Stanislas NTAMBWE

Revue de presse congolaise du mercredi 23 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC) est dominée par cette  nouvelle attaque, mardi 22 juillet 2014, du camp militaire Tshatshi  par des « inciviques non identifiés »La quasi-totalité des journaux, parus mercredi 23 juillet 2014 à Kinshasa, ont consacré leurs manchettes à cet événement.

Le Potentiel titre : « Coups de feu nourris au camp Tshatshi » et relève qu’il y a eu « panique à Kinshasa sous le coup de 14 heures locales après des coups de feu à l’intérieur et dans les alentours du camp Tshatshi ».

Constatant que « l’évacuation de tous les civils de l’aéroport international de Ndjili a fait monter la psychose d’une déflagration généralisée », il souligne qu’« un déploiement dissuasif sur des coins stratégiques démontre que les autorités ont pris l’affaire au sérieux ».

« Déjà, la veille, des rumeurs persistantes faisaient état d’infiltration d’éléments non identifiés au camp Tshatshi et près de l’aéroport. Alors qu’aucune source officielle n’était venue confirmer ces rumeurs, le lendemain c’est-à-dire ce mardi 22 juillet 2014 vers 14 heures, le camp Tshatshi était le théâtre des tirs nourris », explique le journal.

Il rapporte qu’ « en attendant, un militaire de la Garde républicaine a confié à Jeune Afrique qu’il y aurait +au moins trois morts parmi les assaillants et deux soldats blessés+ ».

A la Une, La Prospérité annonce : « Retour au calme : Camp Tshatshi, des assaillants neutralisés ! ».

« A toutes ces questions, note-t-il, Mende dit attendre le rapport des services spécialisés, qui  viendra d’un moment à l’autre ou d’un jour à l’autre ».

« Panique hier à Kinshasa : est-ce un coup des Enyele ? », s’interroge Forum des As qui rapporte que, « d’après France 24, le bilan fait état d’au moins 7 morts ; le gouverneur de la ville a, dans son intervention sur les antennes de la télévision publique, indiqué que +ce sont des gens qu’on avait identifiés lors du refoulement des Rd congolais vivant à Brazzaville+ ».

S’interrogeant, « comment peut-on imaginer qu’une vingtaine de personnes ou même une trentaine +d’infiltrés+, dont certains armés juste de flèches, puissent s’attaquer à un camp militaire ? », Forum des As estime que « des mesures doivent être prises pour venir à bout de ce groupuscule qui pourrait faire des émules dans la capitale en provoquant le chaos par la tactique de la guérilla ».

« Que s’est-il passé ? », se demande Le Phare qui fait remarquer que, « plusieurs heures après le retour à la normale de la situation sécuritaire à Kinshasa, Kinoises et Kinois ont continué à s’interroger sur ce qui s’est réellement  passé du côté du Camp Tshatshi ».

Et de poser des questions : « S’agissait-il réellement d’une action isolée d’une bande d’inciviques ? N’a-t-on pas eu affaire à un groupe armé ? D’où étaient partis les assaillants et qui les avaient armés de pistolets et machettes ? Quelles étaient les motivations de leur mouvement d’humeur ? Pourquoi et toujours des attaques contre le Camp Tshatshi ? ».

Dans un autre chapitre, Forum des As renseigne qu’à  l’« Equateur, le nouveau cabinet du vice-gouverneur suscite la grogne » du fait que « le pire est à craindre au gouvernorat de la province de l’Equateur ».

« Et pour cause, affirme-t-il, le vice-gouverneur Sébastien Impeto a publié hier soir les membres de son cabinet ».

Forum des As rappelle qu’« une semaine plus tôt, le 16 juillet, Sébastien Impeto avait pris une note circulaire dans laquelle les membres de cabinet du gouverneur Koyagialo étaient priés de rester à la maison ».

« Le gouverneur intérimaire de l’Equateur a mis à exécution ce qui n’était qu’un soupçonLes membres du cabinet Koyagialo contestent cette information. Eux, n’attendaient que la liste des membres du gouvernement du vice-gouvernement Impeto pour foutre le bordel », rapporte-t-il encore.

 

 


L’ONU appelle au renforcement de la lutte contre l’impunité de ceux qui recrutent des enfants-soldats en RDC

Des enfants soldats près de Bunia, en Ituri, (Est de la RDC). Photo: UNICEF
Des enfants soldats près de Bunia, en Ituri, (Est de la RDC). Photo: UNICEF

La Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui a, lors de la publication du 5ème rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la situation des enfants touchés par les conflits en République démocratique du Congo (RDC) le lundi 21 juillet 2014, indiqué que le recrutement et l’utilisation d’enfants par des groupes armés demeure endémique dans ce pays entre 2010 et 2013.

« Les enfants ont été gravement affectés par plusieurs vagues de conflit, en particulier dans les provinces de l’est du pays ; ils ont été tués, mutilés, victimes de violences sexuelles et enlevés par toutes les parties impliquées dans le conflit. Des centaines d’écoles et hôpitaux ont été attaqués ou utilisés à des fins militaires », selon les principales conclusions du rapport.

L’ONU a documenté près de 4.200 cas de recrutement et utilisation de garçons et filles par des groupes et forces armées gouvernementales. Un tiers des cas recensés impliquent des enfants de moins de 15 ans.

Le rapport a également documenté plus de 900 cas de violences sexuelles contre des enfants, perpétrées par toutes les parties impliquées dans le conflit, tout en reconnaissant qu’ « un plus grand nombre d’enfants pourrait avoir été victimes de viols et d’autres formes de violences sexuelles ».

« La faiblesse de l’autorité de l’Etat rend les enfants extrêmement vulnérables »

Lors de la présentation dudit rapport, Leila Zerrougui a déclaré que « l’instabilité structurelle de l’est de la RDC, la multiplicité des groupes armés et la faiblesse de l’autorité de l’Etat ont rendu les enfants extrêmement vulnérables à toutes les formes de violences liées au conflit ».

Le plan d’action, signé en 2012 par le gouvernement de la RD Congo pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants ainsi qu’aux violences sexuelles perpétrées par les Forces armées de la RDC (FARDC), a conduit à la libération de centaines d’enfants.

« Des ordres militaires ont été émis pour protéger les enfants ». Avant d’ajouter que « d’autres mesures pour mettre fin et prévenir le recrutement, tels que des mécanismes de vérification d’âge, sont actuellement mises en place. Elles devront toutefois être renforcées dans tout le pays », selon le rapport.

Toutefois, le gouvernement a montré que des progrès sont possibles. « Le succès du plan d’action est essentiel. Nous ne réussirons jamais à contraindre la multitude de groupes armés de la RDC à renoncer au recrutement d’enfants si l’armée du pays continue de figurer sur la liste du Secrétaire général », a insisté Leila Zerrougui.

La Représentante spéciale a ajouté que « la lutte contre l’impunité est essentielle pour protéger les enfants du pays ; même si des enquêtes et poursuites judiciaires ont déjà eu lieu, il faut que les auteurs de violations graves contre les enfants soient traduits en justice de manière systématique ».

Elle appelle la communauté internationale à « continuer à soutenir les autorités congolaises pour réaliser des progrès qui auront un impact durable dans la vie des enfants ».

Par ailleurs, en mars dernier, le gouvernement congolais a réaffirmé son soutien à la campagne « Des enfants, pas des soldats » et s’est engagé à remplir toutes les conditions nécessaires pour mettre fin et prévenir le recrutement d’enfants dans les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) d’ici la fin de 2016.


Revue de presse congolaise du mardi 22 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité de ce mardi 22 juillet 2014, en République démocratique du Congo (RDC), est perçue diversement dans les journaux parus à Kinshasa. Dans leurs colonnes, ils ont commenté, notamment, le Sommet Amérique-Afrique prévu du 4 au 6 août prochain à Washington. Et le report du procès de 20 Congolais accusés de complot en Afrique du Sud.

A la Une, La Prospérité s’exclame : « Un coup, deux, trois à mille sons : Opposition, la tête de Malumalu divise ! ». Le journal observe que « le débat sur la révision constitutionnelle a atteint son paroxysme ; parallèlement, la tête de Malumalu est encore et toujours sollicitée ».

« Plus de 120 forces politiques l’ont voulue toute crue, devant l’Office du Procureur Général de la République, pour un jugement historique. Certains politiciens considèrent que  la présence  de Malumalu suffit, à elle seule,  pour oblitérer  la transparence et, par conséquent, fausser  les données,  quant à la crédibilité des résultats », relève-t-il.

La Prospérité ajoute que, « dans une analyse, en amont,  il y a d’autres acteurs politiques qui, après concertation, disent le contraire ; ils vantent, curieusement, le même Malumalu, se battent d’ailleurs, à la limite de la mort, pour son maintien au strapontin de la centrale électorale ».

« En l’absence d’une modération, ni d’un nœud centripète,  cette bataille à l’emporte-pièce, va certainement  s’éterniser, en même temps qu’elle  ne ferait pas   avancer la roue de l’histoire, dans la bonne direction », estime-t-elle.

Dans un autre registre, Le Potentiel,qui titre : « Afrique du Sud : le procès des Congolais accusés de complot reporté d’une semaine », note que « le procès de 20 Congolais accusés d’avoir préparé un complot visant à assassiner le président Joseph Kabila a été ajourné pour sept jours ».

Rapportant que « l’avocate de l’accusé numéro 20 a seulement eu accès au dossier vendredi, donc elle a besoin d’une semaine pour préparer sa défense », il précise que « l’audience s’est déroulée dans un climat tendu alors qu’une dizaine de policiers encadraient les accusés dans la salle ».

« Accusés de complot en vue d’assassinat, les 20 Congolais risquent plusieurs années de prison s’ils sont jugés coupables », signale Le Potentiel.

Dans le même chapitre, Le Phare souligne que « l’homme présenté dans cette affaire comme le cerveau-moteur et l’âme du complot, serait Etienne Kabila, fils aîné présumé de feu Mzee Laurent-Désiré Kabila ».

« D’oùajoute-t-il, les spéculations qui enflent dans tous les milieux politiques et les rumeurs qui se répandent dans tous les sens ».

Le journal constate que« jusqu’à ce jour, dans les milieux de l’opposition congolaise, on ne croit toujours pas à la matérialité d’un tel projet, dont la réussite ne serait possible que si ses exécutants étaient sur le territoire congolais ».

Car souvent, conclut-il, « un complot, monté à de milliers de kilomètres du lieu de son exécution, n’offre des garanties d’une réalisation harmonieuse que si la plupart des exécutants vivent sur le terrain ».

Forum des As, qui revient sur le Sommet Amérique-Afrique prévu du 4 au 6 août prochain à Washington,remarque qu’ « un courant de l’opposition frôle le ridicule ».

« L’annonce du Sommet Amérique-Afrique a offert, à certains acteurs politiques rd-congolais, l’occasion de spéculer », écrit le quotidien. Il soutient qu’ « en demandant à Barack Obama de ne pas recevoir Joseph Kabila, certains +leaders+  de la très plurielle Opposition politique doivent clarifier leur statut. Soit qu’ils se déclarent opposants au régime de J. Kabila, soit qu’ils sont ses ennemis ».

 

 


Revue de presse congolaise du lundi 21 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Forum des As qui relaie une interview exclusive  du député Samy Badibanga de l’UDPS, rapporte que ce dernier a confié à Jeune Afrique qu’ « on ne change pas les règles du jeu pendant le match. On est à 26 ou 27 mois de l’élection présidentielle, on ne change pas une Constitution avant une élection+ ».

Réagissant sur la question de la délocalisation des FDLR, Sami Badibanga pense que « l’idéal serait de trouver la possibilité pour que Kigali accepte d’entrer en discussions avec leurs compatriotes pour voir dans quelle mesure ils devraient régler leur problème ». Et d’ajouter que « la communauté internationale devrait peser de tout son poids pour que Kigali règle leur problème. Jeune Afrique ».

Relayant la même interview de Jeune Afrique, La Prospérité s’exclame: « Non à la révision constitutionnelle : Samy Badibanga brandit la menace de sanctions ! »

Selon La Prospérité, Samy Badibanga  a « réfléchi à haute voix » en expliquant que « l’année prochaine, il y aura normalement des élections intermédiaires. On espère que ça sera les provinciales,  d’abord, et les locales, en second lieu. Sinon, les deux,  en même temps ». « Mais, si la Majorité présidentielle ne  flanche pas,  il  mise  sur une   pression accrue  de  l’Opposition politique congolaise et de   la Communauté Internationale », écrit le journal.  

Titrant à la Une : « Création d’un marché financier : la BCC donne le ton » Le Potentiel note que « le soutien à la croissance en RDC va bénéficier d’un nouvel apport, celui de l’éclosion d’une bourse des valeurs ».

Le Potentiel souligne que « la mise en place d’une bourse de valeurs permettrait de canaliser les ressources nécessaires susceptibles de valoriser l’important potentiel économique du pays ». « Avec un taux de croissance robuste (8,5% en 2013), les opportunités de débouchés sont à même de mobiliser suffisamment des capitaux pour le pays », fait-il savoir.

De l’avis du Potentiel, « désormais, la RDC s’engage à rattraper les pays par rapport à ses riverains comme le Kenya, le Cameroun, l’Ouganda… ».

« Plus près de la RDC se sont développées des places financières qui contribuent, à des degrés divers, à l’émergence financière de l’Afrique, avec principalement, en Afrique de l’Est, les bourses kenyane et ougandaise et en Afrique centrale, les bourses camerounaise et gabonaise qui projettent de fusionner à terme », indique-t-il.

Titrant : « Greenpeace : des accusations préjudiciables aux Congolais », Le Phare rapporte que « tous ceux qui s’intéressent à l’exploitation du bois se réservent du moindre commentaire au sujet du rapport publié par l’Observatoire de la Gouvernance Forestière (OGF). Mais, l’Ong internationale Greenpeace a pris les devants pour porter des accusations graves non seulement contre les exploitants forestiers, mais aussi contre le gouvernement congolais ».

Le Phare estime que « lattitude de cette Ong passe, aux yeux des experts, pour une violation des règles de procédure en la matière. Car, avant toute validation dudit rapport, une possibilité de réplique, en termes d’éclairage, devrait être accordée aux personnes physiques ou morales incriminées, en vue d’une appréciation correcte des données. Hélas, cela n’a pas été le cas ».

« Dans ce rapport, certaines allégations ne reposent sur aucune base juridique ou ni preuve », indique-t-il. Expliquant que « le principe de droit universellement admis et le devoir de preuve incombe à celui qui accuse ».

« On réalise que Greenpeace a été coupable de piraterie et de diffamation envers des entreprises et l’Etat congolais. L’on pourrait, sur ce point, lui réclamer des déclarations correctives, voire le paiement de dommages et intérêts, car le blocage du bateau a entrainé des coûts supplémentaires à Safmarine Sahara », constate Le Phare.

En outre, le journal s’interroge « mais pourquoi l’État congolais, accusé d’autoriser l’exportation illégale de son bois illégal, ne réagit-il pas? » « L’opinion aimerait connaître la position du ministère de l’Environnement sur le dossier du bois de Safmarine Sahara et vis-à-vis de l’OGF, qui n’a pas respecté les termes du contrat conclu avec le gouvernement congolais », conclut-il.


De nouvelles normes alimentaires de l’ONU limite le plomb dans la nourriture pour nourrissons et l’arsenic dans le riz

La Culture du riz
La Culture du riz

Sous la direction conjointede l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’organisation mondiale de la santé (OMS), la Commission du Codex Alimentarius a adopté jeudi 17 juillet 2014, de nouvelles normes visant à protéger la santé des consommateurs du monde entier, notamment en fixant des limites maximales admissibles pour le plomb dans les préparations pour nourrissons et pour l’arsenic dans le riz, rapporte le Centre d’information de l’Onu.

Selon Codex Alimentarius, le plomb est naturellement présent dans l’environnement et les ingrédients utilisés dans la fabrication de préparations pour nourrissons peuvent en porter des traces. C’est ainsi que la Commission du Codex a adopté une recommandation fixant une limite de 0,01 mg de plomb par kg dans les préparations pour nourrissons.

Car, explique-t-on, les nourrissons et les enfants en bas âge sont particulièrement exposés aux effets toxiques du plomb qui peuvent créer des dégâts profonds et permanents sur le développement de leur cerveau, de leur système nerveux et compromettre leur capacité d’apprentissage.

Sur proposition de l’UNICEF, la Commission a examiné la nécessité d’une norme Codex pour les aliments prêts à consommer pour enfants sous-alimentés, afin d’en garantir l’innocuité. Ainsi, la Commission a pris la décision de faire suivre ce débat par son Comité sur la nutrition et les aliments diététiques ou de régime.

Limite maximale de 0,2 mg/kg pour l’arsenic dans le riz

Pour la première fois, le Codex a adopté une limite maximale de 0,2 mg/kg pour l’arsenic dans le riz. Il explique que l’arsenic existe à l’état naturel en grande concentration dans les eaux souterraines et les sols de certaines régions du monde. Et, l’élément toxique s’introduit dans la chaîne alimentaire par les cultures qui absorbent l’eau et la terre.

A en croire les analyses du Codex, l’exposition prolongée à l’arsenic peut provoquer le cancer et des lésions de la peau. L’arsenic a également été associé à des problèmes de développement, des maladies cardiaques, au diabète et à des dégâts au système nerveux et au cerveau.

Il relève que le riz peut absorber plus d’arsenic que d’autres cultures, et en tant qu’aliment de base pour des millions de personnes, il peut être une source importante d’exposition à l’arsenic, nocive pour la santé humaine.

Le Codex soutient que la contamination par le riz constitue un problème particulier dans certains pays d’Asie où les rizières sont irriguées avec de l’eau contenant des sédiments riches en arsenic, pompée de puits tubulaires peu profonds. Il indique que de meilleures méthodes d’irrigation et pratiques agricoles peuvent contribuer à réduire la contamination, par exemple, en pratiquant la riziculture sur des lits surélevés plutôt que dans des champs inondés.

Un nouveau code d’usages pour prévenir et réduire la contamination

La Commission du Codex Alimentarius a aussi convenu d’élaborer un nouveau code d’usages qui aidera les pays à respecter les seuils maximum fixés, et fournira aux producteurs de bonnes techniques agricoles et de production pour prévenir et réduire la contamination. Elle recommande de limiter l’utilisation de certains médicaments vétérinaires chez les animaux destinés à la consommation, afin d’empêcher que des résidus demeurent dans la viande, le lait, les œufs ou le miel.

La session annuelle du Codex a connu la participation de représentants de 170 pays et de l’Union européenne, ainsi que de 30 organisations gouvernementales internationales et ONG.

Les participants ont convenu de limites maximales de résidus de pesticides et d’additifs ainsi que de contaminants dans les aliments, notamment des fumonisines, mycotoxines du maïs. D’autres mesures comprennent de nouvelles normes de sécurité sanitaire pour des aliments comme les pétoncles crus, le fruit de la passion, le durian et l’okra.

En outre, ils ont décidé d’inclure dans leurs futurs travaux l’établissement de normes pour le poivre noir, blanc et vert, le cumin, l’origan, le thym et l’ail, et la mise au point de niveaux maximaux de cadmium dans le chocolat et les produits dérivés du cacao.

Pour rappel,la Commission du Codex Alimentarius établit les normes internationales de sécurité sanitaire et de qualité des aliments, dans le but de garantir une nourriture plus sûre et plus nutritive aux consommateurs. Dans de nombreux cas, les normes du Codex servent de base aux législations nationales et de référence pour la sécurité du commerce international des denrées alimentaires.


Journée Nelson Mandela : consacrer 67 minutes de son temps à aider les autres

Journée internationale Nelson Mandela
Journée internationale Nelson Mandela

« Nous pouvons changer le monde et en faire un monde meilleur. Le changement est entre vos mains ! », disait l’ex-président sud-africain et héros de la lutte anti-apartheid, Nelson Mandela à qui les Nations unies ont dédié une « Journée internationale Nelson Mandela pour la liberté, la justice et la démocratie », commémorée le 18 juillet de chaque année.

Chaque année le 18 juillet, jour de la naissance de Nelson Mandela, l’ONU se joint à la Fondation Nelson Mandela pour exhorter le monde à consacrer 67 minutes de son temps à aider les autres, afin de commémorer la Journée internationale qui lui est consacrée.

« Pendant 67 ans, Nelson Mandela a mis sa vie au service de l’humanité, en tant qu’avocat spécialiste des droits de l’homme, prisonnier de conscience, architecte international de la paix et premier président démocratiquement élu d’une Afrique du Sud libre », expliquent les Nations unies.

Nelson Mandela a, pendant 67 ans, mis sa vie au service de l’humanité, en tant qu’avocat spécialiste des droits de l’homme, prisonnier de conscience, architecte international de la paix et premier président démocratiquement élu d’une Afrique du Sud libre.

Par la résolution A/RES/64/13, l’Assemblée générale des Nations unies déclarait, en novembre 2009, le 18 juillet « Journée internationale Nelson Mandela », en l’honneur de la contribution apportée par l’ex-président sud-africain à la culture de la paix et de la liberté.

Cette résolution reconnaît les valeurs défendues par Nelson Mandela et son dévouement au service de l’humanité, qu’il a manifesté par son action humanitaire dans les domaines du règlement des conflits, des relations entre les races, de la promotion et de la protection des droits de l’homme, de la réconciliation, de l’égalité entre les sexes, des droits des enfants et autres groupes vulnérables, et du progrès des communautés démunies et sous-développées.

En outre, elle reconnaît la contribution qu’il a apportée à la lutte pour la démocratie à l’échelle internationale et à la promotion d’une culture de paix dans le monde entier.

Par ailleurs, Nelson Mandela Madiba reste un modèle, une source d’inspiration pour les dirigeants non seulement de l’Afrique, mais aussi du monde.

Biographie

La biographie de Nelson Rolihlahla Mandela, dont le nom du clan tribal est « Madiba », renseigne qu’il est né le 18 juillet 1918 à Mvezo (Union d’Afrique du Sud) et mort le 5 décembre 2013 à Johannesburg. Ci-après, des extraits.

Homme d’État sud-africain, il a été l’un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique institutionnel de ségrégation raciale (apartheid) avant de devenir président de la République d’Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non raciales de l’histoire du pays.

Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 19431, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci.

Devenu avocat, il participe à la lutte non-violente contre les lois de l’Apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948. L’ANC est interdit en 1960, et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l’ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage et des actions terroristes contre des installations publiques et militaires.

Le 5 août 1962, il est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l’égalité raciale et bénéficie d’un soutien international croissant.

Après vingt-sept années d’emprisonnement dans des conditions souvent très dures, et après avoir refusé d’être libéré pour rester en cohérence avec ses convictions, Mandela est relâché le 11 février 1990. S’inspirant alors de la pensée ubuntu dans laquelle il a été élevé, il soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk.

En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime de l’apartheid et jeté les bases d’une nouvelle Afrique du Sud démocratique.

Père d’une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique

Après une transition difficile, où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l’apartheid, ceux de l’ANC et ceux de l’Inkhata à dominante zoulou, Nelson Mandela devient le premier président noir d’Afrique du Sud en 1994, signale sa biographie.

Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs ; il lutte contre les inégalités économiques, mais néglige le combat contre le sida, en pleine expansion en Afrique du Sud.

Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain tout en condamnant ses dérives.

Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou le sida, élevé au rang de patrimoine commun de l’humanité, il demeure une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l’homme.

Nelson Mandela est salué comme le père d’une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel », même si le pays reste confronté à de graves problèmes d’inégalités économiques, de tensions sociales et de replis communautaires.


Revue de presse congolaise du vendredi 18 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

En titrant à la Une : « 2016 : l’Asadho interpelle Tshisekedi, Kamerhe et Fayulu ! ». La Prospérité indique que « l’Association Africaine de Défense des Droits  de l’Homme (ASADHO)  se dresse  contre la dispersion des forces et contre des querelles intestines, qui caractérisent l’Opposition congolaise ».    

La Prospérité note que « dans une lettre destinée, collectivement, à Etienne Tshisekedi de l’Udps, Vital Kamerhe de l’UNC et Martin Fayulu de l’ECD, tous trois présentés comme les hommes politiques les plus importants du pays côté Opposition, l’Asadho leur demande de s’organiser en contrepoids,  pour imposer l’alternance politique en 2016 ».

Le quotidien relève que « pour y parvenir, les trois personnalités, en attendant  d’autres alliés à venir,  sont vivement invitées à mettre immédiatement fin à la guerre de leadership et au débauchage qui tire son origine dans la corruption ou dans les promesses des postes politiques formulées par les détenteurs du pouvoir aux politiciens et politiciennes à la recherche des gains faciles ».

Il souligne qu’ « à ceux qui accuseraient l’ASADHO de s’immiscer directement en politique, Katende se défend de vouloir combattre qui que ce soit. L’ASADHO  veut simplement que le pays soit géré conformément aux lois et dans l’intérêt de tous ».

Forum des As constate que, « comme au bon vieux temps sous la transition de Mobutu, des alliances se font et se défont au gré des circonstances entre des partis qui n’ont en commun ni l’idéologie, ni le programme ».

Il indique que « plus on s’approche de 2016, plus des alliances se multiplient au sein de l’Opposition politique ; un peu comme à l’époque de Mobutu où l’appât d’un Gouvernement d’union nationale suffisait pour aussitôt voir les opposants se regrouper à la vitesse de l’éclair, dans l’unique but de prendre place à bord du train en gestation ».

Cependant, note le journal, « une fois que l’enjeu disparaît, l’alliance s’écroule comme un château des cartes ». Faisant remarquer que « cela n’empêche nullement une autre alliance de prendre forme, soit en fonction d’un énième enjeu, soit simplement pour combattre le Gouvernement convoité au départ ». Affirmant que « c’est un cercle vicieux qui a longtemps fait ses preuves au point même de prendre les politiciens en otage ».

« Elections en 2015 : un pari difficile »

Dans un autre registre, Le Potentiel qui titre : « Elections en 2015 : un pari difficile », pense que « le fait de s’accrocher à une feuille de route aussi virtuelle qu’utopique relève, dans le chef de la CENI, du suicide ».

Selon Le Potentiel, « vouloir organiser des élections urbaines, municipales et locales en 2015, tout en renvoyant les  scrutins essentiels, à savoir législatifs et présidentiel, à une date incertaine, est un pari difficile sinon impossible relativement aux exigences juridiques, logistiques, financières et organisationnelles ».

Pour le journal, « la CENI a intérêt à recentrer ses efforts sur les législatives nationales et la présidentielle. Il n’est pas exclu que la pyramide électorale soit renversée, ou poursuivie plus tard ». « Contrairement à ce que pense la CENI, ces deux scrutins sont ceux qui vont déterminer l’avenir de la RDC – dès 2016. Penser le contraire, c’est faire preuve de cécité devant un environnement politique interne en forte mutation et un monde dont les regards convergent sur la RDC », conclut-il.

La Prospérité revient dans un autre titre : « Tshisekedi justifie son mariage avec Kamerhe, Nzanga et Mwenze Kongolo ». Le tabloïde relève que « l’UDPS de Tshisekedi Etienne confirme et justifie son mariage avec des opposants congolais : Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Léon Kengo, Mwenze Kongolo, Nzanga Mobutu et  Jean-Pierre Bemba ».

La Prospérité soutient que c’est une « preuve qu’en politique, il n’existe pas d’ennemi ou d’ami  éternel. Seuls les intérêts, manifestement, comptent ».

« Joseph Kapika, porte-parole de l’Udps, met en garde contre la diabolisation de l’un ou l’autre et conseille l’observation », rapporte le journal. Ajoutant que Joseph Kapika, a déclaré qu’ « au moment où  Martin Köbler appelle le peuple congolais à prendre ses responsabilités et les évêques catholiques demandent à protéger le Congo et à demeurer vigilant, l’Udps, devant ses responsabilités, se doit de fédérer les Congolais derrière Etienne Tshisekedi ».

De l’avis du quotidien,  « l’opposition tente de s’organiser autour d’un chef : Tshisekedi, avec un projet commun : l’évacuation du Président Kabila ». « Tant pis si ces alliances à la fois stratégiques et tactiques, à priori contre nature, car établies sur fond de confusion idéologique, ne plaisent pas à tout le monde », poursuit-il.

C’est plutôt, estime La Prospérité,  « la majorité présidentielle qui constitue un fourretout bourré d’opportunistes de tout genre, pour la plupart traitres à la Nation ayant, à plusieurs reprises, pris les armes aux côtés des ennemis de la République dans le seul but de satisfaire les appétits gloutons ».


VIH-SIDA : 19 millions des 35 millions de séropositifs dans le monde ignorent leur statut

Michel Sidibe, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Michel Sidibe, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Le Programme des Nations Unies de lutte contre le VIH/Sida (ONUSIDA) a publié,  mercredi 16 juillet 2014, un rapport indiquant que 19 millions de personnes sur les 35 millions qui vivent avec le VIH dans le monde sont ignorants de leur séropositivité au VIH.

Selon le rapport, lorsque les gens découvrent leur séropositivité au VIH, ils chercheront à obtenir un traitement salvateur. « En Afrique subsaharienne, près de 90% des personnes dont le test VIH s’est révélé positif ont ensuite accédé à la thérapie antirétrovirale (TAR) », révèle-t-il.

Les recherches montrent également qu’en Afrique subsaharienne « 76% des personnes sous TAR ont atteint une suppression virale, ce qui signifie qu’elles ne sont pas susceptibles de transmettre le virus à leurs partenaires sexuel(le)s ».

Le rapport signale que 15 pays seulement représentent plus de 75% des 2,1 millions de nouvelles infections à VIH qui sont survenues en 2013. Dans chaque région du monde, il y a trois ou quatre pays qui supportent le fardeau de l’épidémie. En Afrique subsaharienne, trois pays seulement – l’Afrique du Sud, le Nigéria et l’Ouganda – représentent 48% de toutes les nouvelles infections à VIH.

Toutefois, des pays entiers sont laissés de côté. Il s’agit notamment de six nations (Fédération de Russie, Indonésie, Nigéria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, et Soudan du Sud) qui « sont confrontées à la triple menace que constituent un fardeau élevé du VIH, une faible couverture du traitement et aucune baisse, ou une faible baisse, des nouvelles infections à VIH ».

L’ONUSIDA estime que la prévalence du VIH est 28 fois plus élevée parmi les personnes qui s’injectent des drogues, 12 fois plus élevée parmi les professionnel(le)s du sexe et jusqu’à 49 fois plus élevée parmi les femmes transsexuelles que dans le reste de la population adulte.

Elle ajoute qu’ « en Afrique subsaharienne, les adolescentes et les jeunes femmes représentent une nouvelle infection à VIH sur quatre ». Le rapport examine par ailleurs les raisons pour lesquelles certaines populations n’ont pas accès aux services VIH et souligne l’urgente nécessité de prendre en compte leurs besoins spécifiques.

Vivre ou mourir ne dépend pas de l’accès à un test VIH

Pour le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé « on ne mettra pas fin à l’épidémie de sida sans donner la priorité aux individus, sans faire en sorte que les personnes vivant avec et affectées par l’épidémie soient partie intégrante d’un nouveau mouvementsans une approche centrée sur les gens, nous n’irons pas loin dans l’ère post-2015». A son avis, « la question de savoir si vous pouvez vivre ou mourir ne devrait pas dépendre de l’accès à un test VIH ».

« Une mise à niveau plus intelligente est requise pour combler l’écart entre les gens qui connaissent leur statut VIH et ceux qui ne le connaissent pas, entre les gens qui peuvent obtenir des services et les gens qui ne le peuvent pas, et entre les gens qui sont protégés et ceux qui sont punis », explique-t-il.

Michel Sidibé assure que « si nous accélérons l’ensemble de la mise à niveau en matière de VIH d’ici à 2020, nous serons sur la bonne voie pour mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030 ». Sinon, souligne-t-il, « nous risquons de prolonger sensiblement le temps qu’il faudra – en ajoutant une décennie voire davantage ».

Selon le rapport de l’ONUSIDA, une nouvelle analyse des données démontre que « pour chaque augmentation de 10% de la couverture du traitement, il y a une diminution de 1% du pourcentage des nouvelles infections parmi les personnes vivant avec le VIH ». Il ajoute que les efforts pour améliorer l’accès à la thérapie antirétrovirale sont couronnés de succès.

« En 2013, 2,3 millions de personnes supplémentaires ont pu avoir accès aux médicaments qui sauvent des vies. Cela porte le total mondial des personnes accédant au traitement antirétroviral à près de 13 millions à la fin de 2013 », lit-on dans le rapport.

Sur la base de l’intensification récente, l’ONUSIDA estime qu’à dater de juillet 2014, près de 14 millions de personnes avaient accès au traitement contre le VIH.


Revue de presse congolaise du jeudi 17 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

En titrant à la Une : « Accord-cadre d’Addis-Abeba, Mary Robinson quitte les Grands Lacs », Forum des As annonce que « l’Irlandaise Mary Robinson n’est plus envoyée spéciale du secrétaire général de l’Onu dans les Grands Lacs où elle était expressément chargée du suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ». Précisant qu’ « elle s’occupe désormais des questions environnementales toujours comme envoyée spéciale ».

Forum des As qui estime que le bilan de Mary Robinson dans sa mission dans les Grands lacs est « mitigé », note que « Ban Ki-moon n’a donné aucune raison sur ce chambardement dans l’équipe de ses missi dominici ».

Le journal affirme que « la mission de Robinson était empreinte de beaucoup de partis pris en faveur du Rwanda. D’abord sur le suivi de l’Accord-cadre où elle ne s’est engagée à suivre au millimètre près l’application stricte que côté RDC. Alors qu’à Kigali, Kagame a beau jeu de violer chaque jour le même Accord sous la +barbe+ de Robinson ».

La Prospérité s’exclame: « Changement de stratégie à l’ONU : Grands-Lacs, Mary Robinson s’en va, un dur à cuire arrive ! ».

Le quotidien croit savoir que « Ban Ki-moon  s’apprête à dépêcher en RDC une personnalité adaptée aux circonstances du moment dont la mission sera non de négocier mais,  de faire respecter la volonté des grands de ce monde au Congo. Pas un cuistre à la langue de bois ».

« La volonté des puissants est à découvrir dans les déclarations tapageuses faites par leurs représentants à Kinshasa : respect de la Constitution, calendrier électoral global, respect des droits de l’homme, etc. Souverainiste, le pouvoir ne se laissera pas taper sur les doigts », rappelle La Prospérité.

Le Potentiel rapporte qu’« Oxfam appelle le nouvel envoyé de l’Onu, Kalil Jenit, à accélérer le processus de paix au Congo ».

Le tabloïde note qu’« Oxfam appelle le gouvernement de la RDC à se montrer à la hauteur des engagements auxquels il a souscrit dans l’Accord-cadre pour la paix et à donner la priorité à sa mise en œuvre qui permettra de progresser dans la réalité de ses objectifs, notamment la réforme du secteur de la sécurité, de développement économique et la réconciliation ».

Le Phare titre : « Ceni – Opposition: l’heure de vérité ». Il indique que « les partis de l’Opposition regroupés au sein de la plate-forme (Forces Politiques et Sociales pour l’Unité d’Actions), parlent de la +saisine de la justice contre abbé Malumalu pour atteinte aux droits garantis aux particuliers, violation de la Constitution et des lois de la République ; retrait des délégués des Forces Politiques et Sociales de l’Opposition siégeant à la CENI ; tenue des meetings populaires, l’organisation des marches pacifiques et d’autres actions jugées salutaires pour mobiliser notre peuple conformément à l’article 64 de la Constitution+ ».

Après trois mois de silence, souligne Le Phare, « des langues commencent à se délier pour soutenir que les délégués de l’Opposition au bureau de la CENI n’auraient pas signé le procès-verbal de l’Assemblée plénière ayant avalisé un calendrier électoral partiel ».

« Comment croire pareille chose dès lors que les intéressés avaient préféré se taire, pour des raisons inavouées ? », s’interroge-t-il.

Il fait remarquer que, « s’agissant des actions de rue et autres pétitions, leur réussite va dépendre de la capacité de l’UDPS, des FAC, de l’Ecide, de l’UNC et de la CVD d’assurer la cohésion de leur front commun et à résister aux entreprises de débauchage, très courante sur la scène politique congolaise, où la politique du ventre fait des ravages dans le cercle de faux +chauves+ ».

Dans un autre registre, Le Phare relève qu’ « après les évêques de l’église catholique et les forces politiques et sociales qui se sont fermement opposés à l’organisation des élections provinciales, au suffrage universel indirect, les Eglises de réveil du Congo viennent de leur emboiter le pas ».

« Au cours d’un point de presse animé hier mercredi 16 juillet 2014 dans la concession du mouvement spirituel +Foi Abondante+ à Limete, le chef des Eglises de réveil du Congo, le pasteur Kankienza a vivement recommandé à la CENI le strict respect de l’échéance de 2016 pour l’organisation effective de toutes les élections en maintenant le suffrage universel direct pour permettre à tous les Congolais de se choisir des représentants suffisamment capables de répondre à leurs  attentes », rapporte Le Phare.

Il ajoute que, « concernant le calendrier électoral publié par la CENI, le précité a estimé qu’il revient à cette institution d’appui à la démocratie de travailler, de concert avec tous les partenaires, pour que ce document soit mieux adapté aux attentes de tous et de chacun ».


Revue de presse congolaise du mercredi 16 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

La majorité des journaux parus mercredi 16 juillet 2014 à Kinshasa, ont consacré les pages entières en commentant l’inauguration,par le président de la République Joseph Kabila, du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo (220 km de Kinshasa), à Bandundu.

Pour Le Potentiel, le Parc agro-industriel de Bukanga Lonzoinaugurémardi 15 juillet est un« Cap sur l’émergence à l’horizon 2030».

Il estime qu’ « avec cette première expérience étendue sur une concession de 75 000 hectares, la RDC se fixe l’ambition noblede s’affranchir de la dépendance alimentaire vis-à-vis de l’étranger »« À terme, le gouvernement ambitionne d’ouvrir une vingtaine de sites dans toutes les provinces de la RDC », souligne Le Potentiel.

Il précise que « le programme des Parcs agro-industriels est étalé sur 7 ans avec un budget global de 5,73 milliards Usd. Il prévoit la création d’au moins un million d’emplois, la réduction de la proportion de Congolais souffrant de la faim à moins de 20% contre 54% en 2013, l’amélioration des revenus à plus de 100%, un taux supérieur à 6% de la croissance du PIB au secteur agricole, un taux d’adoption des technologies appropriées de 75% et un budget affecté à l’agriculture représentant 10% du budget national. Autant d’indicateurs ciblés par le Plan national d’investissement agricole (PNIA 2013-2020) sur la base duquel a été conçu le programme des Parcs agro-industriels ».  

Sur le même sujet, Forum des As titre : « Bukanga- lonzo, le plus dur reste à faire ». Le journal reconnait que le Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo est « un premier pas dans la bonne direction sur le front de l’indispensable autosuffisance alimentaire et une réalisation aux nombreux effets multiplicateurs ».

Seulement, poursuit Forum des As, « quand on a fini d’applaudir et de faire la fête autour de ce big event, le plus dur est d’assurer l’expansion et la pérennité de l’œuvre ». « Car, dans ce pays, il y a eu mille et un investissements salutaires. Le plus difficile a toujours été de fructifier la mise », affirme-t-il.

Pour Forum des As, « on est quasi systématiquement rattrapé par un péché qui fait office de sport national : la gestion ou plus exactement son contraire ». « C’est pourquoi, entre deux discours laudateurs, des voix averties suggèrent que le parc agro-industriel de Bukanga- Lonzo soit managé par des professionnels du secteur », explique-t-il.

Il estime que ce Parc « est tout, sauf un espace où le militantisme devait tenir lieu de parchemin ou de pedigree. Et qu’on commettrait une grosse erreur si on se hasardait à politiser la gestion de ce parc ».

« L’enjeu de l’investissement ne se prête pas non plus à des tours de passe-passe politiciens bien connus de chez nous. Si des compétences avérées sur fond d’intégrité morale sont à trouver à l’étranger, autant s’y faire », explique Forum des As.

En titrant encore dans un autre chapitre : « Poursuite brutale des expulsions Kinshasa, le dindon de la farce », Forum des As constate qu’ « au mépris du protocole de Luanda et des conclusions de la réunion bipartite tenue dans la capitale congolaise, le Congo-Brazzaville expulse encore 10.000 ressortissants de la RDC vivant à Pointe-Noire ».

Le quotidien kinois affirme que « le tableau macabre est le même : viols, extorsion des biens, brimades et traitements inhumains et dégradants dans le chef des forces de l’ordre chargées de leur expulsion, exactement comme c’était le cas à Brazzaville il y a quelque 2 mois ». 

Selon Forum des As, « la poursuite brutale de ces expulsions des Rd-Congolais qui a atteint la ville de Pointe-Noire est un signe qu’entre Brazzaville et Kinshasa, c’est bien fini. Les carottes sont bel et bien cuites ». Précisant qu’ « il n’y a plus rien à espérer d’une quelconque réunion entre Brazzaville et Kinshasa. D’autant que ces nouvelles expulsions interviennent plus d’un mois après la bipartite Rdc-Congo Brazzaville tenue à Kinshasa et où on avait cru à tort avoir aplani les divergences ». 


Revue de presses congolaise du mardi 15 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Les journaux parus mardi 15 juillet 2014 à Kinshasa, ont diversement commenté l’actualité en République démocratique du Congo (RDC).

Le Potentiel qui titre à la Une : « Déclarations de Nairobi, le M23 fait chanter le gouvernement », note que « sept mois après la signature à Nairobi (Kenya) des déclarations qui ont mis fin aux pourparlers engagés une année plutôt entre Kinshasa et le M23, le spectre d’un enlisement refait surface ».

Le Potentiel relève que l’ex-mouvement rebelle accuse le gouvernement de « mauvaise foi dans la mise en œuvre des engagements conclus à Nairobi entre les deux parties ». « Dans une déclaration rendue publique par sa direction politique et reprise lundi par RFI, le M23 estime qu’à peine 1% des engagements pris par le gouvernement ont été exécutés », rapporte-t-il.

Cherchant à savoir « quels sont ces engagements que le gouvernement n’a pu respecter ? », le journal estime que « le suspense  entretenu jusqu’à ce jour risque de se révéler un marché de dupes, au grand dam de Kinshasa ».

« Si Kinshasa ne veut pas tomber dans le piège du M23, la première chose à faire serait de lever le secret qui couvre les fameux arrangements de la capitale éthiopienne. C’est de cette manière qu’il pourra couper l’herbe sur le pied du M23 qui ne cherche qu’une occasion pour justifier sa résurgence », conseille Le Potentiel.

« Gouvernement de cohésion nationale : Kabila déjoue tous les pronostics ! », s’exclame La Prospérité qui s’interroge : « viendra, viendra pas ? »

Pour le journal, cette question « est loin de trouver une réponse tant que le Chef de l’Etat, n’a encore rien dit ».  Elle précise qu’« en dehors de Joseph Kabila, lui-même, le secret sur cette affaire de gouvernement de cohésion nationale est tenu, loin de tous les laborantins généralement mieux renseignés. De telle sorte que des spéculations dans les sens les plus divers sont restées comme des simples vues d’esprit ».

Le quotidien rappelle qu’ « à la clôture de la session extraordinaire, le 15 juin dernier, les Présidents de deux chambres du Parlement avaient, chacun,  demandé aux Députés  et Sénateurs  de rester en état d’alerte, au regard du nombre de dossiers urgents à traiter ».

Cependant, poursuit-il, « ce mardi 15 juillet, un mois après, aucun signal et aucun sms.  Rien ne filtre sur ce qui se trame, au fond de la marmite politique ».

Forum des As « Plaintes et pétitions contre le président de la CENI, Malumalu : la balle toujours dans le camp de la CENCO ».

Dans ses colonnes, le journal informe que « le Parquet général de la République a continué hier lundi l’audition des personnes concernées dans la plainte commune du député de l’Opposition Martin Fayulu, président du parti politique ECIDE, de l’Udps et de l’Unc de Vital Kamerhe contre l’Abbé Apollinaire Malumalu, Président de la CENI ».

Il rappelle que, « les auteurs de la pétition et des plaintes contre l’abbé président de la CENI, lui reprochent entre autres faits, +l’atteinte+ aux droits garantis aux particuliers et surtout la violation des lois de la République ».

« Pourquoi la CENCO continue à rebattre les oreilles de l’opinion surtout ses fidèles avec des dispositions qu’elle ne sait pas appliquer », s’interroge Forum des As.

« Pire encore on n’a pas vu la CENCO réagir lorsque des regroupements de l’Opposition ont pris à partie l’Abbé Malumalu, en saisissant la justice comme ces plaintes au Parquet général de la République ou des pétitions », constate-t-il. Avant de conclure que « la CENCO a agi comme si le Malumalu mis en cause n’est plus prêtre catholique, alors qu’il l’est et continue à exercer son ministère pleinement ».


Revue de presse congolaise du lundi 14 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

C’est de manière diversifiée que les journaux kinois ont commenté l’actualité ce lundi 14 juillet 2014 en République démocratique du Congo (RDC).

En titrant à la Une : « Accord-cadre d’Addis-Abeba : bilan mitigé », Le Potentiel note que « les Nations unies  font une évaluation à mi-parcours » de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba « qui peine à se mettre en œuvre ».

Selon Le Potentiel, « le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon pense que cet accord est +un pilier de la consolidation de la paix et de la stabilité en RD Congo et dans la région+ ».

Se référant au faible impact sur le terrain, indique le journal, « Ban Ki-moon se dit +préoccupé par la lenteur des progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements pris au niveau national, en particulier en ce qui concerne la réforme de l’armée et la mise en place d’une force d’intervention rapide, un élément essentiel de la stratégie de sortie de la MONUSCO énoncée dans la résolution 2147 (2014)+ ».

« Selon Ban Ki-moon, diverses pesanteurs doivent être préalablement surmontées. Ce qui exige, soutient-il, plus d’implication de tous les acteurs engagés dans le processus de paix dans la région des Grands Lacs », explique le journal.

La Prospérité constate qu’ « après sa brouille avec Kengo : Lisanga se relance avec Idambito contre la révision constitutionnelle ! »

« En l’espace de quelque temps, l’homme évolue  au gré de ses nouvelles visées. Il veut rattraper du temps perdu dans la   longue attente du  gouvernement de cohésion nationale. Il  a créé, avec d’autres Opposants,  un Front dit Populaire contre la révision Constitutionnelle et pour les élections crédibles au Congo-Kinshasa », note La Prospérité.

Elle relève que « l’objectif de ce nouveau-né dans l’arène politique, c’est de barrer la route à la révision constitutionnelle ».

« Comme au bon vieux temps : Monsengwo revient! », titre Forum des As, qui indique qu’il s’ouvre, à Kinshasa, « une semaine de sensibilisation des intellectuels sur la Constitution et les élections ». Il précise qu’il s’agit d’« une  initiative de l’Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengo ».

S’interrogeant si « ce cadre de réflexion échappera-t-il à l’activisme politicien ambiant ? », Forum des As relève que « certains analystes profitent de cette initiative signée Mgr Monsengwo pour revisiter le versant politique de l’homme ».

« Une proposition du comité organisateur de la semaine d’inviter l’Abbé Apollinaire Malumalu, président de la Ceni, pour partager son expérience au sujet du processus électoral avec les participants, a été violemment rejetée par le cardinal qui ne décolère pas de ce que le prêtre de Butembo ait été préféré à son candidat pour diriger l’administration électorale», constate-t-il.

Pour Forum des As, « l’archevêque de Kinshasa ne fait que confirmer sa volonté radicale de jeter de l’huile sur le feu ; reste à savoir si la famille politique de Joseph Kabila qui compte dans ses rangs un grand nombre d’acteurs politiques influents aux quatre coins de la République se laissera clouer au pilori par les attaques incessantes de Laurent, Cardinal Monsengwo et ses amis ».

Dans un autre chapitre, Le Potentiel titre : « Gouvernement-¨Provinces : un bras de fer en perspective », qui serait lié à la « suppression de la taxe statistique sur l’embarquement ».

Il annonce qu’un « forum des ministres provinciaux de l’Economie et des Finances s’annonce pour les tout prochains jours à Kinshasa » avec, déjà, cette préoccupation de la tentative de suppression de la taxe statistique d’embarquement.

« Supprimer des taxes prévues par la loi reviendrait à une violation flagrante de la Constitution qui interdit de toucher aux prérogatives relevant des provinces », rappelle Le Potentiel.

Il fait remarquer que « la bataille s’annonce à ce sujet, aussitôt que le gouvernement se serait hasardé à supprimer cette taxe, ainsi que l’affirment les sources des gouvernements provinciaux ».


Comment me concentrer sur ce que je ressens et m’en détacher en même temps ?

Bonjour à tous,

J’espère que tout va bien pour vous en ce début de la semaine.
Dans cette lettre, je vais répondre à une question très importante et très courante. Une question que de nombreuses personnes se posent. Assurez-vous de lire ceci jusqu’au bout, parce que la réponse peut faire une énorme différence dans votre vie.

Question

Dans tout ce que je lis, cela dit que pour impressionner mon subconscient, je dois imaginer, visualiser, et me concentrer sur mon désir, mais votre audio dit que je dois me détacher de la personne aimée. « Comment puis-je me concentrer sur ce que je ressens et m’en détacher en même temps ? »

C’est une excellente question. Le fait d’apprendre comment faire cela de la bonne façon peut changer votre vie. Alors lisez attentivement ce qui suit.

Vous pouvez vous concentrer sur votre désir, et vous en détacher en même temps. Le désir peut être la richesse, l’amour d’une autre personne, une promotion au travail, ou toute autre chose. Vous pouvez faire cela une fois que vous avez VRAIMENT compris la différence entre « vouloir » et « avoir besoin ».

Je dis « vraiment » comprendre, parce que je ne parle pas de la différence entre les mots « vouloir » et « avoir besoin ». La vraie compréhension se produit lorsque vous comprenez ce que sont les ressentis de « vouloir » et de « besoin » à l’intérieur de vous.

Le ressenti qui manifeste de grandes choses dans votre vie est le ressenti de « vouloir ». Le ressenti qui sabote et bloque les manifestations est le ressenti de « besoin ». Mais il y a une limite délicate entre les deux, que vous devez vous assurer de ne jamais franchir.

Certaines personnes se concentrent sur leur désir avec le ressenti de « besoin ». Ils ont l’impression que s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, ça sera la fin de leur vie. Ils font en sorte que leur bonheur en dépende. C’est la mentalité de « besoin ».

Cette mentalité bloque les manifestations. La mentalité de « besoin » est une mentalité de « pénurie », et elle manifeste donc le manque et la pénurie.

Ce n’est pas comme si, parce que nous supplions, pleurons, et faisons un caprice, l’univers allait dire « OK, OK, arrête de pleurer… voici ton désir ». Non, ça ne fonctionne pas comme ça. Le ressenti qui manifeste de grandes choses dans votre vie, comme de la magie, c’est le ressenti de « vouloir ».

Le ressenti de « vouloir », c’est comme si vous disiez à l’univers : « Je suis tellement heureux et reconnaissant pour tout ce que tu m’as donné. Je ressens de la joie tous les jours, quoi qu’il arrive… mais ce serait tellement agréable si ce désir se manifestait aussi dans ma vie ». C’est ce ressenti-là qui manifeste de grandes choses.

Pouvez-vous sentir la différence ?

Dans les séances de manifestation, visualisez votre désir joyeusement, comme s’il s’était déjà manifesté. Et n’ayez jamais l’état d’esprit selon lequel vous seriez malheureux si vous ne l’obtenez pas. C’est ce que je veux dire quand je parle de « se détacher ».

« Se détacher » ne veut pas dire que vous ne voulez pas quelque chose. Cela veut dire que vous n’y êtes pas attaché. Cela veut dire que vous n’êtes pas « en manque ». Cela veut dire que vous voulez quelque chose mais que c’est un bonus en plus dans une vie déjà heureuse et pleine de reconnaissance.

Quant à la question d’aimer quelqu’un, seriez-vous attiré par une personne qui est « en manque » et qui a constamment besoin de vous, ou seriez-vous attiré par une personne qui vous désire simplement, sans être en manque ?

Si vous y réfléchissez, vous connaissez déjà la réponse. Les autres et l’univers agissent de la même façon en relation avec vos désirs. Réfléchissez aux ressentis de « vouloir » et de « besoin », pour que vous puissiez les différencier. C’est la clé.

Quand vous utilisez l’audio de Séance de manifestation de Réponses, imaginez et visualisez vos désirs avec joie, et non avec le ressenti de besoin. C’est ce que je veux dire quand je parle de détachement et de lâcher prise.


Revue de presse congolaise du jeudi 10 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité du jeudi 10 juillet 2014 en République démocratique du Congo (RDC) est commentée de manière diversifiée dans les journaux kinois.

En titrant à la Une : « Obama fait de la RDC une urgence », Le Potentiel rapporte que « dans un message au Congrès américain daté du 8 juillet 2014 et adressé au Congrès américain, Barack Obama fait mention des sanctions financières contre certains dirigeants congolais et étrangers impliqués dans le drame de l’Est de la RD Congo ».

Le journal indique que « Barack Obama, dont le mandat se termine en 2016, a décidé de mettre un terme aux conflits meurtriers qui minent l’Est de la RDC et en fait une urgence qu’il intègre désormais dans les priorités de la politique africaine des Etats-Unis ».
« La désignation de personnes déterminées par le secrétaire du Trésor, en consultation avec le secrétaire d’Etat, renvoie notamment à : un leader politique ou militaire d’un groupe armé étranger opérant en RDC qui entrave le processus de désarmement, démobilisation, rapatriement volontaire, la réinstallation, ou la réinsertion des combattants », selon Le Potentiel.

« Sont également visées, des personnes jugées +responsables ou complices, ou d’avoir eu, directement ou indirectement+, des liens dans les événements tels que +actions ou des politiques qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC; actions ou des politiques qui minent les processus démocratiques ou les institutions de la République…+ », ajoute-t-il.

« 315 nouveaux amnistiés dont 68 ex-M23 jeudi 10 juillet 2014 », constate Forum des As. Il fait allusion à la publication mercredi 09 juillet, par le porte-parole du Gouvernement de la RD Congo, le ministre des Médias Lambert Mende, de « la liste de la 4ème vague de 315 bénéficiaires de la loi d’amnistie promulguée le 11 février 2014 par le président Joseph Kabila, parmi lesquels 154 miliciens +Bakata Katanga+ et 68 éléments de l’ex-rébellion du M23 ».

« Dix-neuf des amnistiés sont du groupe des +attaques du 27 février 2011 à Kinshasa+, 12 des +brebis de Jéricho de Honoré Ngbanda à Kinshasa+, 4 du +GALCD de Honoré Ngbanda à Kinshasa+, 46 de l’+ARP/Faustin Munene+, 154 de +Bakata Katanga+, 2 de l’+UEDC du lieutenant-colonel Hilaire Paluku+, 2 de  » Bundu dia Kongo « , 8 de l’+ UPCP/Kahasha Murhula Albert  » et 68 du M23+ », note le quotidien.

Dans ses colonnes, La Prospérité s’exclame : « Conseiller Spécial de Kabila en matière de lutte contre les violences sexuelles : Revoici Jeannine Mabunda Lioko ! »

« Hier, Kabila s’est exécuté en nommant, par Ordonnance présidentielle, Jeannine Mabunda Lioko  au poste de Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de lutte contre les violences sexuelles à l’endroit des femmes et jeunes filles », constate La prospérité.

« La question de la protection des femmes et jeunes en ce qui concerne, singulièrement, leurs droits bafoués et les violences sexuelles est très sensible et récurrente. Dans l’Est de la RD. Congo, des cas sont multiples », rappelle le tabloïde.

Il signale que « l’on dénombre des centaines des milliers des femmes victimes d’exactions et d’autres sévices corporels, des violences et violations de toutes sortes ».

« Dans certaines parties du territoire où des groupes armés opèrent encore, avec acuité, ce sont des femmes qui, en grand nombre, sont exposées aux massacres, y compris à  des pertes incommensurables des  produits résultant de leurs travaux champêtres, de la pêche ou de l’élevage », fait remarquer La prospérité. 


Revue de presse congolaise du mercredi 09 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Ce jeudi 09 juillet 2014, les journaux parus à Kinshasa ont, dans leurs colonnes, diversifié l’actualité en République démocratique du Congo (RDC).

Forum des As s’exclame : « Cour constitutionnelle : une institution sans femme ! ». Il note que « à la lecture de l’Ordonnance présidentielle rendue publique tard dans la nuit de lundi dernier, les neuf membres de la Cour constitutionnelle en RD Congo sont désormais connus ».

Selon Forum des As, « cette Cour se veut plutôt +misogyne+ ». « Aucune femme parmi les neuf hauts magistrats nommés. Ni le Président de la République, ni les deux chambres du Parlement, ni le Conseil supérieur de la magistrature n’ont cru devoir désigner de femmes dans leurs quotas respectifs  », constate-t-il.

« Pourtant, dans son dernier discours, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, le Chef de l’Etat s’était engagé à respecter et à faire respecter la parité », rappelle le journal.

 Juger les Contentieux électoraux 

Par ailleurs, il note que « l’aspect le plus attendu de ses misions par la classe politique est le contentieux électoral ». « C’est la Cour constitutionnelle qui juge les litiges électoraux pour la présidentielle, les législatives et le referendum. Mais la mission la plus sensible de la Cour constitutionnelle est d’être juge pénal du Président de la République et du Premier ministre », affirme-t-il.

La Prospérité qui titre : « Cour Constitutionnelle : Vunduawe, Luzolo, Banyaku…confirmés ! », renchérit, « cette fois-ci, la boucle est bouclée sur cette affaire ».

La Prospérité souligne que « l’avènement de cette Institution consacre un début de la fin de l’actuelle Cour Suprême de Justice. Il ne reste que la mise en place de la Cour de Cassation et du Conseil d’Etat, pour voir, enfin, la Cour Suprême de Justice, dans son format habituel, disparaître ».

« Certains de ces heureux nominés justifient d’une expertise et  d’une expérience avérées, pour mettre la Cour Constitutionnelle au diapason de ses missions articulées, essentiellement, sur le jugement de la constitutionnalité des lois, des actes ayant force de lois, des édits  et  règlements  intérieurs des chambres parlementaires », affirme le quotidien.

Dans un autre chapitre, Le Potentiel titre à la Une : « Respect de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba : Mise en garde collective des Etats-Unis ». Pour le tabloïde, « les Etats-Unis ne sont pas contents de l’attitude du Rwanda qui ne se montre pas disposé à collaborer pleinement à la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ».

« Irrité, Washington l’a fait savoir à Kigali par le biais de son ambassadeur en RDC, James Swan. Il l’a appelé à revenir aux bons sentiments », indique Le Potentiel. Précisant que «   cette mise en garde des Etats-Unis vaut également pour tous les pays signataires de cet accord, lesquels sont invités à accélérer la mise en œuvre du processus de paix dans la région des Grands Lacs ».

« Quelles  que soient les raisons avancées par Kigali, Washington n’estime pas que cela peut être suffisant pour qu’il se permette de mettre un frein au mécanisme de paix déployé dans les Grands Lacs. Les Etats-Unis promettent de ne pas tolérer pareil acte. C’est donc un avertissement qui vaut bien une mise ne garde sévère », commente Le Potentiel.

Il estime que « Washington vient de donner la preuve d’un profond changement dans sa politique dans la région. Désormais, le Rwanda ne sera pas sevré ».

Préparer l’alternance politique en RDC

« Joseph Kabila appelé à préparer déjà l’alternance », titre La Tempête des tropiques qui rapporte que « dans une lettre ouverte datée du mardi 8 juillet, l’ASADHO appelle Joseph Kabila à préparer l’alternance démocratique en RDC ».

Selon La Tempête des tropiques, « le N°1 de l’ASADHO, Jean Claude Katende, estime dans sa correspondance à Joseph Kabila qu’il n’y a personne d’autre qui puisse bien préparer les agents des services de sécurité et tout le peuple congolais à l’alternance politique à part le locataire du palais de la Nation ». Cependant, poursuit le journal, « le départ de Joseph Kabila de ce poste prestigieux et exigeant n’est pas préparé, regrette l’ONGDH ».

« L’ASADHO pense qu’il est possible que certains Congolais, certains militaires, policiers et agents des services de sécurité s’en prennent aux forces démocratiques et sociales qui militent pour l’alternance démocratique en 2016, ce qui risquerait de créer des troubles sociaux dont personne ne saurait déterminer, à l’avance, tant l’issue que les dégâts », note-t-il.


Revue de presse congolaise du mardi 08 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Forum des As titre : « Alors que l’heure de grands enjeux politiques semble avoir sonné, le silence radio de Tshisekedi suscite des interrogations ». « L’énigmatique leader de l’UDPS est-il politiquement en congé sabbatique ? Tshitshi se serait-il réconforté dans sa posture de +chef de l’Etat autoproclamé ?+ », s’interroge le journal.

Une évidence cependant, affirme Forum des As, « Etienne Tshisekedi n’est plus ni vu ni entendu depuis plusieurs années. En tout cas, l’opposant historique au régime du maréchal Mobutu a été entendu pour la +dernière+ fois en 2011. Précisément lors de la vague des contestations des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 ».

Forum des As constate qu’ « en ce moment de grands enjeux politiques en RD Congo, le silence olympien du sphinx de l’avenue Pétunias, Place 10ème rue Limete, suscite des interrogations ».

Dans un autre registre, Le Potentiel titre à la Une : « Processus électoral : la CENI face aux préalables ». Il rapporte qu’au cours d’une séance pédagogique, tenue lundi 7 juillet 2014, entre le président de la CENI et le gouvernement provincial de Kinshasa, « Abbé Malumalu a. rappelé que le gouvernement central et l’Assemblée nationale bloquaient son travail, en ce qu’ils n’ont pas encore rempli leur part du contrat ».

Selon Le Potentiel, « il s’agit, entre autres, de la contribution financière, du recensement de la population et de la révision des dispositions constitutionnelles relatives au processus électoral. Autant d’enjeux et défis qui se déclinent en termes de préalables ».

Il note que « la CENI a rappelé l’organisation a priori d’un recensement administratif de toute la population congolaise, la révision de certaines dispositions constitutionnelles relatives au processus électoral et la contribution financière du gouvernement ».

« S’agissant du recensement, le bureau de la CENI a déclaré que l’opération lui permettrait de veiller à la fiabilisation du fichier électoral (tant décrié en 2011) avant un audit externe pour garantir toute transparence avant les scrutins », rapporte Le Potentiel.

« La CENI a-t-elle conscience de son attitude intransigeante ? », s’interroge le journal. Relevant que « la même CENI a fait savoir que le recensement de la population ne serait pas un préalable aux élections municipales, urbaines et locales ».

 « Elections locales : Kimbuta s’engage dans la vulgarisation ! », s’exclame La Prospérité.

Dans ses colonnes, le tabloïde rapporte que le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta Yango,« a suggéréà la CENI d’adopter une méthode de communication adaptée à la masse électorale, plus particulièrement, lors de la tenue de la troisième journée consacrée aux Bourgmestres des communes et leurs Adjoints, aux Chefs des Quartiers, aux Chefs Coutumiers ainsi qu’aux Notables locaux ».

« Toutefois, le Gouverneur de Kinshasa a estimé qu’en raison d’une certaine opinion qui, à tort, entretient le doute quant à la viabilité du processus électoral, il serait recommandable à la CENI, de porter l’information, la vraie, au niveau des électeurs et donc, à la base, pour ne pas parler simplement  du citoyen », note La Prospérité.

« Je m’engage, pour ma part, avec le Gouvernement Provincial, à accompagner les efforts de vulgarisation du processus électoral ainsi entrepris au niveau des kinois et kinoises », avait déclaré André Kimbuta.  

 


Revue de presse congolaise du lundi 07 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Plusieurs journaux, parus lundi 07 juillet 2014 à Kinshasa, ont commenté de manière diversifiée la rupture du +Pacte Républicain+ par Jean-Pierre Lisanga Bonganga, le week-end dernier, au terme de la Convention de la plate-forme politique dite « Opposition républicaine », dont Léon Kengo est l’autorité morale. Ce dernier dénie à Lisanga toute responsabilité de convoquer  la Convention de l’Opposition républicaine.

Le Phare titre à la Une : « Du rififi à l’Opposition Républicaine : Lisanga – Kengo, guerre sans quartier ». Il constate que « ça barde à l’Opposition Républicaine depuis le 30 juin 2014, date considérée comme butoir par de nombreux affiliés qui attendaient, voici huit mois, la sortie du Gouvernement de cohésion nationale, où allaient cohabiter la Majorité Présidentielle et l’Opposition partie prenante aux Concertations nationales ».

Selon Le Phare, « Jean-Pierre Lisanga Bonganga a, samedi dernier, au terme de la +Convention+ de cette plate-forme politique, annoncé avec fracas la suppression de la structure appelée +Autorité Morale+ ».

« Tout en disqualifiant son +Autorité morale+, Lisanga Bonganga a fait part à l’opinion de la rupture du +Pacte Républicain+, entendez le divorce avec la Majorité Présidentielle, pour non-respect des recommandations des Concertations Nationales », note le journal.

Il souligne que « l’Opposition Républicaine est présentement éclatée en deux blocs, dont l’un – avec comme tête de file Léon Kengo – regroupe des membres qui continuent de croire en l’avènement du Gouvernement de cohésion nationale et l’autre, celui de Lisanga Bonganga, qui a perdu tout espoir de voir le Chef de l’Etat tenir sa parole, après huit mois d’une longue et peut-être vaine attente ».

« Kengo met en garde Lisanga Bonganga ! », s’exclame La Prospérité qui ajoute que, « très fâché, Kengo wa Dondo dénie à Lisanga Bonganga la responsabilité de convoquer  la Convention de l’Opposition Républicaine ».

« Il annonce qu’en attendant des nouvelles dispositions qui seront prises dans le cadre de la restructuration de cette  plateforme politique dont il est et demeure l’unique Autorité Morale investie en vertu de l’Acte Constitutif,  toute déclaration et initiative politique émanant de Lisanga Bonganga sont nulles et de nul effet », rapporte La Prospérité.

Dans la même veine, Forum des As titre : « Opposition républicaine: +Toute déclaration et initiative politique émanant de JP Lisanga sont nulles et de nul effet+ ».

« Il pleut abondamment sur Lisanga Bonganga. Tout le week-end, l’Opposition Républicaine accouche désaveux sur désaveux contre le coordonnateur a.i. de la franche de l’opposition chère à Léon Kengo. Le sénateur Michel Bongongo, dûment mandaté, déclare que toute déclaration et initiative politique émanant de Jean-Pierre Lisanga sont nulles et de nul effet », observe Forum des As.

Le Potentiel qui titre : «  Neutralisation des groupes armés dans l’Est, des experts de l’ONU contredisent Kinshasa », relève que « la sécurité n’a jamais été absolue sur l’ensemble du territoire de la RD Congo ».

« Contrairement aux assurances de Kinshasa, un groupe d’experts des Nations unies qui travaillent sur la RDC  pensent que des poches de résistance demeurent intactes, particulièrement dans l’Est du territoire national où des groupes armés tels que les FDLR et les ADF-Nalu ont gardé toute leur capacité de nuisance », fait remarquer Le Potentiel.

« Que retenir de toutes ces révélations des experts des Nations unies ? », s’interroge le quotidien. « Le plus évident est que leur rapport remet totalement en cause toutes les assurances que Kinshasa a étalées », affirme-t-il.

Pour Le Potentiel, « que l’Onu fasse aujourd’hui état du regain d’activités des FDLR et des ADF-Nalu, il y a de bonnes raisons de se poser des questions sur la portée réelle des forces onusiennes en RDC ».

« Dans tous les cas, contrairement à tout ce qui a été rapporté, l’équation de la sécurisation de l’Est de la RDC demeure encore et toujours très complexe », conclut-il.


Revue de presse congolaise du jeudi 03 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

En titrant « Plutôt que de donner l’impression de soutenir un camp politique les évêques catholiques invités à rester au milieu du village », Forum des As constate que « la déclaration des évêques catholiques semble avoir émis sur la même longueur d’ondes que le message des envoyés spéciaux de l’Organisation des Nations unies, de l’Union européenne, de l’Union africaine et des Etats-Unis d’Amérique qui se sont prononcés sur un calendrier électoral global incluant l’élection présidentielle dans le délai ».

Forum des As souligne que « du fait du discrédit de bon nombre d’acteurs politiques et de ceux des activistes qui tiennent lieu de société civile, l’Eglise reste la force sociale organisée ». Par conséquent, pense-t-il, « il revient désormais au pouvoir et plus particulièrement au chef de l’Etat de prendre l’exacte mesure de la déclaration des évêques ».

« Si les princes, pris comme autorité spirituelle, ont le devoir et la responsabilité de guider les +brebis+, il faudrait tout de même éviter de donner dans l’opinion l’impression de faire chorus avec un camp au détriment d’un autre au risque de ne plus être au milieu du village », conseille-t-il.

La Prospérité s’exclame : « Cohésion nationale en difficulté : Gouvernement, les Fac/Opposition doutent ! » Dans ses colonnes, le quotidien rapporte que les Forces acquises au changement (Fac/Opposition), ont fait une analyse critique du discours du Chef de l’Etat du 29 juin 2014, en marge du 54ème anniversaire de l’indépendance de la RDC.

« Pour les Fac/Opposition, en prenant l’engagement solennel de mettre en place le gouvernement de cohésion nationale, le Président Kabila a, en réalité, paralysé le fonctionnement de toutes les institutions de la République et perturbé la marche des activités économique du pays », indique La Prospérité.

Elle note que les Fac/Opposition soulignent qu’« en affirmant que la mise en application des recommandations des Concertations nationales se fera avec méthode et sans précipitation, le Président Kabila, fait une fuite en avant ».

Pour elles, écrit le journal « la vraie méthode, c’est dans  le respect de la parole donnée ; le respect de la procédure notamment, la mise en application de  100 recommandations prioritaires extraites de  709 adoptées aux concertations nationales,  telles que proposées par le CNS-RCN ».        

Le Potentiel titre à la Une : « Près de 50% des terres arables de la RDC sont bradées, selon Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis ». Faisant observer que « dans son livre intitulé +Le futur. Six logiciels pour changer le monde+, Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, note que 48,8% des 120 millions d’hectares des terres arables que compte le Congo-Kinshasa sont déjà cédées aux étrangers ».

« C’est un véritable bradage qui se fait malheureusement, au détriment du peuple congolais. Une redéfinition s’impose », estime le journal.

Dans cet ouvrage, note Le Potentiel, Al Gore affirme que « la Chine a obtenu un agrément avec la RDC sur l’exploitation de l’huile de palme pour des biocarburants sur une étendue de 2,8 millions d’hectares ». « Quant à la part exacte des achats massifs destinés au biofuel, les experts sont partagés. La Banque mondiale a calculé que, en 2009, 21% y étaient destinés, alors que l’International Land Coalition estime qu’ils représentent 44% », souligne Al Gore.

« Avec plus de 120 millions d’hectares des terres arables, la RDC pourrait nourrir plus du tiers de la population mondiale, en utilisant les technologies de production améliorées les plus récentes. En lieu de rentabiliser ses terres, la RDC a préféré les céder aux étrangers pour une exploitation agro-industrielle qui ne profite nullement à sa population », constate Le Potentiel.

« Nécessité de la réfection des voies ferroviaires », titre Le Phare qui relève que « l’interruption brusque du trafic entre Kinshasa et Ilebo remet sur la sellette la question stratégique du réseau ferroviaire en RDC qui n’est plus qu’un souvenir lointain car ayant rendu l’âme depuis plus de vingt ans ».

Le Phare rappelle que « vers la fin des années 70, le service technique de la Présidence de la République avait rédigé une étude de faisabilité d’une ligne de chemin de fer entre Ilebo et Kinshasa pour pallier à la rupture des charges du fait que la ligne de chemin de fer se terminait au port d’Ilebo ».

« Une rupture des charges qui pénalisait fortement le trafic terrestre entre l’Ouest et l’Est de la République avec un impact non négligeable sur le coût du transport qui se répercute aussi sur le prix de revient des marchandises », poursuit-il.

Cette étude, conclut Le Phare, « aboutit à la nécessité de la construction de la ligne de chemin de fer entre Ilebo et Kinshasa en traversant la province du Bandundu. Depuis lors, c’est le silence radio alors que des financements avaient été mobilisés ».