Stanislas NTAMBWE

La police congolaise s’équipe en matériel anti-émeute

Matériel anti-émeute remis à la PNC
Matériel anti-émeute remis à la PNC

A l’approche des élections, initialement prévues en novembre 2016, la police congolaise renforce son arsenal de répression. Un choix qui pose question.

Alors que la Centrale Électorale (CENI) manque d’argent pour organiser des élections dans les délais prévus par la loi, le gouvernement congolais décide d’investir pour acquérir une véritable machine de répression au sein de la capitale. La question est sur toutes les lèvres : qui en est la cible?

Au cours de la cérémonie organisée mercredi à Kinshasa, du matériel et des équipements anti-émeutes, destinés à la gestion des foules lors d’éventuels troubles publics, ont été présentés au public et mis à la disposition de la police.
On parle notamment de cinq véhicules dotés de canons à eau, de cinq véhicules blindés lanceurs de grenades lacrymogènes ou assourdissantes, de cartouches d’impact, explosives, ou en caoutchouc, d’aérosols lacrymogènes, de fusils anti-émeute 38 mm, de lance-grenades anti-émeute multiple et de pistolets à impulsion électrique.
Hors-la-loi
Le vice-premier ministre en chargé de l’Intérieur et de la Sécurité, Evariste Boshab, a déclaré au cours de la cérémonie, qu’« aujourd’hui, la grande préoccupation, c’est à la fois de réprimer parce qu’il ne faut pas laisser la loi des hors-la-loi triompher sur la loi de la République et en même temps de faire en sorte que les droits fondamentaux du citoyen soient respectés. » Le matériel et les équipements ont été remis au commissaire général de la Police nationale du Congo, Charles Bisengimana.
Evariste Boshab a indiqué que « la théorie de la baïonnette intelligente est d’application au sein de la police congolaise », demandant au responsable de la police d’en « faire bon usage ». Selon lui, cette dotation est la preuve de la détermination du gouvernement congolais à « faire triompher l’Etat des droits ».
Charles Bisengimana a souligné qu’« il s’agit d’un premier lot de matériel ». Et qu’un deuxième lot « plus important » est attendu prochainement. « La police a toujours été accusée comme ne respectant pas les droits de l’Homme. Nous voulons utiliser un dispositif beaucoup plus préventif que répressif pour permettre à ce que nous puissions gérer correctement la foule sans occasionner des dégâts collatéraux ou tuer la population », a-t-il ajouté.
Pour certains, si cette « exhibition » s’étaient déroulés à Beni dans le Nord-Kivu, où plus d’un millier de Congolais a été massacré, on aurait pu comprendre les déclarations va-t-en-guerre d’Evariste Boshab. Mais, quand de tels propos sont tenus à Kinshasa, il y a de quoi s’interroger sur les vrais mobiles du « garant » de la sécurité des biens et des personnes.
Des observateurs craignent, déjà, un usage disproportionné de ces instruments, avec des bavures et des violations de droits de l’Homme.
La Monusco mise en cause
La dotation de ces équipements intervient au lendemain de la publication, par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) en RDC, le lundi 26 janvier 2016, d’un rapport indiquant une « augmentation significative » de 64% des cas de violations des droits de l’Homme entre 2014 et 2015.
« En 2015, le BCNUDH a documenté 3 877 violations des droits de l’Homme sur l’étendue du territoire de la RDC, ce qui représente une moyenne de plus de 323 violations par mois et une augmentation très significative de plus de 64% par rapport au nombre de violations enregistrées durant l’année 2014 (2 360 violations) », a affirmé mercredi, le directeur du BCNUDH en RDC, José Maria Aranaz.
Parmi les responsables de ces violations justement, le BCDUH pointe du doigt principalement les agents de la police congolaise, avec « 888 violations soit 23%, et les militaires des FARDC, avec 847 violations », en hausse aussi par rapport à 2014.
« Ce rapport n’est pas contradictoire. Il n’engage que ceux qui l’ont publié. Pour ma part, je donnerai mon point de vue dans les jours à venir parce que nous sommes en train d’analyser cas par cas. Il suffit qu’un militant des droits de l’Homme qui se trouve à Kasumbalesa appelle la Monusco pour dire qu’on a arrêté les gens abusivement, pour que ce cas soit comptabilisé », pense Evariste Boshab, qui a remis en cause cette méthode de comptabilité des statistiques de criminalité.


Catastrophes naturelles : la RDC bénéficie d’un don en matériels de gestion du PAM et du PNUD

Devant l'auditoire, le Représentant du PAM remettant les matériels à la Vice-ministre de l'Intérieur
Devant l’auditoire, le Représentant du PAM remettant les matériels à la Vice-ministre de l’Intérieur

La gestion des risques de catastrophes est une priorité de développement. Bien qu’il ne soit pas possible d’empêcher ces phénomènes naturels, nous pouvons néanmoins prendre des mesures pour réduire leur impact.

La RDC a bénéficié d’un don en matériels de gestion des catastrophes naturelles. La cérémonie a été organisée, jeudi 21 janvier à Kinshasa. A cette occasion, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont remis au ministère de l’Intérieur et Sécurité, un lot important de matériels qui permettrait d’améliorer la gestion des catastrophes naturelles en RD Congo.

C’est la vice-ministre de l’Intérieur et Sécurité, Martine Bukasa Ntumba, qui a reçu ces équipements, composés, entre autres, d’un véhicule, de radios VHF, UPS, un serveur, des ordinateurs…, d’une valeur totale de 75 000 dollars américains.

Saluant le geste posé par les deux agences onusiennes, Martine Bukasa a promis le soutien de son ministère à la Plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes (RRC). Par la même occasion, elle s’est engagée à mener son plaidoyer auprès du gouvernement.

Réduire l’impact des catastrophes

Le don du PAM, composé d’équipements de transport, de communication et de systèmes informatiques, cible les actions d’urgence pour gérer et disséminer l’information. Il facilitera la préparation et la réponse aux catastrophes en réduisant leur impact sur les populations.

Alors que celui du PNUD s’inscrit dans la prévention et l’amélioration des conditions de travail de la Plateforme de RRC. Le don complète l’appui que le PNUD apporte déjà dans le cadre de la réduction des risques climatiques, avec la mise en œuvre du Programme d’action national d’adaptation (PANA).

Une partie de ces matériels a été remise à la Direction normative de la protection civile-Kinshasa et l’autre partie au Sud-Kivu. Le tout s’inscrit dans le cadre du projet « Appui au renforcement des capacités dans le domaine de RRC en RDC », lancé en mai 2015.

On note parmi les résultats visés par ce projet, il y a « le renforcement du cadre institutionnel pour la prévention, la préparation et la gestion des risques de catastrophes au niveau central ; la cartographie des aléas et les systèmes d’alertes renforcés (au Sud-Kivu) ; la création d’un programme pilote de prévention et de réduction des risques… »

Planifier les réponses d’urgence

« La gestion des risques de catastrophes commence par une bonne planification des réponses d’urgence en incluant des plans solides pour permettre aux premiers répondeurs d’avoir rapidement accès aux victimes », a soutenu Pablo Recalde, représentant du PAM en RDC.

Il s’agit de « recourir aux technologies disponibles pour émettre des alertes précoces dans les cas où de telles catastrophes sont envisagées », a-t-il ajouté.

Le représentant du PAM a ensuite rassuré à la vice-ministre Ntumba, à qui il a remis symboliquement le matériel, que « la collaboration entre votre ministère et le PAM ne s’arrêtera pas dans ce domaine uniquement ».

« Nos services étudieront la possibilité d’étendre notre partenariat dans d’autres secteurs pour le bien des personnes vulnérables auxquelles nous apportons l’assistance nécessaire pour leur vie », a-t-il ajouté.

Alfredo Texieira, directeur-pays adjoint du PNUD en RDC, a, pour sa part, réitéré « la disponibilité du PNUD à accompagner le Gouvernement de la RDC dans sa volonté de mieux anticiper les risques de catastrophes naturelles et réduire au maximum, pour que les populations ne vivent plus dans la crainte d’un danger imprévisible sur le territoire national ».

On rappelle que la plateforme RRC rassemble des experts désignés par les administrations des ministères techniques et a pour mission de conseiller le gouvernement sur la gestion des risques de catastrophes.

Elle rassemble tous les acteurs dans une même structure d’échanges, avec une approche inclusive et sert de guichet unique pour « discuter, planifier, surveiller et rapporter sur le RRC dans le pays ». Elle devra également « centraliser l’information et faciliter la mobilisation des   ressources d’une manière coordonnée, en évitant la concurrence ».

 

 


La Vie, ce qu’elle importe

Stanislas Ntambwe, l'optimiste de tous les temps
Stanislas Ntambwe, l’optimiste de tous les temps

La Terre est, au propre comme au figuré, un grand jardin où poussent de nombreuses plantes bonnes ou mauvaises, que ce soit parmi les êtres humains ou les végétaux, poussant naturellement ou par la main des hommes.

Ensemencez la vie

Si l’on sème de mauvaises graines dans le sol, elles donneront des plantes nuisibles ou toxiques pour les autres espèces végétales, animales ou pour l’Homme. Une mauvaise graine donne de la mauvaise herbe.

Si l’on plante de bonnes graines, elles donneront des plantes, des fleurs, des légumes qui seront bénéfiques pour les animaux ou pour l’Homme.

Il en est de même les graines mentales semées par l’Homme. Ces graines mentales sont toutes les idées et les principes que vous semez autour de vous et dans l’esprit des gens vous entourant.

Si les pensées semées sont mauvaises, elles envahiront les esprits des personnes aux alentours. En fonction du degré de persuasion et de l’influence sur celles-ci, elles pourront avoir des effets proportionnellement néfastes sur l’esprit des gens influencés.

Ces mauvaises graines se répandront comme une traînée de poudre par l’intermédiaire des personnes « ensemencées ». Elles envahiront l’esprit d’autant d’êtres que les premières auront influencé à leur tour.

Aussi, semez des graines mentales positives car elles auront obligatoirement un effet bénéfique sur les personnes avec qui vous aurez été en contact. Celles-ci, à leur tour, pratiqueront vos idées et les répandront autour d’eux, augmentant ainsi le niveau du Bien dans le monde.

Les gens qui utiliseront vos graines mentales bénéfiques et en retireront des bienfaits, n’auront plus envie de conserver leurs idées négatives précédentes. Ils remarqueront la différence et les bienfaits que cela leur apportera dans leur existence par les niveaux de bonheur, de richesse et de chance atteints.

De plus, directement et indirectement, vous en recueillerez les bienfaits à condition de semer ces graines mentales sans en attendre de retour ou pour servir vos intérêts. Semez gratuitement avec le seul désir altruiste du bien commun en tête. Ce qui est bon pour les autres sera aussi bon pour vous.

Vous vous renforcerez, vous aurez plus confiance en vous-même, vous élèverez votre niveau d’énergie et vous attirerez automatiquement la chance.


Comment être ou devenir optimisme

Stanislas Ntambwe, l'optimiste de tous les temps
Stanislas Ntambwe, l’optimiste de tous les temps

Être optimiste ne veut pas dire se persuader de prendre les choses du bon côté de façon forcée même si on n’y croit pas. Être optimiste s’apprend. C’est un état d’esprit qui n’est pas si difficile que cela à assimiler et qui permet de vivre rapidement la vie que vous désirez mener.

L’optimisme est un état d’esprit

L’optimisme est un concept qui est souvent mal expliqué. Avoir un état d’esprit optimiste ne veut pas dire refuser la réalité en voulant absolument qu’elle soit rose . Cela veut dire d’être capable d’aborder les situations avec un état d’esprit se donnant toutes les chances d’en profiter ou de retourner les situations en votre faveur si besoin.

Souvent les gens pensent qu’on est optimiste ou pessimiste de nature et que l’on ne peut rien y changer. C’est justement une façon pessimiste de voir les choses ! Malheureusement, on en reste souvent à cette constatation erronée.

Il existe, évidemment, des gens optimistes de nature. Ils ont certes un avantage sur les autres mais cela ne veut pas dire que les personnes pessimistes de nature sont destinées à le rester.

Être optimisme veut dire, de façon générale, que toute situation possède une issue positive mais celle-ci ne le sera ou le deviendra que si vous mettez tout en œuvre pour qu’un événement tourne en votre faveur.

Être optimiste n’est pas une vision béate de la vie qui voudrait que tous les gens sont bons et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes en niant la réalité qui dément souvent cette conception idyllique de voir les choses.

Être optimiste demande donc d’abord d’être réaliste et d’accepter le monde tel qu’il est : avec ses bons et ses mauvais côtés.

De même, on ne peut pas dire que les gens soient fondamentalement bons car ils y en qui le sont et d’autres qui ne le sont pas.

En fait, la vérité est plus subtile que cela car les deux tendances existent en chacun. La vie consiste justement à exprimer nos qualités pour notre bien mais aussi pour celui de notre entourage proche ou de l’humanité.

En fait, pour devenir optimiste, il faut d’abord être réaliste et accepter cette ambivalence du monde et des êtres humains qui peuvent être, tour à tour, bons et mauvais. La seconde étape est de passer à l’action en misant sur une issue favorable des situations et en espérant une attitude positive des personnes que vous allez rencontrer. Cette conception des choses est fondamentale.

Comment pratiquer l’optimisme au quotidien

Sachez tout d’abord que, si vous n’êtes pas optimiste de nature suivant la définition ci-dessus, il faudra un certain temps avant de le devenir. Aussi, armez-vous de patience mais peut-être que votre attente ne sera pas trop longue si vous appliquez mes conseils ci-dessous.

Voici comment renforcer votre optimisme ou devenir optimiste. Deux cas peuvent se présenter :

1.    Vous avez déjà vécu une situation qui n’a pas tournée en votre faveur :
– Ne culpabilisez pas de cet échec et tirez-en les leçons pour l’envisager d’une autre façon.
– Abordez la situation d’une façon nouvelle en visualisant sa tournure favorable et en agissant pour qu’elle tourne en votre faveur.

2.    Si une situation est inédite pour vous :
–    Dans ce cas c’est encore plus facile : Abordez la situation en visualisant sa tournure favorable et en faisant tout pour qu’elle le soit !

Progressivement, ces deux façons d’agir deviendront une seconde nature qui vous permettra d’engranger succès sur succès.


Pourquoi le temps c’est de l’argent ?

La course à la montre et à l'argent
La course à la montre et à l’argent

Vous avez sans doute déjà entendu cette fameuse formule : « Le temps, c’est de l’argent ». Vous l’avez  peut-être entendu sans vraiment saisir tout le sens que cette expression revêt. C’est bien dommage, car cela vous donnerait plus de chances de gagner de l’argent. Ne vous inquiétez pas, vous saurez dans quelques instants absolument tout sur cette formule !

Une question d’état d’esprit

Le temps et l’argent semblent, a priori, des concepts étrangers ou ayant, entre eux, peu de choses à voir. Or, dans la réalité, si vous savez faire la connexion entre les deux ou plutôt utiliser le premier (le temps) pour créer le second (l’argent), vous vous préparez à une vie enrichissante.

Quelque soit votre âge, votre occupation actuelle, votre environnement familial, amical, professionnel, social ou même votre niveau de richesse actuelle, vous pouvez toujours appliquer avec succès les conseils que je vais vous donner à présent.

Gagner ou avoir plus d’argent est avant tout une question d’état d’esprit. Bien sûr, me direz-vous : « tout le monde veut gagner de l’argent ! » mais « tout le monde » se met dans l’état d’esprit nécessaire pour y parvenir ?

Posez la question à quelqu’un. Veut-il plus d’argent? II vous répondra évidemment OUI à cette question. Mais, quand vous lui demanderez ce qu’il fait pour gagner ou avoir plus d’argent, il aura du mal à vous répondre ou vous dira qu’il fait tous ses efforts pour cela.

Malgré ses efforts, il n’aura pas plus d’argent que cela. Pourquoi ? Parce qu’il n’aura pas effectué les bonnes actions ou qu’il ne l’aura pas fait avec assez de régularité pour améliorer sa situation financière.

Dans la plupart des cas, vous vous apercevrez qu’en fait, le manque de réussite dans la quête d’une plus grande fortune est une question de temps.

Maîtriser votre temps pour gagner de l’argent 

Dans la grande majorité des échecs, les personnes n’arrivent pas à devenir riches parce qu’elles ne savent pas s’organiser pour arriver à la richesse ou, quand elles y consacrent du temps, elles en gaspillent une partie dans des activités inutiles. Dans d’autres cas, elles se laissent aller à des distractions qui ne leur permettront jamais de gagner assez d’argent ou de sécuriser leur condition financière.

La première chose à faire, préalablement à l’organisation de votre temps, est de vous mettre dans la tête que vous vous consacrez maintenant complètement à l’amélioration de votre condition financière et de façon régulière.

Justement, il serait bon et plus efficace de vous y adonner tous les jours, même quelques minutes, mais au moins de le faire régulièrement et non pas par à-coups ou au petit bonheur la chance quand l’envie vous prend.

Répétez-vous cela tous les jours, au petit matin, en vous motivant avec une formule magique personnelle en accord avec votre but financier.

Ensuite, au cours de la journée, sans forcément bouleverser complètement le cours de vos activités, faites des choses en rapport avec une amélioration de votre situation financière, même si cela ne dure que quelques minutes.

En particulier, ne perdez pas votre temps dans des occupations inutiles qui ne sont pas reliées à la recherche d’argent ou de moyens d’en trouver.

C’est grâce à votre capacité à employer votre temps utilement que vous vous enrichirez. C’est le secret de la formule : « Le Temps, c’est de l’Argent ! »


RDC : 2015, ni élections, ni dialogue

Le président Joseph Kabila et le Cardinal Monsengwo, lors des consultations nationales
Le président Joseph Kabila et le Cardinal Monsengwo, lors des consultations nationales

L’année 2015 s’en va, sans avoir atteint ses promesses, notamment la tenue du premier cycle de scrutins prévu dans le calendrier électoral global du 12 février 2015 et la tenue du dialogue politique, promis par le chef de l’Etat. En sera-t-il encore le cas en 2016 ? Dans l’opinion, on se pose des questions, craignant le pire en cette nouvelle année.

Débutée dans la fièvre électorale avec, dès le mois de janvier 2015, le projet controversé de révision de certaines dispositions de la loi électorale, l’année 2015 n’a pas été à la hauteur des espoirs suscités. Certes, la révolte populaire des 19, 20 et 21 janvier 2015 a sensiblement fait évoluer les choses, mais les effets n’ont été que de courte durée. La publication, le 12 février 2015, du calendrier électoral global n’a pas non plus influé sur la poursuite du processus électoral.

Pourtant, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) était confiante en sa capacité d’exécuter toutes les échéances retenues dans le calendrier électoral de février 2015. Au bout du compte, aucune de ses prédictions ne s’est réalisée. Prise en étau par des mains politiques obscures, la Céni n’a pas été en mesure de répondre aux attentes du peuple en cette année 2015. Elle a échoué sur toute la ligne.

Le report sine die des élections provinciales, couplées aux municipales, locales et urbaines, initialement prévue en octobre 2015, a été le signe précurseur d’une Céni en perte de vitesse. Elle a encore étalé son incapacité en jetant l’éponge dans l’organisation des élections des gouverneurs dans les 21 nouvelles provinces issues du démembrement, ouvrant ainsi la brèche à la nomination des commissaires spéciaux par ordonnance présidentielle.

La longue maladie de l’abbé Malumalu a joué en défaveur de la Céni. La fronde qui est née dans la Majorité présidentielle, porté par ce qui deviendra plus tard le G7, a compliqué davantage l’équation électorale. Devant l’imbroglio politique, la Céni s’est retrouvée totalement fragilisée. Le départ précipité de son vice-président, estampillé PPRD, suivie de la démission, dans les mêmes conditions, du questeur, issu du MSR, parti membre du G7, a plongé la Céni dans l’incertitude la plus totale.

Dans ces conditions, il était difficile pour la centrale électorale de se conformer à son calendrier électoral de février 2015. Tout avait volé en éclats.

Au crépuscule de l’année, le constat est amer. Les élections promises en 2015 n’ont pas été tenues. Tout est à refaire. Le nouveau président de la Céni, Corneille Nangaa, ne s’en cache pas. Il ne s’empresse pas de publier un autre calendrier électoral, estimant que l’urgence est d’amener auparavant toutes les parties à un compromis. Qu’est-ce à dire ? En réalité, la Céni est démunie. C’est une coquille vide. Sans boussole, elle navigue à vue. C’est donc sans surprise qu’elle n’a pas été en mesure d’amener le peuple aux élections promises en octobre 2015. Que dire alors du dialogue politique proposé pour un processus électoral sûr et apaisé ?

Le dialogue à deux vitesses

La mauvaise foi des uns et des autres a finalement poussé le processus électoral à la dérive. D’un côté, la Majorité au pouvoir a condamné la Céni à la disette, noyautant en même temps la mise en œuvre du calendrier électoral du 12 février 2015. De l’autre côté, l’Opposition, tout en redoutant le même calendrier électoral, est tombée, sans s’en rendre compte, dans le piège du pouvoir. Dans ce jeu funeste, c’est la Céni qui est sortie grand perdant. Elle porte une grande responsabilité dans la dérive du processus électoral.

Aujourd’hui, la relance du processus électoral passe par le dialogue politique, proposé par le chef de l’Etat, Joseph Kabila. La Majorité présidentielle (MP) a fait du dialogue son cheval de bataille. Pour elle, ainsi que l’a fait savoir son autorité morale dans son message du 28 novembre 2015, le dialogue reste le passage obligé pour réussir le processus électoral, probablement en 2016. Si la Majorité croit en la sincérité de Kabila, dans l’Opposition, l’on craint que le dialogue ne soit qu’une passerelle qui conduise droit au glissement du cycle électoral.

Promis en toute urgence par le chef de l’Etat, jusqu’à la signature le 28 novembre 2015 d’une ordonnance présidentielle en fixant le cadre, le dialogue politique n’a pas pu se tenir en 2015. Selon certaines indiscrétions, de profondes divergences subsistent entre les parties. Des observateurs les plus avertis estiment que la volte-face de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, suivant les propos contenus dans sa lettre du 1er décembre 2015, a fait dérailler le train du dialogue. Pour le moment, tout est à refaire.

C’est des Nations unies que pourrait venir le sauvetage. L’entrée en lice de Saïd Djinnit, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies dans les Grands Lacs, pourrait bien remettre le dialogue sur le rail. La Majorité y croit toujours, au moment où une frange de l’Opposition, qui s’est constituée autour du « Front citoyen 2016 », a pratiquement tourné le dos au dialogue.

Face à l’impasse, les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) ont décidé de s’impliquer pour éviter à ce que la situation ne s’enlise. Depuis le mardi 29 décembre 2015, la Cenco, s’appuyant sur le dernier appel du Pape François, consulte les différentes parties au dialogue. Elle a conféré, mercredi 30 décembre 2015, avec le président de la République, Joseph Kabila. Rien n’a filtré de cet ultime entretien que, selon des sources proches du clergé, aurait été initié par le chef de l’Etat.

C’est la preuve qu’on n’est plus loin d’une décrispation. Le dialogue reste encore possible. Quant au format et à son contenu, on n’en sait rien pour l’instant. C’est cela la pomme de discorde. En attendant, l’Eglise catholique a décidé d’offrir ses bons offices pour un consensus et un compromis autour du dialogue.

A tout prendre, l’année 2015 a été celle de tous les ratés. Aucune promesse n’a été tenue. Les élections et le dialogue ont répondu aux abonnés absents. Espérons qu’il n’en sera pas le cas en 2016.


Nord-Kivu : le PAM vient au chevet de 48 000 nouveaux déplacés à Lubero

Les déplacés bénéficiant de l'assistance du PAM au Nord-Kivu (Photo: Jacques David)
Les déplacés bénéficiant de l’assistance du PAM au Nord-Kivu (Photo: Jacques David)

Les 48.000 nouveaux déplacés et familles hôtes arrivés depuis la mi-novembre à Miriki et Kimaka, dans le territoire de Lubero (Nord Kivu), ont bénéficié, en urgence, des biscuits à haute valeur énergétique. C’est un don signé, Programme alimentaire mondial (PAM-RDC) en partenariat avec Lutheran World Federation (LWF).

Selon un communiqué du PAM publié, mardi 22 décembre 2015 à Goma, les évaluations préliminaires menées le 4 décembre 2015 par les acteurs humanitaires, ont établi fait état de nombreux pillages, tueries, destructions de maisons contre les populations civiles dans cette partie du pays.

Ces mêmes évaluations ont également indiqué un niveau d’alerte maximum de « 5 sur 5 », nécessitant une « action immédiate » afin de couvrir les besoins humanitaires urgents.

Et c’est dans ce contexte que « le PAM a pris des mesures humanitaires pour répondre rapidement aux besoins des populations, en dépit des difficultés financières auxquelles il est confronté », a souligné le Représentant du PAM en RDC, Pablo Recalde.

Il relève toutefois, que « le PAM a un déficit de 28 millions de dollars pour couvrir les besoins de ses opérations d’urgence au cours des six prochains mois ». D’où, la nécessité de « nouvelles contributions de la part de ses partenaires et bailleurs de fonds ». Sans lesquelles, prévient Pablo Recalde, « les opérations d’urgence seront compromises dès février 2016 ».

Plus de 744.000 déplacés au Nord-Kivu

Des affrontements entre les groupes armés au cours du mois de novembre 2015, a causé un mouvement de population de grande ampleur dans ces deux localités du territoire de Lubero. Cette situation a conduit le PAM à intervenir en urgence grâce à ces biscuits à haute valeur énergétique qui constituent « la première ligne de réponse du PAM dans de telles catastrophes », a précisé le Représentant du PAM en RDC.

Il informe aussi, qu’une étude multisectorielle sera menée par les acteurs humanitaires sur le terrain afin de cibler les personnes vulnérables qui auront besoin d’assistance au cours des prochains mois. Par la suite, la communauté humanitaire fournira une aide « plus complète » pour les personnes identifiées comme vulnérables (les mères monoparentales, les personnes âgées ou les enfants en situation de malnutrition).

Cependant, le PAM se dit « particulièrement préoccupé par la rapide augmentation des déplacements de populations au Nord Kivu en raison de l’intensification des affrontements entre groupes armés ». Et l’une de ces aires de déplacement est le territoire de Lubero où le PAM assiste déjà 17.000 personnes vulnérables, à travers diverses distributions alimentaires, en bons monétaires et en cash.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), la province du Nord Kivu compte plus de 744.000 personnes déplacées. Il y a également 124.000 personnes auparavant déplacées qui sont rentrées dans leurs villages d’origine depuis janvier 2015. Souvent, ils y trouver leurs maisons, écoles et champs endommagés ou détruits.


RDC: l’Opposition et la Société civile coalisent dans le « Front citoyen 2016 » pour l’alternance en RDC

Vital Kamerhe et Eve Bazaïba, se concertent après le lancement du Front citoyen 2016
Vital Kamerhe et Eve Bazaïba, se concertent après le lancement du Front citoyen 2016

Des acteurs de l’Opposition politique congolaise (photo) et ceux de la société civile qui ont participé à la Conférence sur la « Démocratie et les processus électoraux en Afrique Subsaharienne », tenue du 10 au 14 décembre 2015 à Dakar (Sénégal), se sont réunis au sein d’une nouvelle coalition, le « Front citoyen 2016 » pour l’alternance au sommet de l’Etat en RD Congo.

« Le Congo nous appartient à nous tous », ont affirmé, samedi 19 décembre 2015 à Kinshasa, les parties prenantes dans une déclaration commune lue par le président de l’Asadho Jean-Claude Katende.
Partant de cette logique, ils disent « haut et fort : non à un 3ème mandat ; non au glissement ; non à la violation de la Constitution ; non à la révision ou au changement de la Constitution ; non au référendum ».

Estimant que « la sauvegarde du pays dépasse les intérêts individuels, d’ethnies, ou d’appartenance à une organisation politique », les initiateurs de cette plate-forme ont relevé deux grandes incertitudes qui pèsent sur la vie de la Nation depuis plusieurs mois et qui seraient à la base la création du « Front citoyen 2016 ».

Il s’agit, notamment, de « la tenue d’élections libres et démocratiques dans les délais constitutionnels » et du « respect du principe de l’interdiction pour le Chef de l’Etat d’aller au-delà de deux mandats ».

Mettre en commun les forces

Selon les animateurs de cette coalition, « il apparaît de plus en plus clair que le changement de la Constitution est en cours, dans le but de modifier le système électoral et d’offrir ainsi, à l’actuel Président de la République, la possibilité de briguer un troisième mandat ».

« A 365 jours de l’échéance du second et dernier mandat du Président de la République actuel, nous, Forces sociales et politiques, avons décidé de mettre en commun nos forces, nos ressources humaines et matérielles, nos stratégies et nos actions, en créant un rassemblement Citoyen dénommé Front Citoyen 2016 », disent-elles dans leur déclaration commune.

Les animateurs de cette structure réaffirment leur « attachement à la défense de la Constitution, dix ans après l’adoption à 85% par le peuple congolais, du referendum constituant de la Constitution du 18 février 2006 ».

Le « Front Citoyen 2016 » s’est approprié l’appel lancé par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) prévoyant des actions, le 16 février 2016, pour consolider la démocratie. Ainsi, la Coalition appelle le Peuple congolais à « se mobiliser, s’engager et d’agir dans l’esprit de l’article 64 de la Constitution ».

En effet, cet article dispose que « tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou tout groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».

Par conséquent, le « Front Citoyen 2016 exige le déblocage du processus électoral, d’une part, par la publication, au plus tard le 31 janvier 2016, d’un calendrier électoral consensuel, respectant le délai constitutionnel pour l’élection du prochain Président et intégrant la mise à jour du fichier électoral ».

« Et d’autre part, le démarrage de la mise à jour du fichier électoral au plus tard le 10 février 2016, notre ligne rouge », ajoute la déclaration qui souligne que, « de ce Jour à la date ultime du 1er février 2016, un calendrier d’actions non violentes, tenant compte et renforçant les actions déjà planifiées par les membres du Front Citoyen 2016, sera rendu public ».

DECLARATION PORTANT CREATION DU « FRONT CITOYEN 2016 »

Deux grandes incertitudes pèsent sur la vie de la Nation congolaise depuis plusieurs mois maintenant: la tenue d’élections libres et démocratiques dans les délais constitutionnels, et le respect du principe de l’interdiction pour le Chef de l’Etat d’aller au-delà de deux mandats.

Il apparait de plus en plus clair que le changement de la Constitution est en cours, dans le but de modifier le système électoral et d’offrir ainsi à l’actuel Président de la République la possibilité de briguer un troisième mandat.

Tel qu’indiqué par plusieurs forces sociales et politiques qui défendent le principe de l’alternance démocratique en 2016, le Président KABILA, en invitant les délégués au dialogue récemment convoqué à «réfléchir sur un nouveau système électoral avec des modalités de vote peu coûteuses», ne fait plus mystère de son intention délibérée de renverser le régime constitutionnel en vigueur pour se maintenir au pouvoir, en violation de son serment.

Le souvenir malheureux et douloureux des guerres et tribulations qui ont semé le désarroi dans la population congolaise et fait couler le sang de millions des filles et fils de notre pays à cause notamment d’une certaine façon d’accéder au pouvoir par la force, et de l’exercer au détriment du bien commun.

En janvier 2015 déjà, le sang a coulé suite à une autre tentative du pouvoir en place de contourner les dispositions constitutionnelles. Les Citoyens congolais ont alors démontré qu’ils ont pris conscience du fait que la sauvegarde du Congo dépend de chacun de ses enfants. Ils mesurent plus que jamais leur responsabilité dans l’avènement d’une Nation réellement démocratique et soucieuse du bien-être de tous.

Cette volonté manifeste de changer de régime constitutionnel congolais persiste, malgré de nombreux appels répétés à la raison, lancés à travers des déclarations, des communiqués, des messages et des conseils avisés, tant par les forces sociales et politiques démocratiques, de l’intérieur et de la diaspora, que par les partenaires internationaux du Congo. Tous insistent sur l’importance du respect absolu de la Constitution de la République en ce qui concerne l’élection présidentielle, gage de paix et de stabilité.

Nous assistons à une véritable tentative de coup d’Etat constitutionnel!
La paix, l’unité et la stabilité de la RDC sont gravement menacées par de telles initiatives. La République est en péril. Dès lors, face à la gravité de la situation que traverse notre pays, Nous, Forces sociales et politiques, Réunis le 19 décembre 2015 à Kinshasa, dix ans après l’adoption à 85% par le peuple congolais du referendum constituant de la Constitution du 18 février 2006, réaffirmons notre attachement à la défense de la Constitution;

Et, à 365 jours de l’échéance du second et dernier mandat du Président de la République actuel, avons décidé de mettre en commun nos forces, nos ressources humaines et matérielles, nos stratégies et nos actions, en créant un rassemblement Citoyen dénommé « Front Citoyen 2016 ».

Le« Front Citoyen 2016» est un rassemblement inclusif de citoyens qui regroupe les Congolais de la République Démocratique du Congo et de sa diaspora, membres des organisations de la société civile, des confessions religieuses, des organisations politiques ainsi que les personnalités congolaises qui s’engagent à militer pour le strict respect de la Constitution.
Le « Front Citoyen 2016» fait siens l’appel lancé par la CENCO ainsi que l’ensemble des actions prévues sur toute l’étendue de la République jusqu’à la marche pacifique de tous les chrétiens, pour consolider la démocratie, le 16 février 2016 à l’occasion de l’année jubilaire de la marche historique du 16 février 1992.
Le «Front Citoyen 2016 » réitère cet appel et demande donc, au Peuple congolais, aux hommes et femmes de bonne volonté de se mobiliser, de s’engager et d’agir dans l’esprit de l’article 64 qui dispose: «Tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou tout groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».

Le Congo nous appartient à tous. Sa sauvegarde dépasse les intérêts individuels, d’ethnies, ou d’appartenance à une organisation politique ou de la société civile. Majorité, opposition, diaspora, Société civile, y compris les Mouvements citoyens, personnalités éminentes, femmes congolaises meurtries par la pauvreté et les conflits, jeunes et vieux … tous, mettons-nous d’accord sur le fait que le Congo nous appartient à nous tous et disons haut et fort :
Non à un 3ème mandat!
Non au glissement!
Non à la violation de la Constitution!
Non à la révision ou au changement de la constitution!
Non au référendum!

Par conséquent, nous exigeons le déblocage du processus électoral, d’une part, par la publication au plus tard le 31 janvier 2016 d’un calendrier électoral consensuel, respectant le délai constitutionnel pour l’élection du prochain Président et intégrant la mise à jour du fichier électoral. Et d’autre part, le démarrage de la mise à jour du fichier électoral au plus tard le 10 février 2016, NOTRE LIGNE
ROUGE.
De ce Jour à la date ultime du 1er février 2016, un calendrier d’actions non violentes, tenant compte et renforçant les actions déjà planifiées par les membres du « Front Citoyen 2016 », sera rendu public.
L’alternance doit avoir lieu en 2016 !

« Congolais telema »

1. Félix Tshisekedi (Union pour la Démocratie et le Progrès Social)
2. Samy Badibanga (Groupe parlementaire UDPS & Alliés)
3. Vital Kamerhe (Union pour la Nation Congolaise)
4. Eve Bazaiba (Mouvement de Libération du Congo)
5. José Makila (Groupe parlementaire GPLDS)
6. Martin Fayulu (Forces Acquises au Changement, FAC))
7. Olivier Kamitatu (G7)
8. Franck Diongo (Mouvement Lumumbiste Progressiste, MLP)
9. Delly Sessanga (Envol)
10. Mbusa Nyamwisi (RDC/K-ML)
11. Freddy Matungulu (Congo na Biso, CNB)
12. Albert Moleka (Union pour la Démocratie et le Progrès Social/Kibassa)
13. Gilbert Kikwama (Convention des Démocrates Chrétiens (CDC)
14. Moïse Katumbi (Personnalité politique)
15. Jean-Claude Katende (Association Africaine des Droits de l’Homme, ASADHO))
16. Jonas Tshiombela (Nouvelle Société Civile du Congo, NSCC)
17. Rostin Manketa (Voix des Sans Voix)
18. François Banza Ngoyi (Les Amis de Nelson Mandela)
19. Paul Nsapu (Ligue des Electeurs)
20. Micheline Mwendike Kamate (LUCHA)
21. Tsiloketshi Anzuluni (FILIMBI)
22. Mike Mukebayi(C-NEWS)
23. Jean Jacques Wondo (DESC WONDO)
24. Vuemba Jean-Claude (MPCR)
25. Edo Kasongo (Diaspora RSA)
26. Luc Nkulula
27. Sakombi Molendo
28. Mwali (Témoin)


Peter Komondua donne un spectacle slam séduisant à la « Soirée des intimes »

L'artiste musisien, Peter Komondua
L’artiste musicien, Peter Komondua

Le slameur congolais a renoué avec ses fans, le samedi 12 décembre, au centre culturel japonais, à Gombe. Une occasion pour lui d’échanger les vœux de Nouvel an avec ces derniers.

Le centre culturel japonais, situé dans l’enceinte de l’Institut supérieur pédagogique de Gombe (ISP/Gombe), a servi de cadre, le samedi 12 décembre, à la « Soirée des intimes ». Il a interprété ses chansons telles « Amour, Amitié, Communauté en danger, la vie est cool, Carpe diem». La « Soirée des intimes » qui est encore à sa première édition, poursuit comme objectif de « poétiser la vie ».

« Personnellement, en organisant cette soirée, je cherche à me rapprocher davantage de mes fans et à connaître leur histoire pour en parler à ma manière », a déclaré le slameur congolais.

Peter Komondua a expliqué le concept « Soirée des intimes ». Quand il a commencé avec le slam, il voulait se faire des fans. Il n’avait pas assez de possibilités. Alors il travaillait avec des amis dont chacun avait la tâche d’organiser, à son tour, la soirée, en regroupant vingt personnes. Et Peter Komondua devait venir avec des musiciens pour jouer chez lui.

La prochaine semaine, le groupe avait l’habitude de choisir une autre personne pour organiser un autre événement chez lui en invitant vingt autres personnes. Et les vingt personnes sélectionnées lors de la première rencontre allaient rejoindre un autre groupe de vingt à la deuxième soirée. Cela fait au total quarante personnes pour la semaine qui suivait.

Au cours de la deuxième soirée, le groupe devait encore désigner une personne pour organiser une troisième rencontre en invitant vingt autres personnes. Les quarante amis regroupés au cours de la deuxième soirée allaient prendre part à la troisième soirée et le slameur Peter Komondua venait prester en compagnie des musiciens. Ainsi, on arrivait à élargir des fans.

Sur les traces de grand corps malade, franco…

« Après un moment, on a eu le goût d’organiser de grandes scènes, et, depuis tout ce temps, on a perdu les contacts entre amis, voire tout ce qu’on faisait d’habitude. Alors, il y avait quelques-uns dans le groupe qui avaient du mal à me voir à tout moment sur de grandes scènes. Ils réclamaient plutôt me voir me rapprocher d’eux », a fait savoir Peter Komondua.

« Fort de cette insistance, on était obligé de livrer un concert d’intimité, acoustique, avec un effectif retreint et qui nous permettait d’être en direct avec le public. C’est de là qu’est né le concept concert d’intimité. Vu que l’aventure a abouti à un succès, cela nous a encouragés d’aller de l’avant et profiter de l’occasion pour échanger des vœux avec nos fans. Je crois que la Soirée des intimités qui est à sa première édition, aura sûrement sa deuxième édition l’année prochaine », a-t-il poursuivi

Le slam est un genre musical connu à Kinshasa, il y a longtemps, mais ses activités ont commencé il y a cinq ans seulement. « A l’époque où nous avions commencé à slamer, on avait à peine deux personnes qui nous suivaient. Mais actuellement, on peut drainer des foules », a indiqué Peter Komondua.

Au début, il faisait la poésie. C’est vers 2008 qu’il s’est lancé dans le slam comme profession : « J’ai commencé à adapter mon écriture avec l’oralité, et cela a marché. Et depuis, j’évolue…bien qu’il y a encore du travail à faire ».

Il est « vraiment compliqué » pour le slameur Peter Komondua de nous révéler son idole, « parce que j’écoute trop. Mais à mes débuts, des gens m’ont conseillé de suivre le Français Fabien Marsaud, dit Grand Corps Malade, que j’ai eu à faire la première partie de son concert qu’il a livré dernièrement ici à Kinshasa. J’aime ce qu’il fait, mais je dois dire que je me ressource beaucoup de la musique congolaise telle que celle de Franco Luambo Makiadi. Je fouille toujours dans tout ce qui peut m’apporter un plus avec l’oralité ».


IDH : la RDC où le taux de chômage est plus élevé, occupe la 176ème place sur les 188 pays

Mamadou Dialo, représentant résident du PNUD et coordonnateur humanitaire en RDC
Mamadou Dialo, représentant résident du PNUD et coordonnateur humanitaire en RDC

Dans le classement mondial du développement humain, la RD Congo se place à la 176ème place sur les 188 pays. Le pays a encore du chemin à parcourir.

Le Programme des Nations Unies pour le développement en RDC (PNUD) a publié, le mercredi 16 décembre 2015, le Rapport sur l’Indice du développement humain (IDH) 2015 portant sur le thème : « Le travail au service du développement humain ».

Selon ce Rapport élaboré au niveau international, la RDC a gagné 11 places dans le classement mondial, passant de la 186ème place sur 187 pays en 2013, à la 176ème sur 188 pays en 2014. Ce qui implique que le pays de Joseph Kabila a, dans une année, fait un bon de 11 places. Ce qui est une bonne chose.

Car, l’agence onusienne constate que « les progrès sont visibles en termes d’espérance de vie, de durée attendue et moyenne de scolarisation ainsi qu’en termes de revenu national brut par habitant ». Le rapport montre aussi une inversion du rythme de croissance de l’IDH de la RDC et une accélération depuis 2010.

Sur le chemin de la croissance

« Le lancement de ce rapport est le signe de retour du Congo sur le chemin de la croissance et du développement », a déclaré Mamadou Diallo, représentant-résident du PNUD en RDC.
Et pour fêter ses exploits, la RDC, par le truchement de son premier ministre, Matata Ponyo Mapon, s’est approprié l’événement pour lancer ce Rapport à l’immeuble dit « intelligent », cadre choisi pour la circonstance.

Alors que le Rapport précise que « la RDC demeure parmi les pays à IDH faible », Matata Ponyo se réjouit du fait que « la RCD a fait un bon en matière de développement humain. Son indicateur de développement humain qui était de 0,329 en 2000 est passé à 0,433 en 2014 ».

Il fait remarquer que « tous les congolais ont l’obligation de reconnaitre le pas de géant accompli par leur pays dans l’amélioration des conditions de vie de la population ». Mais, de l’avis de certains observateurs, cette « amélioration des conditions de vie de la population » n’est qu’une utopie et n’est pas vérifiable.

Le taux de chômage plus élevé

Les experts qui ont produit ce rapport, constatent par eux-mêmes, qu’en RDC « le travail en général et en particulier celui des jeunes et des femmes, se pose avec acuité ».

« La RDC est parmi les pays qui ont le taux de chômage le plus élevé, et aussi le taux de sous-emploi global, le plus élevé. Les conditions de travail sont pénibles pour la grande majorité bien que l’absence de statistiques ne permette pas de relever des évidences », affirme ce rapport.

Ce tableau sombre devrait constituer une matière à réflexion aux autorités congolaises qui se donnent des airs pour la 176ème place sur les 188 pays. C’est aussi une honte pour ce grand pays aux ressources naturelles incommensurables et qualifié de scandale géologique.

Par ailleurs, le Rapport 2015 du PNUD souligne aussi que la réduction des inégalités et la création d’emplois sont vitales pour le développement humain dans la région d’Afrique-subsaharienne dont la RDC. Il insiste sur le fait que la notion de travail est beaucoup plus large que celle de l’emploi.

Recommandations

Le PNUD encourage aussi le Gouvernement congolais, à poursuivre le développement humain par le travail autour de trois grands axes. Il s’agit notamment de « créer de nouveaux débouchés pour élargir le choix de travail ; garantir le bien-être des travailleurs pour renforcer le lien positif entre le travail et le développement humain ; mener des actions ciblées pour remédier aux difficultés de groupes spécifiques comme les jeunes, les femmes, les handicapés, … ».

D’aucuns pensent qu’au lieu de chercher, dans un discours donné, une parole de nature à caresser les oreilles et ne traduisant pas la réalité sur terrain, le pouvoir de Kinshasa devrait méditer sur ces recommandations en vue de multiplier des actions susceptibles de garantir le bien-être social.

L’indice de développement humain a été créé par le PNUD en 1990. Outre le revenu national brut par habitant, l’IDH mesure le développement et le bien-être de la population avec des indicateurs tels que, l’espérance de vie à la naissance et le niveau de scolarisation des jeunes. Chaque année, le PNUD publie ce Rapport mondial qui est la compilation du travail mené par une équipe d’experts indépendants.


RDC : au moins 375 violations des droits de l’homme commises lors d’attaques des ADF à Eringeti

De gauche à droite: José Maria Aranaz, directeur du BCNUDH en RDC et Charles Bambara, directeur de l'Information publique de la MONUSCO
De gauche à droite: José Maria Aranaz, directeur du BCNUDH en RDC et Charles Bambara, directeur de l’Information publique de la MONUSCO

Une enquête judiciaire conjointe de l’ONU et l’auditorat militaire de garnison de Beni-Butembo, menée du 3 au 12 décembre 2015 en République démocratique du Congo (RDC), confirme « 375 violations des droits de l’homme commises lors des attaques des ADF à Eringeti, territoire de Beni (Nord-Kivu).

Dans un communiqué publié, mercredi 16 décembre 2015 à Kinshasa, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en RDC (BCNUDH) et la Section d’appui à la justice et à l’administration pénitentiaire de la MONUSCO ont appuyé, du 3 au 12 décembre 2015, une enquête judiciaire de l’auditorat militaire de garnison de Beni-Butembo, à Eringeti et dans les sites de déplacés environnants, dans le territoire de Beni, province du Nord-Kivu.

L’objectif poursuivi était de mener des enquêtes approfondies sur les circonstances des attaques systématiques perpétrées le 29 novembre 2015 par des combattants des Forces Démocratiques Alliées (Allied Democratic Forces – ADF) contre la population civile, les forces armées congolaises et les casques bleus de la MONUSCO. Au cours de cette enquête judiciaire conjointe, « 233 sources ont été interviewées dont 225 victimes (145 femmes et six mineurs) », indique le communiqué.

Au total, 375 violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ont été documentées, parmi lesquelles: « 25 cas d’atteinte au droit à la vie, dont 13 femmes et deux mineurs ; six cas d’atteintes à l’intégrité physique, dont quatre femmes ; trois cas d’enlèvement suivis de travaux forcés, dont deux mineurs ; 244 cas d’atteinte au droit à la propriété (pillages); 93 cas d’atteinte au droit à la propriété (incendie volontaire de cinq pharmacies, une radio communautaire, 12 dépôts de vivres et 17 boutiques) ; un cas de violation du droit international humanitaire (occupation, pillage, incendie, tentative d’incendie et destruction du centre de santé de référence) ; trois cas de tentatives de meurtre dont toutes les victimes sont des femmes », a rapporté le BCNUDH.

Selon le directeur du BCNUDH en RDC, Jose Maria Aranaz, « les résultats de l’enquête conjointe confirment les attaques systématiques d’une extrême cruauté commises de manière indiscriminées par les combattants de l’ADF contre la population civile, ce qui est constitutif de graves violations du droit international humanitaire ».

Un peu d’eau dans le vin

Ce Rapport du BCNUDH contre les rebelles de l’ADF, vient calmer les esprits des autorités congolaises, surchauffés suite au récent rapport annuel du même Bureau de l’Onu sur les graves violations pré-électorales des libertés fondamentales commises entre le 1er janvier et le 30 septembre 2015. Ledit Rapport indexait le gouvernement congolais et les forces de l’ordre.

Par ailleurs, comme pour mettre un peu d’eau dans le vin et équilibrer la tendance, Jose Maria Aranaz a félicité les autorités congolaises pour leurs efforts visant à ce que « les combattants des groupes armés responsables de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire soient poursuivis et traduits en justice devant les juridictions nationales ou internationales ».

Mais, les attaques des combattants de l’ADF contre la population civile de Beni avait déjà fait l’objet d’un rapport public du BCNUDH publié le 13 mai 2015. Ce rapport avait révélé qu’entre le 1er octobre et le 31 décembre 2014, « au moins 237 civils, dont 65 femmes et 35 enfants, ont été tués, 47 civils blessés, 20 civils enlevés et deux civils victimes de violences sexuelles par des combattants de l’ADF dans le territoire de Beni, au cours de leurs attaques sur 35 villages ».

Le directeur du BCNUDH en RDC a rappelé le « besoin urgent de neutraliser sans délai l’ADF pour mettre en fin à l’insécurité inacceptable à laquelle doit faire face la population civile de Beni ».


Le Grand Creuset Astrologique de l’Evolution

Equinoxe
Equinoxe

Depuis l’équinoxe de mars 2015, la Terre serait entrée dans une nouvelle ère cosmique devant aboutir à sa régénération totale. Ainsi parle James Tyberonn. Ce géologue de formation connaît les secrets de la Terre, considérée comme un être vivant, mieux que personne.

Un scientifique éclairé : James Tyberonn

Selon James Tyberonn, qui serait en contact avec un Ange, Métratron , la Terre aurait commencé un nouvel âge cosmique le conduisant vers une évolution d’une ampleur qu’elle n’avait jamais connue avant ! Preuves à l’appui.

Cet Américain, qui considère la Terre comme un être vivant, n’a rien d’un illuminé. Géologue de formation et considéré comme un des meilleurs de sa génération, il a montré rapidement un intérêt profond pour la spiritualité et la nature spirituelle de la Terre. Il a mis sa vie au service de notre planète.
Comme les Anciens Grecs, et de nombreux scientifiques depuis, il pense que la Terre est un organisme vivant et que l’Homme n’est qu’un élément de celle-ci.

Selon la théorie Gaïa (nom donné par les anciens Grecs à la Terre), celle-ci est un être vivant à part entière et autonome.

Elle réagit en tant que telle en s’autorégulant et en rétablissant régulièrement son équilibre par des mécanismes autonomes à l’aide d’évènements géologiques ou climatiques comme les tremblements de terre ou les raz-de-marée… Elle réagirait aussi, à sa façon, à la pollution humaine.

Une nouvelle ère a commencé

Or, d’après les observations de James Tyberonn, ces phénomènes astrologiques et géologiques sont la preuve qu’une ère nouvelle a commencé.

Les révélations suivantes ont été faites par l’intermédiaire de Métatron, Archange de Lumière qui est le « correspondant céleste » de James Tyberonn.

Selon eux, 2015 a été une année astrologiquement capitale pour l’humanité. De nombreux phénomènes annoncés par eux se sont déjà réalisés comme :
–    des alignements de planètes,
–    des éruptions solaires,
–    des éclipses,
–    des signalements de comètes et de météores passant dans le voisinage de la Terre…

Selon Métatron, le Grand Changement aurait commencé en 2012 et se serait intensifier en 2015 mais tous les humains n’évoluent pas à la même vitesse.

Nous avons eu à faire à de nombreux phénomènes célestes d’une ampleur unique dans l’histoire de l’humanité comme de nombreuses éclipses solaires et lunaires tout au long de l’année 2015.

Des manifestations astrologiques d’évolution

Tous ces phénomènes ont une influence non seulement sur la Terre mais aussi sur l’évolution humaine. Ce sont des opportunités pour nous d’évoluer mais aussi des périodes de purification spirituelle pour tous les hommes.
Cette phase capitale a pour nom : le « creuset astrologique ». C’est le « récipient spirituel » dans lequel sont purifiées toutes nos émotions et nos négativités.

Notre Terre connaît depuis des années des guerres, des catastrophes naturelles, des maladies, des famines, des changements de mœurs… et le mouvement s’intensifie. Vous pouvez le constater tous les jours.

Tous ces phénomènes, notamment les mouvements astronomiques de la Terre comme les éclipses, les solstices, les équinoxes sont des occasions que vous pouvez utiliser pour changer vos idées et vos comportements.


COP21 : si l’accord n’était pas appliqué…

Le president de la COP21, Laurent Fabius, donne un coup de marteau symbolique pour marquer l'officialisation de l'accord sur le climat au côtés du président français, François Hollande, le 12 décembre 2015 au bourget

Samedi dernier, la conférence sur le climat a fermé ses portes à Paris. À quelles conséquences serait exposée la planète si l’accord convenu par les 195 pays n’était pas appliqué ? Réponse en dix points.

1. Une montée des océans d’au moins un mètre serait inévitable dans les 100 à 200 ans à venir. Ses premières victimes seraient les îles Marshall, les îles de Polynésie, les Maldives, les Philippines et l’Indonésie. 10 000 à 20 000 îles pourraient disparaître totalement.

2. Construites sous le niveau de la mer, Miami, New York, Tokyo, Singapour, Amsterdam ou encore Rotterdam pourraient être envahies par les eaux.

3. Des records de températures seraient au rendez-vous dans le futur avec la multiplication des épisodes caniculaires.

4. Sécheresses, typhons, inondations, cyclones… devraient continuer à se multiplier, provoquant la migration de 250 millions de déplacés dans le monde en 2050.

5. Les populations les plus pauvres d’Afrique, dont la RDC, seraient menacées par les mauvaises récoltes dues à la diminution de la pluviosité et la flambée des prix alimentaires.

6. Les vagues de chaleur et les inondations pourraient allonger la saison de transmission des maladies propagées par les moustiques. Les maladies diarrhéiques pourraient grimper.

7. 5,2% des espèces seraient menacées d’extinction.

8. Sont menacées 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poissons et 4 000 espèces de mollusques du plus grand récif corallien au monde, situé au nord-est des côtes australiennes.

9. La surface de terres favorables à la culture du vin en Europe se réduirait de 68% en 2050.

10. Les turbulences pourraient doubler d’ici à 2050 et affecter l’aviation.


A La découverte du Rêve Lucide

A La découverte du Rêve Lucide

Un rêve lucide est un rêve dans lequel vous prenez conscience que vous rêvez sans vous réveiller et dont vous pouvez alors changer les éléments. Cette technique de développement personnel est à la portée de tous avec un peu d’entraînement. Devenez lucide dans vos rêves.

Le rêve : un moyen privilégié de transmission spirituelle

Le rêve lucide tel qu’il a été par décrit Léon d’Hervey de Saint-Denys, son inventeur, est la variante moderne du rêve prophétique utilisé dans toutes les parties du monde sous différents noms depuis des temps très anciens.

Depuis l’aube de l’humanité, la transmission onirique (par les rêves) a toujours été un moyen privilégié de transmission des connaissances spirituelles et de développement personnel.

Toutes les civilisations passées et actuelles ont toujours accordé une grande importance aux rêves d’un point de vue spirituel.

On en trouve des références dans :
–    la Chine ancienne,
–    les civilisations assyriennes et chaldéennes (Irak actuel),
–    l’Égypte pharaonique
–    la Grèce et la Rome antiques.

De même, encore aujourd’hui, dans toutes les civilisations traditionnelles celtiques, chamaniques, animistes à travers le monde, le rêve est un moyen important aussi bien de transmettre des enseignements spirituels, de consulter les esprits ou les défunts, de trouver des remèdes que de prédire l’avenir !

Même en Occident, à part une tendance scientifique pure et dure qui a tenté de nier son existence, le rêve a plutôt été pris au sérieux depuis les débuts des sciences. Il a été étudié scientifiquement et est un objet sérieux de recherche scientifique depuis les années 1950.

Dans les temps précédents, notamment à la fin du 19ème siècle, il était plutôt courageux de revendiquer son existence, a fortiori d’un rêve que l’on pouvait contrôler comme le prétendit à l’époque Léon d’Hervey de Saint-Denys.

Le pionnier du rêve lucide

Le Marquis Léon d’Hervey de Saint-Denys (1823-1892) s’intéressa très tôt au rêve et, en particulier, à une forme de rêve qu’il commença par nommer le rêve conscient. Il en fit lui-même spontanément dès son enfance.

Au début, alors qu’il avait une quinzaine d’années quand il fit ses premiers rêves conscients, il se contentait d’en noter le contenu puis de s’en servir dans sa vie quotidienne de façon régulière.

S’intéressant d’abord à l’étude du sommeil et accessoirement des rêves, il finit par porter un intérêt particulier à ce type de rêve dans lequel il prenait conscience de rêver sans se réveiller.

Il s’aperçut rapidement qu’il pouvait en changer le contenu à volonté car l’imagination n’a pas de limites. De plus, le caractère immatériel des contenus oniriques lui permettait de modifier ses rêves à volonté !

Il finit par apprendre à les maîtriser et à les déclencher volontairement. Ce qui lui permit d’écrire un livre révolutionnaire à l’époque et qui reste encore une référence à l’heure actuelle : Les Rêves et les Moyens de les Diriger (1867).

L’ouvrage de ce lettré, aussi sinologue, reste encore la référence en matière de rêve lucide même si d’autres techniques de déclenchement du rêve lucide sont apparues par la suite.

Un rêve que vous pouvez diriger !

Il existe un certain nombre de méthodes qui permettent de déclencher ce type de rêve par une préparation avant l’endormissement puis de diriger vos rêves une fois que vous dormez et que vous prenez conscience que vous rêvez.

Les deux difficultés majeures au début consistent à effectuer une bonne programmation pour déclencher le rêve lucide et de ne pas se réveiller de façon involontaire mais vous pouvez rapidement à venir à bout de ces deux difficultés.

Ensuite, une fois que vous avez dépassé ces deux obstacles, vous serez capable de provoquer des rêves lucides à volonté et de les utiliser sans limites.


Kinshasa sous les eaux mais, en rupture d’eau

Le quartier environnant la rivière Ndjili
Le quartier environnant la rivière Ndjili

La capitale de la RD Congo est en train de voir tous ses efforts fournis dans la « modernisation » de la ville réduits au néant, par des inondations dramatiques, dues aux pluies diluviennes qui s’abattent sur Kinshasa ces derniers jours.

Tel un déluge, il ne se passe pas un seul jour que le ciel ne déverse ses larmes sur Kinshasa. La dernière pluie en date qui s’est abattue sur la capitale congolaise, est celle de la nuit du 05 au 06 décembre 2015 qui a endommagé l’usine de captage d’eau de la Régideso de Ndjili, dans la partie Est de Kinshasa.

Conséquence, les trois quarts de la capitale sont privés d’eau. Le lit de la rivière Ndjili, totalement débordé, déverse ses eaux sur les quartiers environnants. Et, 55 des 56 avenues que comprend le quartier Ndanu, dans la commune de Ndjili, sont submergées dans les eaux de pluie.

Mais aussi, les installations de l’usine de captage d’eau de la Régideso de Ndjili qui dessert une bonne partie de la capitale, sont englouties par ces eaux de pluie. Ce qui ne permet pas à la Régideso de desservir ses abonnés dans plusieurs communes de Kinshasa.

L’urgence s’impose

Des maisons inondées
Des maisons inondées

Des mesures urgentes s’imposent pour rétablir l’approvisionnement en eau potable et éviter une catastrophe humanitaire. Selon certains observateurs, cette situation pourrait durer plusieurs jours.

« Il faut attendre que le niveau des eaux de la rivière Ndjili baisse pour procéder à l’entretien des équipements de l’usine de captage, nettoyer les moteurs et les tuyaux, pour après, commencer à desservir les abonnés », a indiqué, lundi 7 décembre 2015, le directeur provincial de la Régideso-Kinshasa, Gervais Ntariba Bahimba.

L’homme reconnait que « la situation est complexe ». « Il y a 15 ans passés, les installations de l’usine avaient subi une inondation, mais les eaux n’avaient jamais atteint ce niveau très élevé comme cette année 2015 », s’est indigné Gervais Ntariba Bahimba.

« Depuis que j’habite le quartier, il y a 30 ans, jamais je n’ai vu les eaux de pluie, même celles venant du Kongo Central, déborder jusqu’à ce niveau », a témoigné un habitant, voisin de cette usine.
Pour lui, il s’agit d’ « un collecteur mal construit par une entreprise chinoise qui a aggravé la situation d’inondation ».

Gervais Ntariba Bahimba a précisé que l’usine de captage d’eau de Ndjili produit « entre 330.000 et 350.000 mètres/cubes par jour. Alors que la production pour tout Kinshasa est de 500.000 mètres/cubes par jour ».

A l’en croire, après cette inondation, son Institution doit penser déjà à élever ses installations de quelques mètres dans son usine de captage de Ndjili.

Pour l’heure, les services de la Régideso sont à l’œuvre pour décanter la situation. Ils ont réussi à démonter un des six moteurs qui constituent cette usine de captage. Cela après avoir procéder à la pompe vide cave dans une salle où il y a la motopompe.

Mais, il faudra attendre 48 heures pour que le moteur, amené dans un atelier à Kingabwa pour un entretien, soit mis en marche. Dans l’entre temps, une équipe de techniciens continue à travailler pour démonter d’autres moteurs afin de les amener à l’entretien et les remettre en marche après quelques jours.

Cependant, le problème commence déjà à se poser dans certains endroits importants et stratégiques comme, l’aéroport international de Ndjili et les hôpitaux qui sont également privés d’eau et qui n’en ont pas de réserves. La situation pourra se dégrader dans les jours qui suivent.

L’implication du Gouvernement central est indispensable, dans la mesure où, les dispositions d’urgence doivent être prises afin d’épargner aux Kinois la situation de pénurie d’eau potable.

Plusieurs autorités et membres du Gouvernement ont défilé lundi matin, dans les installations de l’usine de captage d’eau de la Régideso de Ndjili pour s’enquérir de la situation. D’aucuns voudraient voir la ville de

Kinshasa déployer les camions citernes afin de donner de l’eau aux Kinois.
L’usine de la Régideso n’a pas été la seule à être engloutie par les eaux. Les quartiers environnants comme Salongo à Limete et autres des Marais, du côté de Kisenso, Matete, sont aussi inondés.


Un nouveau rapport accablant de l’ONU sur la RDC inquiète

Zeid Ra'ad Al Hussein, Haut-Commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme
Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme

Dans un nouveau rapport sur la RD Congo publié, mardi 8 décembre 2015 à Genève, l’ONU indexe de nouveau la Police et les services de renseignement. Kinshasa est appelé à établir les responsabilités des violations documentées dans ledit rapport.

Dans ce rapport, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en République démocratique du Congo (BCNUDH) met en exergue une répression inquiétante de l’opposition, des médias et de la société civile en RDC depuis le début de l’année 2015.

A cet effet, l’Onu souligne la nécessité de garantir les droits civils et politiques avant la tenue de prochaines élections prévues en novembre 2016.

Le rapport documente des violations des droits de l’homme en relation avec le processus électoral perpétrées entre le 1er janvier et le 30 septembre 2015, dont des exécutions sommaires, des menaces de mort, des arrestations et détentions arbitraires, une utilisation excessive de la force par les forces de sécurité et des restrictions au droit aux libertés d’expression et de réunion pacifique.

« Cette tendance de restrictions à la liberté d’expression et d’atteintes à la sécurité de ceux qui expriment des opinions critiques concernant les actions du gouvernement, dénote un rétrécissement de l’espace démocratique susceptible d’affecter la crédibilité du processus électoral », dénonce le rapport.

Au total, le rapport documente 143 violations des droits de l’homme en lien avec le processus électoral. « Après la répression violente de manifestations par des services de sécurité en janvier 2015, qui a conduit à l’exécution extrajudiciaire d’au moins 20 personnes par des agents de l’Etat, une deuxième vague de violations des droits de l’homme a commencé en juillet 2015 », lit-on dans ce rapport.

D’après le BCNUDH, « des menaces, des arrestations et détentions arbitraires ont ciblé principalement des professionnels des médias, des membres de la société civile et des opposants politiques ».

Le rapport montre que la majorité des violations ont eu lieu dans des provinces où « les partis d’opposition et la société civile se distinguent particulièrement ». Il s’agit notamment des provinces de « Kinshasa, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Kasaï oriental ».

La Police et l’ANR indexées

L’Onu affirme que les agents de la Police nationale congolaise (PNC) et de l’Agence nationale de renseignements (ANR) sont « responsables » de la plupart des violations des droits de l’homme documentées dans ce rapport.

En outre, on qu’au moins « 649 personnes ont été arrêtées et détenues arbitrairement en relation avec le processus électoral pendant les neufs premiers mois de l’année ».

La plupart, souligne le rapport, se sont vues refuser toute communication avec leurs familles et leurs avocats. « L’ANR est principalement responsable de ces arrestations arbitraires et détentions illégales, le plus souvent au secret », précise-t-il.

« Les arrestations et détentions arbitraires, en particulier d’opposants politiques, d’acteurs de la société civile ou de manifestants, constituent un moyen récurrent d’intimidation utilisé par les forces de l’ordre pour limiter les libertés d’expression et de réunion pacifique », selon le rapport.

Il alerte également contre « l’instrumentalisation » de la justice. « Les ingérences politiques dans les procès et le peu de progrès dans les poursuites judiciaires de certains démontrent l’instrumentalisation de la justice en vue de faire taire les personnes concernées et a pour effet d’intimider la société civile en général », soutient l’Onu.

Pas de poursuite

Par ailleurs, le BCNUDH salue l’accord passé entre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), pour faire le suivi et enquêter sur les allégations de violations des droits de l’homme avant, pendant et après le processus électoral. Il reconnait aussi certains progrès en matière de lutte contre l’impunité.

Cependant, regrette l’Onu, aucune enquête ou procédure légale n’a été jusqu’à présent ouverte sur les violations en lien avec le processus électoral en cours.

« J’exhorte les autorités congolaises à garantir que les responsabilités pour les violations graves des droits de l’homme documentées dans ce rapport soient établies », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein.

« Ceci est d’autant plus important que la RDC se dirige vers une période électorale très dense », relève-t-il.
Et Zeid Ra’ad Al Hussein d’ajouter, « pour que les prochaines élections soient crédibles et pacifiques, les autorités doivent garantir que tous les citoyens, indépendamment de leurs opinions politiques, puissent pleinement participer à un débat ouvert et démocratique ».

Mais aussi, « que les militants de la société civile, les professionnels des médias et les opposants politiques puissent exercer leurs activités sans crainte », souhaite-t-il

Pour sa part, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Maman S. Sidikou, estime que « ce rapport attire l’attention sur le risque de violence électorale avant la tenue des élections elles-mêmes ».

« Je vais donc encourager les autorités congolaises et les partenaires internationaux à examiner attentivement les recommandations de ce rapport et à continuer d’entreprendre les démarches nécessaires pour garantir un processus électoral libre, juste et crédible », a-t-il exhorté.


RDC : l’opposition hostile au dialogue proposé par Kabila

L’opposition se montre hostile au forum du Dialogue convoqué par le président Kabila. Elle y voit une manœuvre du pouvoir pour tripatouiller la Constitution.

L’opposition ne cache pas sa colère, elle estime que Kabila se trompe en convoquant ce forum et note que dans son discours à la Nation il n’a pas répondu aux attentes du peuple. Par contre, dans la Majorité présidentielle (MP), on salue l’initiative et la position du chef de l’Etat.

Dans cette ordonnance, Joseph Kabila a précisé que le dialogue sera précédé par la mise en place du comité préparatoire dont la durée de travail ne dépassera pas dix jours. Pourtant, le défi de ce forum qui se tiendra à Kinshasa est l’organisation d’un processus électoral apaisé sur la co-modération internationale.

Rien de nouveau

Le secrétaire national en charge des Affaires extérieures de l’UDPS, Félix Tshisekedi, ne reconnaît pas à Joseph Kabila l’initiative de convoquer le dialogue. Il ne voit rien de nouveau dans ses déclarations et constate qu’il ne s’est pas beaucoup exprimé « là où on l’attendait. C’est-à-dire, sur son sort », affirme Félix Tshisekediavant d’ajouter :

« En 2016, il y a une alternance qui doit se faire. Sur cela, on ne l’a pas entendu. Et ce qui est plus grave encore dans ses déclarations, c’est qu’il prend une dérive dangereuse en parlant d’un mode de scrutin qu’il faut refaire ou en évoquant de manière subtile le recensement. Nous disons non à cela », ajoute-t-il.

De l’autre côté, le groupe des sept partis frondeurs de la MP (G7), le Mouvement pour la libération du Congo (MLC), l’Union pour la nation congolaise (UNC) et leurs alliés de la Dynamique de l’opposition ont, dans une déclaration, réitéré leur non-participation aux assises. Ils ont appelé le peuple à se « lever et à marcher », considérant que la convocation de ce dialogue est une « trahison ».

Obstacle

« En décidant de la convocation de ce fameux dialogue et en précisant les contours, monsieur Kabila s’érige en obstacle principal », déclare le modérateur Ingele Ifoto. Joseph Kabila ne fait plus mystère de son intention « manifeste, planifiée et délibérée de renverser le régime constitutionnel pour s’accrocher au pouvoir. C’est un véritable coup d’Etat constitutionnel », affirme-t-il.

De l’avis de l’opposition, « il s’agit là, d’une forfaiture et d’une imposture qu’aucun Congolais ne puisse accepter ».Et de constater que : « Tous les éléments de la haute trahison sont réunis ». Pour l’opposition : « 

Par ailleurs, l’ex-gouverneur du Katanga démembré, Moïse Katumbi, soutient cette démarche en ajoutant sa voix à celle des autres leaders de l’opposition. Par le biais de son directeur de cabinet, Louis Mwilu, le président du T.P Mazembe estime que : « le dialogue est une mascarade, une distraction ». Et qu’« il faut laisser les institutions de la République produire leurs effets constitutionnels ».

En dernière minute, un communiqué de l’UDPS, signé par Etienne Tshisekedi et publié, mardi 1er décembre à Bruxelles, annonce la non-participation de ce grand parti de l’Opposition qui, du reste, avait souscrit au dialogue. Réagissant au discours de Joseph Kabila et à l’ordonnance portant convocation de ce forum, Etienne Tshisekedi estime que le dialogue ne devrait ni sortir du cadre constitutionnel ni donner lieu à une quelconque manœuvre visant à favoriser un glissement du calendrier électoral au-delà des délais constitutionnels.

Ci-dessous, l’intégralité du communiqué de l’UDPS.

Communiqué UDPS

L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS en sigle, et son Président National, le Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba, après avoir suivi avec attention l’annonce faite par Monsieur Joseph Kabila en date du 28 novembre 2015 relative au Dialogue National,

1. Rappellent que c’est le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, constant dans sa vision de la démocratie, qui a été le premier à réaffirmer que le dialogue est la VOIE ROYALE de résolution de la crise politique en République Démocratique du Congo (RDC) ; et qu’à cet effet, la feuille de route du parti, publiée le 12 février 2015, donne la vision du Dialogue qui doit être conforme aux prescrits de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, lequel a été signé par 11 pays de la Région de Grands Lacs (dont Joseph KABILA pour le compte de la R.D.C.), en présence des Institutions Internationales (O.N.U., U.A. et U.E.) et de nombreux témoins représentants officiels de leurs gouvernements, suivi par l’adoption de trois résolutions subséquentes du Conseil de Sécurité de l’ONU ;

2. Relèvent qu’en date du 24 novembre 2015, le Président Etienne Tshisekedi a saisi le Secrétaire Général des Nations Unies pour solliciter la désignation, dans les meilleurs délais, d’un Facilitateur ;

3. Précisent que le facilitateur ainsi désigné devra, de commun accord avec les parties prenantes, à savoir le camp du changement représenté, par l’UDPS et alliés, et la majorité au pouvoir, déterminer la composition du comité préparatoire chargé de définir les contours de l’organisation du forum, en prenant la société civile à témoin.

4. Notent que Monsieur KABILA, en tant que partie prenante au dialogue, donc élément du problème congolais et non de solution, ne peut s’arroger le rôle d’être juge et partie. A cet effet, il ne peut ni en définir l’ordre du jour, ni en donner une quelconque orientation.

5. Font remarquer que Monsieur Joseph Kabila, dans son allocution, a parlé de tout, sauf de lui, et s’est ainsi sciemment refusé de s’engager à respecter la Constitution, notamment pour ce qui est du nombre et de la durée des mandats présidentiels et du respect de l’alternance à l’issue de son deuxième et dernier mandat en 2016 conformément à l’article 220 de la Constitution ;

6. Réaffirment qu’en tout état de cause, le dialogue ne devrait ni sortir du cadre constitutionnel qui doit être formellement respecté, ni donner lieu à une quelconque manœuvre visant à favoriser un glissement du calendrier électoral au-delà des délais constitutionnels. Prenant le peuple congolais et l’opinion internationale à témoin,

7. Prennent acte de l’annonce de Monsieur Joseph Kabila du 28 novembre 2015 relative au Dialogue National ;

8. Prient instamment le Secrétaire Général des Nations-Unies de désigner un Facilitateur pour éviter à notre pays de sombrer davantage dans une situation de chaos, qui a déjà tant coûté en vies humaines congolaises, en investissement d’énergies et des moyens à la Communauté internationale ;

9. Affirment que si les exigences légitimes exprimées ci-dessus, et réitérées plusieurs fois depuis déjà de longs mois, sont rencontrées, le parti se tient prêt à s’engager concrètement dans le dialogue politique dont les objectifs principaux recherchés sont : ¾ L’élaboration d’un calendrier électoral réaliste et consensuel, qui tient compte des délais constitutionnels ; ¾ L’organisation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé ; ¾ Le transfert pacifique du pouvoir, dans le respect de l’expression de notre peuple.


Violence à l’égard des femmes : Phumzile Mlambo appelle à « absolument mettre un terme à cette pandémie »

Le Secrétaire général Ban Ki-moon (à gauche) et la Directrice exécutive d’ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, lors de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. (Photo ONU-Femmes)
Le Secrétaire général Ban Ki-moon (à gauche) et la Directrice exécutive d’ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, lors de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. (Photo ONU-Femmes)

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies et Directrice exécutive de l’entité pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (Onu-Femmes), Phumzile Mlambo-Ngcuka, a relevé qu’au moins une femme sur trois à travers le monde est affectée par la violence.

Le monde entier célèbre, le 25 novembre de chaque année, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Par la même occasion, l’événement donne le coup d’envoi aux 16 journées d’activisme mondial qui s’étendent jusqu’au 10 décembre, visant à en finir avec cette violation flagrante des droits de la femme.

« Il s’agit d’une pandémie à laquelle nous devons absolument mettre un terme » a estimé la Directrice exécutive de l’Onu-Femmes dont l’arrivée à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) est annoncée pour le 01 décembre 2015.

L’initiative mondiale « Orangez le monde » pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles est menée par Onu-Femmes dans le cadre de la campagne « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » lancée par le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.

A l’ abri de la violence

La couleur orange a été choisie afin de symboliser l’avènement d’un avenir plus brillant, à l’abri de la violence contre les femmes. Au cours de ces 16 journées d’activisme, des manifestations seront organisées à travers le monde, et des sites très connus de nombreuses grandes villes seront illuminés en orange pour sensibiliser l’opinion à cet enjeu et stimuler l’action.

En RDC, plusieurs activités relatives à ces 16 Journées sont au rendez-vous dès l’arrivée à Kinshasa de Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka.

L’objectif de sa mission en RDC et dans d’autres pays est d’ « attirer l’attention sur des interventions innovantes actuellement déployées sur le terrain pour affronter la violence à l’égard des femmes et des filles », révèle-t-elle dans un communiqué publié mercredi.

Cette question de la violence à l’égard des femmes revêt d’une importance capitale et mérite un plaidoyer. Surtout, dans des pays post-conflits comme la RDC, où l’activisme des groupes armés se porte bien.

Phumzile Mlambo-Ngcuka en visite en RDC

La visite officielle de la Directrice exécutive de l’Onu-Femmes en RDC s’inscrit aussi dans le cadre du renforcement du soutien et de l’engagement politique de l’Etat Congolais pour la pleine application des Objectifs du Développement Durable (ODD). Et, plus particulièrement, pour la réalisation de l’ODD 5 axé sur l’égalité des sexes.

Après Kinshasa où elle rencontrera les autorités gouvernementales, les partenaires au développement et les organisations de la société civile, Phumzile Mlambo-Ngcuka se rendra ensuite à Bukavu. Ici, elle visitera les projets Onu-Femme, la Fondation Panzi du Docteur Mukwege ainsi que le camp des refugiées de Lusenda.

Parmi les activités programmées à Kinshasa, il y a notamment l’organisation d’un gala dont l’objectif est de renforcer le plaidoyer auprès du gouvernement et des autres acteurs de développement, afin que ces derniers puissent s’approprier la mise en œuvre de l’ODD 5 et s’engagent á appuyer sa réalisation.

Il est aussi prévu une caravane, dans le cadre de la campagne « 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles », qui sera organisée le 4 décembre 2015.

Deux importants messages marqueront cette activité: celui de la Directrice Exécutive de l’Onu-Femme et celui de la Représentante spéciale du Chef de l’Etat chargée de la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants.