Stella Attiogbe

J’ai lu « L’art du Pitch par Oren Klaff »

Savez-vous pas comment prendre la parole en public ? Avez-vous peur ou hésitez-vous dès qu’il est question de parler à haute voix ? Vous stressez pour toutes ces présentations que vous devez faire ? C’était aussi mon cas. Mais plus que tout, vous voulez apprendre comment surmonter votre trac et être à l’aise. Cet article et ce livre sont là pour vous aider.

« Le pitch n’est pas quelque chose d’inné. Savoir pitcher s’apprend ». 

Leçon du jour : plusieurs heures d’apprentissage entrent en compte si vous voulez performer un pitch digne d’un récital de Mozart.

En dehors de la couleur du livre (orange) qui m’a tout de suite attirée (oui j’ai vraiment un problème avec les couvertures de livres), le sujet même dont traitait l’ouvrage a été l’élément décisif dans ma motivation à le lire. Sans plus tarder, disséquons ensemble ce livre.

 

  • First thing : Qu’est ce qu’un pitch ?

« Le pitch est un exercice de communication court et impactant. C’est une présentation efficace et percutante d’un projet pour convaincre en peu de temps. On va pitcher entre 1 à 5 minutes. »

  • Pourquoi lire ce livre ?

Parce ce que c’est l’un des meilleurs livres de 2018 ! Il est riche en informations, est tellement détaillé et précis. Rien n’est laissé au hasard et l’auteur, Oren Klaff est un expert dans ce sujet. Il a passé plus de 10,000 heures à faire des recherches et analyses et le fruit de son travail et ses techniques sont concentrés dans ce magnifique livre orange.

 

  • Et si tu nous résumais le livre ?

Oren Klaff qui a levé plus de 400 millions de dollars pour différentes entreprises est passé maître dans l’art de faire les pitchs. C’est donc un expert qui a condensé dans ce livre toutes ses techniques et son expérience.

Le livre est réparti en huit chapitres. Mais le résumé s’articulera autour de trois phases importantes de ce livre.

  • Premier Point 

Oren nous apprend que le pitch n’est pas quelque chose d’inné. Il faut au contraire trouver la bonne méthode, et s’exercer à plusieurs reprises jusqu’à ce que cette aptitude nous colle à la peau.

L’un des majeurs problèmes du pitch se situe au niveau de notre cerveau. En effet, lorsque nous pitchons, la partie de notre cerveau qui conçoit ou élabore le message est le néocortex qui est la partie la plus intelligente du cerveau. Par contre, c’est le cerveau reptilien ( partie primitive pas très futée du cerveau qui n’a pas beaucoup évolué depuis plus de cinq millions d’années ) de notre interlocuteur qui reçoit le message.

Le cerveau reptilien ayant pour objectif principal la survie n’est donc pas apte à traiter des informations compliquées. Le décalage étant à ce niveau, il faut donc truffer sa présentation de choses excitantes et intrigantes afin de captiver l’attention de cette partie du cerveau. En gros, il faut adapter notre pitch au cerveau reptilien.

  • Deuxième point

“Personne n’accepte un rendez-vous pour entendre parler de quelque chose de déjà connu et de compris.”

Il faut de la nouveauté, de l’innovation encore et encore pour performer un pitch parfait.

Vous devez aussi vous mettre en mode solution lorsque vous pitchez. Vous n’avez pas besoin de la personne ni de son argent, c’est plutôt vous qui lui apportez une solution, une offre à couper le souffle.

Il faut toujours rajouter à tout pitch une touche d’humour, de défi et de contradiction.

  • Troisième point

Dans cette troisième partie, votre statut entre en jeu. C’est un peu la manière dont vous vous présentez, comment vous vous positionnez au sein d’un groupe. C’est l’ensemble de vos connaissances, vos acquis et votre expérience.

Dans le livre, Oren prend l’exemple des serveurs français. Le restaurant représente leur territoire, et ils contrôlent tout. Ils ne se laissent impressionner par qui que ce soit, et surtout pas par la taille de votre portefeuille. Ils restent maîtres du jeu.

Captiver l’attention, prendre le pouvoir social et le redistribuer au temps voulu, voici tout l’enjeu de cette phase. Pour élever son statut, il faut rediriger les autres dans un domaine que l’on maîtrise afin de montrer sa supériorité. Parlez et misez sur ce que vous conaissez, votre domaine de prédilection. En gros, faites votre show.

Et si on « Pitchait » maintenant ?

L’information la plus essentielle du livre est la suivante :

la découverte la plus importante du xxe siècle (le secret de la vie, l’ADN à double hélice) peut-être pitcher en cinq minutes. Oui c-i-n-q minutes. Alors pourquoi est-ce que vous ennuierez les gens avec plus de 40 minutes d’une idée qui ne révolutionnera ( certainement ) pas le monde ?

Aucune entreprise ne devrait donc laisser ses cadres passer une heure à faire un pitch. Non. C’est du suicide.

Le pitch doit être divisé en 4 phases.

Phase 1 : Présentation de l’idée ( 5 min )

Dès le début du pitch, la cible doit être à l’aise. Elle doit vous connaître et connaître le temps que durera la présentation.

Partez ensuite d’un constat, d’un problème et énoncer l’idée générale du pitch comme étant la solution. Pitchez par la suite votre grande idée en une (01) minute en vous servant du modèle d’introduction d’idée ( à retrouver dans le livre).

Bonus : L’histoire qui se cache derrière la naissance de votre idée intéressera toujours votre cible. N’hésitez pas en parler, à parler de ce qui vous a poussé à entreprendre et à montrer l’évolution de votre projet. Le mouvement accapare l’attention et les cibles n’aiment pas les vieilles idées. Elles veulent voir du mouvement et du nouveau.

 

Phase 2 : Budget et ingrédient secret ( 10 min )

Commencez par expliquer les problèmes que votre idée résout et comment elle fonctionne. Ne faites pas de présentation linéaire et mobilisez l’attention du public. Il faut aussi retenir que l’attention s’étiole au bout de vingt minutes. Votre pitch doit donc tenir dans ces 20 minutes.

L’attention émerge quand le caractère novateur de l’information donnée est élevé et s’étiole quand la nouveauté diminue.

Vous devez donc jouer sur la mobilisation et la rétention de l’attention qui sont les aspects les plus importants lors d’un pitch.

Lorsqu’une personne ressent du désir (dopamine) et de la tension (noradrenaline) elle porte une attention forte à ce qui se passe devant elle. Il faut donc jongler sur l’équilibre de ces deux neurotransmetteurs, car l’attention est un équilibre instable et délicat entre ces deux.

  • Pour booster la dopamine, il faut offrir une récompense.  Booster par la nouveauté, l’excitation. Créer la curiosité chez sa cible.
  • Au contraire, pour booster la noradrénaline il faut retirer quelque chose à votre cible.  Tension = enjeux. Mettre en avant les conséquences si il ou elle ne fait pas affaire avec vous. Faire en sorte que sa cible reste alerte.

Phase 3 : proposer le marché ( 2 min )

Lors de cette phase, décrivez ce que l’auditoire obtiendra lorsque celui-ci décidera de faire affaire avec vous. Ce qu’il gagnera, comment le gagnera t-il et à quel moment.

La chose la plus importante que les gens obtiendront, c’est vous. Deux minutes sont plus qu’assez pour cette étape. Soyez brefs, directs et explicites. Votre auditoire doit savoir clairement ce qu’il obtiendra et ce qu’il aura à débourser.

 

Phase 4

Il y’a une phase 4, mais il va falloir que vous lisiez le livre !

 

BONUS

Je suis gentille, je vous liste donc des petits conseils tirés du livre ( ne me remerciez pas )

  • Faire en sorte que ça soit le cerveau reptilien de notre cible qui reçoive le message
  • Ne jamais avoir l’air d’être aux abois, ne soyez pas désespérés ou, du moins, ne le montrez pas. Personne ne veut travailler avec des gens comme ça, c’est repoussant. ( c’est vous qui commandez ).
  • Tout pitch nécessite une histoire à raconter, des récits courts et forts avec des héros qui surmontent des obstacles réels.
  • Faites preuve d’excellence et retirez-vous juste au bon moment pour qu’ils vous courent après.

 

In fine:

Humour, amusement et légèreté sont cruciaux dans un pitch. La force et la confiance aussi.

Et n’oubliez pas que la seule règle, c’est que VOUS écrivez les règles.

 

 


« Rework » : un livre pour réussir autrement au travail et dans l’entrepreneuriat

Écrit par Jason Fried et David Hansson, des entrepreneurs ayant monté leur propre boîte de conception de logiciels, cet ouvrage véhicule un seul message : Il est temps de (re) penser l’entreprise différemment. Oublions que les codes existent, sortons des cartons notre créativité et travaillons sans tenir compte des règles qui existent depuis des millénaires.


Confession d’une accro aux livres

J’ai décidé de me confesser aujourd’hui. Je souffre d’une maladie, d’une dépendance aux livres pas encore chronique… mais je pense que je n’en suis pas loin.

Les origines

Tout a commencé dans mon enfance. Je ne vous apprends rien, en général tout part de là. Ça a commencé par mes livres de cours. Je lisais de la première de couverture jusqu’au nom des éditions tout à la fin. Mes romans de classes ne suffisaient plus, j’ai enchaîné avec les dictionnaires et encyclopédies de papa, toutes les factures que je trouvais, ses documents compliqués de travail. Je vous rassure, je n’y comprenais rien, mais j’étais toujours fourrée là-dedans.

Le mal en question

Les livres, quelle arme inoffensive me diriez-vous ! Mais soyons honnête, tout excès nuit. Je le sais et je le sens. Je ne peux plus maîtriser mes bouquins, ils augmentent sans que je ne m’en rende compte (enfin, je m’en rends compte vu que c’est moi qui vais les chercher, mais bref). J’aime emprunter des livres à des amis (que je ne retourne jamais). Je n’aime pas prêter mes livres, je le fais rarement. Après tout ce sont mes bébés… Et j’ai peur qu’on les perde ou qu’ils me reviennent dans un état lamentable.

Comment reconnaître les accro ?

Oubliez le combo lunettes + sac à dos +baskets ! Quoi que…

 

  • Ils ont toujours un livre à portée de mains et un sac (assez grand) pour pouvoir les contenir

Moi j’ai un livre dans chacun de mes sacs. Bah il faut anticiper. Et si je suis coincée dans un embouteillage ? Si mon prochain rendez-vous se ramène avec 20 minutes de retard ? Qu’est ce que je fais si j’ai soudainement envie de lire un livre sans aucune raison ? Et si… Et bien voilà…

 

  • Ils s’arrêtent toujours devant des librairies/étals de livres

A la recherche de la perle rare (il m’a fallu plus d’une heure pour me décider)

Si ces gens-là pouvaient choisir leur paradis, ça serait une grande pièce éclairée avec des sofas doux comme des nuages et des livres aux couvertures colorées rangés par thème. Avec bien sûr, personne d’autre qu’eux dans la salle. A la limite, un chat serait autorisé.

Évitez de faire des emplettes avec eux, évitez de passer devant un rayon de livres avec eux, sinon une heure plus tard vous viendrez me dire que j’avais raison…

Lorsque j’entre dans une librairie, c’est comme si mon cerveau ne fonctionnait plus. Déjà, je ne ressors jamais de ces endroits là sans un livre. Ensuite, il me faut un minimum d’une heure pour pouvoir choisir un seul livre. Seule une intervention divine peut me tirer de ma torpeur.

 

  • Ils leur est impossible de voyager ou de faire 30 minutes de trajet sans un livre

C’est inenvisageable. C’est un peu comme sortir un jour de forte pluie sans son parapluie. Que ça soit un trajet en voiture, car, ou une simple attente dans un hall, le, sinon les livres ne sont jamais très loin.

 

  • Ils achètent des livres parce que les couvertures sont super méga belles

Je plaide coupable. J’ai un faible malsain pour les couvertures de bouquins. Je ne comprends toujours pas ce mal mais je n’essaie même pas de lutter contre. Pour moi, l’adage serait plutôt « Il faut se fier à la couverture d’un livre »… Surtout quand la police utilisée est originale, là, je craque littéralement.

 

  • Ils disparaissent pendant plusieurs heures pour pouvoir lire en paix

Mes proches ont fini par comprendre. Si je ne donne pas signe de vie pendant des heures et que je ne réponds pas au téléphone, et bien ce n’est pas parce que j’aurais été kidnappée. Non. Je suis juste plongée dans un monde fictif où j’espionne de loin les personnages de mon livre.

 

Tout est normal…

Oui, tout va bien dans le plus beau des mondes. Pour eux, c’est normal d’avoir des piles et des piles de livres. C’est normal de connaître tous les auteurs et de passer plusieurs heures par jours le nez fourré dans un livre, c’est encore normal de lire d’une traite et de refuser de manger parce que, trop absorbés par la lecture.

 

Rien n’est jamais trop pour un livre

Demandez moi combien je suis prête à débourser lorsque je vois un livre de l’un de mes auteurs préférés avec une première de couverture à couper le souffle.

Demandez un peu leur budget livre à tous ces accrocs, et bien ils n’en ont pas, parce qu’ils dépensent sans compter.

C’est sans oublier tous les livres que nos proches nous offrent parce qu’ils savent à quel point nous sommes des inconditionnels…

La solution serait peut-être qu’on vive dans une grande bibliothèque ? Mais ça ne ne suffirait pas, parce qu’il y’a encore tellement de livres qui nous attendraient, là dehors…

 

Bonus :

  • Les accros ont des positions très bizarres qu’ils trouvent pourtant confortables pour lire.
  • Ils trouvent que les adaptations cinématographiques des livres ne sont pas / jamais à la hauteur (ne discutez pas ce point avec moi, vous savez qu’elles ne le sont pas).
  • Pour eux, rien ne sent plus bon qu’un livre (oui, les livres ont une odeur).
  • L’argent dépensé en livres est supérieur à celui dépensé en vêtements.
  • Ils rêvent tous d’avoir une maison avec un coin spécial à eux, bourré de livre et bien décoré.
  • Ils se demandent comment est-ce qu’on peut ne peut pas aimer la lecture. Diantre !

 


J’ai lu « Miraculée » ou l’histoire d’une survivante du génocide Rwandais

Photo du livre Miraculée

Découvrez le génocide du Rwanda à travers survie, foi et Dieu.

Photo du livre Miraculée.

J’ai ressenti des frissons dès les premières pages de ce livre. Il y a juste à lire la préface pour comprendre que ce livre ne vous laissera pas de marbre.

Miraculée, ou Left to Tell dans sa version originale. C’est l’histoire d’une jeune fille, Immaculée Ilibagiza, qui vit avec son heureuse famille au Rwanda. Sa vie a pris subitement un tournant tragique avec le génocide Rwandais.

Elle et sa famille vivaient dans un village composé de Hutus et de Tutsis, dans une parfaite harmonie. Ses parents se sont évertués à aider tous les villageois sans tenir compte de leur ethnie.

La question que je me suis posée tout au long du livre, c’est comment est-ce que la haine a pu s’emparer d’un tel peuple ? Avant d’avoir lu ce livre, je ne savais rien du génocide rwandais.  Je ne savais même pas lesquels des Hutus ou des Tutsis avaient massacrés l’autre peuple. Plus j’avançais au fil des pages, plus je comprenais l’atrocité de ce génocide et l’inhumanité de ce carnage.

Le génocide Rwandais a duré cent jours (avril-juillet 1994) et est le génocide le plus rapide de l’histoire. Il a éclaté suite à l’explosion de l’avion de Juvénal Habyarimana, alors président Rwandais.

L’auteure raconte que, dès lors, l’appel au carnage est lancé, la haine est instaurée dans écoles primaires. Les élèves Tutsis sont recensés et mis à part. « Mes voisins qui me saluaient gentiment chaque matin brandissaient maintenant une machette pour me tuer. »

Toute la famille d’Immaculée est massacrée. Elle se réfugie dans une salle de bains avec six autres femmes où elle passe environ trois mois. Elle perd plus de 30 kilos.

Immaculée, c’est l’histoire d’une rencontre avec Dieu au milieu de l’enfer

Le divin, Dieu, est au centre de son histoire. Durant sa cachette dans cette salle de bain, elle raconte : « Si je perdais ma foi, je savais que je ne pouvais pas survivre. Je savais que mon combat pour survivre à cette guerre se déroulait à l’intérieur de moi. »

Lire son histoire a augmenté mon amour pour Dieu, ma foi a augmenté. Je me suis alors demandée d’où elle avait tiré cette force pour transformer une histoire aussi douloureuse et tragique en quelque chose de positif. Non seulement pour elle, mais aussi pour plusieurs personnes.

Miraculée est un livre bouleversant avec des passages percutants, peut-être parce que c’est une histoire vraie et qu’Immaculée a ressenti chacune des émotions qu’elle décrit.

Chacun des mots transporte une émotion, c’est réel et on est facilement transporté au Rwanda en plein génocide. Le génocide nous est conté de manière franche et sincère. Pas d’édulcorants, ni d’ajouts. Seulement le témoignage d’une victime qui a vécu le pire mais qui a rencontré Dieu au milieu de ces ténèbres.

La cruauté et l’horreur du génocide

Ce qui m’a le plus frappé dans cette histoire, c’est la cruauté et l’horreur du génocide. Des hommes tuant et massacrant comme si un esprit sordide et maléfique s’était emparé d’eux. « Les Tutsis sont traités de serpents et de cafards. La haine est apprise dès l’école. »

Le piège se referme doucement sur les Tutsis qui n’ont pas pu s’échapper et ils sont comme encerclés : « Ils ont dit aux Tutsis de se cacher dans les églises et stades et ont envoyé des tireurs avec des mitraillettes. »

Les Hutus modérés sont eux aussi assassinés car « vouloir tuer les Tutsis était comme avoir un passeport. » Le pays atteint le point de non-retour, « les stations-services donnaient des machettes. Les soldats faisaient du porte à porte pour distribuer mitrailleurs et grenades. »

Miraculée est aussi un livre plein de miracles, comme son nom l’indique

Il y a d’abord le fait qu’elle et les autres femmes arrivent à rester cachées dans cette salle de bain pendant que les assassins ne cessent de faire des allers-retours près de cette pièce sans réussir à les trouver. Ensuite, dans sa cachette, elle commence à apprendre l’anglais, telle une instruction divine reçue. Cela lui permettra de se rendre utile plus tard dans le camp de réfugiés et de finalement décrocher un emploi à l’ONU.

Mais pour moi, le plus grand miracle réside dans le fait qu’elle ait pu octroyer son pardon aux personnes qui ont massacré sa famille. Elle s’est retrouvée face à l’assassin de sa mère et de son frère et lui a dit « Je te pardonne ». Le chemin vers le pardon fut certes dur, mais elle a pu se reconstruire et accepter la mort de sa famille. Elle a compris que ceux autour d’elle avait perdu bien plus qu’elle : « Je savais que les gens autour de moi avaient perdu beaucoup plus que moi, ils avaient perdu leur foi et leur espoir. »

 

L’une des choses que je retiens de ce livre, c’est qu’il est impossible de prévoir combien de temps il faudra à un cœur brisé pour guérir. Mais c’est une décision quotidienne, une longue marche vers la cicatrisation de ses plaies.

J’ai aimé lire ce livre, j’ai pleuré et ri avec Immaculée. J’ai eu de la peine pour chacune de ces personnes tuées et pour ces familles meurtries.

Tout au fond de moi, j’espère ne plus avoir à lire un livre aussi percutant qui relatera une histoire aussi sanglante, triste mais réelle.


Quand les filles d’Abidjan prennent le pouvoir sur la drague grâce aux réseaux sociaux

Serait-ce la grande revanche des filles ? Alors que dans toute l’Afrique de l’Ouest, les Ivoiriens traînent dans leur sillage une réputation de fêtards et d’amants pas très fidèles, les jeunes Ivoiriennes, elles, qui jusqu’alors restaient très sages, viennent d’adopter une nouvelle stratégie.

Faisant fi de la tradition, ces dernières n’hésitent plus à retourner le mougoupan contre les garçons. A Abidjan, toute la jeunesse vit à l’heure de ce terme 100 % ivoirien, cette stratégie d’ordinaire masculine qui consiste à faire croire qu’on cherche une relation sérieuse et à disparaître une fois la première relation sexuelle consommée. Inconnu hors les frontières, ce terme est central dans le lexique ivoirien de la drague, comme le goumin, l’incontournable chagrin d’amour qui succède à ces idylles déçues.

 

Des générations de jeunes femmes idéalistes ont vécu, comme Fatou*, une belle histoire romantique avant de tomber de haut. La rengaine était toujours la même que pour l’étudiante de 22 ans. « Nous avons parlé pendant des mois, nous étions un vrai couple, il m’a mise en confiance pour me faire tomber amoureuse. Je n’aurais pas pu imaginer qu’il ne voulait que mon corps. »

« Juste pour le fun »

Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, tout ça, c’est du passé. Une petite clique de jeunes femmes émancipées a décidé d’en finir avec la victimisation et de profiter elles aussi de leur sexualité sans contraintes, quitte à passer pour des demoiselles sans cœur. « C’est juste pour le fun. Tout le monde a le droit de s’amuser », explique Rokia, 22 ans, blogueuse et modèle. Avec la montée en puissance de Facebook, c’est devenu un jeu d’enfant. Et les autres sites de rencontres ont vite été éclipsés par le réseau social qui est devenu un fabuleux outil de drague à Abidjan.

« Dans une fête ou à l’université, tu ne peux pas aborder toutes les filles. Avec Facebook, tu as juste à connaître son nom, ce qui est facile, et à lui envoyer un message. Ensuite, tu peux jauger si tu es autorisé à un pas de plus ou s’il faut la zapper. Au moins, si tu te fais gbê (recaler), ça reste entre vous », raconte Ismaël, un étudiant abidjanais de 19 ans.

L’une des leçons du mougoupan des filles, c’est que les garçons, à l’instar de Moussa, un graphiste de 23 ans, s’en remettent très bien : « Ça m’est déjà arrivé qu’une fille me fasse un mougoupan. J’avoue avoir été un peu surpris, mais je ne peux pas trop me plaindre vu que j’ai fait déjà fait la même chose à plusieurs filles ! Souvent, on a juste envie de sexe et c’est comme ça. »

Les réseaux sociaux ont envenimé la situation

Ce changement de mœurs aurait pu en rester là si les réseaux sociaux n’avaient pas aussi facilité une certaine commercialisation des corps, allant même parfois jusqu’à la prostitution. A Abidjan comme ailleurs, monnayer ses charmes reste un moyen de subsister. Car comme le dit une jolie expression du pays : « On ne mange pas l’amour ». Mais hier cantonnée aux bas quartiers, la relation d’un soir tarifée gagne aujourd’hui les jeunes de la classe moyenne attirés par le désir de l’argent facile et l’envie de s’acheter quelques accessoires de luxe pour briller en société.

Ce glissement, « inévitable » pour Joyce, étudiante de 20 ans, s’explique par le fait que « l’amour n’est pas trop inculqué dans les valeurs ivoiriennes, du coup, la jeunesse se fie à ce qu’elle voit dans les feuilletons ».

Magie du sentiment amoureux

Alors, et si c’était le moment de lever tous les tabous ? Car les parents africains, souvent silencieux lorsqu’il est question de parler d’amour et de sexualité à leur progéniture, ont aussi leur part à faire. Dans les appartements ivoiriens, autour de la table du dîner, les flirts et le sexe sont rarement au menu des discussions familiales. Et « les jeunes ne perçoivent plus forcément les relations amoureuses comme un préalable au mariage, explique Joyce, ce qui conduit forcément à multiplier les conquêtes » et à repousser l’âge où l’on s’engage vers 25 ans.

A Abidjan comme ailleurs, drague et mariage correspondent donc à des âges différents de la vie. « Toutes ces choses-là dépendent du cadre, des circonstances et de ce que chacun attend d’une relation, confie Nourah, toute jeune journaliste de 20 ans. Les vraies relations amoureuses ne se basent ni sur le sexe ni sur l’argent. Lorsqu’on est vraiment prêt à se caser, on met tout ça de côté et on évolue ensemble, main dans la main. » « L’amour est une évidence, conclut Fatou. On ne peut pas vraiment le définir, mais quand tu aimes, tu le sais. C’est tout. »

Si les réseaux sociaux ont pris la main sur la drague électronique et remis un peu d’égalité entre les filles et les garçons, ils n’ont donc pas fait disparaître la part de magie du sentiment amoureux. Car, comme la majorité des jeunes du monde, les filles et garçons de Côte d’Ivoire interviewés pour cet article croient en l’amour. Ils ne sont pas de fins romantiques, mais ils font de leur mieux pour rendre justice à ce merveilleux sentiment.

* Tous les prénoms ont été modifiés.

 

P.S : cet article a été à l’origine publié sur Le Monde


La nécessité d’aller de l’avant

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Cela devrait sembler comme une évidence, une question à ne même pas se poser. 

La vie elle-même en est une image. En effet, avez vous déjà vu quelqu’un statique, debout en plein milieu d’une route, ne faisant absolument rien ? Oui, sûrement. Mais je suis sûre que la première chose qui vous viendrait à l’esprit c’est que cette personne est folle. Folie, c’est le terme exact. Pourtant nous faisons tous preuve de folie à un moment ou un autre sans nous en rendre compte. Comme je le disais, aller de l’avant devrait être une évidence, indispensable. Pourtant ce n’est pas le cas.

Jugez en par vous même: il y’a tellement de discours inspirants sur la toile, tellement de livres  motivants, tellement d’orateurs galvanisant, et je suis aussi en train d’écrire ce texte. Loin de moi l’idée de me classer parmi ceux que je viens de citer. Si l’offre de ce côté augmente, c’est malheureusement parce que la demande aussi est en hausse. La société est en manque, elle a tendance à abandonner trop vite, elle ne veut pas continuer le combat, non c’est trop dur.

Oui c’est dur, j’imagine.

Lorsque les tracas de la vie se font sentir, lorsque les épreuves sont notre seules richesses et que les inquiétudes et pleurs sont tout ce qui nous maintiennent en vie, coment aller de l’avant ? Ou trouver cette nécessité d’aller de l’avant ?

Déjà lorsque quelque chose est nécessaire, cela veut dire que c’est vital. Vital pour nous, vital pour nos proches, pour les autres. Et on ne peut vivre sans ce qui est vital. En gros lorsqu’on arrête de se battre ou qu’on cesse d’essayer, on meurt. Je ne parle pas de mort physique, je parle d’une descente aux enfers calme et longue, je parle de dépression, de tritesse quotidienne. Quoique dans les cas les plus extrêmes, la mort peut survenir. Mais je ne suis pas une extrémiste.

Mais je me demande pourquoi quelqu’un prendrait-il le risque de vivre sans quelque chose qui est vital pour lui, de mourir à petit feu ?

Le désespoir peut-être, plus d’espoir ou même le sentiment qu’on a fait tout ce qu’on pouvait. Personne ne se tient debout comme ça sans avancer ou dans le but de ne rien faire. Il faut qu’il y’ait quelque chose qui nous retienne ou qui nous empêche de faire un pas. Il y’a aussi l’ignorance. Savons nous seulement qu’aller de l’avant est indispensable ? Comprenons nous que nous n’avons pas d’autres choix que de continuer et que nous devons continuer ?

Je reviens à mon histoire de perspectives.

Arrêtons de voir le fait d’aller de l’avant comme un exploit surhumain à accomplir ou comme quelque chose qui est seulement réservé à ces hommes là qui ont su se relever après leurs échecs. Et appréhendons le comme une tâche quotidienne, comme une chose dont nous ne pouvons nous passer, comme boire de l’eau par exemple.

Aller de l’avant est vital, ne pas abandonner est vital.


5 signes qui montrent qu’une fille n’est pas intéressée

Elle vous a déjà dit non, sauf que vous ne voulez pas l’entendre. La séduction est à la fois plaisante et déplaisante, surtout lorsque tout ne se passe pas comme prévu. Vous connaissez déjà mon grand cœur, plus besoin de m’étaler sur ça. Mais je le ferai quand même. Il y’a quelques temps, je donnais des conseils aux filles pour repousser vos avances. Aujourd’hui, je vais essayer de me rattraper (enfin, presque). Je vous donne des astuces pour sentir et anticiper ce gros râteau qui arrive (certainement) et surtout pour vous  éviter de souffrir… ou pas.

Entrons donc directement dans le sujet, tout comme vous, qui foncez droit dans le mur.

  1. Elle est évasive dans ses réponses et réfléchit depuis des lustres

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Des conversations à base de « je ne sais pas », « peut-être », « on verra bien » ou encore « je vais réfléchir »… Réflexions qui, au passage, durent depuis plusieurs mois. Aussi, elle ne sait jamais rien, elle ne vous laisse rien savoir sur elle. Elle ne dit ni oui ni non. Peut-être qu’elle joue au fameux jeu. Soyez certains : vous ne l’intéressez pas ou elle n’a sûrement pas envie de vous faire mal.

    2. Elle joue « l’idiote »

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Voilà la technique favorite des filles lorsqu’elles ont trouvé « un pigeon » (désolée les filles, non pas vraiment). Elles feront mine de ne pas comprendre ce que vous voulez, pendant ce temps toute votre énergie y passe.

D’autres agissent comme si elles ne comprenaient pas vos appels de détresse, euh… pardon, de séduction! Elles vous diront après « bah non je savais pas, tu n’as jamais été clair, moi je pensais que tu voulais juste qu’on soit amis ».

Vraiment ?

   3. Elle n’accepte jamais vos invitations

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Elle refuse toujours vos nombreux rendez-vous. Elle a toujours une excuse, vous voyez : sa grand-mère a perdu quatre cheveux blancs, son oncle a chuté d’une falaise… Alors que, bizarrement, elle est tout le temps avec ses amies! S’il vous plaît, laissez donc tomber!

   4. Plus distante qu’elle, tu meurs

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Mademoiselle ne fait jamais le premier pas. Elle ne vous appelle ni ne vous écris jamais pour prendre de vos nouvelles. Elle ne cherche jamais à savoir si vous êtes toujours en vie ou mort. Peut-être qu’elle vous préférerait mort, bref. Pas besoin de conclusion.

   5. Elle vous dit non

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 😂😂 

C’est tellement évident mdrr. Désolée je n’ai pas pu m’empêcher de mettre celle-là. Je me trouve vraiment drôle. Bref. 

Bonus : Est ce que vous en avez vraiment besoin ?


Nourriture ivoirienne (street food) à Abidjan

Choukouya de mouton Crédit photo :Wikimédia Commons

Abidjan : dès qu’on arrive dans cette ville, l’une des premières choses qui nous séduit c’est la nourriture.

La nourriture ivoirienne fait l’unanimité et vous allez très vite comprendre pourquoi. Les rues Abidjanaises, de jour comme de nuit, regorgent d’étals et de maquis prêts à vous faire découvrir une nourriture de rue très diversifiée.

Du célèbre et mythique garba au *fameux alloco* qui ont fait sa réputation, découvrons ensemble toutes ces merveilles qui font bien plus que de réjouir nos papilles.

 

1- Choukouya

Il est fait à base de viande de boeuf ou de mouton cuit à l’étouffée et assaisonné. Il s’accompagne d’une poudre de piment aussi appelée « kankankan » et se mange avec de l’alloco, de l’attieke ou du pain.

Choukouya de mouton

 

2-Alloco*

Des morceaux de banane plantain découpés et frits dans de l’huile plus que chaude. L’alloco se mange généralement avec des oeufs bouillis (oeufs durs) ou du poisson frit. C’est l’un des mets les plus connus de la nourriture ivoirienne.

Pour moi, l’alloco est le meilleur des plats ivoiriens. En même temps c’est ma nourriture préférée : on comprendra tout de suite mon avis très impartial.

Alloco Crédit photo : Stella Attiogbe

3-Poulet piqué ou braisé

Haa le poulet ! Comme tout bon Africain, les Ivoiriens adorent le poulet. La preuve, ils en consomment toutes les parties et sous toutes les formes : en kédjénou, sauté, frit, braisé etc..

Intéressons nous au poulet cuit au feu de bois (poulet piqué) ou braisé qui fait le bonheur des fêtards nocturnes ivoiriens. Les vendeurs sont aux abords des maquis, dans les quartier proposant leurs meilleures recettes.

Poulet piqué (cuit au feu de bois) Crédit photo : Stella Attiogbe

4-Poisson braisé

Il faut en consommer pour comprendre ce dont je suis en train de parler. Ce poisson est cuit sur un feu de charbon, et seules leurs vendeuses ont le secret de la mixture qui sert d’assaisonnement… Je n’en dis pas plus, c’est mal doux.

Le fameux poisson braisé

5-Garba*

J’aurais dû commencer par ce plat, inspiré à son créateur par Dieu lui-même ! Son odeur peut vous faire perdre la tête lorsque le poisson utilisé est bon. Il est fait à base de semoule de manioc, communément appelé « attieké », et se mange avec du thon frit. C’est l’un des mets les plus accessibles et complets. Par complet, entendez juste qu’il rassasie très vite. Vous le trouverez dans tous les quartiers d’Abidjan, hypés ou pas.

Garba Crédit photo : Stella Attiogbe

6-Galettes

Voici les galettes de nos braves mamans du quartier ! Tra-tra, aller-retour, gbofloto, tels sont certains des noms de ces galettes qui sont faites à base d’une pâte composée de farine, d’oeufs, de lait et d’autres ingrédients dont on ne connait pas trop l’origine. Elles se consomment aussi bien le matin que le soir et peuvent être accompagnées d’une bouillie de mil.

Des galettes avec du sucre Crédit photo : Stella Attiogbe

 

7-Bananes braisées

Comme son nom l’indique ce sont des bananes plantains qui sont braisées ! Encore appelée Blissi (jusqu’à présent, je ne sais toujours pas ce que ça veut dire). Elles se savourent avec des arachides grillées.

Banane braisée Crédit photo : Stella Attiogbe

 

Il existe encore plusieurs plats typiquement ivoiriens qui ne figurent pas sur cette liste, comme le fameux pain brochette, le Hamburger Baoulé et d’autres que je ne connais pas forcément.

N’hésitez pas à mentionner certains plats que j’aurais oublier ou d’autres typiquement de chez vous. 🙂


Parler en public, quelques techniques pour surmonter son trac

 

Barack Obama

Non vous ne trouverez ici aucune recette ou formule magique. Je ne suis pas de ce genre là. Parler en public est très difficile surtout lorsqu’on est une personne assez timide de nature. Cela demande beaucoup de patience et de pratique. Bien sur il y’a ces gens la pour qui cela est aisé, c’est même naturel. Je me demande d’où ils sortent et clairement, je les hais envie. Je l’avoue.

 

Pourquoi a t-on peur de la prise de parole en public ? 

Mains qui transpirent, le front aussi. Cœur qui bat, les oreilles aussi. Et cette voix qui tremble, qui peine à sortir. Bref on connaît tous les symptômes, souvent on va même jusqu’à avoir le ventre qui nous lâche. Littéralement.

On a peur. Peur du regard des autres, peur d’oublier les mots, peur de ressembler à un idiot et de ne pas être à la hauteur. Qu’on soit face à un jury ou à de simple personnes, le résultat est le même ; on sera évalué.

Quel était le ton de sa voix ? Avait-il de l’assurance ou pas ? Maitrisait-il son sujet ? De toute façon lorqu’on prend la parole et qu’on se sent mal à l’aise, pas du tout en confiance, cela se ressent tout de suite et pas besoin d’être un expert en quoi que ce soit pour détecter ça.

Souvent même, après maintes répétitions, tout ce temps passé à préparer son passage, à régler chaque détail et à s’assurer que tout se passera bien, lorsque vient le moment de prendre la parole, toutes ces paires d’yeux braquées sur nous nous déstabilisent et là, catastrophe, on craque.

Mais que faire alors ? Comment y arriver ? 

Je ne sais absolument pas lol. Mais sérieusement, j’ai vu plein de conseils, d’astuces, de trucs sur la gestion de la respiration. Peut-être que ça marche. Mais restons objectifs, tout est dans l’exercice et dans la préparation faits en amont, notamment bien maîtriser son sujet. Prenons mon exemple. J’ai été avertie deux jours auparavant que je devais faire ma soutenance. Je vous laisse imaginer la panique. J’avais choisi un thème que j’aimais et sur lequel j’étais plutôt calée ce qui m’a vraiment facilité les choses. J’ai pu gérer le stress en me disant que j’étais déjà dans la m*rde et que je n’avais pas le choix. Facile non ? En gros connaître son sujet sur le bout des doigts nous permet d’être totalement à l’aise et donc de s’exprimer de manière plus confortable.

Quelqu’un m’a aussi conseiller de répérer un visage famillier dans l’assemblée (si c’est possible) ou de tout de suite remarquer la personne qui semble être la plus réceptive à ce que vous dites et à vous concentrer sur elle.

On hésite surtout pas à se détendre aussi en marchant, en faisant des gestes et en marquant des pauses lorsqu’on parle afin de s’entendre et aussi de respirer.

 

 

Vu que je suis la plus gentille, j’ai des astuces, rien que pour vous.

 

  • Faire un repérage des lieux (si c’est possible). Appropriez vous la scène ou l’espace, faites des aller-retour histoire de vous mettre tout de suite à l’aise
  • Lorsque vous êtes devant l’auditoire, ne baissez pas la tête, ne fuyez pas les regards, ou ne vous jetez pas de suite sur votre présentation. Prenez le temps de scruter au maximum les personnes, de les regarder et de savoir à qui vous aurez à faire.
  • Maintenez le contact avec la foule, essayez de rendre le moment interactif en posant des questions auxquelles la foule devra répondre soit par oui ou par non. Cela apportera plus de vie.
  • Soyez drôle, essayez de faire des blagues même si elles sont pourries. (Ça dépend du type de présentation aussi). Mais n’hésitez pas à détendre l’atmosphère si vous en avez l’occasion
  • Racontez des anecdotes personnelles. Les gens sont plus touchés par ce genre d’histoire et se projettent plus facilement. Ce qui a pour effet de capter leur attention et d’accroître l’intérêt.
  • Dites vous que vous êtes seuls et devant votre miroir. Avez-vous remarqué que lorsqu’on se parle devant son miroir on fait des discours parfaits dignes de Martin Luther King ? En effet, moi aussi. Pourquoi ne pas garder cette image en tête et s’éclater totalement ? Attention à ne pas trop déraper toutefois.

Bref, c’est fini. J’espère que ces conseils vous aideront, ou pas. Encore une fois, tout est dans l’exercice, à force de prendre la parole, vous deviendrez un as, même si cela doit prendre des années. Vous finirez par arriver à vos fins, pas de mois, mais de phrases. Bref.


5 astuces pour repousser les avances d’un homme

J’entends déjà les dents de ces messieurs grincer plus fort encore que les touches de mon clavier. À vrai dire, cet article peut servir aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Je m’explique : de toute évidence, il est clair que je j’écris pour mes consœurs. Leurs cris de détresse sont venus jusqu’à moi. Elles en ont marre de vos dragues et avances intempestives, messieurs.

Du courage les filles, la solution arrive. 

Pour vous mes chers amis hommes, et bien prenez note, de sorte que, dès que vous verrez un ou plusieurs de ces signes venant de votre proie,  vous comprendrez qu’il est temps pour vous d’arrêter toutes vos démarches, qui ne sont pas du tout administratives !


Différentes façons de dire « stop » :

 

1- Dites que vous êtes en couple

Dites-lui que vous avez déjà trouvé l’âme sœur et que vous êtes très heureuse. Normalement cette astuce à elle seule devrait suffire.
Mais comment vous dire…  les relations amoureuses ne sont plus ce qu’elles étaient.

Il risque de ne pas vous croire ou de faire fi de ça, si c’est le cas, n’hésitez pas alors à poster des photos de vous et de votre frère/cousin/meilleur ami et prétendez que ce dernier est l’élu de votre coeur. Affichez vous pleinement avec cette personne sous son nez.

 

2- Faites la blessée au très compliqué passé

On vous a trahi à maintes reprises, votre cœur est déchiré, votre ex vous a trompé avec sa sœur qui n’a jamais été sa sœur, le jour de votre anniversaire. Un autre vous a planté à l’aéroport dans un pays où vous ne connaissiez personne et a planqué de la drogue dans votre sac après trois ans de relation et vous avez fait de la prison… Vous voyez le genre d’histoire ? En gros, vous n’arrivez plus à faire confiance, vous avez trop de blessures émotionnelles et vous avez besoin de temps pour guérir. Pas sûr qu’un homme veuille de vous après tout ça ! Soyez créatives. Selon les statistiques, ça marche.

 

3- Friendzonez dès que dès que* (rapidement)

Généralement, on sent quand un homme va commencer à nous poursuivre inlassablement. Plus vite vous le sentez venir et mieux vous pourrez anticiper. Mettez-le dans la case « amis », racontez lui toutes vos galères sentimentales, parlez-lui d’un amoureux imaginaire s’il le faut. Surtout n’oubliez pas les phrases ringardes du genre « qu’est-ce que je ferais sans toi », « t’es mon meilleur ami pour la vie », et ok pour les cœurs bleus, jaunes, verts, indigo, bref tout sauf le rouge !

 

4-Mademoiselle la fervente croyante / la sérieuse

Si vous êtes vraiment croyante, n’hésitez pas à parler de Dieu tout le temps. Invitez-le à l’église, demandez-lui au moins trois fois par jour s’il a prié, saturez-le de versets bibliques, proposez-lui des rencards pour méditer, il refusera. Haha.

Vous pouvez aussi jouer la carte de la femme au foyer. Parlez mariage, fiançailles, dites lui que vous êtes du genre à vous engager sérieusement et à vouloir aller vite. Demandez-lui combien d’enfants il veut, faites déjà les plans de la maison et choisissez les couleurs de la cuisine. Soyez vraiment très convaincante dans ce rôle, sinon il risque de vous prendre à votre propre jeu.

Avec ces deux points, vous êtes sûres d’éloigner la majorité des mauvais garçons ! Et croyez-moi, ils représentent au moins 90% de ceux qui vous assaillent.

 

Nous avons gardé le meilleur pour la fin.

 

5- Mademoiselle la surbookée

Faites celle qui n’a jamais le temps, trop de boulot, trop prise par les cours. Ne répondez jamais à ses appels, répondez à ses messages avec deux jours d’intervalle et acceptez encore moins ses invitations. Il finira certainement par comprendre et vous laissera tranquille. Je dis certainement parce que les hommes sont tenaces. D’après les statistiques, cette dernière stratégie marche moins bien. Mais si vous êtes vous aussi tenace, ils finiront par abandonner.

 

Bonus : Vous devriez être habitués maintenant

  • Dites que vous avez envie de rester seule.

 

Toujours selon les statistiques, ca ne marche pas du tout. Lorsque vous leur dites ça, ils s’imaginent tout de suite qu’ils sont le prince charmant que vous attendiez et ils sont certains qu’ils sauront vous faire changer d’avis. Mais essayez quand même, on ne sait jamais.

  • Soyez franche, et dites tout simplement « non, je ne veux pas être avec toi ».

Simple, efficace, time saving, direct. Vous ne raterez pas votre objectif. Mais j’avoue que c’est assez violent.  Ca peut faire très mal. Cette astuce n’est pas recommandée par l’auteure de cet article, pas du tout.

 

Si après toute ces astuces l’homme en question vous colle toujours, et bien il ne vous reste plus qu’à prier bien fort. Ou vous retirer en Antarctique. Ou l’épouser ! 🙂

 

 

L’auteure décline toute responsabilité quant à d’éventuelles conséquences faisant suite à l’application de l’une ou plusieurs de ces astuces.

 

Bye.

 


Vous avez dit Saint-Valentin ?

 

14 Février, jour de la Saint-Valentin. Je choisis donc d’écrire sur la vie de célibataire autrement dit, « single life », « forever alone », comme vous voudrez !

Drôle de date me diriez-vous, mais quand on connaît toute l’ironie et tout le sarcasme dont je suis saisie, il n’y a absolument rien d’étonnant. Et quoi de mieux que ce jour rempli de coeurs, d’amour et de rouge pour crier haut et fort les vertus du célibat ? Hahaha….

C’est quoi le célibat ?

Le célibat, c’est cette période de notre vie où on est exempte de tout engagement amoureux. Même si certains d’entre nous passent 9 mois sur 12 célibataire, et cela chaque année, haha, d’autres au contraire sont célibataire seulement 4 semaines par an. Comme j’aime le dire : à chacun ses goûts ! Bref, revenons au célibat, notre fidèle compagnon.

Contrairement à l’amour, le célibat ne nous déçoit jamais. Vous avez déjà entendu quelqu’un dire « le célibat m’a trop fait souffrir », « je suis déçu du célibat » ? Ou encore « je veux faire une pause et être un peu en couple » (mdrrrr) ? Non jamais ! Parce que le célibat, lui, tient toutes ses promesses. Tu sais toujours à quoi t’attendre, bah oui parce que t’es tout seul. On ne s’attend pas à grand chose venant de lui, donc, forcément, on n’est pas déçu quand rien ne se passe.

Un peu de sérieux.

le célibat, c’est ce moment où tu te recentres sur toi, tu ne vis que pour toi. Chaque pas que tu fais, chaque décision que tu prends, c’est uniquement dans le but de te faire plaisir. Tu sais que ça n’affectera personne et que tu n’auras aucun compte à rendre. Moins de stress (parce qu’en couple ou célibataire, la vie apporte toujours son lot de stress), mais plus de disputes, plus de prises de tête. Et surtout, moins de peines.

On ne va pas tomber dans le cliché du célibataire, le cliché où tu fais la fête chaque soir et où tu enchaînes les aventures (même si c’est vrai pour certains). Au delà de ces avantages, être célibataire ça a du bon. Mais je ne crache pas pour autant sur la vie de couple, qui est absolument merveilleuse lorsque tu es avec la bonne personne.

Après des mois et des mois de relation à deux, où tu as donné de ton temps, de ton énergie pour que tout aille bien, où tu as fait passer quelqu’un d’autre avant toi, où le bonheur de l’autre importait plus que le tien… il est bon de se retrouver seul pour faire le point et pour se ressourcer. Suivons nous toujours nos rêves ou les avons nous abandonnés au profit de notre couple ? Sommes-nous toujours cette personne que nous étions avant cette relation ? Avons-nous changé pour pouvoir répondre aux critères de notre partenaire et ainsi lui faire plaisir ? Des questions parmi tant d’autres… dont les réponses pourraient nous étonner si on prenait le temps de bien y réfléchir.

Et si le célibat avait des avantages ?

Tout célibat commence par une rupture (mdr lol). On prend d’abord le temps de guérir et de panser ses blessures. On se focalise sur son être intérieur, sans vouloir tout de suite aller bien, ou faire des choses extraordinaires. Non, comme pour tout dans la vie, tout est question de processus, donc de temps. Ensuite on regarde à l’extérieur, on observe notre environnement. On reprend des projets qu’on aimait mais qu’on avait délaissé, parce que c’est sur que vous avez abandonné plusieurs choses, peut-être même des amis. On se focalise sur ce qu’on aime, ce qui nous donne le sourire, ce qui nous fait vibrer. On recommence à vivre pour soi, on aide ceux qui ont besoin de nous, on recommence à être heureux pour soi, parce que c’est là but de la vie.

Qui sait mieux que vous ce dont vous avez besoin ? Alors, quand arrive le moment de mettre un terme à quelque chose, ou de prendre un nouveau chemin, faites-le et ne vous obstinez pas à rester coincé dans votre quotidien.

 



Dix petits nègres d’Agatha Christie

Si on devait lire un seul livre au cours de notre vie, ça devrait être celui-là. Non, je rigole. « Dix petits nègres » est le thriller par excellence. Vendu à plus de 100 millions d’exemplaires, c’est le roman le plus célèbre d’Agatha et il a été adapté plusieurs fois au cinéma.

Dix petits nègres est un classique. Ou encore un chef-d’oeuvre de la littérature sous toutes ces formes ! Wow ! C’est tout ce que je peux dire pour le moment. Peut-être que la revue s’arrêtera là.

Mais disons le, la première fois que j’ai vu le titre, j’ai été un peu perplexe (africanité oblige). Mais heureusement que je ne me suis pas arrêtée aux apparences.

Ce livre m’a laissée sans voix, littéralement. Toute la magie se trouve dans les dernières pages mais le génie lui est tout au long du livre. Je ne sais pas si je pourrais m’empêcher de vous spoiler.

 

Résumé :

Dix personnes reçoivent une invitation mystérieuse sur une île encore plus mystérieuse. En effet, on ne sait pratiquement rien de l’île aux nègres. Les spéculations vont bon train, tantôt elle a été racheté par une actrice célèbre ou par un riche couple, bref on ne sait pas !

Les invités arrivent sur l’île  avec chacun une histoire, une histoire bien singulière. Mais ce qui frappe premièrement, c’est la diversité des invités. Ils sont diamétralement opposés ; on a une jeune enseignante, un très respectable et notable juge, un jeune homme fougueux, un docteur, une vieille très pieuse, un colonel, etc.

Pourtant ils ont tous une chose en commun : je ne vous dirais pas quoi.

Ils sont accueillis par un couple de domestique âgés.

Premier fait bizarre, il y’a cette comptine étrange qui est placardée dans chacune des chambres des invités. Il est plus qu’évident qu’elle décrit la manière dont nos joyeux invités mourront, mais c’est bien plus subtil que ça. C’est pour ça que j’adore Agatha.

Je me demande toujours pourquoi les gens ne prennent pas leurs jambes à leurs cous dès qu’ils voient ce genre de trucs, ça dit clairement : vous allez mourir. Moi j’aurais décampé depuis.

En effet, ils meurent, l’un après l’autre. Les morts sont tellement phénoménales qu’en lisant le livre, on a hâte que la prochaine survienne lol.

On reste encore dans ce même principe de huit clos, aucun moyen d’entrer et aucun moyen de sortir. Et comme par hasard, plus de nouvelles du bateau qui les a déposé. Le meurtrier est forcement parmi les invités, à moins qu’il ne se cache quelque part sur l’île ou dans la maison, à l’insu de tout le monde ? Raté! Tous les coins et recoins sont fouillés, mais aucune trace. C’est alors certain, le meurtrier se cache parmi eux.

 

Mais qui est le meurtrier ? 

C’est là que Agathe est une splendide romancière ! Même lorsqu’il ne reste plus que 4 invités, il est impossible de deviner qui est le coupable. On a des bribes d’histoires de chacun et on commence à comprendre pourquoi ils ont tous été réunis, sauf qu’eux ne le savent pas. Enfin ils le comprennent juste quelques secondes avant de mourir

Agatha joue avec notre cerveau et arrive à nous mener en bateau jusqu’à la fin. Elle décide de tout, même des retournements de situation les plus improbables. Et le pire, c’est que l’histoire tient la route. Tout est cohérent, encore une fois.

La découverte du meurtrier vous fera donner une standing ovation à ma très chère Agatha je vous le garantis.

Lisez le vite !

Note : 9/10. J’avais envie de mettre un 10, mais rien n’est parfait  🙂

 


Bilan 2017, une année d’attraction

 

Je ne veux pas faire un bilan classique où on parle de ce qui a marché et de ce qui a été une catastrophe. Ou encore ces bilans où on prend mille et une résolution qu’on ne tiendra pas.

Alors voici mon bilan, qui n’est pas du tout comptable. Il s’articule autour de quatre points majeurs qui ont changé dans ma vie en 2017.

  • Je me suis engagée humainement 

Abidjan, Côte d’Ivoire

Depuis des années ce désir était en moi et je ne savais absolument pas par où commencer. Je n’avais aucune idée de ce que je devais faire. Pourtant je voulais donner de mon temps et de ma personne afin d’aider les autres. Tout a commencé lorsque j’ai été recruté dans le département Social de mon église. Entre les distributions de nourriture, de vêtements aux nécessiteux et les confections de kits scolaires, j’ai été comblée. Et ça ne s’est plus arrêté, j’ai fait la connaissance de personnes formidables qui avaient ce même désir. Ensemble, nous essayons au quotidien de faire de notre mieux afin d’apporter un petit plus à quelques personnes ( Habiller un Coeur et Racines de l’espoir). Et je sais que ce n’est que le début d’une magnifique aventure.

 

  • J’ai eu une petite sœur

     

Étant la dernière de ma famille, j’avoue que je me sentais assez seule. Je ne sais pas pourquoi, mais je voulais quelqu’un qui me regarderait de la même façon que je regardais mes aînés. Quelqu’un qui compterait sur moi. À un moment, j’ai même demandé à ma mère si elle ne voulait pas faire un autre enfant. Je vous épargne sa réponse.
Mais je l’ai eu ma petite sœur. Les circonstances dans lesquelles elle est entrée dans ma vie, ou peut-être que c’est moi qui suis entrée dans sa vie sont tellement étranges que je m’y perds souvent. Tout ce que je sais, c’est qu’elle a su combler un énorme vide que j’avais. Même si elle est vraiment épuisante souvent, je l’adore.

 

  • J’ai changé de cap et je me suis trouvée

Je n’ai jamais été très douée pour savoir ce que je voulais faire de ma vie, là où j’allais. Mes passions sont tellement nombreuses et différentes que souvent j’ai l’impression d’être plusieurs personnes. Bref, au milieu de tout ce désordre, j’ai senti que j’avais besoin de me recarder. Non, j’avais plutôt besoin de trouver le but de ma vie, de me trouver. Je pense l’avoir fait, à quelques détails prêts, il y’a encore quelques réglages à faire. Mais j’ai attiré ces personnes qui on su me remettre sur la voie, qui ont su me donner une parole, un conseil. Souvent même, il a juste fallu d’une rencontre autour d’un verre pour que je sois éclairée.

Je pense à ce jeune homme qui a une vision décalée de la vie. Mais, il a su me faire comprendre qu’il fallait toujours être excellent dans le domaine qu’on vait choisi, sinon autant arrêter et faire autre chose.

Je pense à ce Monsieur qui m’a dit que tout était une question de volonté, à vous tous. Et à moi aussi, qui me suis trouvée.

À ces personnes qui m’ont appris qu’il ne fallait pas abandonner quelque soit les difficultés, à ces adultes et enfants qui on su toucher mon coeur avec juste un sourire. Merci.

 

  • Je suis plus heureuse

En 2017,  j’ai vraiment soupiré après le bonheur. C’était un peu normal après une année 2016 éprouvante et c’est peu de le dire. J’ai désiré le bonheur et je l’ai obtenu. Toutes ces choses que j’ai attiré à moi, sont celles qui ont contribué à me rendre heureuse. Étrange? Non. Enfin oui. Bref, je suis heureuse et je ne veux pas être ailleurs. J’ai donc trouvé le bonheur et je peux affirmer qu’il est dans les choses simples, les plus petites. Chaque jour qui passe me prouve que notre destinée nous appartient. Et que c’est à nous de la prendre en mains.

J’ai attiré plein d’autres choses et je ne pourrais pas toutes les mentionner ici soit parce que j’ai la flemme ou soit parce que c’est trop personnel. Je ne saurais terminer sans parler de Fall in Mode. En effet, la mode m’a toujours intéressée et l’un de mes rêves était d’être d’être rédactrice d’un magazine de mode. ( Je sais j’ai beaucoup de rêves) et bingo j’ai pu rejoindre cette magnifique équipe.

Je me dis au final que la vie qu’on veut, tout ce qu’on souhaite n’est qu’à une ou plusieurs pensées de nous. Quand je pense à tout ce que je veux encore attirer, j’ai hâte que 2018 commenc.

J’espère que vous avez tous fait votre bilan ?

Je m’arrêterais là.

Que Dieu nous bénisse.


5 raisons d’aller regarder le crime de l’Orient-Express au cinéma

 

Le film est sorti. Enfin. Plusieurs vont se ruer pour aller le regarder et d’autres pas. Peu importe le groupe auquel vous appartenez, vous avez tous un point en commun ; vous ne savez absolument pas de quoi il est question. A moins que vous n’ayez lu le livre. Vous avez sûrement vu la bande annonce et croyez moi ce n’est pas suffisant. Je vous fais donc un petit résumé qui vous donnera encore plus envie d’aller le voir. Je ne vous spoilerai pas, enfin.

 

  • Numéro 1 :  Agatha Christie, herself

C’est la reine du suspens, elle est parfaite. Ses romans sont parfaits.

L’histoire est simple : il s’agit d’un meurtre dans un train, en marche. Des passagers qui ne se connaissent pas se retrouvent à bord du même train et l’un d’entre eux est assassiné.

Hercule Poirot devra faire preuve d’une finesse incroyable afin de démasquer le coupable. Surtout que tout semble être mis en oeuvre afin de l’empêcher d’exercer son talent de détective.

 

  • Numéro 2 :  le livre lui-même

Ce livre est dans mon top 5 des meilleurs livres. Rien que ça devrait vous convaincre d’aller voir le film. Plus sérieusement, il est époustouflant. Et si les réalisateurs sont restés fidèles à l’esprit du livre, le film devrait être tout aussi bon.

 

  • Numéro 3 : Vous ferez travailler vos méninges

Vous réfléchirez en même temps que Poirot et tout au long du film. Ça nous change des films d’action et d’amour qui sont aussi très bien mais bon il y’en a un peu marre quoi. Si vous aimez les énigmes et les mystères assez intriguants, cette session est faite pour vous.

 

  • Numéro 4 : L’immersion

Avec le décor et le cadre, on a la possibilité de totalement se projeter dans l’histoire. On s’imprègne, on entre dans le train, et on se retrouve même à rejoindre les personnages et à mener l’enquête avec eux. On vit tous les retournements de situation.

 

  • Numéro 5 : la fin

Le dénouement vous fera ouvrir votre bouche et avaler quelques mouches. S’il y’en a dans la salle, ça voudrait dire que la salle n’est pas très propre, vous devriez donc peut-être changer en changer la prochaine fois. Bref. Rien que pour la fin phénoménale, et je pèse mes mots, vous devriez y aller. Je m’arrête là sinon je risque de vous spoiler.

Bonne séance !


Les points forts du discours d’Emmanuel Macron à Ouagadougou

Le mardi 28 novembre 2017 marquait le début de la tournée Africaine d’Emmanuel Macron. Ce premier discours dans un amphithéâtre rempli d’étudiants Burkinabés était très attendu. Et croyez moi, personne n’a été déçu.

On comence à s’y habituer, après chaque intervention d’Emmanuel Macron sur l’Afrique, il y’a polémique. On se souvient tous de son fameux discours « civilisationnel ». Entre indignation et consternation, les émotions ont vite pris le dessus, empêchant ainsi un bon nombre de vraiment analyser ce discours.

Je me suis donc donnée la lourde tâche d’écouter ce discours en entier (presque) et de donner mon avis. Après tout c’est mon blog !

Le discours

Tout avait pourtant bien commencé. Un bel hommage à Thomas Sankara très finement choisi (tellement basique) mais qui a eu le résultat escompté (émotion dans la salle). Le président a reconnu les crimes de la colonisation, j’ai tout de suite remarqué cette façon de s’identifier à son audience afin de mieux se l’approprier « comme vous, je n’ai pas connu la colonisation ».

Il a ensuite parlé de démocratie et d’État de droit. J’ai aussi remarqué que mes frères ont tendance à se sentir inférieurs dès qu’il se retrouvent en face d’un occidental. Il y’a juste à voir comment les étudiants applaudissaient à tout bout de champ sans aucune raison valable. Mais ce n’est qu’un détail.

Allons à l’essentiel

Son discours était très cru et réaliste, il n’a pas cherché à embellir les choses. Il a tout simplement mis les Africains devant les faits et les réalités vu que tout seul nous n’y arrivons pas.

Il a parlé de l’avenir de l’Afrique, il a dit qu’il venait écouter la jeunesse partout où elle se trouvait et aussi « proposer d’inventer une amitié pour agir » (je n’ai pas trop compris ce dernier point).

Le président a aussi fait une liste des « périls de l’Afrique »

  • Le terrorisme

Il a rappelé les différentes attaques qui avaient eues lieu aussi bien en Europe qu’en Afrique.

  • Les conflits politiques

Il a mentionné les conflits intérieurs, le problème de la démocratie en Afrique, vous savez, ces présidents qui font 38 ans de règne sans partage, qui changent la constitution comme si c’était un simple emploi du temps ou encore ceux qui aiment bien faire des coups d’État.

  • L’obscurantisme

J’avoue que là, j’ai un peu tiqué. Selon le président, l’emprise de l’extrémisme réligieux est bien plus redoutable que le terrorisme lui-même et qu’il détournerait de la foi. Il a proposé de faire barrage à l’extrémisme réligieux et à le combattre.

  • L’éducation

Un point crucial que j’ai adoré. Il a insisté sur l’éducation de la jeune fille et a affirmé qu’il soutiendrait tous ceux qui rendront la scolarité des jeunes filles obligatoire. Il a parlé d’octroyer plus de bourses aux jeunes filles et d’avoir des jeunes femmes qui seraient libre de choisir leur avenir.

  • La démographie

Rires et murmures dans toute la salle, le président lui aussi rigole, on comprend pourquoi.

Mais c’est un point central et comme l’a dit Emmanuel Macron « ne pas en parler, c’est irresponsable ».

Il a dénoncé le mariage des filles à 13 ou 14 ans qui ensuite se retrouvent avec plus de cinq enfants alors que cela n’est aucunement leurs choix.

Nous devons y rémédier parce que l’Afrique d’ici 2050, ça sera « 450 millions de jeunes à insérer dans le marché du travail ».

  • Il a aussi parlé d’égalité hommes et femmes, de santé, de changement climatique et de mobilité des étudiants et des travailleurs.

Je retiens que comme tout bon politicien, Emmanuel Macron sait jouer avec son public et étudier sa cible.

En bonus : Top 5 de mes phrases préférées du discours

  1. Le président de la République Française n’a pas à expliquer dans un pays Africain comment on organise la constitution, les élections ou la vie libre de l’opposition. (Vous voyez un peu la subtilité ou pas ? )
  2.  Posez vous bien la question , partout vous avez sept ou huit enfants par femmes. Est-ce qu’à chaque fois dans chaque famille vous êtes bien sûrs que c’est le choix de cette jeune femme ? Je veux partout en Afrique qu’une jeune fille puisse avoir le choix de ne pas être mariée à 13 ou 14 ans et commencer à faire des enfants.
  3. Interrogez vous sur le sous-jacent psychologique qu’il y’a derrière votre interpellation. Vous me parlez comme si j’étais toujours une puissance coloniale. Mais moi je ne veux pas m’occuper d’électricité dans les universités au Burkina-Faso. C’est le travail du président.
  4. Il ne faut pas avoir des discours simplistes sur des questions compliquées (en parlant du FCFA). N’ayez pas sur le FCFA une approche bêtement post-coloniale ou anti-impérialiste.
  5. Et en Lybie qui sont les trafiquants ? Posez-vous quand même la question. Vous êtes incroyables, jeunesse Africaine. Ce ne sont pas des Français qui font les passeurs en Lybie. Il y’a des Africains qui esclavagisent d’autres Africains et des Européens qui en profitent.
  6. Je ne sais pas dans quelle fillière vous êtes mais à mon avis si vous faites histoire, il va falloir bosser dur pour la fin de l’année.  (Fallait que je rajoute cette dernière phrase).

 

Ce fut un très beau discours qui a mis en lumière les lacunes de l’Afrique. J’espère que l’Afrique elle même saura y apporter ses propres solutions.

J’ai hâte d’entendre les prochaines interventions du président durant cette tounée Africaine.

 

Sources : https://www.rfi.fr/afrique/20171129-burkina-faso-france-emmanuel-macron-discours-president-francais-tournee-africaine

https://www.youtube.com/watch?v=3T33hf-nMm8&t=460s

https://www.youtube.com/watch?v=UXpJ8t-a0lQ


Autopsie d’un kidnapping de Robert Bloch

Première de couverture,
Crédit : Moi

Autopsie d’un kidnapping est l’oeuvre de Robert Bloch. C’est le genre de roman qu’on lit et on se dit que l’auteur est lui-même un redoutable psychopathe en liberté. Je vous explique rapidement. (enfin presque)

Dès les premières pages, on sent un danger qui plane. Steve est de prime abord un de ces types qui n’a pas l’air d’être seul dans sa tête et qui peut se transformer en manipulateur puis en criiminel, ce qu’il fera.

On fait la rencontre, à travers le livre bien sûr, d’un homme qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie, un homme qui voue une certaine haine à la vie en général. D’une enfance normale, ils bascule dans la criminalité, on se dit que tout part de là, tout aurait pu être évité si et seulement si son père lui avait permis d’acheter cette foutue moto. Mais en même temps il y’a tellement de conditions au travers de ces pages qui auraient pu éviter le drame qu’on se dit finalement que tout dans sa vie et son parcours l’avaient préparé à ça.

Mais de quel drame parle t-elle ?

Comment vous le raconter sans vous spoiler le roman ? Disons que Steve rencontre Mary Adams, une jeune nurse, stupide et même très qu’il arrive facilement à embobiner. Lavage de cerveau, bref elle tombe follement amoureuse de lui. Il y’a aussi Specs ce gars je l’imagine boutonneux et laid. Il n’a pas confiance en lui, c’est le genre de gars qui n’hésitent pas à se faire lobotomiser par un gourou pour ensuite adhérer à une secte. Steve décèle aussitôt la faille et va faire semblant de le prendre sous son aile pour mieux le manipuler.

Tout commence lorsque notre héros découvre que sa petite amie s’occupe d’une fillette dont les parents sont immensément riches. Dès lors, ils commencent à lui poser des tas et des tas de question sur le couple, bien sûr notre idiote ne comprend pas ce qui se trame. Steve quant à lui, a déjà une idée claire : kidnapper la fillette et demander une rançon. Il se met alors à bûcher, il passe ses journées dans une librairie, passant en revue les plus célèbres histoires de kidnapping. Il veut tout savoir de ces illustres prédécesseurs afin de commettre le crime parfait. Au sortie de ses révisions, il a un plan infaillible. Il a tout prévu, il a noté et il a compris pourquoi les criminels se faisaient toujours prendre :

  • Ils s’enfuient aussitôt que le forfait est commis. Alors lui il décide de rester dans le nez de la police qui sera occupé à le chercher ailleurs. Ingénieux n’est ce pas ?
  • Les criminels ont tendance à délaisser leur boulot, leur quotidien ce qui fait immédiatement lever les soupçons sur eux.

En gros il a tout prévu, mais on le sait tous, il n’y a pas de crime parfait

Aidé donc dans sa sale besogne par Mary et Specs, ils vont organiser le rapt de cette fillette. Dans les moindres détails.

Il avait tout prévu sauf l’imprévu. Dès cet instant, tout n’est qu’improvisation, jonglage qui le conduira certainement à commettre une erreur fatale.

En résumé

L’auteur nous donne un aperçu de l’intérieur du cerveau d’un psychopathe. Le narrateur est un grand manipulateur qui sait convaincre et persuader ses proies, il sait prédire d’avance leurs réactions ce qui lui permet d’anticiper et surtout, il est doté d’un énorme sang froid et d’une intelligence hors norme.

L’auteur a voulu nous amener à comprendre pourquoi les plus grands criminels agissaient ainsi, et la raison est très banale et incroyable ; ils se sentent seuls et ils ont juste besoin d’avoir quelqu’un ou une famille. Un besoin.

C’est évident que je vous recommande ce livre. 7.5/10


« Note d’Espoir », un beau regard sur les enfants handicapés de Côte d’Ivoire

Page Facebook, Note d’espoir.

Le lundi 30 octobre, j’ai eu la chance d’assister à la cérémonie de présentation officielle du film documentaire « Note d’Espoir », placée sous le patronage de Mme Mariatou Kone, ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité.

Le film avait pour but principal d’informer la population sur la situation des enfants handicapés de Côte d’Ivoire.

J’en suis ressortie émue mais surtout informée. Il est donc normal que je partage avec vous ce que j’ai appris.

Pourquoi « Note d’Espoir » ?

Comme je le disais, « Note d’Espoir » est un documentaire d’une durée de 52 minutes . Il a été réalisé par M. Gilbert Philippe Ohouot Assi et par la maison de production Incrust. A travers leurs différentes réalisations, ils se sont fixés comme objectif de « rendre communicationnels tous ces fait sociaux qui minent notre environnement immédiat ».

« Note d’Espoir » s’inscrit dans cette lignée de documentaire qui a pour but non seulement de sensibiliser, d’éveiller les consciences mais aussi de dénoncer et d’énoncer la réalité.

Dénoncer parce que jusqu’à présent, mettre au monde un enfant handicapé ou ayant des déficiences mentales dans plusieurs pays d’Afrique est considéré comme un mauvais sort lancé par des esprits maléfiques ou une malédiction qui s’abattrait sur la famille. Ces enfants sont alors rejetés, isolés, certains mêmes sont abandonnés dans les forêts ou sacrifiés. On pourrait penser que cela ne se passe que dans les villages reculés où la population croit encore aux génies ou autres, mais force est de constater que même dans nos villes dites urbanisées, ces enfants et leurs parents n’échappent pas à des regards dédaigneux, moqueurs ou remplis de méchancetés.

Les différents types de handicaps présents chez les enfants

Enfant, Guy, Sommes Handicapés, Béquille, Sourire, Pixabay

Le film-documentaire nous a présenté les différentes maladies qui touchent les enfants dès la naissance.

  • La trisomie 21 ou syndrome de Down

C’est une anomalie génétique due à la présence d’un chromosome en trop sur la 21e paire de chromosomes. L’enfant trisomique a donc 47 chromosomes au lieu de 46. Cette anomalie se traduit par une déficience intellectuelle, un retard dans le développement et des traits physiques particuliers (trop grande nuque, malformation de certains membres). C’est une maladie incurable même si un traitement adapté peut aider le patient à améliorer son état.

  • L’infirmité motrice cérébrale (IMC)
C’est une maladie congénitale due au développement anormal du cerveau, souvent avant la naissance. Les symptômes possibles incluent des réflexes exagérés, des membres rigides ou pendants, et des mouvements involontaires. Ces symptômes apparaissent dès la petite enfance. Le traitement à long terme repose sur la kinésithérapie et d’autres thérapies, mais aussi sur la prise de médicaments, et parfois la chirurgie. Elle est elle aussi incurable.
  • L’autisme 

Difficile à définir, selon l’OMS il s’agit d’un « trouble du développement caractérisé par des perturbations dans les domaines des interactions sociales, de la communication, une sensibilité émotionnelle différente et par des comportements, intérêts et activités au caractère restreint, répétitif. » Les enfants atteints d’autisme ont une vie sociale et relationnelle difficile, une communication perturbée et ont souvent des crises violentes.

  • Trouble d’audition et du langage
  • Épilepsie
  • Polyhandicap

Les causes des maladies

Contrairement à ce que plusieurs pensent, ces déficiences ne proviennent pas de mauvais esprits et ne sont pas toujours la faute des parents. Les causes sont d’origine pré-natales ou post-natales :

  • Grossesse non suivie, stress, mère alcoolique ou mauvaise hygiène de vie,
  • Lors de l’accouchement, lorsque le travail est trop long, l’enfant rentre en souffrance cérébrale,
  • Terme dépassé ou accouchement pénible et difficile,
  • Répétition de crises d’épilepsie dès le bas âge entraînant une défaillance du système nerveux.

Il y a aussi des facteurs génétiques qui sont souvent en cause comme c’est le cas de la trisomie 21. Il faut donc faire des consultations pré-natales le plus tôt possible, faire bien suivre sa grossesse et consulter immédiatement dès que l’enfant présente certains signes ou une croissance qui diffère de la normale.

Le parcours de ces enfants héros

Ils sont appelés enfants héros plutôt qu’handicapés. Même si cela ne change pas grand chose à leur état, c’est un moyen de les valoriser et de faire comprendre à tout le monde qu’ils sont tout simplement comme nous.

Ils ont entre 0 et 18 ans, accompagnés de leurs parents au quotidien, ils se battent pour être autonomes un jour. A travers le documentaire, nous avons suivis le parcours et l’évolution de Paul-Isaac, Olivia, Mélissa et Jean-Baptiste.

Ils font preuve d’un grand courage et les parents sont à féliciter. Olivia, atteinte de trisomie 21 qui n’arrivait à rien faire peut maintenant tenir une maison, faire diverses tâches et avoir une conversation où elle arrive à se faire comprendre. Tout ça grâce à l’aide spécialisée qu’elle a reçu dans les centres de réinsertion.

Jean-Baptiste, atteint d’IMC, a trouvé grâce au sport un moyen de s’ouvrir, de s’affirmer et surmonter sa maladie au quotidien. Il a même été médaillé aux jeux nationaux Ivoiriens.

M. Baldé avait son enfant qui ne pouvait ni marcher ni s’asseoir, il le mettait au dos chaque jour afin de le conduire au centre. Aujourd’hui, l’enfant arrive à marcher. Il a dû surmonter les regards et les insultes. Il a déclaré : « plus j’entends les gens critiquer et se moquer de mon enfant, et plus l’amour que j’ai pour lui augmente. » J’avoue que là j’ai versé une larme, toute petite.

Entre séances de réeducation et d’aprentissage, éducateurs spécialisés et visites médicales, ces héros essaient de surpasser leurs déficiences.

Les méthodes utilisées pour améliorer la vie de ces enfants

L’avancée de la médecine a permis de pouvoir détecter ces cas plutôt afin d’entamer un traitement. Après l’évaluation de la situation de l’enfant, le traitement est d’abord éducatif ou réeducatif, avant de penser aux médicaments ou autres. Il passe par des jeux, par la parole et des activités pour améliorer les relations sociales.

Le traitement se fait en quatre approches :

  • Psycho-motrice, qui consiste à faire faire toute sorte de mouvements à l’enfant dans le but d’oxygéner au maximum son cerveau,
  • Cognitive : avec l’aide d’éducateurs spécialisés, les enfants se livrent à plusieurs jeux éducatifs dans le but d’apprendre et de développer leur esprit,
  • Ortophonique : les enfants apprennent à prononcer et à émettre correctement différents sons,
  • Psycho-sociale : cette approche se focalise sur les relations sociales et a pour but de permettre aux enfants de socialiser.

L’un des objectifs majeurs recherché lorsque les parents se tournent vers les centres spécialisés, c’est l’autonomie de leurs enfants et que ceux-ci arrivent à reprendre le chemin de l’école un jour. Lorsque c’est fait, les parents, les thérapeutes et l’école ont chacun leur rôle à jouer afin que l’enfant puisse garder un équilibre et continuer à faire des progrès.

Il faut aussi une assiduité des parents aux diférentes séances de réeducation.

Détection, sensibilisation et centres spécialisés

Lorsque les cas sont détectés assez tôt, il y a plus de chance pour que les lésions soient moindres et mieux traitées. Raison pour laquelle il faut une sensibilisation massive afin d’informer le maximum de personnes.

Il ne faut plus cacher les enfants et il faut que les parents les envoient vers des spécialistes, afin que les prises en charge soient faites au plus vite. Certains parents n’y vont pas parce qu’ils pensent que les coûts sont exorbitants, alors qu’il y a des prix sociaux qui sont pratiqués.

Les parents ne doivent pas avoir peur ou honte. Ils doivent au contraire surmonter le regard des autres afin d’aider leurs enfants.

Il existe 36 centres spécialisés en Côte d’Ivoire, dont huit à Abidjan. Les autres sont répartis sur tout le territoire. Les centres, au travers de leur soutien et accompagnement, visent principalement l’autonomie et la socialisation des enfants.

Ils essaient aussi de stimuler les enfants afin de réveler des talents cachés et de les réinsérer dans la société. Parmi les plus connus à Abidjan nous avons :

  • L’Institut National de la Santé Publique à Adjamé (Abidjan),
  • La Page Blanche,
  • Le Centre la Colombe,
  • Centre Hospitalier de Yopougon.

Il existe aussi un manuel de guide et de suivi afin d’apprendre aux personnels adaptés les différentes techniques pour prendre soin des enfants.

Petits conseils d’un parent d’enfant héros à d’autres parents 

  • Ne pas avoir honte de son enfant,
  • Éviter de reporter l’handicap de son enfant sur soi,
  • Ne pas avoir peur de sortir l’enfant en public,
  • Éviter de mettre des différences entre vos enfants,
  • Ne pas se replier sur soi-même,
  • Chercher des centres spécialisés.
Boy handicapés, Public Domain Pictures

Les préjugés et stigmatisations doivent cesser, les regards et discours peu encourageants dovent s’arrêter. Il faut exposer ce problème, en parler aux populations pour que les rejets et sacrifices de ces enfants cessent. Le combat n’est pas facile et certains parents sont désorientés, démunis et s’enfoncent dans le désespoir. Nous povons faire quelque chose, ne serait-ce qu’en allant visiter certains de temps en temps ou en faisant des dons.

Ils ont droit à une vie, tout simplement parce que ce sont des êtres humains. Alors agissons maintenant.

 

Source : « Note d’Espoir »

Voir le site Enfant-different.org