kaptueflorian

une fresque de moi

MON CARNET INTIME
Malgré que les années se soient belles et bien écoulées depuis cette sombre tragédie de mon adolescence, je ne pus m’empêcher de me remémorer ces années sinistres de ma vie.
Elles me suivent telle la coulée de laves volcaniques dont-on espère qu’elles se rejoindront au fond des fleuves pour stopper la catastrophe ou au mieux fertiliser le sol pour les cultures prochaines. Dommage, mes coulées sont les larmes qui ne tariront jamais car elles ne trouvent des excuses que pour couler de forte belle manière. Je n’ai qu’un seul soulagement conter mes mésaventures à une oreille attentive. Mais depuis qu’elle est morte, ma bien aimée sœur Marie Roumy, celle chez qui je confiais mes peurs, mes ténébreuses pensées sur mon avenir, je suis de nouveau plongé dans la solitude. J’ai peur de m’extérioriser, j’ai peur que mes craintes seront toujours perçus comme des faiblesses et être objet à ridicule de ma personne. Le monde et ses hommes m’effraies à nouveau le 13 Février dernier, je suis retourné à cette date anniversaire de la mort de ma chère sœur marie Roumy sur sa tombe abandonnée par la multitude de ceux et celles qui se réclamaient et réclament être ses ayant droits lui dire haut combien elle à laissé un grand vide dans ma vie. Notre complicité débordait, elle savait me blâmer mais savait également m’adoucir et me faire revenir à la raison sans toutefois être vexé.
Elle était formidable, d’aucuns ont profité de la largesse de ses relations pour s’offrir des biens matériels, un confort qu’elle était loin de me donner car, elle avait fait cette confidence au père Eric DEROSNY ‘‘Si je laisse Florian baigner dans de l’argent, cela tuera ce qu’il recherche’’.
Qu’est ce que je recherchais si ce n’est l’argent direz-vous ? Je cherchais la connaissance je cherchais à m’affirmer dans un monde que j’avais vu m’échapper en classe de Terminale.
L’année 1993, fut l’une des années les plus cyniques dans ma vie d’homme. Je venais juste d’être promu en classe de terminale, il y’ avait de quoi être fier. Dans toutes les classes de première au Collège Évangélique de New-Bell nous n’atteignons pas vingt élèves à avoir eu ce sésame sans quoi, vous n’êtes pas éligible pour l’examen du Baccalauréat au Cameroun.
J’ai reçu la nouvelle de mon succès à cet examen étant encore à l’Ouest du Cameroun où j’étais allé auprès des grands-parents passer les vacances. C’est au pas de course que je rejoignis Douala pour préparer ma rentrée scolaire.
J’étais loin d’imaginer que le marasme économique que vivaient mes parents naturels avait sonné la cloche pour la fin de mes études. Pris dans la tourmente à la découverte de cette triste réalité, je tombai malade. Je crois que la situation dans laquelle je suis définitivement plombé, boire des sédatifs chaque soir pour avoir un peu de sommeil date de cette Époque là. Refermé sur soi, je ne sus comment faire pour avoir l’argent de ma scolarité mais une idée me vint à l’esprit. Peut-être j’aurai aujourd’hui plus de paix et moins de rancœur avec mes oncles et mes tantes si cette idée démoniaque ne m’était venue à l’esprit, faire la ronde de la famille, leur exposer ma situation et leur demander de me venir en aide. Jamais je ne fus assez léger dans mes déplacements. Je fis le tour de ma famille en un temps recourt pour de maigre résultat et au finish, je perdis mon certificat de probatoire et revint à la maison plus dépressif qu’avant.
Aujourd’hui, je vous épargne ma mésaventure avec les salles de rédaction mais pour votre gouverne sachiez que je me suis fait battre deux fois par les journalistes de la nouvelle expression là où travaille David NOUWOU celui donc je croyais être son protégé car nous nous connaissions depuis en 1996 lorsque je vins vers lui pour qu’il écrive la préface de mon tout premier bébé littéraire. Un ces jours, j’étais rentré de la nouvelle expression avec les lèvres saignantes. Ce jour là, j’avais tenté de joindre le bureau de David coûte que coûte, ses journalistes et le veilleur de nuit se sont jetés sur moi et m’ont tabassé.
Lorsque David NOUWOU sorti de son bureau il fait fi de ne pas me connaître. Je suis rentré le cœur déchiré et les lèvres saignantes. Arrivé à Bali chez la sœur, j’expliquai que j’étais allé chercher l’un de mes amis puisque je voulais son coup de pouce pour être pigiste dans son journal malheureusement ni lui, ni son directeur de publication Severin TCHOUNKEU puisque les faits se sont déroulés devant lui n’a voulu m’écouter.
La sœur fit sortir un gamin de son couloir. Comme pour me dire ‘‘Tu n’es pas seul à vivre des situations dramatiques » cet enfant devait être âgé d’au plus 8 ans. Ce sont ses voisins qui, l’avaient arraché des mains de sa marâtre de belle-mère pour le conduire chez la sœur à Bali.
Cet enfant lorsqu’il expliqua à la sœur que chaque fois lorsqu’il a faim et demande de la nourriture à sa tutrice, elle lui répond d’aller réveiller ses parents au cimetière pour qu’ils lui donnent à manger. Terrassé par la famine s’il insiste, elle se jette sur lui et le roue des coups de poing ou lui donne une sévère bastonnade. Il ne fallait pas être un sorcier pour se rendre compte de l’évidence des ses propos. Le corps de cet enfant était marqué des cicatrices et, il saignait.
Alors la sœur me dit : ‘‘Florian laisse tombé conduit cet enfant à l’Hôpital, revient me voir quand tu seras plus calme. continue néanmoins à travailler un jour tu verras, la chance te sourira ici ou ailleurs, voilà ma bibliothèque personnelle et aujourd’hui tu es responsable de notre journal’’ la sœur croyait en moi, elle croyait en mon talent et ceci était assez réconfortant.
Dommage qu’elle est morte sans que je ne mette pied le centre culturel sœur Marie ROUMY dont je lui avais fait part de l’intention. Qu’elle repose en paix ! Elle laisse un grand vide et je dois bagarrer seul désormais sans aucun appui sérieux. Heureusement que malgré que les années noires de ma vie surgissent toujours à la surface pour me faire souffrir et me plonger dans la détresse ou l’abîme, j’ai pris de l’âge et je peux triompher de ces idées noires qui taraudent mon esprit quand, je pense aux épines du passé. Si au Cameroun je n’ai pas eu un canal pour porter mes réflexions ou mes idées, j’ai désormais RFI, Edilivre etc………. Je suis allé à l’extérieur chercher ce dont mon pays n’a pas pu m’offrir. Ce sont mes nouvelles constellations.
Même si j’ai souvent des trous noirs, je ne vis plus la peur dans l’âme. J’avance et je suis plein d’optimisme. La sœur Marie savait plomber de l’espoir dans les esprits en déroute. Elle savait donner vie là où tout était mort. J’ai capitalisé des expériences et des acquis et ma famille aussi. Dieu soit loué si elle n’est pas sortie plus paumée qu’avant ma crise. Certains charlatans, ces oiseaux de mauvaise augure ont profité de ma détresse , de ma déprime pour soutirer le maximum d’argent à cette famille déjà abattue par la tragédie qu’elle croyait emporter l’un de ses fils.
Seul l’éclairage de la sœur Marie ROUMY sur la conduite de la sœur Andrea, la responsable du centre de santé Mental SAINT BENOIT Menni en cette époque de 1998 a sauvé ma famille des griffes de ces rapaces. Ces derniers exigeaient d’énormes fortunes et mon frère ainé Olivier que le ciel entre temps avait donné des opportunités de se faire un peu de sou dans une société Brassicole de la ville de Douala était prés à engager toute sa fortune dans le seul souci que je recouvre la santé.
Aujourd’hui avec un peu de recul, je mesure les profondeurs des abîmes que j’ai traversé et je peux loué l’éternel même si je reste condamné depuis 2001 à avaler des comprimés chaque soir pour être soulagé.
C’est peut être le revers d’avoir été un fils de cul-de-jatte et d’avoir pêché à avoir des ambitions démesurées pour ma classe sociale. J’ai voulu briser mes chaires sociales et appartenir à un autre caste. Je n’ai pas voulu appartenir à la classe d’hommes de petits-métiers je me suis mis à forcer la main au destin et, je continue


comment dompter le temps?

Oh ! Temps suspend vol
larmantine ne Croyait pas si bien
Le dire et pourtant,
Comment dompter Ce temps pour lequel
Nous courons toujours Après ?
Ah : je croyais être en retard
Ah ! Je suis en retard.
Au fait pourquoi Courons-nous
Si quelques instant après ;
Notre vie est abrégée
Et que la terre se referme définitivement sur nous.
Et que dès lors, Nous appartenons
Au passé et,
Le temps de continuer inlassablement sa course Avec dédain ?
Que recherchons-nous de cette course folle qui nous oppose au temps ?
Notre esprit reste insatiable en dépit de nos prouesses.
D’aucuns estiment courir pour
Rattraper le gap du temps
Qui le sépare des rendez-vous mondains
Égaler sa clan d’âge pour ce qui est du mariage
De la richesse
Des Études
Des voyages
Des Enfants
Bref la liste est loin d’être exhaustive et pour ce, la course au temps reste effréné
La seule chose qui vaille la peine, c’est de s’incruster dans le temps
C’est d’imposer au temps son éternité.*C’est pourquoi, Ma littérature est un clair-obscur
Je reste hermétique dans mes textes pour marquer l’étonnement chez diverses Générations qui liront mes textes.
C’est le défi de l’éternité,
Des siècles durant, les lecteurs
Sonderont les lettres pour y décrypter
– le génie
– ce qui est d’extraordinaire
Ils y feront plusieurs analyses pour dénicher le caché, le secret de l’auteur.
Ce n’est qu’à ce prix qu’avec le temps
Je cheminerais ensemble pour l’éternité


pour une discrimination positive

UN CAS DE DISCRIMINATION NÉGATIVE
Ils sont nombreux ceux ou celles qui soufrent de cette discrimination.
Et les gouvernements Africains ne font rien pour remédier à cette honte humaine. L’on peut compter des bouts de doigts le nombre des gouvernants estropiés, « Aveugles, handicapés, sourds-muets etc. … » Qui ont patronné les ministères en Afrique. Pourtant ce sont des hommes pétris de talent ou de génie à qui nous refusons volontairement d’accorder une chance, de leur accorder notre sourire, notre amitié et non un regard compatissant mais de la reconnaissance à l’issue d’un essai qui sont méritants et peuvent triompher des situations les plus désespérées. Nous refusons d’accepter qu’ils peuvent rivaliser d’adresse avec « les hommes normaux » que nous sommes. D’aucuns ont connus sur le chemin d’école des handicapés brillants de sagesse et d’intelligence dommage, qu’après un parcours scolaire éloquent ils sont réduits à des hommes de moindre importance et ce pour ceux ou celles qui ont eu de la chance.
La discrimination négative, nous l’avons approprié comme un baromètre, une priorité des exigences de la performance et de la concurrence loyale quant il faut postuler. Nous ne devront pas chercher des voies et moyens à l’intérioriser comme un principe ou un critère de sélection. Je reste sidéré par le sort d’une victime de cette fameuse discrimination. en 2014, j’étais responsable d’une laverie. L’un de mes agents était un sourd- muet, Un ardent et vaillant guerrier mais toujours mis au banc de touche en raison de son handicap, il ne jouissait pas des faveurs parmi la clientèle. Tous les clients à l’exception de certains que j’arrivais à convaincre pouvait le donner du travail. Alors un jour, j’ai posé cette question aux clients. « Pourquoi ne l’aidez-vous pas à surmonter son handicap et à le faire vivre dignement comme tous les autres Hommes ? Préfériez-vous qu’il devienne une charge familiale ou se mette en bordure des routes pour quémander nourriture, habits et tous… ? Dès ce jour, la chance pour ce sourd-muet pour avoir accès aux véhicules des clients augmenta d’un cran.
Ils sont nombreux et même des épileptiques qu’à la découverte de leur carnet de santé sont exclus du poste à pourvoir. Ils sont meurtris dans leur chair et dans leur conscience et parfois sombrent dans une détresse profonde au point d’en sortir les pieds devant ou à tout jamais défaillants totalement.
A chaque fois, il faudrait établir notre degré de responsabilité dans la déchéance de ces Hommes.
C’est écœurant de suivre leur détresse un soir, j’étais invité au centre de santé mentale Saint Benoit Menni. Je fus attablé aux côté d’un épileptique de quatorze ans, élève en classe de quatrième dans un des collèges de la ville de Douala. Plongés dans des causeries, il m’a ouvert son cœur. « Un soir, j’étais en fête avec les amis quelques instants après, j’ai perdu connaissance et ce ne fut que le lendemain que j’ai su être à l’hôpital et l’on m’a raconté les événements précédents tout en me conseillant des gestes utiles et des précautions à prendre désormais ».
Je suivais attentionné le discours de ce gamin et après il y a eu comme une coupure et il me posa l’instant d’après cette question.
Est-ce que je pourrais être demain un grand footballeur à l’instar de Samuel Eto’o ? C’était mon rêve. Ne sachant quoi répondre, j’interpelle un soignant psychologue de l’hôpital. Ils sont nombreux dans cette ténébreuse situation et ont besoin des accompagnateurs sérieux et sérieuses pour les aider à sortir de ce bourbier.


pauvre enfant de la rue

Fils de cul de jatte
Vos pères n’ont eu de testicules entre
Leurs pattes
Que pour inonder la chatte de nos
Mères
De leur semence ingrate

Ah ! Qu’est-que je plains ces pères
Ils croyaient engendrer le dessein de
Dieu
Ce faisant ils ont scellé vos destins à
La fatalité
De leurs yeux
Ils savaient la vérité
Que l’époque de l’état providentiel était
Dépassé
Mais que l’état synonyme
De loi
De prison
N’est pas encore surpassé
Vous ne devez donc votre survie que
L’aumône
Des âmes charitables
Et vos pères, toujours vide de cartable
Comme si ils n’étaient pas responsables
De leur progéniture
Jeté en pâture

D’ailleurs qui leur avait conseillé de baiser
Vos mères à la régulière
Ils auraient pu envoyer leur bite par la
Bouche
Ainsi vous auriez eu une existence
Particulière
Vous n’auriez même pas existé
Les rue d’Akwa
Le marché sandaga
Le stade d’Akwa
Ne seront pas des niches

Ah ! non, des miches,
En vérité,
Il y aurai eu dans nos villes moins de
Chèvres en liberté

Ah ! Magalie,
Devant cet immondice
Voila des indices

Pour changer la manière de faire la
Baise
Si je ne deviens pas impuissant
En voyant cette bêtise
Qui va toujours croissant
Désormais dans notre lit tu me suceras
Seulement la canne

Aie ! j’ai peur
Je ne suis qu’un pauvron
Déjà une véritable torpeur
Pour ensemencer d’autres

Pauvre enfant de la rue
Pauvre de moi-même.


A tous les mondoblogueurs du kongossa

Je ne suis pas contre la critique, elle est digne et fait avancer quand elle responsable. elle est même louable et deviendrait un ingrédient pour surpasser les faiblesses.
Il y’ a de cela quelques mois, certains confrères mondoblogueurs m’ont ciblés dans une critique déloyale.
Déloyale pourquoi? en fait ils disent avoir constaté que mes billets postés sur mondoblog étaient des titres sans contenus et qu’à cet effet, ils m’auraient contactés pour que j’améliore.
Ceci est un gros mensonge et nous pouvons s’ils le veulent passer en revu tous mes SMS, textes, mails et autres.
vous verrez que l’homme auteur de ce fameux billet « le petit écolier » qui; me cite nommément ne m’a jamais téléphoné ou écrit le moindre mot.
je suis sidéré d’un tel mensonge et de cet écart de comportement, je comprend que dans quelques mois, il y aura un voyage en jeu.
s’il vous plait, allons dans une concurrence loyale et dans une critique constructive.
vous n’êtes pas obligés de comprendre le fond de mes textes. Cela va de ma ligne éditoriale assez lourde pour votre jeunesse et pour votre intelligible compréhension.
laissons les jury faire leur choix, en écrivant mondofolie,je m’attendais à une de votre réaction mais hélas.
Nous sommes tous des fous mais soyons sages, ce n’est pas de cette façon qu’il faille éliminer un concurrent.


le choc des civilisation

Ah ! Seigneur
Comment glorifier cet os
Bien que ce soit l’os de ma belle – mère
Rite de daim
Ce ne sont que des os
Alors tu crâne
Pourtant c’est ta belle – mère
Ah ! Quelle idiotie
Ma belle – mère est morte
Baiserait – elle encore avec mon beau – père ?
Ma chérie,
L’adage dit :
« Les morts ne sont pas morts »
C’est ça l’Afrique
Ta belle – mère est présente en cet os
Vilaine âme
Ce n’est qu’un tas d’os.

O vilaine âme nous te maudissons
Tu es un polisson
Nous croyions l’Afrique chanter en toi
Mais que de déception
Écoute cette malédiction
Écoute cette pétition
A cause de ton caractère rebelle
Tu as afin attisé le courroux des devins
Va s’y implorer leur pardon avec ce vin
Que diantre,
Pute de daim,
Vos dieux ne sont que des os
Je ne croirai jamais aux forces des os
Qu’importe
Le jour viendra où tu baiseras avec l’os
Où tu iras t’agenouiller au – devant des crânes
Pour l’instant, tu crânes.
Ah ? Que non.

Peste de misère, j’ai fait un rêve,
Ma belle – mère m’a parlé
J’ai donc éprouvé les crânes
Ma conscience est dûment interpellée
Qu’est – ce que j’ai été idiote
Peste de malédiction, dix ans sans grossesse.

Ah, quelle vilaine malédiction
Si j’avais pris au sérieux les pétitions
Ah ! L’Afrique
Dire que je croyais être au – dessus de vous.


tout est pourri chez-nous

Sans diplôme
Et sans pomme
Adieu le service
Ou alors, bienvenue le
Vice

Tu veux un boulot propre
Lèche mon cul
Ah ! quel malpropre
Je t’encule…
Rêve

Quand tu sauras la vérité,
Alors crève
Sans diplôme
Et sans pomme
Adieu au boulot
Ou alors soit bagnard
Si tu as un lot

Soit campagnard
Si tu veux un boulot
Propre
Baisse toi
Soit malpropre
Tu auras un toit

Sans diplôme
Et sans pomme
Avec abnégation
Vit la passion

Tant pis s’ils te
Regardent avec mépris
Les rouages du métier
Me l’ont appris
Ils ne sont pas le bon
Dieu

Disons adieu au vice
Aux services
Hommes intègres
S’ils en existent
Soyez maigres
Si nos efforts
Persistent
Le bon dieu toujours
Bienveillant
Saura vous rendre
Toujours vaillant
Ouvrez le chemin à la
Vérité
Aux récompenses
Méritées

Halte à la
Pornographie
Nouvelle géographie
Du salut
Baise ta Mère
Et devient maire

Ah ! quelle saloperie
Que de duperie
Sale civilité
Pour qu’elle facilité
La vie rose

Diplôme de pot de vin
D’effort vain
Chemin obscur
Pour un monde de
Ténèbres
Pour accéder à un caste
D’hommes célèbres
Mais pour quel idéal
La bestialité
Le bouc saute sa mère
Baisons aussi nos mères
Sinon soyons gai ou
Alors je suis gai
Sacré passeport
Pour un bureau huppé
Un hôtel quatre étoiles
Une compagne en poupée
Et dans notre toit

Une malheureuse naïve
Épouse
Ah ! quel idéal trahi
Le bon Dieu était il fou
Ou alors, les hommes
Moqueur s’en fou
Vilaines créatures
Pour vos pourritures
Quelques remords
Ce bon Dieu n’est pas mort
Je ne vous donnerai pas
Ma pomme
C’est un sacre baume
Pour mon self mode man
En son plaisir
ça saura adoucir ses
blessures


au nom de quoi nous sommes des fous?

Est – ce que depuis le premier jour de
La création, nous étions les fils de cul de jatte
Étions – nous prédestinées à la folie ?
Le bon Dieu est si bon qu’il ne saurait
Établir un destin si cruel à ses ouailles.
La société nous tue et prétexte que nous
Sommes la conséquence des inimitiés de
Nos ancêtres avec Dieu.

La société nous tue et prétexte que
Nous sommes la poubelle de la création.
La société nous tue et prétexte que c’est
Le résultat de nos pactes sataniques
Avec Lucifer.
La société nous tue et prétexte que Dieu
Est mort pour nous.
Vous n’avez pas le droit de goutter aux
Délices des cieux nous disent – ils.

Vous êtes les maîtres des poubelles
Allez – y chercher de quoi manger dans
Les immondices
Oyé les haillons !
Oyé les balades en tenu d’Adam
Nos hôtels sont des cimetières et des égouts
Ailleurs même, nous vivons avec les chaines
Aux pieds et les mains liées.
Notre monde est ailleurs dans les ténèbres
qu’ avons-nous fait de si grave
Pour mériter ce triste sort.
C’est bien la faute à la société
Vous n’étiez pas là au moment du
Premier cri de détresse
.
Nous avons voulu nous accrocher
A certains élites mais, ils nous
Ont fermé leur porte.
Nous qui les prenons pour repère
Avons perdu des repères.
C’est ça notre folie
La solitude.

Le mépris de nos frères
La cupidité de nos parents
L’égoïsme des élites et bien d’autres
L’ingratitude des hommes
Ils rendent le ciel coupable pour rien.
Dieu prêche la solidarité
La charité
L’amour du prochain
La communauté

Et l’homme qu’est – ce que tu prêche ?
L’avare
La sorcellerie
Le mercantilisme
La suprématie de l’argent
La cohésion sociale est loin d’être
Ton affaire
Voilà autant de raisons qui nous
Rendent différents, si différents
Vous faites de nous des parias
Au nom de quel Dieu ?


Comment l’illigitimité des sucesseurs crée des entorses à la nature?

Les royautés en Afrique sont un sacre divin, Ceci s’explique de part le fondement de certains royaumes. L’avènement des rois ou des monarques qui légifèrent dans ces chefferies est marqué par des évènements fantastiques hors du commun. Il en résulte ainsi de l’histoire Bamiléké à l’Ouest du Cameroun. La mémoire collective même si elle s’égare parfois s’accorde sur le fait qu’une des marques symboliques qui a différencié les pères fondateurs de certains royaumes de ces congénères fut le sceau du bracelet rouge autour du poignet de ces Hommes oints par la nature dès leur naissance.
Il en est parait de la symbolique du baobab qui marque le signe d’une royauté et ce phénomène s’accompagne d’un culte totémique imposé par la force de la nature, l’on vous parlera à l’Ouest du Cameroun des chefferies à trois lions. Ces lions symbolisent le degré de puissance que la nature a accordé à ces chefferies. Ils sont des forces centrifuges et mystiques où viennent se joindre d’autres forces totémiques pour assurer la protection du village et ses hommes.
Cette force est la barrière de sécurité mystique qui couvre le village et ses habitants, quand elle est bien entretenue, elle devient non seulement une source de bien être, de richesse et bien d’égards à l’endroit de ceux et celle qu’elle protège.
Plus d’une chefferie ou royauté et de grandes concessions de notables sont en détresse et pourquoi ? Parce que même les plus téméraires de ces successeurs ne peuvent se présenter devant certains lieux sacrés. Leur illégitimité leur empêche de nouer les contacts francs avec les Dieux des lieux sacrés pour parlementer, implorer leur grâce, leur protection et leur volonté de bienfaisance. Le dialogue avec les forces de cosmos qui donne force à nos royaume est entaché d’irrégularité car, pour une relation franche avec ces forces, il y a certains préalables.
Un notable déplorant se fait déclarait : « il y a aujourd’hui au moins trois décennies que les lieux sacrés du village n’ont reçu ni huile, ni jujubes, ni sels, ni volaille, bref aucun signe de bienveillance de la part de ceux qui sont aujourd’hui les garants de la tradition. Ceux-ci fuient leur devoir parce qu’ils sont pour la plupart arrivés au trône par des coups tordus, des actions draconiennes imposées aux peuples. Ainsi, sachant tous qu’ils sont illégitimes il fuient les lieux sacrés par peur d’y revenir les pieds devant. D’aucuns sont au trône sans le port du bracelet rouge qui, est la marque de la supériorité du chef sur ses sujets. Il est dommage que nous ne puissions invoquer la puissance de ces lieux sacrés pour avoir par exemple de la pluie quand elle se fait rare. De même, contre toute attaque, le village est dépourvu de toutes les forces de défense, les totems tels que le lion, le buffle, la panthère, le léopard, qui sont des emblèmes des forces mystiques qui gouvernent le village et font la fierté de certains nobles sont en perdition, certains portés par les élans de la modernité tuent les forêts sacrés.
Or, il faut s’accorder pour sauvegarder d’une manière ou autre les emblèmes de nos traditions. Il est dommage que les élites qui devraient mener une profonde réflexion sur la sauvegarde des canons ou des vecteurs de nos valeurs traditionnelles soient les principaux fossoyeurs de cette tradition.
Au gré, des sommes faramineuses, des calculs politiques, des desseins peu louables pour nos us et coutumes, ils détournent la volonté du défunt pour souvent mettre au trône celui qui, défendrait mieux leur cause ou qui débourserait chaque fois de petits perdiems.


quel avenir pour la police camérounaise?

Ah la police
Toujours le même indice
Pleine de malice
Agent d sécurité
Toujours la même
Question
Avec tant de passion

Où sont tes pièces ?
J’ai oublié ma paperasse
Quoi ?

Ah ! Chef, j’ai mon
Derrière
Enfonce – moi
Ça mettra fin à votre
Barrière
Alors libère – moi.

Ah ! Salaud
J’ai ma queue
C’est plus poli
Plus joli

Véritable sacrée canne
A sucre
Mange-la goulûment
D’accord marché conclu

Enfonce le délice dans
Ma bouche
Ma langue est experte
Et magnifique
Vas – y ô que c’est bon
Vas – y ô que c’est
Excitant
Chef, le whisky coule
Quoi ? Avale

Ce sont des vitamines
C’est mieux que l’eau
Infeste des geôles
Ah ! Sacré fonctionnaire
Tu es au paradis

Et ton patron l’état

Quel patron
Ah ! Le chef de l’état
C’est aussi un policier
Il saute tous les citoyens
T’a de la chance
La prochaine victime
Quelle malchance

Cinq cent francs où je
Défonce son kaka
Avec un peu de fortune
Je crée un champ d’ananas

Ah ! Chef, homme peu de moral
Ta gueule, c’est le pays
Chacun crées son droit
de cuissage
J’ai vendu mon âme

Homo au service
A la maison, la femme
Couvre les larmes
Aie ! Quel vice
Le prix a payé pour être
Chef

Dans la confrérie
L’histoire de la
Chefferie est rude
Alors il faut avoir de
Bonne semence
Espérer une bonne
Essence

Et tu sais quoi ?
Le milliard
Le sexe
Sinon tu n’accèdes à
Aucun poste

Pour être patron
Avoir une caste
faut pas être poltron
La moral a foutu le camp

On prend le nouvel cap
une infraction
cinq cent francs
Pas de compassion
et si ça sent
La supérieur te baise le cul
Le trou se bouche
Ainsi ça marche

Quelle pourriture


toutes les femmes sont des nadine, si nous celébrons les femmes!

Ah Nadine !
Tu ne peux pas savoir comment
Il est merveilleux d’aimer.
De rendre grâce à éternelle
Pour les multitudes de beautés avec lesquelles
Il comble nos yeux et flatte nos cœurs.
Chaque être qu’on aime est une partie
De soi qu’on chéri.
Et si tu étais cette partie de moi
Que je cherche à chérir.
T’es tu posée cette question ?
Bien oui ! Désormais tu as la réponse
J’attendrais de nouveau ton coup de fil
Pour écouter et entendre ta voix chatouillant
Qui est plus heureux que moi
Quand je contemple ton corps et meurt
Du désir de t’embrasser
De mordiller tes lèvres et de couvrir
Ton corps de baisers.

Ah Nadine !
Quand me feras – tu découvrir
La chaleur de ton harmonieux corps ?
Et tes baisers sont – ils froids ou chauds.
Tout ça, je meurs d’envie de les vivres.
J’ai attendu trois ans pour les découvertes
Et je ne me fatiguerai pas de te dire
Florian, est ton amoureux.
Depuis trois ans, seul ce rêve de te
Tenir dans mes bras me fait sentir
Homme.

Nadine tu ne peux pas savoir comment il
Es merveilleux de dormir dans tes bras
Et de se réveiller en te disant je t’aime
Tu ne peux pas savoir comment il est
Merveilleux de partager ton sommeil
Et te dire je t’aime au réveil
Ah ! Nadine merci de ton amour
Si tu pouvais,
T’imaginer le paradis que je construis ;
Chaque jour pour notre amour, tu comprendras
Que cet amour est si grand
Et fort que celui que le ciel
A mis pour construire notre paradis
Terrestre.

Je voudrais te promener dans cette verdure
Pour que tu vois comment il est beau
D’aimer
Vois cet oasis d’amour et imagine.

Fiston écoute
Me disait mon grand père
Sur le chemin de la vie,
Il y’ a plusieurs écoles
A chacun son chemin
Mais sache une chose
Quelque soit la piste que tu emprunte
Il y’ a des ronces
Il y ’a des épines
Bref, il y ’a plusieurs épreuves
A surmonter.

Tu seras éprouvé par cette bataille
Pour gagner ta vie.
En restant noble et digne
Mon fils, tu choisis la voie du salut
Sur le chemin de la vie.

Il y ’a rien de si facile
Rien n’est un cadeau luxueux.
Méfie – toi plutôt des résultats que
Tu engranges facilement
C’est parfois des trompes œil
Qui cachent l’iceberg à gravir
Ces exploits que nous engageons
Avec si peu d’audace et de mérite
Sont parfois des cadeaux qui
Ombragent la dureté du chemin
Si tes victoires sont entachées
Des noirceurs
Des puanteurs
Ou pire, des sacrifices humains,
Tu échappes au paradis
Car comment feras – tu pour effacer
Ou diluer de ta conscience, les
Faibles que tu as dépossédés
De toute fierté.
Que tu as terrorisé par la force
Par tes pouvoirs magico – mystiques
Par tes réseaux maffieux
Par des trafics d’autorité.
Éloignes – toi de ces noirceurs
Qui te conduiront tôt ou tard
Dans le précipice et la solitude.
Le pouvoir de l’homme est temporel
Et le vrai pouvoir c’est d’être
Auprès des angoissés
Des frustrés
Des déshérités de tous bords

Cependant, si tu perds l’humilité,
En raison de tes pouvoirs,
Tu n’échapperas pas au regret
Vois comment certains de nos
Seigneurs ou Rois
Finissent derrière les barreaux et
Dans la solitude, l’isolement
Et le mépris total de ses complices
Le pouvoir devrait rendre humble
Et conciliant.
Jeune étudiant que tu es,
L’histoire devra t’enseigner comment
Ont péri certains dictateurs et
Monarque dans nos pays.

Étudie s’en et trace ton chemin.
Mais sache une chose, tout a un prix.
Le salut des âmes pour d’aucuns
Les pieux,
Les humbles,
Les charitables.
L’enfer des âmes pour d’autres
Les criminels,
Les misanthropes.
Chacun paie le prix de ses actes
Et le prix des vents qu’il a semé
Si tu as semé la méchanceté
Tu recevras l’ouragan.
Si tu as semé la paix et l’amour
Tu recevras la rosée pour
Te rafraichir et tes plantes
Afin que tu moissonne au centuple.
Quant – à moi, j’ai payé le prix
La sérénité et d’une vie tranquille
Regarde ces mains
Elles sont rugueuses
En harmonie avec la nature
J’ai cultivé mes tomates
Loin des regards envieux et vilains
Je vous ai moulé au goût du Christ.
Et, je pense que je cueille déjà
Les prémices de mes récompenses.
Ils sont combien de nos jours
Qui, atteignent cent dix ans ?
Combien d’enfants et petits – fils
Ai – je enterre de mon vivant ?
Presque pas deux
J’ai respecté dame nature et
Surtout, les principes de l‘humanité
Demain sur ma tombe
Ce sera une horde d’enfants
De petits – fils et que sais je
Qui viendra porter mon cercueil
Mon cadavre ne connaîtra pas de
La honte et d’isolement comme
Ceux des chefs d’état Africain
Qui gisent dans des terres Étrangers
Quel soulagement.


papa

Mon feu père
Qui a su entretenir la flamme
Qui, jaillissait de mon esprit
Cet homme qui aimait si bien
Se moquer de moi

Qui affectait un air ironique
La ou je croyais exceller.
Me manque
Ton rire sarcastique
Ah Florian, tu n’es qu’un journaleux
Toi qui ne voyais en mes lettres
Qu’ennuis et absurdité
Tu croyais en tout, sauf au génie
De ton fils.

Réveille – toi de ta tombe
Et contemple mes livres
J’ai eu enfin un éditeur.
Il a cru à mes talents d’artiste
De poète et d’écrivain.
Dommage que tu sois parti sans voir
Mon triomphe.

Sans me voir triompher de mes craindre
De mes doutes.

Le rêve est devenu réalité
Dommage que tu sois parti
Sans me voir déclamer mes propres textes
Hélas !

Mais père, je garde de très bons
Souvenirs de toi.
Ta moquerie m’a donné la
Force et le courage de persévérer
D’être plus engagé.
De ma remettre en question
Bref de me surpasser pour te prouver
Un jour,
Que Florian n’est pas un fainéant.

Nos querelles m’ont permis de grandir
Nos rivalités m’ont permis de me surpasser,
De triompher de l’imbécilité
D’affirmer ma personnalité
Et d’asseoir ma notoriété de
Journaliste poète et écrivain.

Tu m’as soufflé un dynamisme sans pareil
Merci papa
Ton regard ombrageux
Parfois dédaigneux
M’ont porté un grand secours
Je ne le dirais jamais assez
Merci papa
Merci FOTUE Philippe


Ma poésie

MA POESIE

Est une prose de deuil
Une plaie saignante
Qui trouve son traitement
Et du réconfort dans l’écriture

Ma poésie
Est une chanson d’amour
Des amours inassouvis
De l’amour virtuel
Qui trouve son accomplissement
Dans l’écriture

Ma poésie
Est un rêve de liberté
Un ralliement à la cause
Des hommes opprimés
Cette liberté trouve sa réalité
Dans l’espoir du rêve
Qui habité leur esprit

Ma poésie
Est un cri de détresse
Une compassion pour les affamés
Des hommes qui à peine consomment
Un repas par jour

Ma poésie
Est une alerte
Une invite pour les riches de ce monde
A partager équitablement les richesses
Afin que les enfants de cul de jatte
Les déshérités de tout bord
Aient chacun un brin de paradis

Ma poésie
Est une dénonciation
La mise en exergue des injustices
De ce monde
Le non aux politiciens qui ne prêchent que
Oppression
Démagogie
Ventrologie
Criminalité

Ma poésie
Est la réponse à mes multiples frustrations
L’angoisse d’être de trop
De ne point compter pour personne
D’être spolier de toute fierté
De n’exister que pour satisfaire les
Plaisir bestiaux de certains
Ma poésie
Est une térapeuthie
C’est dans l’écriture que
Je vis ma véritable liberté
Mon paradis
La fierté d’exister
De donner un sens à ma vie

Avec ma poésie,
Je suis aux anges
C’est plénitude des libertés absolues
C’est là où s’accomplir
Toutes mes décharges

Ma poésie
Est une chanson désespérée
D’amour charnel
En elle, je fais la cour à toutes
Les belles filles de ce monde,
Je baise celle que je veux
A liberté et à volonté

Vive la poésie
Vive ma térapeuthie
Tu es le seul médicament
A ce que je sache
Pour guérir les puces
Qui hante mon être.
J’étais parti pour la tombola de mort et
J’ai raflé tous les bons tickets
Seulement tu as pu raviver
La flamme de la vie en moi
Ainsi,

Ma poésie
Est un havre de paix
J’accorde l’hospitalité à tous
Je suis défenseur de toute bonne cause

Ma poésie
Est un justicier
Je clame tout haut
Ce dont les gens parlent si bas
Par peu de représailles
Et des réprobations
Quoi de plus magique
Que la poésie !!!
Vive la poésie
Vive ma pharmacie

Ma poésie
Est une tribune
Mon propre canard
Là je couche mes névroses sans souci
J’écris sans censure
C’est la tribune de mes vérités
De mes réalités
De mes convenances
De mes gouvernances
Et surtout c’est une tribune
Qui excelle contre le mal
Des ennuis
Les différentes noirceurs
Les multiples puanteurs
C’est le triomphe du bien
Des règles de bienséances.

Ainsi, poésie
Tu sais me combler de joie
Et éloigner les tristesses
Comment te dire merci !
Tu guéris toutes mes mélancolies
Ces plaies que je croyais
Inguérissables.

Ainsi, ma vie
Est une poésie
Une poésie qui adoucit les mœurs
Une poésie qui sait égaler mes
Souffrances
Une consolation indéniable
Sa suprématie dans ma vie
N’est pas à regretter.

Ah ! Poésie !
Sans ta musique
Et la splendeur de tes textes
Que serai – je devenu ?
Demain ne t’éloigne pas de
Mes étreintes
Sans toi, je serai dans las paumes
Depuis longtemps
S’il te plait reste.

Ma poésie,
C’est le soleil qui rayonne
Là où tous les espoirs sont perdus
C’est le clair, obscur de la vie
C’est le zeste de citron
Qui donne goût à nos gâteaux
C’est la parole qui donne
La force au courage
C’est la négation des ténèbres
Qui éclaire notre intérieur
Pour nous mettre en connivence
Avec éternelle

Ma poésie
C’est un musée e belles lettres
Qui illuminent nos croyances
Et donnent un sens à plus d’une vie

Ma poésie
C’est la conquête du ciel
Pour rester en harmonie avec
La créature divine

Ma poésie
C’est mon essence
Sans elle, je serai confondu au néant

Ma poésie
C’est la lumière du Christ
Qui inonde mes voix intérieures
Et quoi de plus heureux
Que de partager la communion du Christ

Ah poésie !
Soit le monarque de mon cœur
Car tu sauras éloigner de moi
La démence de l’imbécillité
A tout jamais
Je te dis merci.
A toi mon seul l’amour
Ainsi mon cœur est une poésie
Et mon âme une chanson d’amour
Je ne chante jamais de jalousie
La fidélité est le mur de notre amour
Et toi ma compagne
A quoi ressemble ton cœur
Est – ce à de nombreux je t’aime
A cette rose dorée que je me garde tous les soirs
Je l’ai lu dans tes yeux
Et mes sentiments pour toi sont vrais ainsi que les tiens
Pourquoi ne pas se tenir par la main
Et chanter d’une même voix
Ce refrain qui nous vient des entrailles

Mon cœur est une poésie
Mon âme une chanson d’amour
Je ne chante jamais de jalousie
Ah poésie que de joie avec toi.


comment continuer à te louer Seigneur?

Ah ! Seigneur,
Comment te faire des honneurs
Lorsque toujours en détresse
Nous trahisons nos maîtresses
En glissant dans la masturbation
Pour fuir nos obligations
Pas une pièce pour la ration
Du coup, on se sent inutile
Et comme punition,
Dans nos lits, pas de femelle
Le rendez-vous est dans la douche
Ah vilaine masturbation
Tu peux nous dérober de nos misères
Mais, ton savon n’est pas égal au cul sacré de la femme
Et toi Seigneur,
Comment te rendre des honneurs
Quand tu nous tiens dans cette horreur
Pitié,
Que je sorte de cette bêtise,
Devenue une véritable hantise.


loyise, confessons-nous

Seigneur,

Je me confesse,
Dans ton église,
J’ai encré le vice
Là, j’ai commis le pêché
Appelez-le comme vous voudriez
Pêcher originel
Pomme d’Adam
Cela n’enlevé rien à cette bêtise
Devenue une hantise
Véritable épine.
Fruit de mes différentes peines.
Hein ! Loyise,
Sur l’autel du prêtre, j’ai sauté ta puce
Tu as avalé mes semences
Te souviens-tu ?
Il y a de cela seize ans,
Que de remords,
Christ témoin, excuses-nous,
Loyise, n’est-il pas temps de se confesser ?
Mille regrets
Celle baisse n’étais pas consacrée.


je me confesse

Seigneur, en perdant ma virginité,
J’ai perdu mon unique fierté
Que faire pour avoir le salut
Dans la Bible, j’ai lu
O âme impure
Pleine de souillures
Ôtes -toi de mon chemin
Mais, je viendrai demain,
Daigne m’accorder ton regard
J’ai besoin de tes égards
Éloigne-moi du précipice
Peut-être, j’ai encore un peu de délices
Juste une seconde chance.


confessions

Si tu veux Seigneur,
Je te dirai des choses
Des choses que je n’ose dire à personne
Mes secrets.
Si j’avais vécu l’époque du christ,
Ton fils bien aimé,
J’aurai voulu baiser Marie
Ta sainte vierge
J’aurai voulu supplanter Joseph
Le père adoptif de Christ d’après la Bible
Quoi,
Engendre les Benjamins du Christ
Aurait été un privilège
Une plus value
Ah ! Qu’est-ce-que j’ai manqué le cul sacré.
Pourquoi suis-je arrivé en ce monde si tard ?
Seigneur, s’il devait avoir
Un second Jésus,
N’oublie pas de me rapprocher de sa mère.


la sorcellerie au Cameroun

LE FAMLA EN QUESTION

D’aucuns se demandent à quoi rythme l’explication du mot Famla.
Découpons-le en deux mots :
Fam : Abandonner
La : Concession ou maison.

Étymologiquement, Famla signifierait donc toute concession abandonnée. En toute nudité Famla désignerait une société sécrète Africaine d’origine de l’Ouest –Cameroun au pays Bamiléké. L’adhésion à cette société sécrète donne droit à un certain pouvoir mystique. Autrefois, on y accédait soit, pour être un Wabo ou un Souop qui sont là, des titres de noblesse à caractère honorifique qu’attribue le chef des confréries à ses adeptes.
D’usage courant, on sait communément que pour devenir autrefois un Wabo, il fallait précipiter ou écourter mystiquement la vie à au moins (90) quatre vingt dix personnes. On parlerait donc de Famla pour désigner la concession de ces braves hommes ou notables qui, à leur mort laissent des maisons sans âmes ou presque dénudées de toute population.
Cette espèce de sorcellerie défraie aujourd’hui la chronique et crée des frayeurs parmi les jeunes. De nos jours, elle a des ramifications partout et on y accède soit par ignorance, soit par fausse compagnie ou pour des raisons particulières notamment non plus pour avoir une puissance mystique pour se protéger mais cette fois-ci pour avoir de l’argent.

LES FRAYEURS AU SEIN DE LA JEUNESSE.

Les faits se déroulent dans un petit village de l’Ouest – Cameroun.
Le Samedi 7 juillet 2000, lors de l’inhumation d’un des neuf notables de cette petite localité décédé une semaine auparavant, la cérémonie est enchevauchée par un curieux évènement. Il est demandé à la famille de présenter le successeur dudit décédé à la cour royale afin que l’on procède à son intronisation avant la poursuite et la conclusion des cérémonies funèbres. Hélas, malgré l’insistance des autres notables, la famille y opposera une fin de non recevoir. Eh bien, pourquoi ? Déjà, dès l’arrivée du prévenu successeur, la famille prétextant officiellement qu’il était encore trop jeune à l’âge de 20 ans pour subir les épreuves parfois rudes de l’intronisation, a organisé son évasion. Cette raison sera rejetée par certains notables qui estimaient avoir été bien trop jeunes que lui au moment de leur intronisation.
En approchant amicalement la famille, je saisis l’opportunité d’une telle fuite de responsabilité, la famille redoutait bien la bonne foi des adultes qui en tant que parfois des parrains ou des pères spirituels du nouveau notable, prêchaient de mauvaise foi et entrainaient les successeurs dans de mauvaises pistes. Par peur donc que leur fils n’emprunte un chemin autre que celui du respect de l’espèce humaine, cette famille avait choisi de tourner le dos à la chefferie.

LE DÉLUGE S’ABAT SUR LES INNOCENTS.

Coupable ou non, personne n’est aujourd’hui épargnée de la suspicion. Il y a environ trois ans que cet autre sinistre évènement eu lieu.
Un vieillard de plus de 70 ans fut froidement assassiné par son épouse. Pour avoir longtemps été soupçonné par son épouse d’être à l’origine du décès de ses fils. Que s’était-il donc passé ce jour-là ? Drôle d’événement, par un midi, la femme cuisinait en compagnie d’une de ses filles, à coté du vieillard largement atteint du rhumatisme qui, attendant auprès de son lit, sa part de repas de midi ,ne se doutait pas que ce repas sera le dernier. Sans doute son dernier repas qu’il n’eut même pas le temps de consommer car, de son sang, il vint à payer la mort subite de sa fille.
Longtemps soupçonné par ses proches comme membre du Famla, sans même atteindre le résultat de l’autopsie, sa femme enivrée par la mort de sa fille, prétextant autre raison ignoble telle que la guérison subite de son mari suite à la mort de sa fille parce que ce vieillard avait fourni un ultime effort pour échapper à la vindicte, se rua sur le pauvre homme avec des gourdins.
C’est ainsi qu’à coups de pilons, il trouva la mort. Évènement plutôt rarissime et triste. L’autopsie révéla plus tard que la défunte avait elle-même provoquée un avortement et que c’est cet acte odieux qui lui avait couté la vie.

L’HUMANITE SOMBRE DANS LE DÉSESPOIR.

Il parait urgent de prendre des mesures sérieuses pour contrer la montée de ces mouvements sectaires et stopper les sociétés secrètes en Afrique qui font les ravages et mettent même les honnêtes hommes en doute.
C’est peut être là la fin des temps.