Mariage précoce : la petite histoire de Rabiatou
La petite histoire de Rabiatou … pour dire non au mariage précoce et non à la déscolarisation de la jeune fille
La petite histoire de Rabiatou … pour dire non au mariage précoce et non à la déscolarisation de la jeune fille
A l’occasion du 2ème Sommet des Blogueurs de Yaoundé, un artiste m’a marqué : le musicien Carin Bakousse. Laissez moi vous le présenter.
Pour marquer la lutte contre le VIH, le Cameroun se joint à la communauté internationale pour commémorer la Journée internationale de lutte contre cette maladie.
Il y a 20 ans, je découvrais le premier numéro du magazine 100 % Jeune, pour les jeunes et engagé dans la lutte contre le sida. Retour sur son histoire, ses objectifs et son anniversaire.
L’environnement a besoin d’être protégé. Au Cameroun, des organisations de jeunesse, comme l’AJVC (Association Jeunesse Verte du Cameroun) de la société civile opérant dans le secteur de l’environnement et forêt jouent un rôle crucial. Ils servent de pont entre les communautés et le gouvernement. C’est ainsi qu’ils proposent des solutions et des mécanismes innovants visant l’implication et la participation de cette couche sociale dans la problématique de protection de la…
Le samedi 24 octobre 2020 restera dans les mémoires au Cameroun. Ce jour où des enfants ont été brutalement arrachés à la vie dans leur salle de classe, dans ce qu’on peut qualifier de massacre de Kumba. L’éducation, un droit pour eux, c’est tout simplement ce que ces enfants recherchaient.
Retour sur le premier sommet des blogueurs du Cameroun de 2019, un mois avant le deuxième prévu à Yaoundé, du 26 au 28 novembre 2020.
La Société camerounaise de raffinage (SRC) Maya, entreprise agro-industrielle spécialisée dans la transformation des huiles végétales, dont Socapalm est l’un des fournisseurs, s’est fait interpellée, dans une correspondance adressée le 21 septembre, par la Synergie nationale des paysans et riverains du Cameroun (Synaparcam). Cette dernière appelle à la contribution et à la responsabilité sociétale de l’entreprise.
Pour mon fils, dont la santé respiratoire est fragile, la pandémie de Covid-19 est un défi.
Pour éviter le piège des fake news, voici des sources fiables pour les bonnes informations relatives au coronavirus au Cameroun.
A l’occasion d’un voyage de presse organisé par le système des Nations Unies, j’ai eu l’occasion de me rendre le 16 août 2018 au site de réfugiés centrafricains de Gado-Badzere, dans la région de l’Est Cameroun. Ceci pour le compte de l’Association des blogueurs du Cameroun, dont je fais partie. Une expérience qui m’a permis d’apprendre beaucoup et qui m’a fait réaliser comment les conflits peuvent changer une vie, peuvent changer la vie.
En prélude à la journée internationale de l’aide humanitaire célébrée chaque 19 août, des volontaires des Nations Unies exerçant au Cameroun se sont retrouvés pour se rendre au site de réfugiés de Gado-Badzere. En plus de remettre quelques dons, ils devaient aussi :
La localité de Gado est située à un peu plus de 200 km de la ville de Bertoua (située à 326 km de Yaoundé). Elle accueille depuis 2014 des réfugiés venus de la République Centrafricaine sur un site composé de deux camps (Gado 1 et Gado 2) aménagés pour eux après l’accord du gouvernement camerounais. Actuellement, on y dénombre plus de 24 000 réfugiés.
Dès l’arrivée au site des réfugiés de Gado 1, j’ai tout de suite été marqué par ces enfants qui s’approchaient du véhicule où nous étions. Malgré la pluie, qui je l’imagine voulait nous souhaiter la bienvenue, nous devions faire ce pourquoi nous étions là.
À la descente du minibus, je me souviens encore de ce petit garçon venu vers moi et me disant : « Bonjour Monsieur, je pourrais avoir une pièce de 50 (Francs CFA)? ». Je l’ai regardé, j’ai souri et j’ai répondu à sa salutation. Je reviendrai vers lui un peu plus bas dans cet article. Nous avons été conduits au camp de Gado 2 où devait se dérouler la remise des dons et l’atelier de sensibilisation du groupe de réfugiés qui avaient été choisis pour l’occasion.
Lorsque la pluie a cessé, je me suis un peu baladé aux alentours mais je ne pouvais aller plus loin. Il vaut mieux rester prudent. Après avoir été appelé au Camp de Gado 1, j’ai pu assister à la remise de paquets par une équipe de la Croix Rouge. J’ai profité de l’occasion pour échanger avec un responsable. Il m’a expliqué notamment que les dons et les subventions ont diminué par rapport à 2014, année où la première vague de réfugiés est arrivée au site de Gado-Badzere.
C’est l’occasion de rappeler que ces dons sont importants pour ces populations qui ont besoin de cela pour être nourries, soignées et logées.
Elle c’est Nora, jeune centrafricaine de 8 ans. Elle vit au camp de Gado 2 et fait la classe du CP (Cours Préparatoire). Pendant que les activités se déroulaient à l’intérieur de la tente, je suis sorti pour faire quelques pas. Je l’ai vue à l’extérieur, toute timide. Je me suis approché et lui ai dit bonsoir. Elle a baissé la tête et ne voulait pas me répondre, certainement par crainte. Je me suis dit que, peut-être, elle ne comprenait pas le français, mais en fait, elle m’observait pour mieux me cerner. Après quelques minutes, je suis revenu vers elle et je lui ai à nouveau dit bonsoir. Là, elle a souri et m’a répondu d’une petite voix « bonsoir ». Nous avons échangé et c’est là qu’elle m’a donné son prénom, son âge et la classe qu’elle faisait. Elle vit dans ce site de réfugiés avec ses parents.
Au moment du retour, lorsque j’étais déjà dans le minibus, je la cherchais du regard dans la foule mais je ne la voyais plus. Juste avant que la voiture ne démarre, nos regards se sont enfin croisés et elle m’a fait un joli sourire en me disant au-revoir.
Au-revoir la petite Nora, que le Seigneur puisse continuer de veiller sur toi.
Je reviens donc à ce petit garçon qui s’est approché de moi dès mon arrivée au camp. Il s’agit du petit Mamounou. Après l’avoir perdu de vue durant la durée des activités, je l’ai revu un peu plus tard.
Mamounou a 11 ans et fait la classe du CP (Cours Préparatoire). Il m’a redit qu’il voulait une pièce de 50 francs CFA, je lui ai demandé : « pour quoi faire? » Et il m’a répondu : « C’est pour acheter le gâteau pas loin de là. » Avec un sourire innocent et une joie de vivre dans les yeux. Malheureusement, je ne pouvais lui donner de l’argent pour la simple raison que cela n’est pas permis. Cela va amener les autres enfants à en demander aussi et on ne sait pas ce que cela peut engendrer.
Mamounou m’a dit qu’il vivait là-bas avec sa maman et que son papa était déjà décédé. Il ne souhaite pas retourner en Centrafrique et voudrait rester au Cameroun. Il ne souvient plus très bien de son arrivée au Cameroun mais il sait qu’il aimerait y rester.
Au fur et à mesure que la visite se poursuivait dans ce site de réfugiés, je ressentais toujours ce pincement au cœur. Voir toutes ces personnes déplacées contre leur gré, ayant tout abandonné derrière eux. Leur vie d’avant n’est plus qu’un lointain souvenir pour certains, et de l’amertume pour d’autres. Les hommes qui jadis étaient des chefs de famille, qui se battaient au quotidien pour faire vivre leur famille, sont aujourd’hui des assistés. Ils essayent de reprendre le dessus mais il faut du temps.
La guerre et les conflits dans leur pays d’origine, la Centrafrique, les ont poussé à traverser la frontière en direction du Cameroun. Ils ont perdu des parents, des proches, des amis, des biens. Ils restent debout et continuent d’avancer malgré toutes les difficultés de cette nouvelle vie de réfugiés.
Force à ces réfugiés !
Aux équipes du système des Nations Unies et à tous les organismes qui les aident au quotidien !
Au gouvernement camerounais qui fait beaucoup pour l’accueil des réfugiés sur le sol camerounais !
Non à la guerre et aux conflits !
Oui j’aime le blogging. Toute ressemblance entre les points que je vais évoquer dans ce billet et la devise d’un pays ne serait que pure coïncidence.
La deuxième réunion trimestrielle de l’Association des Blogueurs du Cameroun (ABC) s’est tenue le 10 mars dernier, dans un grand hôtel de Yaoundé. J’ai encore pu vivre de superbes moments avec la grande famille des blogueurs camerounais. L’ambiance était au rendez-vous : avec sérieux et bonne humeur. Je me suis souvenu des raisons pour lesquelles j’aime le blogging, des raisons que je souhaite partager ici avec vous.
Oui la liberté, j’aime le blogging parce qu’on est libre de bloguer. Il n’y a pas de pression, je dirige tout. Je suis à la fois Directeur de publication, Directeur de la rédaction, Rédacteur en chef etc. Je parle de tout ce que je veux, ce qui me traverse l’esprit, bref, je choisis ma ligne éditoriale. Ce ne sont pas les autres blogueurs du monde entier qui diront le contraire. Nous sommes libres en tant que blogueurs, et libres de tout dire sur la toile : de nos coups de gueule à nos coups de cœur. Je critique, je fais des éloges, je dénonce, je m’exprime.
Lors de cette réunion, à nouveau, les blogueurs se sont sentis libres. Libres de donner leurs points de vue, de partager leurs expériences, de rire, de bavarder et même de se taire. Les interventions de chacun étaient suivies avec concentration, avec respect, avec liberté. Que ce soit Dania, Dorothée ou encore le « grand prof » Fotso Fonkam, chacun a donné son point de vue et s’est exprimé librement.
Oui j’aime la liberté qu’offre le blogging.
Oui l’égalité, j’aime le blogging parce que nous sommes tous égaux en tant que blogueur. Que tu sois un « ancien » blogueur ou un « nouveau » blogueur, il n’y a pas de différence, nous sommes tous égaux dans le monde du blogging. Que tu gagnes beaucoup d’argent ou pas du tout avec ton blog, nous sommes tous égaux. Je mange avec toi et tu manges avec moi, nous parlons le même langage, le langage du blogging.
Que tu sois membre du Bureau exécutif de l’Association des Blogueurs du Cameroun ou simple membre adhérent, nous sommes tous égaux. Il n’y a pas de super membre ou de super blogueur. Un clin d’œil à Junior Haussin, les blogueurs sont tous des frères qui travaillent pour un but commun, le partage.
Que tu blogues à Haïti, en Belgique, au Cambodge ou au Sénégal, nous sommes tous égaux. Nos lecteurs ne font pas de différence, ils lisent tout simplement nos écrits.
Oui j’aime l’égalité qu’offre le blogging.
Oui la fraternité, j’aime le blogging parce que nous sommes tous des frères et sœurs. Nous sommes de la même famille, la famille du blogging. Nous n’avons pas de père et de mère, mais nous sommes frères ! Ceci depuis le moment où nous avons choisi de devenir blogueur.
Je me souviens qu’en 2014, quand je me lançais dans le blogging, j’étais loin d’imaginer tout ce que cela allait apporter de positif dans ma vie. Mais surtout, j’étais loin de m’imaginer que j’allais avoir une famille plus large, dans le monde entier. Que ce soit par l’expérience de Mondoblog ou toute autre chose liée au blogging, j’ai rencontré des personnes formidables. Des frères et des sœurs. Mes pensées vont à l’endroit de toutes ces personnes, tellement nombreuses que je ne peux les citer ici mais vous êtes tous dans mon cœur.
Lors de cette rencontre de l’ABC, j’ai partagé de grands moments de fraternité avec les blogueurs camerounais. Le Panda, L’Afrique qui pleure L’Afrique qui rit, Les Camerounaiseries, Les Mboattitudes, Atome, Salma, Ta’a Mii, Le petit écolier, Matango ainsi qu’Alexandra, Junior, Etienne, Minette, Aristide (le mindseteur), Henri et tous les autres. Vous êtes mes frères et mes sœurs.
Oui j’aime la fraternité qu’on trouve dans le blogging.
Rendez-vous pour de nouvelles aventures de liberté, d’égalité et de fraternité. Vivement les prochaines rencontres, vivement la prochaine réunion de famille, dans la paix, le travail et la patrie.
Une des folles de la session 7 du CRL YALI-Dakar, Diane KORE, ma soeur ivoirienne. Elle nous a bien enjaillé pendant notre séjour. Au restaurant du CESAG, on se souvient encore de ses cris et de ses animations. Jeune leader dynamique et surtout divergente, elle a choisi de nous parler d’elle, de son projet et de ses ambitions.
Bonjour l’Afrique, je réponds au nom de KORE Diane Natacha Amandine. Je suis née à Tiassalé, une petite ville de la Côte d’Ivoire. Diane KORE est Étudiante en Master 1 de Droit Privé à l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody (Abidjan). Egalement volontaire à la Croix rouge section Cocody, membre d’Aiesec Cocody, deuxième secrétaire adjointe G54 coordination Cote d’ivoire. Sans oublier Actrice de cinéma » Lady Dee » et une grande amoureuse des histoires qui ont force de transporter n’importe quel individu dans une autre dimension (œuvres romanesques). Un amour que je nourris depuis ma petite enfance. C’est justement cette passion pour les écrits qui m’a donné le privilège de participer à la septième Session du CRL YALI DAKAR pour le programme Business and Entrepreneurship.
Le YALI m’a appris beaucoup de choses. Pour commencer, j’ai appris à me faire plus confiance, à croire en mes potentialités ce qui revient à dire à ne plus me sous-estimer. J’ai appris que la peur de l’échec me faisait plus de mal que de bien et qu’ il fallait que je repousse mes limites. D’ailleurs les échecs enrichissent mieux que les réussites.
Ensuite, sur le plan du développement personnel, j’ai appris que j’étais DIVERGENTE, cela explique beaucoup de choses (rires). J’ai compris que je ne devais plus me contenter de satisfaire ma petite personne mais je devrais poser des actions qui auront des impacts positifs dans la communauté africaine (j’y travaille). Enfin, il y a un héritage que le YALI m’a légué, c’est de connaître 228 personnes en cinq semaines, désormais je n’ai plus une seule nationalité mais 16. C’est le bien le plus précieux à mon sens, un grand bonheur.
A la base, mon projet consistait a faire éditer mes manuscrits par les grandes maisons d’édition de mon pays, puis une fois au YALI, en échangeant avec certains participants qui m’ont donné quelques conseils qui se sont avérés utiles et véridiques, j’ai décidé de faire de l’édition… En d’autre terme, je suis passée de l’envie de faire éditer mes œuvres à celle d éditer des plumes inconnues qui périssent dans l’ombre. Mon projet est de créer une maison d’Édition numérique que j’ai nommé « les Éditions ATALIA ». C’est mon premier bébé (sourire).
Avant d’être alumni du YALI Dakar, je n’étais qu’une simple étudiante lambda qui ne se contentait que de satisfaire sa petite personne. C’est un genre de comportement à bannir. Pour cela, il faudrait initier des programmes comme le YALI pour inciter les jeunes africains à plus s’investir dans des causes qui ne leur sont pas forcément profitable. Je prône un changement de mentalité. Supprimer le complexe de la colonisation, cultiver l’amour et la tolérance entre nous africains. Combattre également toutes les formes de corruption. Promouvoir le panafricanisme et le brassage culturel fait partie du changement que je voudrais apporter. Afin de faire exploser les barrières des frontières qui nous ont été imposées.
Vie spirituelle : être une fervente croyante pour assurer mon paradis (sourire)
Vie professionnelle: être un avocat international de renommée, m’investir d’avantage dans le panafricanisme. Développer mon projet afin d’être un éditeur incontournable dans toute l’Afrique, être une très grande Actrice et non une célébrité.
Situation matrimoniale : Devenir épouse et mère fait partie de mes ambitions. Je veux deux paires de triplés, il faut bien remplacer les disparus de la méditerranée (rires).
La Côte d’Ivoire est un pays dont l’économie repose essentiellement sur l’agriculture. Mais c’est également un pays qui porte toujours les séquelles de la rébellion de 2002 et la crise post-électoral de 2010 qui a détruit la cohésion sociale. Fort heureusement, des commissions Dialogues et réconciliations ont été mis sur place pour remettre les compteurs à zéro. Hormis cet aspect sombre qui ne caractérise nullement mon beau pays, comme j’aime bien le dire, il fait bon vivre en Côte d’Ivoire. Numéro 1 en Hospitalité, «on aime l’Homme». L’ivoirien est connu pour son franc parlé (ce sont les camerounais de l’Afrique de l’ouest). Il est téméraire et dédramatise les pires situations.
Sur le plan culturel : Nous avons notre célèbre jargon le NOUCHI, identité culturelle qui nous rend fière. En ce qui concerne les mets: il y en a assez, l’un des plus prisé est le Garba et aussi l’alloco. Comme destination touristique, il y a les cascades de Man et le pont de liane (région montagneuse). Et aussi la basilique Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro, la Baie des milliardaires à Abidjan (Babi) pour ne citer que ceux-ci. Mon pays est une plaque tournante de la musique. Les grands chanteurs africains ont eu leurs débuts en Côte d’Ivoire. Parlant de la musique, on a quatre genres musicaux. Il s’agit du terroir (musique traditionnelle), le youssoumba, le Zouglou (relate faits sociaux) et le Coupe-Décalé (musique urbaine dansante).
Faire un tour en Côte d’Ivoire c’est goûter au Paradis… Connaisseur connaît, GAOU passe !!!!
Chers lecteurs, retenez que Diane KORE, est une personne en quête perpétuelle d’adrénaline et de nouveauté. J’ai horreur de la monotonie et je suis une aventurière. Adorable pour les uns et emmerdeuse pour les autres. J’ai pour modèle l’afro-américaine Angela Davis. Pour finir, je suis africaine leader qui veut voir les enfants du continent unis comme jamais et voir l’Afrique devenir l’eldorado de demain.
Je suis KOUMAI Firdaus Touré, Étudiante en 3ème année de Sciences économiques et de Gestion, je suis une africaine d’origine Togolaise et Malienne. Amoureuse de la musique et du sport car un bon leader est celui qui est équilibré sur tout les aspects de sa vie.
Le YALI m’as permis de connaitre mon moi puis de le développer. J’ai appris à connaitre mes forces et mes faiblesses, donc en fonction de ma personnalité, je sais quel type de leadership développer. Sur le plan humain, j’ai pu grâce au YALI, évaluer ma capacité à vivre en communauté. Bref, le YALI est un programme exceptionnel et j’encourage tous les leaders dans l’âme de postuler.
Mon projet se circonscrit dans le secteur de l’élevage des bovins-ovins au Togo. Pour faire court, il s’agit de permettre aux populations d’avoir accès à ces produits et à moindre coût surtout en période de fêtes. Nous mettons l’accent sur la sécurité sanitaire, la traçabilité du lait et de la viande de la filière bovine-ovine. Et aussi sur le respect de l’environnement, sur les performances zootechniques en production bovine-ovine tout en veillant notamment à maintenir le troupeau dans un bon état sanitaire.
Avec mon expérience du YALI, j’ai compris que nous les africains avions les mêmes problèmes. Pourquoi donc ne pas s’unir pour trouver une solution à ces problèmes communs que nous avons. En tant que leader, c’est la promotion du panafricanisme. J’apporte comme solution pour redorer l’image du continent, apprendre aux africains à rejeter toutes formes de corruption, enseigner aux plus jeunes les valeurs de l’homme noir.
Pour un futur proche, j’envisage de faire une ingénierie en informatique financière. Le continent a besoin de têtes fortes (rires). Ensuite, implanter mon business dans mon pays et s’il plaît à Dieu un peu partout en Afrique (c’est mon souhait). J’aimerais aussi encourager la collaboration Nord-sud, fonder une famille et être une citoyenne qui impacte positivement dans sa société et au delà de ses frontières.
Le Togo est un petit pays d’Afrique de l’Ouest situé dans le golfe de Guinée. Sa population est de plus de 6 millions d’habitants et la superficie est de 56600 km². On y retrouve plus de 42 ethnies. La capitale est Lomé. Le pays est connu pour ses plages bordées de palmiers et ses villages au sommet des collines. Le togo, pays du kamou, agbadja, soumpa (danses traditionnelles) est un pays très hospitalier. La région du Koutammakou est habitée par le peuple des Batammariba, occupant des huttes en argile traditionnelles ressemblant à des forteresses qui remontent au XVIIe siècle. La capitale Lomé est dotée d’un bazar sur plusieurs étages appelé Grand Marché (Assigamé). Actuellement, le Togo traverse une crise mais c’est un pays fort qui traversera cela comme l’ont fait tous les autres pays.
Que les lecteurs retiennent que KOUMAI Firdaus Touré est une petite étoile qui ne passe pas inaperçue. C’est aussi une personne engagée dans le volontariat. Consciente des problèmes qui minent sa communauté, elle ne se borne pas à critiquer mais agit en posant des actions concrètes. Membre bénévole d’une association de jeunes dans sa localité. Cette association a pour objectifs d’éduquer, de sensibiliser bref de conscientiser les jeunes à prendre leur avenir en main. C’est une personne charmante remplie de bon sens, qui a l’amour de son peuple (Togo-Mali) et de l’Afrique.
Entrepreneur, Consultante et formatrice en Marketing Digital avec 5 ans d’expérience dans l’accompagnement des entreprises et particuliers dans leur transformation digitale. Horore BEBGA est formatrice pour LIKALO GROUP Sarl, une Agence de transformation digitale et lab innovation Technologie. Leurs bureaux sont situés à la Rue des écoles, Akwa (Douala). Elle est également Alumni de la session 7 du CRL YALI Dakar, où j’ai fait sa connaissance.
En ce mois de février 2018, elle animera notamment des formations en Marketing digital à différentes dates parmi lesquelles le 8 février. Cette formation intitulée « Mon entreprise sur les Réseaux sociaux » est 100% pratique. Elle donnera les clés de la communication sur les principaux réseaux sociaux professionnels (Facebook, Twitter, LinkedIn, whatsapp). Les apprenants pourront découvrir de nombreux outils et astuces pour publier avec impact et fidéliser des potentiels clients. Ils repartiront avec des connaissances utiles pour avoir des comptes et des pages parfaitement paramétrés. Il suffit juste d’avoir un ordinateur portable ou tablette, smartphone pour la pratique. Le tarif est à la portée de tous: 10000 FCFA pour les étudiants et 15000 FCFA pour les professionnels.
Ce type de formation est important pour les entrepreneurs camerounais qui peuvent avoir les connaissances nécessaires pour mener à bien leurs activités. Ainsi ils peuvent mieux se faire connaître à travers une bonne communication digitale. Aujourd’hui, il est difficile de se passer d’Internet pour communiquer. Pour cela, il faut savoir se démarquer en adoptant les bonnes stratégies. J’apprécie cette initiative qui permet aux personnes intéressées de se positionner sur le marché local voire international dont le Cameroun . Le monde digital devient de plus en plus incontournable et nous ne devons pas rester à la traîne dans notre pays. Se faire former permet d’ajouter une plus value à ce que nous faisons et aux objectifs que nous voulons atteindre.