Stanislas NTAMBWE

Revue de presse congolaise du mercredi 02 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux, parus mercredi 02 juillet 2014 à Kinshasa, ont consacré des pages entières sur la déclaration des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), présentant la positionde l’Eglise catholique sur les différentes questions d’actualité, notamment, celles liées à la révision constitutionnelle et au processus électoral en RD Congo.

Titrant à la Une : « Le cri de la CENCO : +Protégeons notre nation+ »Le Potentiel rapporte que « l’essentiel du message des pasteurs de l’Eglise catholique est résumé en cette  phrase : +Protégeons notre nation+, pour un processus électoral apaisé et porteur d’un avenir meilleur ».

Selon le journal, « les évêques de l’Eglise catholique appellent les uns et les autres au respect de la Constitution de la République, et s’opposent ouvertement à la révision de tous les articles verrouillés ».

Éviter le chaos

Le Potentiel fait rapporte que « la CENCO pense avoir tracé une voie ; celle de la sagesse que tous devaient suivre pour éviter à ce que le pays ne chavire et tombe dans le chaos ». Affirmant que, « le message des prélats s’inscrit dans le cadre de la mission de l’Eglise, à savoir rechercher le bien-être de la population ».

« Pour un avenir meilleur : RDC, les Evêques pour un processus électoral apaisé ! », renchérit La Prospérité, qui note que « les  Prélats catholiques appellent la CENI à s’acquitter honorablement et avec conscience de sa mission, de poursuivre le dialogue avec toutes les parties prenantes et de respecter les exigences du cycle électoral ».

« Au gouvernement, ils demandent de garantir un environnement électoral serein et de redoubler des efforts dans la mobilisation des ressources matérielles et financières. Tandis qu’au Parlement, ils l’invitent à s’abstenir de voter des modifications constitutionnelles  et de  veiller en qu’autorité budgétaire,  à la dotation, par le gouvernement, des moyens nécessaires à une bonne organisation des scrutins électoraux », poursuit le tabloïde.

Il relève qu’« aux partis politiques, ils leur lancent un appel afin qu’ils amènent leurs membres à s’imprégner des règles démocratiques  et à respecter les lois essentielles, à organiser, à temps, l’observation par leurs témoins,  des opérations pré-électorales, électorales et post-électorales, à promouvoir la culture démocratique et le leadership éthique, en privilégiant la construction d’un ordre social juste et la gestion communautaire du +bien-vivre-ensemble+».

Non  à la Révision constitutionnelle

Forum des As titre : « Révision constitutionnelle (article 220) les évêques disent non ». « Les évêques congolais tapent du poing sur la table », constate-t-il. Il observe  qu’« hostiles à toute tentative de modification de la Constitution, particulièrement en son article 220 qui fixe le nombre de mandats du président de la République, les princes de l’Eglise catholique haussent le ton ».

Dans le même sens, Le Phare titre : « Processus électoral 2014-2016 : les Evêques toujours fermes : pas de révision de la Constitution ».

« Citant explicitement l’article 220, dont le libellé interdit tout tripatouillage de la forme républicaine de l’Etat, du suffrage universel direct et du nombre des mandats du Chef de l’Etat, les prélats catholiques ont mis en garde quiconque tenterait de le charcuter, de même que les autres articles +verrouillés+ de la Constitution », rapporte-t-il.

Le Phare indique que les évêques catholiques « ont insisté sur le respect, par le pouvoir organisateur des élections, du principe du suffrage universel pour les élections des députés provinciaux, tel que prescrit dans la Constitution. Ils ont même suggéré que le suffrage universel soit également appliqué aux scrutins des bourgmestres et gouverneurs de province ».

Il estime que « cette prise de position fait penser à une polémique à distance entre l’Eglise catholique et le gouvernement, qui a déjà ficelé un projet de loi portant révision de la Constitution, sans précision d’articles visés ».

« Si les partisans de la révision constitutionnelle ne font pas marche arrière, un terrible bras de fer est à craindre entre cette confession religieuse et les animateurs de certaines institutions de la République », prévient-il.

Dans un autre chapitre, Le Phare titre : « Sommet de l’UA à Malabo : F. Muamba justifie l’absence de J. Kabila ». Dans ses colonnes, le journal rapporte que François Muamba, coordonnateur du Mécanisme national de Suivi de l’accord-cadre pour la paix et la stabilité en RDC et dans la région des Grands Lacs, a souligné qu’ « il n’y a pas que ce que le président de la République peut faire directement ».

« Pendant que nous parlons, vous ne savez pas avec qui il parle au téléphone ici. Pendant que nous sommes ici, vous ne savez pas qui a fait l’aller-retour pour aller le visiter. Beaucoup de présidents sont venus et déjà repartis hier le 26 juin », aurait confié François Muamba cité par Le Phare.

« D’autres sont repartis ce matin du 27 juin. Donc, chacun a son agenda, ses obligations, ses priorités. L’essentiel, s’agissant des questions aussi importantes que l’agriculture et la sécurité alimentaire débattues à Malabo, est que la République Démocratique du Congo n’est pas absente », a-t-il ajouté.


Revue de presse congolaise du mardi 01 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité dans la quasi-totalité des journaux parus mardi 01 juillet 2014 à Kinshasa, est dominée par la commémoration lundi 30 juin, du 54ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo. Les commentaires vont dans tous les sens, sur le message du chef de l’Etat en rapport avec la circonstance.

En titrant « Gouvernement de cohésion nationale, recommandations des Concertations nationales, …Pas de précipitation » Le Potentiel constate que « l’occasion était pour le chef de l’Etat, de remettre les pendules à l’heure sur certaines questions de politique nationale ».

« Si pour certains, les résolutions et recommandations issues des Concertations nationales se conjugueraient déjà au passé ou seraient jetées au placard, Joseph Kabila n’est pas de cet avis », note Le Potentiel.

« A la lecture du message du Raïs à la nation Gouvernement : le mystère persiste », titre Forum des As qui note que « le chef de l’Etat répond à ceux qui n’en peuvent plus d’attendre l’avènement de l’Exécutif de cohésion nationale ». «  Je réaffirme mon engagement d’accélérer la mise en œuvre des recommandations de ces assises, de façon méthodique, mais en évitant toute précipitation », avait déclaré Joseph Kabila.

Forum des As fait remarquer que, « là où certains avaient même misé sur la date du 30 juin pour enfin connaître la nouvelle équipe gouvernementale, les acteurs politiques candidats au Gouvernement ont gardé espoir avant de se rendre à l’évidence que l’imminence annoncée n’était pas du tout au rendez-vous ».

Il estime qu’ « au fur et à mesure que cette promesse tarde à venir, Joseph Kabila apprend aussi à connaître les différents acteurs qui usent également des coups en dessous de la ceinture pour parvenir à leurs desseins ».

La Prospérité titre à la Une : « Gouvernement de cohésion et consorts : Kabila déconseille la précipitation ! »

Le journal rapporte que le président Joseph Kabila a, dans un message télévisé, sur la télévision nationale, rappelé qu’ « il y a peu,  ont eu lieu les concertations nationales où nous avons pris à nouveau conscience de la primauté de l’intérêt général et convenu,  en conséquence,  de mesures appropriées, pour travailler à l’unisson à l’œuvre de la  reconstruction nationale ».

« Je réaffirme mon engagement d’accélérer la mise en œuvre des recommandations de ces assises, de façon méthodique, mais en évitant toute précipitation », a expliqué Joseph Kabila.

Il a par ailleurs, appelé le peuple congolais à « ne pas céder au chantage et d’appuyer toutes les institutions de la République notamment, la Commission Electorale Nationale Indépendante qui a reçu la mission d’organiser les élections dans un climat apaisé ».

En titrant dans un autre registre, « Calendrier électoral: les observations du Rodhecic » Le Phare relève que « le  Réseau d’Organisations des Droits Humains et d’Education Civique d’Inspiration Chrétienne a choisi la date du 27 juin 2014 pour donner sa position sur le calendrier électoral ».

« Le   Rodhecic dénonce le caractère partiel dudit calendrier et fait remarquer que certaines opérations préélectorales, entre autres la fiabilisation du fichier électoral, ont déjà commencé dans certains coins du pays », note Le Phare dans la déclaration de Rodhecic.

Pour cette plateforme Rodhecic, « les acteurs   politiques et  sociaux devraient eux aussi bien jouer leur partition  en matière électorale en s’engageant déjà dans la préparation des élections locales, urbaines…de manière à doter les entités territoriales décentralisées, d’un personnel politique de qualité, de s’impliquer davantage dans le travail d’éducation civique et électoral ».

Par ailleurs, Rodhecic fait observer qu’ « aucun mécanisme de correction post audit du fichier électoral n’a été prévu. D’où, les contestations qui ont émaillé les élections de 2011 risquent de resurgir en 2016 ».


Les mystères de l’univers : Les Géoglyphes de Nazca

Les Géolyphes de Nazca
Les Géolyphes de Nazca

Une des merveilles archéologiques mondiales est aussi un des plus grands mystères de l’histoire humaine. Les figures de pierre de Nazca, au Pérou restent une énigme pour les scientifiques jusqu’à maintenant. Sur les hauts plateaux andins d’Amérique du Sud, au Pérou, on peut apercevoir du ciel des dessins géométriques et des formes d’animaux qui sont invisibles au niveau du sol. Par qui ont été tracées ces gigantesques formes appelées géoglyphes ? 

L’histoire moderne de Nazca comment en 1926 quand un pilote qui survole le site découvre ces immenses figures tracées sur le sol. Ces géoglyphes peuvent mesurer plusieurs kilomètres et se trouvent en plein désert au milieu de nulle part !

Ces géoglyphes auraient été tracés par les Nazcas, une civilisation ayant vécu avant les Incas, au sud du Pérou, entre 300 av. J.-C. et 800 ap. J.-C. En fait, il y a deux sites. Le plus connu est Nazca du nom de la civilisation qui aurait tracé ces immenses figures. L’autre site est Pampas de Jumana mais Nazca est, de loin, le plus spectaculaire.

L’arrivée des scientifiques

Cet événement archéologique d’importance mondiale attira sur les lieux de nombreux scientifiques dont les plus célèbres seront Paul Kosok et Maria Reiche, deux chercheurs de première importance. Maria Reiche (1903- 1998) est une mathématicienne allemande qui restera de longues années à étudier ces géoglyphes mystérieux et leur signification énigmatique..

Certains géoglyphes sont figuratifs et représentent, en particulier, un singe, un condor, un chien, une araignée. Il y a aussi des figures géométriques composées, de spirales, de lignes et d’ellipses. Le plus étrange est que ces figures s’étendent sur de vastes surfaces et se continuent sur des plateaux, des collines et des terrains accidents sans que leur rectitude ni leur précision ne soit altérées.

Des pistes d’atterrissage ?

Parmi les formes géométriques, on trouve notamment des triangles isocèles de forme parfaite et orientés avec précision. Cette hypothèse sera reprise par de plusieurs chercheurs qui ne comprenaient pas pourquoi les Nazcas auraient tracé des lignes droites aussi longues et parfaites sans une raison précise.

Suivant leurs traditions et leurs habitudes, rien n’expliquait pourquoi ils auraient construit ces formes rectilignes qui ressemblent à s’y méprendre aux pistes de nos aéroports modernes !

Des animaux gigantesques

Outre les figures géométriques, les animaux tracés sur le sol sont aussi d’une remarquable précision mais, surtout, s’étendent sur des kilomètres en gardant leur fidélité à la représentation animale évoquée.

De l’araignée de 50 m au condor de 120 m de long, c’est tout un bestiaire qui est dessiné au sol avec un respect des proportions. Ceci est d’autant plus remarquable que, ces figures ne prennent leur signification que vue du ciel. Alors que les Nazcas, dépourvus de moyens de voler, ne pouvaient absolument pas les voir, même depuis les collines environnantes.

Quel processus de fabrication a été utilisé ?

C’est grâce au travail de Maria Reiche qu’on en sait un peu plus sur les techniques de construction de ces géoglyphes. D’après elle, les Nazcas commencèrent par déblayer le sol de ses rochers et des pierres gênant la réalisation des géoglyphes. Ensuite, ils tracèrent au sol des lignes de repérage pour chacune des figures. Enfin, ils disposèrent les pierres le long des lignes préalablement tracées à partir des plans établis à l’avance.

Le comment n’explique pas tout 

L’explication de Maria Reiche semble l’hypothèse la plus plausible mais n’explique par comment les Nazcas pouvaient vérifier si les figures tracées au sol avec des pierres représentaient vraiment les formes qu’ils voulaient réaliser. Pour l’instant, au niveau scientifique, le mystère demeure donc sur les processus de vérification de l’œuvre finie. Alors comment les Nazcas ou d’autres intervenants ont-ils faits ?

Les Nazcas volaient-t-ils ?

A l’époque, entre 300 av. J.-C. et 800 ap. J.-C., aucune civilisation humaine n’avait les moyens de voler ou de construire des appareils pouvant le faire.

Le fameux Léonard de Vinci fut l’un des premiers à dessiner une aile volante mais sans pouvoir la réaliser et c’était au 15ème siècle.  De son côté, le premier vol officiel de la montgolfière des frères Montgolfier eu lieu en 1783 à Paris. Et pourtant, peut-être les Nazcas avaient-ils trouvé le moyen de voler ou, tout du moins, de s’élever dans les airs. Selon certains chercheurs, ils auraient été capables de fabriquer des engins à air chaud capables de s’élever dans les airs.

En 1975, deux spécialistes des aérostats, l’Anglais Julian Nott et l’Américain Jim Woodman, fabriquèrent un ballon à air chaud avec les cordes et les toiles existant à l’époque. Leur ballon s’éleva jusqu’à 90 mètres puis il fit une chute brutale qui faillit leur coûter la vie.

La piste extra-terrestre

C’est ici qu’intervient la piste extraterrestre. Vous vous souvenez de mon allusion aux dessins rectilignes ressemblant à des pistes d’atterrissage. Elle prend à présent tout son sens devant l’impossibilité des scientifiques d’expliquer à quoi servent ces dessins au sol et la tentative infructueuse d’un ballon à air chaud.

Cette énigme amène évidemment à l’hypothèse du débarquement extraterrestre sur ses plateaux du Pérou.  C’est d’ailleurs l’hypothèse d’un des plus grands  spécialistes de Nazca : Erich von Daniken.

 


Développez votre Esprit : Idées à manipuler avec précaution

Développez votre Esprit : Idées à manipuler avec précaution

C’est bien de vouloir connaître le bonheur et la réussite mais encore faut-il ne pas ruiner ses efforts en émettant des idées qui vont à l’encontre des buts que vous vous avez fixés. Je vous ai déjà parlé de la nécessité de pratiquer la pensée positive pour changer votre vie. Cependant, les idées sont des énergies difficiles à maîtriser. Il convient d’éviter de saper votre progression vers la réussite et le bonheur par des pensées négatives.

Dans l’absolu, la méthode de la pensée positive est la solution à tous vos problèmes. Pour cela, vous devez émettre des pensées positives et constructrices affirmant votre confiance en vous, en vos capacités et en votre avenir sans émettre de pensées contradictoires, même si ça reste plus facile à dire qu’à faire.

Vous devez inverser le courant

Imaginez la vie comme un fleuve pas très tranquille sur lequel vous naviguez, parfois en maîtrisant les choses, parfois en étant incapable de les contrôler.

Quand vous contrôlez la situation, vous menez la barque de votre vie avec les rames de votre esprit. Ce sont les moments où vous émettez des pensées positives.

Quand vous ne maîtrisez plus votre existence, vous êtes comme une barque sans rames qui est ballottée par les flots. Ce sont les périodes pendant lesquelles vous avez des idées négatives, qui ne vous permettent pas d’avancer, voire vous font perdre le bénéfice de vos efforts précédents.

Si vous voulez tenir solidement les rames et mener votre vie à votre guise, vous devez garder à l’esprit l’image de cette barque sur le courant de la vie. Dans les périodes de bien-être, émettez encore plus de pensées positives pour acquérir plus de force, de motivation et de volonté.

Dans les temps faibles où vous créez des pensées négatives et  ressassez des doutes, reprenez rapidement le contrôle de votre barque en émettant des pensées positives pour affaiblir le courant négatif qui est en train de vous emporter !

En effet, si vous vous laissez emporter par le courant, celui-ci peut devenir de plus en plus fort et vous emmener jusqu’à un point où vous ne pourrez plus revenir en arrière. Pour éviter cela, il vous faut pratiquer une vigilance de tous les instants pour contrer les pensées négatives dès qu’elles se présentent. C’est vital pour connaître le bonheur.

Patience et longueur de temps…

Pour parvenir à inverser le courant négatif en positif, surtout ne stressez pas, ne vous énervez pas, ne renoncez pas. Ce serait le meilleur moyen de saboter votre progression. Soyez calme ou apprenez à le devenir et à le rester. Commencez par ne plus réagir de façon agressive aux attaques extérieures. Ce ne sera peut-être pas facile au début.

Accompagnant la grande vertu du calme, pratiquez celle de la patience. Si vous arrivez à être plus calme, vous ne perdrez plus patience. Si vous arrivez à plus de patience, vous serez plus calme. Les deux vertus sont dépendantes. Si vous pouvez les exprimer, vous ouvrez les portes de la réussite !

Pour parvenir à cette maîtrise, prenez votre temps. N’essayez pas de changer en quelques jours des idées et des réflexes qui sont ancrés en vous depuis des années.

Abandonnez la force et la rage

Cultivez chaque jour la patience et vous verrez que cette vertu vous bénéficiera dans tous les aspects de votre vie. Il ne sert à rien de prendre des décisions sous la pression du temps ou d’autres personnes. L’expérience montre, qu’en général, ces décisions ne sont pas les meilleures, au contraire. Même si au début, vous n’arrivez à émettre qu’une pensée positive par jour, ce sera un grand pas en avant.

A partir d’aujourd’hui et tous les jours, vous devez émettre au moins une pensée positive par jour, que ce soit spontanément ou en réaction à une pensée négative.

Prenez maintenant quelques minutes pour former une phrase courte affirmant, par exemple, votre confiance en vous. Même si, actuellement, vous n’avez pas cette confiance en vous, ce n’est pas grave. La magie de la pensée positive est justement d’imposer une idée à votre cerveau avec suffisamment de conviction pour qu’il la fasse sienne et vous fasse penser, parler et agir avec confiance en vous.

En outre, éviter de vous énerver. Faites preuve de patience et de constance dans l’émission de pensées positives. Rapidement, vous passerez d’une pensée positive par jour à deux, trois, quatre… Progressivement, votre état d’esprit se transformera pour le mieux.


Votre signe astrologique est votre meilleur allié

Douze signes astrologiques
Douze signes astrologiques

Comme tous les mois, je suis habitué à partager et à réfléchir avec vous sur un certain nombre de choses de la vie. Aujourd’hui, dans cette réflexion, je vous expliquerai comment votre signe astrologique peut vous fournir des informations importantes pour exploiter pleinement vos possibilités.

En général, vous le connaissez mais que savez-vous exactement de lui ? Je veux parler de votre signe astrologique. Une identification à votre signe zodiacal peut vous ouvrir les portes du bonheur. Je vais vous apprendre comment l’aborder et en profiter pleinement.

Un signe astrologique reste constamment avec vous, tout au long de votre vie, et vous ne pouvez pas en changer. Il est à votre disposition 24 heures sur 24 pour vous donner les indications que vous désirez. Aussi, n’hésitez pas à approfondir sa connaissance.

Votre signe astrologique : une véritable boussole

Ne vous est-il jamais arrivé dans la vie de vous sentir dans le flou et finalement de reprendre les rails de votre vie habituelle ?
Et pourtant, vous avez un moyen extraordinaire de vous sortir de toutes les situations : vous en remettre à votre signe astrologique.

De toute façon, sans lui, il n’est pas de prédiction possible et pas d’horoscope envisageable. Pour établir un thème, on tient évidemment compte d’un grand nombre de données :
– position des astres le jour de votre naissance,
– votre ascendant,
– votre décan,
– position des astres dans les jours à venir… Mais, votre signe zodiacal reste la pierre angulaire de toutes les prévisions astrologiques.

Chaque signe zodiacal a des caractéristiques précises

Chacun des douze signes astrologiques a des caractéristiques spirituelles et psychologiques précises qu’il serait dommage de ne pas utiliser à votre profit. En lisant les caractéristiques de votre signe, vous trouvez certes des caractères qui vous correspondent, mais parfois aussi certains traits où vous ne vous reconnaissez pas.

Les particularités d’un signe sont forcément générales car elles ne s’appliquent pas uniquement à vous en tant qu’individu mais à toutes les personnes étant du même signe. Il est donc compréhensible que les spécificités d’un signe ne cadrent pas parfaitement à ce que vous êtes.

Incarnez votre signe 

Pour vraiment vous approprier votre signe astrologique, il faut en essayer d’appliquer les caractéristiques positives à votre personnalité. Par exemple, il est reconnu que le Bélier est un signe d’action, d’énergie et d’enthousiasme incitant les personnes de ce signe à aller de l’avant.

Par conséquent, une personne de signe Bélier devrait être du genre fonceur et avoir tendance à aller de l’avant. Car, un Bélier est plein d’audace et doit oser.

Le signe est ce que vous en faites

Un signe zodiacal vous fournit des indications générales qui ne vous sont pas données au hasard. Les caractéristiques psychologiques d’un signe ont été établies par des calculs très précis, n’ayant rien à voir avec le hasard.

Le signe zodiacal est révélé par la position du Soleil dans la carte du ciel. Cette position solaire nous informe sur notre véritable personnalité par l’intermédiaire des caractéristiques de notre signe zodiacal avec une précision impressionnante. Aussi, vous pouvez faire entière confiance à votre signe zodiacal.

Découvrir vos défauts peut améliorer votre vie

Souvent aussi, les gens refusent de se reporter à leur signe zodiacal car il révèle aussi certains travers. Il est important de transformer ces défauts pour progresser et améliorer sa vie. Ne pas reconnaître un de ses défauts revient à porter une lourde charge.

Vous devez accepter l’intégralité de votre personnalité que révèle votre signe zodiacal, aussi bien les aspects agréables que désagréables. C’est la même chose que dans la vie car l’astrologie est une des clés pour réussir votre existence.

Incarnez vraiment votre signe

Je vous ai déjà conseillé précédemment d’incarner votre signe mais je ne peux que le répéter. Votre signe astrologique est la boussole du navire de votre existence. Consultez-le à tout moment pour savoir quoi faire. Cette attitude vous sera d’ailleurs bénéfique si vous désirez que vos prédictions astrologiques se réalisent. Une prédiction astrologique n’est qu’une possibilité qui s’offre à vous.

Pour qu’elle se réalise, il faudra adopter et accomplir certaines actions et avoir des pensées positives. La lecture des caractéristiques de votre signe vous donnera les indications nécessaires pour y parvenir.

 


Revue de presse congolaise du vendredi 27 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Les journaux parus, vendredi 27 juin 2014 à Kinshasa, ont commenté de manière diversifiée l’actualité en République démocratique du Congo (RDC). Il s’agit notamment, des commentaires liés au 23 ème Sommet de l’Union africaine, tenu jeudi 26 juin 2014 à Malabo (Guinée Equatoriale).

La Prospérité qui titre : « Accord-cadre d’Addis-Abeba : Malabo, Ban Ki-Moon met en garde les dirigeants africains ! », rapporte que le Secrétaire Général de l’ Onu Ban Ki-Moona lancé un vibrant  appel aux dirigeants africains, réitérant ainsi, son attachement à la paix et à la stabilité durable.

« Je compte sur tous les signataires de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour n’accueillir aucune personne accusée de crimes réprimés par le droit international et ne protéger aucun des individus visés par le régime de sanctions de l’ONU », a déclaré Ban-Kimoon, jeudi 26 juin 2014, lors de son allocution au 23 ème Sommet de l’Union africaine à Malabo (Guinée Equatoriale).

Dans le même chapitre Forum des As s’interroge : « Comment réaliser une croissance économique forte et durable bénéfique à toutes les populations africaines ? », une question ayant été au centre de ce Sommet axé sur le thème : « 2014, année de l’agriculture et de la sécurité alimentaire ».

Actuellement, constate Forum des As, « la préoccupation majeure des dirigeants de l’Union Africaine est de soutenir la dynamique de l’intégration socio-économique du continent à travers les actions visant à moderniser l’agriculture et la sécurité alimentaire, dans une Afrique vivant en paix pour son développement ».

« La nouvelle cimenterie réduit le déficit en ciment », constate Le Potentiel. Relevant que « résorber le déficit en ciment du pays à l’heure de la reconstruction est le défi que la coopération marocaine tente de relever ».

Selon Le Potentiel, « une cimenterie d’une capacité d’1 million de tonnes, soit plus que l’ensemble de la production actuelle du pays, verra bientôt le jour à Kasangulu grâce à des privés marocains qui investissent plus de 50 millions d’euros dans le projet ».

Le quotidien note que « le gouvernement fait du Bas-Congo un corridor industriel capable de soutenir l’élan de construction des infrastructures de base pour le développement du pays ». « Conséquence : la balance de paiement sera soulagée et les importations du ciment réduites », affirme-t-il.

Concertations nationales

Dans un autre titre, Forum des As s’interroge « Concertations nationales : les résolutions classées sans suite ? ». Faisant une évaluation des résolutions issues des Concertations nationales, le journal rappelle que dans trois mois, les travaux de ces assises fêteront leur 1er anniversaire soit, le 7 octobre prochain.

« La problématique consiste à savoir, quelle est la résolution parmi les 100 remises au Président de la république qui a connu un début d’exécution ? Les +saint Thomas+ d’alors ont-ils eu finalement raison ? Sinon, 

qu’est-ce qui justifie la léthargie neuf mois après ? », s’interroge-t-il encore.

Forum des As estime qu’ « il s’agit d’une analyse froide de la question qui doit exclure toute passion ». Invitant les Congolais à « mener des réflexions sur cette question, peu importe leurs obédiences politiques et aussi, quelle que soit la diversité de leurs opinions politiques ».

« Quelle que soit la pertinence des raisons que l’on pourrait avancer pour justifier le +retard+ constaté dans la mise en œuvre des acquis des Concertations nationales, la situation actuelle semble apporter suffisamment d’eau au moulin des Congolais qui, dès la première heure d’ouverture des travaux, n’avaient pas caché leur pessimisme », croit-il savoir.

Forum des As relève que « des Congolais aussi bien des loges anti-pouvoir et même ceux qui se réclament du pouvoir, se rendraient sans doute à l’évidence qu’avant les Concertations nationales, égale à l’après indépendance ». « La vérité est que sur le plan politique, il n’y a pas encore de changement notable qui serait la résultante de ces assises. Commençons par le commencement », conclut le quotidien. 

 


Revue de presse congolaise du mercredi 25 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

« Pillage du cuivre congolais : chiffres fort troublants ! », s’exclame Le Phare qui constate que « le secteur congolais des mines est loin de satisfaire au fameux principe du partenariat +gagnant-gagnant+ entre la République Démocratique du Congo et ses partenaires privés ».

Relayant les chiffres publiés par le journal « Le Point » dans son édition du lundi 23 avril 2013, Le Phare rapporte que, selon « les statistiques de production et de vente qu’affiche la société Kamoto Copper Company (KCC), une filiale du consortium suisse Glencore, ne refléteraient pas la réalité ». Il ajoute qu’en présentant « depuis cinq ans de faux bilans déficitaires, elle ferait perdre au trésor public congolais 153,7 millions de dollars américains ».

« Même si cela n’est pas vrai, le chiffre de 240 milliards de dollars balancé à la figure des Congolais leur est tombé comme un coup de massue. Forcément, une telle cagnotte pousse à penser qu’il y aurait moyen, en interne, sinon d’engranger autant, au moins de réaliser, grâce aux mines, des milliards de dollars susceptibles de sortir le pays du carcan du sous-développement », s’étonne le quotidien.

Selon Le Phare, « ces révélations appellent un nouveau débat national sur nos bijoux de famille, à l’instar de celui engagé à l’Assemblée Nationale en 2009, à l’annonce des contrats miniers conclus entre la RDC et des entreprises minières chinoises ».

Le Potentiel rapporte note que le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, déclare que « Gédéon doit être livré à la CPI ». Il ajoute que, « pour cette raison et d’autres encore pour lesquelles la justice congolaise recherche un des artisans de +bakata katanga+, Moïse Katumbi, qui considère que +Gédéon et ses fidèles sont des cannibales+, a demandé au gouvernement central de livrer Kyungu Mutanga, alias Gédéon, à la Cour pénale internationale (CPI), pour crimes contre l’humanité ».

« Son appel sera-t-il entendu ? », s’interroge Le Potentiel. « Au Congo qui se veut démocratique, impunité rime avec tolérance zéro. Les grands criminels sont caressés dans le sens du poil. Ils sont libres de leurs mouvements tandis que les auteurs de petits larcins sont livrés à la potence », affirme-t-il.

Titrant à la Une « Ça bouge à l’UDPS : Théodore Tshilumba succède à Albert Moleka chez Tshisekedi ! », La Prospérité annonce  qu’« Etienne Tshisekedi a un nouveau Directeur de Cabinet : après le départ de Moleka Albert, voici l’Abbé Théodore Tshilumba ».

« Cette nomination laisse croire que le lider maximo ne veut nullement laisser un vide dans son entourage. Ses +soucis de santé+ ne sont pas de nature à l’empêcher de mettre de l’ordre dans sa cour, quand il le faut », souligne le quotidien.

La Tempête des tropiques constate de son côté que « le rapport de la CIRGL contredit Kigali » et observe qu’« il est de plus en plus attesté que les cinq soldats congolais ont été enlevés à une trentaine de kilomètres au Nord de Goma (Nord-Kivu), avant d’être exécutés sur le sol rwandais ».

Le journal remarque que, « quand Kinshasa reconnaissait l’enlèvement suivi de l’exécution d’un caporal congolais à la base de ces différents affrontements, la diplomatie rwandaise tablait sur cinq corps des soldats des FARDC ramenés nuitamment par la Croix-Rouge de son pays ».


Revue de presse congolaise du mardi 24 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC) est diversifiée dans les journaux parus mardi 24 juin 2014 à Kinshasa.

En titrant à la Une : « La coalition LRA-Mbororo installe la terreur », Le Potentiel constate que « la coalition LRA et Mbororo vient de créer des no man’s land en Province Orientale, précisément à Dungu, Irumu et Niangara ».

« Requinqués par leur nouvelle alliance, les éléments de ces deux groupes armés sèment mort, exactions, viols et vols auprès des populations autochtones obligées d’abandonner leurs villages et champs », affirme-t-il. Et de s’interroger : « Après l’Est, ne faudrait-il pas éviter d’embraser également le Nord ou livrer cette partie du territoire à la merci des inciviques et migrants qui ne respectent aucune loi de la République ? ».

Pour Le Potentiel, « la République Centrafricaine et le Soudan du Sud qui vivent des situations d’instabilité, constituent des frontières à problème qu’il faut surveiller avec une attention particulière ».

Siffler la fin de la récréation

Le Phare, qui titre « Gouvernement Matata: inquiétante distraction », rapporte que « la vie s’est pratiquement arrêtée dans les cabinets ministériels et, par ricochet dans les entreprises publiques, depuis la sortie, en novembre 2013, de la lettre du Premier ministre décrétant l’entrée de l’exécutif national dans la spirale des affaires courantes ».

Il estime que « cette décision a eu pour conséquence de plomber toute initiative non agréée par le chef du gouvernement et pour résultat (le fait que) le pays tourne au petit trot, la plupart des ministres étant davantage occupés par leur maintien en poste qu’à l’analyse profonde des dossiers de leur secteur ».

Le journal pense que le chef de’ l’Etat aurait pour intérêt de « siffler la fin de la récréationen fixant les ministres en fonctions et les candidats ministrables sur leur sort ». A son avis, « la situation étant ce qu’elle est, les Concertations nationales ne peuvent plus être brandies comme la voie royale devant mener à la communion des cœurs et des esprits entre Congolais ».

Le Phare croit savoir que « le message envoyé par la Communauté internationale en direction des hommes au pouvoir à Kinshasa va dans le sens d’invitation à la tenue d’un dialogue inclusif, dans l’esprit de la Résolution 2098 des Nations Unies et de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ».

« La République ne perdrait rien à mettre une croix sur le gouvernement de cohésion nationale, impossible à mettre sur pied dans un environnement où la véritable Opposition est laissée au bord de la route », conclut-t-il.

Titrant : « Elections municipales, urbaines et locales : Antoine Gizenga soutient le calendrier de la CENI ! », La Prospérité rapporte que le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) d’Antoine Gizenga soutient le calendrier électoral publié par la CENI.

« Nous saluons le calendrier publié par la Ceni et invitons tous les militants à se mettre en ordre de bataille, pour donner au Palu  la majorité au niveau des secteurs, territoires, communes et provinces en vue de lui permettre de gérer la chose publique », a déclaré dimanche 22 juin 2014, Willy Makiashi, secrétaire permanent et porte-parole du PALU.

Equateur : Sébastien Impeto, gouverneur  ad intérim

Forum des As note qu’« après le bicéphalisme à la tête de la province, c’est désormais officiel à l’Equateur : l’intérim au vice-gouverneur ».

«Conformément au principe de régularité et de continuité des services publics de l’Etat en province, je vous demande d’assurer jusqu’au retour du Gouverneur Louis Alphonse Koyagialo, l’intérim de la fonction du Gouverneur de la Province de l’Equateur », lit-on dans une note du ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, du 19 juin adressée à Sébastien Impeto, vice-gouverneur de l’Equateur, lui accordant l’intérim du gouverneur Koyagialo aux soins médicaux à l’étranger.

Selon Forum des As cette décision du ministre de l’Intérieur met fin à la guerre sans merci de signature entre Impeto et le ministre provincial de la Justice, le duo à qui le gouverneur empêché avait laissé l’intérim ».

« Il était, dès lors, difficile d’administrer la province avec un Exécutif intérimaire bicéphale, vivant à couteaux tirés et se regardant en chiens de faïence », indique le quotidien.

« Les Bakata Katanga menacent la fête de l’indépendance », craint La Tempête des tropiques qui rapporte que « Ferdinand Kazadi Mutombo, parlant au nom de ces séparatistes katangais, a annoncé à l’Agence Chine Nouvelle en date du mercredi 18 juin, l’indépendance de la province cuprifère au mois de juillet ».

« Nous serons à Lubumbashi le 11 juillet prochain pour proclamer l’indépendance de notre pays le Katanga ; nous ne viendrons pas tuer nos frères congolais ni étrangers, nous viendrons pour hisser le drapeau de notre pays le Katanga », rapporte La Tempête des tropiques.

« C’est la seconde fois que les Bakata Katanga se manifestent par des messages troublants des patriotes congolais. L’année passée, ils avaient propagé des bruits à travers la ville de Lubumbashi de la concrétisation de leur destin de séparer la province cuprifère de l’ensemble du pays », souligne  le quotidien.


Revue de presse congolaise du lundi 23 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

En titrant « Debout congolais : une plateforme de l’opposition en gestation », Forum des As  annonce la prochaine naissance, à Kinshasa, d’une nouvelle plateforme politique de l’Opposition dénommée « Debout congolais ». Il précise qu’« il s’agit d’un regroupement électoral et non gouvernemental comme on nous a habitués à le voir ».

« Au sein de cette plateforme politique,  il sera question d’une opposition de vérité et non de mensonge avec des acteurs aguerris à la chose politique et non de nouveaux venus sur l’arène. Bref, il s’agira d’une méga plateforme et non d’un regroupement opportuniste », rapporte le journal.

La Prospérité revient sur la rencontre, vendredi 20 juin 2014, entre le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les partis politiques et rapporte les propos de Malulu selon lesquels « le calendrier ne peut jamais être consensuel !».

Le tabloïde relève que « le Président de la centrale électorale s’est montré plutôt hydrofuge ; le calendrier des élections urbaines, municipales et locales publié récemment reste, pour lui, une décision irrévocable d’une institution qui ne veut nullement remettre en question son indépendance ».

« Cette CENI de Malumalu n’est pas prête à renoncer à son calendrier très critiqué. Les pressions de l’opposition et de certaines voix internationales ne suffiront certainement pas pour le pousser à renoncer à son choix. Des propositions et suggestions, oui, Malumalu est disposé à les intégrer selon qu’elles arrivent à convaincre son équipe, avant de prendre une décision. Mais, pas des intimidations », note La Prospérité.

Parlant du sommet « Etats Unis–Afrique » qui se tiendra du 5 au 6 août prochain à Washington (Etats-Unis), La Tempête des tropiques titre : « L’avenir de J. Kabila sur la table à Washington »

Affirmant que « ce sommet s’annonce bénéfique»,  le journal croit savoir que « l’avenir de Joseph Kabila et d’autres chefs d’Etat africains, qui sont en voie d’épuiser leur dernier mandat et appelés à ne plus se représenter conformément à la Constitution de chaque pays,  ne manquera pas d’être évoqué au sommet USA-Afrique prévu en août prochain ».

La Tempête des tropiques rappelle que lors de sa première visite en Afrique, précisément au Ghana, le président américain avait déclaré que « l’Afrique n’a plus besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes ». « Un message qui résonne comme une mise en garde adressée aux dictateurs africains qui veulent modifier la Constitution de leur pays, pour s’éterniser au pouvoir », estime le tabloïde.

« Au nombre de ces dirigeants africains, on peut citer Blaise Compaoré du Burkina-Faso, Joseph Kabila de la RDC, Pierre Nkurunziza du Burundi, Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville … qui seraient sur le point de faire réviser leur Constitution, pour briguer d’autres mandats en violation de la loi fondamentale », signale La Tempête des tropiques.

A sa Une, Le Potentiel titre : « L’Eglise catholique et l’Etat : le dégel ».Il rapporte qu’ « une ambiance bon enfant a régné lors de l’échange entre le Premier ministre et les évêques membres du Comité permanent de la Cenco, pour passer en revue le social des Congolais ».

« Augustin Matata Ponyo a rencontré les préoccupations des princes de l’Eglise catholique qui ont  promis de mieux aborder des questions liées au social avec un autre regard », indique Le Potentiel. « Entre l’Eglise catholique et l’Etat, les convergences apparaissent désormais ; les rapports sont marqués du sceau du dégel », constate-t-il.

 

 

 


Ban-Kimoon : « Les emplois décents pour les jeunes sont une des clés de l’avenir »

Le S.G de l'ONU, Ban Ki-moon
Le S.G de l’ONU, Ban Ki-moon

Le secrétaire général de l’Onu, qui considère le chômage des jeunes comme étant « une épidémie qui représente un test majeur pour notre époque », a déclaré mercredi 18 juin 2014 à Genève (Suisse) que « les emplois décents pour les jeunes est une des clés de l’avenir ».

« Dans les pays riches comme dans les pays pauvres, le taux de chômage des jeunes est beaucoup plus élevé que celui des adultes et ce n’est que le sommet de l’iceberg. Beaucoup de jeunes sont condamnés à des travaux très mal rémunérés avec aucune protection sociale dans l’économie informelle », a dénoncé Ban Ki-moon au forum sur l’emploi des jeunes organisé par le Bureau international du travail (OIT).

Il a insisté sur le fait que « beaucoup de jeunes n’ont pas la formation nécessaire pour répondre aux besoins du marché de l’emploi ».
« Aussi bien dans les pays riches et pauvres, les taux du chômage des jeunes est considérablement plus élevé que celui des adultes. Et, bien sûr, le manque d’emplois est uniquement le sommet de l’iceberg », a-t-il ajouté.

Soulignant que l’emploi des jeunes est une des priorités de son agenda, Ban Ki-moon a indiqué que « beaucoup d’autres se rendent compte que leur éducation ne leur a pas fourni les outils nécessaires pour accéder au marché du travail ».

Renforcer la coopération pour l’éducation

L’Onu travaillant sur la mise en œuvre d’un plan d’action sur les jeunes dont l’un des objectifs est de renforcer la coopération pour l’éducation et la formation professionnelle de ces derniers, Ban Ki-moon a exhorté les gouvernements à investir davantage dans les initiatives pour l’emploi des jeunes.

Il a souligné que « le secteur privé est le moteur pour réaliser des progrès dans ce domaine », et invité les syndicats, les organisations patronales et les entreprises à « autonomiser les jeunes dans leurs organisations et à s’engager avec les organisations de la jeunesse »

« Nous avons besoin de stratégies innovantes et solides qui s’adressent à des groupes spécifiques, tels que les jeunes handicapés et les jeunes femmes ou encore de soutenir les jeunes qui portent des projets de création d’emploi », a expliqué le secrétaire général de l’Onu.

Selon le directeur général du BIT, Guy Ryder, les jeunes sont confrontés à une crise de l’emploi sans précédent. « Plus de 74 millions de jeunes sont au chômage dans le monde (sur 200 millions de chômeurs) et 228 autres millions sont des travailleurs pauvres. Actuellement, un jeune sur deux dans la population active est soit pauvre soit chômeur », a-t-il précisé.

« Au cours des dix prochaines années, plus de 600 millions d’emplois devront être créés, environ 400 millions pour simplement absorber ceux qui arrivent sur le marché du travail, pour la plupart des jeunes. Dans les pays en développement, l’enjeu ne consiste pas seulement à créer des emplois, mais à garantir des emplois de qualité pour les jeunes qui sont souvent sous-employés et travaillent dans l’économie informelle », a-t-il affirmé.


L’Onu appelle à « mettre fin aux viols et aux autres actes de violence basés sur des critères de caste »

Deux femmes dalits pétrissent à deux mains de la bouse de vache mélangée avec de la paille, afin de former une substance pouvant servir d’engrais, à Lucknow, dans le nord de l’Inde, le 16 janvier 2008. (Photo: Reuters)
Deux femmes dalits pétrissent à deux mains de la bouse de vache mélangée avec de la paille, afin de former une substance pouvant servir d’engrais, à Lucknow, dans le nord de l’Inde, le 16 janvier 2008.
(Photo: Reuters)

Les participants au colloque organisé mercredi 18 juin 2014 à Genève ont souligné la « nécessité des actions concrètes et des efforts immédiats pour mettre fin aux viols et autres formes de violence contre des femmes sur la base de critères de caste ».

Organisé en marge du Conseil des Droits de l’homme des Nations unies, ce colloque fait suite, dans les jours qui ont suivi le viol et la pendaison de deux jeunes filles indiennes le 27 mai dernier, aux appels à l’action lancés à travers le monde par des organisations de défense des droits humains, des dirigeants politiques et par le Représentant permanent de l’Inde auprès de l’Onu.

Les hauts responsables onusiens ont exhorté les pays membres de l’Onu à dénoncer la montée de la violence contre les femmes basée sur des critères de caste.

Mesures concrètes et ciblées face à l’échec des sociétés

La Haut-commissaire des Nations unies aux Droits de l’homme a appelé « les gouvernements à mettre pleinement en œuvre toutes les recommandations formulées dans le cadre des mécanismes internationaux des droits de l’homme, ainsi que ceux découlant de processus nationaux ».

« Notre indignation ne suffit pas. Nous devons prendre des mesures concrètes et ciblées face à l’échec dramatique de nos sociétés en ce qui concerne la défense des victimes de discrimination basée sur des critères de caste, en particulier des femmes et des filles », a déclaré Navi Pillay.

La directrice du bureau de stratégie politique de l’Onu-Femmes, Saraswathi Menon, a renchéri que « les paroles et la législation ne suffisent pas, elles ne permettent pas de résoudre le problème de la discrimination structurelle, nous devons prendre des mesures concrètes ».

Elle a affirmé que « l’ONU a un rôle important à jouer, et doit agir pour aider à mettre fin à la violence de caste subie par les femmes ».

Asha Kowtal, dirigeante d’une délégation de femmes Dalits invitée à visiter le Conseil des droits de l’homme, a déploré la « hausse du nombre de viols et d’actes de violence basés sur des critères de caste à l’égard des femmes et les filles Dalits ».

Les Dalits représentent une communauté de 170 millions d’habitants en Inde, soit 17% de la population. Un Indien sur six est Dalit, rappelle-t-on.

De son côté Manjula Pradeep, militante de premier plan travaillant sur les droits des Dalits, a observé que la violence et la discrimination fondées sur des critères de caste affectent « non seulement les femmes en Inde, mais aussi des millions d’autres femmes au Népal, au Bangladesh, au Pakistan, au Yémen et dans d’autres pays ».

« Après avoir activement soutenu la lutte contre l’apartheid, la Communauté Internationale doit maintenant agir avec la même fermeté contre la discrimination de caste », a déclaré de son côté Rikke Nöhrlind, coordinatrice du Réseau international de solidarité avec les d élits (International Dalit Solidarity Network, IDSN).

« La communauté Dalit a longtemps souffert de graves exactions, mais la réponse de l’Etat indien a été insuffisante à ce jour. Le gouvernement devrait procéder à des réformes en profondeur afin de mieux faire appliquer les lois en vigueur, et sanctionner les agents de l’État, y compris la police, qui manqueraient à ce devoir », a ajouté Juliette De Rivero, directrice du plaidoyer au bureau de Genève de Human Rights Watch.

Le colloque a été parrainé conjointement par Human Rights Watch (HRW), International Movement Against All Forms of Discrimination and Racism (IMADR), Minority Rights Group, Franciscan International, et Asian Forum for Human Rights and Development.
Il a été co-organisé en collaboration avec le Réseau international de solidarité avec les dalits (International Dalit Solidarity Network, IDSN) et coparrainé par la Norvège et le Danemark.
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Revue de presse congolaise du jeudi 19 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Titrant à la Une « Accord FMI – RDC : les nouvelles exigences », Le Potentiel  relève dans son édition du jeudi 19 juin 2014 que, dans un rapport publié lundi 16 juin 2014le Fonds monétaire international (FMI)pose de nouvelles exigences à la RD Congo. Notamment, « l’amélioration de la gouvernance et de la transparence dans la gestion des ressources naturelles ainsi que le renforcement du contrôle des entreprises publiques du secteur minier ».

Le journal note que le « FMI a exprimé des réserves sur certains points essentiels, dont la restructuration de la Banque centrale du Congo et les négociations pour un nouvel accord formel avec le gouvernement congolais ; comme en 2009 lorsqu’il fallait négocier le PEG 2 ».

« Selon les administrateurs du FMI, aucune nouvelle discussion d’un nouvel accord formel ne serait possible avec la RDC tant que +la gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources naturelles+ feront défaut », souligne Le Potentiel.

Selon ce rapport, les experts du FMI appellent à une plus grande flexibilité du taux de change afin d’« accumuler davantage de réserves de change, et ce faisant, accroître la résilience de l’économie aux chocs exogènes tout en continuant à renforcer la confiance des marchés, surtout dans le contexte de la stratégie de dédollarisation de l’économie adoptée par les autorités », conclut le quotidien.

« Kinshasa-Londres : Diane Corner insiste sur un calendrier électoral complet ! », s’exclame  La Prospérité. Le journal rapporte que l’Ambassadeur de la Grande-Bretagne en RDC, Diane Corner a, à l’occasion de la fête d’anniversaire  de la Reine Elisabeth II, affirmé mercredi 18 juin à Kinshasa, qu’«en étroite collaboration avec la France et les Etats-Unis, nous usons de notre position au sein du Conseil  de Sécurité, pour confier à la Monusco le mandat efficace dont elle a besoin ».

« Nous œuvrons pour une RDC stable et prospère. C’est la raison pour laquelle nous appuyons avec les autres membres de l’Union Européenne et autres, le renforcement de la démocratie dans ce pays. Nous aimerions que soit tracé un calendrier électoral complet incluant jusqu’aux présidentielles en 2016. Nous voudrions appuyer des élections libres, transparentes et crédibles », a précisé la diplomate britannique.

Selon La Prospérité, l’allocution de Diane Corner « dévoile le fond des exigences britanniques face au processus électoral en RDC  dont le calendrier a été publié, le 26 mai 2014 ».

Dans un autre chapitre, Forum des As titre : « Equateur : l’après-Koyagialo se joue ! » et s’interroge : « Jusqu’où irait le bicéphalisme à la tête de l’Exécutif provincial ? ». Il révèle que « le vice-Gouverneur  de la Province, Sébastien Impeto, sera officiellement proclamé  l’interface attitrée en l’absence de son titulaire, Louis Alphonse Koyagialo, en soins depuis plus d’un mois ».

Le journal pense qu’« au cas où cette info s’avérerait vérifiée, alors une telle décision aurait le mérite de mettre un terme au bicéphalisme qui a affaibli l’autorité de l’Etat au sommet de la province de l’Equateur ».

A l’interrogation « Le sort de Koyagialo semble déjà scellé : pétition de principe ? Induction amplifiante ? », Forum des As répond : « Pas si sûr ; pas non plus à exclure totalement. Toujours est-il que dans les milieux de la Majorité présidentielle (MP), on ne se laisse pas du tout se distraire ».

« Des dignitaires de la MP à laquelle appartient également le Koyagialo, pensent qu’il faille tenir compte de son état de santé actuel et agir en toute responsabilité. C’est-à-dire que le Chef de l’Etat garant de la Nation devrait prendre une initiative pour mettre un terme à ce bicéphalisme qui paralyse le fonctionnement de la province », rapporte encore Forum des As.

La Prospérité annonce par ailleurs : « Vif débat sur le Calendrier électoral au Palais du Peuple : La CENI invite les mandataires des partis politiques ce vendredi ! ». Dans ses colonnes, le tabloïde indique que « point n’est donc besoin d’aller frapper aux  portes des chancelleries à Kinshasa, pour discuter de la question du calendrier électoral ». Car, poursuit-illa CENI   invite ce vendredi 20 juin 2014, « tous les mandataires des Partis politiques régulièrement enregistrés, à prendre part à une réunion extraordinaire du Comité de Liaison entre la CENI et les Partis politiques ».

« Un seul point inscrit à l’ordre du jour, celui du Calendrier des élections urbaines, municipales et locales. Cette réunion est une occasion pour la CENI de tenter de convaincre les partis politiques les plus réfractaires au calendrier électoral publié,  le 26 mai dernier », précise le quotidien.

« Car, depuis sa publication,  l’Opposition et la Majorité au pouvoir sont de nouveau à couteaux tirés. Dans l’entre-temps, la pression reste forte du côté des partenaires de la RDC qui voudraient que la CENI publie un calendrier,  plutôt,  global, jusqu’aux échéances  2016 », explique-t-il.


Revue de presse congolaise du mercredi 18 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Le Gouvernement de cohésion nationale, annoncé par le chef de l’Etat Joseph Kabila  ne cesse d’alimenter les journaux de Kinshasa. Ce mercredi 18 juin 2014, nonobstant leurs commentaires, certains vont encore plus loin, jusqu’à révéler les noms devant figurer  dans la prochaine  équipe gouvernementale.

Congo Nouveau annonce à la Une : « Gouvernement de cohésion : Mende à l’Intérieur, Muyej à la Défense, Atundu à l’Info ».

« Il nous revient d’apprendre que Lambert Mende, l’actuel ministre de l’Information, et porte-parole du Gouvernement, devrait diriger, au sein du futur Gouvernement, le ministère de l’Intérieur », écrit-il. « Comme s’il était déjà en rodage, on l’a vu dernièrement dans la province du Nord-Kivu superviser le désarmement des miliciens », commente le journal. Précisant que « Mende gardera ses fonctions de porte-parole du Gouvernement ».

Congo nouveau fait remarquer qu’« André-Alain Atundu », responsable de la Cellule de communication de la Majorité Présidentielle (MP) et ancien PDG de la Gécamines (sous Mobutu devra remplacer Mende au ministère de l’Information. Selon le journal, « Richard Muyej », actuel ministre de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires coutumières, prendrait en charge le ministère de la Défense.

« Contrairement à l’annonce du chef de l’Etat à Kingakati », écrit Forum des As, « Mars : la session parlementaire se clôture sans gouvernement de cohésion nationale ». Le journal note que « la longue attente de l’avènement du Gouvernement de cohésion nationale ne semble toujours pas tirer à sa fin, en dépit de toutes les promesses faites à l’opinion ».

« Quelques jours après la rencontre de Kingakati, c’était au tour du porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende, d’enfoncer le clou en répétant l’annonce du chef de l’Etat, tout en invitant l’opinion à attendre la fin de la session ordinaire de mars à l’Assemblée. Au finish, le dimanche 15 juin dernier, date de la clôture de la session, il ne s’est rien passé de tel », déplore Forum des As qui se demande s’il s’agit d’un « oubli ou contretemps au programme tout simplement ? ».

La Prospérité s’exclame : « Session parlementaire extraordinaire : Le Gouvernement au banc des accusés ! » Dans ses colonnes, le journal indique que « la crise traversée à la clôture de la session de mars, le dimanche 15  juin 2014, à la chambre basse comme au Sénat, a rouvert le doute sur l’examen du Projet du Gouvernement sur la révision de certains articles de la Constitution et le projet de la modification de la loi électorale ».

Le journal rapporte que « dans les arcanes du Palais du peuple, on reproche deux faits au Gouvernement. Primo, le retard par lequel il a déposé le projet de loi portant modification de certains articles de la Constitution. Secundo, le fait que ledit projet de loi n’a pas été accompagné d’une lettre expresse sollicitant une session parlementaire extraordinaire ».

Le tabloïde estime qu’« au-delà de toute considération, la session parlementaire extraordinaire est inéluctable ».  Ajoutant que « la Ceni reste suspendue à ce préalable. Sinon, ce tâtonnement risque de se répercuter malencontreusement  dans la suite du calendrier électoral ».

Donc, conclut le journal, « les députés nationaux et les sénateurs sont dépendants des impératifs politiques et financiers de la convocation de la session parlementaire extraordinaire ». « Il revient au Gouvernement  de recentrer sa position pour alléger la tâche au pouvoir législatif, en lui dotant des moyens financiers nécessaires », conseille-t-il.

Les vieux amis de Paul Kagame lui tournent le dos 

Le Potentiel qui titre à la Une : « Les USA scellent le sort de Kagame », relève que « tous les vieux amis de Paul Kagame lui ont tourné le dos », comme ils l’ont fait avec « le Shah d’Iran, Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi, Laurent Gbagbo, etc., dont leur résistance les a entraînés dans un aveuglement qui les a balancés dans le précipice ouvert par les Etats-Unis ».

Paul Kagame, affirme Le Potentiel, « vient de commettre la faute fatale, il n’échappera pas à la machine mise en marche par la superpuissance. Au contraire, sa chute risque d’ouvrir un cycle qui va aboutir au remodelage de la carte politique de la région des Grands Lacs ».

« C’est désormais un homme seul à qui l’histoire tente de régler les comptes. Le président rwandais vit vraisemblablement la période la plus sombre de son règne, son péché c’est d’avoir voulu faire front à la communauté internationale, particulièrement aux Etats-Unis, lesquels ont toujours écrasé tous les chefs d’Etat qui ne reconnaissent pas leur suprématie », commente le journal.

Le Potentiel, qui croit savoir que « la carte de la sous-région est en train d’être redessinée », estime que « l’époque où le génocide rwandais passait pour le point focal de la politique étrangère de l’Occident est donc finie ».


ONU : Le Prince Zeid Ra’ad Zeid Al-Hussein nommé nouveau Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme

Le Prince Zeid Ra' ad Zeid Al-Hussein, nouveau Haut-Commissaire aux Droits de l(homme
Le Prince Zeid Ra’ ad Zeid Al-Hussein, nouveau Haut-Commissaire aux Droits de l(homme

Le prince jordanien Zeid Ra’ad Zeid Al-Hussein a été nommé, lundi 16 juin 2014, Haut-Commissaire des Nations unies aux Droits de l’homme, pour un mandat de 4 ans renouvelable, par l’Assemblée générale de l’Onu lors de sa 68ème session à New-York.

Actuellement représentant permanent de son pays auprès des Nations unies,  le prince Zeid Ra’ad Zeid succédera à la Sud-africaine Navi Pillay « à compter du 1er septembre 2014 », rapporte un communiqué du Département onusien de l’information. « Honoré par cette nomination », il devient ainsi « le tout premier Haut-commissaire issu du continent asiatique ».

« Le Haut-commissaire doit être une personnalité d’une grande intégrité et jouissant d’une haute considération morale, et posséder des connaissances spécialisées, notamment dans le domaine des droits de l’homme, ainsi que la connaissance générale de différentes cultures et l’ouverture d’esprit voulues pour pouvoir s’acquitter de façon impartiale, objective, non sélective et efficace de ses fonctions », selon le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon. La nomination de Zeid Ra’ad Zeid Al-Hussein a été saluée par les délégations du Libéria (au nom du Groupe des Etats d’Afrique), des Emirats arabes unis (au nom du Groupe des Etats d’Asie-Pacifique), de Cuba (au nom du Groupe des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes), du Royaume-Uni (au nom du Groupe des Etats d’Europe occidentale et autres Etats), de l’Union européenne et de la Suisse qui s’exprimait en tant que pays hôte.

Pour rappel, le Haut-commissaire est nommé par le Secrétaire général de l’Onu, sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale, pour un mandat de 4 ans, renouvelable une fois.  Créé en 1993, le poste est pourvu selon le principe de l’alternance géographique.

Maintien de la paix et le développement durables en Afrique

L’Assemblée générale a également, au cours de cette session, approuvé des recommandations relatives à la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique. Elle a adopté, sans vote, une résolution 4, par laquelle elle a pris acte du rapport 5 du Secrétaire général sur l’application des recommandations qu’il a formulées sur les causes des conflits et la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique.

Présenté par le représentant de l’Ouganda, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, ce texte a été initié par la Bolivie, qui assure actuellement la présidence du Groupe des 77, et la Chine. Aux termes de cette résolution, l’Assemblée générale demande « aux gouvernements, à l’Union africaine, aux organisations sous-régionales, aux Nations unies et aux partenaires concernés de redoubler d’efforts et d’adopter une démarche coordonnée en vue de relever les défis à venir et de progresser encore dans la réalisation de l’objectif consistant à en finir avec les conflits en Afrique ».

Elle souligne l’importance « vitale » d’une « approche régionale de la prévention des conflits », en particulier des questions transfrontières telles que « la criminalité transnationale organisée, les programmes de désarmement, de démobilisation, de rapatriement, de réinstallation et de réintégration, la prévention de l’exploitation illégale des ressources naturelles et du trafic de marchandises de valeur, et le commerce illicite d’armes légères et de petit calibre ».

En outre, l’Assemblée générale engage les organismes des Nations unies et invite les Etats Membres à aider les pays d’Afrique sortant d’un conflit qui en font la demande à renforcer leurs capacités. Notamment, grâce à des « stratégies de réforme du secteur de la sécurité nationale et à des mesures favorisant le retour en toute sécurité des déplacés et des réfugiés, au lancement d’activités rémunératrices, en particulier au profit des jeunes et des femmes, et à la prestation de services publics de base ».

Par ailleurs, l’Assemblée générale de l’Onu demande instamment qu’ « un appui continue d’être apporté aux mesures prises pour relever les défis liés à l’élimination de la pauvreté, à la lutte contre la faim, à la création d’emplois et à la réalisation du développement durable en Afrique ».

Parmi ces mesures, figurent l’allègement de la dette, l’amélioration de l’accès aux marchés, l’appui au secteur privé et à l’entrepreneuriat, la concrétisation des engagements pris en matière d’aide publique au développement et la stimulation des investissements étrangers directs et des transferts de technologie.


Revue de presse congolaise du mardi 17 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

En République démocratique du Congo (RDC), plusieurs sujets d’actualité sont commentés de diverses manières dans les journaux parus mardi 17 juin 2014 à Kinshasa. Notamment, la question du « Gouvernement de cohésion nationale » promis par le chef de l’Etat le 23 octobre 2013 ainsi que la pression de la Communauté internationale sur le Rwanda, en rapport avec le respect des libertés publiques.

« Que serait devenu le pays, si depuis le 23 octobre 2013, Matata avait jeté l’éponge ? »,  s’interroge La Prospérité en titrant « Gouvernement : Matata se maintient ! » « Difficile à répondre », commente le quotidien qui relève que « la nature a horreur du vide ».

« Et,  pourtant, tel un couperet, l’effet que l’annonce de cette nouvelle avait suscité, en son temps,  ne rassurait guère que l’équipe actuelle pouvait encore espérer, ni  bénéficier d’une quelconque  prolongation aux affaires, fût-elle   de fait », note La Prospérité.

Huit mois de longue  attente 

Faisant allusion au « Gouvernement de cohésion national », La Prospérité fait remarquer que, « dans quelques jours, cela fera au total, huit mois de longue  attente ».  Entre-temps, poursuit-elle, «  la psychose et  la léthargie s’y sont mêlées, sous le couvert  d’une gestion minimale dictée par des impératifs d’une période maussade où des engagements sur le long terme dans les  différents secteurs clés de la nation,  sont sujets à des autorisations spéciales ».

« S’il est admis qu’il ait, aujourd’hui,  huit mois  dans le ventre des cogitations politiques, son arrivée naturelle,  à en croire   les avis des  spécialistes en matière  de  consultation prénatale,  se ferait  dans un mois ? », s’interroge encore le journal.

« A moins d’avoir un prématuré, d’ici-là, chacun devrait prendre son mal en patience.  De son côté, Matata se maintient automatiquement  et tient des réunions de la Troïka, préside les Conseils des Ministres, visite les chantiers à Kinshasa, Kindu… », constate-t-il.

S’agissant de la situation prévalant au pays du président rwandais Paul Kagame en matière de respect des libertés publiques, Le Potentiel note que « la pression s’accentue sur Kigali , le Rwanda est au bord de l’isolement diplomatique ».

« Après les condamnations des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne relativement aux violations répétées des libertés publiques, l’Onu vient, à son tour, de donner de la voix, abondant dans le même sens. L’accentuation de la pression sonne le glas pour cet ex- +meilleur élève+ de la communauté internationale », rapporte-t-il.

« La roue de l’histoire tourne aujourd’hui en défaveur du pays aux Mille collines. Kigali paie le prix de ses propres turpitudes. Ce que l’homme fort de Kigali avait oublié dans son hébétude c’est qu’en matière de droits fondamentaux, la communauté internationale ne transige pas », note-il.

Le journal estime que « le président rwandais avait cru que l’invocation du génocide de 1994 lui donnait le droit de commettre de graves crimes dans les Grands Lacs, dont plus de six millions de morts dans l’Est de la RDC ».

Aujourd’hui,  conclut-t-il, «  la communauté internationale – la même qui a créé et façonné Kagame – a décidé de lui tourner le dos. Malheureusement, à Kigali, on a du mal à voir cette réalité en face. Un peu comme Mobutu qui, dans le temps, avait feint d’ignorer que la roue avait tourné en sa défaveur ».

Dans un autre chapitre, Forum des As titre que « Députés et Sénateurs dans l’expectative ! » après la clôture, dimanche dernier, de la session de mars au Parlement. Il croit savoir que « les parlementaires sont désormais partagés entre l’évidence technique d’une session extraordinaire et les impératifs politiques, financiers liés à sa convocation ».

« Est-ce déjà le début des vacances parlementaires ? Est-ce aussi une période de répit après trois mois d’intenses travaux législatifs ? », s’interroge-t-il, ajoutant qu’« au sein de l’opinion publique kinoise, la convocation d’une session parlementaire extraordinaire demeure irréversible au regard de la matière à traiter », notamment, celle liée à la loi portant modification de la loi électorale.

Car, rappelle-t-il, « pendant les trois mois des travaux de la session de mars achevée le dimanche 15 juin, ce projet de loi n’a pas été débattu dans les deux chambres du Parlement ».

« La Société civile se déchire », constate La Tempête des tropiques. Le tabloïde rapporte que « les coordinations des forces vives de la nation du Nord-Kivu, Katanga et Bas-Congo n’ont pas donné une position claire en proposant la cotisation des populations dans le but de soutenir la démarche de Malumalu », relative au financement des élections en RDC.

Elle relève que, « comme porte-parole de la société civile de la province instable du Nord-Kivu, Omar Kavota n’était pas clair dans ses interventions, lui qui témoin de différentes guerres ayant endeuillé la partie Est du pays surtout son Nord-Kivu natal ».

De l’avis de La Tempête des tropiques, « Kavota devrait frapper dur comme l’ont fait ses collègues de la société civile de Kinshasa qui ont taxé de draft, le calendrier électoral publié par la CENI tout en estimant également que la révision constitutionnelle telle qu’envisagée par le pouvoir en place risque encore de replonger le pays dans un cycle infernal des violences mettant en mal la vie des populations ».

Le quotidien qualifie  de « distraction », les propos de Omar Kavota qui a déclaré  que «nous allons initier l’opération +J’Aime les Elections transparentes et démocratiques+ », consistant à « l’ouverture d’ici juillet par la Société Civile dans chaque Province et à Kinshasa des comptes où chaque Congolais du pays comme de la diaspora devra loger au moins l’équivalent d’1 dollar USD, tel qu’il a été fait pour les FARDC en guerre contre le M23 au Nord-Kivu ».

La Tempête des tropiques fait remarquer par ailleurs que « plusieurs observateurs de la scène politique congolaise dénoncent et désapprouvent la démarche de la société civile du Nord-Kivu, Bas-Congo et Katanga dévoilée par Me Omar Kavota ».


Revue de presse congolaise du lundi 16 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux parus lundi 16 juin à Kinshasa ont consacré des pages entières à la désignation, samedi 14 juin 20414 par le Congrès, de trois des neuf membres devant constituer la Cour constitutionnelle.

La Prospérité, qui titre « Gestion des contentieux électoraux 2014-2016 : Cour Constitutionnelle, Félix Vunduawe, Banyaku et Wasenda désignés ! », rapporte que « ce processus a été préparé ; Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku auraient convoqué la conférence des présidents de groupes parlementaires,  pour ce faire ».

« Cette séance aurait permis de dégager un consensus au niveau de deux Chambres du Parlement. C’est à ce niveau que Jean-Louis Esambo, pourtant cité sur la première liste de trois, jusqu’à quelques heures de l’ouverture du congrès, a été remplacé par Me Wasenda », croit-elle savoir.

Le quotidien indique que « si pour la majorité tout s’est passé correctement, conformément à la Constitution, du côté de l’Opposition, l’on considère qu’il y a eu absence de transparence et du consensus ».

L’observateur rappelle que « nul ne peut être nommé membre de la Cour s’il n’est Congolais ou s’il ne justifie d’une expérience éprouvée de quinze ans dans le domaine juridique ou politique ». Or, poursuit le journal, « d’un point de vue politique, il apparaît que la désignation du candidat de l’opposition semble ne pas faire l’unanimité parmi les membres qui la composent. Une partie de cette opposition a fustigé la désignation du professeur Félix Vunduawe ».

UDPS et Alliés non partant dans la désignation des membres

Forum des As renchérit : « le groupe parlementaire UDPS et Alliés s’est dit non partant dans la désignation des membres du Parlement au niveau de la Cour constitutionnelle ». Il note que, « dans un communiqué rendu public vendredi 13 juin, les députés du Groupe parlementaire UDPS et alliés crachent sur les résolutions du Congrès »  et se disent « non concernés par les décisions du congrès ».

« Convocation de la session extraordinaire du Parlement : Kengo et Minaku évitent la question », constate Le Potentiel qui ajoute le président de l’Assemblée nationale a indiqué, « sans pour autant donner des précisions sur la convocation d’une session extraordinaire, que les vacances au niveau du Parlement pourraient être de courte durée, compte tenu des +urgences de l’heure+ ».

« Au Sénat, Léon Kengo, son président, a affiché la même attitude, encourageant cependant les sénateurs à +demeurer l’œil et l’oreille du peuple+. Tout compte fait, les deux présidents ont superbement évité d’aborder l’éventualité d’une session extraordinaire du Parlement. Suspense! », souligneLe Potentiel.

Une mission d’observation électorale de l’UE en RDC 

Dans un autre registre, Le Potentiel titre : « L’UE déploie une mission d’observation électorale en RDC ». Le tabloïde constate que « l’Union européenne a déployé une mission d’observation électorale (MOE UE) pour les élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 afin d’effectuer une évaluation détaillée, impartiale et indépendante du processus électoral ».

Il relève que « la mission salue la restructuration de la nouvelle CENI avec l’institution de l’Assemblée Plénière comme organe collégial de décision et la réactivation des cadres de concertation ».

Toutefois, précise-t-il, la mission l’encourage à « poursuivre le processus de réforme, notamment grâce à la publication d’un calendrier électoral complet, consensuel et assorti d’un budget détaillé ; à l’instauration d’un dialogue régulier, ouvert et constructif au sein des cadres de concertation ; à la mention du décompte des votes de l’Assemblée Plénière à l’occasion de la publication des décisions de la CENI ; et enfin, à une diffusion large du rapport annuel 2013/2014 de la CENI ».

En titrant « Nord-Kivu : une rébellion fiscale », Le Phare note que « l’initiative de la décentralisation s’est accompagnée d’un accroissement des besoins financiers des administrations» dans cette partie du territoire national.

Le Phare signale que « les redevances acquittées par les usagers n’ayant pas à ce jour joué un très grand rôle dans la couverture de ces besoins, c’est la perception d’impôts qui en constitue la principale modalité de financement, accompagnée, au cours des dernières années, par un accroissement exagéré d’une fiscalité parallèle pour couvrir le déficit budgétaire».

« Ce mode de financement a, sur le fonctionnement de l’économie, des répercussions qui lui sont propres. Parmi les critiques adressées au secteur public, nombreuses sont celles qui se  réfèrent principalement aux effets négatifs que comporterait le poids élevé et croissant de la fiscalité », constate-t-il.

 

 


Kinshasa : l’ouvrage « Les banques africaines face aux défis de la mondialisation économique » porté sur les fonts baptismaux

L'Ouvrage du Ptoffesseur Bahati Lukwebo
L’Ouvrage du Ptoffesseur Bahati Lukwebo

L’ouvrage « Les banques africaines face aux défis de la mondialisation économique : Analyse  prospective du ratio prudentiel en République démocratique du Congo», œuvre du professeur Modeste Bahati Lukwebo, a été baptisé et présenté samedi 14 juin 2014, au Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa.

Le livre examine les risques systémiques inhabituels auxquels se trouvent exposés les établissements bancaires de tous les pays, au cœur d’une économie mondialisée qui n’en finit pas de se globaliser sur fond d’une « concurrence meurtrière » entre les institutions financières. Il est aussi un apport dans la gestion d’une entreprise banquière.

« Le livre du professeur Bahati est un Essai qui répond au principe de recherche de la beauté de la langue française utilisée, aux principes grammaticaux, syntaxiques, lexicologiques et autres », a déclaré le professeur Bwabwa wa Kayembe, président de l’Union des écrivains du Congo (UEC) qui l’a baptisé.

Il estime qu’en publiant ce livre, l’auteur « s’est assigné la mission de témoigner, de léguer un patrimoine à la postérité afin de perpétuer sa pensée et de la partager avec ses compatriotes que nous sommes ».

« Cet ouvrage, riche en enseignement et de haute portée scientifique, servira utilement aux scientifiques, aux banquiers, à la jeunesse congolaise, mais également à tous ceux qui s’intéressent aux questions du développement de l’économie de notre pays », a-t-il expliqué.

« L’industrie bancaire est une industrie de gestion du risque »

En présentant le livre, le professeur Kabeya Tshikuku a relevé que « l’ouvrage possède une structure propre à une analyse scientifique de haut niveau, il a une problématique élaborée selon les règles de l’art ».

Dans son œuvre, Modeste Bahati souligne que « l’industrie bancaire est une industrie de gestion du risque » et relève quatre tâches principales à réaliser à l’échelle de la RDC.

Il s’agit, notamment, d’ « apprécier le degré auquel les banques congolaises sont exposées à ces risques systémiques provenant essentiellement de la façon particulière dont les économies se globalisent ; identifier les enjeux que comportent ces risques pour la survie et la performance du système bancaire du pays ; présenter et analyser les normes prudentielles à l’échelle planétaire (Bale I et II) et celles édictées par la législation bancaire en RDC ainsi que d’apprécier l’efficacité avec laquelle toutes ces normes ont été appliquées sur le terrain congolais ».

« Privé d’une banque à capital national et avec un taux d’intégration de 100% au système bancaire occidental, la RD Congo est demeurée longtemps sur un fil du rasoir, avec une économie sous-bancarisée et un système financier à surface financière très modeste et sous-dimensionnée, géographiquement décentré et relativement frileux », stigmatise Bahati Lukwebo dans son ouvrage.

Il juge « impérieux de conjurer un cataclysme bancaire aux retombées économiques et sociales incalculables ».

En ce qui le concerne, le professeur Kabeya Tshikuku note que « l’intérêt pratique d’une telle recherche scientifique est désormais évident », dans la mesure où cette publication constitue, pour lui, « un jalon dans l’analyse dont la communauté scientifique congolaise doit se servir et maintenir l’effort à chaque période de l’évolution du système financier dans le monde et dans le pays ».

Un diplôme d’excellence

L’occasion faisant le larron, le professeur Bahati Lukwebo a reçu, en guise d’encouragement, un diplôme d’excellence qui lui a été décerné par le Réseau de sensibilisation et d’éducation civique (RESECE).

Actuel ministre congolais de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale,  Modeste Bahati Lukwebo est détenteur d’un Master en Finances publiques de Finafrica/Milan (Italie) et Docteur en Economie appliquée spécialisé en « Finances et Banques Centrales » de l’Université de Milan

Il enseigne « Comptabilité des Entreprises à succursales multiples » à l’Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa (ISC). Il est aussi un ancien professeur des « Théories monétaires » à l’Universita State di Milano (Italie.

Alors président de la Société civile Congolaise (SOCICO), le Professeur Bahati avait coprésidé la « Commission Finance, Banques et Monnaie » à la Conférence nationale souveraine tenue en RDC, en 1991.

Il sera élu, plus tard, « Point focal » de la Société civile africaine près l’Union africaine pour l’Afrique centrale.


Revue de presse congolaise du samedi 14 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité du samedi 14 juin 2014 dans les journaux parus à Kinshasa, est dominée par la réunion en Congrès de deux chambres du Parlement, au Palais du peuple de Kinshasa.

Le Potentiel qui titre à la Une : « Le Congrès consacre les derniers instants de la CSJ », parle d’un « mystère » autour de la convocation ce samedi 14 juin, du Congrès par les deux chambres du Parlement rdcongolais, « pour désigner trois de neuf membres de la Cour constitutionnelle ».

Selon Le Potentiel « cette décision va mettre un terme au suspense qui a entouré la mise en place de cette importante institution de l’arsenal prévu dans la Constitution ». Il note que « la conséquence immédiate est de permettre à cette instance de fonctionner en conformité à la Constitution de la République adoptée par voie référendaire, le 18 février 2006 ».

« Un Congrès, sans Kabila : Minaku et Kin-Kiey donnent des précisions ! », s’exclame La Prospérité qui note que « le Chef de l’Etat n’effectuera pas de  déplacement du Palais du Peuple  ce matin ».

La Prospérité rapporte que « Tryphon Kin-Kiey, ministre des PT & NTIC et membre du bureau politique de l’AMP, avait, lui aussi, démontré qu’un tel déplacement n’aurait aucun sens, au regard des prescrits de la Constitution ».

Selon lui, poursuit le quotidien, « le Président de la République ne  s’adresse  aux deux Chambres du Parlement, réunies en Congrès, qu’une fois l’An ». « D’ailleurs, pourquoi le ferait-il maintenant, alors qu’un discours solennel est attendu, le 30 juin ? », s’est interrogé, Kin-Kiey.

« Il n’y a pas de discours solennel du Président de la République devant le Congrès, ni de déplacement présidentiel,  ce samedi. Ce Congrès concerne, à la fois,  les Députés nationaux et les Sénateurs », a précisé Aubin Minaku,  au cours de la séance plénière du vendredi. Avant d’ajouter qu’ « il s’attardera essentiellement sur la désignation de trois  membres de la Cour Constitutionnelle. Point et Trait ! »

Dans un autre chapitre Le Phare relève des « Nouveaux bruits de bottes à l’Est : RD Congo- Rwanda : les dessous des cartes ». Le journal indique que « les échauffourées que l’on enregistre depuis 48 heures entre soldats congolais et rwandais dans la partie Est de la RDCongo, laissent craindre l’émergence d’une guerre directe, non déclarée, entre les deux pays ».

« Pourquoi la RDC et le Rwanda, signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et d’une multitude de textes préconisant la coexistence pacifique, se trouvent-ils au bord de la guerre, sept mois après la déconfiture des rebelles du M23 et une semaine après les opérations de reddition volontaire des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) ? », s’interroge Le Phare.

Il estime que « ce n’est pas en 2014 que Congolais et Rwandais vont se remettre à débattre de l’état de leur frontière commune. S’il y a vraiment un débat à organiser autour des frontières héritées de la colonisation, il devrait impliquer tous les Etats d’Afrique ».

Par ailleurs, pour Le Phare « remettre en question les dimensions de la RDCongo aujourd’hui est une voie très dangereuse, qui cache des velléités d’expansion territoriale du Rwanda ». « Face à l’état d’esprit qui prévaut de l’autre côté de la frontière, les Congolais n’ont d’autre alternative que de se tenir prêts à défendre l’intégrité de leur territoire, en maintenant leur armée en état d’alerte maximale », estime-t-il.