À Dakar nous étions
Dakar
Nous sommes ces mots,
Ces doigts
Qui dessinent mille et un mondes, de clics en clics, de ‘’like’’ en ‘’like’’,
Ces arcs-en-ciel chantants qui fleurissent aux quatre vents
Aux quatre saisons et aux quatre âges de l’Homme
Qui dessinent le monde à l’encre de nos rêves ou le caricaturent, pour lui voler un sourire
Nos humanités éparses, semées au gré des hasards, des sourires, des mains tendues, des salutations et des ‘’Nangadef’’.
Nous sommes ces mains emmêlées, ‘’collées’’ (la petite) corps raccords, âmes à âmes, clique à clique, solitude à solitude, monde à blog.
Ces cuillères qui s’entrechoquent et font de la musique, autour du grand plat de riz, du grand plat du partage et de la satiété, ou pas. (Et chuuuuuuut, fait la bouche « Chantal » au petit matin – Et rebelote pour les coquillettes malaimées, « Demain est un autre jour, vous en mangerez quand même! », dit Chantal au soir)
Nous sommes cette multitude d’ici et maintenant encastrés dans la chair du monde, juchés sur la chaire des mots.
Un jour, une certaine semaine,
Quelque part à mi-chemin entre nos rires et nos pleurs.
Nous nous sommes trouvés.