de Ségou est le principal objectif visé par le Projet Ségou Villages Connection.
A travers la pluie qui a abattu sur Bamako tard dans la nuit hier, les ordures jetées ça et là se sont rassemblées pour venir nous dire bonjour. Il s’agit des boites de conserve, des sachets et des bouteilles d’eau, de boisson, d’huile de moteur et autres, utilisés et jetés à tort et à travers qui s’expriment ainsi :
En Afrique, les contes servent de loisir mais aussi à préparer et à conscientiser les jeunes pour des futures situations auxquelles ils seront confrontés au cours de la vie. Ce conte sert de leçon pour ceux qui ont toujours tendance à tout « remettre à demain » car c’est pour cela que la grenouille n’a pas eu de queue.
Se référant sur les différentes causeries des populations rurales, on se rend compte qu’ils ont aussi envie de connaitre les évènements qui se produisent à travers le monde comme ceux qui vivent en ville, mais par manque de moyen d’information comme la télévision, la radio et l’Internet, la désinformation perpétue dans les localités rurales. Pas de téléviseur dans beaucoup de villages et tous les villages surtout les plus reculés n’ont pas accès aux radios de proximités. Alors, les populations locales s’informent par rumeur qui, d’une oreille à une autre, transforme carrément l’information.

