Stanislas NTAMBWE

Développez votre Esprit : Reconnaissez vos limites

stanis
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Comment connaitre ses limites et exploiter à votre profit les 24 heures que comporte une journée ? Vous apprendrez à le faire avec efficacité dans cette réflexion que je vous propose de lire attentivement.

Nous avons tous des limites. Il ne sert à rien de s’en désoler. Il vaut mieux essayer de les connaître pour avancer dans la vie.

Qui que vous soyez, vous êtes une personne humaine avec ses propres limites. Il faut impérativement que vous en teniez compte si vous voulez progresser et mener la vie que vous désirez. 

Faites le tour de vos limites

En tant qu’être humain, vous avez un temps limité pour toutes vos activités dans le cadre d’une journée. Vous ne pouvez pas changer cette donnée. Utilisez-la à votre avantage.

De même, quel que soit votre âge, vous avez une certaine forme physique, une certaine énergie, des capacités intellectuelles qui sont les vôtres et tout un ensemble de caractéristiques faisant de vous un être unique.

Toutes ces données font de vous une personne exceptionnelle, la seule à même de savoir ce qui est bon pour elle en fonction de vos capacités, de vos buts et de vos goûts. Mais il faut, pour cela, éviter l’orgueil et le manque de confiance en soi.

Vous êtes dans un des deux camps, voire les deux ! 

Qui que vous soyez, vous naviguez entre les deux écueils que sont l’orgueil et le manque de confiance en soi. Méfiez-vous-en ! Ils sont vos principaux ennemis :

–     L’orgueil vous pousse à vous surestimer : vous pensez être capable de faire beaucoup plus de choses que vous ne le pouvez en réalité

–    Le manque de confiance en soi vous pousse à vous sous-estimer : vous ne vous pensez pas capable de faire certaines choses ou/et vous ne savez pas exactement de quoi vous êtes capable.

Quel que soit votre cas, vous pourriez être incapable d’avoir une bonne image de vous-même et de vos possibilités véritables. Il est très difficile, si vous restez uniquement sur un processus d’évaluation de vos possibilités, de savoir de quoi vous êtes capable.

Basez-vous sur des données objectives

Commencez par vous fixer des objectifs raisonnables en vous basant sur des données objectives. Pour cela, vous devez choisir un but et un seul dans chacune des catégories principales ci-dessous et le réaliser dans un laps de temps qui vous semble raisonnable.

Ces catégories sont :
–    la vitalité
–    la richesse
–    les relations humaines
–    le développement de vos capacités.

Un des risques serait de vous disperser en faisant trop de choses. Ne soyez pas trop ambitieux au début. Commencez modestement avec humilité en poursuivant des buts réalistes et réalisables. Il vous faudra ainsi faire un choix en fonction de la faisabilité de ces buts.

Trop d’idées en trop peu de temps

N’oubliez jamais que, quel que soit le nombre d’idées que vous aurez, les journées ne feront toujours que 24 heures ! Il faudra impérativement tenir compte de cette donnée.

Un trop plein d’envies et de désirs finira toujours par vous déborder et vous décourager. Si vous vous dispersez trop, vous n’avancerez véritablement dans aucune direction. Vous finirez même par baisser les bras et vous cantonner à votre vie actuelle.

Trois astuces vous aideront à maximiser vos performances.

1-   Soyez réaliste au moment de choisir vos buts et votre programmation 

Montrez-vous raisonnable et humble au moment de sélectionner vos buts et les échéances que vous vous donnerez pour les réaliser.

Par exemple, si vous voulez perdre du poids, ne rêvez pas mais soyez réaliste dans votre objectif. Vous ne perdrez jamais cinq kilos en cinq jours. Ou vous les perdrez mais pour les reprendre rapidement après avoir arrêté votre régime et souvent avec un surplus de poids !

2-   Soyez souple d’esprit

Dans la vie, les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. De même, en fonction de vos progrès effectifs, vous devrez, peut-être, modifier votre plan d’attaque.

Vous ne saurez cela qu’avec l’expérience. Aussi, soyez souple d’esprit et adaptez-vous aux circonstances. Ne forcez pas si vous n’arrivez pas à atteindre un but dans le temps imparti au début. Accordez-vous alors un délai supplémentaire.

Cette complaisance pour vous-même ne doit pas être une excuse pour de la paresse ou un abandon provisoire de vos buts. Il faut vraiment que, dans le délai programmé, vous ayez déployé tous les efforts possibles pour atteindre votre but. Un retard ne pourra se justifier que par des circonstances indépendantes de votre volonté.

3-   N’hésitez pas à demander de l’aide

Si vous n’avez pas réussi à atteindre vos objectifs jusqu’à maintenant, c’est que vous n’avez peut-être pas employé les bonnes méthodes. Il n’y a aucune honte à reconnaître cela.

Si vous n’êtes pas dans les délais, vous pouvez consulter des personnes capables de vous aider dans votre démarche. Des avis extérieurs sont souvent précieux et source incomparable de sagesse. Ils vous aideront à gagner du temps pour atteindre vos buts.


Revue de presse congolaise du mardi 20 mai 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC) est diversifiée au menu des journaux parus mardi 20 mai 2014 à Kinshasa.

« Libéralisation du secteur des Assurances : Sénat, Mabi Mulumba appelle à la création d’une Autorité de régulation », titre La Prospérité. Il annonce la  prochaine promulgation par le Chef de l’Etat de la loi portant Code des Assurances, « sur  laquelle le Gouvernement compte pour moderniser et libéraliser certaines activités des secteurs économiques et financiers en RD. Congo ».

Selon La Prospérité, le sénateur Mabi Mulumba, président de la Commission économico-financière et Bonne gouvernance pense qu’ « il faut créer  l’Autorité de régulation et de contrôle du marché pour mettre fin à la disparité des textes  obsolètes ».
L’Avenir titre dans le même registre : « Libéralisation du secteur des assurances. Le sénat lève l’option. FARDC et PNC soumises au droit commun ». Le journal note qu’ « avec la libéralisation des assurances en RDC, le législateur veut qu’il y ait une mobilisation importante des ressources et,  en même temps, un meilleur service aux assurés puisqu’il y aura une concurrence entre les sociétés qui pourront exercer dans ce domaine ».

Il estime que, « pour éviter à ce que les entreprises d’assurance ne soient assurées à l’extérieur comme c’est le cas des entreprises minières, il faut créer une surface financière forte pour avoir les assurances à l’extérieur et peser sur les orientations économiques en RDC en offrant une surface financière pour sécuriser ceux qui veulent opérer au pays ».

Au cours de la plénière du lundi 19 mai 2014, le rapport relatif à l’examen du projet de loi portant Code des assurances a été adopté, après débat et moyennant amendements.
Parmi ces amendements, il y a, d’abord, celui qui consiste à  placer les militaires et les policiers au même niveau que les fonctionnaires. Car, « c’est l’Etat qui souscrit en lieu et place des FARDC et de la PNC » et, ensuite, la participation des Congolais dans la structure des Entreprises d’assurance.

Revenant sur le crash raté d’un avion Air France à l’aéroport de N’Djili, Le Potentiel titre à la Une : « La RVA a failli dans la gestion des aéroports ». Il relève que ce crash raté « doit interpeller tout le monde, particulièrement le ministre des Transports et voies de communication ».

Il estime qu’« au regard de la série d’accidents qu’on a enregistrés dans ce secteur récemment, l’on se rend compte que ce ministère n’est pas rationnellement géré ». Il ajoute que, « sous d’autres cieux, on aurait déjà aligné des démissions.  Mais en RDC, le ridicule ne tue pas ».

Dans un autre chapitre, Le Potentiel constate qu’« à Brazzaville, l’exode des Kinois se fait sentir sur la vie locale ». Il fait remarquer qu’ « à Brazzaville, c’est toute une main-d’œuvre qui manque après le départ d’environ 80.000 personnes originaires de la République démocratique du Congo ».

Selon le journal, la majorité  des Congolais expulsés étaient « des vendeurs à la sauvette, cordonniers ambulants, éboueurs, chauffeurs de bus ou taxis, manutentionnaires, domestiques », en rappelant que « la RDC est le dernier pays au classement de l’indice du développement humain des Nations unies ».

« La mairie fait bien son travail d’assainissement, mais le Kinois partait collecter les ordures dans les coins les plus reculés où les engins de la mairie n’osent pas s’aventurer. », a témoigné à l’AFP un agent municipal sous couvert de l’anonymat.  Celui-ci a évoqué « les +pousse-pousseurs+, ces éboueurs indépendants et leur inséparable charrette à bras ».


Pensée positive

Conscience-et-pensée
Conscience-et-pensée

Retenez ceci: quel que soit le nombre d’erreurs ou d’échecs que l’on connait dans son existence, on doit continuer à essayer de s’améliorer et de changer les choses dans sa vie.

Apprenons de nos erreurs. Ne les reproduisons pas. Surtout, ne répétons pas les actions les ayant provoqués. Et bien souvent, on obtient des résultats différents. Si une solution n’a rien donné, il est possible d’en essayer une autre. Si la nouvelle ne donne rien, on peut tenter autre chose et ainsi de suite jusqu’à trouver la bonne solution.

Le véritable échec serait de ne plus rien tenter et de baisser les bras. C’est un réflexe humain. Tout le monde fait des erreurs. Il n’y a ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais, c’est bien connu ! Tous les inventeurs se sont trompés des centaines de fois (ou plus !) avant de trouver la solution à un grand problème !

On ne réussit jamais tout du premier coup dans la vie, cela vous l’avez sans doute déjà constaté ! Dans ce cas, dites-vous que vous n’avez jamais épuisé les solutions !

De même qu’il existe une infinité de problèmes dans la vie, il faut se rappeler que, pour chaque problème, il y a une solution, et, même, souvent, plusieurs solutions !

Il y aura toujours une solution qui conviendra à la situation et qui sera certainement adaptée ! Ceci est une grande loi cosmique et spirituelle.
Rappelons-nous que la solution existe toujours, même si elle met du temps à émerger… Il suffit de tenter et de tenter encore et de faire preuve ainsi de persévérance !


Revue de presse congolaise du lundi 19 mai 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Les journaux parus lundi 19 mai 2014 à Kinshasa ont traité divers sujets, notamment la formation du prochain « Gouvernement de cohésion nationale » issu des Concertations nationales ainsi que le tête-à-tête prévu cette semaine à Paris entre le président Joseph Kabila et son homologue français, François Hollande.

La Prospérité, qui titre à la Une : « Gouvernement de cohésion : Matata, difficile succession ! », croit savoir que « les consultations seraient très avancées, de cette résolution des Concertations nationales sera concrétisée vraisemblablement cette semaine ». « D’après plusieurs analystes patentés, l’escamotage de la formule classique, qui consiste à désigner un informateur avant la mise sur pied d’une telle équipe cosmopolite, laisse croire que l’actuel locataire de la primature serait en passe d’être reconduit », note La Prospérité.« Gouvernement : Deux informateurs : cohésion menacée ! », s’exclame Le Phare qui pense qu’ « avec le scénario sous examen, avec le président du Sénat et son collègue de l’Assemblée nationale, sur le champ de la collecte des données devant permettre au chef de l’Etat de choisir, selon son pouvoir discrétionnaire, le futur formateur du gouvernement de cohésion nationale, il y a lieu de craindre que la cohésion tant recherchée ne soit qu’une vue de l’esprit ».

Car, estime le journal, « au regard du clientélisme politique qui bat son plein au palais du Peuple où les deux +informateurs+ consultent sans relâche, le futur formateur du gouvernement et Premier ministre devrait être forcément leur +produit+ ».
Selon Le phare, « les ministrables, à confirmer à leurs postes par le futur patron de la Primature, devraient dépendre de l’arbitrage de Kengo ou de Minaku ».

Le quotidien de Kinshasa prévient par ailleurs que « si le chef du gouvernement et ses collaborateurs passent le plus clair de leur temps à se tirer à boulets rouges, au gré des intérêts de leurs +parrains+, la conséquence directe d’un tableau serait l’impossibilité de cheminer vers la cohésion nationale ».

« Kabila-Hollande : tête-à-tête ce mercredi à l’Elysée », annonce à la Une Le Potentiel qui souligne que, « sauf changement de dernière minute, c’est aujourd’hui dans la soirée que le président de la République quitte Kinshasa pour Paris (France) qu’il atteindra dans la journée du mardi ».

A son avis, « le tête-à-tête Kabila-Hollande marque un nouveau départ dans le fort engagement de la France aux côtés de la RDC occupée à stabiliser sa partie Est, mais aussi il augure de bonnes perspectives pour l’Afrique centrale préoccupée par la situation sécuritaire en République centrafricaine ».

Cependant, s’inquiète le journal, « aucun document officiel n’ayant jusqu’alors fixé l’opinion sur les points essentiels de cet entretien, les spéculations vont évidemment dans tous les sens ».

« Hier à l’aéroport international de N’Djili. Air France a frôlé la catastrophe », titre L’Avenir. Il signale qu’ un avion de la compagnie Air France, en provenance de la République française, a frôlé la catastrophe, en précisant que, « c’est lorsque le pilote voulait déjà atterrir à l’aéroport international de N’Djili, qu’il va être désagréablement surpris par une coupure générale et brusque du courant électrique ».

« Ne voyant pratiquement pas la piste d’atterrissage, le pilote a pris tout son courage en mains pour redécoller, en attendant que le courant soit rétabli dans ledit aéroport. C’est après quelques minutes que le courant va être rétabli et l’avion finira par atterrir de nouveau », souligne L’Avenir.


Les mystères de l’univers : l’Egypte ancienne et le projet Isis

sphinx-al-jizah
sphinx-al-jizah

Se pourrait-il qu’il y ait, sous une des trois plus anciennes pyramides d’Egypte à Gizeh, des preuves démontrant que les extraterrestres aient été à la base de la florissante civilisation égyptienne qui, du jour au lendemain, a effectué les plus formidables avancées humaines et technologiques de tous les temps ? 

Tout a commencé par une annonce étonnante faite par un personnage qu’on ne peut pas soupçonner d’être un fantaisiste, le chef du département d’archéologie de l’université du Caire, le Dr Ala Shaheen.

Celui-ci déclara, en novembre 2010, devant une assistance de scientifiques médusés qu’il se pourrait que les Egyptiens de l’époque pharaonique aient bénéficié de l’assistance d’extraterrestres pour bâtir les pyramides. Et ce ne serait pas la seule surprise !

La Chambre des connaissances : d’origine extraterrestre ?

Les extraterrestres auraient aussi aidé les Egyptiens à développer une des civilisations les plus brillantes que la Terre n’ait jamais connues ! La preuve se trouverait dans les entrailles d’une des pyramides de Gizeh, dans la fameuse Chambre des connaissances !

La Civilisation égyptienne reste encore un mystère pour de nombreux archéologues et scientifiques. En effet, ils se demandent toujours comment une civilisation, à la base agricole, s’est transformée, en une civilisation technologique et scientifique avancée.

Une civilisation agricole devenue mathématicienne !

Comment un peuple de paysans des bords du Nil a-t-il pu devenir  un peuple de lettrés, d’architectes, d’astronomes, de mathématiciens ? Cette avancée technologique ne s’explique toujours pas. Dans ce contexte, une hypothèse extraterrestre prend toute sa valeur !

Où le KGB entre en scène

Le KGB est le nom des anciens services secrets soviétiques du temps de l’URSS. Outre ses activités purement d’espionnage, le KGB possédait une section d’études des phénomènes paranormaux et insolites. Cette section menait des recherches en particulier sur les phénomènes de télépathie (lecture des pensées) ou encore de télékinésie (déplacement des objets par la pensée), ou d’influence de l’esprit sur la matière !

Parmi les projets lancés par les services du KGB, figurait le projet Isis consistant à étudier les raisons des formidables avancées technologiques des Anciens Egyptiens !

En fouillant les pyramides du plateau de Gizeh à côté du Caire, la capitale de l’Egypte, ils auraient ainsi récupéré dans les années 1960 des éléments prouvant la présence d’extraterrestres au temps des pharaons. Rassemblés dans la Chambre des connaissances, ces éléments expliqueraient l’évolution rapide des Egyptiens vers une sublime civilisation!

Une architecture jamais égalée !

Les pyramides font partie des merveilles du Patrimoine Mondial de l’Humanité. Malgré les innombrables fouilles dont elles ont fait l’objet, elles n’ont pas encore livré tous leurs mystères. L’enchevêtrement de salles et de fausses pièces n’a sans doute pas été élaboré pour le plaisir ou la simple envie de s’amuser !

Ces véritables labyrinthes ont sans doute été conçus pour interdire l’accès de certaines parties des pyramides aux intrus et autres pillards et ainsi éviter que certaines connaissances ne tombent entre les mains d’individus pouvant en faire mauvais usage !

La partie émergée de l’iceberg !

En effet, pour de nombreux égyptologues les pyramides de Gizeh et le Sphinx les jouxtant ne seraient que les parties visibles d’un gigantesque complexe souterrain recelant sans doute de connaissances et d’objets étonnants.

Pour preuve de cette complexité archéologie et malgré des siècles de fouilles (celles-ci ayant débuté au 19e siècle), les archéologues continuent à trouver des salles et des objets encore inconnus jusqu’à maintenant !

Le couloir entre le Sphinx et la Grande Pyramide

Certains spécialistes ont parlé d’une entrée entre les pattes du Sphinx, maintenant bouchée, qui donnerait probablement accès à Khéops aussi appelée la Grande Pyramide. Ce passage permettrait sans doute d’accéder à la Chambre des connaissances, lieu mystique et mythique de la Civilisation égyptienne qui en renfermerait tous les secrets !

Un corps d’extraterrestre sous la pyramide !
Pour finir avec cette Chambre des connaissances, le plus étonnant résultat des fouilles russes aurait été la découverte du corps d’un extraterrestre remarquablement conservé !

Autre indice troublant : en 2002, les autorités égyptiennes firent ériger des enceintes de béton à certains endroits du plateau de Gizeh souvent protégées par des gardiens armés. Pourtant ces zones sont très éloignées des sites habités.


Revue de presse congolaise du vendredi 16 mai 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Les sujets, au menu des journaux locaux parus  vendredi 16 mai 2014 à Kinshasa (RD Congo), sont diversifiés.
« Amnistie des cadres et combattants : Udps & Alliés, Samy Badibanga écrit, Wivine Mumba libère ! », s’exclame La Prospérité qualifiant de« lettre libératrice » la correspondance du député national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Samy  Badibanga Ntita. Cette lettre, écrite le 24 avril 2014, a été adressée  à la ministre de la Justice et Droits Humains, Wivine Mumba Matipa.  

Le journal rapporte que la réaction à cette lettre n’a pas tardé. « Bien au contraire, écrit-il,  un premier groupe de  cadres et combattants de l’Udps, parti cher à Etienne Tshisekedi wa Mulumba,  a été libéré ».

Les sept  cadres et combattants de l’UDPS étaient détenus,  jusqu’il y a peu,  à  la prison militaire de N’dolo et  à la prison centrale de Makala. Désormais, conclut La prospérité, « Bruno Kabangu Kabatshi, Madoudou Katumba, Verdict Mitweni, Marie Josée Kabungama, Risas Kambazi, Justin Njuasa, Innocent Abana Wema hument l’air frais, en recouvrant la liberté, grâce à cette action énergique de Badibanga Ntita ».

Dans un autre registre, Le Potentiel titre : « Matata parti pour rester ». Il souligne que «  le chemin parcouru étant jalonné de succès que nul autre ne conteste, le premier ministre Matata Ponyo est parti pour rester ». Avec lui, ajoute le quotidien, « la visibilité de la +Révolution de la modernité+ est assurée ».

Citant des sources proches du bureau du Comité de suivi des recommandations des concertations nationales, Le Potentiel rapporte que « tout devrait être clos avant ce week-end ».

« Tout est mis en place pour que les conclusions des consultations engagées par le Comité de suivi parviennent au président de la République, Joseph Kabila, avant son déplacement de Paris », précise-t-il.

Cependant, conseille-t-il, « il faut éviter que ce gouvernement de cohésion nationale ne se noie dans des calculs politiques au détriment de l’intérêt collectif ». Dans la foulée, Le Potentiel vante les actions  de l’actuel Premier ministre pendant les deux ans de son mandat.

S’agissant du voyage du président Joseph Kabila en France, le journal estime que « c’est probablement en début de semaine prochaine, certainement le lundi 19 mai, que le chef de l’Etat devrait quitter Kinshasa pour Paris où il ira répondre à l’invitation de son homologue français, François Hollande ».

Forum des As rapporte de son côté que, sur invitation du ministère du Genre, Famille et Enfant, les églises kimbanguistes, catholique, protestante, orthodoxe, l’Armée du salut, la Communauté Islamique, les Eglises de réveil… « ont été associées à la recherche des solutions tendant à stabiliser les familles congolaises ».

Selon le journal, le ministère les a conviées à un échange sur la promotion et la stabilité de la famille, en commémoration du 20ème anniversaire de la Journée internationale de la famille.

« Interpellé en Afrique du Sud, le pasteur Paul-Joseph Mukungubila bénéficie d’une liberté sous caution », titre Le Potentiel, dans un autre chapitre.

Il rapporte que « le pasteur Paul-Joseph Mukungubila, accusé par Kinshasa d’avoir fomenté les attaques du 30 décembre 2013 dans la capitale congolaise et dans deux autres villes du pays, a été remis en liberté provisoire. Il a payé une caution de 5 000 rands (environ 500 dollars) ».

Toutefois, insiste Le Potentiel, « la décision du tribunal de Johannesburg ne décourage pas les autorités congolaises qui espèrent toujours que l’Afrique du Sud, dans le cadre de la SADC, répondra favorablement à la requête d’extradition formulée par la RDC ».

Il signale que « cette réponse est attendue +d’ici 48 heures+, selon le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende ».

La Prospérité rappelle que « Paul-Joseph Mukungubila, auteur d’une tentative de prise d’otage des installations de la RTNC, le 30 décembre 2013, était jusqu’ici, très recherché ».

Aujourd’hui, pense le journal, « s’il est extradé, il pourrait répondre de ses actes notamment, de cette affaire de plus d’une centaine des morts occasionnés par  trois attaques simultanées à Kinshasa, Lubumbashi et  Kindu ».

Selon Le Potentiel, « un retour en RDC inquiète fortement la famille du pasteur qui +craint pour sa vie+ ».


Revue de presse congolaise du vendredi 09 mai 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux parus vendredi 09 mai à Kinshasa ont consacré des pages entières sur le bilan de deux ans du gouvernement Matata Ponyo. Jugé positif à 61%, on lui reconnait la stabilité macroéconomique, le succès diplomatique, la montée en puissance de l’armée congolaise, la fin du phénomène « Kuluna » dans la capitale de la RD Congo, le retour des transports en commun publics, la réussite de la bancarisation et le bon encadrement de « la révolution de la modernité ».

L’Observateur titre : « 9 mai 2012- 9 mai 2014, Gouvernement Matata Ponyo : l’heure du bilan de deux ans ». Selon le journal,  « le mandat de Matata Ponyo est +bien rempli+, avec à la clé plusieurs événements aussi heureux que malheureux : la guerre dans l’Est de la RDC, la poursuite de la bancarisation de la paie des fonctionnaires, l’amélioration des transports en commun, la stabilité du cadre macro-économique, les concertations nationales, l’accident du train au Katanga, le naufrage sur le lac Albert des réfugiés congolais venus d’Ouganda retournant en RDC, les incidents de Kikwit, la poursuite de la révolution de la modernité, la sécurité nationale, la diplomatie, etc.. ».

Cependant, Forum des As, qui titre : « Matata ponyo : 61% d’opinions favorables », note que « 22% de la population trouvent que ce bilan est très mitigé et 10% le jugent largement négatif ». Selon le journal, « pour cette catégorie d’enquêtés, plusieurs problèmes enregistrés depuis mai 2012 apportent la preuve de l’échec de l’équipe Matata ».

Il s’agit, relève-t-il, « du dernier naufrage sur le lac Kivu pour lequel la réaction du gouvernement a été moindre et tardive, des incidents de Kikwit, de l’accident du train au Katanga et surtout des expulsions des Congolais de Brazzaville sans oublier le vide criant sur l’accès de la population aux besoins vitaux ».

Forum des As souligne que « chacun de ces faits apporterait la preuve de l’incapacité du gouvernement à gérer le pays ». Pour le journal, « l’heure est donc propice au bilan, alors que l’opinion attend fiévreusement l’avènement de Matata II ».

En titrant « Bilan de deux ans selon +Les Points+ : Gouvernement : 61 % d’opinions favorables à Matata ! », La Prospérité indique qu’ « à l’issue de l’enquête par sondage réalisé  par la maison de sondage +Les Points+ du 05 au 06 mai 2014, couplée avec la courbe d’évolution des cotes   sur l’action du Premier ministre, il se dégage une cote  moyenne de 61% d’opinions favorables à Matata Ponyo,  pour l’ensemble des réalisations enregistrées depuis mai 2012 ».

La Prospérité rapporte le « Top 10 » des ministres ayant marqué l’action gouvernementale pendant les deux ans, publié par « Les Points ».

L’ACP annonce l’ « arrivée vendredi à Kinshasa du président Jakaya Mrisho Kikwete ». L’Agence congolaise de presse renseigne que « le président Tanzanien effectue une visite officielle de 24 heures en RD Congo ».

Selon l’ACP, « les deux chefs d’Etat auront un entretien en tête-à-tête, le même vendredi dans la soirée, à la cité de l’Union africaine ». Cet entretien, poursuit l’agence, « sera suivi d’un diner qui aura lieu dans la salle du conseil des ministres, à la Cité de l’Union africaine, auquel est convié le Président Jakaya Mrisho Kikwete ».

Dans un autre registre, Le Potentiel titre à la Une : « Kasweshi et sénateurs s’accordent sur les défis » liés aux réalisations des travaux d’entretien routier en RDC. Le journal estime que, « dans un pays où tout est à rebâtir, les efforts entrepris semblent noyés dans l’immense océan des défis à relever ».

Selon Le Potentiel, «cette conclusion accorde les violons » des sénateurs et du ministre de l’Aménagement du territoire, Urbanisme, Habitat, Infrastructures, Travaux publiques et Reconstruction (ATUH-ITPR), Fridolin Kasweshi. Celui-ci a répondu, jeudi 08 mai 2014, aux préoccupations soulevées lors du débat général sur la question orale lui adressée par le sénateur Ndolela Siki Konde.

« Entre l’auteur de la question orale et le répondeur, un engagement réciproque est pris. C’est celui de veiller à l’exécution des recommandations formulées par le cabinet d’audit externe engagé par le FONER ». Dans l’ensemble, ajoute-t-il, « ces recommandations visent à pallier  quelques dysfonctionnements pouvant entamer la qualité des travaux sur le terrain », rapporte également le journal.


Revue de presse congolaise du jeudi 08 mai 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

En République démocratique du Congo (RDC), l’actualité dans les journaux parus jeudi 08 mai 2014 à Kinshasa est dominée par la question liée au processus électoral en Afrique et en RDC à l’horizon de 2016. La réponse du ministre délégué aux Finances aux questions du sénateur Mongulu y est aussi traitée.

« Processus électoral et révision constitutionnelle en Afrique, Identité de vues entre Washington et Bruxelles », titre Le Potentiel. Le journal note qu’après la visite du secrétaire d’Etat américain John Kerry en RDC, « c’est le ministre belge de la Coopération au développement, Jean-Pascal Labille, qui embouche la trompette du respect des processus électoraux et démocratiques en Afrique ».

Selon Le Potentiel, « Cette identité de vues entre Washington et Bruxelles porte, notamment, sur la limitation des mandats présidentiels ».

L’agence Chine nouvelle (Xinhua) relève  que « le ministre belge souhaite conclure un nouveau programme de coopération avec le Congo ». Il s’agit, indique-t-elle, « d’un programme intérimaire qui consolide leurs efforts et renforce le programme indicatif de coopération en cours ».

Jean-Pascal Labille se dit convaincu que « l’Afrique est, pour l’Europe, le continent du 21e siècle », et « la Belgique peut faire la différence dans les trois pays partenaires en Afrique centrale ».

Le Potentiel fait remarquer à ce sujet que, pour « l’homme d’Etat belge, l’Accord-cadre d’Addis-Abeba de février de l’année dernière a apporté une paix fragile et créé une dynamique importante ». Aussi, Jean-Pascal Labille estime-t-il que son pays doit en profiter « pour aider à engager une nouvelle dynamique de développement dans la région ».

La Prospérité titre en sa Une : « Malu-Malu-Kerry : toute la vérité sur le processus électoral ! » et s’interroge : « Quel avenir pour les élections en RD Congo ? »

Le quotidien de Kinshasa relève qu’il ressort des discussions entre le président de la Commission électorale et John Kerry, dimanche 04 mai à Kinshasa, « l’unanimité de faire avancer le processus électoral en vertu du calendrier que la CENI va très prochainement rendre public ».

Selon La Prospérité, « le président de la CENI a pris en compte des observations de son hôte sur l’épineuse problématique de la crédibilité  et la transparence des scrutins. Il se serait engagé à mettre la dernière main sur l’ébauche du calendrier, avant de la mettre à la portée des parties prenantes au processus électoral en RDC ».

Dans le registre économique, L’Avenir titre à la Une : « Sénat : Kitebi échappe à l’interpellation ». Le journal note que « c’est grâce à ses réponses claires et convaincantes qui reflètent la vérité, aux sénateurs,  que le ministre délégué auprès du Premier ministre en charge des Finances a échappé à une interpellation  qui pesait sur lui ».

Selon L’Avenir, « tout le monde pensait que Patrice Kitebi allait couler. Mais, il a tenu bon à l’occasion de cet exercice qui consistait à expliquer si le ministère des Finances dispose des comptes bancaires ouverts dans les livres des banques commerciales où seraient logés des fonds destinés aux projets ou au fonctionnement du ministère ».

Pour le président du Sénat, Kengo wa Dondo,  « les banques commerciales, qui s’installent chez nous, nous font confiance. Et la question orale avec débat du Sénateur Mongulu est dans l’intérêt de la République ». Il a souligné que « nous voulons que les banques s’installent dans le respect de la règlementation ».

Par ailleurs, la requête du sénateur Mongulu a été acceptée par son institution qui a voté une résolution portant mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire pour vérifier la légalité des actes de gestion, évaluer le préjudice subi par le Trésor public, etc.

L’Observateur revient sur une réponse du ministre en titrant : « Répondant aux questions du sénateur Mongulu, le ministre Kitebi :  +il n’y a pas d’accords secrets entre le Gouvernement et les sociétés de télécommunication +»

Patrice Kitebi, rapporte-t-il, a affirmé que « cette pratique a visé à assurer une gestion prudentielle et opérationnelle des investissements du plan d’action du Gouvernement ayant un caractère critique sur les secteurs sociaux et le développement en long terme de la RDC, en garantissant l’adéquation entre la disponibilité des ressources et les périodes d’occurrence des dépenses ».


PESS-RST : Clôture de l’atelier de consultation des experts impliqués dans le système de la Santé

Hôpital_général_de_référence_de_Kinshasa
Hôpital_général_de_référence_de_Kinshasa

Le ministère de la Santé Publique a procédé vendredi 03 avril 2014, à la clôture des travaux de  l’atelier de consultation des experts dans le cadre de l’élaboration du Programme d’équipement des structures sanitaires de référence secondaire et tertiaire (PESS-RST), organisé à Kinshasa. L’atelier qui a débuté le 29 avril, a tiré l’attention de tous les participants impliqués dans le système de la Santé aux niveaux tertiaire et secondaire ou provincial.

D’après le ministère de la Santé publique, cette deuxième étape du PESS visait essentiellement l’équipement progressif des hôpitaux de référence secondaire et deux cliniques universitaires de Kinshasa et de Lubumbashi en matériels de diagnostic tels que CT scan, IRM, radiographie et échographie.

En outre, elle entend doter les institutions hospitalières de la RDC des matériels numérisés pour la dialyse et la chirurgie. Ayant donné le go de cet atelier le 29 avril, le ministre de la Santé Publique, Félix Kabange, avait affirmé que « le Gouvernement a déjà acquis et procède actuellement à l’installation de certains de ces équipements pour la Clinique Ngaliema ».

Par conséquent, les participants à l’atelier dont les médecins, l’UNICEF, l’OMS… devraient déterminer les spécifications techniques de chaque catégorie d’équipement (Résonnance magnétique, CT Scanner, appareils de dialyse, Radiographie, Echographie, équipements de chirurgie et de laboratoire,…)

Ces experts avaient aussi pour mission de définir les préalables requis en termes de préparation des infrastructures devant abriter les équipements de haute technologie et faire un bref état des lieux des sept premiers hôpitaux ciblés à la première année du programme. Notamment en ce qui concerne les infrastructures, les équipements et les compétences techniques.

Il s’agit de trois cliniques universitaires (de Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani) et les quatre hôpitaux de référence secondaire (Clinique Ngaliema, Hôpital provincial général de référence de Kinshasa, de Bukavu et de Sendwe). Mais aussi, il était question pour les participants d’identifier les thèmes spécifiques ou les domaines prioritaires pour lesquels des mesures urgentes doivent être prises.

Le secrétaire général à la Santé Dr. Mukengeshayi Kupa qui a déclaré clos ces travaux, s’est dit heureux de constater que les objectifs assignés aux experts « ont été atteints ». Avant de les remercier. Selon Mukengeshayi Kupa, toutes les préoccupations du Ministère ont été rencontrées.

Pour lui il ne reste seulement qu’à finaliser la rédaction de la proposition à soumettre au Gouvernement et de mettre en place des comités locaux de coordination dans chacun des sept hôpitaux bénéficiaires qui vont travailler en étroite collaboration avec le Comité multi sectoriel de pilotage basé au niveau central.

Enfin, Dr. Mukengeshayi a ajouté qu’il reste aussi à exécuter les mesures urgentes qui ont été proposées par les experts. Notamment, l’acquisition des équipements de base qui font actuellement défaut dans ces hôpitaux en attendant l’acquisition des matériels de haute technologie. Ainsi que l’approvisionnement en eau, même par forage, des hôpitaux qui sont en situation de marque d’eau.

La première phase de ce projet a visé les structures sanitaires de référence primaire (zone de santé avec les hôpitaux généraux). L’objectif a été d’équiper 1.000 centres de santé et 200 hôpitaux généraux de référence en matériels médico sanitaires répondant aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).


La NSCC dénonce l’utilisation abusive de son nom à des fins politiques

Jonas Tshiombela, Coordonnateur national de la NSCC
Jonas Tshiombela, Coordonnateur national de la NSCC

La Coordination nationale de la Nouvelle Société civile congolaise (NSCC)  dénonce « l’utilisation abusive de son nom à des fins politiques ».

« La Coordination dénonce la manipulation de l’opinion publique et des journalistes par les acteurs politiques en mal de positionnement  se cachant derrière l’utilisation abusive du nom de la NSCC et de celui de son  Coordonnateur national Jonas Tshiombela à des fins inavouées dans leurs activités », a déclaré jeudi 01 mai 2014 à Kinshasa Robert Kabakela, coordonnateur national adjoint de la NSCC au cours d’un point de presse.

La NSCC et son  Coordonnateur national se disent « totalement surpris » d’être cités parmi les personnes qui ont accompagné la plateforme politique « Sauvons la RDC » dans sa démarche pour déposer la pétition contre le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’Abbé Apollinaire Malu Malu, le 29 avril 2014.

Robert Kabakela a indiqué que cette rumeur était publiée le 30 avril 2014 à la Une du journal La Prospérité paraissant à Kinshasa, relayée sur le site de Radio Okapi.

Il s’agit, donc, d’une supposée présence de Jonas Tshiombela aux côtés de la plateforme politique « Sauvons le Congo » lors du dépôt de la pétition précitée.

« Le Coordonnateur national de la NSCC, Monsieur Jonas Tshiombela, séjourne depuis dimanche 27 avril 2014 au Nord-Kivu dans la ville de Goma où il prend part au lancement des activités du groupe de travail de la société civile sur l’Accord-cadre du 24 février 2013 et la résolution 2098 », a affirmé Robert Kabakela.

A quel moment, s’est-il interrogé, « Jonas Tshiombela s’est-il retrouvé mystérieusement à la CENI avec les compatriotes de la plateforme  politique +Sauvons le Congo+ pour déposer la pétition contre la CENI ? ».

La NSCC recommande aux médias concernés de « publier dans les mêmes conditions son droit de réponse en guise de rétablissement de la vérité face à cette situation qui, manifestement frise la manipulation de l’opinion et complot contre la NSCC par une certaine classe politique et un certain nombre d’acteurs de la société civile inféodés  en mal de positionnement ».

Le coordonnateur adjoint de la NSCC a rappelé à l’opinion congolaise que son institution « n’a jamais fait partie de la plateforme +Sauvons le Congo+ », qui du reste, est une organisation politique.

Robert Kabakela a insisté avec force que « la NSCC est une plateforme apolitique, neutre, libre et indépendante ». Précisant que « la NSCC n’a jamais été membre de la plateforme politique dénommée Sauvons le Congo ».

Par ailleurs, Robert Kabakela a souligné que « la NSCC n’a jamais été partie prenante à la pétition contre Monsieur l’Abbé Malu Malu, président de la CENI ».


NORD-KIVU : Les professionnels de la santé ménacent d’entreprendre « des actions syndicales de grande envergure »

Marche du personnel de Santé de Goma
Marche du personnel de Santé de Goma

En République démocratique du Congo (RDC), les professionnels et  administratifs du secteur de la santé du Nord-Kivu, ont marché pacifiquement ce mercredi 26 février 2014, à Goma, pour faire entendre leurs revendications au Gouvernement. Ils veulent que ce  dernier résolve les problèmes actuels qui gangrènent ce secteur. Ils ménacent d’entreprendre « des actions syndicales de grande envergure » au cas où leurs revendications ne seront pas en compte endéans six jours.

 Ils déplorent, entre autres, le retard de payement et la prime de risques au niveau de la province, le manque de suivi des certains agents immatriculés à l’instar d’autres provinces qui bénéficient déjà de la mécanisation. Ils exigent aussi, la bancarisation de tout le personnel de la santé dans la province.

A l’occasion de cette marche, les professionnels et administratifs de la santé du Nord-Kivu, à travers leurs quatre corporations (DYSICO, SOLSICO, SYNAPETAS et SYNCASS), ont produit un mémorandum adressé au président de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu, lui demandant de « porter nos problèmes au gouvernement central et d’y trouver des solutions sérieuses », a indiqué George Kamala, secrétaire exécutif du syndicat (SYNCASS/NK).

L’assemblée générale des agents du secteur médical au Nord-Kivu tenue  le 22 février 2014, avait exigé « le paiement immédiat de la prime du mois de novembre 2013, la poursuite des travaux de la commission de clarification pour couvrir les litiges. Et que la bancarisation commence à partir de ce mois de février 2014 ».

Les professionnels de la Santé affirment que si ces revendications ne sont pas prises en compte, dans un bref délai de 6 jours, « le personnel de la santé se verra dans l’obligation d’entreprendre des actions syndicales de grande envergure à travers toute l’étendue de la province du Nord-Kivu » renseigne leur mémorandum signé par les représentants de ces quatre syndicats.


RDC: L’ONU juge « indéniables » les progrès réalisés, un an après la signature de l’Accord-cadre

Mary_Robinson, Envoyé spéciale du SG de l'ONU pour la Région des Grands Lacs
Mary_Robinson, Envoyé spéciale du SG de l’ONU pour la Région des Grands Lacs

A l’occasion de la célébration du premier anniversaire de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs, signé le 24 février 2013, les Nations Unies et ses partenaires considèrent que « les progrès réalisés sont indéniables ». Ils l’ont fait savoir dans une déclaration conjointe publiée mardi 25 février 2014.

 « Nous avons vu le mouvement rebelle du M23 vaincu et le gouvernement de la RDC conclure avec les rebelles un processus de paix. Nous avons également assisté à une construction progressive de la confiance et du consensus dans la région et une plus forte détermination de la part de ses leaders à trouver des solutions à travers l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération », soutiennent-ils dans leur déclaration.  

Ils estiment queles objectifs de paix sont à portée de main. Car, selon eux, une structure et des mécanismes aux niveaux national, régional et international seraient en place et « prêts à transformer l’espoir pour un avenir pacifique en une paix réelle ici et maintenant ».

L’heure est à l’action

Pour ces diplomates, l’heure est à l’action dans cette deuxième année de l’Accord-cadre. Toutefois, ils reconnaissent que les volets social et économique de l’Accord-cadre devront être accélérés. Car, disent-ils, « la paix ne saurait s’enraciner sans que les entreprises et l’emploi prospèrent ».

Les envoyés spéciaux soutiennent aussi que les énergies productives des femmes, de la jeunesse et la société civile devront être incorporées dans la recherche des solutions durables et la responsabilité de rendre compte par toutes les parties dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre.

Les indicateurs sont « tout à fait positifs »

Par ailleurs, quoiqu’il reste encore des tâches importantes à accomplir, les envoyés spéciaux affirment que « les objectifs de la paix et la sécurité dans la région, presqu’un rêve, il y a une année, sont maintenant à notre portée ». Précisant que les indicateurs sont « tout à fait positifs ».

Cependant, déclarent-ils, « il appartient à nous tous de saisir cette opportunité sans précédent qui s’offrent à nous pour instaurer une paix durable et un meilleur avenir pour tous les peuples de la région ».

L’Accord-cadre de paix a été signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba, en Ethiopie, par 11 Etats de la région, avec deux nouveaux signataires cette année, dans le but d’apporter la paix en RDC et mettre fin aux cycles de violence qui affectent le pays.

En outre, la Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a déploré la mort du journaliste Kennedy Germain Mumbere Muliwavyo, mortellement touché par balle le 15 février, alors qu’il couvrait des affrontements dans la province du Nord Kivu, dans l’Est du pays.

« Il est fondamental que les entreprises médiatiques s’assurent que les journalistes qu’elles envoient dans les zones de conflit reçoivent une formation physique et psychologique adaptée pour garantir leur propre protection », a déclaré Irina Bokova.

Kennedy Germain Mumbere Muliwavyo, journaliste de la Radio Télévision Muungano d’Oïcha, avait succombé à ses blessures le 16 février, alors qu’i se trouvait à bord d’un véhicule militaire de l’armée congolaise qui a été attaqué par un groupe de rebelles ougandais.


L’UE juge « cruciale » la réforme de l’armée et de la police pour la stabilité en RDC

Les militaires des FARDC
Les militaires des FARDC

L’Union européenne (UE) est « engagée dans  la réforme du secteur de sécurité à Kinshasa (RD Congo)» qu’elle juge « cruciale ».

« Nous contribuons à la réforme de l’armée et de la police », a déclaré mercredi 12 février 2014 à Kinshasa son Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, Koen Vervak, qui a aussi annoncé l’arrivée d’une grande mission de l’UE ce jeudi 13 février dans la capitale congolaise « pour discuter notre engagement futur dans ce domaine, que nous considérons tout à fait crucial pour la stabilité ici au Congo ».

Il a indiqué que la priorité pour l’UE est d’alléger la situation des populations à l’Est du pays et au Katanga, mais aussi dans d’autres provinces. « Il y a eu des progrès énormes au  niveau de la stabilisation et du développement en 2013. En tant qu’Envoyé, nous avons travaillé ensemble avec  Mary Robinson, Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs, pour faire en sorte que le M23 se termine », a-t-il relevé.

Quatre priorités

Rappelant le « travail important » réalisé au niveau de l’Accord-cadre signé par 11 pays de l :a région à Addis-Abeba (Ethiopie) le 24 février 2013, Koen Vervak estime que « le défi pour 2014, est maintenant de consolider la stabilité et de faire en sorte que les engagements pris soient mis en œuvre ».

Quatre priorités sont inscrites dans l’agenda de l’UE dans ce domaine, en commençant « premièrement » par « mettre fin à tous les groupes armés ». Si « des progrès ont été faits »,  le diplomate européen pense qu’« il y a encore du travail à faire sur les FDLR et les ADF/Nalu, parce qu’il faut assurer la sécurité de la population et terminer sa souffrance ».

Il a aussi affirmé que « les discussions sont en cours, pour aligner les engagements pris avec Kinshasa, afin de voir comment, avec nos moyens de coopération, nous pouvons appuyer la mise en œuvre de ces engagements et comment il faut construire cette relation entre partenaires et les responsables ici à Kinshasa ».

L’Envoyé spécial de l’UE a souligné que 2014 est une année importante pour lancer le cycle électoral. « Notre ambition et de nos partenaires congolais, c’est d’avoir des élections irréprochables entre maintenant et 2016. Je crois que c’est important et nous voyons comment nous pouvons accompagner cela », a-t-il expliqué.

Enfin, l’UE voudrait discuter avec ses partenaires à Kinshasa et dans la Région, « pour voir comment nous pouvons appuyer une coopération régionale bien comprise, qui est évidemment respectueuse de la souveraineté nationale de chaque pays, en particulier,  ici en RDC ».

« Mais aussi, pour voir qui peut aussi contribuer d’une façon importante au développement dans la Région et faciliter une meilleure situation pour la population », a-t-il insisté.

Le soutien de l’UE se chiffre à 1,5 milliard d’euros

M. Koen Vervak a assuré que « les Envoyés spéciaux sont très engagés dans la Région sur le plan politique et sur le plan économique où des moyens énormes sont engagés, pour soutenir le développement dans la Région, uniquement pour les trois pays : la RDC, le Burundi et le Rwanda ».

Révélant que « le soutien de l’UE pour les années à venir se chiffre à 1,5 milliard d’euros (qui) se sont des dons et non des prêts », il s’est voulu explicite : « Nous sommes très engagés pour que ce soutien résulte des résultats tangibles pour la population ».

Pour terminer, le diplomate européen a soutenu la Déclaration de la délégation de son institution recommandant aux autorités congolaises que, « dans la perspective des prochaines élections locales, provinciales, législatives et présidentielle d’ici à novembre 2016, il est important de protéger l’exercice de la liberté d’expression, de respecter les droits de l’opposition, d’assurer un espace politique ouvert et de garantir la liberté de mouvement ainsi que l’indépendance et l’impartialité de la justice ».

« Les partis politiques doivent être à même de jouer le rôle prévu par la Constitution de la République démocratique du Congo. Nous continuerons à suivre le processus électoral de très près », dit la même Déclaration.


Inquiétudes pour les civils pris dans la violence au Nord-Kivu

Les humanitaires distribuant de l'aide aux déplacés
Les humanitaires distribuant de l’aide aux déplacés

« Le Nord-Kivu a besoin de paix et de sécurité, mais les populations civiles qui en bénéficieront ne doivent pas être en même temps des victimes de ces opérations militaires. La protection des civils, les infrastructures civiles ainsi que l’accès humanitaire ne doivent pas être mis en sursis », a déclaré Moustapha Soumaré, coordonnateur de l’action humanitaire en RD Congo,  dans un communiqué parvenu à la presse mercredi 29 janvier 2014.

L’armée congolaise a démarré, le 16 janvier 2014, une opération baptisée « Sokola » (nettoyer), afin de mettre un terme aux exactions commises par le groupe armé Allied Democratic Forces (ADF) qui sévit au Nord-Kivu.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA/RDC), cette nouvelle campagne militaire « pourrait fragiliser davantage une zone déjà instable et affaiblie par des besoins humanitaires auxquels les organisations y répondent dans un contexte difficile ».

Faisant face à une dégradation de la situation sécuritaire depuis juillet 2013, le territoire de Beni était le théâtre des attaques violentes, assassinats et enlèvements de civils perpétrés par des éléments ADF. Une situation qui a entrainé de forts mouvements de déplacements de populations.

Les acteurs humanitaires estiment à plus de 80 000 le nombre de personnes qui ont fui pour se réfugier en Ouganda et dans les localités voisines. Ce qui favorise, selon OCHA, le risque de voir des milliers d’enfants recrutés par les groupes et mouvements armés qui écument la région.

Plus d’un million de personnes sont déplacées au Nord-Kivu, soit près de 38 % des 2,9 millions de personnes déplacées dans toute la République en 2013.

Les organisations humanitaires ont bénéficié de contributions financières importantes, y compris du Fonds commun humanitaire basé à Kinshasa et du Fonds central des Nations unies pour les urgences en vue de répondre aux besoins des familles déplacées et affectées.

Par ailleurs, le constat est que les besoins sont loin d’être satisfaits. C’est ainsi que Moustapha Soumaré considère que les populations civiles ne doivent pas être victimes des opérations militaires. Mais, qu’elles devraient bénéficier de la protection et de l’accès humanitaire.

 


Martin Kobler : « La chose la plus importante, pour 2004, est de consolider les acquis achevés en 2013 »

Martin Koble, Représentant spécial adjoint du S.G. de l'ONU en RDC
Martin Koble, Représentant spécial adjoint du S.G. de l’ONU en RDC

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC) et chef de la Monusco, Martin Kobler, a affirmé mercredi 29 janvier 2014 à Kinshasa que « la chose la plus importante, pour 2014, est de consolider les acquis achevés en 2013 ».

Parmi ces acquis, il pense qu’il faut renforcer « le plus rapidement possible » le processus de DDRR (désarmement, démobilisation, réinsertion et réintégration)   des centaines d’ex-combattants du M23 et des Maï-Maï  Nyatura  qui sont actuellement, en Ouganda et au Rwanda. A son avis, ces ex-combattants « doivent intégrer le programme DDRR en vue d’achever les acquis que nous avons entamé en 2013 ».

Pour ce faire, « il faut un mécanisme de suivi de la réintégration des démobilisés dans la vie civile et il faut avoir les bailleurs pour financer cette activité », a-t-il expliqué au cours du point de presse hebdomadaire de la Monusco.

100 millions USD nécessaires pour financer le plan national DDRRR

Martin Kobler a indiqué  que le plan national DDRR coûte 100 millions de dollars américains qui doivent être financés par la communauté internationale.

« On doit discuter les questions ouvertes avec la Communauté internationale et les partenaires au sein du gouvernement », a-t-il souligné, invitant     les parties signataires à respecter les déclarations de Nairobi (Kenya) signées en décembre 2013 respectivement par le gouvernement congolais et le M23.

Le représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’Onu chargé des opérations à l’Est de la RDC, le général Abdallah Wafy, a révélé avoir reçu  des autorités de Kampala l’invitation « pour nous rendre en Ouganda, afin d’évaluer la situation des éléments du M23 qui s’y trouvent, y compris la situation des enfants qui sont avec eux ».

Avant de se rendre dans la capitale ougandaise, il devrait rencontrer jeudi 30 janvier 2014 le ministre congolais de la Justice et son collègue de la Défense pour « évaluer, identifier et savoir exactement quelle est la situation de ces éléments et nous rendre compte que ces activités pour la résurgence du M23 ne sont pas menées en territoire ougandais ».

En fait, la présence de ces ex-combattants à l’étranger constitue une menace pour la RDC et contre la paix chèrement acquise. Ainsi, l’hypothèse d’une éventuelle résurgence ou d’une réorganisation « à tout moment » de ces mouvements armés n’est pas à exclure, estime la Monusco.

Le gouvernement de « cohésion nationale », aune autre priorité

La Monusco encourage aussi les autorités  congolaises à faire avancer le processus de formation du gouvernement de « cohésion nationale », promis par le chef de l’Etat à la suite des recommandations issues des Concertations nationales de septembre 2013.

« Il faut avoir un gouvernement fort capable de prendre les décisions. Parce que les tâches que nous avons en 2014 sont très importantes. Il faut aussi consolider l’autorité de l’Etat  dans les territoires libérés dans l’Est du pays », a insisté  Martin Kobler.

Après sa récente visite à Pinga (Nord-Kivu) la semaine dernière, il s’est dit « impressionné par  la présence de la Police nationale congolaise, les Forces armées de la RDC (FARDC) et les autorités civiles locales » qui travaillent d’arrache-pied dans cette contrée du pays, autrefois bastion du M23.

Martin Kobler a assuré également que la Force de la Monusco, qui a consacré une bonne partie de sa Brigade d’intervention à l’Est du pays (96%), va poursuivre son appui aux FARDC dans la lutte contre les groupes armés, notamment, les FDLR et les ADF/Nalu. « La première priorité est les FDLR mais, sans négliger les ADF », a-t-il soutenu.

Prévoyant un déplacement la semaine prochaine au Katanga, il s’est dit préoccupé par la « catastrophe humanitaire » au nord de cette province. « Il ne faut pas négliger le Katanga. Ce qui se passe au Katanga, « c’est un problème politique », a-t-il affirmé.


La traque contre les marchands ambulants en RDC «préoccupe» le GEI-DH

Tracasseries policières à l'endroit des jeunes gens à Kinshasa
Tracasseries policières à l’endroit des jeunes gens à Kinshasa

En République démocratique du Congo (RDC), le Groupe explorateur international pour les droits de l’homme (GEI-DH) a, dans un communiqué parvenu à la presse mercredi 29 janvier 2014 à Kinshasa, dénoncé les différentes plaintes de la population de Kinshasa, qu’il a enregistrées ce dernier temps. Le GEI-DH se dit ainsi, « profondément préoccupé par les représailles des paisibles citoyens à cause des menaces, arrestations et destructions méchantes » perpétrées par les forces de l’ordre et de sécurité.

Le GEI-DH affirme avoir enregistré depuis le début du mois de janvier 2014, des plaintes préoccupantes de la population kinoise faisant état des « menaces, arrestations arbitraires et destructions méchantes des biens des marchands ambulants et débrouillards » dans certains marchés et artères de la capitale, par les éléments de la police nationale congolaise (PNC).

Cette opération consiste à mettre fin au petit commerce le long des artères publiques.

Selon l’ONG internationale, « plus de 35 000 personnes seraient victimes de cette opération dans des différents endroits populaires de la ville ». Cependant, le GEI-DH précise que les éléments d’informations à ce sujet sont en cours de vérification.

Au total « 19000 femmes vendeuses de friperies, des vivres, des épices et autres choses ont assisté impuissantes à la destruction méchante et au brûlage de leurs étalages ». A cette liste, « s’ajoute une multitude des petits vendeurs des cartes prépayées, papiers mouchoirs et d’eau pure », qui ont vu leurs objets confisqués sans une autre forme de procès par les éléments de la PNC.

Tensions sociales et effets néfastes sur les victimes

Ces représailles provoquent des tensions sociales et effets néfastes sur les victimes. Notamment, les commerçants ambulants ou débrouillards qui sont des clients des institutions des micro-finances et des banques commerciales. Mais, cette situation ne permet pas aux victimes de rembourser ou d’honorer leurs engagements auprès de ces institutions bancaires.

La plupart des victimes de ces représailles qui sont en majorité les épouses des militaires, des fonctionnaires et des veuves qui ne vivent que de la débrouillardise, affirment qu’elles détiennent les documents officiels leur permettant d’exercer le petit commerce.

Le GEI-DH recommande ainsi, au gouvernement congolais de prendre des mesures urgentes d’encadrement, « afin de mettre fin à ces tracasseries et de réparer les dégâts causés ».

Il recommande aussi à la PNC de remplir son rôle de protection des personnes et de leurs biens « en toute circonstance et d’arrêter sans condition les représailles et menaces contre les populations débrouillardes ».

Par ailleurs, le GEI-DH se réserve le droit de saisir « au moment opportun, les instances judiciaires nationales et internationales des plaintes à charge des auteurs intellectuels et moraux des représailles, menaces arrestations arbitraires et destructions méchantes ainsi perpétrées ».


Nord-Kivu : Les enfants jouent bien au Mendiant que leurs parents à Goma

Eric et son frère le long d'une route à Goma
Eric et son frère le long d’une route à Goma

Ce dernier temps dans la ville de Goma (Nord-Kivu), dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), s’observe un phénomène tout inhabituel. Des enfants qui succèdent à leurs parents,  jouent très bien au Mendiant que leurs parents de qui, ils ont hérité ce métier. Ces derniers se tenaient le long des artères publiques toute la journée, tendaient la main à chaque passant pour lui  demander  une aumône, en espèce ou en nature.

Tout ce que ces mendiants percevaient comme gain, leur permettait de subvenir tant soit peu aux besoins de leurs familles.

Mais, les parents ne sont pas décédés encore moins, ils n’ont pas vieilli. C’est tout simplement la stratégie qui a changée, le changement de rôle. Les parents envoient les enfants en âge de scolarité dans les rues pour prendre la relève de ce métier.

C’est le cas d’Eric (9ans) et de son jeune frère qui dort par terre soit disant « il est trop affamé » ou peut être « malade », rencontrés sur la route principale de l’Intigo, dans le centre-ville de Goma.  

« Nos parents sont malades et  n’ont personne pour les aider. Nous sommes leur  seul espoir pour avoir quelque chose à manger, c’est pourquoi nous sommes dans la rue », a confié d’un air bien malheureux, Eric.

Et ça marche ?

Visiblement, toute personne qui passe à coté d’eux est quasiment prise d’un sentiment de pitié et voudrait bien aider ces enfants, vu la situation dans laquelle ils se retrouvent.

Le décor est bien planté pour attirer les clients. Le tout dort sur l’autre et ce dernier est entrain de tendre la main  aux passants, comme pour leur dire de faire quelque chose en leur faveur.

En général, ce que cet enfant reçoit est inférieur à l’équivalent d’un dollar américain (soit 500 FC). Une somme modique.

Pour certaines personnes qui viennent au chevet de ces enfants, ils trouvent que « c’est une façon de combler le vide du travail du gouvernement, moins efficace dans l’intervention à la vie sociale des familles qui n’ont ni habitation, ni travail, encore moins, une activité pouvant leur permettre à survivre », a expliqué Kakule, un fonctionnaire de l’Etat.

C’est l’ultime espoir de toute la famille

Selon ces enfants mendiants, l’argent perçu grâce à la mendicité, « c’est l’ultime espoir de toute la Famille ». S’ils ne se rendent pas dans la rue, affirment-t-ils, « ce jour là toute la famille sera frappée par la faim ».

Ces petits mendiants ne veulent pas se rendre dans les orphelinats comme c’est le cas d’autres enfants pauvres qui trouvent refuge dans ces structures sociales pour être encadrés. Selon Eric, « là, il y a une autre forme de souffrance. C’est mieux de rester sur la voie publique, on trouve toujours quelque chose »

Il faut noter que ce phénomène des enfants mendiants prend de l’ampleur non négligeable dans les rues de Goma. Cette ville compte à elle seule plus d’une centaine d’organisations humanitaires. Et ces ONG collectent chaque année des millions pour ce travail d’assistance aux vulnérables.

Par ailleurs, certaines sources indiquent que c’est rare de trouver ces ONG « œuvrer d’une manière sérieuse en faveur des gens, les plus pauvres de la société ». Elles affirment aussi que « les autorités politico-administratives ne se prononcent pas souvent à ce sujet du fait ‘opération retour au calme’ ».

En outre,la question qui reste pendante est celle de savoir « pourquoi les parents de ces enfants ont-ils démissionné à leur métier pour qu’ils puissent charger leurs enfants, encore mineurs, à prendre la relève ? » Affaire à suivre !


Crash d’un drone de surveillance de la Monusco à l’aéroport de Goma

Drone de la Monusco
Drone de la Monusco

Un drone de la Monusco, mis en service en novembre 2013 au Nord-Kivu pour surveiller la frontière entre la RD Congo et le Rwanda accusé de soutenir en armes et en troupes à la rébellion du M23 aujourd’hui défaite par les FARDC, s’est écrasé mercredi 15 janvier 2014 vers 10H00 (8HOO TU) à l’aéroport international de Goma (Nord-Kivu).

« A l’aéroport international de Goma, c’est bien là où ce crash s’est passé vers 10 heures du matin, de ce mercredi 15 janvier 2014 », a annoncé le porte-

parole militaire de la Monusco, le Colonel Félix Prosper Bass, lors de la conférence hebdomadaire de la Monusco à Kinshasa.

Fin 2013, deux drones avaient été affrétés par Les Nations unies auprès d’une société privée de sécurité en Italie, dans le cadre de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité aux fins de surveiller les frontières orientales de la RDC mais aussi les mouvements des groupes armés.

A présent, il reste qu’un seul drone en service  après le crash du mercredi au chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Enquête ouverte

Le porte-parole militaire de la Monusco, qui a indiqué que « les causes exactes de ce crash ne sont pas encore connues », a annoncé l’ouverture d’ « une enquête pour déterminer les vraies raisons ».

Selon des sources indépendantes, le crash serait consécutif à « une défaillance technique, provenant du centre de commandement de ces aéronefs sans pilotes ».

Pour la Monusco, cet accident « ne change rien à la mission de sécurisation de la population, telle qu’approuvée par le Conseil de sécurité des Nations Unies, car d’autres avions sans pilotes viendrons dans le temps à venir pour compléter l’effectif de ces appareils mais aussi l’impact de leur travail de surveillance des endroits menacés du pays».