Stanislas NTAMBWE

Ça déraille … déraille

Les cheminots lors de l'inauguration de nouvelles locomotives de la SNCC, le 27 juillet 2015, à Lubumbashi/Ph. Emmanuel Pweto
Les cheminots lors de l’inauguration de nouvelles locomotives de la SNCC, le 27 juillet 2015, à Lubumbashi/Ph. Emmanuel Pweto

Dans la nuit de lundi à mardi 3 novembre 2015, huit personnes sont mortes dans le déraillement d’un train de la Société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC) dans la province du Haut-Lomami. Le train avait quitté Lubumbashi pour le Kasaï. L’accident serait causé soit par l’écartement des traverses en bois dont la plupart sont pourries. Soit par l’excès de vitesse.

Le 22 avril 2014, une trentaine de personnes ont été tuées et 55 blessées dans un déraillement à proximité du pont Katongola, à une cinquantaine de kilomètres de Kamina. L’excès de vitesse serait en cause. Quatre jours après, plus de 80 nouveaux cadavres étaient découverts. Mais le bilan de la catastrophe est demeuré sujet à controverse.

En février 2014, dix personnes sont mortes à la suite – toujours – d’un déraillement. À Kisulo, six personnes étaient décédées le 9 du même mois à bord d’un train des marchandises en provenance de Lubumbashi. Cinq jours plus tôt, quatre personnes avaient péri dans les mêmes circonstances sur le tronçon Kalemie-Kabalo, à plus de 300 km de Lubumbashi.

Au lendemain du déraillement d’avril 2014, l’Assemblée nationale avait diligenté une mission parlementaire « de compassion et de vérification ». La mission avait également été chargée d’enquêter sur les origines du drame. Le gouvernement, pour sa part, avait promis « une enquête technique » sur place. Que disent leurs rapports ? Motus et bouche cousue.

Excès de vitesse. Avaries des locomotives. Délabrement de la voie. Non-paiement des salaires au personnel. Les jolis péchés de la SNCC sont innombrables. Seul un dieu congolais – vraiment ! – peut les absoudre. Ne voilà-t-il pas que, appelée à la rescousse, la Banque mondiale a offert, en mars 2014, 200 tonnes de rails, sur un total de 4 000, pour réhabiliter 1600 des 3 641 km de voies ? Et le gouvernement ? N’a-t-il pas commandé à la Chine et réceptionné 18 premières locomotives neuves ? Reste le plus dur : la gestion confiée hélas à des militants du PPRD, parti kabiliste.


A Kinshasa, l’Afrique veut s’assumer

Les  panélistes de la CEA à la conférence de presse à Kinshasa
Les panélistes de la CEA à la conférence de presse à Kinshasa

Une nouvelle dynamique ayant pour mission de gérer des statistiques économiques en Afrique est née à Kinshasa. Ainsi, l’Afrique se veut prête pour se prendre en charge, aussi dans la définition de sa stratégie de développement que dans la production des statistiques économiques.

Pour le ministre sénégalais du Plan, le PNUD et la CEA (Commission économique africaine) doivent se mettre ensemble dans l’organisation d’une réunion pour la production des statistiques en Afrique. Le développement de l’Afrique, dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale, passe également par là.

La 10ème Conférence économique africaine (CEA) s’est clôturée, mercredi 4 novembre à Kinshasa (RDC). Pendant trois jours, des décideurs politiques et experts, conviés par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Banque africaine de développement (BAD), ont planché sur le thème « Lutter contre la pauvreté et les inégalités dans le Programme de développement pour l’après-2015 ».

Au cours de la conférence de presse tenue mardi dans le cadre de ces assises, on note que l’Afrique est prête à s’assumer en se choisissant librement un modèle de développement. Alors que le Fonds monétaire international (FMI) fustige, dans son dernier rapport sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne, « un danger dans la croissance en Afrique ».

Révolte

Ce rapport du FMI a suscité une révolte dans les rangs des conférenciers. Pour Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique africaine, « les analyses du FMI ne prennent pas en compte toutes les réalités africaines ». Aussi, pense-t-il, « en incluant des économies telles que celles de l’Afrique du Sud ou des pays du Maghreb, les perspectives économiques africaines sont de loin supérieures à celles projetées par le FMI ».

Abondant dans le même sens, le directeur Afrique du PNUD, Abdoulaye Mar Dieye, estime que « l’Afrique doit sortir des sentiers battus, en s’appropriant son développement ». Il croit savoir que « l’Afrique est sur la bonne voie », opposant ainsi sa foi, au pessimisme qu’affiche le FMI.

L’économiste en chef de la BAD, Steve-Kayizzi Mugerwa, partage le même point de vue. Selon lui, « il n’y a aucune raison de se lamenter face aux statistiques alarmistes du FMI ». Néanmoins, il reconnait que l’Afrique n’est pas épargnée par le ralentissement. Toutefois, « il n’y a de bonne raison de croire en un avenir radieux du continent noir », soutient-il.

Tout aussi révolté, le Sénégalais Abdoul Aziz Tall s’est montré plus direct. « Il faut, suggère-t-il, que l’Afrique se dote de structures nécessaires pour l’aider à produire ses propres statistiques ». Il est allé jusqu’à plaider autant auprès du PNUD que de la CEA de l’organisation d’une réunion sur les statistiques en Afrique pour aider les décideurs africains à « avoir des éléments d’appréciation pour un diagnostic fiable ».

Dans tous les cas, les notes statistiques du FMI ont eu l’avantage de relever les défis qui s’imposent en Afrique dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale.

La potion magique

Compté parmi les panélistes, le Premier ministre, Matata Ponyo, a circonscrit les grandes étapes parcourues par la RDC pour se hisser aujourd’hui parmi les économies africaines en pleine croissance. Pour le chef du gouvernement, le succès de la RDC n’a pas été le fait d’une génération spontanée.

Toute la réussite de la RDC réside dans une équation qu’il a, par ailleurs, vulgarisé lors de son dernier passage à l’Université du Ghana. Le miracle de la RDC a démontré que la lutte contre la pauvreté passe par un leadership fort couplé à la bonne gouvernance. Ainsi, pour le cas de la RDC, les performances économiques et sociales de ces cinq dernières années sont d’abord le fruit du rétablissement de la paix en RDC. « Sans la paix, croit-il, l’on ne peut pas prétendre à la croissance ».

Autant en Afrique qu’en RDC, Matata Ponyo est convaincu qu’ « un leadership fort et la bonne gouvernance sont la clé pour reculer les murs de la pauvreté ».

Par ailleurs, si la croissance en Afrique se maintient dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale, les panélistes sont d’avis que la survie de l’Afrique passe par la diversification de son économie.

« L’axe de diversification passe par l’industrialisation. C’est de cette manière qu’on peut parvenir à la diversification des économies africaines », a expliqué Carlos Lopes. Et Abdoulaye Mar Dieye de relativiser, « la diversification des économies africaines doit aller de pair avec l’intégration ».

Le ministre sénégalais du Plan s’est voulu plutôt pragmatique. Il a fait comprendre que les axes de diversification des économies africaines ont été tracés dans différents rapports antérieurs produits sur l’Afrique. « Aujourd’hui, ce n’est pas la diversification qui pose problème, c’est plutôt la mise en œuvre de tout ce qui a été décidé jusqu’alors », a-t-il souligné.

« Croissance sans résilience, n’est que ruine de l’économie », telle une maxime, signée Abdoulaye Mar Dieye, résumant la dynamique qui s’est créée à Kinshasa en marge de cette 10ème édition de la CEA. Cette pensée du directeur Afrique du PNUD, serait une réponse des dirigeants africains qui sont prêts à assumer pleinement leur développement, face aux perspectives économiques alarmistes du FMI.


Sécurité en Afrique : Koffi Annan confirmé Conférencier d’honneur au Forum de Haut Niveau de Tana 2016

L'affiche de Koffi Annan
L’affiche de Koffi Annan

Les Organisateurs du Forum de Haut Niveau de Tana sur la Sécurité en Afrique ont annoncé, mercredi 04 novembre 2015 à Addis-Abeba (Éthiopie), que Kofi Annan, Président de la Fondation portant le même nom et ancien Secrétaire général des Nations Unies, sera le Conférencier d’honneur du cinquième anniversaire de l’événement prévu les 16 et 17 avril 2016.

Les participants au Forum de Tana proviennent de l’ensemble du continent et de l’étranger. L’édition 2016 du Forum est placée sous le thème « L’Afrique dans l’Agenda Sécuritaire Mondial ».

Sa mission est de « promouvoir un débat ouvert et vigoureux sur la nature et les causes des menaces imminentes à la sécurité de l’Afrique et, au fil du temps, à cultiver une voix africaine distincte, pour une compréhension et un traitement vigoureux des principaux défis en matière de paix et de sécurité auxquels fait face le continent », selon le secrétariat du Forum de Tana.

« L’Afrique connait aujourd’hui une transformation sociale, politique et économique incroyable. Ces transformations et l’évolution des fortunes de ses citoyens s’accompagnent de responsabilités supplémentaires. Avec son importance économique dans le monde qui augmente, l’Afrique doit assumer son importance croissante avec maturité et consciencieusement, y compris dans le domaine sécuritaire. Je suis impatient de discuter de ces questions au Forum de Tana en 2016 », a déclaré Kofi Annan.

Né au Ghana, M. Annan a été colauréat du Prix Nobel de la Paix en 2001 avec l’Organisation des Nations Unies pour leur travail pour un monde mieux organisé et plus pacifique. Kofi Annan mobilise avec sa Fondation, les personnalités politiques de bonne volonté afin de surmonter les menaces à la paix, le développement et les droits humains. Il est également le Président du Groupe des Sages fondé par l’ancien Président sud-africain, Nelson Mandela, et Président de l’Africa Progress Panel.

« Kofi Annan fait partie des rares personnalités de la communauté internationale qui méritent le respect pour leur travail inlassable en vue d’assurer un avenir pacifique à l’Afrique », a déclaré Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigeria et Président du Conseil de Tana.

A en croire Olusegun Obasanjo, Koffi Annan « apporte une riche expérience, pas seulement acquise durant la période où il a été Secrétaire Général des Nations Unies, mais aussi de par son implication dans les efforts de consolidation de la paix à travers le continent. Nous sommes ravis qu’il ait accepté de se joindre à nous, à Bahir Dar, et nous attendons avec impatience son allocution liminaire perspicace ».

Le Forum de Haut Niveau de Tana sur la Sécurité en Afrique est une rencontre informelle et indépendante sur la paix et la sécurité en Afrique. Il est organisé le mois d’Avril de chaque année, sur les rives du Lac Tana et près de la source du Nil Bleu, dans la pittoresque ville de Bahir Dar, en Ethiopie.

Pendant deux jours de débats, discussions et réunions parallèles, le Forum rassemble des chefs d’Etat, des universitaires et praticiens, des représentants du secteur privé et des décideurs, la société civile, des étudiants et des jeunes et des représentants de partenaires internationaux de l’Afrique.


SN Air peut-être

Airbus A330-300 de SN Brussels Airlines
Airbus A330-300 de SN Brussels Airlines

Lundi, pas de vol SN Brussels Airlines en provenance de Bruxelles. L’avion, explique-t-on aux clients, est en panne. Conséquence : les passagers de Kinshasa à destination de la capitale belge sont priés de prendre leur mal en patience. Capannzr le transporteur, de bonne foi, leur promet de voyager jeudi. Entretemps, quelques chanceux ont été embarqués à bord des aéronefs d’autres compagnies européennes.

Mais si, jeudi, le fameux coucou annoncé ne se posait pas à l’aéroport (depuis peu international) de N’Djili ? Saperlipopette ! Mille milliards de sabords ! Pour une « bête » panne mécanique, de nombreux passagers verront prolongée leur anxiété.

Je plains le sort des candidats au vol SN qui partaient hier mardi en soins médicaux. Je compatis avec ceux et celles qui devaient répondre à des rendez-vous d’affaires. Je déplore l’infortune de ceux qui devaient transiter mardi matin par Bruxelles pour un séjour loin du pays des frites. Je m’apitoie sur le sort de ceux qui devaient participer, cette semaine, à des conférences, ou les animer. Je comprends la colère des passagers venus des province(tte)s congolaises, donc se trouvant en transit à Kinshasa, à destination de Mputu-ville.

L’agenda de ces passagers a été bouleversé par la SN « Air peut-être ». Air peut-être comme le furent autrefois, dans le ciel congolais, les Lignes aériennes congolaises (LAC, compagnie nationale), la Compagnie africaine d’aviation (CAA, privée), Hewa Bora Airways (privée).

Mon avis sur la mésaventure de la SN ? Il n’y a pas que les petites sociétés d’aviation de la RD Congo qu’il faille incriminer pour non respect de la ponctualité. Cherchez-en d’autres en suivant mon regard outre Méditerranée.

C’est à peine croyable que la société belge, quasi nonagénaire, ne dispose que d’un unique Airbus réservé exclusivement aux passagers de Kinshasa ! Pas vrai, parce qu’elle revendique 49 avions de tous types. Et une desserte de 300 vols par jour vers « pas moins de 90 destinations en Europe, en Afrique et aux États-Unis ».
Bof ! Entre Noko, c’est pas gravissime.


La RDC autorise l’adoption de 72 enfants par des étrangers

Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice
Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice

Le gouvernement congolais autorise l’adoption de 72 enfants par des couples étrangers. Ces enfants étaient retenus depuis plus de deux ans en RDC.

« Nous avons autorisé la sortie de 69 enfants du territoire national. Nous avons également autorisé la sortie de trois enfants atteints de maladies graves », a annoncé Alexis Thambwe Mwamba, ministre de la Justice,au cours d’un point de presse tenu lundi 2 novembre à Kinshasa.

Cette nouvelle est un ouf de soulagement pour un millier de parents qui attendaient impatiemment leurs enfants depuis 2013. Ces derniers légalement adoptés étaient retenus dans un orphelinat après un gel des autorisations de sortie imposé par les autorités congolaises. Selon RDC Adoption, un collectif de parents adoptifs, certaines familles comptaient les jours depuis quatre ans.

Un des enfants adoptés et bloqués en RDC
Un des enfants adoptés et bloqués en RDC

Plusieurs causes dont celle de la légalisation du mariage gay, dans plusieurs pays d’accueil, auraient poussé les autorités à durcir les conditions d’adoption pour les ressortissants étrangers. De l’avis de certains observateurs, le gouvernement opposé à l’homoparentalité craint que les enfants ne soient confiés à des couples homosexuels. Raison principale avancée par Kinshasa pour justifier la suspension des autorisations de sortie.

Ambassadeurs

Le 14 août dernier, au cours du Conseil des ministres, le gouvernement congolais devait se pencher sur cette question et mettre éventuellement fin au blocage. Mais, l’examen du dossier a été ajourné sine die. Ce, en dépit de la demande officielle, au début du mois d’août, des sénateurs américains qui avaient sollicité des autorités congolaises l’accélération des dossiers laissés en souffrance.

D’après le ministre de la Justice, les autorisations de sortie concernent uniquement des enfants devant être adoptés par des familles américaines, italiennes, belges, canadiennes, allemandes, françaises, néerlandaises et suisses. Il l’a dit à l’issue d’une réunion avec les ambassadeurs des principaux pays concernés.

Selon les statistiques officielles recueillies à la direction générale de Migration, « 1 104 enfants congolais ont été adoptés, depuis 2009, dans 16 pays étrangers ». En tête figurent les Etats-Unis (453 adoptés), l’Italie (433 adoptés) et la France (160 adoptés). Une moyenne d’environ 200 enfants par an, selon des sources des services étatiques.


RDC: vive la particratie!

Le drapeu du PPRD, le parti au pouvoir
Le drapeau du PPRD, le parti au pouvoir

Hors du PPRD, parti kabiliste, point de salut. Démonstration est ainsi apportée par la nomination, fin octobre 2015, de vingt et un commissaires « spéciaux » et de leurs quarante-deux assistants. Cet étrange attelage est chargé, selon la volonté du PPRD, de « gérer » à son profit les province(tte)s nées du récent démembrement du pays.

Caractéristique « exceptionnelle » des bénéficiaires de la promotion : tous les commissaires spéciaux sont étiquetés membres actifs du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) ou militants des partis parasites. Aux termes de l’ordonnance portant leur nomination, ils sont notamment chargés de doter les nouvelles province(tte)s « d’une administration, des services techniques et des infrastructures minimales pour pouvoir créer les balises nécessaires favorables à l’arrivée de nouveaux gouverneurs ».

Ce charabia pépérdien-politico-administratif vous dit-il quelque chose ? Faites de votre réponse, s’il vous plaît, un secret d’État. Il n’empêche que le commun des Congolais découvre, ahuri, que l’administration de la RDC est privatisée et déclarée « pépérdienne ». En d’autres termes, avant l’alternance politique tant redoutée au sommet de l’État, le PPRD & Alliés – alias Majorité présidentielle – a décidé de s’octroyer le monopole de l’exercice de tous les pouvoirs : politique, judiciaire, législatif, policier, administratif.

Cela voudrait signifier que, sous le nouveau règne pépérdien, ne peuvent accéder aux charges publiques que les détenteurs de la carte PPRD & Alliés. Eux seuls seraient crédités, croit-on, d’une solide formation, d’une riche expérience professionnelle, d’un casier judiciaire aussi vierge que Marie mère de Jésus, d’un indéfectible attachement à la vision de Jeff Ka.

Cela fait craindre que des millions de sans-partis, dont des libres penseurs, des jeunes et tous les analphabètes, ne soient inexorablement exclus de jouissance de la richesse nationale. Y aurait-il mystère à voir rejeté le système qui annonce la boulimie de sa majorité d’élus, au détriment de la très grande majorité d’électeurs ?


Le Mystère du Navire Fantôme : la Mary Céleste

Parmi les histoires de navires fantômes, le cas de la Mary Céleste est un des plus spectaculaires car il rassemble un certain nombre d’énigmes assez impressionnant par rapport à l’ensemble de la littérature sur ce sujet.

Un navire fantôme pas comme les autres

En décembre 1872, le capitaine Morehouse commandant du Dei Gratia , croise près de l’Archipel des Açores en plein Océan Atlantique le navire d’un de ses amis : le capitaine Briggs. Ce qui l’intrigue c’est que les voiles sont carguées (repliées autour des bômes, mâts, vergues) et qu’il semble abandonné. C’est le début du Mystère de la Mary Céleste.

La Mary Céleste était une goélette de modeste dimension commandée à l’époque par le capitaine Briggs qui, outre sept hommes d’équipage, avait embarqué pour cette traversée sa femme et sa fille.

 Un voyage qui s’annonçait sans histoire

La cargaison contenait près de 1 700 fûts d’alcool dénaturé que le capitaine Briggs devait livrer de l’autre côté de l’Atlantique à Gênes en Italie.

Ce voyage s’annonçait apparemment sans histoire car le capitaine Briggs était un commandant chevronné rompu à la haute mer.

Quand le capitaine Morehouse monta à bord en plein Atlantique, juste après sa découverte du navire fantôme, il se demanda évidemment ce qui avait pu arriver à l’équipage.

Il consulta donc le journal de bord où le capitaine d’un navire est censé consigner les événements qui se déroulent sur son bateau mais cela ne lui apprit rien ! En effet, les derniers faits notés sur le livre de bord remontaient au 25 novembre 1872 alors que le navire fut retrouvé le 4 décembre 1872 .

Le vol n’était pas la cause de la disparition du capitaine, de sa famille et de son équipage car les fûts étaient toujours dans les soutes du bateau.

Ce qui intrigua le capitaine c’est que le navire était en bon état et que rien ne justifiait apparemment un abandon précipité du navire. Il n’y avait, évidemment, plus aucune trace de l’équipage, du capitaine, de sa femme et de sa fille. Plus le capitaine Morehouse inspectait la Mary Céleste, plus…

Le mystère s’épaississait !

Il n’y avait aucune trace de lutte. Tout était parfaitement rangé sur le navire. Il avait souffert, certes, de quelques petites avaries comme des bris de matériel. Cependant, elles avaient pu être causées par les dégâts que peut subir un navire abandonné aux assauts des vagues et sans équipage.

En tous cas, même ces bris de matériel très mineurs ne suffisaient pas à expliquer pourquoi ce solide vaisseau toujours en bon état aurait été évacué par son capitaine et son équipage !

Encore plus étonnant, dans la chambre du capitaine, une partie des hublots était obstrué par des planches, ne laissant filtrer qu’un filet de lumière !

A un certain moment, le Capitaine pensa avoir résolu le mystère quand il trouva des traces de sang sur le bastingage, un garde-fou enlevé sur un côté du navire. De plus, le canot de sauvetage avait disparu.

Il se dit que l’équipage avait pu se mutiner, tuer le capitaine et sa famille et s’était enfui avec vivres et nourriture… sauf, qu’en fait, ce qu’il avait pris pour des traces de sang se révéla à l’analyse être de la rouille. La chaloupe de secours avait pu aussi être emportée par la tempête depuis que le navire était à l’abandon… Alors que s’était-il passé sur la Mary Céleste ?

Depuis la disparition du capitaine Briggs, de sa famille et de l’équipage, on n’a plus jamais entendu parler d’eux. Les différentes enquêtes menées à l’époque et dans les années suivantes n’ont jamais rien donné !


La naissance scientifique de la téléportation

C’est un des grands rêves de l’Homme : pouvoir se déplacer instantanément partout dans le monde voire dans l’univers en un quart de seconde. Imaginez que vous puissiez le faire : finis les transports en commun, les voitures, les avions, les longues heures de queue pour s’enregistrer et que dire des durées de vol interminables pour aller d’un bout du monde à l’autre !

Qu’est-ce que la téléportation ?

Tout le monde voudrait aller en un claquement de doigts en tout endroit du globe et éviter tous les inconvénients liés aux longs voyages. Le plus souvent, on balaie cette possibilité d’un revers de main à tort !
La téléportation est la capacité pour un objet ou un corps de se dématérialiser dans un endroit et de se rematérialiser dans un autre endroit en quelques secondes et à volonté ! Ce terme a été inventé en 1934.

La vision de Norbert Wiener

La possibilité de la téléportation a été évoquée pour la première fois par un mathématicien américain, Norbert Wiener (1894 – 1964).
Ce scientifique n’était pas un illuminé ou un rêveur mais un mathématicien expérimenté et réputé, spécialiste en mathématiques appliquées et inventeur de la cybernétique ou science combinant des matières comme la technologie de l’information, l’automatisation et l’électronique.

Expert en sciences appliquées, Norbert Wiener a établi la théorie de la téléportation après de longues années de recherche.

Il révolutionna le monde de la pensée scientifique avec son ouvrage « Cybernetics, or Control and Communication in the Animal and the Machine » (La cybernétique : Information et régulation dans le vivant et la machine) publié pour la première fois en 1948.

Pour Norbert Wiener, même s’il n’a pas réussi une tentative de téléportation, elle était tout à fait possible théoriquement.

Pour lui, il n’y avait aucun obstacle à la dématérialisation un corps (objet ou humain) et à sa réapparition en un autre lieu ! Et ceci en quelques secondes ! Il exposa cette possibilité conceptuelle en 1964 dans son ouvrage God & Golem, Inc.


L’éternel Sassou

Le français Hollande saluant son homologue congolais, Denis Sassou Ngwso
Le Français Hollande saluant son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso

En Côte-d’Ivoire, Alassane Ouattara écrase la concurrence. Le président sortant ivoirien a été réélu avec 83 % des voix. Au premier tour. C’est donc sans surprise que ce septuagénaire (74 ans) a remporté son combat. Tant il est vrai que l’opposition n’a pas boycotté le scrutin. Elle est ainsi laminée.

Hélas ! Le même dimanche, au Congo-Brazzaville, alors que les électeurs avaient largement boudé le référendum sur un projet de Constitution qui pourrait, en revenant sur la limitation des mandats présidentiels, permettre une nouvelle candidature du chef de l’État Denis Sassou-Nguesso, c’est avec surprise que le « Oui » l’a emporté : 92,26 % des bulletins verts. L’homme d’Oyo a réussi son coup. Malgré le rejeté des résultats officiels du référendum par les opposants, malgré les multiples appels « à la désobéissance civile » pour faire obstacle à ce texte.

Ceci n’est pas étonnant. L’étonnement vient du fait que, tout au long du scrutin, aucune file d’attente n’avait été constatée dans les différents bureaux de vote. Témoignage de la presse internationale qui n’avait enregistré ni affluence, ni engouement.

Plainte ou complainte ? Sassou s’est exprimé ou, plutôt, s’est expliqué : « L’abstention, c’est aussi un vote ». Les opposants ont-ils eu tort d’appeler leurs électeurs au boycott ? Ont-ils dressé le lit à la victoire massive du « Oui » ?

Une petite leçon d’histoire : le président Sassou a dirigé le Congo à l’époque du parti unique, de 1979 jusqu’aux élections pluralistes de 1992, qu’il a perdues. Revenu au pouvoir par les armes en 1997, il a été élu président en 2002 et réélu en 2009 lors de scrutins boycottés ou contestés par l’opposition. Le même schéma produit les mêmes effets. Comme qui dirait « le chien aboie, la caravane passe ».

Avec ses 72 ans accomplis, rien n’arrêtera Sassou. Le référendum du 25 octobre est un message fort que « l’aigle d’Oyo » a envoyé à ses détracteurs : « Allez vous faire foutre ; je suis et j’y reste ». Seulement, il ne sert à rien de vouloir diriger par défi. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.


Failing Business

Matata Ponyo, Premier ministre congolais défendant le budget 2016 à l'Assemblée nationale
Matata Ponyo, Premier ministre congolais défendant le budget 2016 à l’Assemblée nationale

Failing Business. Fausses affaires. Deux mots pour tourner en dérision l’auto-satisfécit du gouvernement  congolais qui, pour se donner bonne conscience, s’attribue faussement le mérite d’avoir amélioré le climat des affaires. Le verdict banquemondialiste est, pourtant, sans appel. Le Rapport Doing Business 2016 classe la République démocratique du Congo (RDC) à la 184ème position sur 189 pays évalués. Le pays semble se complaire dans du surplace.

« Affairomètre », le Doing Business est comme un thermomètre qui permet, à travers moult critères, de mesurer annuellement la qualité et l’évolution du climat des affaires dans le monde. Ces critères se focalisent sur la qualité et l’efficience des services rendus aux opérateurs économiques privés.

Comment, dès lors, expliquer l’absence de progrès de la RDC ? Notre péché originel, c’est la non application des réformes annoncées urbi et orbi. Doing Business cite des cas.

Exemple : l’ensablement du bief maritime et la vétusté des équipements de manutention au port de Matadi ont provoqué l’engorgement du port, affectant le commerce transfrontalier. Deuxième cas : le gouvernement a compliqué le paiement des taxes et impôts en introduisant une contribution patronale supplémentaire (0,2%), à prélever mensuellement sur le salaire des travailleurs au profit de l’Office national de l’emploi !

Troisième cas : le pays n’a aucune pratique en matière de faillite. Ses tribunaux de commerce, à Kinshasa, n’ont pas su produire un seul jugement rendu en matière de redressement ou de liquidation judiciaire sur les cinq dernières années. Quatrième cas : le transfert de propriété souffre encore de longs délais, tandis que la signature du contrat y relatif devant l’avocat est taxée à 5%, une procédure foncièrement illégale. Cinquième cas : en dépit des engagements gouvernementaux, la SNÉL continue à inspecter préalablement les sites des opérateurs économiques avant raccordement.

La RDC est-elle fière d’accumuler des Failing Business, pour, ensuite, applaudir Maurice (32ème place), Rwanda (34ème), Botswana ( ), Afrique du Sud ( ), Tunisie (74ème), Maroc (75ème)?


FrançOises ou Hollandaises ?

Manifestation contre le referendum au Congo Brazza
Manifestation contre le referendum au Congo Brazza

De quoi faut-il parler au lendemain du référendum de Sassou ? Des ambiguïtés françOises (sic) ou hollandaises ? Vu de la forêt équatoriale d’Afrique, en cette fin d’octobre 2015, François-le-Hollandais ou Hollande-le-Français, c’est bonnet bleu et bleu bonnet.

Le double ex- de Ségolène et de Valérie a apporté, sans nuance, son quitus au candidat monarque de Brazzaville. Désillusionnés, les Africains qui pensaient avoir soupçonné en lui et en son parti (le PS) sinon un avocat, du moins une oreille attentive, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.

Depuis qu’elle porte ce deuil politique, l’intelligentsia du Sud réalise que, même au Nord, les supposés grands hommes ne meurent pas tous dans la grandeur, à cause des compromissions. Astérix ou Obélisque, les républicains d’aujourd’hui n’ont pas plus de morale que les aristocrates des siècles des Lumières.

Hollande a choisi le camp de ceux qui appauvrissent leurs pays. Après tout, rétorquent les réalistes, quel serait son intérêt – et, à travers lui, celui de la France – à priver les entreprises hexagonales de puits de pétrole en Afrique centrale ?

Lumpenprolétariat d’Afrique, prenons-nous en charge ! Ne vouons pas François aux gémonies. Lui, au moins, a prouvé son patriotisme en sauvegardant les intérêts de son pays. Son ambiguïté – plutôt sa duplicité – aurait dû détourner les prédateurs africains de leur propension à « voler » l’argent d’ici pour acquérir des « biens mal-acquis » au Nord.

Jamais un dirigeant du Nord contaminé par le virus de la fraude fiscale ne viendrait planquer son pactole dans une tirelire brazzavilloise ou sénégalaise. Donc, l’ambiguïté hollandaise est opportuniste.


La France bicéphale

Le français Hollande saluant son homologue congolais, Denis Sassou Ngwso
Le président français Hollande saluant son homologue congolais, Denis Sassou-Nguesso

Qu’est-ce qui s’est donc passé dans la tête du président François Hollande. Challenger de Nicolas Sarkozy en 2012, François Hollande avait juré d’être un autre président. Il avait promis de présenter une autre image de l’homme politique français.

Avec sa célèbre anaphore « Moi, président… », Hollande est parvenu à convaincre la France. Le voilà aujourd’hui au Palais de l’Elysée, trônant sur la France de la Révolution française de 1789.

Le président français s’est totalement écarté de toutes ses belles promesses de 2012. Comme Sarkozy, tel peint dans les Guignols sur Canal +, François Hollande « vraiment, il est pire qu’avant ».

Sinon, comment comprendre que le président français s’allie au président du Congo-Brazzaville qui prépare un hold-up constitutionnel pour avoir les chances de se représenter au prochain scrutin présidentiel. En effet, François Hollande a trouvé que le président du Congo-Brazzaville avait le droit de consulter son peuple.

« Le président Denis Sassou-Nguesso peut consulter son peuple, ça fait partie de son droit, et le peuple doit répondre », a déclaré le président français au cours d’une conférence de presse mercredi à l’Elysée. Et d’enchaîner en enlevant totalement sa casaque : « Ensuite, une fois que le peuple aura été consulté, cela vaut d’ailleurs pour tous les chefs d’Etat de la planète, il faut toujours veiller à rassembler, et à respecter et à apaiser ».

Qu’est-ce qui s’est passé entre-temps ? On n’en sait rien. Car, entre François Hollande de 2014 au sommet de la Francophonie à Dakar, et celui qui s’est illustré dernièrement, il y a un fossé inexplicable. Le virage est spectaculaire. Il traduit le mépris de l’Occident pour l’Afrique.

La Françafrique existe. N’en déplaise à François Hollande qui donnait l’impression de s’y opposer. Il a été vite rattrapé par les intérêts supranationaux de la France. La politique africaine de l’actuel locataire de l’Elysée n’a aucun accent socialiste. C’est la politique de cette France insouciante de l’Afrique et qui n’a pour seule ligne de conduite que la défense tous azimuts des intérêts. Qu’importe la manière d’y arriver ! C’est ce qui ressort du revirement de François Hollande.

Il est temps pour l’Afrique de savoir choisir ses amis. L’Occident, colonisateur et dominateur, n’a jamais rêvé du bonheur des Africains. Le président français vient de le prouver. Il a totalement renié tout ce qu’il a déclaré en 2014 au sommet de la Francophonie à Dakar.

Aujourd’hui, Hollande nous présente une France à deux visages. Loin de celle qu’on nous a toujours présentée. La France de la Révolution de 1789 a changé. Comme son président, elle est pire qu’avant et ne se gêne pas de soutenir les dictatures africaines.


Métal-Mines dément l’arrestation des sujets chinois à Lubumbashi

Les ouvriers de Les ouvriers Métal-Mines œuvrant dans les installations de la Société
Les ouvriers de Métal-Mines œuvrant dans les installations de la Société

Au cours d’un point de presse tenu, le vendredi 16 octobre 2015 à Kinshasa, la Direction de la Société Méta-Mines basée à Lubumbashi, dans la Province du Katanga, a démenti l’information selon laquelle, des sujets chinois opérant au sein de cette société, seraient détenus arbitrairement.

Mais aussi, certains d’entre eux, seraient détenus « par les services de renseignement à Lubumbashi, en signe d’intimidation à l’endroit du député national, Dany Banza. Ce, après la décision de ce dernier, de changer son appartenance politique », a informé Fabien Lumbala, conseiller en communication de Métal-Mines.

Tout part d’un article paru, à la Une d’un média en ligne (Actu.cd) de la en République démocratique du Congo (RDC), le 3 septembre 2015. Dans cet article, ce média en ligne avait dénoncé « l’arrestation arbitraire » des sujets chinois de la Société Méta-Mines.

Ce média citait, comme source d’information, deux organisations congolaises de défense des droits de l’homme (CDH et Justicia), basées dans le sud-est du pays.

A cet effet, Métal-Mines Sarl qui est une société de droit congolais et filiale de l’Entreprise chinoise, Hanrui Cobalt, spécialisée dans l’exploitation du cuivre et de cobalt depuis 2007, a décidé de faire une mise au point pour mettre fin aux spéculations et éclairer l’opinion sur ce qu’elle qualifie de « désinformation ».

La Direction de Métal-Mines qui se dit « choquée par cette campagne de manipulation, visant à ternir l’image du pays et à saper les excellentes relations entre la RDC et son partenaire chinois », dément de la manière la plus ferme, « ces informations mensongères et affirme qu’aucun de son personnel, qu’il soit congolais ou chinois, n’a été arbitrairement arrêté ni détenu par les services de renseignement en signe d’intimidations contre le député Banza », a précisé Fabien Lumbala.

Il souligne que le député Dany Banza, « n’est plus associé minoritaire de la société depuis le 20 novembre 2011, date à laquelle, il avait vendu ses parts de 20% à l’associé majoritaire (Métal-Mines) ». « Cette opération s’était déroulée en toute légalité et transparence », a-t-il ajouté.

Par conséquent, il n’est plus, depuis lors, « lié ni de près ni de loin aux actions de l’entreprise », a relevé le conseiller en communication de Métal-Mines.

Par ailleurs, Métal-Mines déplore « le professionnalisme avec lequel ce média en ligne a traité les informations de ces deux Ong, jusqu’à oublier que la société a une adresse juste pour ne fut-ce que confronter les sources, du moins pour les agents de notre personnel qui seraient détenus arbitrairement », regrette Fabien Lumbala.
Toutefois, un droit de réponse est requis à Actu.cd, comme l’exige la profession journalistique.

Les ouvriers de Les ouvriers Métal-Mines œuvrant dans les installations de la Société
Les ouvriers de Les ouvriers Métal-Mines œuvrant dans les installations de la Société


RDC : Maman Sidikou succède à Martin Kobler à la tête de la Monusco

Maman Sidikou, nouveau Représentant spécial de l'ONU en RDC
Maman Sidikou, nouveau représentant spécial de l’ONU en RDC

« Il n’y a pas de fumée sans feu », dit-on. Alors que les sources officielles ne s’étaient pas encore prononcées, son nom circulait déjà dans certains médias comme étant le potentiel successeur de l’Allemand, Martin Kobler à la tête de la Monusco.

C’est confirmé ! Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a annoncé jeudi 10 octobre 2015, la nomination de Maman S. Sidikou à la tête de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). Il a exprimé, par la même occasion, sa reconnaissance envers M. Kobler  « pour sa contribution importante et son dévouement en faveur de la mise en œuvre du mandat de la Monusco ».

Bref parcours

Maman Sidikou, qui occupe actuellement le poste de représentant spécial de l’Union africaine (UA) pour la Somalie et chef de la Mission de l’UA dans le pays (Amisom), est titulaire d’un doctorat en éducation de la Florida State University.

Il a une expérience de plus de 25 ans au service de son pays le Niger, des Nations unies et de l’Union africaine.

Il a occupé, des hautes responsabilités pour son pays, notamment en tant qu’ambassadeur du Niger aux États-Unis de 2011 à 2014. En 1999, Maman Sidikou a également occupé la fonction de chef de cabinet du président de la République du Niger. Et de 1997 à 1999, il a été ministre des Affaires étrangères..

De 1999 à 2011, il a travaillé au service de la Banque mondiale à Washington. Mais aussi, pour le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), au Nigeria, en Afghanistan, en Irak et en Jordanie. Ainsi que de l’ONG Save the Children, au Royaume-Uni, au Rwanda et en RDC.

Défis

« Je ne saurais dire avec certitude si les progrès enregistrés tiendront sur le long terme ou si le spectre de la violence ne risque pas de ressurgir et de saper les avancées jusqu’ici réalisées », a prévenu Martin Kobler devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

Son successeur, Maman Sidikou, a donc du pain sur la planche, dans la mesure où le fameux « dialogue stratégique » entre le gouvernement congolais et la Monusco est au point mort.

D’autant plus que Kinshasa maintient son rejet des opérations conjointes entre l’armée congolaise et la force de la Monusco contre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Alors que c’est l’une des recommandations de la dernière résolution du Conseil de sécurité (2211) sur la RDC.

Par ailleurs, Martin Kobler dénonce également « le nombre croissant de violations de droits de l’homme en relation avec le processus électoral, et plus particulièrement les violations du droit à la liberté de réunion pacifique ».

Maman S. Sidikou prend les rênes de la Monusco, au moment où la RDC appelle à réduire sensiblement la présence onusienne dans le pays.


Comment se faire des auto-promesses

A l’inverse des bonnes résolutions que l’on prend généralement en début d’année, les auto-promesses sont des engagements très  importants qui vous lient intimement à votre être profond. Celui-ci sait ce qui est bon pour vous et ce qui peut vous faire progresser mais aussi la façon de vous enrichir, de vous faire connaître le bonheur et d’attirer la chance. Ecoutez votre être intérieur, ne cédez pas aux promesses imposées Faites-vous…


La crise centrafricaine provoque un nouvel afflux de réfugiés en RDC

Les réfugiés centrafricains à Zongo
Les réfugiés centrafricains à Zongo

Les agences du système des Nations unies dénoncent un nouvel afflux de réfugiés centrafricains sur le sol congolais, fuyant la crise dans leur pays. Le PAM et le HCR disent ne pas être en mesure de « répondre aux besoins humanitaires de ces réfugiés ».

Dans un communiqué conjoint, publié mardi 6 octobre 2015 à Kinshasa, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) déplorent « l’escalade rapide de la violence en République centrafricaine (RCA) ».

La crise a provoqué « la fuite de plus de 2.000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, vers la République démocratique du Congo (RDC) voisine en l’espace d’une semaine ».

Selon les deux organisations : « Les nouveaux arrivés en provenance de Bangui sont enregistrés par les autorités de la RDC dans la ville congolaise de Zongo, (dans la nouvelle province du Nord-Ubangui), proche de la frontière et la plupart d’entre eux seront installés dans le camp de réfugiés de Mole ».

Les réfugiés affirment avoir fui pour échapper aux combats entre des rebelles Seleka et des militants anti-Balaka ». Des sources concordantes rapportent qu’en quittant Bangui, « les réfugiés ont rencontré des difficultés à cause de barricades construites à travers la ville ».

Certains d’entre eux ont même affirmé que leurs maisons ont été brûlées. Actuellement, le nombre total de réfugiés centrafricains en RDC dépasse « largement les 100.000 », selon le HCR.

Depuis la fin du mois de septembre, les tensions se sont accentuées à Bangui, ce qui a conduit à l’évacuation de diverses organisations humanitaires qui travaillaient sur place.

Cette situation d’ « extrême instabilité » en RCA et, en particulier les violences à Bangui, pourrait aboutir à « une nouvelle augmentation du nombre de réfugiés fuyant la Centrafrique pour la RDC lors des prochains jours », estiment les humanitaires.

Inquiétudes

Depuis le début de la crise en mars 2013, plus de 65.000 réfugiés centrafricains ont été installés dans quatre camps congolais : Boyabu, Mole, Inke et Bili situés dans les provinces du Nord et du Sud-Ubangi, pendant que d’autres vivent avec des familles d’accueil. Et la survie des réfugiés dépend largement de l’assistance humanitaire qui y est fournie.

Cependant, le PAM et le HCR ont exprimé leurs inquiétudes quant à la prise en charge de ces réfugiés. Ils affirment n’avoir « pas de fonds pour maintenir l’assistance en faveur des réfugiés, l’installation d’abris et pour leurs besoins de santé et d’éducation ».

En 2015, le HCR n’a reçu que 6 % des 57 millions USD nécessaires pour ces opérations qui incluent la relocalisation des nouveaux arrivants vers des camps, la construction d’abris et la distribution d’articles non alimentaires. La condition des abris s’est détériorée à la mi-septembre après le passage d’une tornade qui a détruit presque la moitié des abris dans le camp de Mole.

Le PAM se voit, lui aussi, confronté à un manque de 1 million USD pour son opération d’aide alimentaire d’urgence destinée à assister ces réfugiés centrafricains. Par ailleurs, l’agence exprime sa gratitude au gouvernement allemand pour sa contribution de 1,5 million d’euros annoncée en septembre afin de couvrir les besoins urgents d’assistance alimentaire.

Or, sans la confirmation de nouvelles contributions, les activités vitales du PAM pour les réfugiés seront fortement compromises dès la fin-novembre. « Ceci pourrait avoir un effet déstabilisant dans la zone frontalière fragilisée où vivent les réfugiés », craignent les humanitaires.


La face cachée des équinoxes et des solstices

Equinoxe
Equinoxe

Nous savons depuis longtemps que la Terre est soumise à des changements astronomiques et astrologiques mais beaucoup de personnes ignorent la signification  spirituelle de ces phénomènes astrologiques comme, par exemple, les équinoxes et les solstices.

Qu’est-ce qu’un équinoxe ?

Un équinoxe est le moment de l’année où le Soleil se trouve exactement au niveau du plan équatorial de la Terre, autrement dit, à ce moment-là, le Soleil éclaire également les deux hémisphères de notre planète.

Le terme « équinoxe » vient  du latin aequinoctium combinant les termes aequus (égal) et noctis (nuit) signifiant que le jour et la nuit ont la même durée.

Il y a deux équinoxes dans l’année :

–    le premier entre le 19 et le 21 mars

–    et le deuxième entre le 22 et le 23 septembre.

Les équinoxes marquent donc le début de deux saisons : le printemps et l’automne. Dans l’hémisphère nord comme dans celui du sud, les dates des équinoxes – comme celles des solstices d’ailleurs – sont approximativement les mêmes. Par contre, les saisons sont inversées entre les hémisphères nord et sud.

Vérités astronomiques sur les solstices

Les solstices, quant à eux, sont des phénomènes célestes se produisant quand le Soleil se trouve soit à son point méridional, soit à son point septentrional le plus extrême vu à partir du plan de l’équateur terrestre.

Les solstices correspondent à une durée de jour minimale ou maximale (excepté pour la zone inter-tropiques). Aux alentours du solstice d’été, les jours sont les plus longs de l’année et, à l’inverse, ceux avoisinant le solstice d’hiver sont les plus courts.

Il existe ainsi deux solstices correspondant aux deux autres saisons, l’été et l’hiver :

–    le 21 juin

–    le 21 décembre

En résumé, les équinoxes et les solstices marquent le début des quatre saisons d’un point de vue astronomique mais aussi astrologique et spirituel.

Les Quatre Vérités sur les quatre saisons

En effet, de nombreuses fêtes dans de nombreuses religions et spiritualités, ont lieu à ces dates clés, tellement, qu’il serait trop long de toutes les nommer.

Le plus important est d’en connaître la signification spirituelle des équinoxes et des solstices et ce que vous pouvez faire durant ces périodes de passage d’une saison à l’autre pour améliorer votre existence.

A l’équinoxe de printemps
Hémisphère nord : entre le 19 et le 21 mars
Hémisphère sud : entre le 22 et le 23 septembre

C’est le moment de lancer des projets, de réfléchir à vos objectifs. C’est l’ère d’un renouveau où vous avez de nouvelles chances de réussir ce que vous avez manqué les saisons précédentes. C’est une bonne période pour faire le point et prendre de nouvelles directions pour le reste de l’année.

Au solstice d’été
Hémisphère nord : le 21 juin
Hémisphère sud : le 21 décembre

Il faut, à ce moment-là, donner une nouvelle impulsion à vos projets et rectifier ce qui n’a pas fonctionné la saison précédente. C’est l’instant idéal pour accélérer et intensifier vos efforts pour réussir vos projets et faire la connaissance de personnes capables de vous aider à progresser.

A l’équinoxe d’automne
Hémisphère nord: entre le 22 et le 23 septembre
Hémisphère sud : entre le 19 et le 21 mars

C’est le moment de donner la dernière touche à vos projets et d’aller jusqu’au bout de ceux-ci. Vous bénéficiez de l’expérience des saisons précédentes pour en tirer le meilleur profit. De même, vous pouvez encore recevoir de nombreux conseils approfondissant vos connaissances précédentes.

Au solstice d’hiver
Hémisphère nord : le 21 décembre
Hémisphère sud : le 21 juin

Vous devriez avoir déjà réussi à réaliser une grande partie de vos objectifs ou être sur le point de le faire. Donnez donc la dernière touche aux projets que vous n’avez pas encore terminés. Sinon, jouissez des bénéfices et des bienfaits de vos réalisations. Commencez à  penser déjà aux projets que vous commencerez… pour la prochaine saison.


RDC : le divorce est consommé entre J. Kabila et Moïse Katumbi

J.Kabila et M.Katumbi
J.Kabila et M.Katumbi

Le divorce est bel et bien consommé entre le gouverneur de l’ex-province du Katanga, Moise Katumbi Chapwe et sa famille politique, le PPRD. Il a, par la même occasion, démissionné également du gouvernorat. Moïse Katumbi accuse le pouvoir d’avoir mis « tout en œuvre pour ne pas respecter la Constitution » de la République.

Dans un communiqué rendu public, mardi 29 septembre 2015 à Lubumbashi, Moïse Katumbi a annoncé qu’il quitte le Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD), cher au président Joseph Kabila. Il annonce également sa démission du gouvernorat du Katanga.

« Au moment où nous, peuple congolais, entrons dans la dernière ligne droite du dernier mandat constitutionnel du président de la République, les faits indiquent que depuis maintenant un an, tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la Constitution en entretenant retard, flou et illisibilité du cycle électoral et en élaborant une stratégie de glissement des dates des scrutins », explique-t-il.

« Après la tentative de changer l’article 220, pourtant verrouillé de notre Constitution, après l’échec des Concertations nationales, à l’ordre du jour figure maintenant un projet de loi portant sur les modalités d’organisation d’un référendum qui renforce encore la confusion », poursuit Moïse Katumbi.

Il s’oppose « fermement à tout prétexte pour retarder les élections », fustigeant ainsi « l’absence d’État de droit », « le recul généralisé des libertés individuelles, la hausse du niveau d’intolérance politique, dont la nation est victime ». Et d’énumérer les « arrestations arbitraires de militants pro-démocratie », les « interdictions de sortie de films », les « interdictions de toutes sortes », les « répressions policières de plus en plus violentes »…

« Décision responsable »

C’est une « décision responsable de Moïse Katumbi », selon Olivier Kamitatu, ex-ministre du Plan récemment révoqué pour une lettre conjointe adressée par sa plateforme (le G7) au président Kabila, lui demandant de respecter la Constitution. Pour lui, la décision de ce gros poisson du PPRD, « apporte un appui déterminant à tous ceux qui veulent dresser un horizon d’espoir au peuple ».

Les commentaires fusent sur la Toile depuis l’annonce, par Moïse Katumbi, de sa démission. Le Mouvement citoyen de lutte pour le changement « Lucha » qui a réagi sur son compte Twitter pense que, « Moïse Katumbi rejoint le camp de ceux dont la loyauté à notre Nation, nos aspirations, surpasse la loyauté à un mortel ».

L’on se demande comment cette famille politique pourra gérer l’ex-Katanga sans l’appui de Moïse Katumbi, Mwando Nsimba, Gabriel Kyungu, Vano Kiboko (en prison), Jean-Claude Muyambo (en prison) ; le Sud-Kivu sans le soutien de Vital Kamerhe et Dr Mukwege, le Maniema sans Pierre Lumbi, le Nord-Kivu sans le concours de Mbusa Nyamwisi (en exil) et Enerst Kyaviro (en prison), l’Equateur sans José Endundo, le Bandundu sans Olivier Kamitatu et Adolphe Muzito, etc.

Triste fin de règne ?

Le scénario de fin de règne de Joseph Kabila fait penser à celui d’un de ses prédécesseurs, le feu maréchal Mobutu, abandonné par ses « cadres » au lendemain de la fin du monopartisme, le 24 avril 1997, puis lâché progressivement par tous ceux qui lui conseillaient une sortie politique honorable, par l’organisation d’élections où il ne serait pas candidat, après 32 ans de règne, au lendemain de la Conférence nationale souveraine.

« Le pouvoir vient du peuple et uniquement de lui », soutient l’ex-gouverneur du Katanga qui relève « les manifestations de janvier 2015, au cours desquelles de jeunes compatriotes ont perdu la vie ». Se sont de « dérives inacceptables » qui motivent explique-t-il, sa décision de « prendre ses distances avec le PPRD et d’en assumer toutes les conséquences ».

Le désormais ex-célèbre de tous les gouverneurs de provinces justifie sa rupture avec son ancienne famille politique par son refus de cautionner toute prolongation de mandat présidentiel, comme il l’avait déjà fait savoir, en son temps, à travers la métaphore du « 3e penalty » imaginaire que l’arbitre (la Centrale électorale) semble vouloir accorder à une équipe (Majorité), qui était déjà bénéficiaire de deux faux penaltys dans le passé (Elections présidentielles non transparentes de 2006 et 2011).

Par ailleurs, de l’avis de certains analystes, la décision de Katumbi précéderait l’annonce de sa candidature à la présidentielle de 2016. Tout porte à croire aussi que Moïse Katumbi recevrait le soutien de la communauté internationale. Qu’à cela ne tienne, des rebondissements importants sont attendus sur l’arène politique dans les prochains jours en RDC.