fasokan

Don du corps pour le bonheur du village

Les localités rurales, beaucoup coupées du reste du monde par le manque de moyen de communication, sont toujours rattachées à la culture, aux us et coutumes et aux traditions dont certaines des pratiques du contenu doivent traverser les frontières pour être connues des autres.

Aujourd’hui, villageinfos sur Mondoblog nous amène sur une de ces scènes à Saye dans le cercle de Massina à 300 et quelques kilomètres de Bamako, dans la Région de Ségou. Un festival se tient annuellement dans le cadre de la perpétuation des us et coutumes dans les localités de l’inter-fleuve, c’est-à-dire dans les six communes du Mali situées entre le fleuve Bani et le fleuve Niger, dans… Lire la suite de l’article…


Vont-ils tous finir les études, ces élèves du village?

Vont-ils tous finir les études, ces élèves au village?Le taux de scolarisation atteint un niveau considérable aujourd’hui au Mali, même dans les localités rurales où les parents étaient réticents à l’envoi des enfants à l’école. Au village, rare sont des enfants qui ne sont pas envoyés à l’école aujourd’hui, mais ceux qui terminent les études ne sont pas également nombreux. Le taux d’abandon scolaire est très élevé dans les localités rurales et cela s’explique par plusieurs raisons :
Les enfants à bas âge, ne sachant pas pourquoi ils vont à l’école, méritent le suivi des parents, mais cela n’est pas généralement le cas au village. Lire la suite de l’article…


Soirée de balafon au village

A  l’image des boites de nuit dans les villes, les villageois ont également leurs soirées de distraction comme des soirées de balafon. Le balafon est un instrument de musique très aimé dans les villages maliens à cause de sa sonorité, des chassons qui accompagnent ses rythmes et des pas de danse.

Généralement, des soirées de balafon sont organisées dans les villages après les récoltes, avant que les jeunes ne partent à l’exode rurale. Les travaux champêtres sont finis, les jeunes n’ont pas encore bougé, c’est en ce moment que les orchestres locaux de balafon se promènent de village en village pour voir ceux qui veulent organiser des soirées de balafon ou ils sont recommandés par certains villages.

A leur arrivée au village, le prix de deux nuits de balafon est discuté, les filles les hébergent et informe le chef de ton villageois. Du coup, le chargé de communication de l’association des jeunes du village (le ton villageois) est informé et lance l’appel à tous les jeunes du village qui se retrouve sur la place publique pour une réunion d’organisation de la soirée et les modalités de paiement des frais de la soirée parce qu’il faut non seulement payer l’orchestre, mais aussi donner du bonbon aux invités qui vont venir des autres villages environnant qui sont invités le même jour. Depuis le petit soir, les bancs et les chaises sont placés sur la place publique arrosée par les plus jeunes.

La nuit, après le mangé, les habitants du village, les invités et l’orchestre se retrouvent sur la place publique et la soirée commence !

Prêts, l’orchestre commencent à taper sur les petits bois réunis qui donnent des morceaux comme une personne invisible chante dans le bois. Ces morceaux mêlés aux chansons des chanteurs accompagnent les pas de danse et créent la joie chez tout le monde. Les jeunes garçons et jeunes filles dansent ensemble par groupe d’âge.

En plus du son agréable du balafon, certains morceaux sont pleins de sens et tout le monde souhaite les danser, mais malheureusement, pas possible! Un de ces morceaux est Bajalamalen. Tout le monde souhaite danser ce morceau parce que c’est bien choisi, c’est agréable à l’oreille, casino les pas de danse de ce morceau sont posés, mais même chez nous, tout le monde ne connait pas le sens que ce morceau renferme. C’est pourquoi  je vous demander de me permettre de m’étaler un peu sur ce morceau qui signifie, les bien faits de ta mère sont touchés.  C’est un morceau spécial qui doit être dansé, même si on ne fait pas cette distinction pendant la soirée, par les jeunes du village sui se font distinguer par leur courage, leur respect, leur disponibilité dans les activités de développement du village. Il s’agit des jeunes du village qui ont laissé des traces par leur travail et leur succès!  Dans la société africaine au Mali, selon la tradition, les succès d’un homme, le fait qu’il dépasse ses sembles sur tous les plans, est dû aux bienfaits de sa mère, à sa patience, à son service pour la société, au respect qu’elle accorde à son mari. Voilà le contenu de ce morceau !

La soirée continue, tout le monde danse, à une certaine heure de la nuit, la soirée de balafon prend fin et reprend le lendemain nuit. Le matin du troisième jour, l’orchestre est payé et il se dirige vers un autre village.

 


Soirée de balafon au village

Balafon au villageA  l’image des boites de nuit dans les villes, les villageois ont également leurs soirées de distraction comme des soirées de balafon. Le balafon est un instrument de musique très aimé dans les villages maliens à cause de sa sonorité, des chassons qui accompagnent ses rythmes et des pas de danse.
Généralement, des soirées de balafon sont organisées dans les villages après les récoltes, avant que les jeunes ne partent à l’exode rurale. Lire la suite de l’article…


La magie du beurre de karité et du verbe soignent les os brisés et les fractures à Samanko au Mali



Certaines pratiques au village, à cause de leurs rôles et de leurs importances pour la société, doivent être connues et soutenues.

Je m’en vais vous raconter les efforts de ce guérisseur traditionnel au service de la société, non pas que je l’ai appris, mais pour m’être rendu chez lui et avoir échangé avec lui sur le sujet  en présence de plusieurs malades sous son hangar construit pour recevoir les blessés.

Bourama Doumbia est un guérisseur traditionnel dans le village de Samanko, un village situé à 6 kilomètres de la ville de Bamako. Il soigne toute sorte de fracture au niveau des os.

« Je soigne les jambes brisées, les bras cassées, la colonne vertébrale déplacée et toute sorte fracture et de courbature au niveau des os et avec du beurre de karité », a déclaré Bourama, souriant, sûr et satisfait de ce qu’il fait pour la société.

« Je suis fonctionnaire malien, mais ce traitement que je fais n »a pas de lien avec ma fonction étatique.  Je travaille au service chaque jour du lundi au vendredi. A la descente chaque jour,  je peux recevoir plus de 40 à 50 personnes qui souffrent de fracture au niveau des os et les week-ends, je peux recevoir plus de 500 personnes . Ils viennent de partout à l’intérieur et à l’extérieur du pays comme celui-ci, venu de la Côte d »Ivoire, accompagné par sa femme. Mes apprentis et moi, nous nous occupons de leur traitement. Ceux dont le cas n’est pas très grave peuvent faire des va-et-vient, mais ceux dont le cas est grave, nous les hébergeons dans des maisons à travers le village. Chaque matin et soir, nous les rejoignons à leur hébergement pour faire leurs traitements », nous explique Bourama.

« Vous savez, beaucoup de nos connaissances traditionnelles se transmettent de père en fils et contiennent des secrets et des règles strictes que nous devons toujours respecter. Une des règles strictes de ce savoir dont nous parlons, c’est de soigner gratuitement les malades, c »est-à-dire sans frais de soin. Cela est une des consignes strictes de ce métier qu’il faut respecter.  Tout ce que les blessés paient, c’est 100 F ou 200 F CFA de beure de karité, c’est tout.  Quand les malades sont guéris, ils peuvent nous faire des cadeaux, sinon,  nous ne pouvons pas leur dire de payer quelque chose, c’est ça la règle. J’ai trouvé ce travail comme ça et je ne peux pas transgresser cette règle et ceux qui vont nbso online casino reviews hériter de moi ce savoir, doivent continuer comme ça, sinon, le traitement ne va servir à rien », nous confie-t-il.

« Oui, nous pouvons noter aujourd’hui de grandes difficultés dans ce travail. A entendre cela, certains vont dire pourquoi si nous ne gagnons rien et que nous avons des difficultés dans l’accomplissent de ce travail, pourquoi ne pas laisser ! Vous savez, notre société était faite de sorte que chacun, dans son petit coin, avait une petite notion pour secourir les autres. Même si cette pratique à tendance à finir, ce n’est pas totalement fini ! Nous voyons, comme nos arrières grands parents et nos parents, que nous avons un devoir moral à accomplir vis-à-vis de la société. Auparavant, dans un village, on tombe de l’arbre, du dos d’animal, au lieu d’aller à l’hôpital,  tout s’arrangeait au village et gratuitement. Chacun mettait sa compétence au service des autres. Aujourd’hui, différemment à cela, notre difficulté se situe au niveau du fait qu’il y a beaucoup de blessés d’accidents maintenant. Il ya trop de vélos, de motos et de voitures, les gens sont pressés et les accidents sont fréquents. Nous recevons plus de monde que nos parents et leur hébergement pose problèmes. En plus, il faut faire le tour du village, de famille en famille pour soigner un en un, tous les malades. Ce n’est pas facile », continue-t-il !

« Cela nous donne d’ailleurs, l’idée d’avoir un espace construit où les malades peuvent loger. Nous pensons à ça, nous sommes en train de voir et de lancer l’appel aux gens de bonne volonté pour nous soutenir à réaliser cela afin que tout se passe dans la facilité et la meilleure condition pour les malades », lance le guérisseur traditionnel.

A suivre pour les témoignages de ceux qui ont été soignés chez Bourama et les malades qui suivent leurs traitements.

 

 

 

 


Les vertus médicales du beurre de karité au Mali

Guérisseur au MaliCertaines pratiques au village, à cause de leurs rôles et de leurs importances pour la société, doivent être connues et soutenues. Je m’en vais vous raconter les efforts de ce guérisseur traditionnel au service de la société, non pas que je l’ai appris, mais pour m’avoir rendu chez lui et avoir échangé avec lui sur le sujet  en présence de plusieurs malades sous son hangar construit pour recevoir les blessés. Bourama Doumbia est un guérisseur traditionnel dans le village de Samanko, un village situé à 6 kilomètres de la ville de Bamako.  Lire la suite de l’article…


Réparation de route inter-villages, une belle initiative locale à encourager

Route inter-villages Il n’est pas du tout facile de se déplacer entre les villages pendant la saison des pluies. Toutes les routes, à cause de l’eau, deviennent comme des petits marigots. Il y a de la boue partout. Que ça soit à pied, en vélo, en moto, par charrette ou à dos d’animaux, les principaux moyens de déplacement des populations locales, ces routes sont impraticables à cause de la boue. Lire la suite de l’article…


Paul Kagamé accepte une invitation par twitter!

Paul KagaméLe titre de cet article (l’article d’origine) m’a beaucoup impressionné sur le site de Global Voices, une revue mondiale de blogs et j’ai été surpris d’avoir vu que le Président rwandais, Paul Kagamé, a effectivement accepté cette invitation par twitter par une blogeuse. Une blogeuse Kenyane basée au Rwanda vient de réussir à faire visiter un club de tennis d’enfants par le Président Kagamé sur invitation par twitter. Félicitation!
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De toutes façons, ils vont arriver à destination

taxi-brousseLe besoin de se rendre dans les villages s’impose aux citadins et celui de se rendre dans les villes, aux villageois également. Ce déplacement s’effectue dans la plupart des cas, dans les taxi-brousses contrairement aux cars de lux qui relient les Régions entre elles.
Le déplacement entre les villages et les villes n’est pas quelques fois facile à cause du moyen de transport et l’état de la route, sauf si le village est situé à côté du goudron. Généralement ce sont des taxi-brousses qui relient les villages aux villes et ces véhicules de transport se trouvent dans toutes sortes d’états. Lire la suite de l’article…


Développer le milieu rural, une nécessité!

Développer le milieu rural, une nécessitéLors de tous mes voyages dans les villages maliens, je ne finis pas de sensibiliser les jeunes par rapport au manque de gestion du temps. Quand on considère les douze mois de l’année, nous voyons en réalité que les jeunes ruraux qui ne partent pas en exode ne travaillent pleinement que pendant trois, quatre ou cinq mois au maximum. Ces mois d’activités concernent les travaux champêtres,  de la semence à la récolte. Lire la suite de l’article…


Journée Internationale des Droits des Femmes : tout change!

Femmes au marchéLe soleil n’est plus quand Maman Téné s’exprimait ainsi à sa fille Kany dans le roman Sous l’Orage d’Amadou Ampâté Bâ:
« La plus noble aspiration d’une fille, c’est d’avoir un foyer, oui  un foyer ! Un mari et des enfants, c’est largement suffisant »
Le temps est maintenant pour les femmes de participer activement aux actions de développement du monde à côté des hommes sur tous les sentiers. Les femmes l’ont déjà compris. Elles sont dans les bureaux, elles dirigent des organisations et des services publics et privés. Elles sont électriciennes, mécaniciennes, journalistes, conductrices. Lire la suite de l’article…


Conte du village : le voyage de l’âne, la chèvre et le chien

Conte du village : le voyage de l’âne, la chèvre et le chienL’âne, la chèvre et le mouton sont tous des animaux domestiques, mais de comportement différent face à un véhicule. Qu’est-ce qui justifie l’attitude de chacun de ces animaux à la vue d’un véhicule ?
Un jour, l’âne annonça à la chèvre au chien, son intention de taire sa curiosité de voyager dans un véhicule pour découvrir le monde. Cette annonce suscita aux deux autres animaux, l’envie de faire comme l’âne. Ils ont alors programmé un jour où ils allèrent s’arrêter au bord du goudron et signalèrent un véhicule de transport en commun qui s’arrêta. Lire la suite de l’article…


La poterie aquatique

Je vous informe depuis un village malien très loin de Bamako où je me connecte au monde avec la clé Internet everywhere et un groupe électrogène comme source d’électricité. Je ne manque depuis là, aucune information des villes depuis là et de même, je veux vous connecter au village.

C’est dans ce sens que je vous invite à découvrir cet objet, sous forme de petit canari, découvert dans un marigot tari derrière le village de Kondogola dans la Région de Ségou.

Une femme creusant dans casino online un margot  tari pour avoir du banco pour orner sa maison, est tombée sur  ces objets. Il s’agit des petits canaris qui seraient fabriqués par des insectes aquatiques qui n’ont pas pu être identifiés. Ces petits canaris ont été montré aux sages du village, les villes personnes qui, après avoir vécu beaucoup de jour et vu beaucoup de choses peuvent généralement l’équivoque sur beaucoup de choses. Cela n’a pas pu être le cas cette fois-ci parce qu’ils ont carrément reconnu que c’est leur première fois de voir ce petit canari fabriqué dans l’eau par un potier aquatique.

Je vous invite grâce à la magie de l’Internet, de m’aider à identifier la chose et donner une explication aux habitants du village qui sont très curieux de savoir ce que c’est.


En cette période, difficile de joindre le village par téléphone

Le téléphone mobile existe presque dans tous les villages maliens. Même si certaines vieilles personnes en ont, les jeunes sont les grands détenteurs actifs qui ont le courage de se déplacer, en cas d’appel venant des villes ou de l’extérieur, dans les familles où il n’y a pas de téléphone pour passer l’appel à l’interlocuteur demandé par l’appelant. Non seulement pour leurs propres besoins, mais également pour faciliter de joindre le village, ces jeunes veillent beaucoup sur leurs téléphones, les rechargent à tout moment pour éviter qu’ils ne soient sur répondeur afin que le village ne manque pas d’appel. Tout cela devient momentanément compliqué par le fait qu’en cet hiver, la plupart des jeunes du village se dirigent vers les villes pour l’exode rural.

Presque tous les villages, à cause de ce déplacement massif des jeunes vers les villes avec leurs téléphones, on trouve moins de jeunes, donc moins de téléphones avant la prochaine saison des pluies.

C’est le cas d’Amadou dit karamoko, un jeune détenteur actif de téléphone à Bamoussogou dans la Région de Ségou. Karamoko est au service de tout le village de Bamoussobougou pour que les ressortissants de ce village, vivant dans les villes et à l’extérieur du pays, joignent facilement leurs parents en online casino cas de besoin. Avec sa plaque solaire, Karamoko n’est jamais sur répondeur et il reçoit plusieurs appels par jour pour d’autres familles du village. Karamoko vient de partir en Côté d’Ivoire pour quelques mois et le village de Bamoussobougou devient difficilement joignable. Si avec la présence de Karamoko on était sûr de pouvoir satisfaire le besoin de communication, maintenant on s’attend au silence ou aux instructions de la boite vocale suite aux appels. Chaque fois qu’on tente de rentrer en contact avec les quelques téléphones détenus par certaines vieilles personnes au village, le téléphone sonne plusieurs fois jusque sur répondeur ou directement on entend: « Vous êtes sur la boite vocale de…veuillez laisser votre message après un bip » parce que le téléphone est éteint pour non rechargement.

Cela est un cas général pour beaucoup de villages en cet hiver jusqu’au retour des jeunes en début d’été pour les travaux champêtres.


Une vidéo sur les chasseurs maliens lors de la remise de médaille à ATT

Le vendredi 5 février 2011, le stade Modibo Kéita était bondé de populations bamakoise pour assister, sous le rythme des grands artistes nationaux et internationaux, aux cérémonies de remise d’une médaille de reconnaissance à Monsieur Amadou Toumani Touré, le online casino Président du Mali.

Les chasseurs maliens, comme accoutumée à toutes les grandes cérémonies nationales, ont pris part à ces cérémonies de remise de cette médaille par l’union des chambres consulaire du Mali au président pour avoir travaillé pendants ses mandats.


Réseaux sociaux, différents besoins et utilisations au Mali

De passage dans les cybercafés aujourd’hui au Mali, on dirait que les jeunes s’informent pour que chacun aille se connecter dans les cybercafés et se retrouver sur un  réseau social. Si on fait un  peu de recule dans le temps, les réseaux sociaux utilisés par les jeunes maliens étaient badoo, h5, Netlog et MSN qui leur donnaient une opportunité de partage de photos et de communications instantanées.

Aujourd’hui, facebook a tendance à battre le record dans le domaine de la rencontre virtuelle entre les jeunes maliens. Au moment où je me rends dans les cybercafés pour  publier des informations locales, des traditions africaines et de la culture et même en bambara sur les blogs et sur facebook afin de créer un contenu numérique pour les populations locales avant que les villages ne soient connectés,  je vois à mes côtés, des jeunes internautes maliens connectés sur facebook pour communiquer, regarder les photos de leurs correspondants ou publier leurs propres photos. Ces photos peuvent être des photos de baptêmes, de mariage ou de simple promenade. Il n’est pas rare de voir quelques fois, des filles téléphoner pour dire : « est-ce que tu t’es connecté ? Je suis en ligne il ya longtemps, mais je ne te voix pas dans la partie chat de facebook. Rappelle-moi quand tu seras connecté »

Il n’y a pas que ces jeunes sur facebook, on y rencontre également d’autres maliens mais pour différents besoins. Cette fois-ci, des artistes et peut-être pour être en contact avec leurs fans. C’est le cas d’Oumou Sangaré avec sa voix d’or qui a la magie dans la musique malienne.

Facebook permet aux politiques de pouvoir lire les commentaires des internautes sur leurs profiles ou leurs écrits. C’est le cas d’Amadou Toumani Touré, le Président malien, de Moussa Mara, de Soumaila Cissé

Au-delà de la bonne articulation des phrases en français pendant ses émissions télévisées, le journaliste Salif Sanogo de l’ORTM dissipe la curiosité des maliens sur facebook en donnant les grandes lignes des évènements qui se passent à travers le pays.

Facebook qu’on peut considérer comme le réseau social le plus sollicité au Mali, est utilisé aujourd’hui pour différentes catégories de personnes et pour différents besoins.

Je ne saurais terminer sans exprimer mon entière ambition d’amener les populations locales sur facebook qui leur servira de domaine approprié de communication, de partage de compétence et d’expérience dans leurs activités quotidienne de développement durable.


Ramassage de vieux morceaux de fer, une activité de gain au Mali

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », le ramassage des vieux morceaux de fer et leur utilisation dans la fabrication  d’autres matériels est vraie démonstration de cette théorie de Lavoisier même pour ceux qui n’ont pas fréquenté l’école.

Les villageois ont toujours posé la question de savoir l’utilité de l’achat des vieux morceaux de fer rouillés et il leur serait toujours expliqué qu’ils sont transportés dans d’autres pays pour la fabrication des matériels comme des motos et notamment la moto Jakarta. Je n’ai pas vérifié l’information de savoir si réellement ces vieux morceaux de fer sont utilisés pour faire le cadre des Jakarta et ce serait un réel plaisir pour moi d’avoir la confirmation avec quelqu’un qui a plus d’information sur ce sujet depuis la chine.

Il y quelques années au Mali, en ville et dans les villages, les vieux morceaux de fer constituaient un grand danger pour l’homme. Les petits enfants avaient tout le temps les pieds fendus avec les morceaux de fer rouillé, les vélos, les motos et les véhiculés ont toujours été crevés par les morceaux de fer jeté par ci par là. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Tous les morceaux de fer en ville et dans les villages ont été ramassés et vendus à des commerçants qui se déplacent dans les rues en ville et de village en village pour acheter des morceaux de fer.

C’est le cas d’Abdoulaye Coulibaly, commerçant de vieux morceaux de fer à Pélégana, Ségou :

« Je ne fais que cette activité et j’y gagne bien ma vie. Avant, je me rendais dans les villages aux environs de Ségou pour acheter les vieux morceaux de fer. De passage, sur mon vélo, je criais : vieux morceaux de fer, vieux morceaux de fer et finalement, j’ai pris ce surnom. Maintenant, pour me retrouver, il faut dire en bambara, Abdoulaye dit vieux morceau de fer. Maintenant, je me suis  installé ici pour faire un grand tas de morceaux de fer  et j’achète tout, même les vieilles boites de conserve et des anciennes carcasses de moto et de vélos », nous explique Abdoulaye dit vieux morceaux de fer. »

« Tu vois ! Ce sont les anciens cadres, les tuyaux d’échappement, les réservoirs et  les anciennes   roues de motos. Nous achetons tout ici, pourvu que ça soit du fer. On pèse par kilo entre 50 et 75 F CFA. Chaque fois que nous avons l’équivalent du contenu d’une remorque, nous le vendons aux grands commerçants qui le transportent dans d’autres pays. Ces vieux morceaux de fer seraient utilisés pour la fabrication des Jakarta », dit Abdoulaye.

Cette activité ne concerne pas seulement les petits morceaux et les cadres de vélos et de motos, mais les carcasses non récupérables des voitures sont vendues par leurs propriétaires. C’est ce qui fait qu’on ne retrouve plus de vieilles carcasses de véhicules accidentés au bord des routes interurbaines. Tout est ramassé et vendu par leurs propriétaires.

Cette vente de vieux morceaux de fer est devenue une activité principale de beaucoup de personnes au Mali qui passent la journée à les ramasser à travers les villes et les villages. C’est le cas de ce petit garçon à Bamako.  Une fois après les cours et pendant les jours fériés, il se rend auprès des forgerons et les artisans pour ramasser les petits morceaux de fer jetés. Selon lui, il utilise cet argent pour s’habiller et se payer les fournitures. 

 

Voici quelques morceaux de fer ramassé par notre écolier auprès des forgerons au marché de Djicoroni-Para.

Cette activité de ramassage a fait que toutes les villes et tous les villages du Mali sont totalement dépourvus de vieux morceaux de fer. C’est une vraie campagne d’assainissement du pays qui contribue à réduire les maladies comme le paludisme et le tétanos.


Au Mali, on ne rejette plus de téléviseur pour panne de moteur irréparable

Beaucoup de téléviseurs, même s’ils plaisaient à leurs propriétaires, ont cessé de fonctionner il y a longtemps et se trouvent gardés dans la poussière au fond des magasins des réparateurs pour pannes irréparables de moteurs.  Quand les réparateurs arrivent au bout de leurs efforts pour réparer un téléviseur, il est alors jeté au fond du magasin ou remis au propriétaire qui achète un nouveau téléviseur.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui tant que la carcasse du téléviseur est en bon état. Les anciens moteurs des téléviseurs irréparables sont déposés au fond du magasin et remplacés par de nouveaux moteurs chinois. Ces anciens moteurs ne sont pas totalement rejetés, ils contiennent des pièces que les réparateurs utilisent dans la réparation des petites pannes sur d’autres téléviseurs.

On trouve ces nouveaux moteurs chinois dans les boutiques de vente de téléviseurs et de pièces détachées et pour toutes les marques. Pour une panne irréparable, le réparateur procède directement, avec l’accord du propriétaire, au changement de l’ancien par un nouveau moteur complet de marque chinoise. Il s’agit simplement de démonter le téléviseur, enlever l’ancien moteur et placé le nouveau dans la carcasse. Ce système de changement de moteur fait qu’il y a moins de téléviseurs jetés au fond des magasins au Mali aujourd’hui et ceux rejetés commencent à revivre et à sonner dans les salons. Une nouvelle opportunité de gain s’ouvre aux réparateurs. Chaque propriétaire d’ancien téléviseur vient chez son réparateur voir s’il peut retrouver son téléviseur gardé dans l’atelier il y a des années. Ceux qui ont les leurs gardés chez eux les amènent à la réparation pour remplacer le moteur.

C’est le cas de ce vieux téléviseur plein de poussière, de nids d’insectes, de toile d’araignée et  qui, après trois ans de repos au fond du magasin, va bientôt informer et amuser son propriétaire dans le salon. 

« Voici ce téléviseur qui ne marche pas il y a trois ans. Tombé en panne, le propriétaire l’a laissé dans le magasin pendant deux  ans et se servait d’un autre qu’il immédiatement acheté. Avant de partir à l’aventure, il me l’a apporté ici pour le lui réparer. Avec la découverte de la panne irréparable sur le moteur, j’ai gardé ici le téléviseur pendant une année.  A son retour de l’aventure, le propriétaire est revenu me voir et je lui ai proposé le remplacement du moteur par un nouveau moteur chinois. Aujourd’hui, nous allons réparer ce gros vieux téléviseur qui s’est bien reposé et bientôt, il va sonner dans le salon de son propriétaire », nous informe ce réparateur de téléviseur installé à Banconi Plateau.