Odilon Doundembi

Congo : « Municipalisation accélérée » et après ?

Initie en 2004 en vue de la modernisation des villes, le projet dénommé  » municipalisation accélérée » est un programme de construction d’infrastructures urbaines. Il consiste à faire bénéficier les villes du pays chaque année, de façon tournante, d’un important programme d’investissements permettant de doter les villes de l’intérieur des infrastructures urbaines de base nécessaires à leur développement socioéconomique.

Le président Denis Sassou-Nguesso part d’un constat qui paraît évident pour tout son peuple :  » depuis les années 1960 jusqu’à aujourd’hui, nous avons connu un exode rural massif. Les villages se sont vidés. Les jeunes comme les adultes sont venus à Brazzaville et à Pointe-Noire. Mais, derrière la municipalisation accélérée il y a aussi notre volonté de faire que les populations de l’arrière-pays s’approprient elle aussi , la fête nationale… les gens n’ont plus de complexe à dire ou ils vivent… » Jusque-là je suis d’accord avec toutes ces affirmations.

Il suffit de faire un tour au Congo pour s’en apercevoir. Routes, voiries urbaines, , aéroport, ports fluviaux, édifices administratifs, logements publics, centrales électriques, ouvrages hydrauliques, marchés, gares routières, écoles, centres de santé, stades…les 11e jeux africains confirme en est la vitrine

… et après ?

Un proverbe africain très réputé chez les Bantou  dit ceci :  » qui dit merci en redemande « . Donc tout ce que je demande au Président Sassou, c’est de ne pas profiter de ces réalisations que toute l’Afrique ne cesse de saluer pour s’éterniser au pouvoir. Il y a une vie paisible après le pouvoir. L’Afrique pourrait bénéficier de son expérience en tant qu’ancien Chef d’Etat pour palier aux différents maux qui gangrènent ses pays. Il pourrait à cet effet, intervenir notamment dans la résolution de conflit comme médiateur, ou dans l’organisation des élections dans d’autres pays comme font les anciens présidents Pierre Buyuya du Burundi et Obassandjo du Nigeria.


Le camp des déplacés de l’aéroport Bangui M’Poko en images

Les mots me manquent pour décrire les condition de vie des Centrafricains qui se retrouvent malgré eux dans des camps de fortune pour se mettre à l’abri des violences. Voici les images que j’ai prises pour vous, chers lecteurs au niveau du camp de déplacés de l’aéroport Bangui M’Poko.

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Une petite vendeuse ambulante.
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Les  » boulevards » du site.
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Un avion garé à proximité du site des déplacés.
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Des toilettes hautement  »hygiéniques »
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Le marché du site…
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On y trouve tout.
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Ceux-là au moins ont le privilège d’avoir le courant.
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Un ancien parking d’avion transformé en  »dortoir »…
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De quoi se mettre sous la langue.
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Lieu d’approvisionnement en eau  »potable ».
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Les réservoirs d’eau.
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Les déplacés viennent s’approvisionner en eau.
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Une vue du site.
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RAS!
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Ciné vidéo.
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Tous les moyens sont bons pour se faire de l’argent.
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Les pauvres innocents d’une guerre insensée.

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Issa Hayatou, président intérimaire de la Fifa

Issa Hayatou
Issa Hayatou

Le camerounais, président de la CAF depuis 1998, Issa Hayatou,  a été élevée à ses fonctions conformément à l’article 32, alinéa 6 des Statuts de la FIFA. Cet article prévoit que le vice-président le plus longtemps resté en fonction au sein du Comité Exécutif de la FIFA doit assurer le rôle de Président de la FIFA par intérim en cas d’indisponibilité du Président. C’est ainsi qu’il a été désigné au poste du président par intérim de la Fifa, en remplacement de Joseph Sepp Blatter suspendu par le comité d’éthique de cette organisation à la suite du scandale de corruption qui l’éclabousse.

«En ces circonstances exceptionnelles, je reprends aujourd’hui, jeudi 8 octobre 2015, le poste de Président de la FIFA conformément aux articles 30, al. 6 et 32, al. 6 des Statuts de la FIFA.  J’occuperai cette fonction uniquement à titre intérimaire», a déclaré le numéro un de la CAF, avant d’annoncer qu’il ne sera pas candidat aux prochaines élections.

«Le Congrès extraordinaire choisira le 26 février 2016 un nouveau Président et je ne serai moi-même pas candidat à cette élection».

 J’espère seulement qu’il ne va pas essayer de changer les règles du jeu à l’africaine c’est à dire modifier  »la constitution » pour se représenter à cause du beurre.


Aéroport Bangui M’Poko : piste d’atterrissage ou passage pour piétons ?

L’unique aéroport international de la République centrafricaine sert aussi de passage pour piétons aux habitants qui vivent aux alentours. Depuis plusieurs années, des maisons naissent comme des champignons autour de cet aéroport. Ce phénomène s’est accentué face à la recrudescence des violences émanant de l’actuelle crise militaro-politique que vit le pays.

Je vous propose quelques images que j’ai prises sur le tarmac de cet aéroport.

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Passage pour piétons à la centrafricaine
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La  » libre circulation » exigée par la Cémac
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Les enfants y trouvent un terrain de jeu et sont en même temps à la recherche des champignons.
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Ça court lorsqu’on aperçoit un avion…
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Les enfants, locataires de  »Ledger »(site des déplacés) y trouvent leur gagne pain… Ils ont en main des champignons.
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Décollage d’un avion sous la supervision des passants…
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Même les bœufs broutent à côté du tarmac de l’aéroport
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Les soldats de la Minusca gèrent la situation en cas de décollage ou d’atterrissage.

Crédit photo: odilon.mondoblog.org


La cuisine à la centrafricaine

Poisson sec au koko
Poisson sec au koko

Le déjeuner est le principal repas de la journée et le dîner consiste en un repas composé de restes et de fruits. Un des plats traditionnels est la « Ngunza au gozo ». Il s’agit d’une sauce épaisse réalisée à partir de feuilles de manioc concassées, de tomate et de pâte d’arachide.

Un kpu (qui ressemble à un grand mortier doté d’un pilon) est utilisé pour piler les feuilles et préparer bien d’autres plats. Le gozo est une pâte épaisse réalisée à partir d’une racine de manioc trempée dans l’eau, puis séchée au soleil, et dont on fait une faine que l’on malaxe, ensuite dans de l’eau bouillante. Le gozo est roulé en boule puis plongé dans la nguza.

Les sauces sont à base de bœuf, de poulet, de chèvre, de gazelle, de singe, d’éléphant ou de poisson…

On trouve en Centrafrique une grande diversité de fruits et de légumes : patates douces, tomates, avocats, bananes, oranges, raisins, goyaves, papayes, ananas et mangues.

En guise d’en-bas, les habitants mangent volontiers des cacahuètes, des petites tranches de viandes grillées communément appelées « brochette », des « makaras » (beignets ou galettes frites), des patates douces frites, des œufs durs, des magérés (pâte de manioc enveloppée dans des feuilles et bouillie) et des Kandas (viandes, poisson, fruit ou termites enveloppés dans une feuille et cuits à la vapeur).

Le nombre de repas quotidiens dépend des revenus de la famille. Pendant leur déroulement, les convives (plus particulièrement les enfants) peuvent s’asseoir par terre ou sur des petits tabourets autour des plats posés soit sur des nattes, soit sur des tables basses.

Les citadins mangent souvent assis sur des chaises autour de la table. Certains utilisent assiettes et couverts mais, en général, les centrafricains mangent de la nourriture avec les doigts en se servant dans un bol commun. Avant et après le repas, on se passe le savon et l’eau pour se laver les mains. Dans les villages, garçons et filles mangent ensemble. La mère mange en dernier car elle finit de préparer le repas pendant que les autres commencent.

Les Centrafricains vont rarement au restaurant sauf s’ils y sont invités, et chacun des convives paie sa part.


La Tabaski à la centrafricaine

Photo: leral.net
Photo: leral.net

A l’occasion de la  célébration de la fête de Tabaski, la Communauté Islamique Centrafricaine (CICA)  a convié les Anti-Balaka à se joindre à leurs frères musulmans comme au temps d’antan.

Photo: lifixew.com
Crédit photo: lifixew.com

La Tabaski ou la fête de mouton ou encore fête du sacrifice, est une manifestation religieuse et sociale très importante, un mouton est sacrifié et consommé en famille. Cette fête commémore le sacrifice d’Abraham

Ils étaient nombreux ( musulmans et non musulmans) à prendre part à cette à cette célébration. L’imam Kobine Layama, président du Comité Islamique Centrafricain (CICA) s’est dit réconforté par la présence des Anti-Balakas aux côtés de sa communauté. Pour lui, les Anti-Balakas ont prouvé que la cohésion sociale est encore possible en République Centrafricaine. Kobine Layama a expliqué que la dynamique d’ensemble visible dans le 7ème arrondissement est le résultat du travail fait par la plateforme religieuse.

« Ce que vous voyez aujourd’hui est le résultat du travail que nous avons fait dans le silence. Il est temps que cela se fasse dans les autres arrondissements, voire dans l’arrière pays, pour que la République Centrafricaine retrouve le chemin de la tranquillité, car seuls les Centrafricains peuvent apporter les solutions qu’il faut ».

La ministre de la réconciliation nationale a demandé aux habitants du 7ème  arrondissement de persévérer et d’intensifier les efforts. « Le 7ème  arrondissement est en train de devenir un modèle de la cohésion sociale à Bangui. Je demande à la population de maintenir le cap et d’intensifier les efforts en faveur de la cohésion sociale. »

« Le message du gouvernement est celui de la paix entre les communautés. Cette paix qui commence déjà à s’enraciner dans cet arrondissement. Ce qui reste, c’est que ce que nous voyons ici, musulman à coté de chrétien, puisse devenir possible dans les autres secteurs », a lancé la ministre.

La fête de Tabaski est célébrée en deux endroits à Bangui. La communauté musulmane du Km5 s’est réunie à la mosquée centrale, où la cheffe de l’Etat s’est rendue, et dans le 7ème arrondissement, où la Communauté Islamique Centrafricaine a réunie une centaine de fidèles assistés par des Anti-Balaka du secteur.

Cette initiative est à saluer. J’espère surtout qu’elle est sincère car le peuple centrafricain n’attend que ce genre d’acte de la part des protagonistes pour que règne la cohésion sociale.

Bonne fête à tous les musulmans!

Vive la paix en RCA, en Afrique et partout dans le monde!


Les habitudes à la centrafricaine

La vie en société

Dans les relations formelles, les Centrafricains ont l’habitude de se saluer en se serrant la main. Lorsque des amis se rencontrent dans la rue, il leur arrive de se taper la main droite, de s’attraper l’un l’autre le majeur avec le pouce, puis de claquer les doigts. Les femmes s’embrassent parfois sur les deux joues.
Comme c’est le cas dans toute l’Afrique, en RCA après les premières salutations, on se renseigne en général sur la santé, la famille… même si la rencontre est fortuite, un simple « salut » lancé à un ami ou a un collègue de travail est juge impoli.

Les mots habituels de salutation en sango (langue nationale)  sont Bara ala! ou Bala mo! (« Bonjour ! »), suivi de Tonga na nyen? (« Comment ça va ? ») Ou de Ala yeke sengue? Ou mo yeke sengue? (« Tout va bien? »). En français, les Centros se disent Bonjour ! Ou salut !, suivi de ça va ?, mais on ne parle pas (ou très rarement) français dans les villages.

La manière dont on s’adresse d’une personne à une autre dépend de la situation. De façon formelle, on utilise le titre seul ou accompagné du nom de famille. On s’adresse aux hommes d’un certain âge en les appelant « Baba »(père en sango), et aux femmes en les appelant « mama » (mère).

Familièrement, on utilise le prénom ou le nom de famille, le surnom ou le degré de parenté ( « cousin », « mon frère », « ma soeur »). Le meilleur ami est appelé « ita » (« frère ou soeur ») ou « cousin ».
Si on croise un petit groupe, on salue chacun individuellement. S’il s’agit d’un groupe plus grand, on peut lever les deux mains ouvertes en direction du groupe et dire « Bara ala kwe ! »
(Expression sango pour « salut à vous tous ! »).

Bara ala kwe!


La nécessité d’aller aux élections en Centrafrique

Pour un bon nombre de Centrafricains, il faut absolument procéder au désarmement avant d’aller aux élections. Je respecte leur point de vue, mais je pense qu’ils ne comprennent pas réellement les enjeux de ces prochains scrutins. Ce n’est pas de leur faute s’ils réagissent ainsi. Le gouvernement de transition par le biais de l’ANE (Autorité nationale des élections), doit lever le voile sur certains points quant à l’avenir du pays. Cela nécessite une excellente campagne de sensibilisation de la population au préalable.

Que doit-faire comprendre l’ANE  à la population surtout aux pessimistes?

  • Le désarmement est un long processus qui nécessite beaucoup d’argent. En termes simples, il faut avoir suffisamment de billets de banque pour pouvoir avancer dans les le processus.
  • Le gouvernement de transition ne dispose pas de moyens conséquents. Le peu qu’il a grâce aux aides financières des pays amis de la RCA ne permet que de faire exister l’Etat. Je n’en dirai pas plus.
  • Les plus gros partenaires de la RCA sont encore réticents, car ils ont peur d’aider un régime qui n’est pas élu démocratiquement. D’où nécessité d’aller aux élections.
  • L’expérience a montré que des pays ayant vécu la même situation que la République centrafricaine ont réussi à lancer le processus de désarmement après avoir organisé les élections. Prenons l’exemple de la Côte d’Ivoire qui était ravagée par une crise politico-militaire durant une dizaine d’années et qui est en train d’être pacifiée. Le Mali est aussi sur la bonne voie…
  • Le désarmement ne peut pas se faire sans l’apport des Forces armées centrafricaines (Faca) qui sont actuellement mal structurées et très mal équipées. Ces soldats ne peuvent pas du tout être équipés vu que le pays est frappé par un embargo sur les armes qui prendra afin en février prochain…

Tout le monde est conscient du fait qu’il ne sera pas possible de voter convenablement dans certaines zones rurales, mais le pays n’a pas d’autre issue que d’aller aux élections.

Ce n’est que mon humble avis !


L’horreur des enfants au Soudan du sud

Le rapport de l’ONU publié sur les violences subies par les femmes et les filles de ce pays en guerre depuis un an et demi vient confirmer en quelques sortes les révélations de l’UNICEF (mi-juin) concernant les atrocités commises sur les enfants au Soudan du Sud.

Un témoin oculaire des bavures relate les faits lorsqu’il parle d’«un viol collectif perpétré par les forces gouvernementales contre une femme qui allaitait». Les soldats auraient jeté le bébé au sol. Un autre raconte comment des militaires ont forcé une femme à serrer entre ses mains «du charbon ardent», dans le but de lui faire dire où se trouvaient les rebelles et le bétail. Quelle horreur! Dans un rapport publié mardi, des enquêteurs de la Minuss (Mission des Nations unies au Soudan du Sud ) révèlent les exactions commises par des militaires sud-soudanais. L’ONU évoque une «brutalité nouvelle» dans le conflit sanglant qui ravage le jeune pays depuis un an et demi. Elle met en garde contre des «violations des droits de l Homme généralisées». «L ampleur et le niveau de cruauté qui caractérisent ces informations suggèrent une animosité qui dépasse les clivages politiques», s’inquiète l’Organisation.

Cette enquête accablante s’appuie sur le témoignage de 115 victimes et témoins dans l’Etat septentrional d’Unity, un des plus touchés par la guerre civile, relaye l’AFP. L’armée sud-soudanaise (SPLA) y a lancé en avril dernier une vaste offensive contre les forces rebelles dans le département de Mayom, qui était une zone pétrolifère majeure avant d’être détruite dans les combats. «Les survivants de ces attaques ont affirmé que la SPLA et ses milices alliées du département de Mayom ont mené une campagne contre la population locale, tuant des civils, pillant et détruisant des villages, et provoquant le déplacement de plus de 100.000 personnes», explique l’ONU dans un communiqué. «Certaines des accusations les plus inquiétantes compilées par les agents des droits de l’Homme de la Minuss portent sur l’enlèvement et des abus sexuels contre des femmes et des filles, dont certaines auraient été brûlées vives dans leurs maisons.» Les enquêteurs évoquent au moins neuf incidents séparés au cours desquels «des femmes et des filles ont été brûlées dans des huttes après avoir été victimes de viol collectif», mais aussi de nombreux autres cas d abus sexuels, des mères notamment violées devant leurs enfants. Des photos du rapport, que l’AFP a pu voir, montrent des traces circulaires noircies, restes des huttes incendiées et visiblement réduites en cendres.

DES ENFANTS MORTS ÉMASCULÉS, D’AUTRES DÉCAPITÉS EN GROUPE…L’ONU dit avoir tenté de se rendre sur place, mais s’être vu refuser systématiquement l’accès. L’armée sud-soudanaise n’a pas encore réagi à ces accusations. A noter que le camp rebelle a lui aussi été soupçonné à plusieurs reprises de tels crimes, notamment de viols, meurtres et recrutement d’enfants soldats. Le 17 juin, le Fonds de l ONU pour l’enfance (UNICEF) avait déjà accusé les forces armées qui s’affrontent au Soudan du Sud, indépendant du Soudan depuis quatre ans*, d’avoir perpétré des crimes abominables contre des enfants : émasculation, viols, et autres décapitations… «Au moins 129 enfants de l’État d’Unity ont été tués en trois semaines seulement au mois de mai, avait indiqué son directeur général, Anthony Lake. Les rescapés de ces violences indiquent que des garçons ont été castrés et que, laissés à leur sort, ils sont morts vidés de leur sang… Des filles, dont certaines âgées d’à peine 8 ans, ont été victimes de viols collectifs puis abattues… Des enfants ont été attachés ensemble puis leurs agresseurs leur ont tranché la gorge… D’autres ont été précipités dans des bâtiments en feu.» Insoutenable! «Les enfants sont aussi agressivement recrutés par des groupes armés des deux parties à une échelle alarmante. Environ 13 000 enfants ont été contraints de participer à un conflit dont ils ne sont pas responsables», poursuivait-il, avant de conclure : «Au nom de l’humanité et de la décence commune, cette violence contre les innocents doit cesser.» Franchement!

La guerre civile déchire le Soudan du Sud depuis le 15 décembre 2013, après que l’ancien vice-président Riek Machar, issu de la tribu Nuer, est entré en rébellion contre le président Salva Kiir, qui est pour sa part du peuple des Dinka, et l’a écarté du pouvoir. Diverses milices tribales se sont jointes, d’un côté ou de l’autre, aux combats… Plusieurs cessez-le-feu ont été signés mais pas respectés; des pourparlers de paix ont échoué en mars en Ethiopie. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont imposé des sanctions à des chefs militaires des deux camps. Aucun bilan officiel du conflit n’a jamais été établi, mais selon des observateurs, il serait de l’ordre de 10.000 morts. Et d’1,54 millions de déplacés dont la moitié sont des enfants selon l’Unicef. Comme si cela ne suffisait pas, la crise alimentaire et sanitaire (avec la menace d’Ebola et du choléra) s’ajoute au drame. Un enfant sur trois souffrirait de malnutrition dans les zones les plus touchées par les violences. Quelque 250.000 enfants «risquent de mourir de faim». Environ 3,9 millions de personnes seraient confrontées à une insécurité alimentaire particulièrement grave. Plus globalement, les deux-tiers des 12 millions d’habitants du pays auraient besoin d’aide pour survivre.

* Le pays, l’un des plus pauvres du monde malgré ses richesses pétrolières, a proclamé son indépendance en juillet 2011, à l’issue d’un des plus longs et sanglants conflits d’Afrique (1983-2005, deux millions de morts) contre le régime de Khartoum qui l’a laissé exsangue.


RCA : Pourquoi les refugiés ne rentrent-ils pas chez eux?

Ils étaient nombreux à fuir leurs maisons pour trouver refuge dans des sites de déplacés communément appelé  « Ledger » en référence à l’unique hôtel  5 étoiles de la capitale centrafricaine.

Pourquoi certains ont préféré regagner leurs localité d’avant la crise compte tenu du rétablissement progressif de la sécurité tandis que d’autres s’entêtent ou ont encore peur de faire autant ?

On peut trouver des explications à ce refus de retourner chez soi sous plusieurs angles : parmi ces personnes déplacées, on peut distinguer les vrais des faux que j’ai l’habitude de qualifier d’opportunistes.

Les vrais réfugiés sont ceux qui ont perdus tout leurs biens (maisons saccagées et/ou pillées…), des partisans indéfectibles des régimes déchus, il y a également ceux qui ont étés victimes de braquage à répétition et qui craignent pour leur vie…Ceux-ci sont prêts à rentrer chez eux lorsqu’ils se rendent compte que leur secteur est appaisé et surtout protégé vu qu’ils n’aspirent qu’à la paix et la sécurité afin de vaquer librement à leurs occupations.

Les opportunistes sont entre autres ceux qui, avant la crise n’arrivaient pas à joindre les deux bouts par leurs propres efforts et qui, actuellement trouvent presque tout gratuitement grâce aux dons des ONG internationales comme PAM (Programme Alimentaire Mondiale) et HCR (Haut Commissariat pour les Réfugiés). Ces gens étaient des « SDF » à l’européenne pour certains et locataires pour d’autres, sans oublier les prisonniers fugitifs qui se métamorphosent en déplacés. Le souhait de ces derniers est que la situation se stagne ou se détériore davantage du jour au lendemain pour en profiter. ils n’hésitent pas à se lancer dans des campagnes de désinformations pour faire croire aux autres qu’on veut leur donner une somme forfaitaire afin qu’ils regagnent leurs domiciles. Soit ils leur disent de ne pas rentrer chez eux sous prétexte d’être attaqués par des bandits, etc.

 Une chose est sure et surtout de coutume, en RCA principalement à Bangui, si tu continues de fuir  ta maison pendant que les autres  retournent dans les leurres, même tes voisins les plus proches vont te soupçonner à tort ou à raison d’être de connivence à un groupe armée ou coupables de quelques choses.

Revenons un peu sur la situation des éternels locataires. Ce sont des gens qui avaient du mal à payer convenablement leurs loyers (submergés d’arriérés et de dettes…), veulent à ce que la situation s’empire pour qu’ils bénéficient bonnement du privilège dont ils n’avaient pas avant. Etant donnés qu’ils disposent gratuitement de tentes, de couvertures  et surtout de la nourriture. Certains trouvent leur gagne pain quotidien en faisant  de petits commerces sur les sites de déplacés (vente des denrées de première nécessité), cela peu vous paraître surprenant, mais l’alcool aussi y est vendu.

Les jeunes sont le plus couramment, les principaux acteurs de la crise. Je les exhorte donc à se mobiliser plus qu’ils le font déjà autour de la paix et de la cohésion sociale car eux seuls ont la possibilité de se sensibiliser dans le but de désarmer le cœur tout un chacun. Les Centrafricains de tout genre doit conjuguer des efforts ensembles afin de contribuer efficacement au rétablissement définitif de la sécurité dans le pays. Ce n’est pas seulement l’affaire du gouvernement et de  la MINUSCA comme beaucoup le pensent.

Il faudrait que les gens se libèrent de leur haine, de l’esprit de violence et de vols qui les envoûtent pour qu’ensembles nous puissions reconstruire notre pays.  Ceux qui se disent musulmans, chrétiens ou non croyant doivent se tenir les mains pour lutter contre les maux qui gangrènent le pays.

La MINUSCA  accompagnée des forces de sécurité nationales, doit renforcer ses patrouilles pour qu’elles sillonnent les quartiers reculés afin de rassurer la population au lieu d’emprunter tous les jours les grands axes de la capitale comme si elles voulaient défiler. La présence des forces de sécurité peut redonner confiance et l’envie aux personnes déplacées de qui ont encore peur de retourner chez elles.

Chaque Centrafricain doit avoir un cœur saint, fort et inébranlable s’il veut réellement renouer à la paix et tout ce qui va avec.


Promotion du secteur des TIC dans les lycées feminins de Bangui

Crédit photo: unmultimedia.org
Crédit photo: unmultimedia.org

Dans le cadre de la Journée des jeunes filles dans le secteur des TIC, ne suit pas de modèle particulier. L’UIT invite et encourage les Ministères de la communication et de l’éducation, les autorités nationales de réglementation, les entreprises du secteur privé, les établissements universitaires et les ONG à organiser au niveau local ou national des événements consacrés à la Journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC, à l’intention des adolescentes et des étudiantes.

Initiée par le ministère centrafricain des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies, en partenariat avec les sociétés de téléphonie mobile de la place, l’opération vise à intéresser les filles scolarisées aux métiers des technologies de l’information et de la communication. C’est dans cette optique qu’une semaine de sensibilisation sur les technologies de l’information et de la communication a été lancée, mercredi dernier, dans les lycées féminins de Bangui, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de sensibilisation de la jeune fille aux métiers des Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Il est juste question de faire connaître la pénurie de professionnels qualifiés, les perspectives prometteuses que laissent entrevoir les besoins toujours croissants du secteur des TIC et l’importance de combler le fossé entre les femmes et les hommes dans un domaine toujours considéré à tort comme exclusivement masculin.


RCA: Les victimes face aux enjeux de la réparation et de la réconciliation

 

Dans les expressions majoritaires de la population enregistrées lors des consultations de base, la justice est considérée comme l’étape première de la réconciliation. Les victimes échaudées par les lois d’amnistie et l’aggravation des crises à répétition ne sont plus promptes à dissocier la réconciliation de la justice qu’elles considèrent comme seule garante de la réussite du processus.

La population met aussi et surtout l’accent sur la réparation perçue comme minimum vital de droits devant lui permettre de survivre, tant les derniers pillages ont placé les familles dans un dénuement matériel et moral sans précédent.

Par ailleurs, la population déclare dans le rapport consolidé des consultations populaire qu’elle ignore si la justice sera rendue un jour. Les populations restent pessimistes et préoccupées, quant au sort réservé par la justice à leurs bourreaux. En effet, quasiment tous les consultés ont déclaré que la justice centrafricaine n’a jamais inquiété les responsables des graves violations de droits de l’homme perpétrées contre les paisibles citoyens. Cet état d’esprit de défiance de la population à l’égard de la justice directement et indirectement de l’Etat mérite toute l’attention nécessaire au forum National de Bangui.

Quels sont les symboles et les facteurs qui favorisent la réconciliation nationale

Il est généralement convenu en République Centrafricaine que les symboles culturels et nationaux forts contribuent à la cohésion sociale et constituent de ce point de vue des repères communs de sortie de crise. Il en est ainsi des emblèmes tels que l’hymne national qui met l’accent sur les interdits de violations des droits de l’homme, la tolérance.

La laïcité du pays qui garantit la neutralité de l’Etat face aux religieux qui relève de la sphère privé des citoyens même si l’Etat est garant de la liberté de culte et de religion pour chacun.

La langue national le Sango unit le peuple sur l’étendue du territoire national et contribue au respect mutuel, aux échanges et au vivre ensemble.

Les cinq verbes du MESSAN (nourrir, loger, vêtir, soigner, éduquer) qui constituent le programme de développement du territoire et de la Nation pour le bien-être commun et qui a été abandonné depuis la mort du Père fondateur Barthélémy BOGANDA.

La devise nationale: Unité-Dignité-Travail qui structure le socle de valeurs nationales formant mes fondations de la République Centrafricaine comme pays, Peuple et Nation.

Toutes ces valeurs culturelles et institutionnelles sont aujourd’hui appelées au secours du pays pour redéfinir les bases étatiques, nationales et sociales de la refondation de la République centrafricaine.


Quelques points qui caractérisent la justice Centrafricaine

La justice Centrafricaine est caractérisée par un dysfonctionnement provoqué par les facteurs suivants :

–          Les lois d’amnistie à répétition adoptées à chaque forum politique entre  les acteurs politico militaires,

–          L’impunité généralisée dans la justice, l’Etat, le secteur privé et l’ensemble de la société centrafricaine,

–          L’interférence politique dans l’application et l’exécution des lois,

–          Le sous-effectif en ressources humaines et matérielles du système judiciaire,

–          La faiblesse du statut social du magistrat face à l’environnement politique,

–          La corruption du système judiciaire entrainant de facto des décisions majoritairement arbitraires contraires à la loi au préjudice des justiciables.

–          Le nombre insuffisant de tribunaux créant des difficultés d’accès des populations au droit et à la justice,

–          Le cout relativement élevé des frais de justice et de procédure,

–          La lenteur excessive des procédures judiciaires équivalentes à un déni de justice.

–          L’ignorance de la loi et de leurs droits par la population,

–          Les multiples atteintes à la sécurité des acteurs de la justice (atteinte à l’intégrité physique et morale des magistrats et acteurs de justice, menaces de mort, intimidations…),

–          L’impunité des agents de l’Etat dans les institutions, y compris pour des violations massives des droits de l’homme et du droit international humanitaire au cours des différents conflits qu’a connus la RCA,

–          La sous administration pénitentiaire, l’insuffisance de personnel qualifié en milieu carcéral,

–          L’absence d’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif et des réseaux d’influence,

–          La corruption et le pillage des biens publics,

–          Le nombre limité de tribunaux pour enfants, de brigades de mineurs, ainsi que le manque d’acteurs judiciaires spécialisés dans le domaine de la justice pour enfants,

–          L’accès à la nationalité des étrangers comme facteur de conflit,

–          La criminalité transfrontalière qui limite considérablement les moyens d’enquête de la justice à défaut de mécanismes sous régionaux efficaces.

Ainsi fragilisée, la justice centrafricaine, qui ne remplissait déjà pas sa mission en temps normal ou de paix relative, se trouve aujourd’hui dans l’incapacité quasi absolue de répondre aux nombreuses violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire perpétrés dans le contexte des troubles sociopolitiques successifs et, en particulier, lors du conflit, qui remonte à décembre 2012.

L’aspiration à la justice se place aujourd’hui après celle de la sécurité, l’une des attentes les plus ardentes de la population centrafricaine, toutes sensibilités confondues. La justice est perçue comme étant le socle de la démocratie et de la lutte contre l’impunité, suite aux crimes de masse ayant occasionné un chaos généralisé sur toute l’étendue du territoire national et un délitement consécutif de la cohésion sociale sur fond de confrontation identitaire et communautaire.


RCA : Expériences du passé et leçons apprises

En règle générale, la justice n’a été utilisée comme une réponse à la culture de l’impunité. A l’exception de la saisine de la Cour pénale internationale sur des violences perpétrées durant le conflit de 2003, qui a abouti aux poursuites engagées contre un chef de guerre étranger, M Jean-Pierre Bemba, les autres crimes de guerre e contre l’humanité ont été couverts par des amnisties répétées. Il en est ainsi du dialogue politique inclusif de 2008 et de nombreux accords de paix signés entre le gouvernement et la plupart des groupes rebelles ayant écumé le pays.

Quant aux problèmes et aux défis auxquels l’appareil judiciaire centrafricain fait face, ils ont fait l’objet d’examen lors de plusieurs consultations, accords et réformes, dont :

–          Les accords de Bambari de 1997,

–          Le dialogue national de 2003,

–          Le dialogue politique inclusif de 2008,

–          Les états généraux de la justice de 2007,

–          La réforme du Code de justice militaire de 2004 à 2008,

–          La réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale,

–          La réforme du Code de travail (juridictions du travail),

–          Le projet de réhabilitation du secteur de la justice et de la sécurité (avec l’appui de l’UE et du PNUD),

–          Le programme conjoint d’appui à la lutte contre les violations des droits de l’homme et à la relance de la justice en Centrafrique (MINUSCA, ONU/Femmes et PNUD),

–          Les accords formels d’entraide judiciaire dans le cadre de la CEMAC, de la CEEAC et de la CIRGL,

–          La loi Bangayassi sur la protection de la femme centrafricaine,

–          L’accord entre la MINUSCA et la RCA de 2014 relatif aux mesures temporaires d’urgence, y compris la création d’une cour pénale spéciale.

Malgré un arsenal juridique important et les reformes entreprises, beaucoup de critiques sont formulées contre la justice en ce qui concerne la qualité des services rendus aux justiciables, l’objectivité des décisions rendue, l’absence d’indépendance du pouvoir judiciaire et l’immoralité de certains acteurs judiciaires.

Lors des consultations populaires, la grande majorité des populations a considéré d’une importance particulière l’engagement des poursuites judiciaires contre tous les acteurs des crimes les plus odieux et grave, y compris des étrangers, ayant participé à la commission des crimes notamment des ressortissants du Tchad, de la  RDC et du Soudan.


Un présidentiable « centrafricaino-afgan… » dans le collimateur de la justice

Michel Amine, Président de l’union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), candidat à l’élection présidentielle prochaine en Centrafrique, a été appréhendé puis gardé à vue au commissariat du Port Amont à Bangui depuis le 7 Avril dernier. Il voulait embarquer à bord du vol Air France à destination de Paris (France).
« Il a été interpellé pour avoir fait usage d’un passeport camerounais à l’aéroport alors qu’à Ledger (un hôtel 5 étoiles de la capitale où il a l’habitude de se loger lors de ses séjours en terre natale), il a présenté un autre passeport étranger, afghan dit-on», confie un responsable de la gendarmerie.«Mon arrestation est purement arbitraire. Le commandant de la gendarmerie qui m’a interpellé ne m’a rien notifié, et n’a présenté aucun mandat d’amener. Du parquet où j’ai été conduit dans un premier temps, le procureur de la république qui avait d’ailleurs déjà quitté le bureau, s’est étonné de mon arrestation lors qu’on l’a joint au téléphone. Je comprends alors que c’est le ministre de la sécurité publique qui m’a mis en examen…», a indiqué Michel Amine.

Il a poursuivi ses propos en niant avoir détenu plus de deux passeports. « J’ai un passeport centrafricain et un passeport camerounais. J’ai toujours voyagé avec ces deux documents. Je suis plusieurs fois parti de Bangui avec ce passeport camerounais accompagné de mon titre de séjour et je n’ai jamais été inquiété. Pourquoi le problème ne se pose qu’aujourd’hui. Je suis centrafricain de souche mais adopté au Cameroun. D’où ma double nationalité. Il n’est jamais interdit à un individu d’avoir deux passeports… ».

 

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Son passeport centrafricain

L’avènement dans la scène politique centrafricaine de M. Amine, âgé de 44 ans, crée d’interminables remous. La classe politique ne cesse donc de s’interroger sur l’origine des billets de banque qu’il distribue à longueur de journée toutes les fois qu’il arrive à Bangui.

Beaucoup de suspicions planent sur Michel Amine car certains observateurs voient en lui la face cachée du monde arabe, estimant qu’il est impossible à un seul individu d’être possesseur d’une telle fortune…

Ça craint pour mon pays!


Sénégal: La Chine organise un colloque international sur l’agriculture

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L’Ambassade de la République populaire de Chine au Sénégal organise en collaboration avec le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria), un colloque sur «La Chine et les investissements dans le secteur agricole en Afrique», les 9 et 10 avril prochains,  à Dakar, indique un communiqué. Ce, pour mieux orienter la coopération sino-africaine dans le domaine de l’agriculture et promouvoir les investissements chinois dans l’agriculture.

Cette rencontre de deux jours va regrouper quatre groupes de chercheurs venus respectivement du Mali, du Nigeria, du Sénégal et de la Chine qui vont présenter leurs acquis de recherche…


Alors la paix viendra

Si tu vois qu’un sourire est plus fort qu’une arme;

Si tu crois à la puissance d’une main forte;

Si tu sais regarder l’autre avec un brin d’amour;

Si tu sais préférer l’espérance aux soupçons;

Si tu estime que c’est à toi de faire le 1er pas;

Si pour toi l’étranger est un frère qui t’est propre;

Si tu peux donner gratuitement un peu de ton temps par amour;

Si tu peux partager ton pain et que tu saches y joindre un morceau de ton cœur;

Si tu peu écouter le malheur qui te fait perdre de ton temps et lui garder le sourire;

Si tu peux accepter qu’un autre te rende service;

Et Si tus crois que la paix est possible,

Alors la paix viendra!

Pierre Quilber


Sénégal : futur hub sous-régional d’Alcatel

 

«Je souhaite et j’ai décidé de faire du Sénégal notre hub pour la sous-région Afrique de l’Ouest et du centre. Ceci s’inscrit dans la vision du gouvernement dans le PSE ( Plan Sénégal émergent) , a déclaré le directeur général du groupe, Michel Combes. 

Face à la presse le 1er avril dernier, à l’issue de sa rencontre avec le premier ministre et les membres du gouvernement, notamment le ministre des  Télécommunications, Michel Combes le patron d’Alcatel Lucent a présenté les ambitions de son groupe après un entretien « détaillé sur le PSE et à l’intérieur du PSE, le volet numérique et la manière dont Alcatel Lucent peut intervenir en étant prestataire ou fournisseur de services aux opérateurs de télécoms ».  Cet échange s’inscrit dans le cadre de nouveaux projets de déploiement notamment avec la 4G qui est un des projets phares des mois à venir. Le gouvernement « doit maintenant enclencher les travaux et la procédure d’attribution des licences » a affirmé Miichel Combes.

Aussi, dit-il, Alcatel Lucent veut aussi travailler sur un projet de Cloud gouvernemental, faciliter la transition vers le E gouvernement notamment dans le E santé, mais aussi la création d’un centre de supervision. «Nous avons discuté avec le Premier ministre du projet de création de centre de supervision, de management de réseau qui permettrait à des entreprises ou aux administrations qui souhaiteraient confier la gestion de leur réseau de télécoms à un centre de gestion de réseau d’Alcatel Lucent»,  a précisé M. Combes.

On ne peut que saluer cette initiative qui, j’en suis persuadé, va motiver davantage le Sénégal en particulier et les africains en général, à évoluer dans les NTIC…