Odilon Doundembi

Le civisme, le patriotisme et le nationalisme à la centrafricaine

Un peuple doit être dévoué et attaché à son Etat, tels qu’il assume ses devoirs avant de réclamer ses droits. Le civisme est donc un sentiment qui pousse le citoyen à obéir aux lois de l’Etat, à payer ses impôts, à respecter les biens de l’Etat, à s’acquitter de toutes ses obligations à l’égard de l’Etat (service national : soutenir les initiatives gouvernementales par exemple) et même à participer à la vie de la cité.
En Centrafrique, lorsqu’un bébé est né, les parents ne songent pas vite à l’établissement de son acte de naissance. La plupart attendent que l’enfant ait l’âge scolaire, pour le faire car ceci est obligatoire pour l’inscription de l’enfant. Ce phénomène est très fréquent dans des régions du pays.
Un cousin est venu du village pour des raisons d’étude à Bangui. Il n’y a pas de document justifiant sa naissance. Il vit sans exister. Par conséquent il faut lui délivrer un acte de naissance en bonne et due forme. Le plus gros problème, est que personne ne sait exactement quand il né. Par conséquent il faut lui attribuer un âge fictif comme cela était le cas à l’époque de nos grands-parents.
Pisser en public est devenu un phénomène en vogue, parmi tant d’autres. Même ceux qui sont censés être exemplaires le font. Si les enseignants le font, que ferraient les élèvent et les étudiants). Ils ont un « solide » argument de défense qui : « il n y a pas de toilette publiques… ».
Le civisme, le patriotisme et le nationalisme forment un trio interdépendant.
Le patriotisme est évidemment, l’amour de la patrie. C’est à dire la volonté de se dévouer et au besoin, de se sacrifier pour défendre la patrie en particulier contre les attaques externes…Le nationalisme quant à lui, permet de défendre les intérêts d’un pays. S’il est fondé sur la prise de conscience réelle à un moment précis de l’histoire par une communauté de former une nation, il permet d’arriver à la vraie indépendance du pays.
Cependant, le nationalisme n’est pas du tout synonyme de xénophobie, c’est à dire de l’hostilité à l’égard de tout ce qui est étranger. Pour une meilleure gestion des relations humaines, il faut accepter la différence des autres.
L’internationalisme n’est pas aussi à négliger car il préconise les ententes internationale par-delà les divers intérêts nationaux, particulièrement la communauté internationale (Union Africaine, Union Européenne, Organisation des Nations Unies…).
Respecter ces principes, c’est se respecter, connaitre ses droits et devoirs de citoyen afin de contribuer au développement de son pays.


Es-tu prêt pour les fréquentations ?

L’envie d’être avec une personne qui compte pour vous et pour qui vous comptez peut être incroyablement forte, même quand on est jeune.

Et vous ? Etes-vous prêt pour les fréquentations ? Avant de répondre, une définition s’impose.

– Qu’entend-on par « fréquentations » ?

– Vous sortez régulièrement avec une certaine personne de l’autre sexe. Est-ce des fréquentations ?

 – Il y a une attirance réciproque entre vous et une personne de l’autre sexe. Vous lui envoyez des  messages ou vous lui téléphonez plusieurs fois par jour. Est-ce des fréquentations ?                                     

Chaque fois que vous vous rencontrez avec vos amis, vous vous associez à la même personne de l’autre sexe. Est-ce des fréquentations ?

Evidemment, vous avez répondu sans hésiter à la première question, mais il se peut qu’il vous ait fallu un temps de réflexion pour les deux autres. Qu’entend-on précisément par «  fréquentations » ? En réalité, ce mot désigne le fait d’entretenir des relations réciproquement. Certains jeunes appellent cela «  sortir ensemble » ou « avoir un (e) petit(e) ami(e). Donc, la réponse  aux trois questions ci-dessus est oui. Que ce soit au téléphone ou face a face,  ouvertement ou dans le secret, du moment qu’il y a une entente sentimentale et une communication régulière entre vous et quelqu’un de l’autre sexe, vous vous fréquentez. Etes-vous prêt pour vous engager dans cette vie ? Trois questions vous aideront à le déterminer.

Pourquoi voulez-vous fréquenter quelqu’un ?

Dans de nombreuses cultures, les fréquentations sont pour deux personnes une façon légitime d’apprendre à se connaitre. Mais elles devraient avoir cet objectif honorable : permettre aux jeunes gens de savoir s’ils veulent se marier.

Lorsque vous fréquentez une personne, vous agissez forcément sur ses sentiments. C’est pourquoi veillez à avoir des intentions honnêtes. Réfléchissez : Aimerez-vous qu’on joue avec vos sentiments comme un enfant avec un jouet. C’est-à-dire qu’on choisisse aujourd’hui pour abandonner demain ? Une adolescente nommée Noëlla reconnait : « D’un côté, j’ai envie de dire que les fréquentations, ça devrait être juste pour s’amuser, mais ça n’a rien d’amusant quand l’un prend les choses au sérieux et l’autre non plus.»

Quel âge avez-vous ?

Selon vous, à quel âge un jeune peut-il raisonnablement songer aux fréquentations ?………………………………………………………………….

Posez la même question à l’un de vos parents ou aux deux et inscrivez votre réponse ici…………………………………………………………………………………

Etes-vous prêt pour le mariage 


Centrafrique : La nécessité d’une gouvernance sans corruption

La corruption est un véritable fléau qui nécessite une importante mesure (sensibilisation, formations, promulgation des lois en la matière,  sanctions).

Elle est comme un véritable poison dont les chercheurs ainsi que les féticheurs sont encore en quête de l’antidote en RCA.

Bien que la corruption puisse exister dans n’importe quelle organisation humaine, il semble que c’est au sein des pouvoirs publics qu’elle est la plus répandue. La corruption des pouvoir publics est  définie comme l’abus, pour un profit personnel, de l’autorité publique que quelqu’un détient cette façon d’agir.

Parfois des fonctionnaires corrompus s’approprient des biens profitent de certains avantages auxquels ils n’ont pas droit voir détournement  carrément des fond ils peuvent aussi utiliser leur position pour favoriser injustement leur famille en leurs amis.

La corruption est profondément enracinée dans presque toutes les institutions en République  Centrafricaine : dans la fonction publique le système éducatif, la police et le système judiciaire dans les établissements scolaires et universitaires.

Généralement les élections sont organisées dans le but de permettre en théorie, aux électeurs d’écarter, les personnes corrompues. Mais en réalité, les campagnes électorales et les élections créent des conditions favorables à la corruption. La main qui donne peut parfois prétendre prendre le contrôle de celle qui reçoit. Cela conduit à croire que, par leurs soutiens financiers, les riches peuvent influencer les élus actuels. D’après ce qui vient de se passer en République Centrafricaine et au Benin en particulier, nos autorités doivent comprendre cette nécessité de gouverner dans la transparence car le peuple est dorénavant debout pour veiller sur tout.

L’avidité et l’égoïsme sont à la base de la corruption. Les personnes hauts placées et les citoyens manifestent souvent ces défauts. Pour que la corruption disparaisse, les gens doivent chercher à dominer, en fait apprendre à dominer des traits de caractère ancré en eux, comme l’avidité et l’égoïsme.  Malheureusement dans le passé, les gouvernements n’ont pas ni la volonté ni la capacité de mettre en œuvre un tel programme d’enseignement.


Centrafrique-LRA: libération de deux otages à Rafaï

Le  21 Avril dernier, les éléments de la LRA avaient promis aux populations de Rafaï et de ses environs, un retour imminent dans la localité. Choses promises, choses dues. Ils ont finalement tenu, avec rigueur, leur promesse. Cela s’est traduit par la capture d’un certain nombre d’habitants de la ville.

Dans l’après-midi du vendredi 22 Avril, ces seigneurs de guerre ont libéré parmi les personnes kidnappées, une femme et une fillette âgée de 11 ans. Comme à l’accoutumé, ces bandits armés n’ont pas dérogé à leur principe barbare consistant à torturer et à violer leurs victimes. La fillette avait subi des sévices sexuels avant d’être relâchée en compagnie d’une  dame.

La femme a raconté à ses proches, que ces écervelés (preneurs d’otage) n’étaient même pas nombreux. Il  serait au nombre de 8 dont 3 adultes et 5 enfants-soldats à couvrir le secteur, ainsi que quelques anciens otages. Cette situation a mis les habitants de Rafaï, dans une angoisse qui ne dit pas son nom. Les habitants, craignant un nième  retour de ces malfaiteurs sont dans la psychose car  ils craignent un n-ieme retours dans la localité, de ces malfaiteurs pour se venger de la mort de l’un  des leurs abattu lors d’un accrochage qui les opposaient avec et les villageois.

Les populations vulnérables de l’est et du sud-est de la RCA ne cessent d’être effrayées et attaquées, malgré la présence des soldats ougandais et américains ainsi que de ceux de la MINUSCA qui s’y trouvent.

Hier, c’était le tour des Seleka et des antibalaka, aujourd’hui la LRA prend le relais. A qui le tour demain ? Il est temps d’agir résolument pour éradiquer cette peste qui est la LRA.  Les gens en ont marre de fuir tout le temps, leurs habitations, de ne plus chasser ni cultiver le sol, comme auparavant.

Cette hypocrisie qui n’a que trop durée, nécessite vivement une action concrète de la part des autorités centrafricaines.


Centrafrique: Hommage à Camille Lepage

On dit souvent que les artistes meurent mais leurs œuvres demeurent pour toujours tant qu’elles sont bien préservées. Tel est le cas de Camille Lepage décédée tragiquement en République Centrafricaine. Cette photojournaliste de 26 ans, était tombée dans une embuscade près de la frontière camerounaise le 12 Mai 2014.

La famille de Camille organise (du 2 au 15 Avril ) une exposition suivie de série de spectacle théâtrale au sein de l’Alliance Française de Bangui afin de lui rendre hommage en montrant tout ce qui reste d’elle (ses photos). Les photos de Camille Lepage sont exposés un peu partout dans la capitale Bangui sous forme d’exposition itinérante.

2

Exposition en images à l’Alliance Française de Bangui3

Un artiste comédien relate quelques événements sombres de l’histoire de la RCA.4

Les parents de Camille Lepage entourés de deux artistes centrafricains.5

Plusieurs personnalités sont venues lui rendre hommage.

7

Un sculpteur centrafricain offre son œuvre d’art à la maman de Camille Lepage.

 

 


Comment connaître les qualités d’un leader

Le sens de l’autorité est inné à certaines personnes. Cette  autorité,  ce  pouvoir  personnel,  peut  être  acquis  avec méthode. Voyons quel genre de pouvoir vous avez déjà.  Je vous demande juste de faire le test suivant pour savoir si vous avez ou non tous les ingrédients pour devenir un leader, dans l’état actuel des choses.

  1. Observez les  trois  rangées  de  chiffres  ci-dessous.  Si  vous  les additionnez  entre  eux  pour  avoir  trois  sommes,  laquelle  de  ces  trois sommes est la plus grande ? (Vous avez dix secondes pour répondre- Ne

trichez pas).

a. 0 8 3 6 0 1 5 7

b. 5 1 9 0 0 3 5 1 4 0

c. 4 1 9 0 5 0 1 4

2.   En général, les gens ont besoin de savoir pourquoi on leur a donné l’ordre de faire quelque chose.

o Vrai

o Faux

  1. Vous croyez qu’il y a des moments où vos décisions ne devraient pas être mises en cause.

o Vrai

o Faux

  1. Les chefs doivent établir une relation personnelle avec les gens qu’ils dirigent.

o Vrai

o Faux

  1. Pour donner une impression d’objectivité, le patron devrait refuser d’écouter les problèmes de ses collègues.

o Vrai

o Faux

  1. Dans tout groupe représentatif d’une population, certaines personnes sont si faibles ou si stupides qu’elles ne sont jamais bonnes pour faire quelque chose.

o Vrai

o Faux

  1. Un bon leader doit être craint par dessus tout.

o Vrai

o Faux

  1. Demander un conseil auprès des collègues ou d’un membre de la famille est un signe de faiblesse.

o Vrai

o Faux

  1. Les éloges sont plus productifs que les critiques.

o Vrai

o Faux

  1. Il est mieux de travailler au jour le jour que de faire des tas de projets.

o Vrai

o Faux

  1. Les émotions d’un chef ont très peu d’influence sur la productivité de ses subordonnés.

o Vrai

o Faux

  1. Si vous êtes en colère contre quelqu’un, vous devriez le montrer au lieu de vous retenir.

o Vrai

o Faux

  1. Un vrai patron devrait faire lui-même la plus grosse partie du travail.

o Vrai

o Faux

Réponses

1. a

6. faux10. faux
2. vrai7. faux11. faux
3. vrai8. faux12. faux
4. faux9. vrai13. faux
5. faux

Résultats

Attribuez vous-même 10 points pour chaque réponse correcte.

Si votre score est entre 110 et 130 (les maximums) points:

Vous avez  l’étoffe  d’un  leader,  à  condition  que  vous  ayez  répondu honnêtement aux questions.

Si vous n’occupez pas un poste de responsabilité en ce moment, c’est parce que probablement  vous ne vous en êtes jamais soucié, ou tout simplement parce que cela ne vous intéresse pas. Ce qui est dommage car vous auriez pu être un excellent directeur.

Vous avez le talent et l’instinct pour acquérir un pouvoir personnel, et le bon sens de ne pas en abuser.

Si votre score est entre 50 et 100 points.

Vous n’êtes  sûrement pas un leader né, mais  vous pouvez sûrement en devenir un en apprenant les techniques adéquates. Par exemple, suivez la méthode décrite dans ce chapitre. Vous ne devriez pas avoir de problème pour être le chef de la classe. Tout ce qu’il vous faut c’est un  peu de discipline et de persévérance.

Si votre score est de 40 points ou moins.

Vous êtes sans aucun doute une personne timide et introvertie. Vous vous sentez à l’aise avec  vos  livres pour étudier que d’être à la tête d’une hiérarchie. Mais vous pouvez vaincre votre  timidité en appliquant les méthodes contenues dans ce livre. Vous pourriez découvrir dans vous- même un goût caché de l’autorité.

Et même si ce n’est pas le cas, il est toujours utile de savoir comment gouverner le bateau. Vous ne saurez jamais quelles situations la vie vous réserve.

Extrait du livre intitulé « How to become a LEADER» (« Comment devenir un leader « ) de Christian H. Godefroy.

 

 


Les réseaux sociaux : un vrai-faux ami

Comme presque tout ce que propose le Net, les sites réseaux sociaux comportent des avantages, mais aussi des pièges.
Si vous devriez appartenir à un réseau social ou si vous êtes accro, comment-vous protéger ?
Il est primordial de réfléchir sur les quatre points suivant selon l’importance qu’ils ont pour vous : votre vie privée, votre temps, votre réputation et vos amitiés.
Voici donc les Quatre questions à se poser sur les réseaux sociaux

1. Quel effet les réseaux sociaux ont-ils sur ma vie privée ?
Si vous n’y prenez garde, votre profil, vos photos, les mises à jour de votre statut (bref message à tous les amis de votre liste) et vos commentaires (réponses aux mises à jours de leur statut) pourraient en dire trop sur vous : où vous habitez, quand vous êtes (ou vous n’êtes pas) chez vous, où vous travaillez, quelle école vous fréquentez, etc.
D’autres renseignements tels que adresse e-mail, date de naissance, numéro de téléphone, risquent de vous exposer au harcèlement de tout genre (sectaire, sexuel, etc.), à l’intimidation ou à l’usurpation d’identité. Pourtant beaucoup divulguent facilement de telles informations sur leur profil.
Dites-vous bien que tout renseignement posté sur un site communautaire doit être considéré comme public ou pouvant aisément être rendu public.
Familiarisez-vous bien avec les paramètres de confidentialité de votre réseau social, et servez-vous-en. N’autorisez l’accès de votre statut et à vos photos qu’à des personnes de confiance.

2. Quel effet leur utilisation a-t-elle sur mon temps
Les réseaux sociaux peuvent accaparer votre temps et vous détourner d’activités plus importantes. Plus vous avez de contacts, plus vous passez de temps en ligne et davantage vous risquez de devenir accro.
Il y a tellement de choses à faire : jeux, tests, pages de fans des célébrités (chanteurs, acteurs de cinéma, sportifs…) ; et bien sûr, jeter un œil sur le profil de tous vos amis…
Sachez que le temps est un bien précieux qu’on ne peut pas se permettre de gâcher à des fins presque inutiles (gaspiller).

3. Quel effet leur utilisation a-t-elle sur mes amitiés ?
Des lors, sur un site communautaire, c’est le bon sens même de sélectionner soigneusement vos amis.
Passez en revue votre liste d’amis et faites le ménage si nécessaire. Pour chaque personne, demandez-vous
– Est-ce que je la connais bien « hors connexion » ?
– Quel genre de photos et de commentaires publie-t-elle ?
– A-t-elle une influence positive sur moi ?

4. Quel effet leur utilisation a-t-elle sur Ma réputation ?
Sachez que vos publications sur les réseaux sociaux vous forgent une réputation.
Préserver votre réputation, c’est veiller à ne donner aux autres aucune raison valable de mal vous juger. Il suffit d’une photo ou d’un commentaire indécents pour ruiner une réputation. Si vous voulez la préserver, il y’a encore plus important à prendre en compte :
L’effet que vos publications auront sur les autres, qu’ils soient des collègues ou pas.
Si vous appartenez à un réseau social, regardez les photos que vous publiez et demandez-vous :  que disent sur moi, ces photos ? Est-ce vraiment l’image que je veux donner ? Serais-je gêner que mes parents, mes supérieurs hiérarchiques ou un éventuel employeur les voient ? Si tel est le cas je vous suggère ‘effectuer des changements qui s’imposent.
Relisez aussi avec attention vos commentaires et ceux que d’autres ont laissés sur votre page.

N’oubliez surtout pas de vous déconnecter!


RCA: Investiture de F. Archange Touadera le 30 Mars

Le tout nouveau président élu de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, sera investi le 30 mars, c’est à dire un jour avant la fin officielle de la transition d’après les révélations de APA-Bangui (Centrafrique).

Un comité dirigé par la ministre d’Etat en charge du Développement rural, Marie Noelle Koyara, va tenir une réunion pour décider du lieu de l’événement, de la logistique et de la liste des invités.

Selon certaines sources proches de ce comité d’organisation, le Président Français François Hollande aurait annoncé sa présence à la cérémonie d’investiture.

Pour sa première sortie internationale, le nouveau chef de l’Etat centrafricain s’est rendu, mardi et mercredi, à Malabo en Guinée Equatoriale et à Ndjamena au Tchad.

Cliquer ici pour savoir qui est ce monsieur ou en core les cinq choses à retenir sur F. Touadera.


RCA et ses entreprises privées

Il est important, je pense de rappeler les vœux du peuple aux dirigeants même s’ils disposent déjà des leurs.

En Centrafrique comme ailleurs le taux de chômage ne cesse d’augmenter. Pour palier à cela, l’Etat demande aux jeunes diplômés et aux hommes d’affaire d’innover en créant leurs propres entreprises afin d’aider d’abord eux-même et ensuite leurs paires. Que doit-il  faire pour encourager ces entreprises à prospérer davantage? Voici donc les recommandations…

A l’endroit de l’Etat

– Faciliter et promouvoir la création de Centres de Gestion Agréés

– Promouvoir l’adéquation Formation professionnelle/Emploi

– Organiser une conférence de donateurs et/ou lancer un emprunt obligataire auprès de la bourse régionale pour financer un programme national de reconstruction ou les entreprises du secteur formel;

– Créer un fonds national d’investissements dédié aux PME/TPE avec des spécialités par secteur d’activité (Agriculture, forêts, mines et autres à analyser)

– Créer un fonds national de garantie;

– Simplifier les communications en matière de fiscalité;

– Proposer une gestion axée sur les résultats aux différentes banque de la place ou de la sous-région, à l’instar des entreprises, pour obtenir des solutions durables de financement;

– Valoriser l’innovation des PME/TPE notamment celles des jeunes sans
capital pour démarrer;

– Refinancer les opérateurs économiques existants notamment les TPE, Koli/Wali Gara et SS2I

– Abaisser ou supprimer les taxes à l’importation du matériel informatique pour les PME/TPE (2 à 3 ordinateurs)

– Garantir la sécurité des personnes et des biens sur tout le territoire national afin d’éviter pertes inutiles et coûteuses;

– Promouvoir une plus grande proximité entre institutions régionales et les entreprises par la création d’agences nationales

A l’endroit des établissements de crédit

– Baisser les taux directeurs des crédits pour les rendre compétitifs par rapport à ceux appliqués dans la sous-région (Exemple : 20% contre 15% au Cameroun);

– Stimuler l’épargne à moyen terme pour financer les entreprises;

– Evaluer les opportunités et risques des interventions en direction des entreprises

– Élaborer une politique de financement différenciée par typologie d’entreprises;

– Promouvoir d’autres types de garantie en complément des titres fonciers;

– Créer de nouvelles agences dans les provinces;

– Promouvoir les transferts d’argent par la téléphonie mobile pour réduire les frais financiers;

– Organiser à court terme des journées d’information et de sensibilisation sur les offres de services financiers (banques et établissement de micro – finance);

– Promouvoir les partenariats inter – entreprises pour faciliter la sous- traitance locale

– Proposer aux industriels du secteur forestier de mettre leurs résidus de bois précieux à la disposition des artisans pour réaliser des objets d’art.

Songez-y cher future Président!


Recommandations sur la Grappe de croissance Mines

Ce billet va dans le même sens que le dernier. Ici , il s’agit d’explorer des pistes visant à promouvoir les ressource minières de la RCA afin de renouer à un semblant de croissance.

Recherche, prospection et potentialité minière

L’Etat doit promouvoir le partenariat Public-Privé dans le domaine de la Prospection, la Recherche et le Développement des activités minières, en vue de :

– Equiper le laboratoire de recherche du Département des Mines et de
l’Université de Bangui (Laboratoire des Géosciences) ;

– Réaliser les travaux de recherches géologiques et minières, avec priorité à l’exploitation industrielle des substances minérales suivantes : l’or de Ndassima ; le diamant ; le calcaire de Bobassa ; les hydrocarbures du Nord et du Sud-Ouest; le fer

– Mettre en place une base de données minières ;

– Financer la Recherche (Recherche, prospection et potentialité minière)

– Assurer le financement et le recadrage des structures sous-tutelle ;

– Mettre en place un Conseil National de Recherches Géologiques et Minières regroupant l’Université de Bangui, le Ministère en charge des Mines et les sociétés minières.

Amélioration du climat de confiance

Que des mécanismes institutionnels de soutien et d’accompagnement des opérateurs économiques du secteur soient mis en place en vue de faciliter leurs accès aux crédits auprès des banques et les institutions financières. Ainsi, il faut :

– Rendre transparente la procédure de signature et de payement des bonus ;

– Élaborer un plan de formation des acteurs du secteur minier pour la connaissance des autres substances minérales ;

– Assurer la sécurisation en urgence des zones minières.

Bonne gouvernance

Que le Gouvernement encourage l’harmonisation du cadre institutionnel et juridique (code minier, code pétrolier, lois de finances,…) en vue de rendre attractif le secteur minier centrafricain aux investissements tant nationaux qu’internationaux. Aussi, il faut :

– Vulgariser les informations relatives aux mécanismes fiscaux des exportations ;

– Faire la relecture de la loi portant Code Minier (2009) ;

– Faire un bon usage du Fond de Développement Minier (FDM) ;

– Mettre en place d’une commission interministérielle pour la révision du Code d’Investissement accordant des exonérations sur les équipements d’exploitation minière des Coopératives et Association des artisans miniers ;

Créer une Banque de Développement minier.

Recommandations sur l’Amélioration du Climat des Affaires
A Court Terme
– Rendre opérationnel sans délai le Cadre Mixte de Concertation pour l’Amélioration des Affaires (CMCAA), afin qu’il puisse suivre les réformes portant notamment sur les indicateurs du Doing Business ;

– Proposer dans la Loi des finances pour 2016, une réduction des coûts et
frais de formalités pour la création d’une entreprise ;

– Diffuser et vulgariser les procédures et les coûts des formalités de création des entreprises;

– Rendre opérationnelles et/ou créer, par secteurs d’activités, les structures techniques de contrôle et d’attribution des autorisations administratives, pour le strict respect des normes ;

– Elaborer une charte Nationale des PME-PMI ;

– Promouvoir et autoriser la création d’un bureau de liaison de la Diaspora
en Centrafrique pour faciliter les investissements et autres projets ;

– Renforcer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire ;

– Encourager l’Etat à associer dans la mesure du possible le secteur privé à certaines de ses missions officielles pour faciliter les opportunités d’affaire.

– Publier et vulgariser les mesures incitatives à l’investissement ;

– Accélérer la création d’un Fonds national de Garantie et de Centres de
gestion agréés.

– Assouplir et simplifier la législation fiscalo-douanière applicable aux
PME ;

– Délocaliser le service d’identification fiscale auprès du Guichet Unique
de Formalité des entreprises ;

– Rendre effectif à court terme le remboursement des crédits de TVA par
l’Etat ;

– Rendre opérationnel le CAPMEA afin d’aider les PME – PMI et TPE dans la réalisation de leurs projets ;

– Favoriser la transparence dans les procédures de passation des marchés publics ;

– Réaffecter la Contribution au Développement Social (CDS) à sa destination première (Education et Santé) ;

– Prendre des mesures d’incitation fiscale en faveur des PME pour les trois premières années d’exercice de leurs activités en ce qui concerne l’IS, l’IFPP, l’IGU et la patente.
Organiser des actions de sensibilisation pour promouvoir le civisme fiscal ;

– Adopter le projet de révision de la Charte des investissements ;

– Adopter le projet de Code de Commerce ;

– Appliquer et Suivre les réformes de l’OHADA dans le domaine de l’exécution des contrats ;

– Revoir le calcul de la taxe professionnelle pour les entreprises inscrites aux taux réels ;

– Encourager les opérateurs du secteur informel à intégrer le secteur formel par des mesures incitatives et des modules de formation.

– Respect, par les services déconcentrés de l’Etat aux postes de contrôle
des missions qui leur sont assignées.

A Moyen Terme

– Créer une banque nationale d’investissement ;

– Promouvoir une synergie entre les grandes, les moyennes, les petites et les très petites entreprises ;

– Encourager la formation et la spécialisation des magistrats et juges chargés des affaires commerciales et foncières pour une bonne maîtrise des règles de procédures et une bonne administration de la justice ;

– Déconcentrer de manière progressive les structures d’accompagnement et d’appui au secteur privé dans les provinces ;

– Construire et réhabiliter les infrastructures de soutien à la croissance économique sur tout le territoire national ;

– Élaborer une stratégie nationale pour le partenariat Public-Privé ;

– Elaborer une fiscalité spécifique au secteur des transports afin de relancer cette activité ;

– Préconiser des mesures d’accompagnement en période de crise ;

– Créer un organe chargé de la promotion des Investissements ;

– Mettre en place une commission paritaire d’arbitrage entre l’administration fiscale et le contribuable ;

– Elaborer et publier le répertoire des entreprises en RCA ;

– Actualiser le guide de l’investisseur en Centrafrique ;

– Rendre accessible la base de données des projets d’investissements au
Ministère du Plan ;

– Procéder à la relecture de la réglementation en matière de libéralisation des prix ;

– Renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption ;

– Finaliser les documents des projets de renforcement des capacités des structures de tutelle et d’appui au secteur privé et mobiliser les ressources pour leur mise en oeuvre ;

– Mettre en place l’Agence Centrafricaine de Normalisation(ACN) et
l’Agence Nationale de Promotion des Exportations(ANPEX) ;

– Mettre en place un Conseil national d’Investissement en Centrafrique placé sous l’autorité du Chef de l’Etat ;

– Mobiliser les fonds pour indemniser les entreprises sinistrées pendant la crise ;

– Promouvoir la création d’entreprise en milieu jeune avec le soutien des
banques ;

– Favoriser la mise en place des institutions de transferts d’argent et
Micro finance à l’intérieur du pays ;

A Long Terme

– Créer une zone industrielle et de zones franches;

– Créer une société nationale d’investissement;

– Institutionnaliser la tenue annuelle du Forum sur la promotion du secteur privé en Centrafrique.


Centrafrique : recommandations sur la grappe de croissance agricole

Les centrafricains ne cessent de se vanter de la richesse du pays en termes de ressources naturelles notamment du sous-sol au détriment des autres secteurs. En générale, le sous-sol, pourtant non exploité à grande échelle, ne profite  qu’à une poignée de citoyens et aux étrangers en plus de nombreuses crises inutiles qui en découlent.  Alors pourquoi ne pas changer de cape ?
A mon humble avis, le régime qui se pointe à l’horizon devrait faire de l’agriculture l’un des points focaux susceptibles de booster l’économie de la RCA. Evidemment, on ne peut pas parler de l’agriculture sans penser à l’élevage et tout ce qui va avec. La priorité numéro 1 est , comme souhaite tout le monde, le rétablissement de la sécurité garante de la paix et la cohésion sociale. On en a assez parlé.
Lors du forum sur la promotion du secteur privé qui s’est tenu à Bangui dans la salle de conférence de l’Hôtel LEDGER PLAZA, du 9 au 13 Septembre 2015, un accens particulier a été mis sur l’agriculture. Je me suis amusé à récapituler quelques points cruciaux des recommandations dudit forum.

En Voici la toute première portant sur la « Grappe de croissance Agriculture ».

A Court Terme :
–    Accélérer la procédure d’adoption et de mise en place du code foncier agro-pastoral ;
Réaliser une étude de faisabilité sur la mise en location d’une partie des, terres agricoles ;
–    Rechercher des sources de financement  interne et  externe (table ronde des bailleurs de fonds), pour le développement de l’Agriculture ;
–    Promouvoir les produits agro-pastoraux de la RCA à l’extérieur ;
–    Encourager  et  protéger  la  production  et  les  marchés  locaux  dans  le respect des engagements internationaux ;
–    Restructurer les chambres consulaires (Agriculture et Commerce) ;
–    Réviser la convention relative à l’importation du gap du sucre.

A Moyen Terme
–    Créer une Banque de Développement Agricole ;
–    Promouvoir  les  fermes  agropastorales  et  agro  industrielles  sur  toute l’étendue du territoire ;
–    Réhabiliter les Centres de Recherches Agricoles.
–    Créer un Office National de sécurité alimentaire.

A Long Terme
–    Réhabiliter et réformer les structures de formation agricole ;
–    Promouvoir la mécanisation de l’Agriculture ;
–    Soutenir la création des fermes pédagogiques ;

Intervention et rôle de l’Etat dans l’agriculture en vue de la sécurité alimentaire

L’État est le « garant de la sécurité [1] » et donc du bien-être des citoyens. De ce fait, il va de soi qu’une gouvernance inappropriée aura un impact négatif sur le développement et la santé publique. Croissance démographique pauvreté, changements climatiques, pénurie d’eau, amoindrissement des ressources, sont autant d’éléments qui justifient l’intervention d’un organisme pour la sécurité
alimentaire. Pour cet organisme qu’est l’État, le point de mire est l’agriculture et comme l’a souligné Jacques Sternberg, la « faim justifie les moyens  ».

Dans son objectif de pouvoir satisfaire le plus grand monde, aussi bien quantitativement, qualitativement que culturellement, l’État devrait se doter de plusieurs armes. Les politiques agricoles couvrent de multiples aspects de l’agriculture : l’innocuité des aliments, la santé des animaux et des plantes, la protection des sols et de l’environnement, l’amélioration et la stabilisation des revenus, le financement, la formation et la main-d’œuvre, la recherche et le développement, la vulgarisation et le transfert technologique, le soutien aux organisations agricoles…

Quantitativement, il devrait opter pour l’industrialisation et l’intensification de l’agriculture, la libéralisation du commerce et des frontières et agit qualitativement via des législations ; vis-à-vis des deux, l’État devrait adopter des politiques et octroyer des subventions.

Songez-y cher futur Président!


Un drôle de message

J’ai l’habitude de ne pas lire des messages courts que mes contacts balances en broadcast…
Mais celui venant de mon neveu a retenu mon attention (chez nous il ne faut jamais négliger son neveux sous prétexte de vivre toute sorte de malédiction…). Vers 23h au moment où je profite encore de l’électricité qui vient en dent de scie, mon téléphone retentit pour m’annoncer ce drôle de SMS dont voici le contenu :
 » Bsr couz, j’aimerais que ton bonheur augmente comme le prix du pétrole au Ghana; que tes problèmes chutent comme la valeur de dollars au Zimbabwe, que ton amour et ta joie grandissent comme la corruption en RCA, surtout que tes ennemis se battent comme à la recherche d’un emploi ou du visa britanique. Bonne nuit! »
Ah oui, je me suis mis à rire tout seul avant de méditer sur le contenu de ce fameux SMS.


Ma petite prière pour la paix en Centrafrique

Au nom de ma Très chère patrie une et Indivisible terre !
Au nom de la sécurité,  de la  Paix, et du développement en Centrafrique.
Je vous conjure toutes sortes d’armes qu’il puisse y avoir : couteaux, épées, outils à doubles tranchantes, lances, clous et armes quelconques métalliques ou non, au nom de la réconciliation et de la cohésion sociale.

Que vous ne puisez  nullement blesser  ni répandre le sang de qui que ce soit car  le peuple en a déjà trop souffert.

Esprit de sagesse et de l’entendement,
Esprit de conseil et de force,
Esprit de dialogue et de piété,
Esprit de respect de la dignité humaine, fais tes preuves au moins une fois et de façon définitive en République Centrafricaine.
Au nom de la paix je prie.

Amen !


Centrafrique: premiers résulats partiels des élections devoilés

Le samedi 02 Janvier, l’autorité nationale des élections a devoilé les résultats provisoires partiels de la capitale centrafricaine.

Selon ces résultats portant sur 8 circonscriptions, le candidat indépendant et ancien Premier ministre Faustin Archange Touadera arrive en tête à Bangui. Il a obtenu 30999 voix.

Anicet Georges Dologuélé arrive en 2ème position avec 28162 voix.

Ces résultats ne sont que très partiels et ne concernent que 66% des votes à Bangui.

D’après le rapporteur général de l’ANE, « le traitement (des résultats) se poursuit » au Centre de traitement des données à Bangui.

Les résultats d’au moins six préfectures de province devant être acheminées par avion étaient attendues dans les heures à venir.

Rappelons que près de 2 millions d’électeurs centrafricains étaient appelés aux urnes mercredi pour échoisir un nouveau président et leurs représentants à l’Assemblée nationale.

Trente candidats se sont présentés à la présidentielle.


Centrafrique: vers un scrutin partiel

Les Centrafricains se sont déplacés massivement très tôt le matin ce mercredi 30 Décembre pour aller exercer leur droit de citoyen. J’ai pu sillonner quelques bureaux de vote, dans l’ensemble on sent un énorme engouement et la détermination du côté des électeurs. Malheureusement, tous n’ont pas été satisfaits quant à l’organisation du scrutin tant à Bangui qu’en provinces. Du problème logistique à l’incapacité notoire et un manque de professionnalisme du personnel de l’ANE (Autorité Nationale des Elections) en passant par la lassitude des autorités de transition, il y a une forte probabilité d’aller à des élections partielles afin d’éviter le pire.

La responsabilité de l’ANE dans le cafouillage électoral

Il était prévu d’ouvrir les bureaux de vote à 6 heures à 16 heures toute fois en cas de retard accusé, un léger prolongement est autorisé…Certains responsables des bureaux n’ont pas bien compris les règlements de l’ANE, soit ils ont peur de l’insécurité. A Bangui certaines circonscriptions sont bien sécurisées au détriment des autres. Par exemple au quartier Pétévo, dans le 6e arrondissement de Bangui, il y une forte présence des forces onusiennes contrairement à la circonscription de Bimbo où la population électrice et les représentants de l’ANE ont été quasiment abandonnés. La peur se lisait sur le visage des agents électeurs car aucun dispositif sécuritaire n’est mis en place (absence notoire des forces nationales et internationales dans la matinée). A cela s’ajoute l’insuffisance des bulletins de votes.

IMG_7352
Les électeurs de l’un des bureaux de vote du centre de Bimbo 1
IMG_7364
Dans le bureau de vote (Identification de l’électeur avant d’aller en isoloir)
IMG_7354
Rupture de bulletins de vote, les électeurs étaient en attente durant des heures…pendant ça bouge dans les autres bureaux d’à côté


Bangui: un énième incendie au marché central

Situé en plein centre ville de Bangui, ce marché dorénavant appelé « marché central de la réconcialiation est un un théatre plusieurs incendie chaque année. Le plus souvent ce phénomène (incendie de maisons, boutiques, véhicules…) surgit lorsque les fêtes de fin d’années  se pointent à l’horizon . C’est pour ne pas déroger à la règle qu’un incendie s’est produit dans la nuit du mardi 21 Décembre jusqu’au lendemain matin. En voici les images:

IMG_7175

IMG_7176

Les forgérons en profitent pour récycler les objets qui leur sont utiles pour des prochaines tranformations. Rien ne se perd rien ne crée, mais tout se transforme

IMG_7183

IMG_7184

Le business ne s'arrête pas chez les autres. Heureusement que celui-ci est un venduer ambulant . (Chez nous il n y presque pas de vendeurs à la sauvette comme ailleurs)

 


Gaspard Baratuza persona non grata à Bangui

Le président tant désavoué Pierre Kuruzinza du Brundi continue d’exaspérer… Décidemment il n y a personne d’autre de plus compétante que son acolyte et griot le colonel Gaspard Baratuza, porte parole de l’armée burundaises.
Cet officier aujourd’hui accusé d’éxécutions extrajudiciaires à Bujumbura, était pressenti pour succéder à son compatriote Adolphe Maniraka en fin de mission au poste de porte-parole de la MINUSCA, la force de l’ONU déployé en RCA.
En sa qualité de porte-parole de l’armée burundaise, Gaspard Baratuza est notamment soupçonné d’avoir minimisé,
voire couvert, des éxécutions sommaires perpétrées entre la fin décembre 2014 et début janvier 2015 à Citiboke, au nord de Bujumbura, non loin des frontières rwandaises et congolaises.
« Le porte-parole a nié que des personnes aient été tuées après leur reddition », explique l’ONG Human Right Watch qui affirme avoir rencontré des témoins certifiant que plusieurs personnes avaient été exécutées.
Les Etats-Unis ont ouvert une enquête sur ces événements et suspendu leurs programmes de formation des forces burundaises en attendant le résultat…
Les activistes burundais ont crée le hastag #SendBaratuzaback  sur Twitter pour réclamer le renvoi du colonel au
Burundi  (qui serait en route de Bangui) et l’annulation de son affectation.

Parfait Onanga-Anyanga le tout nouveau représentant spécial de l’ONU en Centrafrique mène depuis son arrivée, une sorte d’opération mains propres, faisant de la lutte contre l’impunité son cheval de bataille, notamment en ce qui concerne les accusations de viols ou de maltraitances présumées, commises par des casques bleus.

En fin de compte la Minusca suspend le déploiement du Burundais Gaspard Baratuza.


RCA: des criminels toujours en cavale

 

La République Centrafricaine ne cesse de briller dans l’impunité. Les criminels en puissance jouissent de liberté totale pendant que leurs victimes en sont privées. L’insécurité et le grand banditisme qui continuent de briller à Bangui font d’elle un véritable anxiogène.  Actes crapuleux, règlements de compte individuels ou communautaires, rapts, braquage, prise d’otage, etc.

Durant les récents évènements, les soldats de la MINUSCA et ceux de l’armée centrafricaine qui sont censés veiller sur la prison centrale de NGARANGBA, n’ont rien d’autres que de prendre la foudre d’escampette. C’est ainsi qu’un groupuscule d’antibalaka ont pu libérer plus de 500 détenus. Ces derniers se trouvent désormais éparpillés dans tout Bangui et ses environs. Cette évasion était prévisible car un jour plutôt, quand les armes crépitaient encore dans les 3e, 4e et 5e environnements de Bangui, il y avait une tentative de fuite. Les prisonniers auraient réussi à creuser un trou qui pourraient leur servie d’échappatoire. Ils auraient été trahis par un des leurs…

Beaucoup d’énergies avaient été dépensées dans la recherche et l’arrestation de ces prisonniers dont la plupart sont des criminels de guerre et des bandits de grand chemin. Cela anéantit considérablement le fonctionnement de la justice centrafricaine qui est en pleine restructuration.

Les conséquences de cette cavale sont entre autres :

  • La recrudescence du banditisme (vols à mains armées, braquage…) ;
  • Attaques multiples des convois ravitaillant la ville de Bangui via le Cameroun (Garoua-mboulaye) ;
  • Une psychose du côté des magistrats et des plaignants qui redoutent des règlements de compte. Vu que chacun des criminels va regagner son camps pour reprendre leurs ‘’boulots’’ ;
  • La population ne se sent pas une fois de plus en sécurité …

Il suffit d’un rien pour que tout s’écroule. Décidément, le centrafricain ne tire pas de leçon sur chaque évènement qui le secoue tant du côte des musulmans que du celui des chrétiens.

C’est vraiment difficile de sensibiliser ou de conscientiser une population à majorité analphabète. Parfois certains intellectuels se comporte en analphabètes…Tout cela est le fruit de l’échec des régimes antérieurs depuis l’ « indépendance » du pays. En RCA, on n’investit pratiquement pas dans l’éducation encore pire dans la création d’emploi pour ces démunis qui sont à la merci de toute sorte de manipulation.

Que les centrafricains ne se laissent pas emporter par l’esprit de haine, de vengeance et surtout par les démons du barbarisme. Qu’ils sachent qu’un pays ne se construit pas dans la violence.