Eli

Flambée du prix du carburant:l’essence bientot un luxe au Togo?

credit: educatif.net

Attablé à la maison tout près de la radio allumée, j’ai carrément perdu l’appétit en apprenant la nouvelle…ou plutôt le cadeau de nouvel an réservé aux Togolais. Une décision qui vient crucifier beaucoup de ces Togolais qui vivotent et tirent le diable par la queue. Alors que le fardeau des difficultés sociales est déjà lourd à supporter pour une population démunie, nos décideurs ont jugé bon d’augmenter le prix des produits pétroliers (essence, mélange, gasoil, gaz butane) à l’exception du pétrole lampant.

Il est vrai que ces prix sont liés aux fluctuations des cours mondiaux du pétrole, et que selon le gouvernement la subvention de ces produits pèse sur le budget de l’Etat mais il faut aussi admettre que ces prix ne cessent de flamber ici depuis des années. A cette allure, ravitailler son engin dans une station d’essence pourrait devenir un luxe au profit de l’essence frelatée vendue clandestinement, à un prix plus abordable et stable. D’ailleurs malgré son interdiction la consommation du carburant frelaté connait de nombreux abonnés et en connaitra davantage dans les prochains jours. Communément appelé « boudè », l’essence frelatée risque de devenir l’ultime recours de la grande majorité de Togolais. Ils seront obligés de défier l’autorité par nécessité en optant pour cette consommation illégale. De toute façon on ne leur laisse pas le choix. Comment peut-on leur interdire de recourir à l’essence frelatée pendant que les prix des produits pétroliers grimpent ? C’est pratiquement demander l’impossible à une population qui a déjà touché le fond. Certes, les conditions anarchiques de transport et de conservation du « boudè » comportent d’importants risques d’incendie, mais au moins il est à la portée de toutes les bourses.      

En ce qui me concerne, je me pose des questions. Jusqu’à quel point mon budget modeste pourra t il supporter la hausse continue de ces prix ? Pour l’heure je ne suis pas encore tenté par le « boudè » mais je n’en suis pas si loin. En tout cas la prochaine fois que je me rendrai dans une station d’essence c’est avec le cœur serré que j’enfourcherai ma pauvre petite moto, elle qui me permet de me déplacer chaque jour sans avoir forcément à débourser de l’argent pour un taxi ou un zémidjan (taxi moto). Tiens ! Parlant de zémidjan, je me pose aussi des questions.

Cette situation aura-t-elle un impact sur les frais de transport ? Combien les Togolais devront ils désormais payer pour se déplacer ? Il est clair qu’à défaut de mesures d’accompagnement, les tarifs de transport seront affectés, surtout pour les zémidjans dont les tarifs sont informels et varient selon les négociations avec les clients. Je vois mal ce zémidjan, appelé chaque jour à parcourir tout Lomé pour trouver des clients, qui accepterait de pratiquer les mêmes tarifs.

En réalité je redoute pour mes concitoyens de bien lourdes conséquences parce qu’elles ne se limiteront pas au transport public. Les effets de cette hausse iront jusque dans le panier de la ménagère. Par exemple, les vendeurs de produits locaux convoyés de l’intérieur à Lomé ne manqueront pas de répercuter le cout du transport de marchandises sur le prix de vente. Il en sera de même pour d’autres produits qui sont importés des pays de la sous région comme l’oignon importé du Niger.

C’est donc un lendemain qui s’annonce encore rude pour la population en ce début d’année. Face à cette triste situation je me demande si ceux qui gouvernent se préoccupent du sort des citoyens qu’ils représentent. Est-ce l’intérêt général qui a motivé leur choix ? Je n’en suis pas certain à cause de l’impopularité de cette décision et des durs effets qui en découlent. Je suis encore conforté dans mon opinion par les méthodes cavalières qui ont été employées puisque contrairement aux  engagements pris par le gouvernement, les syndicats par la voix de leurs responsables ont affirmé n’avoir pas été associés à l’adoption des nouveaux prix.        

Ce qui me fait mal dans cette histoire est que seuls les pauvres contribuables que nous sommes subiront le poids de cette décision. Les ministres eux ne paient pas du carburant de leur poche parce qu’ils bénéficient de bons d’essence. C’est peut être là que s’explique tout ce cynisme. Il se peut que je me trompe mais je ne croirai à leur bonne foi que s’ils s’engagent à partager avec les citoyens le fardeau social. Pourquoi ne pas abandonner les bons d’essence par exemple si les décisions ne sont pas prises uniquement pour les autres ?      

 

 


Ce que fut mon Nouvel An à moi!

Chers lecteurs, me voilà de retour sur mon blog après quelques mois de silence indépendant de ma volonté. Aujourd’hui, c’est le passage à une année nouvelle qui suscite mon intérêt comme beaucoup d’entre vous d’ailleurs qui accueillez chaque nouvel an avec beaucoup d’émotion. Ici comme partout ailleurs dans le monde, l’avènement de 2014 a été célébré dans l’hystérie à coup de feu d’artifice et de pétards. Seulement dans l’euphorie de la fête, certains ont laissé libre cours à l’irresponsabilité et à l’imprudence. Ma descente dans les rues de Lomé avec certains amis dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2014 m’a permis de m’en rendre compte. C’est donc dans cet article un témoignage que je m’en vais vous faire sur mes péripéties du nouvel an.

Alors qu’il sonnait 22 heures, deux amis collègues de fac et moi, à bord de zemidjans (taxi motos), avions pris la direction du monument de la colombe de la paix situé en centre ville pour assister au traditionnel spectacle de feu d’artifice qui accueille la nouvelle année.

vue du monument décorécredit:togocouleurs.mondoblog.org
vue du monument décoré
credit:togocouleurs.mondoblog.org

J’étais loin d’imaginer ce qui m’attendait en cours de route, du moins jusqu’à un certain moment. Je sentais monter l’effervescence qui était perceptible à la vue de l’animation des bars et maquis qui jonchent les voies empruntées. Tout Lomé s’est mis en mode veille pour savourer les premières minutes de 2014.

Lomé en mode fête
Lomé en mode fête
credit:palunion.com

Après un quart d’heure de trajet, nous arrivons sur le boulevard de la Kara où un feu rouge nous oblige à marquer un arrêt. Soudain un motocycliste avançant à vive allure et voulant violer les feux vient heurter violemment un autre conducteur qui se trouvait à mon extrême droite, puis prend la fuite comme si de rien n’était. La victime, propulsée sur le trottoir se tordait de douleur avec le visage tout en sang. C’était la consternation générale. Des riverains-sans doute conscients de la lenteur légendaire des pompiers-se sont empressés de l’embarquer dans un taxi pour le conduire au CHU.

Dépités nous reprenons la route pour enfin arriver à destination aux alentours de 23 heures. C’était l’ambiance des grands jours. La place noire de monde était aménagée pour la circonstance. Un podium a été dressé où des artistes se succédaient pour leur prestation. Nous nous sommes incrustés dans la foule qui vibrait au son de la musique au fur et à mesure que les dernières minutes de 2013 s’égrenaient. Quand minuit sonna tout le monde s’est mis dans un état d’excitation et nous tout en frissonnant de joie, nous faisions des accolades entre amis. Puis au dessus de la colombe, le concert d’artifice démarra, un magnifique spectacle qui retenait notre attention.

Pendant que je savourais cet instant, une scène insolite se produisit qui m’a beaucoup marqué. Deux individus à moto-sans doute travaillés par l’alcool- qui circulaient… complètement nus. J’avoue que cette scène surréaliste m’a profondément choqué parce que je ne comprenais pas comment la fête du nouvel an pouvait mener à de tels excès.

On peut bien être emporté par l’émotion mais pas à ce point. La fête donne t elle droit à tous les agissements ? L’importance de l’évènement justifie t elle de tels écarts ? N’y a t il pas des limites à ne pas franchir?  Pour ma part, cette attitude est plutôt l’expression d’une irresponsabilité.

Tout compte fait ces absurdités n’ont pas suffit à gâcher notre fête sur cette pace publique que nous quittions dans la matinée.

Enfin, je ne peux me dérober à la tradition. Quelque soit nos épreuves nous appréhendons chaque nouvelle année avec un cœur optimiste rempli de vœux pour notre vie. Mon désir pour chacun est que le rituel d’expression des vœux ne soit plus une rengaine stérile mais soit suivi d’accomplissements. Bienvenus en 2014!  

  


J’ai peur pour les élèves togolais!

credit: africardv.com
credit: africardv.com

Lorsque la rentrée scolaire 2013-2014 avait été effective ce 16 octobre après deux reports successifs,jepensais que le gouvernement avait fait le plus dur. Avant cette date, bien malin était celui qui pouvait dire avec certitude quand les élèves retrouveraient le chemin des classes. Les reports décidés par le gouvernement à l’époque après le préavis de grève des enseignants du primaire et secondaire ont semé la confusion chez les parents d’élèves qui pouvaient se demander si la nouvelle académique débutera un jour.

Hélas la rentrée du 16 octobre n’a eu qu’un effet trompeur puisque face aux enseignants qui ont rejeté ses propositions et entamé une grève de 3 jours reconductible, le ministre de l’enseignement primaire et secondaire a décidé le 4 Novembre, la fermeture des établissements scolaires jusqu’à nouvel ordre..enfin jusqu’à ce Jeudi 14 Novembre.  

Avec la reprise des cours ce Jeudi après une semaine de suspension, l’année est peut être lancée pour de bon. A moins qu’il s’agisse d’un nouveau faut départ depuis la rentrée ratée du 16 Octobre. Des deux hypothèses Je préfère croire à la première.

En réalité, les élèves ont suffisamment poiroté dans cette histoire pour qu’il soit temps de se remettre enfin au travail. La réouverture des classes après une semaine de désœuvrement est plutôt une bonne nouvelle pour eux (même si pour certains c’était les vacances prolongées).

Seulement, malgré la réouverture je ne me sens pas rassuré, au contraire je reste inquiet quant au déroulement de l’année scolaire.

CE QUI ME FAIT PEUR

A vrai dire cette décision du gouvernement ne veut pas dire que la question des revendications des enseignants a trouvé solution. Le ministre pour l’heure n’a fait que sillonner le pays pour s’enquérir des préoccupations des enseignants de l’arrière pays.

Même si la démarche est salutaire, tout reste encore à faire pour assurer le bon déroulement de l’année. Le problème des revendications des enseignants prévaut depuis des années. Chaque année il ressurgit à l’approche des examens de fin d’année sans qu’une solution définitive soit trouvée. Du coup, chaque année scolaire est troublée par des grèves répétitives.

 Si le gouvernement maintient le statu quo en ne changeant pas d’une seule virgule ses propositions aux enseignants, il y a lieu de craindre que le bras de fer se prolonge et que le spectre d’une nouvelle grève se rapproche.            

Dans leurs études ces élèves préparent au mieux leur avenir en faisant face au défi de la réussite, et il est clair que ce sont eux qui souffrent plus de cette impasse. Plus le blocage dure, plus ils courent le risque de tomber dans la distraction et de voir leur attention détournée du travail à abattre pour réussir.

D’ailleurs ce n’est pas forcément en fermant les écoles que le gouvernement se met à l’abri d’une tournure dramatique parce que les manifestations spontanées de l’année passée étaient provoquées avant tout par l’inquiétude des élèves qui se lassaient d’enchainer des semaines sans cours, et bon nombre d’entre eux partagent encore  ce sentiment. C’est pourquoi il urge de trouver une issue au nom de l’intérêt général.

PRÉSERVER L’AVENIR DE TOUTE UNE JEUNESSE

Pourquoi malgré l’ampleur dramatique des évènements récents qui ont secoué le secteur de l’éducation, les autorités n’ont pas pris des initiatives pour désamorcer la bombe  avant la rentrée? Serait ce de la négligence ou de la mauvaise foi ?

Garant du bon fonctionnement des services publics-notamment celui de l’enseignement-, le gouvernement a l’obligation de trouver les moyens de débloquer la situation dans l’intérêt de cette jeunesse, l’avenir du pays.

Cela passe par l’amélioration des conditions de vie des enseignants qui sont censés former de futurs citoyens. Avec des enseignants qui tirent le diable par la queue, il  serait difficile pour le pays d’avoir des citoyens bien formés et prêts à le servir.

Je voudrais donc exhorter tous les acteurs à laisser de coté toute forme de jusqu’au boutisme et à  renouer avec le dialogue dans un esprit de consensus parce que seul le consensus permettra d’aboutir à une solution définitive pour le bonheur des élèves et de leurs parents qui se sacrifient en vue de leur réussite.    


Messieurs les juges togolais,voici mes voeux pour votre rentrée des classes!

Messieurs les juges togolais, en cette rentrée judiciaire 2013-2014, recevez d’abord mes vœux de réussite pour une nouvelle année de travail au service de la loi et de la république.

J’avoue que le programme arrêté pour l’évènement m’a paru pertinent avec des activités qui allient l’utile (thèmes de discussion) à l’agréable (matches de football, diner de gala).Les thèmes soumis au débat collent bien aux réalités que vivent les Togolais dans leur rapport avec la justice. Quant au diner de gala prévu pour la clôture de l’évènement, j’ose croire que les délices qui vous attendent ne vous feront pas perdre de vue les défis à relever.       

Montesquieu disait du juge qu’il est la « bouche de la loi ».Pouvait il en dire autant de vous,  magistrats togolais ? La question se pose car les reproches des justiciables à votre égard ne manquent pas. Toutefois qu’il vous plaise que je formule quelques vœux pour accompagner votre rentrée.

Je souhaite que naisse dans mon pays une justice équitable qui traite de façon égale les citoyens, une justice qui ne fonctionne pas à la tête du client mais une justice unique pour riches et pauvres, puissants et faibles.     

J’espère que le juge togolais deviendra gardien des lois et libertés face aux excès de pouvoir, qu’il cessera d’être muet sur des actes de torture ou autres violations comme il l’a été dans l’affaire Kpatcha Gnassingbé. Je veux que le juge cesse de statuer pour le plus offrant en attendant en échange des pots de vin pour arrondir les fins de mois.

J’attends de la justice qu’elle soit désormais rendue « au nom du peuple togolais » comme le veut la constitution en son article 112, plutôt qu’au nom d’intérêts politiques. La séparation des pouvoirs doit devenir réalité pour que le pouvoir judiciaire retrouve son autonomie et ne soit plus confondu au pouvoir exécutif.   

Mon souhait est que la modernisation de la justice tant prônée par les autorités du pays, se ressente dans le fonctionnement du système au lieu de se limiter à l’embellissement des bâtiments. Je reconnais volontiers que les salaires du personnel judiciaire sont à un niveau dérisoire et ne sont pas à la hauteur de la mission des juges. C’est pourquoi je souhaite aussi que votre traitement soit amélioré pour que vous soyez moins vulnérables au pouvoir financier des justiciables.

En clair, c’est un renouveau que je souhaite à la justice togolaise de connaitre. Je me risque à penser que le nom « palais du renouveau » conféré au bâtiment flambant neuf de la cour d’appel de Lomé est un signe avant coureur.  

 

Cour d'appel de lome credit: eli.mondoblog.org
credit: eli.mondoblog.org (cour d’appel de lomé)

A quoi sert la justice dans bon nombre de nos pays si l’on ne peut souvent compter que sur des instances extérieures notamment la Cour Pénale Internationale (C.P.I) pour mettre fin à l’impunité ?

Le pays a soif de justice, messieurs les juges. Faites en sorte que les choses changent car il n’est jamais tard pour bien faire.        

Bonne rentrée à vous.

Spéciale dédicace.

Justice- Tiken jah Fakoly

 


Pasteurs profiteurs au Togo:quand le business cotoie la religion

credit slate afrique Reuters/Corinne Dufka
credit slate afrique
Reuters/Corinne Dufka

Cet article n’est pas le procès d’une quelconque croyance religieuse, mais livre le constat d’un phénomène que j’observe depuis un bon moment dans mon pays : la gestion quasi commerciale que des soi disant pasteurs font de leurs églises dites indépendantes qui prolifèrent un peu partout dans les villes.
Aujourd’hui, la pauvreté ambiante a favorisé le foisonnement de ces églises qui courent les rues et se présentent à une population miséreuse comme le remède providentiel à sa souffrance. La situation de précarité est tellement désespérante que les gens ne s’en remettent qu’à Dieu. Du coup, nombreux sont ceux qui sans formation théologique deviennent un beau matin pasteurs en fondant une église.
La liberté religieuse est garantie à tous et je n’ai pas la prétention de dénoncer l’émergence de ces églises. Mais ce qui m’intrigue, c’est la cupidité de certains pasteurs qui semblent avoir intégré le domaine de la religion pour faire fortune sur le dos de leurs fidèles. La religion devient un fonds de commerce et les milieux pauvres, un marché que cherchent à conquérir des pasteurs véreux. A vrai dire, ce sont plus des hommes d’affaires qu’autre chose. A titre de publicité, ils s’offrent des heures d’émission à la radio et à la télé, font diffuser des témoignages et des actions qu’ils qualifient de miracles pour faire miroiter leur efficacité au public.
J’ai moi-même déjà fait les frais de cette cupidité au cours d’une campagne d’évangélisation à laquelle j’étais invité. J’ai failli en repartir totalement ruiné puisque la campagne était ponctuée de diverses quêtes : une pour les hommes, une pour les femmes, une pour les enfants et enfin une pour les “enfants de Dieu“. Comme la voix du pasteur était parole d’évangile, tous ceux qui osaient se dispenser de la dernière quête était vus d’un mauvais œil parce que n’étant pas “enfants de Dieu“.
Les églises sont carrément devenues des pompes à fric pour ceux là qui voient dans la situation économique actuelle une opportunité d’affaires. Dans cette optique, ils quémandent ouvertement des dons aux fidèles avec des arguments massues que leur inspire  la Bible. Pour convaincre les fidèles, ils citent des versets qui peuvent servir leur cause, comme celui selon lequel « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Ainsi c’est dans la conviction de donner à Dieu que les pauvres fidèles comblent de générosité leur pasteur bien aimé. Ce dernier dans un temps très bref, devient millionnaire alors que les autres à qui il promet le paradis sur terre ne voient pas leur condition évoluer pour autant. Tandis que Monsieur le pasteur a déjà trouvé son paradis, il fait croire à ses fidèles que leur paradis est tout proche.

Ces pasteurs véreux parviennent à instaurer dans leur chapelle une course aux dons. Les fidèles qui veulent avoir droit aux égards de leur pasteur rivalisent en générosité. Leur astuce pour attirer plus de fidèles et plus d’argent, c’est les actions opérées sur des personnes qu’ils qualifient de miracles. Grâce à la propagande médiatique qu’ils mènent autour de ces miracles ils passent pour des illuminés de Dieu sous l’onction de l’esprit sain.
Ce phénomène continuera de prospérer tant que la misère restera criarde car c’est de cela que se nourrissent ces prédateurs. En tout cas il nous montre que la religion demeure « l’opium du peuple ». Karl Marx a toujours raison.


Mondoblog,me voici!

Ce Lundi 08 octobre 2013 semble être à coup sur, le début d’une nouvelle expérience, mieux un nouveau challenge plus excitant pour moi qui me suis toujours considéré-par fausse modestie pour certains-comme un novice sur la blogosphère.

Ce jour là, je ne faisais que guetter depuis la matinée ma boite mail, espérant avec impatience le message de Mondoblog aux candidats tel que promis sur Twitter.

Puis autour de 17h mon impatience cédait à une grande fierté lorsque je lisais le message m’informant de ma sélection parmi les 150 nouveaux mondoblogueurs.

Je me suis presque senti dans la peau d’un footballeur en plein mercato fraichement recruté et enchanté de découvrir une nouvelle équipe qu’il apprécie. L’image est peut être décalée mais à la hauteur de l’intérêt porté à cette grande famille qu’est Mondoblog.

Pourtant, pendant très longtemps faire du blogging ne signifiait pas grand-chose pour moi. C’était avant que je découvre cette plateforme qui m’a séduit par la qualité et la richesse que dégagent les mille et une histoires racontées par une communauté multiculturelle de blogueurs.

J’ai alors décidé de m’essayer moi aussi. Et hop ! En quelques minutes, je venais de créer mon premier blog sur wordpress. J’y évacuais toutes les émotions que m’inspiraient telle ou telle autre question, comme j’entends le faire ici d’ailleurs en référence au nom que j’ai choisi de donner à mon blog (traces écrites de mes états d’âme)

En tout cas, j’aimerais bien avoir derrière ma plume l’humour renversant d’un David Kpelly, l’imagination débordante d’un Aphtal Cissé, bref les qualités de ceux qui ont captivé mon attention, mais chacun d’entre nous est unique. L’essentiel avant tout pour moi est de pouvoir partager mes histoires et opinions sur tout sans me fixer de limites.

Sur ce, je me souhaite donc une belle aventure. A très bientôt pour mon entrée en matière!