Benjamin Yobouet

Sept réalités qui rendent les benguistes chocos

Dans la plupart des capitales africaines et particulièrement à Abidjan, est benguiste celui ou celle qui séjourne ou vit en Europe.  A l’opposé, l’on colle l’étiquette « choco »  à tous ceux qui sont chics, distingués et appréciés de tous. En clair : on peut être à la fois benguiste et choco. Seulement, on peut être choco sans même être forcément l’être. Voici pourquoi, certains rêvent de fouler le sol européen. Pour eux, les deux termes vont ensemble. Pourquoi la plupart des Africains une fois arrivés en Europe deviennent-ils chocos ? Beaucoup se posent la question. A la vérité, si certains benguistes forcent et le font exagérément, d’autres par contre sont obligés de le faire parce que confrontés à sept principales réalités.

Aéroport Felix Houphouet Boigny - Abidjan (source: panoramio.com)
Aéroport Félix Houphouët-Boigny – Abidjan (source: panoramio.com)

1- Le langage ou l’accent des benguistes

C’est la première des réalités qui s’impose à presque tous les benguistes. Lorsque tu arrives avec ton accent africain , tu as peu de chance d’être compris tout de suite. Alors là, tu es obligé de bien articuler les mots. On a l’impression que tu grasseyes comme on le dit dans notre jargon tu « chôcor ». Pour que tout le monde te comprenne exactement. Du coup, tu deviens choco ou stylé (e). Mais si jamais tu reviens au pays, tes proches ou tes amis te diront « il ou elle a percé (e) (réussi-e). Il ou elle veut dire quoi même « ?

La notion de temps chez les benguistes

Eh oui le temps, le temps ici est très important, je dirai même précieux. Comme le disent les Américains « time is money ». Ici, tout est calculé, programmé, planifié. Tu ne peux pas te lever matin de bonne heure pour aller voir un médecin ou t’inscrire à l’école. Très cher (e) benguiste. l faut prendre rendez-vous d’abord. Du coup, tu deviens hyper organisé (e) donc choco parce que le plus souvent. l te faudra un agenda ou un carnet dans lequel tout est ordonné. Même pour aller rendre visite à un (e)ami (e) ou se faire coiffer, il faut impérativement tout prévoir. Mais si jamais tu reviens au pays, tes proches ou tes amis te diront « il ou elle a percé (e) (réussi-e). Il ou elle veut dire quoi même « ?

3 – Le style vestimentaire des benguistes

C’est arrivé ici que j’ai vraiment réalisé que les écharpes au cou ne sont pas qu’un simple objet de décoration comme on le voit en Afrique. Le climat de l’Europe oblige à adopter un certain style vestimentaire qui ne dit pas son nom. Un style classe pour les uns, chic et séduisant pour les autres. Bonnet sur la tête, écharpe au cou, jeans ou collant brillant, paire de basket ou hauts talons, gants dans les mains,,. Mais si jamais tu reviens au pays, tes proches ou tes amis te diront « il ou elle a percé (e) (réussi-e). Il ou elle veut dire quoi même « ?

4- L’alimentation et l’eau minérale

En voilà une réalité des plus réalistes à bengue (se dit en nouchi ivoirien en Europe). Une fois que tu embarques dans un avion, dis-toi en même temps ceci. Au revoir les plats africains (attiéké, dôklou, placali,kabato… bonjour les plats européens. Tu veux ou tu ne veux pas, tu mangeras forcément hamburger, pizza, kebab, couscous, spaghettis avec sauce bolo. Seuls les initiés comprendront réellement. Tu vas faire comment ? C’est le poulet qui est la viande la moins chère. La viande de poulet que tu mangeais rarement chez toi surtout pendant les fêtes. Tu mangeras cela tous les jours jusqu’à ce que cela te dégoûte. Ce n’est pas tout ! En France, l’eau du robinet n’est pas du tout conseillée parce qu’elle contient du calcaire. Il faut boire régulièrement de l’eau minérale. Avec tout ça, comment ne vas-tu pas devenir choco ? Mais si jamais tu reviens au pays, tes proches ou tes amis te diront « il ou elle a percé (e) (réussi-e). Il ou elle veut dire quoi même « ?

5- L’hygiène corporelle

Tu trouveras peu de personnes, je dirai même pratiquement personne qui se lave avec un savon dur comme en Afrique. Ici, c’est le gel de douche qu’on prend pour se laver, adoucir et protéger la peau sous l’eau chaude au quotidien. Ah oui ! Non, ce n’est pas fini. A cause du climat, que tu sois garçon ou femme, tu es obligé (e) de te pommader pour ne pas que ta peau ne soit blanche. Mais si jamais tu reviens au pays, tes proches ou tes amis te diront « il ou elle a percé (e) (réussi-e). Il ou elle veut dire quoi même « ?

6- La technologie et les infrastructures

Ici, environ 9 sur 10 jeunes ont un iPhone au moins ou une tablette sur eux partout et en tout temps. Tout le monde à partir de 18 ans au moins a un compte. Tout se passe sur Internet, tout se passe en ligne, tout se passe à travers les cartes bancaires. Pour manger ou faire des achats par exemple : carte bancaire. Pour voyager : même procédé. Point n’est besoin de parler des infrastructures ici , tout le monde sait qu’ici c’est hyper développé et différent de chez nous. Du coup on devient « choco », car on utilise et on bénéficie de tout cela. Mais si jamais tu reviens au pays, tes proches ou tes amis te diront « il ou elle a percé (e) (réussi-e). Il ou elle veut dire quoi même « ?

7- Le coût de la vie pour les benguistes

Le coût de la vie ? Eh oui, c’est le dernier point et le clou même des réalités des benguistes. C’est clair, une fois arrivé, on n’est plus chez nous au pays où pour aller d’une commune à une autre on payait 100 ou 200 Fcfa. Non c’est fini ça ! Ici, tout est en euro ; pratiquement tous les achats commenceront au moins par 655 Fcfa.  Petit exemple : une petite baguette à la boulangerie te coûtera au plus 1 euro, ta coiffure coûtera au minimum 5 300 Fcfa seulement pour les hommes. Un petit conseil, tu ne trouveras pas un studio ou une colocation moins 350 milles Fcfa. Du coup, le loyer d’un benguiste peut être égal ou supérieure même au salaire d’un fonctionnaire au pays. On appelle ça être benguiste – choco . Mais si jamais tu reviens au pays, tes proches ou tes amis te diront « il ou elle a percé (e) (réussi-e). Il ou elle veut dire quoi même « ?

sept réalités des benguistes
Aéroport Charles de Gaulle – Paris (source: crossroads2012.org)

En définitive, on retiendra qu’il faut tenir compte pour ne pas blâmer ces benguistes du revers de la main quand ils reviendront un jour !


Roucascades : ces danses ivoiriennes qui font peur !

A Abidjan et partout en Côte d’Ivoire, inutile aujourd’hui d’esquisser quelques légers pas de danse pour impressionner quiconque. Que nenni ! Il faut plutôt sauter, descendre, tomber, retomber, trembler, transpirer, se coucher, se relever et pourquoi pas se secouer, se trémousser…

Bref, il faut exécuter des acrobaties de toutes sortes comme si l’on était électrocuté par toute l’intensité de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Quelle est cette manière de danser, quelle est cette manière d’exprimer sa joie en dépensant autant d’énergie physique ?

Démonstration d'un danseur de l'Artiste ivoirien DJ Arafat
Prestation d’un danseur de l’Artiste ivoirien DJ Arafat

On vous répondra tout simplement que c’est la mode. On vous dira même que cette tendance-là se nomme : « Roucascades ». On n’y peut rien, c’est comme ça depuis l’avènement et le développement de la musique Coupé–Décalé. 12 500 volts, Aigle de pigeon, Nongon, Zoropôtô, Okenpkin, Tchoucou tchoucou, Gbinchin Pintin, Trapaty Lomber…, voici entre autres des noms de danses qui ont fait gémir et continuent d’éblouir plus d’un en Côte d’Ivoire.

Les DJ ivoiriens et leurs danseurs nous donnent de jour en jour le tournis. Lorsque je regarde un clip ou une chorégraphie à la télévision, je chope le vertige. Lorsque je tombe sur un spectacle ou un concert de ces artistes du Coupé- Décalé : les céphalées me guettent. Lorsque je vois des jeunes et surtout des gamins imiter ces danses dans la rue, je ne peux qu’être inquiet, en vérité, j’ai grand peur.

Des jeunes s'adonnent avec joie aux roucascasdes
Des jeunes s’adonnant avec joie aux « Roucascasdes »

Eh oui, le pis dans tout ça, c’est que les enfants ont épousé cette nouvelle tendance. Il suffit de suivre l’émission Wozo Vacances sur la chaîne nationale où ils exécutent et font des acrobaties spectaculaires. Ces modes de danses ne vont pas sans conséquence : soit on se blesse carrément, soit on se casse facilement un membre ou une partie de son corps, peu importe qu’on soit grand ou petit et patati et patata.

Est-ce là l’objectif d’une danse ou le  but de cette tendance ? Passer de la joie à la tristesse ? Je pense sincèrement que non ! Il est temps de tirer la sonnette d’alarme sur certaines attitudes juvéniles qui s’avèrent parfois dangereuses. Il y va de la santé, mais aussi, et surtout la vie de tous. Lorsque nous danserons pendant ces fêtes, n’oublions pas de faire attention. De grâce, ne vous cassez pas les jambes ni le crâne.

Je vous laisse en compagnie d’une démonstration vidéo version danses Roucascades ivoiriennes, cliquez ici.

Vous avez dit « Rouscacades » ? Joyeuses fêtes de fin d’année à toutes et tous !

 


3ème pont ivoirien : une fierté n’en faites pas un marché SVP

Les ivoiriens se rappelleront longtemps encore une date mémorable : 16 décembre 2014. La Côte d’Ivoire célébrait aux yeux du monde entier l’inauguration de son 3ème pont en grande pompe. Après le pont Felix Houphouët Boigny et celui du Général de Gaulle,  voici le pont Henri Konan Bédié qui vient comme une bouffée d’oxygène face au problème crucial d’embouteillage à Abidjan. Certes, on le sait tous, ce pont ne résoudra pas totalement ce problème telle une baguette magique. Mais il contribuera sûrement à réduire des bouchons existants en desservant les deux communes de Cocody et de Marcory (deux communes d’Abidjan).

L'ouverture du pont HKB (Ph: Lionel Atindehou)
L’ouverture du pont HKB  le 16-12-2014 (Ph: Lionel Atindehou)

Combien d’années se sont écoulées ? Combien de promesses ont été faites ? Combien de mandats se sont succédés sans aucun pilier aussi minime soit-il ne sorte de terre?  On peut le dire sans aucune obédience politique, ce 3ème pont est une fierté pour notre pays qui se veut un pays émergeant à l’horizon 2020. Tiens vous avez dit « émergence » ? D’accord mais pour qu’un pays soit émergeant, il faut que les mentalités de ses habitants changent et émergent aussi. Les deux vont de pairs n’est-ce pas? Ni l’un sans l’autre.

En effet, 24 heures seulement après l’inauguration du nouveau pont, une vendeuse ambulante s’y est installée pour mener à bien son commerce. 48 heures après, en plus du pain sucré, elle propose déjà du lait et des gâteaux fourrés dans une brouette et non plus sur un tabouret. Imaginez la suite dans 72 heures,  dans 15 jours, dans 1 mois,  dans 12 mois… bref, ça deviendra sans aucun doute un véritable marché. Que Dieu nous en garde !

Vue du nouveau 3e Pont HKB  (Ph: Serge Doh)
Vue du nouveau Pont HKB où se tient déjà une vendeuse (Ph: Serge Doh)

Comme si cela ne suffisait pas, des piétons ont même décidé de défier les véhicules en empruntant la voirie principale. Attendez qu’est-ce qui se passe ? N’y a-t-il pas de forces de sécurité pour l’ordre et la discipline ? Que font-ils ? Les autorités ont-elles prévues des mesures ? Aucune idée ; peut-être attendrons-nous tous que le marché de l’émergence soit créé avant de réagir…

Des piétons sur la voie réservé aux véhicules (Ph: Lionel Atindehou)
Des piétons sur la voie réservé aux véhicules (Ph: Lionel Atindehou)

De grâce, ouvrons nos yeux pour sauvegarder ce joyau tant attendu et utile pour le bien de tous. Notre 3ème  pont, une fierté n’en faites pas un marché s’il vous plaît !


Amitié sur Facebook : Wobou !

Oui, il y a de quoi crier « Wobou » (interjection en Côte d’Ivoire qui exprime la surprise et la désolation). Pourquoi s’étonner quand on reçoit un message inbox d’une personne ? N’êtes-vous pas amis sur Facebook ? Alors où est le problème ? C’est pourtant toi qui as accepté son invitation non?

Wobou: étonnement, surprise...
Wobou: étonnement, surprise…

Mais toi, tu te poses les questions du genre « Ya koi même ? » « Pourquoi il/elle m’écrit même ? » « Celui ou celle-là même me veut koi ? On n’a rien à se dire ? ». Ah bon ?! Tu n’as rien à lui dire et puis tu as accepté son invitation. Si je ne me trompe pas, Facebook n’a jamais obligé qui ce soit à accepter une invitation. N’est-il pas normal pour des amis (Je dis bien « Amis ») de s’écrire librement ? Juste de passage un « Coucou » ; « Comment tu vas ? » ; « Bonne semaine à toi ». Qu’est-ce que cela te coûte ? Rien ! Où est ce qui est compliqué dans ça ? Qu’est-ce qui gêne dans ça ? Ou bien pour toi, il n’existe pas d’amis, il existe que des intérêts. Toi tu envoies un message inbox quand tu a uniquement un service à demander : C’est ça ? Non, je suis ce n’est pas ça l’amitié !

En tout cas moi, je fais l’effort, comme beaucoup d’autres, de lire et d’écrire à tous mes amis sur Facebook. Tout le monde est donc mon ami. Il y a des gens qui, malheureusement trient leurs amis sur Facebook.  A peine, s’ils vous répondent quand tu les écris (Je n’exagère pas : c’est la vérité). Quand ils voient une publication ou une photo d’une personne, ils disent intérieurement : « Celui ou celle-là m’énerve deh, tchourr, il/elle pense qu’il/elle est joli(e) koi. Il/elle pense qu’il ou elle a réussi ôkpô ! ». Et si vous avez bien remarquez, ils ne cliquent jamais sur « J’aime » ou ne commente pas; même si sa publication ou sa photo est superbe. Ça on appelle être aigri, hypocrite, jaloux (se).

De grâce, ne transposons pas notre hypocrisie ici encore sur Facebook. Je vous en supplie. C’est vrai, je ne suis pas le frère de Mark Zuckerberg mais soyons plus sincères. Enfin, il y a des gens qui forment un clan ou un groupe sur Facebook. Eux, ils n’aiment ou ne commentent que les statuts ou photos de leurs amis de clan. Attends, on est où là ? C’est pourquoi, je dis Amitié sur Facebook : Wobou !

PS : Je sais qu’il y a des personnes qui n’aimeront pas ce billet et ne le commenteront pas. Ce n’est pas bien grave, l’essentiel ce que vous avez vu – pardon, vous avez lu. Mon objectif n’est pas de condamner mais d’opérer un changement…

Salut cher vous !


L’ignorance des bagues aux doigts: ça suffit !

Les bagues, tout le monde en porte. Peu importe les doigts dans lesquels on les met ou les introduit. Bagues de mariage, bagues de fiançailles, bagues de protection (talisman)… que sais-je encore ? Au-delà de l’annulaire gauche au quatrième et avant dernier doigt qui exprime une alliance de mariage, nombreux sont ceux et celles qui ignorent le sens véritable des bagues aux doigts. Les exemples sont légions. Vous en voulez? Un seul vous suffira !

En effet, une fille de passage dans une rue n’a pas pu m’expliquer le « pourquoi » de la multitude de bagues qu’elle portait à ses doigts.

« Donc vous portez des bagues comme ça pour le plaisir? » l’avais-je demandé.

« Bah, Oui…! » m’a t-elle répondu avec un grand sourire aux lèvres.

Eh oui, malheureusement c’est une réalité dans nos mœurs de plus en plus. Il en est de même chez les hommes même cela est moins récurrent. Devons-nous porter uniquement nos bagues pour l’esthétique ou le « m’a-tu vu »? Il règne décidément dans notre société surtout africaine une ignorance de mode qui ne dit pas son nom.

Bracelets, bagues au doigts; une tradition africaine
Bracelets, bagues au doigts: une tradition africaine /Pris sur www.socapristi.com

Mais de tels pratiques sont sans  conséquences. Ne nous nous étonnons donc pas par exemple le célibat. Eh oui, comment peut-on porter des bagues réservées aux doigts pour les alliances de mariage ou de fiançailles et espérer avoir une âme sœur ? Dites moi comment? A moins que vous ne respectiez pas les femmes ou les hommes mariés qui portent leurs bagues.

En réalité, beaucoup diront que vous êtes déjà marié, fiancé ou même « occupé « comme on le dit dans notre jargon. Alors que vous ne l’êtes pas encore. Vous voyez comment portez de multiples bagues sans connaître véritablement le sens porte préjudice? Avez-vous une fois songé à cette maladresse caractérisée? Non ! « L’ignorance tue » a-t-on coutume de le dire : malheureusement oui. Pourtant ce n’est qu’un seul exemple parmi tant d’autres. Il convient alors de découvrir le sens véritable relatif au port des bagues.

Accumulation de bagues aux doigts/Copyright: Pris sur loversofmint.blogspot.com
Accumulation de bagues aux doigts/Pris sur loversofmint.blogspot.com

Ainsi, la bague au pouce droit signifie motivation, meneur de groupe ou désir sexuel. Celui de gauche rime avec la créativité et le mystique. Quant à l’index droit, c’est l’image paternelle qui exprime l’autorité et la maîtrise de soi. Par contre, l’index gauche représente la philosophie maternelle : jalousie, exigence dans le choix des amis. Le majeur droit a pour signification la confiance en soi et l’organisation mentale. L’estime de soi, la sympathie, la séduction sont perceptibles à travers le majeur gauche. 

L’annulaire droit connote la persévérance, la ténacité. Pendant que celui de gauche, le plus connu, représente les sentiments, l’alliance de mariage. La curiosité, les projets concrets, l’avenir sont représentés par l’auriculaire droit(le dernier doigt). Enfin, celui de gauche signifie enfance, souvenirs et nostalgie.

Alors, bague aux doigts, d’accord ! Mais connaitre le sens véritable d’abord !


A quand l’indépendance de nos armées africaines ?

Personne ne dira le contraire : eh bien personne ! Les armées africaines n’existent que de nom. De Bamako à Abidjan en passant par Bangui, Abuja et Kinshasa, il n’existe aucune armée indépendante capable d’assurer la sécurité des citoyens. Difficile d’égrener aujourd’hui le chapelet de péchés que commettent nos armées africaines. Ils sont légions et sont de toutes sorte de couleurs : péchés mignons, péchés capitaux, péchés mortels…

L’union, une des règles d’or de toute armée est un leurre dans les rangs de nos soldats africains. Ils préfèrent tous le népotisme, l’indiscipline et le racket et que sais-je encore. Ce sont là les péchés mignons.

L’un des péchés capitaux ou si vous voulez mortels, demeure la malformation. Si ce ne sont pas des faux diplômés, ce sont plutôt des analphabètes pures sortis de on ne sait où ? Ils sont composés et recrutés généralement en étant des mécaniciens, bouchers, vigiles parfois même des dozos… !

Les chefs d’Etats-majors ou généraux n’ont pratiquement aucune autorité. Ce sont plutôt des marionnettes à la solde de nos chefs d’Etats. Comme si cela ne suffisait pas, l’équipement des armées est et demeure défaillant en dépit des budgets déployés aussi colossaux soient-ils.

La carte de budgétaire statistique de Military Balance en 2012
La carte budgétaire des armées africaines statistique de Military Balance en 2012 (Jeune Afrique)

Selon les statiques de Military Balance en 2012, seulement 7 millions de dollars pour le Libéria en terme de budget annuel, 163 pour le mali. Le Niger n’enregistre que 242 pendant que la Côte d’Ivoire bénéficie de 353 millions de dollars.

Conséquence : on assiste à des armées malformées, mal-équipées, mal-ordonnées : bref, souvent livrées à elles même. Il est donc évident qu’elles soient inefficaces dans la protection des biens et des personnes. Les crises se multiplieront toujours de jour en jour sous l’œil impuissant de nos armées.

Quelles sont ces armées regroupées qu’on appelle ECOMOG, CEEAC et pâti et patata ? Des réunions en à point finir. C’est pathétique ! Pathétique d’entendre régulièrement nos républiques africaines, crier à gorge déployée ou appeler toujours au secours aux forces européennes.Les problèmes ivoirien, malien, nigérian… en sont une belle illustration.

On se rappelle comme si c’était hier. Il a fallu l’intervention de l’armée française et du 43ème BIMA pour éteindre le feu à la Société Ivoirienne de Raffinage à Abidjan. Au mali, l’armée a été chassée du Nord et est restée incapable pour reprendre cette partie du pays. De plus, l’armée nigériane quant à elle fuit face à Bako Haram. Il y a deux (2) semaines, plus de 200 Soldats du Nigéria se sont réfugiés au Niger. La liste n’est pas exhaustive…

Tout cela illustre parfaitement notre manque de volonté d’assurer la sécurité des populations dont nous avons la charge. Est-ce une ignorance ou une défaillance? Nous croyons plus à une défaillance. Défaillance, parce que nous pensons que trop de choses se passent sous nos yeux.

Aide des forces étrangères au côté de l'armée centrafricaine
Aide des forces étrangères au côté de l’armée centrafricaine (Jeune Afrique)

Pendant ce temps, certaines personnes réclament haut et fort le départ ou l’ingérence des forces étrangères. Quelle contradiction ?  Existe-t-il réellement une armée dans nos pays africains ? Non ! Il existe une armée africaine à la solde des chefs d’Etats. Il existe des nations africaines qui font appellent à des armées françaises : telle est la vérité.

Armée africaine, Yako* !

*courage


La Côte d’Ivoire est vraiment formidable : une licence en 4 ans… !

L’annonce a été faite par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan lundi dernier (ndlr 17 novembre 2014). Désormais, les nouveaux bacheliers devront se confronter à une année probatoire particulièrement en Anglais et en Informatique.

Pour le N°1 de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire, cela semble plus que jamais important car l’heure est à la réforme : « une année probatoire est une année pour se préparer à être apte à suivre une formation unique (…). L’Enseignement supérieur doit arrêter de former des chômeurs. L’Anglais est devenu, aujourd’hui, quelque chose d’incontournable. Il en est de même pour l’informatique. Toutes les structures de l’enseignement supérieur doivent adopter le système LMD : Licence Master Doctorat ».

Comment cela se passera-t-il ? Notre ministre a tout prévu : « une partie va commencer par l’Anglais pour un semestre et après, ceux qui auront fait informatique pendant ce temps vont faire Anglais. »

Le ministre ivoirien de l'enseignement supérieur Gnamien Konan
Gnamien KONAN, ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique © Abidjan.net par Atapointe

Ce n’est pas tout en termes d’innovation, le ministre continue de nous épaté avec ses nouvelles réformes : « Désormais, après la licence, la formation en Master se fera exclusivement en Anglais ». Ah bon ? Ah oui c’est vraiment formidable et génial ! N’est-ce pas beau toutes ces réformes et plausibles tous ces arguments ?

Non, Monsieur le ministre nous tous d’accord que notre cher Côte d’Ivoire aspire à une émergence à l’horizon 2020 mais il ne faut surtout pas sauter des étapes. Nous vous devons tout le respect, nous admirons même votre compétence, votre génie créateur, votre sens de l’innovation mais de grâce ne renfermez pas notre université.

Tous les pays aujourd’hui conjuguent le même système (LMD) à savoir une Licence en trois ans. Un Master en deux ans et un Doctorat en trois ans : le tout en huit ans. Ne nous dites pas que vous souhaitez vous écarter de la norme internationale? Les étudiants des universités ivoiriennes ne sont-ils pas assez en retard pour les retarder avec ces nouvelles réformes ? Savez-vous combien de générations sont encore à la maison ou n‘arrivent pas à « passer » en classe supérieur à cause des multiples grèves ?

L'entrée de l'Université de Cocody - Abidjan
L’entrée de l’Université de Cocody – Abidjan © AFP par Issouf Sanogo

De plus, Monsieur de vous à nous, vous savez que tous les élèves apprennent l’anglais pendant sept ans au moins avant d’être à l’université. Si cela ne leur a pas donné le niveau, ce n’est pas en six mois (un semestre) qu’ils seront forts. Par ailleurs, qui sont ceux qui dispenseront les cours d’anglais à ces 65 000 étudiants et plus. Enfin, si la formation en Master se fait exclusivement en anglais qui sont les professeurs qui dispenseront ces cours (de maths, de physique, d’informatique, de psychologie, de Géographie, etc.) ?

Ne pensez-vous pas qu’il faut d’abord :

  • Construire suffisamment de classes dans le primaire et dans le secondaire afin de limiter le nombre d’élève par classe à 30 ?
  • Recruter les enseignants de qualité (qui ont le niveau et le sens du devoir) ?
  • Recruter davantage d’enseignant et éviter le bénévolat ?
  • Régler la question de l’anglais et de l’informatique de la classe de CP1 à la Tle ?
  • Imposer l’anglais et l’informatique comme condition obligatoire pour passer en classe supérieur hormis la moyenne de classe ?

Monsieur le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pensez à tous ces paramètres, pensez-y pendant qu’il temps. D’ailleurs, il n’est pas encore tard… !


ONG: Des entreprises habillées en Mère Térésa

 

Mère Teresa
Mère Teresa

« Les ONG sont des entreprises en Mère Térésa que les journalistes ne voient pas ». Cette belle citation de Linda POLMAN, journaliste néerlandaise a été l’épigraphie de mon mémoire de fin de cycle – Licence Professionnelle en Journalisme. Le thème était le suivant: Rôle de la Radiodiffusion dans la dynamisation des ONG Ivoiriennes: Cas d’ ONUCI FM.

Les Organisations Non Gouvernementales (ONG), il faut le dire sont un levier principal et indiscutable vu le rôle important qu’elles jouent et les actions qu’elles posent sur le front social.

Comme le dit si bien Claire TREAN: « Tout le monde sait aujourd’hui que l’action gouvernementale est indispensable et que les ONG font partie du débat démocratique ».

Les ONG contribuent à la réduction de la pauvreté, à la promotion de la paix à travers la résolution de conflits ainsi qu’à la réinsertion socio professionnelle.

Elles génèrent le plus souvent des emplois, la sensibilisation des fléaux et l’apport de soins médicaux, la promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie.

Les Organisations Non Gouvernementales, participent également à la vie étatique en réalisant de grands chantiers (écoles, hôpitaux etc.).

Rapport ONG et Journaliste
Rapport ONG et Journaliste

Malheureusement, ces actions ne sont toujours pas encouragées et promues par nombre de personnes particulièrement les hommes de médias. C’est ce qui a poussé Linda POLMAN a affirmé ceci : « Les ONG sont des entreprises habillés en Mère Térésa que les journalistes ne voient pas ».

C’est dire que les journalistes sont pour la plupart aveugles et ne mesurent pas l’importance des organismes humanitaires dans une nation. Il existe donc un lien étroit entre journalistes et ONG en ce sens où ils partagent le plus souvent certains objectifs en se retrouvant sur les mêmes terrains.

Il faut toutefois noter que certaines limites planent comme l’épée de Damoclès sur  les relations qu’entretiennent le plus souvent Journalistes et ONG. 


Les plages africaines crient leur ras-le-bol: le cas de Bassam

Moi Bassam première capitale de la Côte d’Ivoire.

Moi Bassam, ville touristique ivoirienne.

Moi Bassam patrimoine culturel de l’UNESCO. Qu’ai-je fais pour mériter un tel sort ?

Aujourd’hui, regardez et voyez. Mes belles et rayonnantes plages qui font ma fierté perdent de jour en jour leur aura. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles reçoivent quotidiennement la visite  des ordures de tous genres. Pis, des déchets humains accompagnés toujours de cortège « fanfaristes » de mouches.

Une surface de la plage sale de Bassam
Une surface de la plage sale de  Bassam (Ville du Sud – Côte d’Ivoire). Crédit: Google images

Là-bas, au bord de la mer, hommes, femmes et enfants n’ont plus de respect pour ma personne.

Là-bas au bord de la mer, on ne se fait plus prier, on organise tous les jours des défilés au su et au vu de tous; pour dit-on aller se soulager naturellement.

Là-bas au bord de la mer vagues et mer crient au secours.

Au secours parce que comment comprendre un tel acte?  Il existe plus de toilettes pour les maisons environnantes? Est-ce la pauvreté ou la mauvaise foi? Je ne sais pas !

Au secours, parce que le nombre de mes visiteurs diminue de plus en plus.

Au secours, parce si rien n’est fait, je risque d’être sacré championne de l’insalubrité face à toutes mes concurrentes . Oh que Dieu m’en garde d’ailleurs je touche du bois !

Alors, je compte sur vous. Oui, vous qui me lisez et vous aussi habitants et amoureux de notre belle cité des N’zima. Oui, cela me tient à cœur. En tout cas, moi Bassam je veux être toujours leader des villes touristiques de Côte d’Ivoire. Cela ne serait être possible sans votre aide…!


CAN 2015 : la nouvelle victime du virus Ebola ?

Il est vraiment fort cet Ebola. Il n’a pas encore dit son dernier mot.

Un « petit » virus qui affole tout le monde.

Un « petit » virus qui fait grand bruit.

Un « petit » virus qui sème la zizanie partout. A la vérité, Ebola est petit mais dangereux.

EBOLA-VIRUS
Le petit « Ebola » en microscopie. Crédit: Google images

Après avoir présenté 13 567 cas et endeuillé plus de 5000 personnes à ce jour (selon l’OMS), principalement au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone, voici qu’Ebola s’attaque au football africain.

Prévu du 17 janvier au 8 février 2014 au Maroc, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2015 cherche encore ses repères. La cause : toujours l’épidémie fièvre Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest.

Hier, alors que le Maroc réitérait le report de la CAN 2015 sur son sol, la Confédération Africaine de Football (CAF) quant à elle, maintenait sa tenue. Pour elle, pas question de report. La Coupe d’Afrique des Nations 2015 aura bel et bien lieu. Mais où ? Telle est la grande et épineuse question.

Quand on sait qu’aucun pays sollicité ne veut prendre ce risque. Ni l’Algérie, ni le Ghana, ni même l’Afrique du sud encore moins le Maroc ne veut accueillir cette CAN 2015 aux dates indiquées. Au risque de choper le virus !  L’on assiste alors à un véritable bras de fer.

Coupe d'Afrique des Nations (CAN)
Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Crédit: Google images

Une situation qui suscite maintes interrogations : La CAN 2015 a-t-elle chopée le virus Ebola ? Est-elle infectée au point où tout le monde la fuit ? Pourquoi tous les pays refusent-ils de l’abriter sur son sol ? N’ont-ils pas confiance à nos médecins et chercheurs? Ne sont-ils pas rassurer sur tous les moyens de sécurité qui seront mis en place ?

Il n’y a aucun doute la CAN 2015 est la nouvelle victime d’Ebola. Pour certains,  il faut l’isoler et la soigner pour qu’elle se tienne. Pas besoin de précipitations qui mèneraient à l’abattoir.

Mais faut-il attendre l’éradication totale la fièvre Ébola d’abord ? Non ! Nous répondent d’autres comme Issa Hayatou : « Je suis président-fondateur de la CAF depuis 1987 sans révision constitutionnelle. Ce n’est pas un petit virus qui va me faire peur !« .

Combien sont-ils, ceux qui partagent cette même foi selon laquelle : le virus Ebola n’est pas invincible même dans le football africain?

Messieurs et mesdames les grands chercheurs, les médecins et les spécialistes, cette question nous concerne tous !


Afrique : l’environnement t’attend à son chevet…

Afrique, berceau de l’humanité. Afrique, dépotoir de l’humanité. S’il y a une chose qui intéresse moins l’Afrique aujourd’hui, c’est bien l’environnement.Les africains auront beau s’intéresser à tout, ils négligeront les problèmes environnementaux.

Ont-ils fini de semer ou de cultiver la violence, la dictature ( comme ça été le cas au Burkina récemment), la corruption, la paresse, le népotisme… Non, nos chers africains n’ont pas fini de jouir ou de nous surprendre. Que serait ce continent sans les verbes : manger, boire, danser, s’amuser et j’en passe.

D’aucuns vous parleront certainement – et sans gêne aucune – de sous-développement. Oui, quand il s’agit des problèmes environnementaux, l’Afrique est toujours sous-développée. Quelle ironie !

Mais si tel est le cas: est-ce parce que nous sommes pauvres que nous devons tout accepter ?

Accepter de respirer à longueur de journée l’air pollué dans nos quartiers et villes ?

Accepter de vivre dans une hygiène exécrable ?

Accepter de fermer les yeux sur de monstrueuses poubelles qui jonchent nos rues et nos caniveaux éventrés.

Des déchets ou ordures ménagères
Des déchets ou ordures ménagères. Crédit: Google images 

BOTI Bi – 7ans – CE1, exténué par toutes ces images demande à son père : « Papa et les maires que font-ils ? » Son père d’air triste  lui répond : « Mon fils, les maires et les autorités, c’est fait pour les bureaux climatisés. Mais ce qu’ils oublient, c’est que même assis dans leurs bureaux confortables, le climatiseur absorbe toutes les odeurs du dehors pour les renvoyer à leurs grosses narines… »

L’environnement, il faut le dire, nos autorités n’en ont cure. Car aucun programme sérieux n’est accordé au chapitre environnement. Diantre ! Pourtant, ce sont ces mêmes dirigeants, qui cravate au cou, qui serré en costume trois-pièces admirent les pays européens lors de leurs visites « de travail » selon eux.

Si la France, si l’Italie, si les Etats-Unis attisent toutes les convoitises, c’est tout simplement parce que leurs dirigeants font de l’environnement une priorité. Continuons donc de festoyer pendant que le réchauffement climatique avance, avance et avance.

Chers africains que Jouissance et Honte vous accompagnent !


Autorités: yako à vous !

Yakô : expression en Nouchi, utilisée en Côte d’Ivoire pour exprimer sa compassion. C’est indiscutable, la table de décisions dans un pays appartiendra toujours aux autorités. Parce qu’élues ou nommées, elles doivent travailler pour le bien-être des citoyens que nous sommes. Le peuple confie ainsi son destin entre les mains des autorités à qui, il exige des actions concrètes et équitables.

Certes, elles sont  responsables du quotidien des citoyens que nous sommes. Mais que constatons-nous de plus en plus ? Il faut le dire, certains citoyens,  « exagèrent » sérieusement ! Pourquoi et comment ? Eh bien, voyons ensemble de plus près.

Des membres du gouvernement ivoirien
Des membres du gouvernement ivoirien. Crédit Photo: Abidjan.net

L’ampoule de leur chambre est abîmée. Ils vous diront : « Que les autorités trouvent une solution« . La douche, la cour ou même la devanture de leur maison est loin d’être propre. Ils crieront haut et fort : « Que les autorités travaillent pour la salubrité ».

Leurs enfants n’étudient pratiquement plus. Il préfèrent pratiquer la débauche sous toutes ses formes. Ils vous sortiront le même refrain : « Que les autorités mettent l’accent sur l’éducation des jeunes ». Lorsqu’il y a des grèves ou autres manifestations, ce sont les premiers à casser et à incendier bus et véhicules.

Et après,  ce sont les même qui se plaindront en ces termes : « Que les autorités pensent sérieusement au problème du transport, il y a même pas de bus. Que les autorités fassent ceci… Que les Autorités fassent cela… Et patati et patata.

Comme s’il existait seulement cette expression. Comme s’il suffisait de la répéter à longueur de journée. Comme si l’on devait se contenter d’invoquer le nom « Tout Puissant » des autorités pour résoudre nos problèmes telle une baguette magique.

Pensez-vous que c’est facile de diriger un pays, un ministère, une région, une commune…? Imaginez-vous  à leurs places, juste une minute. Pas plus !

– Nos arriérés de loyer concernent-il les autorités? Je ne sais pas ! Devront nous attendre les autorités pour nettoyer nos maisons et nos quartiers ? Peut-être ! Les autorités  n’on-t-elles pas suffisamment de préoccupations comme cela ? À savoir le crucial problème de chômage, la cherté de la vie, la sécurité etc.

Loin d’être l’avocat des autorités, chers tous et toutes, aidons nos autorités quelles que soient leur manière de diriger à travers des initiatives personnelles ou collectives.

Toutefois, il existe plusieurs autorités qui malheureusement n’exercent pas leurs fonctions comme il se doit. A ces autorités-là, je dis: « Revoyez vos copies chers Messieurs et Mesdames ». Pour l’heure, on peut le redire, encore et encore : autorités Yako à vous !


Sorcellerie à l’africaine: quelle utilité?

Sorcellerie par-ci, sorcellerie par là. Un thème qui court sur toutes les lèvres. Certains y croient d’autres non ! Dans  tous les cas, cela importe peu. Car sorcellerie ou pas, nous sommes tous appelés à mourir.

Mais le véritable problème réside dans les enjeux que représente cette dernière. Certes, elle existe mais pour répondre à quel objectif ? Tuer, envoûter, détruire, nuire.. à autrui. C’est tout ? C’est vraiment malheureux et pathétique !

Pratique de la sorcellerie ( Vaudou)
Pratique de la sorcellerie ( Vaudou)

Toutefois, il faut le dire elle  n’est pas l’apanage de l’africain. Pendant qu’on l’appelle « sorcellerie » ici, à l’occident et ailleurs, c’est la « magie ». Mais quelle est la différence entre les deux ? Est-elle relative à un environnement ou un continent donné ? Que dalle !

La sorcellerie à l’européenne, quelque choses de positif

Pourtant, la magie – enfin – la sorcellerie chez les blancs si vous préférez, consiste à réaliser des merveilles agréables pour autrui. N’est-ce pas beau cela ? Voulez-vous des exemples ? Eh bien, ils sont légions : l’avion, la télévision, le téléphone, l’internet, bref pour ne citer que ceux-là, en terme d’inventions les plus prisées dont bénéficient d’ailleurs les africains.

Un avion, elle invention des occidentaux
Un avion, l’une des belles inventions des occidentaux

A qui profite la sorcellerie à l’africaine ?

Et nous, que faisons- nous de « notre » sorcellerie tant adulée par nos chers vieux africains ? Messieurs et mesdames les grands sorciers, sans oublier vous enfants ou apprenti sorciers également. Il est grand temps que vous usiez de votre pouvoir pour amorcer le développement de « votre et de notre » continent. C’est seulement à ce prix que l’on pourra apprécier l’utilité et la valeur de la sorcellerie à l’africaine. Dans le cas contraire épargnez nous de votre médiocrité et de votre méchanceté. Que ceux qui ont des oreilles entendent !


Et si on laissait la mère de Gbagbo reposer en paix

La nouvelle a fait le tour de l’Afrique, du monde aussi. La mère de l’ex-président Laurent Gbagbo s’est éteinte. Alors qu’elle revenait de son exil, Marguerite Gado, 90 ans, nous a quitté ce mercredi 16 octobre dans son village natal.

Laurent Gbagbo et sa mère
Laurent Gbagbo et sa mère

Polémiques autour du décès de la mère de Gbagbo

Une nouvelle qui crée de plus en plus la polémique chez les ivoiriens en général et la classe politique en particulier. On s’accuse. On s’explique. On se défend çà et là…Le gouvernement Ouattara exprime sa bonne foi et clame haut et fort, réclame son innocence. Voici ce qui ressort des propos du Ministre ivoirien de l’intérieur : « On a proposé à la famille une ambulance médicalisée mais ce matin ils ont décidé de la faire partir dans un véhicule ordinaire, ils ont dû s’arrêter à Yamoussoukro (centre), elle est morte vers 19H45 ». 

Même son de cloche chez Aminata 24, page du Rassemblement des Républicains (RDR), parti au pouvoir : « Quand la mère de Gbagbo est arrivée en Côte d’Ivoire dimanche, le Gouvernement a dit: Nous allons l’envoyer à la PISAM. Le FPI a dit NON. Le Gouvernement dit: le SAMU est à votre disposition pour ses déplacements. Le FPI a dit NON. Le Gouvernement a dit: On va vous donner des moyens financiers pour sa prise en charge. Le FPI a dit NON. Le Gouvernement a dit: On va refaire sa maison de Gnaliepa pour qu’elle ait un cadre plus paisible. Le FPI dit NON, on ne l’emmène pas à Gnaliepa. Le FPI a choisi de la mettre dans un véhicule de transport en commun malgré ses 90 ans. Et elle est morte avant d’arriver dans son village où elle voulait rendre l’âme. Qui l’a tué en définitive » ? 

Le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbabgo n’a pas fait de déclaration officielle à ce sujet pour l’heure. Toutefois, le Front Populaire Ivoirien (FPI) ne semble pas être sur la même longueur d’onde que celle du gouvernement. Certains pensent que le FPI a tenu à sa dignité, à son honneur…Bref, à y regarder de près, il règne bel et bien une tension voire une polémique réelle (comme toujours, la presse s’y est mêlée à fond).

L’heure n’est plus aux polémiques, la Côte d’Ivoire d’abord

Les potraits du couple Gbagbo et sa celui de la mère
Les portraits du couple Gbagbo et celui de la mère

Cette situation interpelle plus d’un et suscite des interrogations. La côte d’Ivoire n’est-t-elle pas fatiguée de toutes ces mésententes et crises? Est-il nécessaire de créer tant de polémiques autour du décès de la mère de l’ex-chef d’Etat Ivoirien Laurent Gbagbo ? Sommes-nous prêts à mettre en péril la vie d’une personne au nom de nos chapelles politiques ? La pauvre et innocente Marguerite Dago n’a-t-elle pas assez souffert comme ça ?

De grâce, ayons un peu de respect pour les morts par conséquent pour cette nonagénaire. De toute façon, ces accusations, ces explications, ces défenses ne l’a ressuscitera jamais. Tout est Homme naît et meurt.  C’est le destin, on n’y peut rien. Son heure était arrivée. Elle n’a pas besoin de nos polémiques plutôt de nos prières Alors, laissons la mère de Gbagbo reposer en paix pour que la Côte d’Ivoire demeure dans la paix. Le cas de Feu Marguerite Gado doit faire école !

 


CI: funérailles bétés, quand tu leur tiens

En Afrique, plus particulièrement dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, les funérailles sont TOUT, sauf un moment de recueillement. Impossible donc de parler de funérailles aujourd’hui sans parler d’un groupe ethnique : les bétés – pardon – les rois des funérailles grandioses. Avec eux, tous les week-ends se succèdent d’obsèques en obsèques à partir du jeudi. Les gares, en direction de Gagnoa, Daloa, Lakota en savent beaucoup.

Vous voulez voir du monde avec les derniers modèles de pagnes ou de costumes ? Rendez-vous un vendredi après-midi à la morgue, à IVOSEP. Vous cherchez un concert géant avec de vrais artistes du terroir ? Ce n’est pas compliqué ! Direction place Ficgayo de Yopougon, vendredi soir.Vous les verrez tous exécuter les derniers pas de danses.

La solidarité pour les funérailles commence après la mort

Vous désirez avoir une maîtresse (une copine) ou une âme sœur ? Pas de souci également. Les funérailles du côté de Bagnota, Gnaprahio, Dipa-dipa ( ce sont des villages purement bétés)… vous offriront ce service. Pas question pour un bété digne de son nom d’aider son proche qui est malade. La solidarité familiale commence après la mort.

IVOSEP Abidjan Treichville
IVOSEP Abidjan Treichville. Crédit: google images

Les funérailles bétés, il faut le souligner deviennent de plus en plus des lieux de retrouvailles, de liesses populaires mais aussi de concurrences. Quelle famille organisera bien plus que l’autre ? Les bouteilles de bière, de gin et de vin coulent à flot en l’honneur du disparu. Les tee-shirts et pagnes sont quant à eux  à l’effigie du mort. C’est pour lui rendre un vibrant hommage. Attention, la famille doit surtout s’assurer qu’il y a suffisamment de sacs de riz, de moutons et souvent même de bœufs pour nourrir tout ce monde venu la soutenir. Sinon les funérailles risquent d’être gâchées.

Un homme en pleurs
Un homme en pleurs. Crédit: google images

Des scènes acrobaties et les pleureuses professionnelles

Ici, lorsqu’une personne meurt, la réaction doit être instantanée. Les plus expertes sont les femmes. On cogne la tête  contre un arbre par ci ou contre un mur par là. Les jeunes filles, accompagnées de leurs mères vont en brousse chercher des feuilles rugueuses appelées « gnagnon » en langue locale. Elles se frottent le visage et tout le corps avec ces feuilles de sorte qu’elles laissent des plaies sur la peau. Elles ne sont pas seules.

Il y aussi les pleureuses professionnelles que la famille se charge de louer pour les aider dans cette grande tâche. Elles font des acrobaties ou même s’écorchent le corps avec des tessons de bouteilles.Certains pleurent à chaudes larmes. D’autres chantent en prononçant des paroles pathétiques sur la vie du défunt et surtout sur le vide qu’il va laisser, à savoir l’héritage. On se rase le crâne pendant la période du deuil et on porte des tenues noires pour marquer sa compassion. Dans la tradition bété, c’est un devoir d’honorer la mémoire d’un défunt.

Pleureuses bétés
Pleureuses bétés. Crédit: google images

Cependant, après les funérailles toutes les dettes reviennent à la famille éplorée qui se charge de les rembourser. Comme on le dit après la fête, c’est la défaite. L’organisation des funérailles en pays bété, on peut le dire est un véritable art que saurait nier aucun autre peuple encore moins les malinkés. Quand comprendront-ils enfin, que ce ne sont pas ces funérailles grandioses qui ressusciteront leurs morts ?


Je me rappelle la Côte d’Ivoire d’autrefois

Je me rappelle comme si c’était hier. Je me rappelle que l’on vendait un œuf à 50F Cfa. Mais aujourd’hui, si vous n’avez pas 75 ou 100 F Cfa, ce n’est pas la peine ! Je me rappelle aussi  ces vendeuses devant notre cour qui faisaient de grosses et belles bananes douces à 25 F Cfa l’unité.

La Côte d’Ivoire d’autrefois, une belle époque

Je me rappelle l’époque à laquelle moi et mes potes de quartier nous achetions des bonbons, des biscuits, des chocolats et autres. Mais surtout les chewing-gums à 10 F Cfa. Aujourd’hui, pour un seul « hollywood », il faut le négocier à 20 F Cfa. Je me rappelle cette époque-là où maman, papa, féli ma grande sœur et moi, nous allions au « ciné » voir de grands films souvent à « treich » à l’entente, des fois à Saguidiba du côté de « Yop » ou aux 220 logements au cinéma Liberté. Aujourd’hui, pardonnez, faites semblant de passer devant ces lieux et vous verrez qu’il n’existe aucune salle de ce genre. C’est dommage !

Je me rappelle également si je ne me trompe pas, ces moments où l’on cherchait avec torche des fonctionnaires, des personnes dans les entreprises publiques comme privées pour aller travailler dès qu’ils obtenaient leurs diplômes. En tout cas, il y avait travail à gogo. Mais aujourd’hui là tchiéé ! Ceux qui ne travaillent pas sont plus nombreux que ceux qui travaillent même.

Cahier de souvenir

La côte d’Ivoire était paisible et plus sécurisée

Comment ne pas se rappeler cette belle et paisible époque où on sortait comme on voulait, à l’heure qu’on voulait, n’importe où sans être agressé par qui que ce soit. Que dis-je sans craindre l’insécurité en général. On ne connaissait d’ailleurs pas le mot « crise ou guerre ». Aujourd’hui, comment comprendre que tu empruntes un taxi que tu payes avec ton propre argent, le chauffeur t’agresse dans son véhicule et puis « ça ne va pas quelque part » ; ô mon Dieu où sommes-nous ? Suivez mon regard et vous comprendrez beaucoup de choses.

Je me rappelle « Mamie j’ai faim » aussi, la vieille chez qui on mangeait à gogo. Là-bas, attiéké 25 F Cfa et poisson 25 F Cfa seulement nous rassasiait. Quand j’y pense encore cela me fait rire. Pourtant aujourd’hui, même attiéké 150 F Cfa avec « gouassou » (ça veut dire cadeau) ne fait rien à un estomac affamé.

Je me rappelle ces soirs où maman m’envoyait chez le Mauritanien du quartier acheter un gros savon à 150 F Cfa, un bon kg de riz à 125 F Cfa et souvent une bonne quantité d’huile à 25 F. Je n’oublie pas le charbon à 50 F chez tantie Awa qui suffisait largement pour la cuisine. Aujourd’hui ? Impossible de demander le prix d’un sac de riz, de charbon, une bouteille d’huile encore moins un savon « Kabakrou ».

Je me rappelle comme si c’était hier ces dimanches où nous allions voir ma « mémé » dans un autre quartier d’Abidjan. Je m’asseyais sur les pieds de maman dans le « Wôrô-wôrô » et elle payait 30 F je dis bien 30 F Cfa pour le transport. Le bus, lui ne coûtait que 60 F. Mais où est passée cette magnifique époque ? Même pour se rendre au marché à l’autre bout de la rue aujourd’hui, le taximètre te dira avec un large sourire « ça fait 200 F ».

Je me rappelle, je me rappelle. Ah je me rappelle tellement de choses bonnes de ces époques. Aujourd’hui, tout a changé ! SVP, aidez-moi à revivre ces bons moments. Oups, j’oubliais, nous sommes en 2014 ! Mais cela ne m’empêchera pas de me remémorer ce passé. Félix Houphouët-Boigny n’a-t-il pas dit que : « Le bonheur, on l’apprécie lorsqu’on l’a perdu » ? Comme disent les Américains : I’m remember… Always !

Pigistalement_Votre…!


« 5.000 – 10.000 deux lotus, ya monnaie »

 

Des vendeurs et vendeuses à Adjamé (Abidjan)
Des vendeurs et vendeuses à Adjamé Liberté (Abidjan). Crédit: Google images

Difficile d’avoir la monnaie à Abidjan. C’est pour résoudre ce problème que les vendeuses de papiers mouchoirs facilitent la tâche aux clients en leur proposant leurs services.

Rencontre avec Ténin et Rokia, deux vendeuses de papiers mouchoirs

« 5.000 – 10.000 deux lotus, ya monnaie ».  Il est 8 heures. Nous sommes à Adjamé . Ces propos sont de Ténin, 22 ans, vendeuses de lotus (papiers mouchoirs), depuis 5 ans.Comme Ténin, elles sont nombreuses ces vendeuses de lotus qui arrivent à faire la monnaie à leurs clients même si ceux-ci leur tendent un gros billet de banque. Beaucoup s’interroge alors. Où ces vendeuses trouvent-elles la monnaie ?

La réponse avec Ténin dans un langage approximatif: « Monnaie là nous on paye à la station dans mains des pompistes. Souvent les apprentis ils nous donnent pas monnaie ; or lotus là sans monnaie ça peut pas marcher. Bon nous on est ici là c’est pour aider les passagers et puis les apprentis. Souvent y’a les passagers ils ont monnaie sur eux mais ils refusent de donner à l’apprenti, ils préfèrent donner 1000 francs pour avoir monnaie de transport ».

Rokia, une des amies de Ténin vendeuses de lotus également renchérit en ces termes : « C’est syndicats qui nous soutra, ya d’autres qui payent ya d’autres qui payent pas aussi ça nous arrange si c’est fini on s’en va chercher encore. Bon c’est nous on les arrange si nous on n’est pas ici pour leur donner monnaie sans payer lotus comment eux ils vont gagner monnaie là »?

Avoir de la monnaie, un véritable avantage pour tous mais pas que…

Justement, ces commerçantes aident à résoudre le problème crucial de monnaie de leurs clients comme l’indique Madame Biffé Anne Blandine: « Moi j’ai très souvent recours à ces filles en fin de mois parce que c’est avec elles que je fais ma monnaie généralement quand tu vas au marché ou dans les supermarchés tu dois pouvoir acheter une quantité d’articles pour avoir la monnaie alors qu’avec ces filles-là, même quand tu fais sortir un gros billet elles te font la monnaie sans souci ». M. Fofana Moryféré n’est certes pas  un habitué des lotus, mais il reconnaît tout de même le rôle important que jouent ces filles dans notre société.

Cependant, tout n’est pas rose chez les vendeuses de lotus. Elles rencontrent de nombreuses difficultés. « On m’a donné faux billets, une madame elle était sapée, elle a porté jeans même, elle est venu donner 10 milles faux billet. Un jour-là, j’ai donné monnaie 10 milles elle est parti avec mon l’argent  elle n’a pas donné 10 milles j’ai cherché je l’ai pas vu. Ya des gens ils mentent qu’ils t’ont donné l’argent en tant ils t’on pas donné l’argent. Tu gagnes 2 milles, 3 milles si tout ça 10 milles s’en va c’est comme si c’est ton fonds de commerce qui est parti »

Billet de 5000 F CFA
Billet de 5000 F CFA
Billet 10.000 F CFA
Billet 10.000 F CFA

Si, avoir la monnaie est un véritable casse-tête à Abidjan, force est de reconnaître que ces vendeuses de lotus aident toutes personnes qui les sollicitent même avec un billet de 5.000 ou 10.000 FCFA.


Moi?

Pour les curieux (se), j’ai vu le jour le tout premier mois de l’année soit 11 jours précisément. Donc Janvier est pour moi, le mois le plus chic.  Pour ce qui concerne mon année de naissance, là je pense qu’il faudra aller voir ma mère hein. Peut-être, elle vous le dira (rire). Na, je blague dans tous les cas, si vous prenez mon extrait d’acte de naissance, vous découvrirez l’année mais vous saurez aussi que je me nomme YOBOUET Koffi Benjamin M.

Moi Benjamin, l’auteur de ce blog

« Benjamin » : tiens, voici un de mes prénoms qui en dit long sur ma personne. D’abord, je tiens ce prénom  justement parce que je suis le dernier et le plus jeune de la famille. En bon français, on dit « Le benjamin ». Mais à la maison, c’est « Ben » ; c’est comme ça qu’on m’appelle. Mais, d’autres amis préfèrent « Benji ». C’est plus chic et plus cool koi n’est-ce pas ?

Je vais vous faire une confidence. J’aime les maths seulement voilà ; eux ils ne m’aiment pas je ne sais pas pourquoi rire. Heureusement que les lettres m’ont adopté comme leur chouchou. C’est justement pour cela qu’après mon Bac A2 (série littéraire), j’ai intégré l’Institut des Sciences et Technique de la Communication. De là, je suis sortis trois ans plus tard avec une Licence Professionnelle en Journalisme spécialité radio.

Sinon je viens de Yocoubon – pardon de Yopougon (ce sont les apprentis des gbaka qui me trompent toujours). C’est la plus grande commune d’Abidjan.  Mais depuis Août 2014, je vis dans le pays d’Hollande : la France. Je suis ici pour me perfectionner dans les TIC. Je prépare donc un Master Professionnel 2 Ingénierie des médias spécialité E-rédactionnel  à l’Université de Toulon  à l’UFR d’Ingémédia.

D’où vient le pseudo « Pigistalement » ? Eh bah, cela remonte en 2012 précisément en deuxième année de licence de journalisme.  Nous avions étudié un cours intitulé : « Les métiers du journalisme ». Ce métier m’a le plus impressionné parmi tous les autres. Tout simplement, parce que  c’est « l’électron libre de la profession, le nomade du feuillet, le journaliste indépendant et « sans publication fixe  … celui qui n’est intégré à aucune rédaction » (voir ce site).  De plus, il paraît que j’écris bien. Bon moi je ne sais pas hein. Ce sont mes proches qui me l’ont confié (rire). Voilà comment j’ai adopté le pseudo « Le Pigiste ». Depuis ce coup de cœur, je me fais appeler comme ça. Au fur et à mesure, ça s’est répandu et étendu à mon entourage. Puis, avec le temps j’ai voulu charmer un peu en y ajoutant une touche personnelle ; et ça donner naissance à « Pigistalement ». Je me suis dit pourquoi ne pas ajouter quelque chose pour personnaliser ma signature ? Et voici le résultat, aujourd’hui : Pigistalement_Votre

Outre cela, je suis passionné de littérature, de musique mais aussi et surtout  des TIC. Comme un bon pigiste lol, je suis « enjaillé* » (ça veut dire « être amoureux » en nouchi) de l’écriture surtout fan des chroniques, d’échanges donc bloguer en esprit et en vérité rire « .

Sur ce blog, on parlera des réalités des benguistes

Merci à Mondoblog pour ce précieux canal qui m’est offert pour m’exprimer et communiquer davantage. Parlant d’expression, sur ce blog vous aurez droit à des chroniques sur les réalités des benguistes ou de la diaspora africaine. J’espère que vous y plairez ici. Je vous souhaite une excellente visite. Puisse, notre blog permettre à toutes et à tous, quelle que soit la fonction ou son intérêt, d’apprécier le paysage de notre société mondaine et moderne.

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Pigistalement_Votre… !