René Nkowa

Les pépites de Mondoblog : du lien, du thé, des blocs et du blog

Bonjour à toutes et à tous,

D’un seul choeur, les mondoblogueurs ont jeté un regard en arrière sur leur activité, de ce qu’elle leur a coûté, de ce qu’elle leur a bien souvent causé comme insatisfactions, mais aussi des expériences inédites qu’elle leur a procurées. Mois de février oblige, l’amour est passé par là, ainsi que beaucoup d’autres sujets.

 

Coup de projecteur : et si l’avenir de l’élection était la blockchain?

L’informatique est aujourd’hui parfaitement intégrée dans les processus électoraux partout dans le monde. Le vote électronique a fait ses preuves dans de nombreux pays. Mais, cependant, dans d’autres, notamment africains, l’élection reste encore une source de tensions, autour de soupçons de fraude. Et si, pour couper court à toute contestation, les pays africains adoptaient la blockchain ? Ce procédé informatique, popularisé par le bitcoin, rendrait dans la théorie les résultats des votes inviolables par deux sécurités : tout d’abord le lien étroit entre toutes les urnes et ensuite la complète décentralisation du système. Cette idée intéressante est développée par le blogueur nigérien Ousmane, dans un billet très explicatif et bourré d’éléments démonstratifs.

 

Mondoblog / Bilan / Communauté / Page blanche

Deux ans déjà que la Congolaise Samantha Tracy est sur Mondoblog. C’est pour elle l’occasion de faire un petit bilan et de revenir sur les joies, les victoires mais aussi sur les frustrations qu’elle a ressenties pendant ce laps de temps.

Cher mondoblog, il est temps que je tourne la page #MondoChallenge

 

Les frustrations, Ianjantiana les connaît aussi. Quand elle constate qu’elle ne maîtrise pas toujours le SEO ou quand ses billets sont corrigés. Mais elle estime qu’elle se sent beaucoup moins seule grâce à la communauté Mondoblog.

Blogueuse sur Mondoblog, et alors ? #MondoChallenge

 

La lecture d’un article commentant des statistiques concernant le blogging a suscité une petite introspection chez Clara Delcroix, qui s’est interrogée sur ses petites habitudes dans l’élaboration et la diffusion de ses articles.

Mes habitudes en terme de blogging

 

Max Tan est conscient d’une chose : son blog n’est pas très vivant. Il ne comprend pas pourquoi il n’arrive pas à terrasser la page blanche qui se dresse devant lui quand il s’assoit devant son ordinateur. Il en vient presque à s’excuser.

Confession d’un blogueur

Refus / Cupidon / Célibat

Il arrive. Fait le joli cœur. Parle de tout et de rien. Se fait insistant. Ne dit pas ses intentions réelles. Et parfois même, prend son courage à deux mains et les dit. Mais s’il ne fait pas vibrer cette corde sensible, Stella Attiogbe a le secret pour doucher ses ardeurs.

5 astuces pour repousser les avances d’un homme

 

La Saint Valentin laisse beaucoup de monde au seuil de la porte : ceux qui n’ont pas d’âme-sœur. Et comment se défouler face à pareille déconvenue ? Jean-Fraterne Ruyange a trouvé : adresser un petit poème acide à Cupidon.

A mort Cupidon !

 

Le mariage n’est pas forcément une fin en soi. Garens Jean-Louis en est même persuadé et pour aller au bout de sa logique, il est un célibataire qui l’assume.

Célibataire : pourquoi le suis-je encore ?

Absurde / Providence / Trains

Tout part d’un tableau de Léonard de Vinci. Adjugé à 450 millions de dollars. Cela se mue en une conversation entre Maryse Grari et une jeune Congolaise, de laquelle ressort tout l’absurde du monde dans lequel nous vivons.

Quand les valeurs donnent le prix : deux manières de voir le tableau le plus cher du monde.

 

Une situation malheureusement trop habituelle : un piéton qui traverse la chaussée, les yeux rivés sur son téléphone portable. Christian Elongue a été l’un de ces imprudents et a échappé à l’accident d’une extrême justesse.

Et si la Chance et la Providence n’existaient pas ?

 

D’habitude, pendant les vingt-trois minutes de S-Bahn la séparant de son travail, tout son être pulse de bonheur. Mais ce samedi, il y a quelque chose de différent: dans la rame, Jule pleure.

Des hauts, des bas, des trains

 

Focus sur…

Au Grin

Les grins sont ces endroits répandus en Afrique de l’ouest (et dans d’autres régions du continent) qui ont pour principal centre d’attention le thé qui s’élabore dans une bouilloire et qui se déverse dans un verre grâce à la dextérité du poignet de l’orfèvre qui le distribue. Mais le centre d’attraction réel de ce regroupement d’hommes est le monde, qui y est retourné dans tous les sens, refaçonné, à travers les palabres.

C’est donc autour d’un verre de thé que Georges Attino nous convie. Un verre de thé dont il se sert pour nous faire voyager à travers les villages maliens. A travers leurs traditions, leurs langues. Avec son verre de thé, il nous promène dans le monde des oisifs, des désoeuvrés, catégories de personnes à qui il manque tout, mais qui ne se départissent pas de leur poésie.

Ce thé qui devient quelques fois amer, quand il devient question de la guerre dont les répliques se font encore sentir dans le nord du Mali, des viols dont les femmes ont été victime lors de l’occupation de la région de Tombouctou par les djihadistes, ou encore des ravages de la drogue à Bamako.

Au Grin, sur la toile ou sous un arbre, c’est l’endroit où on refait le monde, où on se permet de l’imaginer meilleur.

 

A bientôt !


L’aéroport international de Douala, cette impasse

Quinze compagnies aériennes, parmi lesquelles la compagnie nationale, ont envoyé un courrier commun au directeur général d’Aéroports du Cameroun, dénonçant l’extrême vétusté de l’aéroport international de Douala. Cette missive reproche à la plateforme aéroportuaire de la capitale économique du Cameroun un état de délabrement que tout œil averti constaterait du premier coup. Alors, j’ai sorti de mes archives ce vieil article, non publié, relatant mes quelques expériences avec cet aéroport, qui est finalement celui que j’ai le plus fréquenté et dont je ne suis pas très fier, en tant que citoyen de cette ville.

 

Un jour, alors que je devais prendre un avion pour un décollage peu avant l’aube, il me fallait quitter mon domicile vers trois heures du matin. Pour ce faire, j’avais sollicité les services d’un taxi. Sur le trajet, le chauffeur me dit : « Montez la vitre. Là devant, il y a des ralentisseurs sur la chaussée et les agresseurs profitent de la décélération des véhicules à cet endroit pour sévir ». Je me suis empressé d’actionner la manivelle du lève-vitre. Nous avons passé cet endroit sans encombre et peu après, il me déposait à l’aéroport, du moins à l’entrée de l’aéroport. Pour le transport des deux sacs de voyage que j’avais avec moi jusqu’à l’entrée de l’aérogare, ce fut une toute autre histoire.

 

Des alentours peu guillerets

Avant même d’arriver à l’aéroport à proprement parler, le spectacle devant lequel les voyageurs se retrouvent est assez indigne. Pourtant situé en pleine ville, il est surprenant de constater à quel point les abords de cette infrastructure sont des coupe-gorges parfaits. Le fameux ralentissement qui nous oblige à lever les vitres se trouve à moins de deux cents mètres de la clôture d’enceinte de l’aéroport (en arrivant du Terminus Saint-Michel, pour ceux qui connaissent).

Une autre fois, alors que j’avais atterri de nuit à Douala avec des collègues (vers une heure du matin), nous tentions de trouver un taxi pour quitter l’aéroport. Pour cela, il fallait traverser le parking, mal éclairé, situé juste devant l’aérogare. Initiative très vite douchée par un agent de l’aéroport : « Si vous n’avez pas de voiture qui vous attend, je vous conseille d’attendre que le jour se lève avant de partir. Des passagers ont été récemment détroussés par les voleurs dans le parking ». Nous nous sommes donc assis et nous avons attendu six heures du matin.

Sans avoir une grande expérience des aéroports internationaux, il y a quand même des choses qui tapent désagréablement à l’œil quand on arrive à Douala et qu’on a parcouru d’autres aéroports, notamment africains. L’aménagement extérieur de l’infrastructure est une catastrophe : les voies d’accès sont en mauvais état, on ne s’y sent pas en sécurité, elles sont jonchées de nids de poule, en plus de ne pas être éclairées. En revanche, à Dakar (Sédar Senghor), Abidjan, Antanarivo et même Yaoundé, les alentours de l’aéroport respirent fraîcheur et propreté, j’ai pu le constater moi-même. Les voies d’accès sont impeccables, jusqu’à plusieurs kilomètres de distance.

 

Dans l’aérogare, comme si le temps s’était arrêté

L’aérogare, vu de loin, ressemble à une bâtisse quelconque, sortie d’un autre temps. N’eût été la tour de contrôle à proximité et les avions qu’on aperçoit de temps à autres en passant sur la route proche, on ne peut imaginer qu’il s’agit là d’un aéroport international.

Quand on y arrive pour les départs, au sol on a droit à un carrelage pas loin d’être antédiluvien, avec ça et là des carreaux portés disparus, remplacés par un enduit de ciment. Comparativement aux autres aéroports, les premiers pas dans la salle des départs donnent lieu à une ambiance qui détonne : aucune personne au pas de course, aucune excitation, tout le monde est comme écrasé pas la chaleur qu’il y fait. Les agents de l’aéroport déambulent ou sont assis et somnolent, ou alors discutent en ne prêtant aucune attention à ce qu’il se passe autour d’eux.

Les premiers employés bienveillants en face desquels on se retrouve sont les agents des comptoirs d’enregistrement (et ils seront souvent les seuls !) Après eux, on fait un passage devant le poste de la police aux frontières, puis s’ensuit un couloir qui mène à la vérification des bagages à main, pour arriver enfin à la salle d’embarquement.

 

Une modernisation urgente

Cet aéroport subit depuis plusieurs années des travaux de rénovation. Il a d’ailleurs été fermé pendant plusieurs semaines en 2016 car sa piste et son tarmac devaient être refaits. L’aérogare aussi a connu un lifting, mais les effets de ce lifting ne sont visibles que par endroits. Mon dernier séjour dans une salle d’embarquement à l’aéroport de Douala, en octobre 2017, s’est déroulée dans une chaleur étouffante, avec des toilettes HS.

Plutôt que d’être simplement rénovée, cette infrastructure doit absolument être modernisée. La configuration des lieux correspondait certainement à la réalité du transport aérien à l’époque où ils ont été construits, c’est à dire dans les années 1970. Mais l’établissement ne  répond plus aux défis actuels imposé par le transport aérien de masse. Le personnel doit être remotivé mais pour cela il lui faut des conditions de travail adéquates. Cela permettrait d’éviter des situations vécues il y a quelques années, où, parce que deux avions étaient arrivés simultanément, les passagers avaient dû patienter deux heures en file d’attente pour faire tamponner leur passeport ! La raison ? Une seule et unique policière en poste, visiblement fatiguée et qui travaillait dans une salle surchauffée.

Quelque chose doit absolument être fait. Nous sommes quand même dans la principale ville de la sous-région et même du pays, nous ne méritons pas cet aéroport figé dans le temps, laid, peu accueillant, et aux alentours duquel on ne sent pas en sécurité.


Les pépites de Mondoblog : chroniques de l’éloignement

Bonjour à toutes et à tous,

En focus de cette édition de l’infolettre Mondoblog est présenté un blogueur vivant loin de son pays d’origine. Il en est toujours été ainsi sur la plateforme: de la distance, de la nostalgie, de l’appropriation de l’ailleurs.

 

Coup de projecteur : l’importance du marché de la friperie

La friperie constitue une part importante du marché du textile en Afrique. Des vêtements utilisés et mis au rebut principalement en Europe retrouvent une seconde jeunesse dans les marchés du continent africain, où ils sont prisés à cause de leurs prix imbattables. Après une discussion avec un styliste opposé à ce système, qui pour lui détruit les productions vestimentaires locales, la blogueuse Fatim Touré passe en revue les facteurs qui soutiennent la prospérité de la fripe dans les marchés africains. Une activité qui, à la suite de ses observations, serait en définitive peut-être bénéfique à l’économie des pays concernés.

Eternité / Lula / Décentralisation / Kargasok

« Si vous respectez tous ces points, les ministres, la population, et même l’opposition chanteront vos louanges. Ils vous remercieront pour tout ce qu’ils auront ou feront. » Fotso Fonkam, Cameroun

Cinq règles d’or pour s’éterniser au pouvoir

 

« Il semble que le seul élément susceptible d’éviter la prison à Lula soit le fameux ‘principe de l’ordre public’, puisque la Cour suprême pourrait estimer que son arrestation produirait des troubles publics assez conséquents. » Serge Katembera, Brésil

Quels scénarios après la condamnation de Lula au Brésil?

 

« Nous formulons le vœu qui est aussi un défi lancé aux acteurs nationaux de la décentralisation d’œuvrer pour un nouveau départ de la locomotive de la décentralisation avec à son bord le développement local. » Sékou Chérif, Guinée

Guinée : remettre la locomotive de la décentralisation en marche

 

« Le Kargasok est un jus alcoolisé obtenu à partir d’un champignon du thé dit « Kombucha », un mot russe signifiant littéralement « algue de thé ». D’après le site eBay, où il est possible d’acheter le fongus via internet, ce jus serait originaire de la Chine. » Jean Fraterne Ruyange, RDC

Kargasok : une légende chinoise qui tue la jeunesse de Goma

 

Addiction / Influenceurs / Visions / Maquillage

« Il s’agit de volontairement fermer certains canaux d’information.  De se désabonner de certains réseaux sociaux par exemple, de sortir de certains groupes whatsapp, de bloquer certains contacts qui vous sollicitent trop. » Hashim Hounkpatin, Bénin

Addiction aux réseaux sociaux : cultivez l’ignorance sélective !

« Un influenceur est une personne qui par son statut ou son exposition médiatique peut influencer les comportements de consommation dans un univers donné. Ces influenceurs sont donc susceptibles d’accompagner les marques dans le cadre d’actions et dispositifs marketing spécifiques » John Zidah, Togo

Mon top 5 des influenceurs togolais

« C’est ce qui arrive quand on a l’impression de voir des visages dans des objets, de la mousse, ou des nuages. » Eric Leeuwerck, Rwanda

La paréidolie, quand le cerveau nous joue des tours

« Se maquiller permet de dévoiler une autre facette de notre personne jamais révélée  mais nous assujétit à une certaine forme de dépendance. Beaucoup de femmes ne s’imaginent pas sortir sans un peu de fond de teint, sous prétexte qu’elles ne seront pas assez belles au naturel. » Massy Tetey, Côte d’Ivoire

femme et maquillage, allié ou ennemi ??

 

Lire / Bitcoin / Patrimoine et métissage

« Au travers des lignes, des descriptions des auteurs, vous imaginez votre monde, vous y entrez et vous refermez la porte. Vous allez là où vous voulez, et vous revenez toujours un petit peu plus heureux ! Et tout ça gratuitement. » Stella Attiogbe, Côte d’Ivoire

Pourquoi lire est-il important ?

 

« Le Bitcoin est une monnaie, mais attention c’est une cryptomonnaie. Je pense que si beaucoup de personnes ne comprennent pas ce qu’est le Bitcoin, c’est parce qu’ils ne savent pas comment fonctionne une monnaie de manière générale. » Ousmane, Niger

Petite définition du Bitcoin

 

« Le patrimoine sonore est très riche, et peu sont les artistes qui l’explorent. Il ne s’agit pas de rejeter tout ce qui vient d’ailleurs mais de savoir l’associé à ce que l’on a pour proposer quelque chose d’originale. » Maxime Compaoré, Burkina Faso

LE MÉTISSAGE SONORE : un avantage

 

Focus sur…

A vol d’oiseau

De Conakry à Dnipropetrovsk: voilà comment peut être présentée, de manière schématique, le blog de Mamady Keita. Lancé en 2012, A vol d’oiseau compilait les chroniques du jeune blogueur, qui racontait avec un brio certain l’actualité socio-politique de la Guinée et de sa capitale. Puis il y a eu son départ pour l’Ukraine, où il est parti poursuivre ses études. La tonalité de ses publications a peu a peu évolué, marqué par le changement culturel, le choc climatique, la découverte d’un autre pays et de nouvelles habitudes de vie.

Mamady se met alors à aborder des questions diverses: la condition des étudiants étrangers, africains en particulier, dans son pays d’adoption; il raconte ses découvertes dans la ville de Dnipropetrovsk et ailleurs en Ukraine, les habitudes particulières des Ukrainiens. Il n’en oublie pas pour autant de revenir de temps à autres sur l’actualité de son pays, dont il continue à tâter le pouls.

Beaucoup moins alimenté ces trois dernières années, le blog a renoué il y a quelques semaines avec une belle régularité, qui ravira les amoureux de voyage et de découvertes.

 

A bientôt !


Les pépites de Mondoblog : résolutions et retour à la vie quotidienne

Bonjour à toutes et à tous,

C’est la nouvelle année et les blogueurs continuent de marquer le coup, qui en éprouvant de la nostalgie, qui en remerciant ceux qui les ont marqués, qui en faisant des voeux. Mais le monde n’a pas pour autant cessé de tourner.

 

Coup de projecteur : combien ont coûté les nouveaux ouguiyas?

Le 1er janvier 2018, l’ouguiya, la monnaie mauritanienne, a « perdu un zéro ». En pratique, 10 ouguiya valent désormais 1 ouguiya. Ce changement de valeur implique l’impression de nouveaux billets. Et d’après les observations de Cheick Aidara, le gouvernement ne s’est pas exprimé sur les coûts réels de ce changement. Un changement qu’il considère comme étant une grave erreur. Les conséquences de ce changement de valeur et de coupures se sont très vite faits voir puisque les mauritaniens convertissent leurs avoirs dans les valeurs refuges, y compris le franc CFA. Pourquoi le gouvernement mauritanien refuse de s’exprimer sur le coût de ces nouveaux billets ? Le blogueur a sa petite idée sur la question.

Aurevoir 2017 / Gratitude / Voeux / Résolutions

« Des taches inachevées, des histoires inachevées. Des pages qui méritent d’être tournées ou retournées. Des souvenirs indélébiles. Des leçons apprises de la dure des manières. » Belizem, Togo

Au revoir 2017.

 

« Je voudrais, par cet article, rendre grâce à tous ceux qui m’ont aidé et soutenu durant l’année qui s’en va. Oui, j’ai vu une nouvelle année, mais c’est grâce à beaucoup de paramètres et à beaucoup de personnes. » Fabrice Nouanga, Cameroun

Chers tous, infiniment Merci ! Gracias !!!

 

« Ne soyez pas du tout surpris si tout votre voisinage frappe à tour de rôle à votre porte. S’il débarque chez vous sans vous avoir prévenu et vous faisait des accolades ou des bises. » Le Petit Kettinois, Côte d’Ivoire

Les codes derrières les vœux de nouvel an en Côte d’Ivoire

 

« Pour 2018, j’espère devenir plus régulier et plus organisé. Par contre, je ne vais pas promettre un article chaque semaine. Mais, je ne passerai pas un mois sans publier. » Garens Jean-Louis, Haïti

Mes 5 résolutions de blogueur pour l’année 2018

Pollution / Georges Weah / Fête traditionnelle

« Dans des magasins et les supermarchés il n’est pas rare de remarquer de grandes taches sur les poisons. ‘Pêcher dans des eaux sales ne fait pas peur aux pêcheurs locaux. Nous avons personnellement rencontré un pêcheur au lac Kurin, où, selon les habitants, les affluents d’eaux usées’ confie un spécialiste. » Mamady Keita, Ukraine

Les poissons toxiques du fleuve Dnipro ?

 

 « Au moment d’enfiler ce costume le 22 janvier à la cérémonie d’investiture, l’heureux élu devra éviter de succomber à l’effet flatteur de la gloire car il aura fort à faire. » Roland Eli, Togo

https://eli.mondoblog.org/2018/01/08/870/

 

 « Il y a quelques années, quand le président Bouteflika pouvait encore parler, il avait pratiquement juré de ne jamais officialiser Yennayer. Que s’est-il passé entre-temps ? Personne n’arrive à comprendre. » Ammelfou, Algérie

Algérie Yennayer

Médias soumis / Marie Poppins / Traduction

« Les médias qui se sont érigés en quatrième pouvoir afin de lutter contre la tyrannie des trois autres se retrouvent au fil du temps sous leur autorité. Par conséquent, les journalistes véhiculent des propos erronés en convainquant le public que toute information transmise est un postulat. » Jiji, Liban

Du Quatrième Pouvoir, aux Chiens de Garde

 

« C’est le petit garçon dans Marie Poppins qui avait raison : plutôt que de confier son argent à la banque, autant nourrir directement ceux qu’elle pigeonne ! » Tanguy Wera, Belgique

Des banques et des pigeons…

 

« Aujourd’hui, à observer la réaction des plus jeunes sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, on observe que la version française est de plus en plus détestée par les plus jeunes. » Annadjib Ramadane, Tchad

La version française et l’animation japonaise

 

Focus sur…

Culture en temps réel

Georges Karouzakis est un journaliste grec qui se spécialise dans le domaine culturel. Ce penchant pour la culture saute rapidement aux yeux dès qu’on se met à parcourir son blog. Blog dans lequel il aborde cette thématique sous toutes les coutures, sous tous les aspects. Pour preuve, une brillante interview que la chanteuse française Juliette Gréco lui a accordée il y a quelques mois à Athènes.

Sur ce blog, il n’est cependant pas uniquement question de culture, puisque Georges s’épanche aussi sur les questions politiques et philosophiques. Il le fait dans des analyses extrêmement poussées de l’actualité et des phénomènes qui agitent notre monde.

Vous l’aurez compris, Culture en temps réel est un blog culturel, mais pas que. Extrêmement bien rédigé, il est aussi et surtout le reflet de la pensée d’un homme aguerri et expérimenté, ayant un regard particulier sur le monde. Un regard qui mérite amplement le détour.


Non! Moi, Africain, je n’applaudirai pas Donald Trump

Je me donne un droit de réponse au blogueur Didier Ndengue, ardent supporter de Donald Trump et dont les positions, à l’image de celles de son champion, me surprennent et m’interrogent. Et je dois l’avouer, j’ai quelque peu été outré par certains passages de sa dernière production, au point où je ne peux m’empêcher de les retoquer.

 

Non, moi, Africain, je n’accepterai pas, comme tu le demandes, Donald Trump. Parce que l’invective, la suspicion, l’injure, les insultes, les menaces sont inacceptables venant de quiconque. A fortiori de l’homme le plus puissant de la planète.

Le discours populiste, exercice dans lequel M. Trump excelle, a plusieurs caractéristiques, dont l’une des premières est  l’ignorance, voulue ou pas, de l’histoire.

Le discours nationaliste de M. Trump dissimule une vérité. « Make America Great Again » signifie, entre les lignes, de renforcer l’influence que l’Amérique a sur le monde. Une influence qui serait aujourd’hui menacée par les Chinois et par les Russes. Les insultes du président des USA envers d’autres peuples sont inacceptables quand on sait comment ce pays a étendu sa domination sur le monde et a imposé ses visions à la majorité des habitants de notre planète. Par l’intervention dans la seconde guerre mondiale, puis par le plan Marshall, l’Amérique a mis à sa botte l’Europe de l’ouest, l’une des régions les plus prospères. Et par voie de conséquence, toutes les régions du globe, c’est-à-dire plus de sa moitié, contrôlées par ces pays européens et s’en est servi pour coloniser la majeure partie du monde.

Le hip-hop, Coca-Cola, McDonald, Apple, Google, Boeing, la Nasa, Exxon Mobil, etc. Quel que soit le domaine d’activité, on découvrira que parmi les trois entreprises qui dominantes, il y en a au moins une qui est américaine. La grandeur de l’Amérique n’engage pas uniquement les hommes et les biens situés géographiquement sur le sol américain, mais met aussi à contribution les ressources tant humaines, immatérielles (l’intelligence), que matérielles (les mines, l’eau, la terre, le ciel, l’espace) de toutes les autres régions du globe.

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous vivons sous l’Empire américain, qui impose sa culture au monde. En utilisant les manières les plus softs (la télévision, la musique, la monnaie, les universités prestigieuses, internet) ou les plus brutales (l’Irak, l’Afghanistan ou le Vietnam en savent quelque chose).

Alors, je n’accepte pas que l’homme qui dirige le pays qui a participé, par le truchement de l’Europe occidentale ou, parfois même, directement, à la spoliation et à l’infantilisation de l’Afrique, puisse l’insulter, la traiter de « trou à merde ». Et je ne comprends pas qu’un Africain normalement constitué puisse applaudir, pour quelle que raison que ce soit, ces propos.

Didier, tu salues l’absence d’hypocrisie de Donald Trump, mais je tiens à ce que tu te rappelles que si son pays est devenu ce qu’il est c’est aussi grâce à cette force de travail africaine qui a été déportée par millions d’individus et dont tout à fait hypocritement (ou par ignorance) il insulte l’origine. Que tu n’oublies pas que son pays a été le chantre de la mondialisation qui a drainé les richesses dans une seule direction (la leur), établi pauvreté et misère ailleurs.

Les Etats-Unis, plus que tout autre pays, sont redevables de toutes les régions du globe, car sa grandeur provient du travail de toutes les populations migrantes (d’Afrique, d’Europe, d’Asie) qui l’ont bâti. Et aujourd’hui, quand on a un président des Etats Unis qui a rechigné à condamner les actions des néo-nazis et des suprémacistes blancs (pour qui l’Amérique appartient aux blancs, la race pure, alors qu’on sait tous que Christophe Colomb avait débarqué sur une terre déjà habitée et que les blancs ont décimé la population qui y vivait), c’est un problème.

Il insulte Haïti, la première république indépendante Noire (que les USA ont occupé de 1915 à 1934 ; dont la capitale a été investie par les soldats américains pendant le putsch de 2004), il insulte en des termes abjects notre Continent et je dois l’accepter? Non.

En même temps, je ne pense pas pouvoir te convaincre. Puisque tu sembles vouloir remettre en question des choses aussi évidentes que la forme sphérique de la Terre (parce que rien ne te le prouve).

 


Les pépites de Mondoblog: morceaux choisis de 2017

Bonjour à toutes et à tous,

Un total de 2828 billets ont été publiés sur Mondoblog en 2017. Bon nombre d’entre eux, n’ont pu trouver une place au sein de cette infolettre pendant l’année écoulée. Pour cette première édition de 2018, nous vous proposons de jeter un regard rétrospectif avec une sélection de 12 articles n’ayant pas figuré dans l’infolettre au courant de l’année dernière.

NB: chacun des 12 mois de l’année est représenté par un article. Les articles sont classés dans l’ordre chronologique, selon leur date de publication.

 

Musique / Séduction / Chars / Congo Rose

« En 2016, beaucoup ont découvert qu’il y avait une fin à la vie. Nous avons eu du mal à accepter la mort de nos musiciens préférés. La bonne nouvelle c’est que la musique a survécu en 2016 ». Stéphane Huet, Maurice.

La musique en 2016 : deuil et renaissance

 

« J’aurais aimé ne jamais avoir à rédiger cet article. J’aurais aimé que tout ce qui va suivre tombe sous le sens pour ces messieurs »Pascaline Breuil, France.

Comment séduire une femme en 10 leçons… de Dakar à Paris ? #MondoChallenge

 

« À Ouagadougou, on ne conduit pas, on s’évite ! » Alexandrine Holognon, Togo.

Les chars de Ouagadougou

 

« La beauté des clichés est frappante et ferait presque oublier qu’ils sont pris dans une zone de conflits. Différentes tonalités de rose se déversent sur les collines congolaises devenant ainsi féeriques ». Yannick Revel, France.

Richard Mosse : le Congo version rose

Mondoblog / H’mongs / Embauche / Etoile

« Le 27 avril, un ami fait un post sur Facebook dans lequel il dit n’avoir pas été reçu pour Mondoblog. Du coup, je vérifie ma boîte mail. Rien. Que dalle. Je panique ». Aurore Mondah, Côte d’Ivoire.

Comment mon aventure Mondoblog a commencé…

 

« À la sortie du bus, nous sommes accueillies par une dizaine de ‘Mammas’  souriantes, qui invitent les passagers à passer quelques jours dans leurs maisons »Marie Genries, Taïwan.

Trois jours chez les H’mong de Sapa

 

« Lors d’un entretien, la prétention salariale ne vise pas à savoir ce que vous voulez gagner, mais si vous savez ce que vous valez ». Emile Bela, Nigéria.

CE QU’UN ENTRETIEN D’EMBAUCHE M’A ENSEIGNE

 

« Je m’appelle Xléti, j’ai 400 millions d’années. Ouuuuh ne faites pas ces yeux là, je ne suis qu’à l’aube de mon existence, mon espérance de vie est d’environ 10 à 15 milliards d’années ». Affi Affoya, Togo.

La petite étoile qui aimait le clair de lune

 

Reconnaissance / Mannequins / Temps / Amazigh

« En un millier de jours, beaucoup de choses peuvent changer. On se rappelle des choses. On en découvre d’autres. Et puis, on fait des rencontres, positivement ou négativement mémorables. Bref, on vit ». Volatina, Madagascar.

Mon journal de gratitude

 

« Je suis rentré chez moi bredouille, sans la candidate numéro 85. Je ne connais même pas son non nom.  Mais j’avoue que c’était une belle soirée avec des gens bizarres, mais sympas ». Didier Ndengue, Cameroun.

Mon défilé de la Fashion Week à Douala au Cameroun

 

« De nos jours, le temps compte beaucoup trop pour les gens. Seulement, certains n’ont toujours pas assez de temps pour vivre leur vie ». Nelson Deshommes, Haïti.

Celui qui vit pour oublier le temps

 

« Ce lien exprime avant tout la volonté de s’inscrire dans une identité, une culture, pour créer un maillon dans la chaîne de transmission et diffuser un message de paix ». Fanchon, Sahara.

Tarwa N-Tiniri, le blues du chant amazigh

Bonne année 2018 et à bientôt !


Je déteste cette ville!

Voici maintenant une année que je suis rentré à Douala, après un stage à Yaoundé et surtout une mission à Paris en France. Pendant cette année qui vient de s’écouler, j’ai pris le temps d’observer notre environnement avec un œil nouveau. L’œil de celui qui a mis suffisamment de temps ailleurs pour voir que les choses peuvent être différentes, en mieux ou en pire.

Cette envie de fuir

Ma plus grande difficulté pendant cette année a été celle d’affronter la ville de Douala. J’en suis même arrivé à la détester et à me demander si c’était la même que celle dans laquelle je suis né et ai passé la grande majorité de ma vie. Cette ville est d’une grande violence. Non pas cette violence physique, pas celle qui fait que les gens t’insultent, t’agressent.

Mais cette violence muette, sournoise, qui te pousse à une vigilance de tous les instants pour ne pas te faire écraser par une moto ou un camion. Cette violence muette des gens qui ne respectent rien ni personne, qui font ce qu’ils veulent. Cette violence bruyante de ceux qui mettent la musique à des niveaux insensés de décibels quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, la violence de ces mototaxis que je trouve tout à coup trop nombreux, la violence de leurs conducteurs qui ne demandent même plus ton avis avant prendre un client supplémentaire alors qu’ils te transportent déjà.

Comment en sommes-nous arrivés là?

La question qui me taraude depuis mon retour est celle de savoir comment nous en sommes arrivés là. Pourquoi c’est devenu normal de se retrouver parfois à quatre sur la même moto ? Comment n’est-il plus envisageable de ne pas se faire serrer quand on est assis sur le siège passager avant dans un taxi ? Comment en est-on arrivés à occuper la chaussée avec nos commerces dont les vivres sont étalés à même le sol ? Pourquoi les autorités de la ville ont-elles décidé de laisser chacun se comporter exactement comme il l’entend?

De plus en plus, je me retrouve à rêver des petites villes toutes tranquilles, avec beaucoup beaucoup moins de monde.

Quand on regarde la carte de la ville de Douala, on se retrouve face à un grand paradoxe. La frontière à l’est est un fleuve, la Dibamba. La ville est coupée en deux par un autre fleuve, le Wouri. En suivant le cours de ce dernier, on aboutit, à moins de dix kilomètres de là, à l’océan Atlantique. La saison des pluies peut y durer jusqu’à huit mois chaque année. C’est dire si la ville est irriguée. Mais malgré cela, l’accès à l’eau, a fortiori à l’eau potable, représente pour beaucoup un parcours du combattant.

On passe immanquablement par un moment de découragement, tellement on partira de loin pour réaliser les choses. Tellement le travail à effectuer semble immense, insurmontable, impossible à réaliser.

Parfois, je me demande s’il n’est pas nécessaire de laisser tous ces grands combats et de régler toutes ces choses basiques, naturelles, évidentes pour toute société qui se dit  appartenir à notre époque.

Ne se trompe-t-on pas de combat?

Nous jouons aux activistes de l’internet. On le veut moins cher, plus stable, on veut la liberté de s’exprimer. On refuse que les réseaux sociaux soient bloqués par le gouvernement, qui, lui, ne nous écoute même pas. On se veut les grands pourfendeurs de la latence et de l’inertie.

Ne devrions-nous pas laisser tout ça et faire de nos hôpitaux des endroits où les maux sont soignés au lieu d’être les mouroirs qu’ils sont aujourd’hui ? Les maladies liées à l’eau déciment encore de nombreuses personnes dans notre pays. Ne devrions-nous pas sensibiliser les gens au civisme ? Au fait de stationner leurs voitures et leurs motos aux endroits appropriés ? A respecter le code de la route ? A ne pas occuper anarchiquement l’espace public ? Ne devrions-nous pas apprendre la courtoisie aux agents d’accueil dans les commerces, les administrations ou les entreprises ? N’est-il pas important de ré-inculquer aux gens le devoir de solidarité, celui-là même qui doit empêcher de s’accaparer ce qui appartient à la collectivité?

Ne devrions-nous pas descendre de nos grands chevaux et recommencer à tout bâtir à partir des fondations ? Faire table rase et bûcheronner comme si rien n’avait été fait auparavant ? De façon imperceptible et certaine, nous glissons dans un marasme social qui profite de la situation économique de plus en plus délétère dans laquelle beaucoup se retrouvent..

Parce que ton cœur se brise quand, lors d’une conversation téléphone, tu te fais dire : « S’il te plaît ne reviens pas. Depuis une semaine nous n’avons pas d’électricité et l’eau n’arrive qu’un jour sur quatre. Ne reviens pas. Reste là où tu es.»

On me supplie de ne pas revenir chez moi.

Comment en sommes-nous arrivés là?  Alors que notre pays n’a pas connu de conflit depuis plus de cinquante ans ?


Les pépites de Mondoblog : comme un air de fêtes

Bonjour à toutes et à tous,

Les fêtes de fin d’année approchent et amènent avec elles un souffle de légèreté qui s’est répandu chez les blogueurs. Doux souvenirs, cadeaux, musique et espaces urbains sont au menu de cette dernière infolettre de l’année.

 

Coup de projecteur : une mystérieuse femme russe

C’est la belle histoire d’une femme née à Serebryanka, un village de Sibérie en Russie. Cette infirmière, d’un caractère trempé, a mené une vie simple mais sans aucune sorte de concession. Jeune, par exemple, elle n’avait pas cédé aux avances de deux chirurgiens et avait préféré épouser Mikhail, un blessé de guerre qui savait tout faire dans la maison. Praskovia Fiodorovna est morte en 2012, après une existence remplie et après avoir vu naître sa première arrière-petite-fille. Cette existence jalonnée de sacrifices, de petits bonheurs et de regrets est longuement racontée par sa petite-fille, Kristina Berkut.

Cadeaux / Environnement / Chaleur

Les fêtes de fin d’année sont déjà là. C’est le moment d’offrir des cadeaux. Et pour certains types de produits, il vaudrait mieux éviter l’achat en ligne. Bintou nous dit lesquels et pourquoi.

Amoureux du shopping en ligne, voici ce que vous ne devez Absolument pas acheter sur internet !

 

Nous détériorons notre environnement et la nature ne cesse de nous démontrer notre dépendance vis-à-vis d’elle. Pour ces fêtes de fin d’année, Odilon Doundembi nous invite à être plus soucieux de l’environnement.

20 conseils pour un Noël écologique

 

La fanm kreyòl (femme créole) est, selon Garens Jean-Louis, une source infinie d’inspiration, de sensualité, de beauté et de romantisme. Une petit tour sur Instagram suffirait à s’en rendre compte.

Top 5 des modèles haïtiennes les plus hot sur Instagram

Coupé-décalé / Gospel / Showbiz

D’où vient le coupé-décalé ? Quels sont ses codes ? Ses acteurs ? Son langage ? Son emprise sociale ? Hawa Kany apporte des les réponses à ces interrogations.

Coupé-décalé, Douk Saga, 10 choses à savoir sur ce concept ivoirien

Indira, une chanteuse gospel camerounaise de 15 ans effectue un revirement spectaculaire en versant dans l’afrotrap (un rythme pop mêlant une instrumentation afro, électronique et rap). Daniel Ndieh interroge ce changement.

Indira vire à l’Afrotrap et nous signe « Jésus ne fait pas le buzz »

 

Au Tchad, le showbiz, qui n’en est qu’à ses balbutiements, est miné par des opérateurs véreux qui sapent le travail des artistes et des promoteurs sérieux. Rolland Albani présente ceux qui tuent l’art musical tchadien.

Comment les bienfaiteurs nuisent au showbiz tchadien

Rabat / Alexandrie / Ouaga

Le Mauritanien Cheick Aidara aime Rabat, la capitale du Maroc. Dans toute sa complexité, ses richesses, ses pauvretés, ses gens, sa diversité, son ancrage dans sa culture et son ouverture sur le monde.

Rabat, entre le must et le rustique

 

Anani Agboh s’est installé depuis quelques semaines à Alexandrie, la ville du nord de l’Egypte. Le décalage des habitudes locales avec celles de Lomé au Togo, d’où il vient, est marquant. La première chose à enregistrer : la semaine commence le dimanche.

Ici, le weekend, c’est le vendredi le samedi

 

Avec un regard teinté à la fois d’effroi et d’admiration, François Boudaobserve les prouesses des Ouagalais qui excellent dans l’art d’ignorer les règles du code de la route, même les plus élémentaires.

Circulez ! Le reste on s’en fout

 

 

Nous profitons de cette dernière infolettre de l’année 2017 pour vous remercier encore une fois de suivre les blogueurs de la plateforme Mondoblog.

Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année et vous adressons tous les voeux pour l’année 2018.

A bientôt !


Les pépites de Mondoblog : esclavages et indignations

Bonjour à toutes et à tous,

Selon les chiffres de l’OIT, plus de 40 millions de personnes sont victimes d’esclavage dans le monde. Un phénomène rampant qui est soudainement revenu à la une de l’actualité avec la diffusion le 14 novembre 2017 par CNN d’images de migrants vendus aux enchères en Libye. Un événement qui a scandalisé les blogueurs.

 

Traite d’esclaves en Libye

En se rendant à Gorée au début de cette année, Sadya Touré pensait que le mise en esclavage n’était plus qu’un fait historique. Grande est donc sa surprise à la diffusion du reportage dévoilant la vente des migrants en Libye.

Je pensais être une fille d’esclave, je suis encore une sœur d’esclave !

 

Un événement qui a surtout suscité chez Didier Makal un profond sentiment de honte et de révolte. Que font les dirigeants et les élites africaines ? Pourquoi, à notre époque, des choses pareilles se déroulent encore sur le Continent ?

Esclavage africain, esclaves de notre honte !

 

Roland Eli dresse un tableau encore plus sombre, car pour lui, le cas libyen est loin d’être isolé. Dans de nombreuses régions du monde, des Africains connaissent encore aujourd’hui les affres du travail forcé.

https://eli.mondoblog.org/2017/11/20/esclavage-libye-partie-visible-dun-iceberg/

Avec sa gouaille habituelle, le Togolais Eteh Komla Adzimahe renvoie tout le monde dans les cordes, tant les migrants que les choqués, ainsi que les moralisateurs ou les esclavagistes. Tous ceux qui font mine d’ignorer qu’il n’y a rien de nouveau sous le ciel.

Le noir est sur le marché, il est à vendre…

Sandrine Naguertiga interroge les conditions de vie dans les pays de départ. Des pays où il existe des opportunités pour les jeunes de s’insérer dans le tissu économique et ainsi s’éviter l’aventure périlleuse de la traversée vers l’Europe.

Le mythe de l’eldorado européen cache la réalité du paradis africain

 

Eole / Recyclage

La physionomie des paysages ruraux dans de nombreux pays est en train de changer avec l’édification des champs d’éoliennes. Une foire d’empoigne entoure cette source d’énergie renouvelable de plus en plus adoptée. Une dispute qu’Emmanuel Dunil tente de décrypter.

Qui sème le vent

 

« Au fast-food, le consommateur débarrasse son plateau dans pas moins de quatre bacs différents »Madeline Chollet explique comment les Japonais sont en train de devenir les champions du monde du recyclage.

Le Japon, roi du recyclage ?

 

Dépression / Déception / Dépistages

Nadia est une jeune femme de 21 ans atteinte de dépression post-partum et de phobie d’impulsion, qui la poussent parfois à envisager les pires sévices sur l’enfant qu’elle vient de mettre au monde. Sa détresse est racontée par Peterson Antenor.

J’aime ma fille, pourtant parfois j’ai envie de la tuer

 

« Tu es une fille bien, tu mérites quelqu’un qui t’aimera vraiment, quelqu’un qui t’aimera comme tu le mérites. Seulement je ne suis pas cette personne ». Elle avait marre d’entendre cette phrase chaque fois qu’un homme la quittait. Elle avait besoin de quelqu’un à qui elle appartiendrait. La Camerounaise Carla Nguea raconte.

Serial friend

 

Bamba Aïda a profité de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le SIDA ce 1er décembre 2017 pour raconter son premier test de dépistage. Un moment de stress indescriptible, qui se mesure par l’ampleur du soulagement ressenti quand le test est négatif.

Mon premier dépistage

 

Focus sur…

Fabien au pays d’Oz

Que sait-on de l’Australie ? Quelques clichés : les aborigènes, les kangourous, les lapins, les étendues désertiques, l’opéra de Sydney, les road trains (ces camions composés de plusieurs attelages)… Cette île-continent recèle sûrement de nombreux secrets bien gardés. C’est sûrement la volonté de les découvrir qui a poussé Fabien à tout quitter dans sa France natale et de se lancer, sac au dos, dans l’exploration de ce pays situé à quinze mille kilomètres du sien.

Fabien au pays d’Oz est un blog, mais surtout un carnet de voyage, sur lequel Fabien couche chacune des étapes de son périple dans la grande île des mers australes. Le blogueur nous fait découvrir à travers ses mots Adelaïde, Melbourne, Canberra, Sydney. Il nous dévoile aussi les paysages sublimes et pittoresques à travers de très belles photos prises sur le vif. Il nous balade à travers la gastronomie, l’art et la faune toujours surprenante de cette terre et de ses eaux.

Dans l’imaginaire, l’Australie fait référence à l’inconnu lointain. Cette inconnu que Fabien rapproche de son lecteur à chaque nouveau mot, à chaque nouvelle photo.

 

 

A bientôt!


Les pépites de Mondoblog : langues et séparatismes

Bonjour à toutes et à tous,

Du Cameroun à l’Espagne en passant par le Québec et Haïti, le réveil séparatiste agite. Des revendications identitaires basées entre autres sur la langue, qui est la premier indicateur de l’appartenance à une communauté. Le sujet a été largement abordé par les blogueurs ces deux dernières semaines.

 

Coup de projecteur : les langues, la pomme de la discorde?

 La langue est un puissant vecteur de culture et de connaissances, en plus d’être les ferment de l’unité d’une communauté. Mais l’actualité récente nous révèle que la langue peut aussi être le socle de revendications identitaires et de séparatismes. Ritzamarum Zétrenne, dans une correspondance adressée à une blogueuse camerounaise (dont le pays est secoué par les velléités des sécessionnistes anglophones depuis plusieurs mois), explique qu’Haïti n’est pas épargné par les conflits liés à la langue. Beaucoup tentent même de mettre le français et le créole sur un ring, afin qu’ils en décousent.

 

Catalogne / Québec

Le 27 octobre 2017, l’histoire de la Catalogne est peut-être en train de basculer. Enguialle observe Barcelone. En dehors de cet hélicoptère qui occupe le ciel, rien ne vient casser les habitudes de la ville, alors que le parlement vote pour l’indépendance de la région…

Où est la révolution ?

 

Les bisbilles en Catalogne trouvent un écho de l’autre côté de l’Atlantique, au Canada. Plus précisément au Québec. Où les souverainistes pourraient être ragaillardis par la tournure que prennent les événements espagnols, selon les observations de Fofana Baba Idriss.

Catalogne-Québec, une patate chaude pour les Canadiens

 

Discrimination numérique / Directs / Facebook

Une certaine discrimination existe dans les services en ligne, discrimination instituée par des entreprises comme Google, qui rendent certains produits inaccessibles selon l’endroit où on se trouve. Le Mauritanien Amadou Sy en a récemment fait l’expérience.

La discrimination numérique, on en parle ?

« On dirait que tous les Camerounais sont devenus des chaînes de télévision. A tel point que tu peux même zapper entre plusieurs directs ». Pourquoi le Cameroun connaît-il depuis quelques semaines une avalanche de directs sur Facebook ? Décryptage d’Ecclésiaste Deudjui.

Mais que se passe-t-il avec les directs de Facebook au Cameroun ?

Un hebdomadaire mauricien a publié un article expliquant comment Facebook aurait réussi à redonner le bonheur aux Mauriciennes. Article qui n’a pas manqué d’étonner Carole, qui se demande comment cette application aurait pu faire oublier à ces femmes la misère dans laquelle elles vivent, pour la plupart.

Facebook, l’Ile Maurice et les pauvres

 

Forçats / Agression / Vie privée

Néma est une localité du sud-est de la Mauritanie, où la production de gravier se pratique encore avec des moyens rudimentaires, faisant des hommes qui y travaillent des forçats. Mohamed Sneiba nous fait découvrir leurs difficiles conditions de travail.

Comme des forçats dans la carrière de Néma, en Mauritanie

Samantha Tiasoa a été agressée par un malade mental dans une rue d’Antananarivo. Elle en est sortie avec une belle peur et un ordinateur cassé. Ce genre d’incident n’est pas rare dans une ville où de nombreux déficients mentaux errent.

Mon agression par un fou furieux, en pleine rue, à Madagascar

 

Quand on entre dans la vie active, on passe une grande partie de son temps avec ses collègues. Ce qui peut conduire à une familiarité propice aux confidences. Mais il faut se garder de leur parler de sa vie personnelle. Un conseil de Judith Gnamey.

Devrait-on parler de sa vie privée au travail ?

 

Focus sur…

Le Bazar

Que se passe-t-il dans la tête d’une jeune femme au début de la vingtaine ? Beaucoup de choses. Parfois beaucoup trop de choses. Au point où on se retrouve bien souvent face à un bouillonnement d’idées, des idées qui vont dans tous les sens, des idées à profusion. On se retrouve face à un bazar.

Stella Attiogbe en est la démonstration parfaite. Cette jeune femme d’origine togolaise et vivant en Côte d’Ivoire rédige un blog d’un éclectisme absolu. Elle a bien sûr des sujets favoris (celui de la condition des enfants), mais elle se refuse à se limiter dans les types de sujets qu’elle aborde. Elle parle pêle-mêle des réseaux sociaux, du langage, de la lutte contre la désertification, du G20, de la réussite, de l’échec, de la zone de confort, des perspectives, de l’école, du leadership, du cinéma ou encore de littérature. Le tout avec une réelle intelligence et aussi une grande volonté sinon de comprendre, mais d’analyser, de retourner les sujets dans tous les sens.

Le Bazar est un blog bigarré, dans lequel on perd parfois son chemin, mais qu’on prend un réel plaisir à lire et à parcourir, tant il est excellemment rédigé.

A bientôt !


Les pépites de Mondoblog : pour l’amour du blog

Bonjour à toutes et à tous,

Une ode au blogging et aux blogueurs a parcouru la plateforme ces dernières semaines.

 

Coup de projecteur : ce qui se cache derrière un billet de blog

Les nuits blanches, les pages tout aussi blanches qu’il faut remplir, les recherches pour documenter son sujet, l’attente des retours des lecteurs qui n’arrivent pas certaines fois, la fatigue, la pression qu’on se met à soi-même et celle que les autres nous mettent, l’investissement pécuniaire, le tout en étant obligé de dealer avec une connexion souvent capricieuse… Voilà ce que recèle le back-office l’élaboration du billet de blog que vous prenez plaisir à lire. Fenosoa Sergia raconte, avec humour, le casse-tête que représente l’écriture d’un billet de blog qui pour elle, est finalement l’expression de l’amour que le blogueur a pour ce qu’il fait et surtout pour ses lecteurs.

 

Blogueurs / Tech et éducation / Clash

Les blogueurs ont de nombreuses qualités : la liberté, la modestie, la sympathie, la responsabilité, l’amitié, l’honnêteté, le désir du développement collectif. Et pour Luc Kouade, grâce aux blogueurs, le monde est meilleur.

Avec l’esprit des blogueurs, le monde irait mieux

 

Parmi les pays avancés, la France connaît un retard en termes d’implémentation des progrès technologiques dans le secteur de l’éducation. Quelques start-ups ont pris ce problème à bras le corps. Matthieu Espaze nous dit lesquelles.

Bilan 2017 de l’éducation 3.0 en France

 

Depuis quelques semaines, un échange verbal d’une rare violence oppose, via internet, deux artistes populaires camerounais. Tchakounté Kemayou explique comment ils en sont arrivés là et ce que cette affaire dit de la société camerounaise contemporaine.

Le pugilat entre artistes hante la Toile au Cameroun

Le pugilat entre artistes hante la Toile au Cameroun

Peur / Porcs / Peste / Paye

Le scandale Harvey Weinstein et ses répliques n’ont pas cessé d’ébranler le monde médiatique et politique, malgré l’écoulement des semaines. Les victimes se sont tues pendant des années. Pourquoi ? Une seule réponse pour Georges Karouzakis : la peur.

Le jeu de la peur

Tanguy Wera s’étonne des réactions sur Internet cherchant à minimiser ou à ranger à une portion congrue les témoignages des femmes qui dénoncent le harcèlement ou le viol dont elles auraient été victimes. Il s’étonne et s’insurge.

Défends ton porc

 

Une épidémie de peste sévit en ce moment à Madagascar. Mais pour le blogueur Andriamialy, la seule nouveauté par rapport à ce fléau est qu’il a fait plus de morts cette année, car la peste a toujours existé sur la Grande Île.

À Madagascar, la peste fait des morts, et vice-versa

 

Une décision gouvernementale jamais appliquée et un imbroglio réglementaire conduisent au non-versement aux enseignant libanais leur augmentation de salaire qui leur est pourtant due. Jiji démêle cet écheveau.

Les enseignants libanais humiliés à fond

Darwin / Oeuf / Hammam / Personnalités

Existe-t-il un possible lien entre Charles Darwin, l’évolution et le racisme ? Après une enquête fouillée, Le Petit Kettinois semble répondre à cette question par l’affirmative. Et ses arguments sont très pertinents.

Darwin, théorie de l’évolution et racisme : enquête du petit kettinois

 

Dans certaines communautés africaines, l’œuf est beaucoup plus qu’un aliment. Il a une forte symbolique mystique. La Malienne Hawaest issue de la culture mandingue, où l’œuf est entouré d’un symbolisme très fort.

Oeuf à terre, sauve qui peut !

 

Loin des clichés véhiculés notamment par le cinéma et le tourisme. Marie en fréquente régulièrement un hammam au Maroc et donne quelques astuces pour profiter au maximum des moments qu’on y passe.

L’intimité du hammam marocain

 

Deux miss, une rappeuse, une chanteuse et un comédien. Découvrez les cinq personnes qui, pour Garens Jean-Louis, ont compté cette année en Haïti.

5 personnalités haïtiennes qui ont marqué 2017

 

Focus sur…

Fi Baladi N’Djaména

Rolland Albani est un jeune Camerounais vivant depuis quelques années à N’Djaména, la capitale tchadienne. Nouveau venu sur Mondoblog – il est de la saison 6, arrivée en mai 2017 – il a pris le parti de se faire observateur des évolutions de la vie culturelle de son pays d’adoption. Et ce travail, il fait avec beaucoup de finesse, avec une préférence marquée pour la culture urbaine. Son regard est très critique, car selon ce que le blogueur révèle, ce secteur a du mal à décoller au Tchad à cause des promoteurs véreux et excellant dans un certain amateurisme. Pourtant, les talents sont là et n’attendent que d’être révélés au grand public.

Le blogueur a une autre corde à son arc. En plus de la culture urbaine, son autre passion est le cinéma. En tant que cinéaste, il pose aussi un regard pertinent sur la production cinématographique. Pas complètement insensible à ce qui se passe autour de lui, il réagit aussi sur des thématiques tout à fait sociales, comme l’éducation ou la santé des filles.


Les pépites de Mondoblog : à en perdre son latin

Bonjour à toutes et à tous,

Dans cette cinquantième édition de l’infolettre Mondoblog, il est question des problèmes de langue, de ces micros à tête chercheuse, des guerres d’héritage et des déplacés de guerre, de matelas et de dessins animés.

 

Coup de projecteur : ceux vers qui les micros ne sont pas tendus

Le blogueur Congolais Gaïus Kowene fait un constat amer : il n’y a pas de place dans les médias pour les personnes défavorisées et marginalisées. Il y en a que pour les nantis, les influents, l’élite. La blogosphère de son pays a eu l’initiative d’organiser une conversation qui avait pour but de donner la parole aux personnes qui ne sont pas souvent interviewées par les médias, comme les albinos et les handicapés. Parmi les écueils auxquels ils sont confrontés dans leurs relations avec la presse, viennent en bonne place le clientélisme de la presse du pays. Il faut très souvent payer les journalistes pour avoir droit à un article, pour être interviewé. L’autre problème est le complexe d’infériorité de ces personnes qui refusent souvent les contacts avec les journalistes. Par cet article, le blogueur invite à une réflexion sur la place qu’occupe certaines catégories de la population dans les médias.

Langue / Allemand / « Girl-friendly »

Envie de visiter la Côte d’Ivoire ? Il y a quelques constructions grammaticales à connaître pour comprendre et pour être compris. Cours magistral de la blogueuse Stella Attiogbe.

Le langage (soutenu et particulier) des Ivoiriens (2)

 

Clara Delcroix a quitté le lycée. Les portes du supérieur s’ouvre devant elle et elle se rend compte d’une chose : l’allemand, qu’elle n’étudie plus depuis guère quatre mois, s’efface tout doucement de sa tête…

Comment perdre son allemand… et surtout le conserver !

 

Les filles se comportent différemment en présence des garçons de peur d’être ridiculisées. La blogueuse russe Kristina Berkut pense ainsi qu’il faudrait créer des environnements favorables aux filles à l’école, où elles peuvent s’exprimer librement sans être jugées.

Un environnement scolaire britannique « girl-friendly »

 

Migration interne / Excision / Héritage / Contradictions

Certaines populations de la région de l’Extrême-nord du Cameroun ont dû fuir leurs maisons et leurs villages à cause des exactions de la secte Boko Haram. Le blogueur Ebah Essongue a rencontré quelques uns de ces réfugiés qui ont accepté de raconter leurs péripéties.

Cameroun – Touroua: sur les traces des déplacés internes de Boko Haram

La prise de position de l’imam Cissé Djiguiba a quelque peu surpris, tant au sein du collège des Imams de Côte d’Ivoire que dans la société, car il n’est pas courant qu’un religieux s’oppose à l’excision. Lama raconte le combat de cet homme de religion.

Cissé Djiguiba, l’Imam qui lutte contre l’excision en Côte d’Ivoire

Combats fratricides, partages interminables, comptages mesquins et parfois malversations en douce, affrontements à la barre et dans la rue. Les disputes d’héritage peuvent très mal se passer. Autopsie de Sayon Idovic Loua.

Game of Thrônes, à qui l’héritage?

Le Camerounais Didier Ndengue porte un regard perplexe sur les autorités publiques de son pays, qui d’un côté vantent les mérites des hôpitaux, mais qui de l’autre n’hésitent pas à solliciter l’expertise extérieure en matière de santé.

MercyShips doit soigner nos gouvernants du mensonge

 

Fiançailles / Matelas / Animé

Les fiançailles en milieu traditionnel Moba sont un ensemblee de rituels, de cérémoniaux, de mots et de dictons. Si l’un de ces éléments est absents, la cérémonie ne serait plus du tout la même. Le blogueur togolais Guillaume Djondo nous en fait récit.

Fiançailles en pays Moba

 

Hashim Hounkpatin démontre comment un matelas peut aider au meilleur repos possible, mais aussi comment il peut se révéler être la source de bien d’insomnies.

https://arayaa.mondoblog.org/2017/10/05/temps-de-changer-de-matelas/

 

« One Piece » est un dessin animé japonais qui fait fureur depuis deux décennies. Les fans de la première heure n’en démordent pas et de nouveaux rejoignent régulièment la cohorte. Grégory Vidjinnangniraconte l’histoire de cette série déjà culte.

« One Piece » : pourquoi l’animé plait-il autant ?

 

Focus sur…

Pensées de Beyrouth

Bienvenue dans un voyage. Bienvenue dans un doux périple aux abords de la Méditerranée orientale, dans le pays du cèdre, dans une ville historique et multi-millénaire: Beyrouth. Bienvenue dans ses souks, dans ses allées de pierre, dans son air salin et dans sa bise qui ne s’arrête jamais. Beyrouth est un voyage qui nous est offert Nicole Hamouche.

 

Nicole raconte. Elle fait voyager. Elle raconte son Beyrouth, à travers les histoires qui sont à la fois toutes simples mais aussi complexes. Celles de ces personnes qui essaient de s’en sortir dans un pays où les choses sont encore très difficiles. Celles de personnes qui font face à l’injustice mais qui néanmoins se relèvent et marchent fièrement. Celles de personnes qui regardent vers la mer, cette mère qui leur donne tout, mais qui en prend aussi beaucoup.

 

Chaque article de Nicole est une petite nouvelle très ciselée, qui raconte une histoire, qui ne se laisse pas facilement appréhender. Elle parle d’histoire, d’art, d’architecture, de poésie, des gens. Nicole aime écrire, sait écrire et son blog est une invitation au voyage. Au voyage dans Beyrouth, et aussi quelque part, un peu partout dans le monde.

 

A bientôt !


Les pépites de Mondoblog : incertitude, introversion et fun

Bonjour à toutes et à tous,

Entre Taïwan qui a du mal à s’affirmer sur l’échiquier international, l’Egypte qui a réussi à dompter le désert, le poisson qui affermit la solidarité des Ivoiriennes et la beauté malgache, les blogueurs nous ont fait parcourir le monde ces deux dernières semaines.

Coup de projecteur : l’incertitude diplomatique de Taïwan

En août 2017, Taïpei accueillait les 29èmes Universiades, la manifestation multisports d’été la plus importante après les Jeux olympiques. Pendant la préparation de cet événement, le gouvernement taïwanais s’est vu refuser par Interpol l’accès au système d’information policière. Un refus qui aurait pu fragiliser la sécurité de cet événement, qui a mobilisé 11000 athlètes et officiels. A l’aune de cet incident qui heureusement n’a pas eu de conséquences fâcheuses (il faut rappeler que des filiales de l’Etat Islamique se développent en Asie du sud-est), la blogueuse Marie revient sur la situation délicate de Taïwan sur le plan international, puisque toujours en conflit avec la Chine, qui considère l’île comme partie intégrante de son territoire alors que Taïwan clame son indépendance.

Désert / Environnement

Le premier forum des jeunes sur la lutte contre la désertification s’est tenu en septembre 2017 à Ordos, en Chine. Une opportinité offerte à la jeunesse de 25 pays de discuter des solutions à apporter pour stopper l’avancée du désert qui touche plusieurs pays. Fatoumata Chérif a assisté à cette rencontre.

L’#UNCCDCOP13 organise le 1er forum des jeunes sur la lutte contre la désertification à Ordos

 

Le désert peut être repoussé. Ceci est un tout autre son de cloche, produit par Mamadou Coulibaly. Qui a vu en Egypte, que contrairement à ce qui se dit au Mali, l’Homme pouvait écarter les dunes afin de construire une autoroute, de cultiver du blé…

Oui, on peut dompter le désert

 

Internet fait désormais partie de la vie quotidienne, mais comme tout activé humaine, il n’est pas sans conséquences sur l’environnement. Ousmane Traoré dévoile des chiffres qui font réfléchir.

Internet respecte-t-il l’environnement ?

 

 

TIC et apprentissage / Langues vivantes

L’un des principaux problèmes auxquels fait face l’école en Afrique est la surpopulation scolaire. Et si on pouvait résorber le phénomène des classes pléthoriques en se servant des TIC ? Le Congolais Iaakater fait plus que se poser la question.

Les TICE, une solution aux classes pléthoriques en Afrique

L’idée, pas mauvaise, fait son chemin. Sandrine Naguertiga calme toutefois certaines ardeurs propose de réfléchir aux enjeux liés au développement de l’apprentissage à distance en Afrique.

L’université du futur en Afrique, un défi à relever grâce aux e-cours

Nés en France en 2003, les Club Polyglotte ont essaimé un peu partout dans le monde et connaissent un certain succès au Brésil. Comment fonctionnent ces réunions informelles où on pratique les langues étrangères ? Cas du pays de la samba, avec Fabio Santana.

Les Clubs Polyglottes: Ils sont époustouflants

Hygiène / Introversion / Poisson / Première fois

Encore aujourd’hui, de nombreuses familles vivent sans toilettes à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Comment font-elles dans l’absence de cet élément sanitaire indispensable pour tout logement? Martine Ndo raconte leur malaise.

Incroyable mais vrai, à Yaoundé au 21e siècle, des familles sans toilettes !

 

L’introversion dissimule souvent le profond mal-être d’une personne qui se sent incomprise par son entourage. Les introvertis ont beaucoup de choses à dire sur leur manière d’appréhender les autres. Omaw Buame s’en est rendu compte en revoyant son  camarade du lycée, un ancien introverti.

Seul dans son coin, l’introverti

 

Le poisson est un élément cardinal dans l’alimentation en Côte d’Ivoire. Les principales actrices de cette denrée sont les femmes, qui, dans leur commerce font preuve d’une intelligence qui a forcé l’admiration de Jeff Amann.

Femmes ivoiriennes, une solidarité autour du poisson pour la survie

 

« Et toi, c’était comment ta première fois, Doussouba ? C’était qui ? L’avais-tu aimé ? » Ces trois questions, posées innocemment par sa nouvelle amie, bouleversa la jeune femme. Une agreession avait lieu dix ans auparavant. Un souvenir douloureux, raconté par la belle plume de Josette.

Déchirée

 

 

Focus sur…

Un bonjour de Mada

« Je l’avoue, je ne suis spécialiste en quoi que ce soit. J’ai juste envie de partager et de faire connaître mon pays comme moi je le vois, et comme moi je le vis. Je veux qu’on cesse d’associer Madagascar à des images caricaturales : pauvreté extrême, plages de sable fin ou encore dessin animé ».

 

C’est ainsi que se présente Fenosoa Sergia, la jeune auteure du très joli blog Un bonjour de Mada. Comme elle-même l’indique dans la suite de sa présentation, elle veut d’abord donner son point de vue sur ce qui se trame à Madagascar. Et elle y va franco. Depuis bientôt six mois, cette belle et talentueuse blogueuse raconte son Madagascar sur Mondoblog, en cherchant avec une admirable détermination à ne tirer que le meilleur des trouvailles qu’elle déniche. Elle ne se donne pas de restrictions et évoque tous les sujets : le digital, les blogs, l’innovation, le made in Madagascar, la monnaie fiduciaire, le tourisme, les habitudes malgaches, la religion, etc.

 

Un bonjour de Mada est un blog très bien écrit, frais et fun ; c’est une invitation à toucher le pouls d’un Madagascar positif, actif, imaginatif, créatif. Sans pour autant fermer les yeux sur les conditions difficiles de vie, qui peuvent d’ailleurs se révéler être un tremplin vers la construction d’un avenir meilleur pour le pays.

 

A bientôt!


Les pépites de Mondoblog : hommage à Boukary Konaté

Boukary Konaté était un blogueur faisant partie de la première sélection de Mondoblog en 2010. Il avait été l’un des premiers Africains à donner du corps à l’expression « blogueur engagé ». Infatigable baroudeur, Boukary portait un amour infini pour la culture de son pays, le Mali. Il allait donc dans les villages les plus reculés recueillir la sagesse de ces contrées et se servait de son blog sur Mondoblog, mais aussi de ses différentes collaborations avec des médias internationaux (Global Voices, France 24) pour la faire connaître dans le monde. Ce professeur de bambara, de français et d’anglais assurait aussi une mission d’éducation des populations des régions reculées du Mali, en leur permettant par exemple de découvrir l’Internet et ses multiples usages.

Son travail lui a valu une reconnaissance internationale. Il a notamment remporté en 2012 avec son blog le Prix Spécial du Jury pour l’Éducation et la Culture lors du concours international des blogs organisé par la Deutsche Welle.

Boukari Konaté nous a quittés ce dimanche 17 septembre 2017 à l’âge de 39 ans. Terrassé par un cancer contre lequel il luttait depuis plusieurs mois déjà. Il est parti en laissant derrière lui une profonde tristesse, tant au sein de la famille Mondoblog que dans la blogosphère malienne et africaine.

Fatouma Harber, la blogueuse et activiste de Tombouctou lui a rendu hommage. Ainsi que Boubacar Sangaré.

Boukary, le village se réveillera sur l’espoir…

In memoriam : pour Boukary Konaté, le meilleur d’entre nous

 

Avant que ce triste événement ne survienne, les blogueurs avaient publié des articles aux tonalités assez diverses.

 

Interview / Street View / Temps / Rues

Lagriffe Mboko est un artiste-peintre camerounais dont la renommée a dépassé le cadre de son pays. L’une de ses peintures orne le fuselage d’un avion de la Royal Air Maroc. Mais pour en arriver là, le chemin a été cahoteux. La blogueuse Carla Nguea partage avec nous une interview qu’il a accordée.

« Ils ont considéré que j’étais un enfant perdu….. je suis devenu le premier camerounais dont le nom et l’oeuvre décorent le fuselage d’un avion »: déclare l’artiste peintre Lagriffe Mboko

 

L’application Street View est bien pratique à plusieurs égards. Elle permet par exemple de (re)découvrir des lieux qu’on pense déjà connaître puisqu’on y vit. La blogueuse Malgache Fenosoa Sergia en a fait l’expérience.

Antananarivo : top 5 des lieux à (re)découvrir sur Google Street View

 

Entre ceux qui ont les montres et ceux qui ont le temps, la perception du temps qui passe est différente selon qu’on se situe dans un pays du nord ou dans un pays du sud. La Tunisienne Maryse Grari sait de quoi elle parle, elle qui partage son temps entre la République Démocratique du Congo et la Belgique.

Entre Nord et Sud, des visions différentes du temps ?

 

Benjamin Yobouet s’est promené dans les rues françaises et n’a pas manqué de sourire au vu du nom que porte certaines d’entre elles. Entre la « rue des Fesses Fanées » et la « rue Pourquoi Pas », le blogueur nous balade dans ces rues au nom insolite.

Ces rues françaises qui nous font rigoler

 

Le Mauritanien Cheick Aidara lui emboîte le pas et identifie certaines rues de son pays qui portent des noms qui sortent aussi de l’ordinaire. Il prend la peine d’expliquer d’où ils proviennent.

Ces noms de quartiers mauritaniens qui font sourire

Kenya / Togo / Irma / Confusion

Le 1er septembre 2017, la Cour suprême kenyanne invalidait la réélection d’Uhuru Kenyatta à la tête du pays et demandait la réorganisation du scrutin. Evénement rarissime sur le Continent. Arnaud Bocco a applaudi cette décision qui selon lui est une preuve de maturité politique.

Ce moment où l’on aimerait être kényan: les peuples qui s’affranchissent

 

Au Togo, des manifestations monstres ont débuté le 19 août 2017 et se poursuivent. Les contestataires réclament le départ du président du pays, Faure Gnassingbé. David Kpelly soutient le réveil de ce peuple pour qui 25 ans de brimades, c’en est assez.

Le devoir de dissidence au Togo

 

L’ouragan Irma a frappé les îles des Caraïbes et le sud-est des Etats-Unis, causant pertes en vies humaines et destructions matérielles. Au milieu de la désolation, la blogueuse Marine Fargetton, offre en dessin un moment de sourire.

Irma

 

Edmond Nanoukon est absolument effaré par les abominations qu’il lit sur les réseaux sociaux au sujet des ouragans qui touchent les Caraïbes ces dernières semaines.

Non ! les Harvey et Irma ne sont pas une vengeance de Dieu contre les gays et les lesbiennes

 

De par son métier de journaliste, Raïssa Yao est une habituée des hôtels d’Abidjan, où elle doit couvrir colloques, conférences, réunions politiques ou autres. Ce qui peut créer de fâcheux quiproquos. Car, qu’est une fille qui passe son temps dans les hôtels alors qu’elle n’y est pas employée ?

Les hôtels, mon métier et moi (1): confusion

 

A bientôt !


Les pépites de Mondoblog : histoires croisées

Bonjour à toutes et à tous,

Au menu de cette infolettre, nous avons plusieurs histoires: celle de valeureux pilotes Noirs pendant la 2ème guerre, celle d’une compassion sélective, celle d’un viol en réunion, celle d’un coup de foudre, celle des moutons et bien d’autres histoires.

Bonne lecture.

 

Coup de projecteur : l’histoire des « Red Tails »

C’est l’histoire d’une escadrille de l’armée de l’air américaine pendant la seconde guerre mondiale. Une escadrille surnommée les « Red Tails » (en rapport à la couleur rouge de la queue de leurs avions) constituée uniquement d’officiers, de pilotes, d’instructeurs et de mécaniciens Noirs, qui n’étaient pas autorisés à travailler avec leurs collègues Blancs. Une escadrille qui, par les revers cuisants qu’elle a infligés à la Luftwaffe allemande pendant la 2nde guerre mondiale et aussi par le sacrifice de plusieurs dizaines de ses hommes, a participé à la fois à la victoire des Alliés et à la fin de la ségrégation raciale tant dans l’armée que dans la société américaines. Une histoire racontée par le Burkinabè Traoré Amos.

 

Activisme / Pouvoir / Ceinture verte / Froideur

L’activiste franco-sénégalais Kemi Seba a fait parler de lui le 19 août dernier en il a brûlant un billet de cinq mille francs CFA lors d’une manifestation publique. La blogueuse Faty, même si elle a de la sympathie pour le combat, a du mal à comprendre la méthode.

Kemi Seba ou l’activisme africain imposé

 

Sur quels leviers les dirigeants de notre époque agissent-ils pour s’éterniser au pouvoir ? Un début de réponse est apporté par le blogueur tchadien Moussa Djidingar, étudiant en science politique, qui présente de manière synthétique ces leviers.

Les 6 méthodes coriaces appliquées par les présidents africains pour s’éterniser au pouvoir

 

Le projet de « ceinture verte » lancée en 2008 et censée ralentir l’avancée du désert au Tchad est un échec. Le constat vient du ministre de l’environnement et de la pêche du pays. Quelles ont été les causes de cet échec ? Et que faut-il faire en l’état actuel des choses ? Ben Ali apporte des réponses à ces questions.

Tchad : le projet “ceinture verte” est un échec, comment réparer ?

 

Le 14 août 2017, des coulées de boue et des glissements de terrain provoquaient le décès de plus de 300 personnes et laissaient 2000 personnes sans abri à Freetown en Sierra Leone. Fofana Baba Idriss s’émeut de l’absence d’assistance des autres pays africains – notamment de ceux les plus riches – qui ont étrangement été silencieux face à cette tragédie.

Afrique, quand la solidarité claque la porte !

Drogue / Viol

La première bouffée, « juste pour voir ». L’accoutumance, suivie de la pente douce vers l’addiction. Le sentiment de ne pas pouvoir en sortir, de ne vivre que de cela, que par cela, que pour cela. Puis l’événement triste, mais salvateur, qui permet de s’en extirper. Le Malien Ousmane Traoré raconte l’hitoire d’une relation avec la marijuana.

Le dernier joint de marijuana

 

C’est l’histoire d’un viol. D’un viol en réunion. Dans toute sa cruauté, dans toute son machiavélisme. Une histoire courte, effroyable, crûment racontée par Bamba Aida Marguerite.

Un train parce que tu fais le malin

Lomé / Jungle / Fée des dents / Moutons

Dieretou Diallo a passé cinq jours à Lomé, la capitale du Togo, un petit pays du golfe de Guinée. La blogueuse a goûté avec gourmandise cette ville et en est repartie heureuse.

Comment j’ai été conquise par Lomé

 

Un matin, les sœurs du Camerounais Samuel Sufo ont décidé qu’il irait seul au marché faire les courses. Le jeune homme revient sur ce sentiment d’être jeté dans l’inconnu.

Mes premiers pas en solitaire dans un marché

 

Le fils de Lalah Ariniaina a perdu ses dents et elle s’est mise à réfléchir : devrait-il, comme elle-même l’avait fait dans son enfance, jeter la dent sur le toit et prononcer un vœu ? D’ou vient-elle d’ailleurs, cette tradition ?

La fée des dents malgache

 

Le 1er septembre dernier, les musulmans ont fêté la Tabaski, la fête du sacrifice du mouton. Une occasion que n’a pas laissé passer le Togolais Eteh Komla Adzimahe, qui a navigué avec hilarité dans les champs lexicaux et contextuels de ce caprin.

Moutonneries et autres Pitreries du même enclos

 

Focus sur…

Le daHü

Warda Mouldawa est une française à la trajectoire un rien particulière. Elle a suivi des études et des formations dans domaines qui n’ont à priori pas grand-chose à voir ensemble (techniques journalistiques, acoustique et sonorisation, théâtre, anthropologie, art et culture, anglais, soins infirmiers). Quoique jeune, elle a ainsi multiplié les expériences et cela se ressent dans ses billets. En parcourant le blog Le daHü, on ne peut se départir de ce sentiment d’avoir devant soi l’œuvre d’une personne qui a eu plusieurs vies. L’autre chose qui étreint c’est l’insaisissable pensée de l’auteure, qui glisse entre les doigts quand on se laisse croire qu’on l’a saisie. La blogueuse a une pensée extrêmement complexe, qui fera le  bonheur des amateurs de jeux de pistes psychologiques et d’un humour pince sans rire, très subtil et pourtant très désopilant.

 

Ce blog sera assurément un régal pour les amoureux des mots. Qui peuvent être écrits, mais aussi dits. Parce que la blogueuse, fan de radio, distille aussi des bandes sons qui valent réellement le crochet.


Les pépites de Mondoblog : lecture, voyages et réseaux sociaux

Bonjour à toutes et à tous,

Après l’intermède des huitièmes jeux de la Francophonie, les blogueuses et les blogueurs reviennent aux affaires courantes – qu’ils n’ont pas vraiment abandonné. Ces dernières semaines, ils se sont faits voyageurs, baroudeurs, interrogateurs, révélateurs. Tour d’horizon.

 

Coup de projecteur : apprendre à lire

L’une des expériences fondamentales de la vie de tout être humain est l’apprentissage de la lecture. Pour devenir un Homme abouti capable de cerner toutes la complexité du monde actuel, lire est capital, presque vital. Nombre d’acteurs locaux, d’Etats, d’organismes internationaux l’ont compris et luttent de pied ferme contre l’illettrisme et l’analphabétisme. Apprendre à lire passe bien entendu par l’école, mais aussi, comme le démontre la Française Warda Mouldawa, par des œuvres littéraires de tous les jours, vers lesquelles on se dirige naturellement ou qui nous tombent dessus au détour d’un chemin. La blogueuse nous offre un voyage à travers les ouvrages qui ont marqué son apprentissage, partant de ses 4 ans jusqu’à ses 22 ans.

 

Instagram / Selfies / Menaces 

Grâce aux réseaux sociaux, il n’a jamais été aussi facile de s’informer. Mais ces outils de communication posent bien de problèmes. Des problèmes dont un certain nombre ont été relevés par Stella Attiogbe.

https://stellabazar.mondoblog.org/2017/08/15/reseaux-sociaux-loin/

 

Instagram serait le pire réseau social pour la santé mentale des jeunes de 14-24 ans. C’est ce qui ressort d’une étude que la Mauricienne Carole a consulté il y a quelques semaines. Instagram est-il vraiment dangereux pour l’équilibre psychologique des jeunes ? La blogueuse semble répondre à cette question par l’affirmative.

Instagram : vive la déprime pour les 14-24 ans !

 

Il y a quelque chose qu’Epsilon Richard ne comprend pas chez les adeptes de selfies : cette propension qu’ils ont à tordre leur visage, à mettre les lèvres en avant et à sortir littéralement leurs yeux des orbites.

Et les hommes créaient le selfie… pour se déformer le visage!

 

Couchsurfing / Sydney / Singapour / Mopti

Le couchsurfing (un mode d’hébergement temporaire et gratuit conçu pour les grands voyageurs et les aventuriers) a été testé par Marie. De Taïwan à Séoul en passant par Singapour, la blogueuse a utilisé ce moyen pratique d’hébergement et le recommande plus que chaudement.

Couchsurfing, une nouvelle manière de voyager

 

 

Fabien Aussie, qui un jour a tout lâché en France pour aller vivre en Australie a posé ses valises à Sydney, la plus grande ville du pays. Il nous entraîne avec lui à la découverte de cette métropole, à travers ses faubougs, ses buildings, ses plages, ses sites culturels et sa gastronomie.

Sydney : là où tout a commencé

 

La Québécoise Arielle a effectué un petit périple à Singapour et elle a été impressionnée par cette ville ultra-moderne, futuriste et aussi très cosmopolite.

Singapour en 5 coups de cœur

 

Réveil au chant du coq. Histoire. Us et coutumes. Amitiés. Blasphèmes. Enquêtes. Sacrilèges. Lieux sacrés. Champs d’oignons. Dieux. Devins. Palabres. Contes et légendes. Etc. Patrick Compas a atterri à Mopti, en pays Dogon. Et s’est plongé bon gré mal gré dans le folklore de cette région du centre du Mali.

https://patrickcompas.mondoblog.org/2017/07/30/mali-intrigue-pays-dogon/

 

Contraste / Casier judiciaire / Pauvreté des femmes

Sadya Touré s’est rendue à Sikasso, une petite ville malienne distante de 60 kilomètres de Bamako. Elle est frappée par le contraste qu’il peut exister entre la capitale et les contrées reculées de son pays.

Le Mali ne s’arrête pas à Bamako

 

L’obtention d’un extrait du casier judiciaire, nécessaire pour de nombreuses formalités, peut s’avérer être un véritable casse-tête au Cameroun. Nahata Balama fait une immersion dans cette complexité et en ressort des éléments plutôt édifiants.

Obtenir un extrait de Casier Judiciaire au Cameroun

 

Les femmes sont plus souvent sujettes à la pauvreté que les hommes. Que faut-il faire pour les sortir de cette situation ? Ngnaoussi Elongue propose quelques pistes qui devraient, selon lui, réduire le phénomène de la féminisation de la pauvreté.

https://lafropolitain.mondoblog.org/2017/07/30/lutter-discriminations-social-feminisation-pauvrete/

 

Focus sur…

L’art contemporain d’Afriques et des diasporas

Claire Nini est une passionnée d’art, spécialement d’art contemporain africain. Sur son blog encore récent (elle fait partie de la sélection de la sixième saison de Mondoblog arrivée en mai 2017), elle fait preuve d’une précision et d’une acuité certaines pour raconter les œuvres, les expositions, les hommes et les femmes qu’elle rencontre au gré de ses promenades dans les galeries d’art, spectacles et autres conférences. Elle met un point d’honneur, dans chacun de ses articles, à mettre en avant avec des mots parfaitement choisis, l’histoire entourant les pièces d’art et aussi celle des artistes. L’image tient aussi une place importante dans ses publications. Toujours d’excellente facture, les photos accompagnent les mots et leur procurent du relief.

 

Ce jeune blog est fruit du travail d’une jeune femme qui a pris l’initiative de partager sa passion pour l’art contemporain africain. On ne peut que lui souhaiter de durer et de régaler encore plus nos rétines avec sa vision de l’art.

 

A bientôt! 


Les pépites de Mondoblog : les blogueurs aux 8èmes jeux de la Francophonie

 

Bonjour à toutes et à tous,

Du 21 au 30 juillet 2017 se sont déroulés à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, les huitièmes jeux de la Francophonie. Les deuxièmes pendant lesquelles Mondoblog a été représenté. Pendant cette dizaine au pays des éléphants, les blogueurs ont redoublé d’acuité et d’ingéniosité pour faire vivre ces jeux avec leur cachet personnel. Tous les billets et posts produits par les 16 blogueurs mobilisés sont à (re)lire sur le site Internet mis en place pour l’occasion: abidjan2017.mondoblog.org.

En plus d’être exclusivement en vidéo, cette édition est aussi spéciale car elle marque le deuxième anniversaire de l’infolettre Mondoblog. Dans cette vidéo, les blogueurs comme vous ne les avez jamais vus. Leur blog, leurs idées, les jeux de la Francophonie, l’anniversaire de cette infolettre… Ils s’expriment sur tous les sujets, face à la caméra.

 

A bientôt !