Stella Attiogbe

Danser comme si personne ne regardait, c’est comme ça que nous devrions vivre notre vie

Danser comme si… – crédit: Stella Attiogbe

Non, je ne suis pas, de par cette affirmation, en train de vanter et d’approuver une vie de débauche et d’insouciance. Non, loin de là.

Je dis cela pour que nous nous rendions compte de l’importance du regard de l’autre sur notre vie et de la valeur que nous lui attribuons. Importance qui n’a d’ailleurs aucune raison d’être.
Combien de fois avons-nous hésité avant de faire quelque chose qui nous plaisait ? Combien de fois nous nous sommes dit en nous même « qu’est ce qu’un tel ou un tel pensera si je fais ça » ? Avouons le, nous le faisons tout le temps.

Un petit secret

Maintenant, j’aimerais partager un petit secret avec vous : les gens n’en ont rien à faire de ce que vous faites. À moins qu’ils ne soient obsédés par vous et qu’ils tapissent les murs de leurs chambres de vos photos. Honnêtement, qui vous aime jusqu’à ce point ?
Lorsque vous faites quelque chose ou que vous apparaissez quelque part, les gens ne parlent de vous que pendant quelques secondes. Et après ils vous oublient. C’est-à-dire que, pendant que vous vous tourmentez à vous demander ce qu’ils disent sur vous, eux sont déjà passé à autre chose et ont oublié votre existence.
Bien sur, cela n’est pas valable si vous avez fait une sex-tape ou autre chose de ce genre. Là, vous serez le centre d’attention pour quelques jours seulement et vous finirez par être oublié. Mais là n’est pas le sujet du jour.

Croire que tous les regards sont braqués sur nous et que nos moindres actions seront commentées est une peur dont nous devons nous débarrasser. Je dis peur, parce que cela nous empêche d’être nous-mêmes, d’aller là où nous voulons aller et de faire ce que nous voulons faire.

 Quand les autres entrent en scène

Je me dis aussi que peut-être sommes nous soumis aux regards des autres parce que justement nous faisons nous-mêmes ce que nous pensons qu’ils feront.

C’est simple. Nous critiquons les autres, disséquons leurs faits et gestes, nous analysons leurs moindres mouvements, nous les moquons et nous les jugeons. Alors quand vient notre tour d’être à leur place, nous nous disons qu’ils feront certainement la même chose. Après tout on ne récolte que ce que l’on a semé…

Alors, se libérer du poids du regard des autres, reviens à arrêter de nous conduire comme des espions. Arrêter de « regarder «  les autres et de donner notre avis sur tout. En gros, nous devons nous occuper de nos oignons.

Vous voyez cette chose que vous avez envie de faire et qui brûle votre âme ? Vous sentez ce truc qui vous empêche de dormir et qui vous réveille dès l’aube ? Ce truc que vous ferez si vous n’appréhendiez pas le regard des autres et que vous n’aviez pas peur ? Je suis sûre que vous souriez et que vous pensez à quelque chose.

Et bien qu’est ce qui vous retient encore ? Lancez-vous et vous verrez à quel point vous êtes extraordinaires et vous réaliserez que tout ce que vous avez à faire dans cette vie, c’est d’écouter cette petite voix en vous.

 

Se concentrer sur nos pas de danse, sur nos mouvements. Danser au rythme de la musique que nous aurons choisie. Oublier la peur de faire des erreurs ou de tomber parce qu’on aura oublier que les autres nous regardent.

Danser comme si personne ne regardait, s’amuser, c’est comme ça que nous devrions vivre.


Mort sur le Nil d’Agatha Christie

Agatha Christie- Mort sur le Nil

Par où commencer ?

C’est le premier roman de l’auteure que j’ai eu à lire et cette lecture a confirmé sa réputation de génie. J’ai découvert Agatha Christie très jeune, grâce aux films et aux mini-séries (des adaptations de ses livres) et je suis tombée sous le charme de son esprit. Pourquoi avoir mis autant de temps avant de lire ses chefs-d’oeuvre ? C’est un délit !

Lorsque j’ai décidé de commencer la lecture d’Agatha Christie, j’ai recherché quels pouvaient être ses meilleurs livres. J’ai choisi Mort sur le Nil, à cause du titre. J’ai voulu savoir tout ce qu’il pouvait renfermer. Quand on se plonge dans l’univers d’Agatha Christie pour la première fois, c’est un peu étrange : les premières pages peuvent paraître longues, mais lorsqu’on passe cette étape, tout devient très logique.

 

Ma très chère Agatha aime bien commencer par une description des différents protagonistes de l’intrigue…

Chacun des personnages est dépeint dans son propre environnement. Les descriptions sont tellement bien faites qu’on a l’impression de les connaître : on comprend leur manies, on sait la manière dont ils sont vêtus, on a même l’impression d’entendre leurs voix !

Mais ne nous éloignons pas du sujet et revenons à notre Mort sur le Nil. L’histoire ne commence pas en Egypte mais en Angleterre. On découvre Linette Ridgeway, une jeune et riche héritière (pléonasme lol), belle, blonde, élégante, bref une jeune femme époustouflante (elle a vraiment tout pour elle). Les hommes la remarquent et elle en joue, son apparence et son attitude rendent les femmes jalouses. On apprend qu’elle a acheté le château d’un homme qui connaissait des difficultés financières ; le fils de cet homme est amoureux d’elle et envisage de l’épouser. Tableau déjà riche en informations dont on comprend qu’il pourra créer des situations suspectes…

Tous les personnages sont décrits selon un ordre particulier

Le lecteur peut ainsi en apprendre beaucoup sur chacun et déjà se faire sa propre idée. Dans Mort sur le Nil, on découvre pas moins de quatorze personnages, mais seulement douze continueront l’aventure.

Quelques exemples :

  • Joanna Southwood, qui est décrite comme une fille intéressée et aux moeurs légères.
  • Jacqueline de Belfort, meilleure amie de Linnette (la jeune héritière), brune avec un tempérament assez vif. Elle est très amoureuse de Simon Doyle, son fiancé et ils envisagent de se marier. Elle vient proposer à son amie d’embaucher Simon comme intendant afin qu’ils puissent se faire un peu de sous pour le mariage.
  • Mrs Allerton et son fils Tim qui est le cousin de Mlle Joanna. Ces deux derniers semblent avoir une relation malsaine que la mère n’apprécie guère.
  • Miss Van Schuyler, qui adore les beaux colliers, et sa dame de compagnie Miss Bowers, ainsi qu’une nièce un peu pauvre, Cornélia Robson.
  • Mrs Otterbourne (un peu extravagante) et sa fille Rosalie, une adolescente morose qui est très jalouse à Linette Doyle.
  • L’homme d’affaire de Linette, Andrew Pennington qui se retouve, comme par hasard, en Egypte lorsqu’il apprend que cette dernière s’est mariée.
  • L’avocat de Linette, Wiliam Carmichael, qui décide d’envoyer son associé, Jim Fanthorp, en Egypte, dès qu’il apprend que l’homme d’affaire de Linette se trouve aussi là-bas. Décidément…

Ah, j’ai failli oublier le très célèbre détective Belge, Hercule Poirot !

Et comme par hasard, tout ce beau monde a une envie soudaine d’aller en Egypte !

Notons que Linette s’y rend pour sa lune de miel (oui, entretemps, elle a volé le fiancé de sa meilleure amie Jacqueline et l’a épousé).

Avant même le début de l’enquête

Agatha nous donne une petite tâche : deviner qui va se faire tuer. J’avoue que c’était facile, mais je n’ai pas réussi. Bien entendu, c’est Linette qui meurt. Non je ne vous spoile pas !

La trame se déroule sur un bateau, nous sommes à huit clos. Quelques escales lors du voyage et des ruptures dans la trame du récit permettent des changements de rythme et de lieux. Mais le huit clos, c’est le genre de décor qu’Agatha aime, ça permet tout de suite de limiter le nombre de suspects aux personnages présents sur les lieux et à ne pas s’éparpiller avec un criminel venant de l’extérieur.

Je me suis cependant posée une question : Hercule Poirot faisant partie du voyage, l’assassin décide quand même de commettre son crime… Était-ce impossible de faire machine arrière ? Était-ce une question de vie ou de mort ?

Ce qui est bien avec Agatha Christie

Ce qui est bien avec Agatha Christie c’est qu’on est jamais au bout de nos surprises et que tous les personnages semblent être suspects jusqu’à l’avant-dernière page. Je ne vous parle pas de tous les retournements de situation et des coups de théâtre. Une autre chose que j’ai adoré, c’est que même lorsque tu penses avoir trouvé le coupable, l’auteure arrive à te faire douter ou même  changer d’avis en présentant un alibi à ce présumé coupable. Tout est dans le détail et la finesse. Tous les personnages avaient une raison de vouloir voir morte la richissime Linette Ridgeway, devenue Mme Doyle. Une fois encore, tout est tellement évident…  alors que le lecteur se lance dans de grandes élucubrations qui s’avèrent totalement fausses !

Quant à moi, j’avais vu juste, à 50 %… Je parie que vous ne trouverez pas non plus.

J’ai adoré lire ce livre, il mérite un 8.5/10 (parce que la fin était un peu trop irréelle, trop vite montée).

Je vous recommande ce livre, je vous garantis que vous ne le lâcherez pas tant que vous ne saurez pas qui est l’assasin.

Indice : non je déconne !

 

 


Le langage (soutenu et particulier) des Ivoiriens (2)

Des enfants de la Côte d’Ivoire

Je suis de retour pour la deuxième leçon de ce sujet très palpitant. 

Comme je le disais dans mon précédent billet, ce sujet est assez vaste, ce qui me fait beaucoup hésiter quant aux mots à mettre en avant  et ceux qui sont à laisser de côté. Mais comme on le dit à Abidjan « trop parler donne dagbê » (Le dagbê fait référence aux petites plaies qui apparaissent aux coins des lèvres). Donc, on y va !

Règle 1 : en Côte d’Ivoire, la négation à 50% tu utiliseras.

Je vous explique, l’Ivoirien aime gagner du temps, alors pourquoi en perdrait-il à articuler correctement alors qu’il peut tout simplement omettre des mots ? Mais je pense que les Ivoiriens ne sont pas les seuls à supprimer la négation (qui est le « ne…pas »). Vous entendrez donc souvent et vous verrez aussi à l’écrit :

  • Je veux pas : Je ne veux pas
  • J’ai pas envie : Je n’en ai pas envie
  • J’aime pas : Je n’aime pas
  • J’ai jamais : Je n’ai jamais.
  • Je suis pas parti (e) : Je ne suis pas parti(e)

 

Les ivoiriens sont aussi créatifs avec les pronoms :

  • Le « je » devient « ye » (Ye m’en vais)
  • Le « J’ai » devient « yai » (Yai faim)
  • Le « Tu » devient « ti » (Ti as mangé ?)

 

Règle 2 : En Côte d’Ivoire, les articles, tu n’en raffoleras pas 

Non ce n’est pas un mythe, les articles sont un peu nos ennemis, et on les place souvent à la fin du nom. Étrange non ?

  • Pain là : Le pain
  • Je m’en vais payer pain (oui on utilise rarement le verbe acheter en Ivoirien, on préfère tout payer) : Je pars acheter du pain
  • Donne-moi cuillère : Donne-moi une cuillère
  • Je veux l’argent ( l’argent se prononce « la-ent ») : Je veux de l’argent

Règle 3 : En Côte d’Ivoire, les questions, tu les raccourcieras.

Comme je vous le disais, on a pas temps tchai (on n’a pas de temps) et tchai est une onomatopée ivoirienne qui exprime l’agacement, lol. Peut-être que je ferai un article spécial sur les onomatopées ivoiriennes. Mais bref…

Plus les questions sont courtes et plus tu as une chance de te faire comprendre !

  • Qu’est ce que tu veux que je fasse ? (vous voyez que c’est long…)  : De faire quoi ? (Si simple !)
  • Qu’est ce qu’il y a ? : Y’a quoi ?
  • Qu’est ce qui cloche/ne va pas chez toi : Tu as quel problème ? (Vous entendrez aussi « tu as quoi en coeur« ?)
  • Qui-est-ce ? : C’est qui ?
  • Qu’est ce qui se passe ici : Y’a quel ? ( veut dire « truc, problème, situation »)
  • Tu veux que je parte / te laisse ? : De partir / De te laisser ? (je sais, c’est étrange)
  • D’où est ce que tu viens ? : Tu es quitté où ? (J’avoue que là, même moi ça me dépasse ..)

 

Bonus (parce que je suis gentille)

  • La nourriture couchée : se dit d’un repas qu’on a mangé la veille et qu’on va manger le matin suivant.
  • Un Wôrô-wôrô : Taxis communaux
  • Il chauffe mon coeur : Il m’énerve à un point crucial.
  • Un ropéro : Se dit d’une personne qui suit une autre à cause de son argent ou de ses relations.
  • Viens on va daba : Je t’invite / Viens qu’on mange.
  • Je vais te daba : Je vais te frapper / Te battre.
  • Zailler : Faire n’importe quoi (j’ai zaillé, tu as zaillé, etc..)
  • Braiser quelqu’un (à ne pas confondre avec du poisson braisé) : Critiquer, calomnier cette personne.
  • A l’heure là : A cette heure-ci
  • Un lalé, bingo, bescla : Un téléphone portable.
  • Juskaaaaa (on rajoute les « a » en fonction de la gravité de la situation)  : Jusqu’à ce que.
  • Dès que dès que (lol, on abuse) : Dès que possible
  • Être moisi / Piqué / Galère : Ne pas avoir d’argent
  • Paé : Parce que (Exemple : Je suis sortie paé je devais aller au marché.)

 

Et pour finir, en Côte d’Ivoire, on ne dit plus « merci » mais « Maannnciii » (vous pouvez rajouter autant de « a », de « n » ou de « i » que vous voulez ou écrire « manci » tout simplement ). Donc maanccii à vous d’avoir lu mon article. On s’attrappe après !

 


Le langage (soutenu et particulier) des Ivoiriens (1)

Nations Unies, Flickr

Avant de commencer, il est important de préciser que la langue officielle de la Côte d’Ivoire est le français.

Cette précision est de taille, vous verrez pourquoi…

La Côte d’Ivoire est un pays riche en diversité qui n’est plus du tout à présenter ! Que j’adore ce pays à qui je dois pratiquement tout en terme de culture et de personnalité ! Dès que vous pénétrez dans la capitale, Abidjan, ce qui vous frappera certainement (les oreilles), ce sera le langage ivoirien. Encore plus diversifié, on le trouve à chaque coin de rue, chacun ayant bien soin d’ajouter sa touche particulière !

Entre le nouchi pur et dur, le français vraiment délicat de « ceux qui se débrouillent » (qui n’ont jamais mis les pieds à l’école), le français proprement parlé mais toujours mêlé à du nouchi, chacun y trouvera son compte. Ne vous y trompez pas , vous trouverez à Abidjan des gens parlant correctement le français, même si j’avoue qu’ils sont très très rares. Même moi, je ne fais pas partie de ce cercle restreint !

Je vous ai fait une petite liste des mots et expressions ivoiriens afin que vous ne soyez pas totalement gaous (un peu sot ou naïf) lorsque vous serez en Côte d’Ivoire. Elle sera en deux ou trois parties, mais il y en a tellement que même trois articles ne suffiront pas à vous les faire découvrir tous !

J’ai assez parlé, commençons chap chap (rapidement).

  • Faire un taper dos : Voler le ou la partenaire d’un de ses amis proches (phénomène malheureusement assez répandu ici)
  • Gérer bizi : Être une escort-girl (pas très flatteur en effet)
  • Kpôclé : Prostituée (encore moins flatteur…)
  • Fraya / Beou / Pan : Prendre ses jambes à son cou, fuir. Ce sont des verbes qu’on peut employer à tous les temps et à toutes les personnes. Exemple : Je fraya (je fuis), il a béou (il a fui), vous avez pan (vous avez fui).
  • Faut pas me fé : Ne me fatigue, ne me dérange pas.
  • Je suis fé : Je suis fatigué(e)
  • Je pique à… : Je pars à…
  • C’est doux dèh : C’est trop bon (parlant de la nourriture, comme un bon garba par exemple)
  • Il est gbachi : Il est musclé (un peu comme John Cena. Vous voyez ? Oui.)
  • Elle l’a gbê : Elle lui a cloué le bec (comme quand Rama Yade répondait à une journaliste : « Camus disait que la bêtise insiste toujours, donc laissez la insister ». Tchiee elle l’a gbê ce jour-là.)
  • Parler mal : être insolent, avoir les mots qui piquent.
  • On se siri / On se chop après : On se voit après.
  • Un/une Kpakpato : Une personne qui fourre son nez partout et colporte les ragots (un peu comme les journalistes et bloggeurs lol).
  • Zo dans carton/kpata : Se dit d’une personne qui est belle (un peu comme moi, en effet).
  • Se tchatcho : Se dépigmenter la peau (Michaël Jackson, RIP).

Bon j’arrête avec mes commentaires.. 

  • Avoir/être douhahou : Avoir de la chance
  • Aller derrière l’eau : Partir en Europe ou en Amérique
  • Un/Une binguiste : Se dit de quelqu’un qui revient fraîchement de France.
  • Faut pas chauffer mon coeur : Ne m’énerve pas.
  • Casser le cou de quelqu’un : Rompre avec cette personne
  • Courir derrière une personne : Lui faire la cour ou être un lèche-bottes
  • Être serré d’une personne : Ne pas pouvoir vivre sans cette personne
  • Faire le malin / se prendre : Jouer le difficile / se croire supérieur aux autres
  • Être dans pain : Être dans la merde
  • Manger au gratuit : Manger le repas de la maison.
  • Gérer une fille : Avoir une relation (amoureuse) avec cette fille
  • Faut me gérer : Donne moi de l’argent (le djai)
  • Faut sciencer : Fais un effort, aie pitié.
  • Il/elle science trop : Il/Elle réfléchit beaucoup trop.
  • Être piqué : Être sans le sou
  • Aller au bara / bara : Aller au travail/travailler (quelque chose que je n’affectionne pas particulièrement, surtout les lundis haha. J’espère que mon patron ne verra pas cet article.)
  • Gbayer les cours : Sécher les cours (un peu comme moi à l’université).

Bon je suis fé, on se siri après pour la suite :).


Ecosia ou comment planter des arbres à l’aide d’un moteur de recherche

Page d’accueil d’Ecosia

Lors de mes quotidiennes recherches, j’ai eu le plaisir de découvrir Ecosia par le biais de Twitter. Je n’en avais jamais entendu parler auparavant, je me demande bien sur quelle planète je vis ou peut-être que ce projet n’a pas l’attention qu’il mérite. Raison pour laquelle j’ai décidé de faire un bref article là-dessus. Pour moi, tout le monde devrait connaître ce merveilleux site.

Alors, Ecosia est un moteur de recherche écolo et caritatif pour faire court. Il est un peu comme notre très cher Google, mais sa grande particularité c’est que grâce aux revenus publicitaires générés par les recherches, des arbres sont plantés dans des zones où le besoin est vraiment urgent.

En effet 80 % des revenus de la compagnie sont reversés à des associations qui militent pour la reforestation.

Un arbre que vous auriez pu planter grâce à Ecosia 🙂

Ecosia est donc une entreprise sociale Allemande créée en 2009 par Christian Kroll, c’est plus de 12 millions d’arbres qui ont été plantés au Burkina Faso, au Pérou, à Madagascar et partout dans le monde depuis lors jusqu’à aujourd’hui. Les résultats des recherches sont quant à eux générés par Bing et les publicités par Yahoo.

Il y’a aussi des liens écologiques sur les pages web qui permettent aux utilisateurs de générer des dons lorsqu’ils font des achats en ligne. Pas besoin de vous dire que cette entreprise neutralise la totalité des émissions de CO2 que ça soit dans leurs locaux ou tous les dispositifs utilises.

 

  • Pourquoi le font-ils ?

L’une des principales raison est d’aider à la reforestation et d’apporter de la valeur aux hommes et à l’environnement. Trois autres raisons :
– Parce que les arbres sont bons pour l’environnement et qu’ils sont les meilleurs absorbeurs de CO2
– Parce qu’en plantant les arbres dans des zones en nécessité, les populations peuvent directement se nourrir et revendre sur les marchés ce qui leur permet de d’autosuffisance financièrement.
– Finalement, les arbres permettent aux espèces menacées d’avoir un abris.

 

  • Où le font-ils ? 

Les différentes  zones sont choisies en fonction des critères suivants :
– Au moins 1,500 espèces végétales peuvent être trouvées seulement dans cette zone
– Au moins 70% de la végétation naturelle d’origine a été détruite ou perdue.

 

Ecosia en quelques chiffres :

– Plus de 12 millions d’arbres plantés
– 8 ans d’activités
– Chaque 2 secondes, l’argent pour un nouvel arbre est récolté et ce chiffre pourrait augmenter avec l’accroissement des utilisateurs
– Plus de 57 millions de visiteurs mensuels
–  Au total 21 personnes travaillant pour Ecosia
– Ce sont milliers d’emplois créés partout dans le monde pour planter des arbres.

– 1 milliards d’arbres à planter d’ici 2020

– Plus de 4 millions d’euros investis.
– Il vous faut 45 recherches pour planter un arbre. Du courage et à vos claviers !

 

N’oubliez pas de définir Ecosia comme votre moteur de recherche par défaut.

 

Pensez y la prochaine fois que vous faites une recherche, et allez sur www.ecosia.org . Vous pourriez peut-être  être à un clic (ou 44) de planter un arbre 🌲🍀😁

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ecosia


Les 5 excuses qu’on utilise pour justifier nos échecs

 Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. Mathieu 19:26.

Quelle est ton excuse ?

Derrière quoi te caches-tu afin de ne pas être honnête avec toi-même ? Honnête avec le monde ?
Dis moi qu’est ce qui t’empêche d’aller et de réaliser tes rêves ?

 

Ne me parle pas de ton âge, c’est une excuse.

Car je te parlerais du Colonel Harland David Sanders, le fondateur de la marque KFC qui à 75 ans a fait une recette de poulet qui lui a ouvert les portes du monde. Il a cru en lui alors qu’il n’était plus tout jeune et qu’il semblait perdu. Et il l’a fait.

 

Ne me parle surtout pas de ton intelligence scolaire.

 

 

Ne me dis pas que tu n’es pas assez intelligent pour réussir et que tu es tout le temps le dernier de ta classe. C’est encore une autre excuse. Je te dirais non seulement que l’école n’est pas la seule voie qui mène au succès et à l’accomplissement de soi. Même si elle y contribue. Je te conterais aussi l’histoire du fondateur Ali Express, Ma Yun dit Jack Ma qui a connu des échecs cuisants. Il fut refusé de l’école de police, il a échoué à ses examens au collège et 3 fois à l’université. Il fut aussi recalé dix fois à l’entrée de Harvard et le seul à ne pas avoir été sélectionné pour diriger les premiers KFC chinois. Mais il s’est toujours  relevé pour recommencer. Il a essuyé des refus et des moqueries mais il s’est accroché et il l’a fait.

 

Ne me parle pas de ton handicap ou de ta condition physique.

 

 

Surtout pas. Tu connais Messi ? Tu le connais aujourd’hui parce qu’il n’a pas laissé le sort décider pour lui, il a littéralement forcé les choses pour que le destin soit en sa faveur. Et aujourd’hui il est le meilleur, il l’a fait.

Laisse moi aussi te parler de Nick Vujicic cet homme qui est né sans bras ni pieds. Il aurait pu passer sa vie à se plaindre vu que tout le monde le plaignait déjà. Ou se morfondre mais il a dit non. Il savait que c’était à lui seul de se battre afin d’atteindre ses rêves et d’inspirer plusieurs personnes. Aujourd’hui il est un conférencier et écrivain à succès. Il a transformé son handicap en atout. Comme quoi rien ne peut nous empêcher d’être la personne que nous voulons être.

 

Ne me parle surtout pas de ton père violent qui te battait ou ta famille qui te maltraitait.

 

Je te parlerais de Joyce Meyer qui a été violée je ne sais combien de fois par son propre père. Je te dirais combien elle en a souffert, elle a failli se laisser mourir. Mais là encore elle a décidé qu’il en serait autrement pour elle. Elle savait qu’elle pouvait dépasser cela et l’utiliser pour se façonner une vie bien plus accomplie et heureuse. Elle l’a fait.

Photo par Lawrence Jackson

Je pourrai aussi te conter l’histoire d’Oprah Winfrey, qui a été violée elle aussi à l’âge de 9 ans par son oncle, son cousin et un ami de la famille. À 14 ans elle tombe enceinte et met au monde un enfant qui ne survivra pas. Ce lourd passé et toutes ces blessures auraient pu être une excuse valable pour elle, mais elle a regardé au-delà de ça. Elle s’est battue. Et le reste de son histoire, tu la connais.

 

Ne me parle pas du décès de ton père et des difficultés de ta famille, de ta pauvreté.

 

 

Je t’apprendrai l’histoire de J.K Rowling (auteure d’Harry Potter). Elle a perdu son père, arrêté l’école, perdue sa mère, vécue dans la pauvreté, s’est mariée à un homme qui la battait. Elle a dormi dans la rue, a fait une fausse couche. Mais malgré les coups durs de la vie, elle a continué. Elle est retournée à son talent, a sérieusement travaillé et elle l’a fait.

Ne me parle pas de tes circonstances parce qu’elles ne pourront jamais atténuer ton échec. Ne me parle pas de combien ta vie est misérable ou de toute ta malchance. Tout cela est surmontable. La foi en Dieu et l’acharnement rendent toutes choses possibles.

 

Maintenant, tu vois tous ces gens là ?

 

Personne n’aurait parier sur eux mais ils ont déjoué les pronostics. Ils ont battu à plate couture l’échec qui pendait au-dessus de leurs vies.
Ils ont tous quelque chose en commun et nous tirons 3 leçons d’eux :
– Abandonner n’est pas une option.
– Jusqu’à la dernière seconde tout est encore possible
– Le travail acharné fini toujours par payer

Alors dis moi maintenant, quelle est ton excuse ? Est-elle valable ?


J’ai regardé Annabelle 2

C’est fait, j’ai enfin regardé Annabelle 2 !

Tous mes proches savent à quel point j’étais impatiente de le regarder. Il faut dire que le premier volet d’Annabelle m’avait grandement déçue et je m’étais même endormie pendant la projection. Mais après avoir vu la bande annonce du dernier, je ne tenais plus en place. Alors flanquée de ma très chère Miss Africa, je me suis rendue au cinéma pour savourer ce film !
Et on a adoré ! Je n’ai pas été déçue : de la qualité du film à l’ambiance de la salle tout était bien.
Déjà le titre « la création du mal », je le trouve extra. Il est mis en relief avec la fabrication des poupées, vu que c’était le métier du père de la petite Annabelle. Vous me suivez ? Oui !

Contexte du film

Un fabricant de poupée et sa femme perde leur fillette dans un tragique accident de voiture. S’ensuit alors une suite d’événements bizarres.
Ce deuxième film se passe bien avant le premier.

Mes impressions

Directement après l’accident, nous sommes projetés 12 ans plus tard. Ma première question c’est : qu’est ce qu’ils ont bien pu faire pendant ces 12 ans ? Lol.
Ensuite une religieuse et une bande de joyeuses orphelines débarquent dans la maison, le couple a décidé de les accueillir.
Un plan est rapidement fait sur deux fillettes : Janice et Linda. On imagine tout de suite que le film sera centré sur elles.
Mr Mullins les accueille et leur fait faire le tour du propriétaire. Premier problème, on remarque tout de suite que Mme Mullins est absente, on ne la voit pratiquement pas dans la première partie du film. Elle a eu un accident nous dit-on. Bizarre.

Le décor se met en place tout doucement

L’atmosphère se transforme lentement et l’intrigue met du temps à démarrer mais tout cela est très excitant.
Janice désobéit en entrant dans la chambre d’Annabelle qui avait été condamnée jusque-là. Elle libère ainsi la force maléfique. Dès lors, les scènes d’horreur s’enchaînent pour mon plus grand régal. Le bruitage était plus vrai que nature, le suspense était plutôt réel. J’ai aimé le fait que les scènes aient été un peu plus longues, je veux dire par là que lorsqu’on s’attendait à ce que la fillette apparaisse subitement, on attendait plus que d’habitude ce qui ne faisait qu’augmenter l’angoisse des spectateurs !

Du sang, des cris, de longues griffes et une poupée qui se contorsionne dans tous les sens , j’ai été servie !

Janice est sauvagement attaquée par la force et envoyée à l’hôpital après c’est au père d’être tué. Là je me demande une chose : ce n’est pas suffisant pour que tout le monde déserte cette maison ???
La force maléfique prend possession de Janice qui va se mettre à attaquer tout le monde.

On apprend enfin l’histoire

Après la mort de la petite Annabelle, ses parents désespérés ont décidé de passer un pacte avec n’importe quelle force qui pourrait leur permettre de la revoir. Leurs souhaits ont été exaucés, au travers de la poupée. Mais au fur et à mesure, ils ont réalisé qu’une force diabolique se servait d’eux pour accomplir quelque chose de plus grand et que ce n’était pas du tout leur fillette ! Elle tente alors de tuer la mère mais arrive juste à la défigurer. Le couple décide alors de faire appel à l’église qui arrive à enfermer la poupée dans un placard grâce à de l’huile sainte et des pages de la Bible. On comprend donc que Janice a foutu le bordel en ouvrant ce placard. Et que le couple a donné exactement au démon ce qu’il voulait : un être humain à posséder.

Bref j’ai adoré le film, je n’ai pas eu peur mais c’était bien. Je déplore juste le fait qu’il n’y ait pas eu assez de morts. La troupe d’orphelines et la religieuse s’en sont sorties indemnes.
Petit hic : c’est la fillette qui s’appelle Annabelle et pas la poupée. Et Annabelle meurt dans le premier film. Et la poupée est juste un canal temporaire pour ce diable noir qu’on nous a brièvement montré. Aussi je n’arrive pas à clairement comprendre le rôle de la poupée.

À la fin la poupée est emmenée par une voiture de police

Janice qui avait été enfermée dans le même placard a disparu. On la retrouve plus tard alors qu’elle est sur le point de se faire adopter par un couple. 12 ans plus tard, elle a grandi et elle tue ses parents adoptifs en pleine nuit. Les producteurs ont poussé jusqu’à ce qu’on retrouve une certaine cohérence avec le premier volet en y ajoutant la première partie mais je n’ai pas été conquise.

Je me demande pourquoi est ce qu’elle a attendu 12 ans (ils ont vraiment un problème avec le nombre 12 lol) avant d’assassiner ses parents ? Où est-ce la venue de la poupée chez ses voisins qui a tout déclenché ? Plusieurs interrogations mais j’ai hâte de voir ce que sera le 3, une intrusion dans ce qui s’est réellement passé ce soir là, ou ce qu’est devenue la poupée après ? Bref rendez-vous dans un an.
Note générale : 7,8/10
Peur : 5/10


Réseaux sociaux : avons nous dépassé les limites ?

Les jeunes et les réseaux sociaux

Réseaux sociaux : médias sociaux qui permettent aux utilisateurs de se créer des profils afin de communiquer et de partager des informations.

« Une ado de 14 ans se jette du haut de sa fenêtre et meurt ». La raison : sa copine menaçait de balancer des photos d’elle sur les réseaux sociaux. Le pire est que ces photos en elles-mêmes n’avaient rien de compromettant.

« Un ado au bord du suicide à cause d’un challenge qui fait fureur, le Blue Whale challenge ». N’eut été la vigilance de sa mère, il serait mort. Il a drastiquement perdu du poids et se mutilait à cause de challenges qui lui étaient donnés par un mentor via les réseaux sociaux.

Ce qui se passe est tellement choquant qu’on n’y comprend plus rien. Les réseaux sociaux, véritable couteau à double tranchant. D’une part la communication n’a jamais été aussi rapide, le virtuel n’a jamais été aussi réel. D’autre part les limites sont repoussées et les drames liés à ces plateformes sont de plus en plus fréquents.

2 milliards d’internautes inscrits sur Facebook. 700 millions sur Instagram et 328 millions sur Twitter. Les chiffres sont surréalistes mais pourtant vrais. S’informer et communiquer n’ont jamais été aussi facile.

 

Nous vantons tous les avantages des réseaux sociaux mais les effets secondaires ne sont-ils pas bien au-delà de ce que nous gagnons ?

 

  • La cible : les adolescents

Les jeunes et les réseaux sociaux
Les jeunes et les réseaux sociaux

La principale cible des réseaux sociaux demeure les jeunes, les adolescents. Ils sont ceux-là mêmes à adopter les nouveautés rapidement. Normal qu’ils soient donc les premières victimes. Ils sont actifs et réactifs, aucune information n’échappe aux réseaux sociaux. En une minute tout peut devenir viral.

Les réseaux sociaux ont rendu la célébrité accessible et les jeunes en sont avides de. Parce que si on analyse bien, la plupart des posts, des photos, des tweets sont faits dans le but d’attirer l’attention sur soi, d’avoir des likes ou d’être à la une. Certains mêmes n’hésitent pas à humilier les autres ou à les exposer dans le but d’avoir du buzz. Il n’est pas rare de voir des photos postées par des internautes qui sont ensuite relayées par d’autres avec la plupart du temps un commentaire moqueur ou des insultes.

 

  • La viralité, un problème sans précédent

 

Plongés dans l’univers des réseaux sociaux, le facteur temps n’existe plus. Que ce soit les longues heures qu’on y passe sans s’en rendre compte (ouvrir Facebook, aller sur twitter, jeter un coup d’œil sur Instagram, passer sur Snapchat, revenir sur Facebook, bref vous conaissez le trajet), ou les quelques secondes que prennent un post ou une vidéo pour faire le buzz, tout va extrêmement vite.

Les posts à caractère dramatique, insolite ou encore scandaleux sont les plus aptes à devenir viraux. Avec les options « partager » ou « retweeter », les vues se comptent par millions. Les mêmes informations sont relayées d’un réseau social à un autre, d’un continent à l’autre. En gros le monde entier a accès à la même information à la même seconde.

 

 

  • Les réseaux sociaux et la confidentialité et la sécurité.

 

Le lien est très flou et étroit entre ces trois entités. La dernière nouvelle choc dans le monde du viral était la mise à jour Snapchat. En effet grâce à une carte, nous sommes capables de localiser nos amis, parents, conjoints etc.. Savoir où ils se trouvent exactement en temps réel, avec qui ils sont, et ce qu’ils font. Une intrusion de plus dans notre vie privée. Mais avons-nous toujours une vie privée depuis l’avènement de ces réseaux sociaux ? Une nouvelle qui a choqué et qui a fait couler beaucoup d’encre mais tout le monde semble l’avoir acceptée, le discours a été refermé. Vive l’espionnage ! Alors que c’est grave et même très grave..

Aussi, nous avons Facebook, le leader du marché. Nos données personnelles sont analysées, exploitées et rentabilisées à notre insu de surcroît. Nous pensons juste partager nos émotions, notre quotidien, mais c’est bien plus que ça que nous produisons pour ces entreprises. De plus lorsque nous nous inscrivons sur l’un de ces réseaux sociaux, qui prend la peine de lire les conditions d’utilisation ? Alors que c’est là le nerf du problème. Sur Instagram par exemple, les photos que nous publions nous appartiennent mais l’entreprise est autorisée à les utiliser et à laisser d’autres personnes les utiliser partout dans le monde. La preuve est que chacun peut enregistrer les photos de qui il veut dans son téléphone. De plus, Instagram peut utiliser et partager nos informations personnelles avec des entreprises liées à Instagram

Facebook et Twitter revendent nos informations personnelles à leurs partenaires sans sourciller.

Et dites vous bien que si vous utilisez tous ces réseaux sociaux sans dépenser un rond, c’est bien parce que vous êtes le produit.

 

  • Les risques réels des réseaux sociaux

 

L’âge minimum requis pour s’inscrire sur Facebook est de 13 ans mais la plupart du temps cette règle n’est pas respectée. Prenons l’exemple de Choupii de Port-Bouet, une jeune adolescente qui a défrayé la chronique. A l’origine, des photos d’elle et son petit ami dans une chambre d’hôtel qu’ils ont eux-mêmes publiés sur Facebook. En moins de quelques heures, toute la Côte d’Ivoire était informée de cette histoire.

Obnubilés par la pression et le désir de tout partager certains n’ont même pas conscience des dangers auxquels ils s’exposent. Des photos osées aux affirmations qui peuvent porter préjudice, rien ne s’efface.

Comme je le disais, les jeunes sont les plus vulnérables. Les dangers sont les suivants :

  • Exposition à des contenus choquants. Internet est rempli d’images et vidéos obscènes. Pour des adolescents voire des enfants, cela est très mauvais. Ainsi, ils peuvent avoir accès à du contenu pornographique qui apparaît dans leur flux sans même le vouloir.
  • Arnaques, Usurpation d’identités. Internet est l’endroit préféré des hackers et autres individus mal intentionnés.
  • Humiliation, contenu préjudiciable. Lorsque des photos intimes de vous se retrouvent sur la toile sans votre consentement.
  • Harcèlement, pédophilie.
  • Perte de la vie privée.

Nous conviendrons donc que c’est aux parents de veiller sur leurs enfants en surveillant leur utilisation d’internet. Ils doivent aussi restreindre son utilisation en fonction de l’âge des enfants et les éduquer sur les dangers que représentent les réseaux sociaux.

 

La réponse ?

A mesure que le temps passe, les réseaux sociaux nous envahissent. Ce sont eux nos véritables amis, c’est à eux qu’on parle sinon au travers d’eux. Ils sont les premiers avec qui on partage les bonnes ou mauvaises nouvelles. De par leur intrusion et cette capacité à nous pousser à être toujours connectés et à susciter ce désir de tout partager, nous pouvons dire que les réseaux sociaux vont trop loin. Alors que ce n’est que le début..

Mais Les parents sont sensés contrôler ce que font leurs enfants, et les jeunes et adultes sont eux conscients et responsables de de leurs actes.

Alors au fond pouvons-nous vraiment critiquer les réseaux sociaux ou sommes nous les seuls responsables de par l’utilisation que nous en faisons ?

 


5 bonnes raisons de ne pas sortir (totalement) de sa zone de confort

La zone de confort, notre meilleure amie ?

Alors que j’énonçais récemment pourquoi on devrait sortir de notre zone de confort, un ami m’a gentiment proposé de traiter le sujet mais de façon inverse. J’ai d’abord hésité puis accepté, étant moi-même une partisane de la zone de confort. Même si souvent j’essaie de m’en extirper avec un taux de réussite avoisinant les 35,3%.

On peut déjà considérer la zone de confort comme étant la meilleure amie de ceux qui y sont habitués vu qu’ils ne s’en séparent pas. Mais je veux qu’on perçoive le terme « meilleure amie » plus dans le sens « d’alliée ». Alliée ? Comment la considérer comme une alliée alors que nous connaissons tous ses désavantages ? Alors que tout le monde est entrain de lui tourner le dos ? Et si, tout cela n’était qu’un gros malentendu, une idée préconçue ? Et qu’au contraire la zone de confort est celle-là même qui nous permet de mieux atteindre nos objectifs et de s’accomplir nous-mêmes ?

Le plus souvent, c’est aux introvertis qu’on reproche d’avoir une zone de confort.

zone de confort

On leur (nous) reproche de ne pas être sociables, d’être trop calmes, et de ne pas parler assez. Alors que tout le monde a une zone de confort, introverti ou extraverti. Etant une introvertie, je me suis toujours dit que je n’étais pas le problème vu que je ne demandais jamais à ces personnes trop agitées et bruyantes de devenir calmes comme moi. Alors pourquoi voudraient-elles que je sois comme elles ?

Laissez-moi vous dire un truc, nous aussi nous vous trouvons différents de nous. Mais nous ne passons pas tout notre temps à vous le rappeler parce que justement nous comprenons que chaque être humain est différent. On pousse les autres à sortir de leur zone de confort, mais au final ne serait-ce pas pour qu’ils entrent dans la nôtre ? Au final, qui a alors vraiment besoin d’en sortir ? Et si chacun restait dans sa zone ?

5 bonnes raisons de ne pas sortir (totalement) de sa zone de confort

On peut déjà considérer la zone de confort comme étant la meilleure amie de ceux qui y sont habitués vu qu’ils ne s’en séparent pas
zone de confort
  • Dans sa zone de confort, on est concentré, on réfléchit mieux. On gagnerait donc à la conserver et y retourner à chaque fois que l’on veut se ressourcer et se recentrer.
  • C’est un domaine dans lequel on excelle que ce soit une activité ou des talents que l’on possède. Il est donc avantageux d’y retourner de temps en temps. Lorsque l’on se sent inutile ou sans valeur par exemple. Cela dans le but de nous aider à reprendre confiance en nous et de réaliser à quel point nous sommes extraordinaires.
  • Lorsque l’on se ressource et que l’on prend le temps de se perfectionner dans ce que l’on maîtrise déjà, on peut aisément exceller en dehors de cette zone de confort et être meilleur dans d’autres domaines.
  • En voulant faire comme les autres ou céder à la pression on risque de prendre un tout autre chemin. Se dénaturer totalement, s’aliéner même et perdre l’essence de notre véritable être. Alors on tempère, on oscille entre confort et hors confort.
  • Elle est un passage nécessaire. Un ensemble de certitudes qu’on construit et sur lesquelles on s’appuie avant de passer à l’étape suivante de notre vie. Et on sait tous qu’il ne sert absolument à rien de brûler les étapes.

Je termine en disant que le plus important est d’être soi-même. Et d’être totalement en accord avec ce qu’on est ou ce qu’on fait. Peu importe les standards ou normes de la société, et surtout, on ne laisse aucune peur nous empêcher de faire quoi que ce soit.


Quand les Ivoiriens se moquent de leur ministre

Ah les Ivoiriens, s’ils n’existaient pas, il aurait fallu les inventer ! Connus pour avoir un côté totalement décalé, les habitants de la Côte d’Ivoire n’épargnent rien ni personne ! Que vous soyez un homme politique, un sportif de haut niveau ou même un(e) artiste célèbre, vous n’êtes pas à l’abri. Absolument tout est passé à la loupe par mes chers concitoyens et une citation anodine peut devenir un véritable buzz sur la toile…

Alors qu’il tenait un meeting le samedi 5 août dernier, le ministre Ivoirien de la défense, Hamed Bakayoko a eu la malchance de tenir un discours assez controversé (la vidéo ici). Voici ce qu’il a affirmé :

« Notre pays n’a jamais été autant en attraction. Tout le monde vient ici. Avant que le président Alassane Dramane Ouattara ne vienne au pouvoir, on avait même pas d’hôtels en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui les hôtels poussent de partout. Quand un Ivoirien voulait voyager, il n’y avait pas d’avion. Il prenait Asky (compagnie aérienne située au Togo), aujourd’hui il y a plus de 16 avions et plus de 20 destinations. »

Ces propos, certes indignants, ont vite fait de réveiller les Ivoiriens.

Ils se sont donnés à cœur joie dans les moqueries et railleries sur la toile. Un challenge a même été lancé « Avant 2011 » pour montrer à quel point notre pays était précaire jusqu’à cette année..

Je vous laisse en juger par vous-mêmes.

 

Orange Côte d'Ivoire avant 2011
Orange Côte d’Ivoire avant 2011

 

 

La tour B au plateau avant 2011, on y accédait avec des lianes..
La tour B au plateau avant 2011, on y accédait avec des lianes..

 

 

 

L’hôtel Ivoire avant 2011

 

 

Le gardien de l'équipe nationale de Football avant 2011
Le gardien de l’équipe nationale de Football avant 2011

 

L’aéroport International Félix Houphouët-Boigny avant 2011

 

Nestlé Côte d'Ivoire avant 2011
Nestlé Côte d’Ivoire avant 2011

Alors est-ce la fatigue, l’euphorie du moment, l’ignorance ou le sens de la plaisanterie qui ont poussé notre ministre à avoir ce discours ? Une chose est sûre il fera bien plus attention la prochaine fois qu’il aura un discours à faire.

P.S : Les photos et commentaires sont ceux des internautes.

 


Quelques jours loin de tout

Fleur à la lueur du jour

Non je n’ai pas voyagé.

Je viens de passer plusieurs jours au chevet de ma mère. Malade, enfin c’est ce que je dis à tout le monde. En réalité elle a fait une crise de ******** *******, mais je reviendrai là-dessus. Juste deux jours après mon anniversaire, pas de chance me diriez-vous.

J’ai passé des jours coupée de tout, pas d’internet, pas de téléphone, pas de livres, ni de quoi écrire. Je me suis volontairement retranchée de tout pour pouvoir me concentrer pleinement sur ma mère et ma famille. La présence de Dieu était la seule chose qui me tenait compagnie en dehors de mon clan.

Quatre jours exactement. Et j’ai réalisé que je n’avais absolument rien manqué et aussi que je n’avais manqué à personne, ça fait du bien !

En quatre jours je suis passée par tellement d’états.

Mon corps a été soumis à une fatigue sans précédents et mon cerveau lui, s’est roulé en boule tel un chat histoire de pouvoir faire face à la situation.

Au milieu de tout ça, j’ai saisi l’importance d’avoir une famille auprès de nous pour nous épauler. J’ai compris combien la famille est précieuse dans les moments difficiles. Un sourire, une voix, ou simplement une présence redonne tellement d’espoir et rend plus fort.

Croire tous les jours.

On ne peut y arriver seul malgré toute la bonne volonté qu’on peut avoir, on a besoin de s’entourer de personnes essentielles. Pas besoin d’avoir toute une foule, juste ces deux ou trois personnes qui vous comprennent et qui savent quoi dire pour vous remettre d’aplomb.

J’ai pu comprendre que lorsqu’on a peur, notre imagination peut nous jouer des tours, elle peut nous faire croire des choses qui n’existent pas. Il faut donc toujours garder son calme et refuser de céder sous la pression de nos peurs.

Et peu importe les défis, les problèmes ou les difficultés, vous vous en sortirez. Tout fini par passer, et il y’a un temps pour absolument toute chose. Croyez-moi, même si tout vous semble noir et perdu, si vous n’avez aucune issue, aucun espoir de voir les choses s’arranger. Tenez bon et accrochez-vous. Car c’est lorsque tout paraît impossible que les plus grands miracles se produisent. 🙂


Joyeux Anniversaire Stella

Je ne saurais commencer sans rendre grâce à Dieu et lui dire merci pour ses bienfaits.

D’après le titre, il est plus qu’évident qu’aujourd’hui 24 Juillet est mon anniversaire. Pas besoin de vous dire que je me sens bien plus heureuse que d’habitude. Et comme cadeau, j’ai décidé de m’offrir un texte. Je sais je suis originale. Promis je ne m’offrirai rien d’autre (surtout pas ce magnifique sac à dos en cuir qui m’attend chez le vendeur, surtout pas ça !)

Alors quoi dire ?

Un anniversaire est un moment heureux. Et j’ai compris au fil des années qu’il n’est pas question du nombre de messages qu’on reçoit ou du nombre d’appels ou encore de cadeaux. Mais ce qui compte vraiment, c’est la sincérité d’amour et d’amitié qu’on reçoit. Les longs messages c’est beau, mais je préfère un court message avec des vœux formulés à mon égard emplis de sincérité. Je préfère passer du temps avec mes proches à ne rien faire plutôt qu’être avec des personnes qui voient ça juste comme une formalité. Je préfère encore ne rien recevoir s’il n’y a pas une once de sincérité.

J’insiste sur la sincérité et l’honnêteté parce que ces vertus commencent à se faire rare. Mais c’est un autre sujet.

Alors quand c’est ton anniversaire, il y’a plusieurs catégories de personnes :

  • il y’a ces personnes qui sont plus excitées que toi, comme si elles auraient aimées naître à ta place. Bref celles-là ce sont les meilleures. ( Je t’aime Délia)

 

  • Il y’a d’autres qui ne savent que chanter joyeux anniversaire, en gros ils n’ont pas grand-chose à te dire mais heureusement qu’ils ont de belles voix, et ça fait plaisir.

  • Il y’a aussi ceux-là qui t’envoient de magnifiques messages, qui te font rigoler et qui sont super content pour toi. Du coup ça te rend encore plus heureux.

  • Parlons aussi de ces personnages pour qui tu te décarcasses lorsque c’est leur anniversaire, tu ouvres ton cœur et ton dictionnaire pour leur composer un message digne de la place qu’ils ont dans ton cœur. Mais quand c’est ton tour tu reçois juste un « joyeux anniversaire ». Vous ne méritez pas plus de lignes que ça.

  • Et mes préférés, ceux qui t’écrivent juste pour savoir ce que tu as prévu histoire de venir s’empiffrer à tes frais. Je vous adore.

  • Terminons avec ceux qui oublient que c’est ton anniversaire. Haha que dire ? A part qu’à travers cet oubli, toute votre sincérité s’est ainsi exprimée. Ne changez surtout pas, le monde a besoin de plus de personnes comme vous.

 

Bref Joyeux anniversaire Stella, tout ce que je te souhaite c’est de mieux savoir poser sur les photos et beaucoup de bonheur, mais ça c’est secondaire.

 

Que Dieu me bénisse 🙂


Le travail (forcé) des enfants: fléau à éradiquer

Le travail des enfants dans un champ de production de charbon à San Pedro, dans le sud ouest de la Côte d’Ivoire

La principale cause du travail des enfants reste et demeure la pauvreté.

En effet, celle-ci est très criante sous nos cieux. Et elle sévit dans plusieurs autres pays du tiers monde ou ceux en proie à une guerre qui n’a de cesse de se prolonger. De plus en plus d’enfants sont forcés à travailler pour pouvoir se nourrir. Au total, ils sont environ 168 millions d’enfants (11%) à sacrifier leur éducation en vue d’une survie. Ils ont entre 5 et 17 ans.

Le travail des enfants peut donc être défini comme « la participation de personnes mineures à des activités à finalité économique et s’apparentant plus ou moins fortement à l’exercice d’une profession par un adulte

On distingue le travail léger et acceptable qui intervient dans le cadre familial et qui aide au développement personnel de l’enfant et à son éducation ; et le travail inacceptable qui est trop dangereux, difficile, et qui s’impose à ces enfants.

Ils travaillent dans des mines, dans des décharges d’ordures, dans des marchés et des plantations, dans nos maisons ou vendent dans la rue pour les plus « chanceux ». Pendant que d’autres connaissent un plus grand calvaire. Ils sont vendus comme esclaves sexuels, livrés à la prostitution, la pornographie, ou encore utilisés comme enfants soldats.

 

La drogue et autres substances illicites rythment leurs vies.

Ils font partie de notre quotidien, nous les rencontrons chaque jour et nous fermons les yeux, faisant mine de ne rien voir. Hormis la pauvreté, il y’a aussi le manque de rigidité des normes contre le travail des enfants qui favorise l’expansion d’un tel fléau.

Les conflits avec leur lot de souffrance et de migration ne viennent en rien arranger la situation.

Il est plus que clair que ce travail obligé a plusieurs conséquences :

  • Impossibilité pour ces enfants d’avoir accès à une éducation scolaire normale
  • Vieillissement précoce, malnutrition liés à des conditions pénibles et désastreuses
  • Dépendance aux drogues et dignité bafouée
  • Plusieurs vies détruites avant même qu’elles n’aient commencé.

 

Et si nous agissions ?

 

L’une des plus grandes actions à mener concerne les différents gouvernements. Ceux-ci doivent instaurer des lois et veiller au respect de celles-ci. Afin d’empêcher le travail des enfants, réduire la trop grande pauvreté des familles, renforcer les systèmes de protection sociale. Et garantir une éducation de qualité en la rendant aussi gratuite.

Mais cette situation nous concerne tous et en dépit des gros moyens qui sont mis en œuvre pour y mettre fin.

Et nous pouvons nous aussi agir à échelle locale.

Notamment en :

  • Sensibilisant les familles et communautés pour que celles-ci s’opposent à toutes ces formes d’exploitation des enfants. Et leur faire comprendre que l’école est plus qu’une option, elle est obligatoire et nécessaire.
  • Créant des associations afin de dispenser des cours (de renforcement) gratuitement aux enfants
  • Faire des dons en fourniture scolaires afin d’alléger les charges des familles

 

 

 

Il est possible de donner à chaque enfant une enfance, une éducation et plusieurs autres millions de raisons de sourire :).

 


G20: qu’est ce que c’est ?

Logo du G20 2017
Logo du G20 2017

Entre Emmanuel Macron qui tient un discours qui scandalise les Africains et les émeutes qu’il y’a à Hambourg, le G20 a rythmé l’actualité de ces derniers jours.

Alors que je suis nulle en tout ce qui concerne la politique, j’ai quand même pensé que si jamais une discussion survenait autour de moi avec comme sujet le G20, à défaut de pouvoir participer à la conversation, il fallait au moins que je sache ce dont il était question. J’ignorais donc totalement ce qu’était le G20 avant de faire mes petites recherches. Et si comme moi vous n’avez aucune idée de ce que c’est, cet article est fait pour vous (pour nous).

Historique du G20

D’abord « G20 » signifie le groupe des 20. G ici est pour groupe (je l’ignorais complètement, honte à moi ).

A l’origine, on parlait de G6 qui a été formé à l’initiative de l’ancien président Français, Valéry Giscard d’Estaing en 1975 pour faire face aux conséquences du choc pétrolier qui a eu lieu.

Il regroupait la France, l’Allemagne de l’Ouest, les Etats-Unis, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni. En gros, une sorte de réunion entre les pays les plus industrialisés du moment.

Le Canada a ensuite rejoint tout le groupe en 1976, ce qui a donné lieu au G7.

Par la suite, Le G7 est devenu G8 après l’entrée de la Russie en 1998 (vous suivez toujours ?)

Soucieux donc de pallier aux crises financières et de faciliter la concertation économique avec les pays émergents qui commençaient à prendre plus de place économiquement parlant, le G8 a ouvert ses bras à cette nouvelle vague de pays. Ce qui a donné le G20. C’était en Décembre 1999.

Notons que le G8 continue toujours de se réunir, lui aussi une fois par an.

 

Présentation du G20

Il consiste en une réunion annuelle des pays membres en vue d’assurer une croissance mondiale et de trouver des solutions et des accords aux différents problèmes économiques, politiques, climatiques et autres.

Depuis sa création jusqu’en 2008, il ne réunisait que les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales de ces différents pays. Mais le 15 Novembre 2008, pour la toute première fois, les chefs d’Etats et de gouvernement se réunissent à l’initiative de Nicolas Sarkozy et de Gordon Brown.

On distingue trois rassemblements du G20:

  • les chefs d’Etats et de gouvernement
  • les ministres des finances et gouverneurs de banque centrale
  • les ministres de l’emploi

Il représente 85%  de l’économie mondiale et 2/3 de la population mondiale.

Il est actuellement composé de 19 pays et de l’Union Européenne, pas de 20 pays.

En outre, le G20 est basé sur un système de présidence annuelle tournante. Et le pays assurant la présidence est en charge d’organiser et d’accueillir le sommet. Cette année il a eu lieu à Hambourg, en Allemagne.

Les membres du G20

Pays membres du G20
Pays membres du G20

Afrique du Sud, Allemagne, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Russie, Turquie et l’Union Européenne.

Ils sont choisis en fonction de leur poids économique et de leur représentation géographique ( 3 Etats membres qui sont de l’ALENA, 2 du MERCOSUR, et les 5 pays des BRICS)

Cependant 5 pays non membres sont invités à prendre part aux rencontres chaque année.

Les institutions de Bretton Woods sont également présentes lors des G20 (FMI et la Banque Mondiale)

Missions et objectifs.

Certes, la principale mission du G20 est de promouvoir la concertaion internationale en privilégiant le dialogue entre les différents pays.

Cependant, il a plusieurs autres objectifs qui sont les suivants :

  • Favoriser la stabilité financière internationale
  • Créer et améliorer les possibilités de dialogue
  • Encadrer les marchés financiers
  • Réduire les déséquilibres mondiaux

 

Succès et Résultats

 

Les rassemblements du G20 ont pour but premier de trouver des solutions concrètes et de les appliquer. Ces différentes rencontres on permis entre autre de :

  • Réduire l’impact de la crise économique sur la croissance et l’emploi
  • Redonner une certaine confiance dans le système financier
  • Etablir un plan de régulation financière avec plus de contrôle et de surveillance
  • Permettre l’injection de liquidités par les banques centrales
  • Augmenter l’aide apportée au sein des pays en voie de dévélopement au travers des organismes internationaux
  • Reformer la gouvernance du FMI et de la Banque Mondiale

 

L’opinion publique

Protestation contre le G20
Protestation contre le G20

A priori, le G20 essaie de trouver des accords. Mais il ne fait pas du tout l’unanimité au sein de l’opinion publique. En effet, plusieurs groupes tels que le No G20, G20 Protest Wave ne manquent pas de protester et d’organiser des boycotts lors des différents sommets. Car Ils  reprochent aux membres du G20 d’ignorer les réels défis mondiaux tels que la famine, les inégalités, les guerres et le changement climatique.

Ainsi, pour eux, le G20 n’apporterait aucune solution à ces problèmes. Ils réclament donc des politiques axées sur plus de justice, de transparence et plus d’interventions sociales , écologiques et économiques.

Lors du sommet à Hambourg, ils étaient des milliers à manifester, environ 8000 , et à exprimer leur mécontentement.

 

En conclusion ?

Pour terminer, retenons que le G20 est une rencontre annuelle entre les dirigeants les plus puissants de ce monde.

Politiques commerciales, terrorisme et accords de Paris ont rythmé les échanges de ce sommet. Bilan plutôt mitigé.

Mais on retiendra sûrement l’intervention d’Emmannuel Macron au sujet de l’Afrique qui a suscitée maints débats.

 

Sources : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france

https://www.cgt.fr/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_des_vingt

 

 


Everything, Everything, le film

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Everything, Everything

Le film que tout le monde attendait. Il faut dire que la bande annonce a été Bien faite et faisait rêver. L’histoire est nouvelle en ce que l’héroïne (Maddie) ne peut quasiment pas mettre les pieds dehors. Elle souffre d’une maladie et a passé toute sa vie dans sa maison avec sa mère, son infirmière et sa fille. Elle tombe ensuite amoureuse d’Olly pour qui elle va tout risquer.

Après de courtes publicités Le film commence.

Je guette la première phrase du film, pour moi c’est vraiment important. “Ça c’est mon endroit préféré de la maison”. J’aime bien et je me dis que le film promet. Pour moi, le contexte est très vite posé, l’entrée en matière est rapide. Le héros apparaît tout aussi vite et on ne prend pas le temps de mieux connaître notre héroïne, pas assez de temps passé seuls avec elle. Elle rencontre le garçon et tout de suite c’est l’amour (c’est vraiment du cinéma lol) . En parlant du garçon, on ne sait pratiquement rien de lui à part qu’il s’habille souvent en noir. J’ai déploré l’absence d’un focus de lui et de sa famille.

 

Parlons de cette maison « immunisée » tous ceux qui y entrent la mère, Carla et sa famille doivent passer par le sas hermétique, changer de chaussures et se laver les mains. Mais entre nous est-ce suffisant pour qu’aucune bactérie n’y pénètre? Je me suis demandée s’il n’y avait pas de bactéries dans leurs cheveux ou dans les sacs qui traînaient un peu partout.

 

Ils tombent trop vite amoureux à mon avis. Et pour être honnête je n’y ai pas cru au film. Tout simplement je n’ai pas pu m’y projeter. C’était trop irréel et féerique. Peut-être que les acteurs n’ont pas su nous transmettre cette émotion, peut-être que c’est moi qui réfléchit trop.

 

Donc je disais que tout au long du film, je n’ai rien trouvé de spectaculaire.

La première fois qu’elle met les pieds dehors aurait dû être quelque chose de vraiment magique. Et je n’ai absolument pas compris pourquoi elle est sortie lorsque Olly se faisait taper par son père. L’amour me direz-vous mais c’était surjoué et totalement pas nécessaire. Par contre lorsqu’elle est ressortie pour ensuite s’enfuir à Hawaï là on a Bien senti des émotions. Cependant, le voyage à Hawaï est ce que j’ai préféré, beau cadre, paysage magnifique. Même si on se demande toujours comment quelqu’un qui ne sait pas nager peut sauter d’une falaise.
Je me suis cinématographiquement ennuyée tout le long du film et je n’attendais que le dénouement. Je me disais: il faut qu’il me surprenne et la seule chose qui aurait pu me faire dire que ce film n’était pas trop mal était que Maddie meurt. Oui je m’attendais à ce qu’elle meurt.

J’ai alors eu le souffle coupé quand elle a reçu l’appel du Docteur, j’avais déjà compris qu’elle n’avait jamais été malade (excusez moi j’ai regardé trop de films dans ma vie). Certainement la partie la plus intéressante du film. En même temps on aurait dû deviner cela vu qu’il est logiquement impossible que quelqu’un ayant cette maladie puisse pointer le nez dehors et faire toutes ces activités. Mais on a pensé que les réalisateurs voulaient nous vendre l’idée du miracle et du happy ending. C’est là qu’ils nous ont bien eu. Moi, franchement mon film s’est arrêté à cette partie. J’ai été conquise par ce dénouement.

Maintenant pour ce qui est de la fin, c’est une fin classique. Sa mère explique les raisons de son mensonge, elle finira par lui pardonner, elle va profiter de sa vie et elle retrouve Olly à New York. Fin.
Note : 6,5/10 (même si personne ne me l’a demandée)


Perspective : Et si on changeait notre façon de voir les choses ?

Perspective

Perspectives. 
Tout est une question de vue, d’appréhension, de compréhension, d’accaparement. Comment est-ce qu’on identifie le monde qui nous entoure, nos circonstances, nos challenges et comment est-ce qu’on décide de les percevoir et de les traiter.

Après être sorti de sa zone de confort, il faut maintenant s’approprier son environnement.

 

« On ne voit pas les choses telles qu’elles sont, mais on les voit telles que nous sommes ».

 

Il y’a la réalité et il y’a ce qu’on décide d’accepter comme étant la vérité.

Car ce qu’on décide de garder comme étant la vérité est capable de transformer la réalité à laquelle nous sommes confrontés. Certains diront que c’est le pouvoir de la pensée. Et que les pensées positives  sont un engrenage de bonheur dans notre vie tandis que les pensées négatives font apparaître des malheurs en cascade dans notre quotidien. Le pouvoir de Dieu, L’univers et ses lois, le karma, la force d’attraction, ou encore l’énergie.

Tout nous ramène à la même chose.

Comment est-ce que nous captons ce que nous recevons et comment nous choisissons de le travailler.  Quel côté décidons nous de prendre ? Allons-nous subir ce challenge et le laisser nous drainer ? Ou au contraire allons-nous le voir comme une nouvelle façon d’apprendre quelque chose ? Une  opportunité pour nous de saisir des leçons.  Une ultime façon parmi tant d’autres de nous améliorer et d’être meilleur que la personne que nous étions hier.

 

Perspectives…

parce que lorsque tu te déplaces ou que tu changes d’angle ou de position pour regarder quelque chose d’immobile. Tu commences à voir cette chose qui ne change pourtant pas, d’une manière nouvelle et différente. Tu entraînes et obliges ton esprit à percevoir cette situation et à l’aborder selon un tout autre sens.

Pièces de monnaie

Souvent il faut reculer, se rapprocher, aller de l’autre côté, s’abaisser, contourner, tout ça pour mieux voir et voir les choses différemment. En faisant cela, vous vous rendrez compte que le problème n’est pas toujours ce qu’il y paraît. Il n’est pas si grave que ça et peut-être même que ce n’est rien. Vous êtes maintenant prévenus. Une pièce a toujours deux faces, tout dépend de la manière dont on la tourne et de la face qu’on veut voir. Ayez la foi.

 

 

 

Perspectivement votre.

 


Quand la zone de confort devient notre pire ennemie

Je n’ai pas une définition type de la zone de confort, je me dis que c’est notre train-train quotidien, nos habitudes, nos normes, ces situations qu’on vit tous les jours. On s’y sent bien, le confort est au rendez-vous, on ne prend aucun risque.

Bardwick définit le terme comme « l’état comportemental d’une personne qui choisit de vivre dans une position neutre d’anxiété. »

 

On connaît tous les dénouements possibles, on sait presqu’à quoi s’attendre. Mais voilà, rien de nouveau et d’excitant ne vient jamais de cette zone là. On est comme coincé dans un cycle avec un perpétuel recommencement de déjà-vu.
Voilà pourquoi il est nécessaire de sortir de cette zone de confort.

     1. On ne sait pas ce qu’on rate.

Nous passons clairement à côté de l’essence même de la vie. On ne fait rien pour vivre pleinement mais au contraire plusieurs préfèrnt se cantonner à ce qu’ils connaissent et savent déjà. Comme par exemple être coincé dans une relation ou un travail juste parce qu’on a peur de voir le monde extérieur alors qu’on mérite de vivre tellement mieux.

 

     2. On s’enferme dans son confort.

 

La vie se résume alors à être totalement claustré dans un monde dénué d’expériences et par conséquent d’apprentissage. On traverse des situations semblables qui ne nous apprennent absolument rien de nouveau , on sait déjà comment réagir et on ne fait plus d’erreurs, par conséquent on arrête de grandir.

 

     3. Nos peurs nous emprisonnent.

 

Elles prennent le dessus sur nous et se mêlent totalement à notre quotidien, elles s’intègrent tellement qu’on pense que c’est la « norme ». Et c’est là le danger.

C’est vrai qu’il est difficile de faire un pas hors de sa zone de confort, on a peur, souvent même tétanisé. Mais cette peur n’est rien comparée à l’intensité des regrets qu’on aura plus tard. Lorsqu’on se rendra compte qu’on a passé notre vie à vivre dans un trou, à répéter les mêmes choses.  Se contenter de peu alors qu’on aurait pu avoir tellement plus.

Il faut alors prendre son courage. Le prendre avec sérieux parce qu’il arrive un moment où il faut se bousculer et dire stop à la médiocrité. Oui médiocrité parce que rien de Bien encore moins d’excellent n’en sort.

 

Décidez maintenant de vous extirper de ce cycle infernal.

Commencez par faire de nouvelles choses. Allez vers ce qui vous effraie et vous fait paniquer. Dites-vous que même si vous êtes couverts de honte après avoir essayé, ça ne vous tuera pas mais au contraire vous en ressortirez grandi.  Vous aurez appris quelque chose et je vous assure que la prochaine fois vous ferez mieux ! Osez, tombez, relevez vous, recommencez et apprenez tout le long.

Levez vous maintenant et faites le premier pas, car c’est le plus important et il ouvre la voie à plusieurs autres.


Immigration clandestine : à la recherche d’un « el dorado » illusoire

Migrants Africains

Immigration : phénomène qui consiste, pour des personnes appelées migrants, à entrer sur un territoire donné pour y séjourner ou y vivre.

L’imigration devient clandestine lorsque l’arrivée sur le territoire en question se fait dans l’illégalité et de manière frauduleuse.

Ce billet, je le fais dans le but de partager des informations qui m’ont révoltées et choquées. Essayons ensemble d’en apprendre plus sur ce phénomène qui pousse des personnes à tout abandonner pour un périple plus qu’incertain.

  • Le commencement.

Carte de routes migratoires

Partis de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Sénégal, de la Somalie, des 4 coins d’Afrique en gros ou encore de l’Afghanistan, ils sont au moins 150 000 à confier leur argent et leur vie à des « passeurs » chaque année. Ces derniers ont la lourde sinon légère tâche de les de leur faire traverser la Méditerranée avant l’arrivée en Europe.

Les passeurs ce sont ces gens, organisés le plus souvent en réseaux (très illégaux). Ils promettent monts et merveilles, ils jurent par tous les dieux que tout se passera bien et qu’il n’y aura aucun souci. En contrepartie ils vous demandent juste une astronomique somme d’argent qui est très loin de correspondre au service qu’ils offrent. Et je me pose une question toute simple, pourquoi les passeurs ne traversent-ils pas eux-mêmes les frontières si tout est bien de l’autre côté ? Les forfaits varient entre 500 000 et 1 million de cfa  (700 à 1500 euros) quasiment le prix d’un billet d’avion.

Qu’est ce qui les pousse donc à choisir l’immigration clandestine quand ils ont les moyens financiers ?

 

  • Détermination et raisons des migrants.

Causes de l’immigration clandestine

Ils n’ont pas tous de gros moyens et sont souvent obligés d’emprunter de l’argent avec des proches ou de vendre leurs affaires. Tout cela dans le but de se préparer à ce voyage. L’obtention du visa est l’une des causes majeures qui entraînent ces jeunes vers une mort certaine en mer. Passer par une ambassade est bien trop compliqué avec les procédures interminables et le plus souvent la décision est : visa refusé.

Ils sont déterminés et pas assez conscients de ce qui les attend. Ceux qui tentent cette aventure ont seulement 5 % de chance d’atteindre l’Europe. Et malgré ce chiffre dérisoire, ils sont de plus en plus nombreux à embarquer.

Les raisons sont légitimes et simples :

  • Pauvreté, misère de leurs pays d’origine. Ils rêvent de meilleurs lendemains en rejoignant l’Europe.
  • Chômage, manque d’emploi alors qu’ils sont instruits et diplômés pour certains.
  • Manque chronique d’informations sur les réalités de l’immigration clandestine.
  • Guerre, assassinats politiques, ils s’enfuient pour sauver leurs vies.
  • Il y a un certain mythe de l’Europe qui leur faire croire que tout est rose de l’autre côté du rivage.
  • Prolifération des bureaux de passeurs qui se rapprochent de plus en plus de leurs cibles
  • Influence négative des médias et des réseaux sociaux.

 

  • Conditions de voyage et corruption des passeurs.

 

Il y a une asymétrie d’informations qui est très déplorable. Les futurs migrants n’ont aucune idée de ce qui les attend. On leur dit que tout se passera bien et qu’il n’y aura pas de frais supplémentaires. On ne leur dit pas les conditions atroces, on ne leur dit pas qu’ils risquent de mourir en chemin.

Le voyage ou plutôt le périple est plus que dangereux. Des marches dans le désert aride et chaud en passant par les montagnes qu’il faut escalader, les migrants sont soumis à rude épreuve. Sans oublier la grande traversée dans des bateaux de fortune (nous y reviendrons plus tard).

Ils sont maltraités, volés, battus, abattus, souvent violés par les passeurs. Entassés dans des voitures ou cachés dans des buissons dans le désert, la nourriture et les besoins vitaux deviennent un luxe pour ces migrants. Pendant le voyage, certains sont incarcérés dans des prisons où ils sont privés de toute dignité. Les ravisseurs les détiennent et les torturent jusqu’à ce qu’ils reçoivent des sommes d’argent provenant des familles en échange de leur libération. Les femmes sont obligées de se faire passer pour des hommes de peur d’être violées. Les migrants sont à la merci de ces passeurs surtout en Lybie : extorsion, travaux forcés, trafic humain, conditions inhumaines et dégradantes. Tel est le quotidien de ces hommes et femmes qui étaient pourtant partis pour de meilleurs lendemains.

 

  • Passage catastrophique sur la Méditerranée.

Migrants en Méditerannée

Ils embarquent la plupart du temps de nuit pour échapper aux gardes et à la police. Mais peut-être aussi pour ne pas qu’ils soient pris de panique lorsqu’ils verront le « bateau » ou le nombre de personnes qu’ils sont pour cet étroit morceau de bois.

Un petit bateau de pêche auquel on accroche un moteur et c’est parti. Ces embarcations sont totalement inadaptées pour ne pas dire pourries. Ils sont entassés à plusieurs, pour les passeurs pas question de lésiner sur le nombre. Ils veulent rentabiliser la traversée au maximum.

Certains sont mis dans des cales lorsque l’embarcation est grande, il n’y a pratiquement pas d’air, que des odeurs suffocantes de vomis et d’autres choses. Les petits bateaux eux sont troués, ils prennent l’eau de toute part et peuvent chavirer d’un moment à l’autre à cause du trop grand nombre de passagers. C’est ce qui arrive dans la plupart des cas.

250 Km de mer à traverser, 21 heures de trajet et 99 % de chance de couler.

L’humeur de la mer et l’état du bateau ne sont pas les seuls soucis des migrants. Certains gardes maritimes, lorsqu’ils croisent des bateaux de migrants, enlèvent le moteur et prennent l’essence (1H20min). Les laissant ainsi à la merci du courant. D’autres encore leur tirent dessus et reviennent repêcher les survivants des heures plus tard…

Lampedusa, île Italienne, 3 Octobre 2013. Un bateau transportant 500 migrants Africains chavire. On dénombre 366 morts, le monde entier est choqué. Mais le choc ne durera que quelques semaines…

3600 morts en mer en 2 ans, 5000 morts en 2016 et déjà 1000 morts pour le premier trimestre de 2017. On se doute bien que ce sont des chiffres qui ont été revus à la baisse, des chiffres approximatifs pour des vies qui elles, étaient bien réelles…

 

  • La communauté Internationale.

Migrants en Méditerannée

On pourrait donc se demander ce que font nos dirigeants face à ce fléau qui ne cesse de croître. Parce qu’il faut qu’on se le dise, tant qu’il y aura les guerres, la famine, la pauvreté, il y aura toujours des migrants. Il y aura toujours des gens qui voudront quitter leurs pays à tout prix car ils seront las de souffrir.

Les rares bateaux de sauvetage qu’on peut voir sur la mer proviennent de l’ONG SOS Méditerranée et de la Croix Rouge. Ils tentent tant bien que mal de venir en aide à ces migrants qui sont livrés à eux-mêmes. 14 000 personnes ont pu être sauvées grâce à eux.

On peut donc déplorer le manque de moyens suffisants en méditerranée. Mais avant ça le déficit de sécurité et la corruption des différentes autorités locales qui se trouvent dans les pays qui sont sur la route empruntée par les migrants.

Je ne pense pas qu’on puisse contenir ces demandeurs d’asile parce qu’ils trouveront toujours un moyen de fuir la misère.

 

  • La conclusion.

Afrique-Crépuscule

 

À la fin de ce périple, ceux qui sont en vie pour témoigner sont presque tous unanimes : si c’était à refaire, ils diraient non. Et s’ils avaient un message à faire passer à ceux qui veulent tenter l’aventure ce serait : ne le faites pas.

La désillusion est bien réelle à leur arrivée. La vie est difficile, et entrer dans la légalité et avoir un travail est quasiment impossible pour eux. Ils passent des journées dans des centres pour migrants, à ne rien faire. Pour la majorité, ils se verront refuser l’obtention des papiers et seront rapatriés dans leurs pays d’origine. D’autres s’échapperont mais une vie de précarité et encore plus clandestine les attend en Europe.

Au-delà de ça, certains ne sont pas découragés. Au contraire ils pourraient retenter ce voyage. Pourquoi ? Simplement parce que la réalité qu’ils subissent chaque jour est insupportable et finira par les tuer aussi bien que la Méditerranée. Autant tenter sa chance vu que le résultat sera le même.

Cependant, ce phénomène demeure un fléau vu qu’il est question de milliers de vies humaines et d’avenir. Réduire le nombre de migrants pourrait passer par ces solutions :

  • Améliorer les conditions de vie de toutes ces personnes qui fuient les zones pauvres.
  • Nos dirigeants devraient créer plus d’emplois et de structures pour occuper ces jeunes désœuvrés
  • Mettre fin aux guerres qui ravagent les pays et poussent les victimes à fuir
  • Mener des campagnes de sensibilisation afin d’éduquer et de montrer aux possibles candidats ce à quoi ils s’exposent réellement.

 

Il faut empêcher les gens de partir.

Il faut donc les retenir et leur offrir des possibilités d’avenir. Augmenter la sécurité ou la surveillance des frontières, dans le désert ou en mer ne changera rien. Car je reste convaincue que si on leur donne de bonnes raisons de rester dans leur pays, ils ne penseraient même plus à rejoindre l’Europe avec ce risque de périr en chemin.

 

 

Sources : https://www.youtube.com/results?search_query=immigration+clandestine

Wikipedia

https://hemisphere-africa.com/