Stanislas NTAMBWE

Conflits en Afrique : l’ONU publie un guide sur l’accès aux réparations pour les victimes de violence sexuelle

Fille violée (Photo internet)
Fille violée (Photo internet)

A l’occasion du Sommet mondial pour éliminer les violences sexuelles dans les conflits qui se tient à Londres (Grande-Bretagne),  l’ONU-Femmes et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) ont publié,  mercredi 11 juin 2014, un guide pour « promouvoir des approches sensibles à la question de réparations pour les victimes de violence sexuelle dans les conflits ».

Au cours de la séance plénière d’ouverture du Sommet, la Directrice exécutive de l’ONU-femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, et la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits, Zainab Bangura, ont proposé une approche davantage centrée sur les victimes.

« Chaque jour les horreurs des conflits touchent les femmes, que cela soit en Syrie, au Nigéria, au Soudan du Sud, en République centrafricaine ou en Afghanistan. Il ne suffit pas de condamner les auteurs des violences, il faut également garantir que les victimes obtiennent une réelle réparation », selon Mme Mlambo-Ngcuka et Mme Bangura.

Le plus souvent, ces réparations sont négligées dans les processus de justice, même si elles relèvent d’une grande importance pour les femmes.

Les deux personnalités onusiennes ont également estimé qu’« il faut notamment assurer l’accès aux services de santé et d’éducation spécialisés pour les victimes de violations, garantir des moyens de subsistance et une reconnaissance des droits des victimes en tant que citoyens égaux ».

« Une action plus vigoureuse est nécessaire. La violence sexuelle dans les conflits est une préoccupation majeure pour nous. Les réparations sont systématiquement exclues des négociations de paix ou mis à l’écart dans les priorités de financement, même si elles sont de la plus haute importance pour les survivants », ont-elles insisté.

Bien plus, « nous devons faire avancer ce programme afin d’assurer un réel changement dans la vie des survivants qui ont subi les horreurs de la violence sexuelle dans les conflits », a déclaré Mme Mlambo-Ngcuka.

Elle a ajouté qu’« ONU-Femmes est prête à soutenir la communauté internationale dans la réalisation de la promesse de réparations comme un moyen de changer la vie des femmes et des hommes, des garçons et des filles touchés par les conflits et pour tenir compte des besoins des victimes ».

Le guide est le résultat d’un grand travail de consultations et de recherches. Il cherche à faire une synthèse des expériences vécues dans le monde pour formuler des principes et mettre en place des actions concrètes pour améliorer l’accès à la justice et aux réparations.


Ban Kimoon : « les missions de maintien de la paix devraient être plus mobiles et plus souples » en Afrique

La Force de l'ONU en RDC
La Force de l’ONU en RDC

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon  a, au cours d’un débat au Conseil de sécurité sur « les tendances dans le domaine du maintien de la paix » tenu mercredi 11 juin 2014, estimé que « les missions de maintien de la paix de l’ONU devraient être à l’avenir plus mobiles, plus souples et plus adaptables pour faire face à l’évolution d’un environnement devenu plus complexe, avec des menaces asymétriques et non conventionnelles, notamment en RDC, où plus des deux tiers de notre personnel militaire, policier et civil sont déployés ».

« Les opérations de maintien de la paix de l’ONU opèrent de plus en plus dans des endroits où il n’y a pas de paix à maintenir. Nous observons des niveaux élevés de violence au Darfour, au Soudan du Sud, au Mali, en République centrafricaine et dans l’est de la République démocratique du Congo », a noté Ban-Kimoon dans un discours devant les membres du Conseil de sécurité.

Selon lui, « une discussion plus large est nécessaire pour savoir comment le maintien de la paix devrait s’adapter aux nouvelles exigences et quelles sont les capacités et ressources nécessaires pour s’adapter ».

« Nous devons aussi nous demander quelles sont les limites du maintien de la paix et si c’est toujours le meilleur outil », a-t-il ajouté.

Ayant relevé que certaines opérations de maintien de la paix de l’ONU sont autorisées, en l’absence de parties au conflit clairement identifiables ou de processus politique viable, Ban-Kimoon a précisé qu’il avait demandé au Secrétariat de travailler sur une revue du maintien de la paix de l’ONU.


Revue de presse congolaise du jeudi 12 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Les journaux parus jeudi 12 juin à Kinshasa, ont alimenté plusieurs commentaires relatifs à la révision constitutionnelle envisagée par le gouvernement. Mais aussi, à la montée de tension à la frontière rwandaise, à la suite de l’incursion de l’armée rwandaise sur le territoire congolais

Forum des As qui titre :« Voici les articles concernés » en rapport avec la révision constitutionnelle, pense qu’ « il s’agirait des articles 101 alinéa 6, 104 alinéas 5 et 8, 197 alinéa 4, 198 alinéa 2 sur les élections des députés provinciaux, sénateurs et gouverneurs de provinces ».

Selon Forum des As, c’est un« Ouf de soulagement sans nul doute pour certains ». Car, souligne-t-il, « l’article 220 de la Constitution du 18 février 2006 ne serait pas concerné par la révision ; moins encore, celui portant sur le nombre de mandats du président de la République ».

La Prospérité s’exclame à la Une : « Calendrier, Constitution et Mandat : Opposition-Majorité, un dangereux fossé ! » Le journal relève qu’il s’est dégagé des échanges, en casting, entre Russ Feingold, l’Envoyé Spécial des USA dans la Région des Grands Lacs, et quelques leaders de l’Opposition à Kinshasa, « un fil conducteur calqué sur l’essentiel de ce qui pourrait être considéré comme la contre-proposition face à la démarche de l’actuelle Majorité dont Joseph Kabila incarne,  jusqu’à preuve du contraire,  l’autorité morale ».

« Deux visions parallèles, deux mondes rivaux »

Pour La Prospérité, il s’agit là de « deux visions parallèles, deux mondes rivaux, deux camps irréductibles  qui se dessinent désormais,  en  rapport avec  l’épineuse question du calendrier de Malumalu, la révision  constitutionnelle adoptée et coulée sous forme de proposition de loi  et, enfin,   la fin du mandat présidentiel, à  la saison fatidique, en 2016 ».

« Dos-à- dos, Majorité –Opposition creuseraient lentement mais sûrement,  un dangereux fossé.  De leurs empoignades impitoyables, elles sacrifieraient, forcément,   l’herbe sous les pieds, quelle  que soit la nature du sol », constate le quotidien.  

« Entre l’agir du gouvernement  et l’offre du dialogue de l’opposition, les  perspectives de paix  sont vraisemblablement teintées d’escarmouches  en RDC.  Il ne serait pas exagéré de parler d’un hiatus abyssal où seuls les rapports de forces  présideront  à la raison, avec toutes les distensions dues  aux incompréhensions », conclut-il.

« Comme en janvier 2011 : Constitution : le passage en force pour la Majorité », ainsi titre Le Phare qui rappelle que cette  seconde révision de la Constitution « est la seconde en l’espace de trois ans, après celle de janvier 2011, dont le point saillant concernait l’élection du Président de la République à un tour, au lieu de deux, comme c’était le cas dans le texte constitutionnel adopté par référendum en décembre 2005 et promulgué le 18 février 2006 ».

« Au regard de ce cadre légal, il est à espérer que les architectes de la révision constitutionnelle en chantier vont tenir compte de l’avis du grand nombre et qu’ils vont se garder, comme en janvier 2011, de faire comme si l’opinion interne et externe ne comptaient pas », indique Le Phare.

Parlant de l’affrontement entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et l’armée rwandaise à Kibumba (Nord-Kivu), mercredi 11 juin 2014, Le Potentiel constate que « Kigali joue à la provocation, Kinshasa hausse le ton ». Il indique que « habitués à traverser allègrement les frontières congolaises pour des incursions prédatrices, les éléments de l’armée rwandaise se sont trompés d’époque ».

« A 14h00’ heure locale, l’otage de l’expédition rwandaise de ce matin, le caporal Bayisilo a été exécuté. L’ayant sorti de son lieu de détention, les militaires rwandais l’ont sommairement exécuté. Ses compagnons d’arme, impuissants de l’autre côté de la frontière ont assisté à ce crime de guerre », déplore Le Potentiel.

« C’est de la pure provocation. Chaque fois que nous tendons vers une paix réelle dans la sous-région, le Rwanda cherche toujours à nous détourner de cet objectif », a dit Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais.

Dans un autre registre La Prospérité s’interroge : « L’économie sociale de marché est-elle possible en RD Congo ? » Le journal rapporte que, la Konrad-Adenauer-Stiftung e.V.AS a  tenu mercredi 11 juin 2014, une table ronde sur  « l‘ Etat des principes de l’économie sociale de  Marché  en RDC ».

A en croire La Prospérité, « la Konrad-Adenauer-Stiftung e.V.AS assure la formation sur l’économie sociale de marché dans les universités (UNIKIN, UCC, UNILU) et le renforcement des capacités au niveau des Organisations non gouvernementales et du Gouvernement ».

A ce sujet, poursuit La Prospérité, « des publications  et formations des formateurs et des médias sont mis en contribution en vue de favoriser des échanges entre institutions ».


Revue de presse congolaise du mercredi 11 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC) est diversifiée dans les journaux parus mercredi 11 mars 2014 à Kinshasa.

« Inévitable session extraordinaire du Parlement », constate Le Potentiel qui note que « le Parlement prend ses vacances le 15 juin 2014 (mais) ce temps de repos pourrait être de courte durée au regard du volume de matières décidées, lundi dernier en Conseil des ministres ».

Il indique qu’« une session extraordinaire du Parlement paraît dès lors inévitable ; si la révision de quelques articles de la Constitution devait accaparer l’essentiel des discussions, de chaudes empoignades sont attendues à l’hémicycle pour faire avaler la pilule ».
« Certains parlementaires seraient réticents à une session extraordinaire. Ils se réfèrent à la triste expérience de la dernière session extraordinaire du Parlement pour laquelle, le gouvernement a gelé les émoluments des parlementaires jusqu’à ce jour, violant délibérément le Règlement intérieur de deux Chambres », rapporte-t-il.

En titrant « Parlement : les raisons d’une session extraordinaire », Forum des As renchérit qu’« il ne sera plus possible pour les deux Chambres d’examiner rigoureusement le projet de loi portant modification de la loi électorale, et, éventuellement investir le Gouvernement dit de cohésion nationale à quatre jours de la clôture de la session ordinaire de mars en cours ».

Selon le journal, « sénateurs et députés vont quitter l’hémicycle, sans avoir examiné et éventuellement, adopté une matière très importante, pourtant prévue dans le calendrier de la session finissante de mars : il s’agit du projet de loi portant modification de la loi électorale ».

Dans un autre registre  La Prospérité s’exclame: « Détournement des Fonds : Lusanga Ngiele accuse Mutombo Bamuanya chez Ngoy Kasanji ! ». Le journal rapporte que « Mutombo Bamuanya, ministre provincial des Travaux Publics, Infrastructures et Reconstruction du Kasaï-Oriental est désormais dans le collimateur de l’Honorable Lusanga Ngiele François, député national, élu du territoire de Lubao ».

Le tabloïde affirme qu’il s’agit de « détournement des fonds destinés à l’achat d’un câble du Bac de Makole sur la rivière Lomami après coupure de l’ancien, avec comme conséquence, l’interruption de la Communication entre le territoire de Lubao et le reste de la Province ».

Le Phare titre à la Une : « Lutte contre l’impunité en RDC : plaidoyer pour un plan national de réparations au profit des victimes des crimes graves ». Il rapporte qu’« à l’initiative du Centre international pour la justice transitionnelle (ICTJ), les participants à un atelier national sur la réparation et la mémoire tenu à Kinshasa ont plaidé pour la mise en place d’un plan national de réparation au profit des victimes des crimes graves recensés en République démocratique du Congo ».

Le quotidien note que l’objectif poursuivi par l’atelier est de « déterminer les éléments pertinents d’une politique et d’une stratégie nationale dans le domaine de la réparation ».


HRW recommande à la RDC de « prendre des engagements concrets en faveur de la justice pour les victimes de viol »

Fille violée (Photo internet)
Fille violée (Photo internet)

L’Ong internationale de défense des Droits de l’homme Human Rights Watch (HWR) recommande, dans un rapport publié mardi, à la RD Congo et aux autres pays présents au Sommet mondial de Londres sur la nécessité de « mettre fin aux violences sexuelles dans les conflits » qui se tient du 10 au 13 juin, de « prendre des engagements concrets en faveur de la justice pour les victimes congolaises ».

Ce rapport de 27 pages, intitulé « Mettre fin à l’impunité pour les violences sexuelles : Nécessité d’un nouveau mécanisme judiciaire pour traduire les responsables en justice », décrit certains des cas les plus graves de viols de masse et d’autres formes de violence sexuelle commis en RD Congo au cours des dernières années par l’armée congolaise et par des groupes armés non gouvernementaux. Il met aussi en évidence l’insuffisance des efforts fournis pour traduire leurs auteurs en justice.
Selon Ida Sawyer, chercheuse senior sur la République démocratique du Congo à HRW, « des dizaines de milliers de femmes, de filles, d’hommes et de garçons de l’est de la R D Congo ont été victimes de violence sexuelle au cours des deux dernières décennies ».

A son avis, « cette violence sexuelle généralisée ne prendra fin que lorsque les responsables seront poursuivis et que le gouvernement fera clairement comprendre aux militaires, aux officiers, aux combattants de groupes armés, et aux chefs de guerre que le viol est un crime qui entraîne de très lourdes conséquences pour tout individu responsable. »

« Des groupes armés ont enlevé et détenu des femmes et des filles pour les réduire en esclavage sexuel ; ont attaqué les victimes avec des machettes et d’autres armes, et ont pris pour cible des fillettes n’ayant pas plus de 2 ans et des femmes de plus de 80 ans », affirme le rapport.

Stigmatisation et peur d’être rejetées

A en croire HRW, « bon nombre de victimes ont souffert de graves complications médicales, et certaines sont décédées des suites de leurs blessures ; des groupes armés et des militaires ont également utilisé le viol pour +punir+ les civils appartenant à un groupe ethnique particulier, ou ceux accusés de soutenir +l’ennemi+ ».

Alors que « la stigmatisation et la peur d’être rejetées » animent certaines femmes et filles, elles se réservent de signaler le viol dont elles ont été victimes. D’autres, par contre, ne bénéficient pas de services psychosociaux ou médicaux nécessaires à cause du fait qu’elles vivent dans des zones reculées du pays.

Human Rights Watch relève que « beaucoup de victimes ont été menacées par leurs agresseurs ou par des membres du groupe armé ou de l’unité militaire de ces derniers pour les dissuader de chercher à obtenir justice ».

L’ONG souligne qu’ « au cours des dernières années, les autorités congolaises ont procédé à un nombre croissant d’arrestations et de poursuites pour viol, mais la vaste majorité des viols demeurent impunis ».

Un nouveau mécanisme judiciaire en RDC

Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en RDC avait enregistré 187 condamnations pour violence sexuelle prononcées par des tribunaux militaires entre juillet 2011 et décembre 2013. Parmi les condamnés, quatre étaient membres de groupes armés. Les autres étaient des militaires, des policiers ou d’autres agents de l’État. Sur les 136 militaires condamnés, seuls trois étaient des hauts gradés, tous lieutenants-colonels.

« Une proposition gouvernementale visant à la mise en place de chambres spécialisées mixtes pour les crimes les plus graves, entre autres les crimes de violence sexuelle, pourrait renforcer l’obligation de rendre des comptes pour les actes commis et mérite dès lors un soutien international », a fait remarquer HRW.

L’ONG souhaite que ces chambres soient établies au sein du système judiciaire national congolais avec la participation, pour une période limitée, de juges et autres personnels internationaux. « Elles auraient pour mandat de réprimer les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les actes de génocide perpétrés en RDC depuis 1993 », précise-t-elle.

Pour Ida Sawyer, « les nombreuses victimes de crimes de violence sexuelle commis au cours des conflits en RDC méritent que justice leur soit rendue ».

« Les pays participant au Sommet mondial devraient appuyer la mise en place d’un nouveau mécanisme judiciaire en RD Congo chargé de traduire en justice les individus impliqués dans ces effroyables crimes, notamment les commandants qui en définitive, sont responsables de ces atrocités », conseille-t-elle.

 


Revue de presse congolaise du mardi 10 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux parus mardi 10 juin à Kinshasa, focalisent leurs manchettes sur la confirmation à l’unanimité, par la Cour Pénale Internationale (CPI), des charges portées contre Bosco Ntaganda, à savoir 18 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Le Phare qui titre à la Une : « CPI : lourdes charges contre Bosco Ntaganda », note « 18 préventions » comportant l’acte d’accusation décliné lundi 09 juin par les juges de la CPI. Selon le journal, Il a été constaté que ces 18 préventions « s’articulent, pour l’essentiel, autour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité, commis dans son +jardin+ de l’Ituri entre 2002 et 2003, à l’époque où il se faisait obéir au doigt et à l’œil, en sa qualité de chef incontesté des Forces Patriotiques pour la Libération du Congo (FPLC) ».

On attend donc, l’audience de confirmation des charges et plus tard son procès pour connaître ses soutiens politiques, militaires et financiers dans son aventure guerrière en Ituri.

Pour Le Phare, « S’il craque et cite des noms, plusieurs personnalités congolaises, ougandaises et rwandaises pourraient le rejoindre, le moment venu, dans le box des accusés, comme c’est déjà le cas pour certains collaborateurs de Jean-Pierre Bemba ».

« La CPI confirme les charges contre Bosco Ntaganda. Il est poursuivi de 18 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité », titre ainsi L’Avenir. Il indique que« Bosco Ntaganda est engagée au titre de différents modes de responsabilité, à savoir : la commission directe ou la coaction indirecte, le fait d’avoir ordonné ou encouragé, toute autre contribution à la commission ou à la tentative de commission de crimes, ou la responsabilité en tant que chef militaire pour les crimes commis par ses subordonnés ».

En titrant :« 69.000 PAGES POUR CONFONDRE NTAGANDA », Forum des As estime que le Procès « de mauvais augure pour l’ex-seigneur de guerre de l’ituri est désormais acquis ». 

Forum des As souligne qu’ « Au total, il y a près de 69.000 pages d’éléments de preuve qui ont été échangées. Ce que les choses ne seront pas du tout faciles pour l’ancien chef milicien à la CPI, parce que la Cour semble avoir réuni tellement des preuves qu’il faudra pratiquement un miracle, pour s’en tirer à bon compte là où tout contribue à le clouer au pilori ».

Dans un autre chapitre La Prospérité s’exclame :« Devant une cinquantaine des Députés : Opposition, Badibanga, Vuemba et Bussa exigent un consensus sur le calendrier électoral! » Le journal rapporte la déclaration de Députés de l’Opposition au sein de l’Assemblée Nationale regroupés autour de l’UDPS, du MPCR, du CDER, du SET et du RECO, sur les enjeux politique de l’heure.

Selon La Prospérité, ces derniers « Fustigeant l’attitude de la CENI à consacrer la coexistence des institutions illégitimes aux côtés d’institutions légitimes, ils rejettent donc en bloc,  la décision de celle-ci CENI d’organiser des élections urbaines, municipales et locales, avant les Provinciales, sénatoriales et des Gouverneurs de provinces ».

Par contre, selon le journal, ces députés « exigent la tenue en priorité,  des élections des Députés provinciaux au suffrage universel direct et ce, conformément à l’article 197 de

la Constitution ».

 » Révision constitutionnelle: la machine est lancée « , constate Le Potentiel qui note que « Le Conseil des ministres a décidé, lundi 09 juin en session extraordinaire, de présenter au Parlement, pour adoption, le projet de révision de certains articles de la Constitution telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la RDC« .

Pour Le Potentiel, « Si le gouvernement,t s’est montré muet sur les articles visés, il a parallèlement adopté trois autres projets de loi à soumettre à l’approbation du Parlement ». Il s’agit, poursuit-il, de « projet de loi portant organisation des élections urbaines, municipales et locales; projet de loi portant organisation des élections provinciales, sénatoriales, des gouverneurs; projet de loi portant organisation des élections présidentielle et législatives« .

Selon Lambert Mende, porte-parole du Gouvernement, « ces projets de loi sont la résultante d’une évaluation rigoureuse des élections de 2006 et 2011. Cette évaluation a mis à jour la nécessité de réaménager le cadre légal qui régit les élections dans notre pays« .


Revue de presse congolaise du lundi 09 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC), est dominée par les déclarations du porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, au cours d’un point de presse le week-end dernier. Les journaux parus lundi 09 juin 2014 à Kinshasa, y ont consacré leurs manchettes. Lambert Mende réagissait aux propos de l’Envoyé spécial des Etats-Unis, Russ Feingold qui avait exigé de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) un calendrier global pour les élections jusqu’à la présidentielle et aux législatives de 2016.

Le Potentiel qui titre à la Une : « La réponse musclée de Kinshasa aux envoyés spéciaux », rapporte que « dans un style qu’il affectionne le mieux, c’est-à-dire celui d’une attaque frontale, Lambert Mende, a indiqué dans des termes clairs les limites auxquelles devaient s’imposer ces émissaires étrangers dans leur mission en RDC ».

« La RDCongo prône des relations de respect mutuel et de vérité avec ses partenaires. Si ce type de relations s’avère impossible avec certains partenaires, nous en tirerons les conclusions qui s’imposent », note Le Potentiel, la conclusion de Mende « traduisant tout l’agacement du gouvernement de la RDC ».

« Déclaration politique de l’UNC et alliés« , titre à la Une Le Phare. Il rapporte que « Le Bureau du Groupe Parlementaire UNC (Union pour la Nation de Vital Kamerhe) et alliés s’est réuni en urgence, le samedi 07 juin 2014, pour analyser le contexte politique actuel du pays en rapport avec les déclarations de Lambert Mende, porte-parole du Gouvernement« , faites dans un point de presse sur les antennes de la télévision nationale.

« CENI une propriété du gouvernement et non un organe indépendant »

Selon, Le Phare, « Le Groupe parlementaire UNC et alliés fait le constat que chaque fois que la CENI est mise en cause, c’est le gouvernement qui réagit même à la majorité présidentielle, ce qui donne l’impression, si pas la preuve, que cette dernière est une propriété du gouvernement et non un organe indépendant« .

 » Le Groupe parlementaire UNC et alliés fait remarquer que compte tenu des conditions calamiteuses dans lesquelles se sont déroulées les élections de novembre 2011, la majorité actuelle au Parlement ne peut pas prétendre représenter la majorité de la population« , rapporte Le Phare. C’est pourquoi, ajoute-t-il, « elle s’est sentie tellement illégitime, qu’elle a dû recourir aux concertations nationales, du reste ratées, pour chercher à recadrer la gestion du pays ».

Forum des As titre : « Kinshasa répond à Russ Feingold ! ». « La RD Congo est un Etat souverain et pas un pays sous tutelle…
Il n’est pas admissible qu’un émissaire étranger se permette d’enjoindre à notre Céni de revoir la nomenclature du cycle électoral », rapporte Forum des As, citant le porte-parole du Gouvernement qui a réagi aux propos de l’Envoyé spécial des Etats-Unis d’Amérique Russ Feingold.

Dans un autre titre : « Kinshasa – Communauté internationale : le bras de fer », Le Phare Lambert Mende, « Comme on s’y attendait, est revenu à la charge pour réaffirmer l’indépendance de la RDC dans la gestion des questions strictement internes, tel le processus électoral de 2014 à 2016 ».

Ainsi pour Le Phare, « Dans le contexte actuel où les Congolais sont chassés de partout et traités comme des apatrides, où la dignité nationale est mise à rude épreuve et où la souveraineté nationale est contestée à travers des propos et actes de certaines personnalités étrangères qui donnent l’impression de gérer un +protectorat+, l’on se demande si le pays a les moyens de soutenir un bras de fer avec des adversaires visiblement en position de force ».

Dans un autre chapitre, La Prospérité s’interroge : « Progression de l’économie RD. Congolaise : Comment maintenir le levier ? » Le journal constate Affirmant qu’ « Actuellement, la redynamisation de l’économie congolaise repose essentiellement sur le boom minier.  Plus au moins 1 million de production de cuivre en 2013, un record jamais atteint depuis 1960 ».

Selon La Prospérité, « Le pays se réjouit d’une croissance à deux chiffres réalisée en 2013, soit 8, 3 %. +Ce taux n’a jamais été atteint depuis 1970 ». Les raisons de ces réjouissances, poursuit le tabloïde, « sont autant justifiées sur le plan international ».

A en croire le rapport conjoint publié le 27 mai dernier, par la Banque Africaine de Développement (BAD), le Centre de développement de l’OCDE et d’autres partenaires comme le PNUD, « la RDC est classée 5ème », après la Côte d’Ivoire, dans un top 10 des prévisions de croissance pour 2013-2014 où la Lybie tient la tête du peloton.

Cependant, estime La Prospérité, « La seule façon de maintenir le rythme, c’est d’éviter de retomber dans le surendettement en raison notamment, de la vulnérabilité de l’économie liée à la volatilité de l’échange caractérisée par la forte dépendance à l’égard des importations des produits alimentaires et des biens d’équipement ».

Le journal souligne que « le relai, s’il y en aura, entre le prochain gouvernement dit de cohésion nationale et l’équipe +Matata+ doit se faire en étant sûr de préserver les avancées déjà réalisées. Sous peine de voir le pays tomber dans l’éternel recommencement ».

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Développez votre Esprit : Faites entrer l’abondance dans votre vie !

Développez votre Esprit : Faites entrer l’abondance dans votre vie !

La notion d’abondance est extrêmement importante pour mener une vie équilibrée et meilleure. Vous y arriverez si vous savez émettre des pensées d’abondance. Beaucoup de gens cherchent à connaître l’abondance mais ils se conduisent à l’opposé de cela, ou ne savent pas comment s’y prendre. L’abondance est un état d’esprit qu’il faut créer en soi pour avoir une chance qu’elle se matérialise au quotidien. Je vais vous donner des pistes pour y arriver facilement!

La rapidité et le temps qu’il vous faudra pour faire entrer l’abondance dans votre vie dépendra de la conviction que vous mettrez à appliquer mes conseils. Ils se sont déjà montrés efficaces pour de nombreuses personnes de tous milieux sociaux et, parfois, se trouvant dans des conditions matérielles très difficiles.

Cela marchera pour vous aussi

Il n’y a aucune raison que cela ne marche pas pour vous si vous avez foi en mes conseils et, surtout, confiance en vous. L’abondance est partout autour de vous mais vous ne la voyez pas.

Il faut, d’abord, que vous preniez l’habitude de voir au-delà des apparences. Peut-être voyez-vous aujourd’hui beaucoup de pauvreté mais des états de richesse incroyables existent aussi autour de vous. Le seul problème, c’est que vous ne les voyez pas, donc vous avez du mal à matérialiser et, surtout, à prendre le chemin de l’abondance.
Pourtant, vous savez que la richesse existe car vous entendez parler,  à travers les médias, de personnes riches vivant dans le confort et la sécurité matérielle.

Votre réaction est peut-être de les envier mais, aussi, juste après, de vous dire que vous n’y arriverez jamais. Enlevez-vous ces idées fausses de la tête car beaucoup de personnes riches ont commencé sans un sou.  Elles ont changé leur condition de vie sans l’aide personne, sans avoir de fortune personnelle ou sans avoir hérité de qui que ce soit.

La grande partie des personnes qui sont devenues riches ont installé l’état d’abondance dans leur esprit et y ont cru dur comme fer jusqu’à arriver à leur objectif. Vous allez faire la même chose en changeant votre état d’esprit actuel.

Pour ce faire, vous devrez appliquer soigneusement mes recommandations car elles vous conduiront de façon certaine à l’abondance dans tous les domaines de votre vie et pas seulement d’un point de vue financier. Mais commençons par établir cette croyance en l’abondance financière dans votre existence car elle est fondamentale pour arriver à l’abondance dans tous les domaines !

Tout d’abord, il faut que vous ayez la conviction que l’abondance existe. Cette conviction va déjà changer votre état d’esprit et vous vous mettrez sur des rails positifs.
Votre esprit va vous orienter sur les idées et les voies susceptibles de vous faire connaître l’abondance. Votre meilleure arme est votre esprit.

Changez d’aiguillage

Pour l’instant, vous êtes sur des rails  qui ne vous mènent pas au bonheur.  En changeant votre état d’esprit, vous changez d’aiguillage. Vous vous retrouvez alors sur les rails  qui vont vous conduire à la richesse !

Pour renforcer le travail de transformation de votre esprit, dites-vous, à partir d’aujourd’hui et tous les jours, que vous êtes sur terre pour mener une vie abondante, faite de joie et en venant à bout de vos difficultés ! Ce simple changement d’état d’esprit fera des miracles dans votre existence.

Votre état d’esprit changera progressivement. Il se transformera et mettra sur votre route des opportunités qu’il ne faudra pas manquer. Quand vous sentirez une amélioration de votre état d’esprit, vous verrez alors les premiers signes vous menant vers l’abondance se manifester dans votre existence.

Interprétez les signes dans votre vie

Une fois que vous aurez la conviction ferme que l’abondance existe et que vous constaterez votre état d’esprit est plus positif, vous aurez des idées créatives, vous rencontrerez des personnes qui peuvent vous aider, et vous aurez des occasions de connaître l’abondance.

C’est à vous de faire preuve de suffisamment d’attention et de vigilance pour reconnaître ces signes favorables à votre progression. Vous le sentirez rapidement et vous vous poserez de moins en moins de questions quand vous aurez des manifestations de ces signes : que ce soit des pensées constructives, des occasions de vous faire des nouvelles relations, de trouver des alliés sur votre route ou des opportunités d’améliorer votre quotidien.

La progression est … progressive

Ne vous attendez pas à changer votre condition du tout au tout en quelques jours. Faites preuve de régularité dans votre progression vers la voie de l’abondance.

Une des meilleures formules pour cela est de se dire chaque jour : «  A partir d’aujourd’hui et tous les jours, je suis sur Terre pour mener une vie abondante, faite de joie et en venant à bout de mes difficultés ! »

Changez votre esprit, changez votre vie

Ce simple changement d’état d’esprit fera des miracles dans votre existence. Il changera votre vie en douceur. Vous n’aurez pas beaucoup d’effort à faire. Chaque étape vous fera passer à la suivante sans même vous en apercevoir.

Faites le point de temps en temps pour constater votre progression, notamment celle de votre état d’esprit. Cela vous motivera pour continuer à progresser. Vous deviendrez alors le véritable maître de votre vie !


Comment vous adapter aux changements astraux?

Système Astral
Système Astral

L’astronomie a démontré que les planètes sont sans arrêt en mouvement. Les planètes émettent des énergies caractéristiques propres à chacune d’entre elles qui influencent en permanence la Terre, tous les organismes vivants et l’Homme. Il suffit de citer l’influence de la Lune sur les marées et notre caractère. Aussi, il est très important de vous adapter en permanence aux influences changeantes de toutes les planètes.

Ceci est d’autant plus capital en ce moment que, la situation actuelle et celle des mois à venir révèlent une forte concentration d’énergies astrales. Cela veut dire que de grands changements sont en cours.
Le temps astral remis en question

Comme vous l’avez sans doute constaté autour de vous, de grands bouleversements sont en route. Les catastrophes climatiques et les conflits humains se multiplient. Bref, les sources d’inquiétude ne manquent pas ! En effet, tous les faits que je viens de citer sont des conséquences et une forme de matérialisation de ces énergies astrales.
Elles exercent une pression sur le fonctionnement de l’univers, donc sur celui de la Terre et de ses habitants, sur vous comme sur moi ! Même si je suis une voyante, je suis aussi faite de chair et de sang. Tout comme vous, je n’échappe pas aux influences des planètes.

Je l’ai ressenti au fond de mon être

En tant que voyante intuitive, je sens et je vois les énergies autour de nous. Elles forment un filet coloré de vibrations qui relient toutes les planètes et les êtres les uns aux autres. La « couleur »  des vibrations me permet de prévoir ce qui va se passer d’une façon générale pour l’humanité et pour chaque être humain qui m’en fait la demande.

Je vois le filet énergétique qui nous entoure

Pour en revenir à la couleur des vibrations nous entourant, elle va de tonalités très claires quand les choses se passent bien dans le monde à des tonalités plus sombres quand cela va moins bien.  Entre ces deux extrêmes, il existe une infinité de nuances en fonction des moments car rien n’est jamais figé.
Quelquefois, les choses vont bien, parfois mal. Cela influe et est influencé par les énergies astrales.
Depuis quelques années, les vibrations générales du monde ont tendance à s’assombrir car de grands changements sont à prévoir.

Rien n’est jamais irrémédiable

Rassurez-vous, l’humanité a encore les cartes en main pour éviter ce qui s’annonce. Mais les choses ne bougeront que si chacun à son échelle décide de s’adapter aux changements astraux. Pour cela, il faut que chacun se remette en cause et accepte de revoir sa conception du monde. Si vous y parvenez, votre changement de mentalité aura une influence sur le mouvement du monde et de l’univers !

En effet, si les planètes ont une influence sur vous, vous en avez aussi sur elles. La connexion entre les planètes et nous n’est pas à sens unique mais à double sens. Cependant, pour changer la couleur des influences que nous recevons des planètes, il faudra que de nombreuses personnes acceptent de se remettre en question et d’interroger leur vision du monde.

Une dynamique d’évolution très forte

Chacun d’entre nous possède une dynamique d’évolution très forte qui peut faire bouger les consciences. Mais pour cela, il faudra que vous fassiez preuve d’innovation et que vous ne vous repliez pas sur des réflexes comme la peur devant le changement.
En agissant par peur, nous participons à l’assombrissement de ce filet vibratoire qui entoure la Terre. Notre aura personnelle devient plus foncée.  Cette attitude de frilosité affaiblit notre corps astral, qui est une armure énergétique entourant notre corps physique.

La solution inspirée par une intuition médiumnique

Si vous ne savez pas par où commencer pour changer concrètement les choses, modifier votre état d’esprit et contrer les mauvaises influences astrales, la solution est simple : faites des choses que vous aimez !
Vos pensées, vos paroles et vos actes positifs ne pourront générer que de nombreuses vibrations positives. Celles-ci auront des conséquences bénéfiques sur votre existence et généreront des changements positifs pour vous et votre environnement.

Vos vibrations positives changeront l’état d’esprit des personnes autour de vous. Elles auront alors envie, à leur tour, de changer positivement. Ainsi de suite, de fil en aiguille, cette attitude influencera un maximum de gens et inversera le courant négatif énergétique actuel.


Trois agences de l’Onu primées pour leur lutte contre l’insécurité alimentaire en RDC

Riziculture
Riziculture

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont reçu vendredi 06 juin 2014 le prix « Travailler ensemble sur le terrain », pour leur lutte conjointe contre l’insécurité alimentaire en République démocratique du Congo (RDC).

L’engagement de poursuivre les efforts

« Nous acceptons ce prix comme une reconnaissance de nos efforts, une très belle marque de confiance, mais surtout comme une invitation à faire mieux encore et à maintenir le flambeau très haut. Ce prix nous donne davantage envie de continuer à aller toujours plus loin dans notre collaboration, au profit de nos bénéficiaires», s’est réjoui au cours de la cérémonie Ndiaga Gueye, Représentant de la FAO, rapporte un communiqué conjoint de la FAO, du PAM et du FIDA.

Le Représentant du PAM,  Martin Ohlsen, a assuré que les « trois agences (de l’Onu) prennent l’engagement de poursuivre leurs efforts afin de parvenir au niveau optimal de synergie, d’efficacité et de productivité, sans lesquelles ce prix ne nous aurait pas été décerné ».

En ce qui la concerne, la Chargée de Portefeuille du FIDA, Rasha Omar, a déclaré que «l’honneur pour ce prix obtenu est également rendu à tous les collaboratrices et collaborateurs des trois agences qui, à travers toute l’étendue de la RDC, se donnent corps et âme pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté rurale».

Les efforts de ces agences onusiennes sont régulièrement déployés dans la combinaison de leurs expertises dans le domaine de l’agriculture, du secours alimentaire et du développement rural.

Commune sécurité alimentaire des populations

Les trois agences onusiennes, qui ont en commun la sécurité alimentaire des populations, jouent un rôle important dans la politique agricole de la RDC. Elles collaborent aussi bien dans le domaine du dialogue politique, de la coordination sectorielle et de l’appui à la planification stratégique ainsi que de la formation et de la mise en œuvre des projets.

En outre, les équipes de ces trois agences collaborent étroitement pour aider la RDC à assurer  la sécurité alimentaire et le développement agricole, principalement au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, dans la province Orientale (district de la Tshopo, de l’Ituri, le Haut et Bas-Uélé), au nord du Katanga (Manono, Mitwaba et Pweto), au Bandundu, au Bas Congo et dans les zones périurbaines de Kinshasa.

Ce consortium œuvre également dans la coordination efficace des appuis de différents partenaires techniques financiers (PTF) au processus d’élaboration des stratégies et programmes de développement agricole dont le Programme national d’investissement agricole (PNIA), un des résultats-clés du Programme détaillé de développement  de l’agriculture africaine. Pour ce faire, le consortium capitalise les acquis de la Coopération Belge dans ce domaine.

En novembre 2013, le consortium a appuyé une réunion d’affaires pour la mobilisation des ressources, après avoir soutenu le processus de formulation du PNIA, sa finalisation  et sa validation.

Avec l’appui des PTF et sur recommandation du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), le consortium a commencé à œuvrer en janvier 2014 avec le gouvernement congolais pour mettre en place un processus de concertation menant à l’élaboration d’une feuille de route commune sur l’amélioration de la gouvernance dans le secteur agricole.

Le Prix d’Excellence « Travailler ensemble sur le terrain » a été institué en 2012 par les trois chefs d’agences basées à Rome. La palme pour la première édition du Prix a été gagnée par le Mozambique en 2013.

Ce prix, qui rend hommage à l’excellence et encourage les agences à aller toujours de l’avant dans le cadre de leur collaboration, sera désormais décerné tous les deux ans à partir de 2014.


Processus électoral en RDC : incontournable nécessité d’un consensus électoral

Corbeilles de la CENI
Corbeilles de la CENI

L’ « Action citoyenne pour les élections démocratiques » (ACED), une Plate-forme des Organisations de la Société civile en République démocratique du Congo (RDC), recommande à la classe politique congolaise, « l’ouverture urgente des consultations internes en vue  de construire et dégager un consensus électoral entre les parties prenantes, susceptibles de garantir l’intégrité du processus électoral », lit-on dans un communiqué rendu public vendredi 06 juin 2014, au siège de la Nouvelle Société civile congolaise (NSCC).

L’ACED se dit « extrêmement préoccupée » par la tournure prise par l’opinion publique suite à la publication, par la CENI, du calendrier électoral des élections urbaines, municipales et locales le 26 mai 2014. Ainsi, elle demande à la CENI, d’une part, « de réajuster son calendrier et ne présenter que la version complète et globale de tout le cycle électoral et d’autre part, de faire preuve de garantir la neutralité, l’impartialité et le professionnalisme », indique le communiqué.

La Plate-forme demande aussi au gouvernement  de rendre public le chronogramme de mise en place des juridictions devant s’occuper de contentieux électoral au niveau de la base et de finaliser la cartographie des entités territoriales devant constituer les circonscriptions électorales pour les élections urbaines, municipales et locales. 

 Selon Jonas Tshiombela, Coordonnateur de la NSCC et facilitateur de l’ACED, « la décision unilatérale de la CENI porte les germes des conflits aux conséquences multiples, imprévisibles, et n’est pas de nature à amener le peuple congolais aux élections apaisées, libres, démocratiques, et transparentes ».

 Organiser en priorité les élections provinciales, sénatoriales et des gouverneurs

Pour les Organisations de la Société civile de l’ACED, le calendrier publié par la CENI « ne prend aucunement en compte les observations formulées par les parties prenantes au processus électoral, notamment celles qui recommandent d’organiser en priorité les élections provinciales, sénatoriales et celles des gouverneurs des provinces ».

Il faut noter que ce calendrier n’a pas aussi pris en compte les mandats des sénateurs et Gouverneurs qui sont pourtant largement dépassés ainsi que la problématique de la participation de « nouveaux électeurs » devenus majeurs entre 2011 et 2014, à ces élections dont la vocation est de rapprocher la démocratie à la base majoritairement constituée des populations jeunes.

Cette attitude, soutient l’ACED, « porte un coup dur aux efforts visant à promouvoir et consolider la cohésion nationale prônée par le chef de l’Etat tels qu’ils ressortent des conclusions et recommandations des Concertations nationales ».

C’est ainsi qu’elle demande aux acteurs de la Société civile de « s’impliquer en accompagnant le processus à travers l’éducation civique et électorale et la participation et citoyenne ».

En outre, elle estime que le calendrier électoral du 26 mai dernier « ne tient pas compte des impératifs liés à la maîtrise du découpage territorial devant résulter de la mise en place des villes et du besoin démographique susceptible d’influer sur la répartition des sièges ainsi que la détermination des circonscriptions électorales ».

Par ailleurs, à en croire le communiqué de l’ACED, il ressort de l’analyse des données que les 166 millions USD dont disposerait la CENI actuellement, sont « largement en deçà des prévisions de l’ordre de 250 millions USD uniquement, au titre des opérations sollicitées par la CENI dans sa feuille de route pour l’année 2014 et sans prendre en  compte les 27 millions USD des investissements ».

Bien plus, poursuit le communiqué, « rien n’indique dans le calendrier publié les modalités de la mise en place des juridictions devant s’occuper du contentieux électoral, quand  on sait qu’à ce jour le secteur de la justice accuse un déficit majeur, en termes d’infrastructures et du personnel ».

Toutefois, l’ACED demande à toutes les parties prenantes « à la retenue et à privilégier l’intérêt supérieur des populations pour lesquelles elles prétendent parler en permettant aux différentes couches de la population congolaise de s’exprimer librement et de se choisir leurs représentants conformément aux standards internationalement reconnus et repris par les instruments internationaux relatifs aux Droits de l’homme ».

A la Communauté internationale, l’ACED recommande de « conditionner l’appui au processus électoral à la publication d’un calendrier électoral global et à la maîtrise des limites des entités territoriales décentralisées ».


Les mystères de l’univers : L’Arche de Noé : légende ou histoire vraie ?

On a longtemps considéré l’Arche de Noé comme une histoire vraie avant que de nombreux chercheurs du 19° siècle ne la considèrent que comme une légende. Or, récemment, quelques scientifiques ont avancé des preuves de l’existence du Déluge. L’histoire de Noé et de son Arche est-elle une légende ou une histoire vraie ? Il semblerait que le récit du déluge raconté dans la Bible et suggérant le déroulement d’un cataclysme ne soit pas le seul.  On retrouve trace de cette histoire dans de nombreuses civilisations, parfois à des siècles d’intervalle.

La Bible raconte : « L’an 600 de la vie de Noé, au second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour précis, tous les barrages du grand abîme se rompirent. Et les écluses du ciel s’ouvrirent. Le déluge dura quarante jours et toutes les montagnes qui étaient sous les cieux furent submergées par les flots ! » Genèse 7. 11, 17, 19.

Ce récit d’une grande précision au niveau de sa survenue dans la vie de Noé et de sa durée ne serait pas la seule description d’un déluge qui se serait déroulé à une époque géologique récente.

Des récits comme s’il en pleuvait

Ainsi, il existe plus de 200 récits sur tous les continents racontant la survenue d’un déluge universel qui aurait causé une quasi-inondation de la Terre.

Même si la raison de ce déluge et les circonstances de son déroulement sont racontées de façon différente en fonction des cultures et des traditions ; cette coïncidence entre de nombreuses histoires universellement répandues n’en reste pas moins troublante.

La plus ancienne version du déluge nous vient de la civilisation sumérienne qui régna sur l’actuel Irak, en Mésopotamie, dès la fin du IVe millénaire avant J. C. et pendant le IIIe millénaire avant J. C.

Selon le récit sumérien, le déluge aurait été provoqué par des disputes entre les dieux. Ce mythe d’un monde naissant après des inondations torrentielles se retrouve dans de nombreux récits, à Babylone, en Assyrie et, évidemment, dans le plus connu : celui de la Bible. Il existe, de plus, d’étranges ressemblances matérielles entre le récit babylonien et l’histoire biblique.

C’est sur la base de ses récits que des expéditions scientifiques furent montées. Elles explorèrent certaines parties du mont Ararat (mont sacré des Arméniens qui se trouve actuellement en Turquie). Enfin, aussi bien Noé que son pendant babylonien, Outa-Napishtim, offre un sacrifice aux dieux pour les remercier d’avoir survécu.

Les Grecs de l’Antiquité ont deux versions du déluge. Suivant l’une d’elle, celui-ci se serait passé sous le règne d’Ogygos, le premier roi de Béotie et créateur, selon les Béotiens, de l’humanité.

Selon la seconde version, Zeus, le roi des dieux, aurait provoqué un déluge pour punir les hommes de leurs fautes. Ce qui est assez étonnant dans ce récit est l’étrange similitude avec le récit biblique.

Ainsi, Prométhée suggéra à Deucalion, son fils et roi de Thessalie de construire une Arche ou il resta seulement neuf jours et neuf nuits. Deucalion décida de faire un sacrifice à Zeus qui commanda à celui-ci de jeter les os de sa mère derrière lui. Deucalion comprit alors qu’il ne s’agissait pas de sa propre mère, mais bien de leur Mère à tous, à savoir la Terre. Les os dont parlais Zeus étaient en fait des pierres qui se transformèrent en êtres humains. Ce qui marqua le début de l’humanité.

La théorie de la météorite

D’après les calculs des scientifiques, le déluge aurait eu lieu il y a environ de 10000 ans à 12000 ans. Un Autrichien, Otto Much, en se basant sur des recherches archéologiques et géologiques, a situé cette catastrophe au 5 juin 8496 avant J.-C.

Il semblerait, qu’à cette date, une collision ait eu lieu entre un astéroïde et la Terre à la suite d’une conjonction Lune, Terre et Vénus. Au moment d’entrer dans l’atmosphère, la météorite s’est brisée en deux au centre d’un arc formé par les Antilles et la Floride, à un endroit où la croûte terrestre très fine compte de nombreux volcans sous-marins.

Sous le choc, de nombreux volcans entrèrent en éruption, causant de gigantesques raz-de-marée. Les nuages de cendres constituèrent un épais manteau qui recouvrit en grande partie la Terre.

Une montée des eaux de 30 mètres

Ce phénomène, cachant le Soleil, entraîna des pluies d’une ampleur inimaginable. D’après les calculs scientifiques, plus de 20 milliards de tonnes d’eau et 3 milliards de tonnes de cendres se déversèrent sur la Terre. Ce déluge fit monter le niveau des eaux de plus de 30 mètres.

La théorie d’Otto Much a été, en grande partie, confirmée par des découvertes de nombreux restes d’animaux, notamment dans les régions arctiques. Ceux-ci semblent avoir été tués subitement à une époque géologique très proche de celle citée par le scientifique autrichien, comme par une gigantesque explosion soudaine.

De même d’après le livre de François Derrey, La Terre, cette inconnue, les terres arctiques ne sont pas les seules où ont été remarqués ces phénomènes. Ainsi, au large de la Sibérie, il existe même l’île de Liedkoff qui est pratiquement entièrement composée de restes de défenses et d’ossements de grands mammifères.

Le père de l’évolution à la rescousse

Parmi les défenseurs de la forte probabilité de cette gigantesque catastrophe se trouve même le père de l’évolutionnisme, Charles Darwin. Dans son fameux ouvrage, L’Origine des Espèces, il raconte que, pour détruire autant d’animaux en aussi peu de temps sur un aussi vaste territoire, il a fallu une catastrophe d’une ampleur exceptionnelle qui a secoué les bases mêmes du globe terrestre.


Martin Kobler : « Les expulsions doivent suivre les standards humanitaires »

Martin Kobler, Chef de la Monusco
Martin Kobler, Chef de la Monusco

Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC) a, au cours d’une visite rendue aux ressortissants de la RDC expulsés du Congo-Brazzaville et installés sur le site de transit de Maluku (Est de Kinshasa), déclaré que « les expulsions doivent suivre le standards humanitaire international ».

Pour améliorer les conditions d’accueil de ce site de transit érigé au sein du Centre interdisciplinaire de la Police nationale congolaise (PNC) dans la commune de Maluku, Martin Kobler pense qu’ « il ne faut pas pérenniser la situation ». Car, dit-il, « c’est très difficile de gérer un camp des expulsés du point de vue hygiénique ».

Il a encouragé le gouverneur du Bas-Congo qui a volé au secours des ressortissants de  sa province en mettant à leur disposition des bus pour les ramener dans leurs milieux d’origine.

Selon le patron de la Monusco, « il faut, en priorité, que les deux pays fassent des investigations bilatérales, et on va les soutenir ».

A son avis, la RDC et la République du Congo doivent aussi « discuter » aussi bien sur la situation d’autres rd Congolais vivant encore à Brazzaville que sur des viols et violences perpétrés sur eux par les services de sécurité du Congo.

Il a indiqué que la section des Droits de l’homme de la Monusco est déjà sur le site, pour des interviews avec les femmes et filles victimes mais, aussi, pour recueillir des informations nécessaires. « Notre préoccupation est de sauvegarder le standard international, même si on a des expulsions », a-t-il expliqué.

Sur place, les différentes agences du système des Nations unies travaillent d’arrache-pied. Notamment, dans la construction des installations sanitaires et tout ce qui concerne l’hygiène.

L’Unicef, par exemple, apporte un appui technique et financier ainsi que le renforcement des capacités à la Croix-Rouge et au ministère de la Santé publique, « en vue d’avoir un milieu qui soit assaini », selon Brigitte Edro, cluster wash national à l’Unicef.

« On a assisté les enfants d’une semaine et les mamans qui avaient accouché de l’autre côté du fleuve. Il y a une tente spécialement pour ces mamans qui viennent d’avoir leurs bébés. Mais, cela reste un problème en matière de protection», a-t-elle indiqué.

Les expulsés reçoivent également des tentes et des intrants (92 sacs déjà). En cas de coupure d’eau, l’Unicef a installé des citernes pour le stockage d’eau.

Sur le plan de la santé, il y a au sein de ce site une bonne infrastructure avec la présence de Médecins Sans frontières (MSF), Médecins d’Afrique, la clinique mobile et le centre de santé.

Eviter le choléra sur le site

« On fait tout pour les enfants surtout, en ce qui concerne la vaccination contre la rougeole. Cependant, il faut tout faire pour éviter le choléra dans ce site. Parce que, s’il y a le choléra ici, il arrive à Kinshasa »,  a prévenu Brigitte Edro. Car, a-t-elle précisé, « il y a deux ans, Maluku était une zone frappée par cette maladie».

Le transfert des expulsés de Brazzaville sur le site de Maluku, où les interventions humanitaires ont commencé le 01 mai 2014, a débuté le 13 mai 2014 alors que les expulsions massives des Congolais de Kinshasa du Congo-Brazzaville ont débuté le 5 avril.

Il faut noter que la coordination et la gestion du site est effectuée par le ministère des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale avec le soutien de l’Organisation internationale de migration (OIM).

Le premier bateau pour Mbandaka est parti avec 610 personnes 

Limambe, l'un des expulsés, malade et attend son transfert à Mbandaka
Limambe, l’un des expulsés, malade et attend son transfert à Mbandaka

Pour l’heure, le rapatriement de la majorité des expulsés, qui sont originaires de l’Equateur, est le défi majeur. Le voyage Kinshasa-Mbandaka-Kinshasa dure deux semaines.

Le premier bateau a quitté Kinshasa samedi 17 mai 2014, avec à son bord 610 personnes. Le gouvernement central a promis un second bateau, prévu pour vendredi 23 mai.

Entre-temps, les personnes vulnérables et les malades originaires de l’Equateur attendent impatiemment la concrétisation de cette promesse. C’est le cas de Limambe (la cinquantaine) souffrant de paralysie.

Il est couché sur sa petite éponge, les paroles ne sont pas audibles lorsqu’il parle. « J’ai quitté Mbandaka en 1981, je n’ai pas de famille là-bas. Je voudrais avoir un peu d’argent pour faire le deuil de mes parents, une fois arrivé dans ma ville natale », a-t-il confié.

Un autre problème est celui du doute qui persiste sur les statistiques réelles de ces expulsés sur le site de Maluku. Toutes les sources interrogées à ce sujet n’ont pas voulu se prononcer, disant que « seule la Direction générale de migration (DGM) est en droit de donner les chiffres ».

« Même si je connais la vérité, je ne suis pas autorisé  à le dire. Les chiffres fournis par la DGM ne sont pas cohérents », a confié à Lepotentielonline.com un agent humanitaire, alléguant « une contradiction entre les chiffres de la DGM et la réalité sur terrain ».


Revue de presse congolaise du lundi 26 mai 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC) est diversifiée dans les journaux parus lundi 26 mai 2014 à Kinshasa.

« Nouvelle rébellion à l’Est : réalité ou piège ? », titre Le Phare. Il  rapporte que « la Société civile du Nord-Kivu fait état de la naissance d’une nouvelle rébellion dans cette partie du pays, alors que l’Armée congolaise et les forces onusiennes se préparent à attaquer les Forces démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR), conformément aux prescrits de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité de l’Onu ».

Selon Le Phare, « cette rébellion porterait un emblème pour le moins étonnant : + Force pour la protection du peuple hutu+ (FPPH) ». Et de s’interroger : « Depuis quand des Hutus congolais se sentiraient-ils en insécurité dans un territoire où pullulent des centaines d’éléments FDLR, avec lesquels ils partagent la même souche ethnique ? ».

Le journal souligne que c’est la localité de Lubero qui aurait été choisie comme la base du futur état-major opérationnel de cette rébellion. « Il y aurait à sa tête un certain colonel Kasongo, décrit comme un ancien du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), du PPD et du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et un des bénéficiaires du programme de désarmement, démobilisation, réinsertion », précise-t-il.

Le Phare estime que « les FARDC devraient prendre les dispositions utiles en vue de renforcer leur présence militaire dans tous les +points chauds+ (Beni, Rutshuru, Masisi, Nyiragongo, Goma) cités par la Société civile du Nord-Kivu ». Il fait remarquer que « l’annonce d’une rébellion ayant pour préoccupation principale la protection des Hutu en RDC paraît fort suspecte ; elle mérite un sérieux suivi, afin d’éviter toute désagréable surprise ».

Le processus de dédollarisation « voué à l’échec »

S’interrogeant « Et si la Banque centrale du Congo jouait avec le feu ? », Le Potentiel titre à la Une : « Dédollarisation : les 4 préalables du FMI ». Il rappelle que la BCC a dévoilé jeudi dernier sa stratégie de lutte contre la dollarisation de l’économie en édictant une nouvelle réglementation de change qui entre en vigueur le 25 septembre 2014.

« Cette nouvelle réglementation, inscrite dans le schéma de la dédollarisation de l’économie congolaise, impose le franc congolais comme seule monnaie de transaction en RD Congo », indique-t-il.

Pour le journal « si, entre-temps, les opérateurs économiques ne jouent pas franc jeu dans le rapatriement des devises, il y a risque évident que la RDC ne se retrouve un jour à court de devises ; ce serait une catastrophe pour l’ensemble de l’économie congolaise ».

« C’est en prenant en compte de toutes ces difficultés que le FMI a souligné l’urgence d’avoir une Banque centrale efficace, capable de jouer pleinement son rôle dans un système financier totalement réformé. Or, une telle hypothèse n’est pas envisageable à brève échéance », estime Le Potentiel.

Etant d’avis qu’« autant mûrir davantage la réflexion avant de pouvoir s’y lancer »,  il pense que « le processus de dédollarisation, comme entend le mener la Banque centrale du Congo, est voué à l’échec : à terme, il va créer plus de problèmes que prévu ».

En titrant « Corriger les défaillances : Bancarisation, voici les dix clés de Clément Kanku ! », La Prospérité revient sur la question orale avec débat du député Clément Kanku contre le vice-Premier ministre et ministre du Budget.  Daniel Mukoko Samba, rappelle-t-il, « est revenu, vendredi 24 mai à la Chambre basse du Parlement pour rencontrer les préoccupations soulevées par les élus du peuple ».

« Aujourd’hui, nous sommes à 74 % des agents et fonctionnaires de l’Etat déjà bancarisés. Cela signifie que nous avons encore l’autre système qui continue, c’est-à-dire, des fonctionnaires qui ne sont pas payés par cette méthode mais qui le sont, soit par Caritas Congo pour les enseignants et tous les réseaux, soit par les opérateurs provinciaux et les comptables publics pour les autres fonctionnaires de l’Etat », a expliqué Mukoko Samba.

Il a vanté l’évolution du processus et sa réussite en vue d’amener la bancarisation sur toute l’étendue du territoire national.

« Forte agitation autour de la Primature »

« Forte agitation autour de la Primature », s’étonne Forum des As qui invite le chef de l’Etat à « mettre fin à cette vague de spéculations qui risque de nuire au cadre macroéconomique ».

Il relève qu’« une interprétation malencontreuse d’une note interne de la Primature a agité samedi le microcosme politique kinois. Renseignement pris, il ne s’agissait pourtant que d’une note circulaire partie du Directeur de cabinet du Premier ministre Matata Ponyo ».

A en croire Forum des As,  il s’agit qu’une « note normale par laquelle le Dircab expliquait la procédure à suivre et les dispositions à prendre lors de la cérémonie de remise-reprise ». Dans son entendement, « le président de la République a intérêt à ce que l’on mette fin finalement à cette vague de supputations ».

« Le pays a pris un envol, et il ne faudrait pas laisser toutes ces spéculations saper la dynamique en cours. Si c’est Matata qui est reconduit, autant le dire. Mais, si en revanche, le Président jette son dévolu sur quelqu’un d’autre, autant le faire savoir », souhaite le journal.

Faute de quoi, prévient-il, « c’est la stabilité du cadre macroéconomique actuel qui risque d’en prendre un coup ».


Expulsés de Brazzaville : Le centre de santé de Maluku en rupture de médicaments

Un enfant des expilsés traité au Centre du site
Un enfant des expilsés traité au Centre du site

Le Centre de santé du Centre interdisciplinaire de Maluku où sont hébergés une partie des expulsés du Congo-Brazzaville, court le risque de rupture en produits pharmaceutiques, « si aucune intervention n’est faite d’ici le début de la semaine prochaine », s’est plaint vendredi 23 mai 2014, le major Ngoy Sensele, infirmier titulaire du centre de santé de la Police nationale congolaise de Maluku.

« D’ici là, nous courrons le risque de rupture des produits pharmaceutiques. La nuit par exemple, il y a des gens qui se sont bagarrés, mais nous avons manqué même de fils et nous nous sommes débrouillés autrement pour faire le pansement. Nous sommes en cours même du test de dépistage de la malaria. Donc, d’ici lundi, s’il n’y a pas d’aide, ça ne sera pas bon », s’est indigné le major Ngoy Sensele, infirmier titulaire de ce centre de santé.

Tous les médicaments qui arrivent sur le site, sont convergés les agents de la clinique mobile qui est le programme national d’urgence. Selon l’infirmier titulaire du centre, « s’il y a une nécessité, nous faisons une réquisition à la clinique mobile et on nous envoie les médicaments ».

Ngoy Sensele indique qu’au début, avant que « nos amis de la clinique mobile n’arrivent, on recevait au moins 120 malades par jour ». Et, la plupart des cas pris en charge par le centre sont, le paludisme, la diarrhée, le vomissement, quelques cas de traumatisme et de blessures infectées.

Le centre reçoit également les femmes qui accouchent. Depuis l’arrivée des expulsés, on dénombre cinq femmes dont le dernier cas a eu lieu vendredi 23 mai 2014. La clinique mobile consulte le matin quand les agents arrivent et renvoie les malades au centre pour le suivi et traitement.

« Nous faisons la promotion, la prévention et les soins proprement dits. Pour l’aspect promotionnel, nous sommes en train de vacciner systématiquement tous les enfants de 0 à 15 ans qui entrent dans le site, pour la vaccination de routine », a souligné Ngoy Sensele.

Nécessité d’enquêtes

Pour sa part, la ministre du Genre famille et Enfant, Géneviève Inagosi, qui a effectué une visite éclair  sur terrain, sollicite une  investigation bilatérale entre les deux gouvernements (Kinshasa et Brazzaville), afin de déterminer les vrais motifs des expulsions et les auteurs des violences.

« En plus de témoignages que nous avons suivis, il y a aussi les images qui circulent sur internet sur les violences qui sont commises sur les femmes et filles originaires de Kinshasa. Nous avons effectué cette visite conjointement avec le Bureau des Nations unies aux droits de l’homme et j’espère qu’une investigation est déjà en cours. Si tel n’est pas encore le cas, nous voulons exiger une investigation qui commencerait d’abord par le gouvernement du Congo Brazzaville. Ensuite, solliciter une investigation bilatérale entre nos deux gouvernements », a déclaré Géneviève Inagosi.

Elle a rappelé que « Nos deux pays sont membres des organisations régionales, sous régionales et internationales qui appliquons la tolérance zéro sur les questions de viols et de violences sexuelles. Je pense que ces instruments doivent être mis en application pour que ces crimes ne restent pas impunis ».

Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations en RDC, Martin Kobler, s’est dit lui aussi, choqué. « On est prêt de soutenir des investigations bilatérales, beaucoup d’enfants sont noyés, c’est inacceptable ! Les expulsions doivent suivre le standard universel et il faut discuter de cette situation d’un point de vue humanitaire », a-t-il souligné.

Pour améliorer les conditions d’accueil de ce site, Martin Kobler pense qu’ « il ne faut pas pérenniser la situation ». Car, dit-il,  » c’est un site transitoire et c’est difficile de gérer un camp des expulsés du point de vue hygiénique ».

Plusieurs organismes humanitaires sont perceptibles sur le site dans les différentes actions, notamment, l’UNICEF, l’UNFPA, le HCR, l’OIM…Ils fournissent appui technique en eau potable, médicaments, soins et autres.


Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité du jeudi 22 mai 2014 en République démocratique du Congo (RDC) est dominée par la question orale avec débat adressée au vice-Premier ministre et ministre du Budget,  Daniel Mukoko Samba par le député Clément Kanku sur « l’évolution de la bancarisation ». Les tractations relatives à la formation du gouvernement de cohésion nationale ainsi que le tête-à-tête Hollande-Kabila sont également les autres sujets traités.

Titrant à la Une : « Bancarisation : le gouvernement confirme des avancées… mais l’effort doit continuer », Le Phare note que, dans sa réplique, « Mukoko Samba a indiqué que les effectifs d’agents et fonctionnaires de l’Etat bancarisés s’élèvent à 670.081, soit un taux de bancarisation de 74%, il reste encore à bancariser 234.796 agents ».

Le ministre du Budget signale que, «dans ce lot, il faut compter les 135.871 agents, essentiellement des enseignants, qui sont actuellement pris en charge par Caritas, payés comme à l’ancien système, à travers les ordonnateurs provinciaux et comptables publics ».

« A ce jour, le trésor paie chaque mois 1.037.834 agents, et dans cette masse, il faut compter 132.957 retraités civils et militaires, en plus des inactifs de l’armée qui sont encore pour le moment payés via le ministère des Affaires sociales », précise Daniel Mukoko Samba.

Il a sollicité 48 heures pour répondre à d’autres préoccupations des élus du peuple non abordées au cours de la plénière du mercredi.

« Ça brûle : Udps, Tshisekedi chasse Albert Moleka ! », s’exclame La Prospérité, rapportant que, « d’après une note signée Bruno Mavungu, Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), M. Albert Moleka n’est plus membre de  Cabinet d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba ».

Selon le quotidien de Kinshasa, « Albert Moleka n’est plus habilité à parler au nom d’Etienne Tshisekedi, ni à l’engager, ni encore moins à engager l’Udps devant les tiers ».  Cette note, souligne-t-il, « ne précise pas si Albert Moleka peut encore se prévaloir de sa qualité de membre du parti ou pas ».

En titrant à la Une : « Les fidèles, les courtisans et les laissés-pour-compte »,Le Potentiel constate que, « dans ce climat digne de préparatifs à un saut périlleux, les fidèles, les courtisans et les laissés-pour-compte  rivalisent d’offensives de charmes, de coups bas et de stratagèmes dans la perspective de la recomposition politique qui se profile à l’horizon».

Il rapporte que « les tractations relatives à la formation du gouvernement de cohésion nationale, de même que l’approche du cap 2016, mettent le microcosme politique en ébullition ».

Selon le journal, « tout le monde est engagé et se découvre des ambitions politiques, personne ne voudrait être mis à l’écart dans les listes transmises au présidium des concertations nationales ».

« Leurs ambitions et démarches plantent le décor d’un chaos. Dans la mesure où cela affecte le fonctionnement des institutions de la République. Préoccupés, les animateurs de ces institutions n’ont plus le cœur à l’ouvrage. Ceux qui sont en poste veulent y rester, ceux qui sont dehors veulent y accéder, le tout formant un cocktail décapant. Qui ne peut conduire qu’au pourrissement ou à l’implosion » fait-il remarquer.

Le Potentiel conseille, par ailleurs, qu’« Il est temps que les uns et les autres se ressaisissent. On doit préserver les acquis, notamment la paix chèrement acquise. L’unité du pays, la croissance économique, le processus démocratique, les élections sont des acquis que nul ne peut nier à ce jour. 2006 et 2011 sont deux expériences d’élections aux suffrages universels qui ne peuvent pas être effacées d’un revers de la main ».

« Axe RDC-France : Kabila-Hollande, des liens se resserrent ! », titre à la UneLa Prospérité, qui rapporte que les deux chefs d’Etat « ont réaffirmé leur engagement ainsi que  leur mobilisation pour la République Centrafricaine, où des contingents des deux pays sont déployés ».

Le quotidien indique les deux personnalités «ont marqué leur volonté pour   que l’opération de maintien de la paix des Nations Unies,  qui sera déployée  à partir du 15 septembre, dispose d’un mandat solide et qu’elle  soit,  par conséquent,  articulée autour de la mission africaine aujourd’hui  opérationnelle ».

Le journal ajoute qu’ « au plan strictement bilatéral, François Hollande et Joseph Kabila  ont insisté sur la nécessité de développer et  diversifier des échanges économiques et humains entre les deux pays, plus précisément, dans les secteurs tels que les transports, les infrastructures ou encore dans le domaine de  la gestion durable des ressources naturelles ».


Revue de presse congolaise du mercredi 21 mai 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Plusieurs questions d’actualité ont été abordées au menu des journaux parus mercredi 21 mai 2014 à Kinshasa. Il s’agit notamment, des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), ouvertes à Kigali et du face à face Kabila-Hollande, ce mercredi à Paris.

« Pékin et Washington courtisent l’Afrique », titre Le Potentiel qui indique q’ « En marge des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), ouvertes jusqu’au 23 mai 2014 à Kigali, Pékin et Washington ont engagé une offensive de charme en faveur du continent noir ».

« Alors que la Chine annonce la création d’un Fonds d’investissement consacré essentiellement à l’Afrique, les Etats-Unis fourbissent encore leurs armes. Chacun de son côté tente de courtiser l’Afrique pour profiter de ses belles perspectives de croissance », poursuit le journal.

Le Potentiel fait remarquer que, « Les perspectives sont heureuses pour l’économie africaine dont le taux de croissance pourrait passer de 4,8% en 2014 à 5,6% en 2015. C’est l’une de grandes révélations du rapport sur les perspectives économiques 2014 ». Ce rapport a été rendu public à Kigali (Rwanda), en marge des assemblées annuelles de la BAD.

En titrant : « Tête-à-tête Joseph Kabila -François Hollande ce mercredi à Paris », l’ACP informe que « Le Président de la République Joseph Kabila est arrivé mardi dans la soirée à Paris (France), à l’invitation de son homologue français,  François Hollande, avec qui il s’entretient en tête-à-tête ce mercredi au Palais de l’Elysée ».

Selon ACP, « Des sources diplomatiques indiquent que la discussion de deux Chefs d’Etat portera probablement sur des questions régionales, internationales et d’intérêts communs et qu’ils pourront mettre à profit cette rencontre pour examiner des voies et moyens pouvant conduire à raffermir et à redynamiser davantage les relations et la coopération bilatérales entre Paris et Kinshasa ».

« Hollande-kabila : la RCA au centre des entretiens » titre à la Une  Forum des As. Le journal estime qu’au menu des entretiens entre les deux chefs d’Etat, il sera question « surtout de la situation en République centrafricaine (  RCA)».

Selon Forum des As,  « Plus concrètement, il serait question d’augmenter le nombre de soldats rd-congolais en RCA en passant de plus de 800 soldats qui prennent actuellement part à la force africaine de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique à un effectif beaucoup plus important ».

La manne pétrolière « qui ne profite pas au peuple congolais »

Dans un autre registre Le Phare titre : « Pétrole du Plateau continental : RDC-Angola : vielle querelle autour des blocs 14 et 15 ». Le journal constate que « le dossier du pétrole congolais pompé impunément par l’Angola voici plusieurs décennies est maintenant dans tous les esprits ».

Le Phare souffre d’ « une grande soif de connaître la vérité sur les tenants et aboutissants de la manne pétrolière qui ne profite toujours pas au peuple congolais, pour des raisons obscures ».

« De gros intérêts sont en jeu sur le fameux Plateau Continental de la RDC, une zone maritime entièrement congolaise, mais où la République d’Angola exploite le pétrole et en tire de dividendes plantureux en devises depuis plusieurs dizaines d’années », affirme le journal.

Il conseille que « les autorités de Kinshasa devraient cesser de rêver de recevoir quoi que ce soit de l’Angola en provenance de la Zone d’Intérêt Commun (ZIC). D’où, poursuit Le Phare, la bataille qui vaille pour Kinshasa, c’est celle de la + libération+ de son Plateau Continental, et principalement des Blocs 14 et 15, de la mainmise de l’Angola. Sans quoi, prévient-il, la guerre du pétrole est d’avance perdue par la RDC sur la côte de l’Océan Atlantique ».

L’Avenir annonce l’ « Ouverture de la 7ème réunion du comité de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba », ce mercredi 21 mai à Goma. Pour le journal, « le décor est déjà planté pour accueillir la septième réunion du Comité d’appui technique (Cat) de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, prévue du 21 au 23 mai ».

C’est l’Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson qui devra présider l’ouverture officielle de cette importante réunion.

Selon l’Avenir, « Au Nord-Kivu, la plus grande attente de la population locale de cette réunion reste le démantèlement des groupes armés encore actifs dans les zones rurales, qui seront aussi les zones de retour pour les déplacés internes et les réfugiés. Parmi ces groupes armés, il y a notamment les rebelles rwandais des FDLR et les milices locales Maï-Maï ».


La joie est une énergie puissante

Stanis
Stanis

Les événements malheureux qui se produisent dans la vie de chacun sont créés par des énergies négatives émises parfois par nous-même et ce qui nous entoure. Certains de nos soucis peuvent être ainsi provoqués par des phénomènes extérieurs indépendants de notre volonté.

Tous ces événements installent dans notre vie des vibrations négatives dont nous subissons les conséquences, parfois même sans le savoir. Eviter ces énergies négatives est quasiment impossible. Il n’existe qu’un seul moyen pour lutter contre ces vibrations néfastes : répandre la joie autour de nous !

Pour dire les choses simplement : depuis la nuit des temps, il existe une lutte constante et invisible entre les forces positives et les forces négatives. Vous pouvez les appeler le Bien et le Mal, la Lumière et l’Obscurité ou comme vous voulez.

Toujours est-il que le monde balance constamment entre ces deux extrémités. En fonction des époques, l’une ou l’autre tendance a pris le dessus dans l’Histoire de l’Humanité.

Vous pouvez rétablir l’équilibre et faire triompher le Bien

Evidemment, le premier réflexe est de se dire que, n’étant qu’un individu parmi d’autres, vous ne pouvez rien faire contre des catastrophes humaines ou naturelles ayant une telle ampleur. Détrompez-vous ! Vous avez aussi, à votre niveau, le pouvoir de changer les choses !

« Comment faire ? » Tout simplement, en émettant des énergies positives qui contrebalanceront, à force, les énergies négatives. Ensuite, si vous êtes capable de générer de la joie de façon continue, celle-ci pourra créer une barrière de protection contre les problèmes à venir à votre niveau personnel mais aussi autour de vous.

De même, si plusieurs personnes agissent dans un même sens bénéfique, cela pourrait créer une véritable protection générale qui permettrait de contrebalancer les énergies nocives. C’est la loi des causes et des conséquences.

Comment générer l’effet boule-de neige 

Les paroles, les pensées et les actions négatives génèrent des énergies négatives, tandis que des paroles, des pensées et des actions positives émettent des énergies positives. Vous possédez maintenant le cadre général pour créer de la positivité à volonté, mais cela ne suffira pas pour y parvenir si vous ne savez pas comment commencer.

En ce qui concerne les pensées, vous avez sans doute déjà entendu parler de la pensée positive qui consiste à générer des pensées bénéfiques ou à contrer des pensées négatives par leur contraire. Ainsi, si vous pensez : « Je ne peux pas arriver à faire ceci ou cela ! », il faut contrer cette pensée nocive en disant : « Je suis capable de faire ceci ou cela ! » avec conviction et le prouver de façon pratique.

De la théorie à la pratique

Pour tester la formidable puissance de la pensée positive, vous allez l’appliquer d’abord à des choses faciles et agréables à faire. Ensuite, par l’effet boule-de-neige , la joie que vous générerez vous fera franchir un palier et vous progresserez vers la vie que vous souhaitez mener.

En agissant ainsi, vous créerez les fameuses énergies positives indispensables pour contrer les énergies négatives que vous subissez chaque jour, sans, la plupart du temps, pouvoir y faire quoi que ce soit. Vous pouvez arriver à générer des vibrations positives plus facilement que vous ne le pensez. Pour cela, il vous faut exploiter le formidable pouvoir de créer de la joie que vous possédez en vous, parfois sans le savoir !

Partez de ce que vous connaissez ! 

Vous pouvez à votre niveau causer de la joie pour vous et pour les autres. Partez de votre vie et de votre expérience, notamment de ce que vous aimez faire, pour générer des pensées, des paroles bénéfiques, mais surtout des actions positives. Ce dernier point est important car si vous restez au niveau des paroles et des pensées et que vous ne les matérialisez pas par des actes, la joie que vous voudrez créer sera stérile.

Une fois que vous aurez déterminé votre façon de créer de la joie : pensez, parlez puis agissez dans ce sens. Cette joie produira une énergie très forte. Ne vous contentez pas de penser à créer de la joie et du bonheur mais passez rapidement à l’action. C’est plus facile que vous ne le pensez.

Ne cherchez pas midi à quatorze heures 

Ne cherchez pas forcément à causer de la joie par des actions héroïques ou extraordinaires mais par des pensées, des paroles et des gestes simples. Voyez dans votre environnement proche, comment vous pourriez créer de la joie. Ce ne sera pas forcément par des actes qui demandent de gros efforts mais plutôt par des actions qui nécessitent du temps et de la chaleur humaine.

Voyez par exemple qui vous pourriez aider par des paroles réconfortantes, des conseils, une simple conversation, par une aide à faire des courses, des formalités administratives ou toute action dont cette personne a besoin. N’y cherchez pas votre intérêt, ni une reconnaissance. Bien sûr, il n’est pas question de vous laisser exploiter par des personnes qui n’auront aucune reconnaissance ou tenteraient de se servir de vous.

Vous pouvez aussi organiser des repas, des rencontres, des activités avec des membres de votre famille, des amis, des collègues, des voisins sans d’autre but que de partager de la gaîté et de la joie. Vous en récolterez rapidement des bénéfices dans votre vie quotidienne. Ce sera la meilleure façon de créer des énergies positives et d’en recevoir en retour. A vous de trouver mille autres façons de générer de la joie.