Mathyas KOUADIO

Promener bébé n’est pas même chose partout

Il existe dans le monde quantité de façons de promener son bébé. Les usages en Occident et en Afrique offrent une divergence étonnante. Dans ces deux parties du monde, les conditions économiques ne sont pas semblables. Nous devons donc nous attendre à ce que les façons de transporter les bébés soient aussi très différentes.

Méthode des  blancs

Poussette de bébé
Poussette de bébé

Chez les blancs, on utilise généralement la poussette pour bébés montée sur roues, ou le landau. Depuis quelques années, on a tendance à faire des poussettes plus pratiques, plus élégantes et plus confortables pour l’enfant. Beaucoup ont une housse lavable et un siège surélevé.
La poussette permet à l’enfant de se reposer ou de changer de rythme s’il est fatigué. Pour les plus jeunes qui ont besoin de dormir, celle-ci devient un lit à roulettes. Souvent, on dit que c’est pour apaiser un enfant qui est fatigué ou en colère. La poussette facilite également la vie des parents. Il n’est peut-être pas gênant de porter un enfant lorsqu’il est petit, mais quand il devient deux à trois fois plus lourd, c’est une autre histoire. Les parents apprécient de savoir leur enfant en sécurité dans une poussette qu’il leur est possible de surveiller.
Chez les blancs, on veille particulièrement à fabriquer des poussettes sans danger. Elles doivent avoir de bons freins placés à un endroit inaccessible à l’enfant. Des loquets empêchent la poussette de se replier accidentellement. On prend soin d’éliminer les éventuels endroits où l’enfant pourrait se pincer les doigts. Les ceintures de sécurité offrent une protection supplémentaire.
Méthode africaine
En Afrique, la plupart des mamans portent leur bébé sur le dos, comme le faisaient leur mère et leurs grand-mères. Cette méthode est des moins coûteuses et des plus pratiques. Il suffit d’avoir une pièce de tissu rectangulaire et solide appelée pagne. D’un mouvement simple et sûr, la mère se penche, met le bébé en position sur son dos, puis enveloppe le tissu autour d’elle et de l’enfant et le noue.
Arrive-t-il que le bébé tombe pendant cette opération ? Cela ne se produit presque jamais. Lorsqu’elle attache son bébé, la mère le maintient d’une main, tandis qu’elle fixe le pagne de l’autre. Les bébés ne résistent pas; ils se cramponnent bien. Ils aiment être sur le dos de leur mère. Parfois, ils pleurent pour y être. Si jamais le bébé se débat, la mère peut lui bloquer les bras sur le côté en passant les siens par dessus, jusqu’à ce qu’elle ait mis le pagne en place.
Pour maintenir la tête du bébé, la mère se sert d’une autre pièce de tissu qu’elle noue de la même façon que le pagne. On maintient également les plus jeunes ou ceux qui dorment en recouvrant leurs bras à l’aide du tissu. Les plus grands apprécient d’avoir les mains libres. Confortablement installé sur le dos de sa mère, bébé peut l’accompagner partout : monter et descendre des escaliers, traverser un terrain accidenté, entrer dans un véhicule et en sortir. C’est ce qui a inspiré ce proverbe :

« Un bébé au dos ne sait pas que la route est longue »

Mais le port du bébé sur le dos n’est pas seulement un moyen de transport pratique et peu coûteux; il présente aussi de gros avantages sur le plan affectif, par exemple quand il s’agit de le consoler. Lorsque bébé pleure, maman le met sur son dos; il s’endort, et elle peut continuer son ouvrage.
Il faut faire preuve de douceur pour mettre au lit un enfant qui se trouve sur le dos de sa mère, parce que les bébés n’apprécient généralement pas d’être dérangés. Pour cela, la mère s’allonge délicatement sur le côté et dénoue doucement le pagne, qui se transforme alors en couverture. Elle place parfois un oreiller sur le ventre du bébé pour qu’il ait toujours l’impression d’être en sécurité sur son dos.
Les bébés aiment le contact étroit qu’ils ont ainsi avec leur mère. En Afrique, nul besoin de chercher longtemps pour observer un enfant heureux sur le dos de sa mère. Certains dorment paisiblement. D’autres jouent avec les cheveux de leur mère, ses oreilles ou son collier. D’autres encore gazouillent de contentement pour accompagner leur maman qui chantonne au rythme de ses pas.
Incontestablement, la façon africaine de transporter son bébé est généralement très différente de la méthode utilisée chez les blancs. Mais l’une comme l’autre sont liées à la culture locale et atteignent leur but.


10 méthodes utilisées par les politiciens pour endormir les Ivoiriens

Depuis la technique de la distraction, en passant par la technique de la dégradation jusqu’au maintien du public dans l’ignorance et la médiocrité, voici les méthodes de manipulation des masses utilisées par les politiciens. Vous pourrez faire vous-mêmes l’association avec ce que nous vivons au quotidien… et en tirer les conclusions qui s’imposent ! Alors, les Ivoiriens se réveilleront-il un jour ?

1/ La stratégie de la distraction est un élément primordial du contrôle social.

La méthode de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, etc. Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux. (C’est ADO qui nous a donné la CAN2015 : et puis quoi encore…) « Panem et circenses » : « donnez leur du pain et des jeux ».

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions.

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine comme « le phénomène des microbes », afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. (ou encore : augmenter le coût des inscriptions à l’université pour que les parents d’élèves appellent le Président à l’aide. Sans parler des factures d’électricité).

3/ La stratégie de la dévastation.

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une certaine période. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1989 à 1995 aux Ivoiriens. Dévaluation, chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement. (Baisse des retraites et allongement de la durée du travail).

4/ La stratégie du différé est aussi une autre façon de faire accepter une décision impopulaire et de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. Le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.  (La révision de la constitution aujourd’hui c’est pour les élections de 2020).

5/ S’’adresser aux ivoiriens comme à des bébés.

La plupart des publicités destinées au grand public ivoirien utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si l’Ivoirien était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Exemple : L’Etat travaille pour vous !  (Ou encore : les Ivoiriens sont trop gros… Les boissons sucrées seront surtaxées).

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion.

Faire appel à l’émotionnel est une technique traditionnelle pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des Ivoiriens. L’utilisation du registre émotionnel sert à implanter dans notre cœur, des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements. (La crise post-électorale a fait trop de mort. Conclusion : il faut réviser la Constitution).

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise.

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre possible, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. (La plupart des habitants ivoiriens ne savent même pas lire une facture d’électricité. Et pourtant ils ont fréquenté de grandes écoles et des universités).

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité.

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte (Voir certaines émissions de TV particulièrement populaires).

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité.

Faire croire à l’Ivoirien qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution.  (Vous êtes au chômage par manque de formation. Venez au salon de l’emploi, suivez un stage et tout ira mieux).

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes.

Les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les politiciens. Grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée et autre …gie, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les Ivoiriens que les Ivoiriens eux-mêmes. (Pourquoi croyez-vous que les grands politiques utilisent et financent largement des instituts importants des sciences humaines ou des grandes sociétés de publicité ?)


5 points pour trouver le bon garçon d’Abidjan

bon garçon

Ma chérie quand tu étais petite fille, tu pensais que l’amour c’était comme dans les histoires de princesses où le garçon vient soulever la go pour partir. Trop peu d’années ont passé avant que tu t’enfarges dans tes propres miettes de goumin-goumin (Peine de cœur ou déception amoureuse). Une imbécilité, une tromperie, quelques cris ou des sentiments assombries et tu t’es retrouvé avec une nostalgie qui t’a rendu le cœur amer pour une trop grande période de vie.

La première fois que la pointe de ton cœur a été happée par un goumin, tu pensais que tu ne t’en sortirais jamais. Toute tes copines, ta famille et même ceux qui ont reçu la notification « Elle a un goumin » en voyant ton visage, t’ont dit que ça passerait. Tu étais pessimiste, tu avais mal en dedans, ce n’était pas pour mal faire mais tu ne voulais pas les entendre. Tu voulais que la douleur s’estompe mais tu souhaitais encore plus que celui qui t’avais blessé revienne.
Tu as fini par t’en remettre un peu un peu, peut-être pas assez, et tu t’es dit « Moi ! Garçon ! Plus jamais! »
Mais avec le temps ton cœur a pris de l’expérience, ta tête a pris de la sagesse, tu as fini par comprendre que les peines sont de passages, que l’amour c’est beau mais… dangereux.
En vérité en vérité moi je te dis d’arrêter de chercher si tu veux trouver. Pour ce que t’avais perdu, tu trouvais que ça avait du sens, ça finissait toujours par marcher. Pour l’amour, tu n’y croyais pas trop. Swipe right, friend request, inbox, snapchat, whatsapp…

Trouver le bon garçon sur internet c’est comme jouer au démineur.

Mais ma chérie trouver l’amour sur les réseaux sociaux, c’est comme jouer au Démineur version expert. Tu ne t’en sortiras pas facilement ma belle.
Et là, tu finis par arriver au moment où t’arrêtes de chercher. Tu lèves les yeux de ton écran de téléphone et, plus rapidement que t’aurais pu l’imaginer, tu croises des yeux qui te font la sensation d’être aimanté.
Le jour que ça arrive, Prend juste le temps de respirer, laisse le temps te mener là où tu dois aller. Est-ce que c’est le bon garçon? Garçon d’abidjan toi-même tu connais.
Mais il y a ces maudits bons signes que la vie t’envoie parfois. Mais comment les reconnaître ?
1. Le bon garçon va réussir à faire ressortir le meilleur de toi et apprécier le moins jojo. Il va te taper sur les nerfs des fois mais ça va passer une fois sous la couette en tête à tête quand, en plongeant dans son regard, tu vas réaliser que tu l’aimes plus qu’hier mais moins que demain. Il va te faire rire, tu vas le faire rire et là, la quantité d’anecdotes va dépasser la capacité des 1000 Go de ton disque dur externe. Vous allez vous projetez dans le futur ensemble sans même attraper le vertige de la vie.

2. Le bon garçon va te faire sourire même quand il n’est pas là. Tu vas te surprendre avec un sourire en coin, complètement dans la lune, à penser à lui, sinon à vous. Tes longues journées à l’école ou au travail vont te sembler moins pénible parce que tu vas pouvoir garder en tête que ton humain préféré va t’attendre à la fin de la journée dans votre petit coin bien à vous.

3. Le bon garçon va sourire en frappant sa petite frette contre la tienne mais va aussi être là pour te cajoler le dos quand tu en auras bu une ou deux de trop. Il va te présenter avec fierté à ses amis sans avoir peur de dire « je t’aime ». Il va te trouver belle toute pomponnée au bar mais tout autant le lendemain quand ton maquillage aura coulé de tes yeux fatigués.

4. Le bon garçon va te choisir chaque jour. Il va choisir d’accepter de faire des concessions pour vous pis ça va être une entente bien à deux. Il va accepter ton passé pour pouvoir construire votre futur.

5. Le bon garçon pour toi va te faire oublier que la petite fille que tu étais a déjà eu le cœur brisé.


Allez-y tirez, Soro n’est pas encore mort

Guillaume Soro s’est fait attaquer par la justice burkinabé et française. Le peuple s’est réjoui. Enfin! Un sentiment de satisfaction, une nouvelle rafraîchissante dans cette chaleur accablante d’Abidjan. Inutile de démarrer l’air climatisé. Devant Facebook, loin du tribunal, loin des pénitenciers, loin des asiles psychiatriques, les lyncheurs de l’opinion publique sont de nouveau prêts à jacasser après cette interview accordée à RFI. Encore. Plusieurs milliers de partages et de commentaires sur cette nouvelle.

Dans ces six derniers mois, il y a eu davantage de vues, de commentaires et de publications sur Guillaume Soro que sur les changements climatiques et la salubrité d’Abidjan et même le concept le l’ivoirien nouveau. Ce n’est pas rien. Les médias savent vendre des journaux. Il faut écraser la corde sensible comme de la menthe pour servir des mojitos bien juteux, c’est plus appétissant que le lave-vitre. Changer le monde, à quoi bon? La vie d’un seul homme sur 23 millions mérite beaucoup plus d’attention.

« Mandat d’arrêt contre Guillaume Soro, la justice burkinabè persiste et signe » Jeune Afrique : 1.24K de partage.

Allez-y, tirez, il saigne encore. Dépêchez-vous avant que quelqu’un le remplace.

C’est facile de frapper sur un homme anéanti, ça donne l’impression d’être une bonne personne. Quel courage, j’aimerais être un semi-dieu, immunisé devant la dérive. J’aimerais tellement penser que ça ne pourrait pas m’arriver à moi ou un membre de ma famille. J’aimerais être immunisé à la folie, aux drames et à la démence. Le sang sur les dents, plus, toujours plus. Mordillez en meute, jusqu’à la moelle, notre société n’a jamais été aussi malade, justement. Il faut répondre à la barbarie, par la barbarie. Il faut répondre à la violence, par la violence.

Jugez le meurtrier, c’est votre droit. Votre opinion vous appartient. Mais, n’oubliez jamais que juger le meurtrier, c’est escamoter la plus grande des violences, plutôt que de comprendre. C’est brûler les pages du roman avec cette certitude dérisoire de l’ignorant qui croit tout savoir. Celle qui envenime les drames, au lieu de tendre la main. C’est une réponse incompréhensible, c’est la peur d’avouer que le pire assassin nous ressemble. Soro Guillaume est un homme anéanti, détruit, un homme mort. À chaque nouvelle, la basse-cour se remet à jacasser. Vous êtes tellement courageux. J’aimerais être comme vous. Il n’y a pas d’âge pour comprendre que la raison peut basculer du jour au lendemain. Il n’y a pas d’âge pour se rendre compte que, dans chaque être humain, il y a du mal. Il n’y a pas d’âge pour comprendre que derrière les apparences trompeuses se cachent de grands drames.

Est-ce satisfaisant ? Soro n’est pas encore mort. Il saigne seulement. Il se réveille probablement chaque matin, la tête dans son cul, lorsqu’il n’est pas matraqué par les médias. Pour ne plus rien sentir du tout.

Allez-y, réjouissez-vous, il n’est pas encore mort. Il faut faire vite. Bientôt, il y aura un prochain bouc émissaire à lapider, pour satisfaire vos besoins les plus nauséabonds.


L’Euro 2016 et ses tweets délirants

Comme tout les grands avènements de la planète, l’Euro 2016  se joue aussi sur les réseaux sociaux. Comme toujours, les internautes sont très inspirés… Je donne ici un aperçu de 15 tweets que je trouve délirants !

L’avant Euro 

Avant le début de l’Euro, la France rencontrait les lions indomptables du Cameroun. 

La super star suédoise s’est livrée à un concours de grimace 😝 avant le début de l’Euro.

Les nom des joueurs

Les noms polonais : un vrai casse-tête pour les commentateurs.

Les belles supportrices

Une fan de Cristiano Ronaldo depuis le pays des hommes intègres

Les supporteurs les plus fous

Une mère qui a fait preuve d’ingéniosité pour satisfaire ses enfants qui s’affrontent.  

Mais aussi…

 

les célébrations de buts

Les déceptions et les rires


Les 5 commandements de la Côte d’Ivoire.

1. De la musique partout tu entendras

Dans les maisons, à tue tête dans les voitures mais aussi et surtout dans les bas quartiers. De jour comme de nuit et particulièrement à Abidjan, la Côte d’Ivoire vit au son de la musique. Par contre, il ne faut pas croire que tous les Brésiliens écoutent uniquement « 1er Gaou » de Magic système. Non non non ! Allume Trace TV et tu connaîtras les goûts de la jeunesse Ivoirienne (#onesttouspareils).  J’ai une petite anecdote à ce sujet. Je suis montés jusqu’au sommet d’une colline de Jacqueville qui surplombe la régions des 3A. Alors qu’on était en pleine forêt, on entendait encore la musique résonner. Donc si t’aimes remuer ton popotin tu trouveras ton bonheur là bas.

2. Chaud tu auras

Il fait chaud en Côte d’Ivoire. Alors j’ai embarqués une petite veste et une serviette pour Bassam. C’était sans savoir qu’on aurait tous les jours des températures entre 30 et 40°C. Et ce n’était même pas l’été encore.

Je me disais :“Oui la chaleur ça rend les gens plus sensual… plus caliente… » . Conneries… ramassis de conneries… et autres conneries. Alors je croyais me retrouver dans le contexte d’une pub pour Coca où ta sueur devient un objet de désir. FAUX et ARCHI FAUX. La chaleur ça ramolli et la sueur c’est pourri. Moi j’ai pas peur de dire la vérité 😉 on a compté les étoiles de mer sous les ventilos. Alors ça c’est caliente ou pas ?

3. Le plus habillé tu seras

Même le plus petit de tes bikinis sera toujours une bâche voir une tente  à côté de ce que porte les Ivoiriennes. Mais oui, à Abidjan il n’y a plus de préjugés sur les tenues des filles. Le soir dans Yopougon, le quartier festif d’Abidjan, c’est un défilé de tenues légères qui s’offre à toi. Certaines filles portent des shorts qu’on serait tenté de qualifié de “slishort “. T’as compris, c’est un short pas plus long qu’un slip, c’est extraordinaire ça non. Et dans ce genre de tenue, les filles déambulent sereinement. Non aucun “grosse pute“ ou autre « salope » ne leurs sont jetés au visage. Ils ont raison les mecs, pourquoi critiquer, ils profitent en toute intelligence pour se rincer les yeux

C’est léger pour les filles mais idem pour les hommes. Sur la plage, ton short gros et long tu l’oublies ringard 😉 Là bas c’est le caleçon moulant qui est de rigueur. En fait, pour les hommes comme pour les femmes les tenues sont synonymes de légèreté et nous ça nous plait bien. 4. Un Drogba tu appelleras  « Un drogba». Quoi ! Tu ne sais pas ce que ça veut dire ! Alors c’est parce que tu n’as jamais fait la Côte d’Ivoire. C’est la boisson préféré des ivoiriens. Toute occasion est bonne pour trinquer en Côte d’ivoire. Même le Dimanche après la messe, hop, un p’tit tour au maquis et tu t‘enfiles une bière sous 35°C. En fait la vérité c’est qu’il est midi et que t’es déchiré, voilà tout ;). Un drogba par ci un drogba par là, et tu finis par dire « un Droaaa ». Oui la prononciation est à chaque verre plus difficile 😉

5. Le Coupé-décalé et le Zouglou tu danseras

Mais seulement si tu sais les danser sinon tu feras comme moi, tu gesticuleras au son de la musique et c’est déjà sympa. Le coupé-décalé c’est super chouette mais ça ne s’improvise pas. Il y a des tas de rocascas différents et c’est encore pas pareil que tu sois un homme ou une femme.

Bon après on ne te cache pas que moi, Mathyas, j’ai un petit don pour la danse. Et comme on est entre nous, tu sauras maintenant que c’est en dansant que j’ai séduit Mariam 😉 Oui oui. On était au maquis, je dansais suavement devant elle, elle souriait et le charme a opéré. Çà c’est quand je te la raconte de façon romancée.

En vrai, je dansais sérieusement devant elle et elle se marrait. Elle a en fait pensé que je voulais la faire rire avec mes pas de danse ridicules. C’est comme çà que je l’ai séduite, je l’ai faite se bidonner…Malheureusement c’était un rêve.

En dansant sérieusement ! Alors tu imagines sur des pas de Serge beynaud 😉 Si comme moi, t’es un piètre danseur c’est déjà super sympa de regarder les autres faire 😉


Terrorisme: Que diffuser sur les nouveaux médias en 5 points

Diffuser sur ces nouveaux médias
Diffuser sur ces nouveaux médias

le vendredi 15 avril, dans les locaux de l’ordre des architectes d’Abidjan, s’est tenu la première conférence publique de l’union nationale des blogueurs de Côte d’Ivoire (UNBCI). Cette conférence avait pour thème: Quels acteurs des nouveaux médias dans la lutte contre le terrorisme. Le blogueur ivoirien Suy Kahofi a fait un compte rendu de cette conférence. Dans ce billet, je reviens donc sur le 2e sous-thème de cette conférence développé par Israël YOROBA.

Les récentes attaques terroristes au mali, au Burkina et surtout en Côte d’Ivoire, ont créé une situation de terreur et d’effroi. Face à cette situation inhabituelle, les uns et les autres ont voulu rapporter ces événements, mais certains s’y sont pris de la mauvaise des manières. Que diffuser alors que les nouveaux médias en cas d’attaque terroriste? Abordons la question en 5 points.

  • Qui publie et pour qui? Le citoyen lambda publie pour informer sa famille et ses amis. les blogueurs et les journalistes publient pour informer leurs lecteurs. Le gouvernement et la télévision nationale publient dans l’objectif d’informer l’opinion nationale et internationale.
  • Quoi publier et pourquoiL’information peut être diffusée sous forme de vidéo, de photos ou de texte. L’objectif pour certains est d’être le premier à diffuser l’information. D’autres le font par nécessité pour confirmer ou infirmer ou encore afin de  compléter une information. Alors…
  • Où publier et jusqu’où?  Si les médias classiques que sont: la télévision, la radio, les journaux avaient la cote,  la tendance du moment, ce sont les réseaux sociaux (Facebook,Twitter …). En cas d’attaque terroriste, les gens ont besoin d’informations. Si les médias classiques ne jouent pas leurs rôles, ou si les citoyens ont le sentiment qu’il leur manque une information, ils seront obligés de s’informer autrement sur les blogs, site d’informations et les réseaux sociaux. Quelles limites ne pas franchir?Il est impératif que celui qui publie sur des attaques terroristes respecte l’éthique et la déontologie liées à son métier. Mais par-dessus tout, il doit respecter la dignité humaine.
  • Quand publier? On peut publier:- a chaud : en même temps que l’action se déroule.– en décaler : quelques instants après l’action.– À froid: Longtemps après l’action.

    Il convient toutefois de noter que publier à chaud n’est pas conseillé.

    – parce que que l’on se dit c’est intéressant et je veux avoir la primeur

    – parce que l’on  est outré et que l’on veut ne le faire savoir

    – parce que l’on veut participer à un courant.                                                                                 Alors  publier dans un élan d’humeur que l’on pourrait regretter par la suite. Le fait de publier à froid limite le risque de dérives.

  • Comment publier ?  Pour publier, il est primordial de.                                                       –          Regrouper l’information.–          Vérifier l’information. 

    Les attaques terroristes se sont beaucoup multipliées au cours de ces dernières années. Alors une future attaque n’est pas à exclure. Et si elle vient à arriver souvenez vous de ces 5 points, car on ne sait ni le lieu ni le jour où ces nouveaux marchant de la mort vont encore frapper.


Dieu S’il te plait aide les femmes

Quant il s’agit de plaire aux hommes, les femmes ne sont pas à cours d’imagination. Il y a des années, les hommes ne voulaient épouser que des femmes travailleuse pour s’occuper de la maison et des enfants.

Si par le passé, l’hommes était bien décidé à apporter des changements significatifs dans son style vestimentaire,  corporel et même alimentaire,  juste pour attirer l’attention des femmes sur lui, il convient de dire que ce temps est bien révolu. Dans le domaines de la séductions, les femmes sur-plantent aujourd’hui les hommes.

Grossir Fesses et Seins

Le phénomène est en vogue. Acquérir une corpulence censée mettre en valeur la féminité est une stratégie de séduction qui marche fort bien. Car une femme grosse, est  un critère de beauté. Les raisons qui poussent les femmes à adopter une tel pratique sont multiples. Si certaines prétendent corriger et surmonter un handicap (minceur), d’autres le font sous prétexte de vouloir  retenir le mari à la maison. Car monsieur regarde de plus en plus la petite fille aux rondeurs démesurées. D’autres ne cachent pars leurs réelles motivations: attirer le regard des hommes.

Les faux cils et autres…

Quand tu vois une fille passer, la seul chose qui semble vrai sur elle, ce sont ses habits. A part ça, tout est faux.

Faux cils avec une longueur démesurée.

Faux ongles.

Faux Cheveux. certaines te parleront de mèche humain.

Faux teints. c’est l’autre phénomène en vogue en ce moment. Tu vois une fille noire le matin, le soir elle est devenue claire.

Quand tu vois toutes ces tactiques des femmes utilisent pour arpenter les hommes  tu ne peux qu’appeler Dieu au secours.

« Dieu s’il te plait aide les femmes

 

Chère femme s’il te plait assied toi un instant et réfléchit à un projet viable et rentable. Donne toi à fond pour que ça puisse marcher. La vie n’est pas lisse on bute sur des aspérités. La vie ne se résume pas  qu’a l’argent et le les garçons. Tu connait sans doute des femmes qui on miser sur leur physique et qui sont réduites aujourd’hui à la mendicité et aux proxénétisme.

 

 

 

 


Gbaka transport pittoresque d’Abidjan

Gbaka moyen de transport d'abidjan
Gbaka moyen de transport d’Abidjan

Le touriste n’est jamais à court de superlatifs quand il décrit son séjour en Côte d’Ivoire. Les belles plages de Bassam, les dix-huit montagnes de Man, la basilique de Yamoussoukro sont autant d’images durablement fixées dans sa mémoire. Si les paysages sont grandioses et variés en terre éburnéen, c’est une attraction d’un tout autre genre qui sillonne les nombreuses routes d’Abidjan, le gbaka qui retiendra sans doute son attention.

Appelé aussi « wôrô-wôrô » ce qui traduit en malinké signifie « fatigué-fatigué », ce moyen de transport est devenu très populaire à Abidjan en raison de ses caractéristiques toutes particulières. Se déplacer en gbaka est toute une aventure, surtout quand le conducteur doit se frayer un chemin dans les interminables embouteillages d’Abidjan. Embarquons pour un court trajet au cœur d’Abidjan, afin de goûter à ces sensations.

L’embarquement pour notre virée se fait à un terminus, dans la commune d’Adjamé, où des dizaines de véhicules sont garés en attendant de s’éparpiller dans tous les azimuts. Il est 18 heures et l’endroit est une véritable ruche: travailleurs  commerçants et élèves, chacun choisi son gbaka, celui qui le conduira à bon port. Si vous vous approchez vous verré des noms peints sur les côtés comme « El Niño », « Le vainqueur », « Merci seigneur », « Le Jeune Riche ». D’autres ont opté pour des pensées populaires comme « Dieu est au contrôle », « Ne me suit pas de près »,  » La beauté d’un garçon c’est le travail ».

Le racolage des passagers est un spectacle unique. Pendant que le chauffeur gare son véhicule, l’apprenti crie a tue-tête l’itinéraire. Yopougon, abobo, riviéra, bingerville sont les destinations. Ne soyez pas surpris si vous entendez « Zoo ». Si vous embarquez, vous ne finirez pas parmi les lions et autres animaux, mais dans un quartier près du zoo d’Abidjan. Aux heures de point ce sont les clients qui se bousculent pour embarquer. A d’autres moments, c’est l’apprenti qui incitent les clients à emprunter son gbaka, ceux-ci ont évidemment beaucoup de mal à faire leur choix.

Le boom des nouvelles technologies a contribué, un temps soit, a aimé davantage le gbaka. De petits hauts parleurs suspendus au plafond diffusent, aujourd’hui, une musique tantôt bruyante, tantôt sourdine qui apaise les voyageurs. D’autres on opté pour un poste téléviseur qui projette de belles vidéos. Voilà dix minutes que toutes les places sont occupées. Pourtant, notre gbaka n’a pas bougé d’un centimètre. Pourquoi cette attente? L’apprenti est en pleine discussion avec les « gnambro«  une sorte de syndicat dans le domaine des transports réputé être  souvent violent.

Enfin nous roulons! Des conversations animées s’établissent entre de parfaits inconnus, souvent sur les Nouvelles du pays mais beaucoup plus au sujet de l’équipe nationale de football. Après quelques mètres parcourus l’apprenti commence à réciter sa leçon:

« Deux devant transport. Pardonnez avec la monnaie ».

Quand vous entendez ces phrases c’est donc le moment de payer. 300 francs CFA pour certaines destinations, 250 francs CFA pour d’autres ou encore 200 francs CFA. L’apprenti fait son possible pour encaisser l’argent auprès des passagers bruyants, dont certains ne sont guère coopératifs. Même si souvent il ne tient pas compte des réflexions grinçantes, il sait aussi donner des coups là où ça fait mal. Mais l’argent n’est seulement pas le nerf de la guerre entre apprenti et clients de gbaka.

Apprenti gbaka appelant des clients
Apprenti gbaka attirant l’attention par des cris, des gesticulations et des acrobaties

Le gbaka est un mode de transport complexe et n’est restreint à aucun itinéraire. Pour respecter un horaire qu’il s’impose à lui- même, le chauffeur se faufile dans le moindre espace, y compris sur les trottoirs, évitant parfois les piétons de justesse. Ce qui n’est pas sans provoqué la colère des passagers. L’apprenti doit donc avertir le chauffeur lorsqu’un passager souhaite débarquer, tout en étant à l’affût d’éventuels clients. Pour prévenir le chauffeur, il frappe sur le toit avec une pièce d’argent ou sa main. Il n’existe pas d’arrêt officiel. Le gbaka peut donc faire halte n’importe où et n’importe quand, que ce soit pour descendre des passagers ou pour en prendre.

Nous voilà arrivés à notre destination. A présent, il est temps pour notre gbaka de faire le trajet retour. Il prendra d’autres clients en route, qui vivront la même expérience que nous. Le secteur des gbaka est une véritable industrie brassant des millions de francs CFA. Quoique décriés par certains, les gbaka restent un moyen de transport rapide accessible aux bas revenus de la population abidjannaise.


Quelle femme, ma mère

Ma mère une femme exceptionnelle
Ma mère une femme exceptionnelle

Il y a une grande différence entre la femme de ses rêves et la femme de sa vie. La femme de sa vie, c’est toujours inattendu, ça n’arrive presque jamais au bon moment, mais elle apparaît néanmoins et change votre vie à jamais.

Comme une fleur au milieu du désert, mon père s’est accroché à elle et ne la jamais laisser partir. Par moment je me demandais pourquoi mon père avait épousé cette femme. Peu à peu j’ai découvert ces qualités qui avaient attiré mon père. Qualités qu’en ce mois de mars le monde entier ne manquera pas de souligner.

 1. Elle était intelligente 

Pour traverser la vie en un seul morceau, quoi de plus normal que s’allier à une femme intelligente, qui voit loin. Avec une telle femme, mon père était devenu un sage.

  2. Elle était belle

Comment définir la beauté? En tout cas c’est les yeux qui la regardent qui en définissent. Le concept de beauté existe depuis que les Humains ont des yeux ; ce n’est pas quelque chose dont il faut avoir honte, mais mon père et moi savions apprécier la beauté de ma mère à sa juste valeur.

 3. Elle était gentille et attentionnée

Pour une femme, comme ma mère, être attentionnée était très important. L’instinct maternel, elle l’avait. Pour mon père, il avait trouvé dans les yeux cette femme le reflet de son âme. Une femme au cœur tendre et qui voulait être maire mère.

4. Elle était vive 

La vie n’est pas un conte de fée. Elle peut être parfois monotone et ennuyeuse. La femme n’a pas été créée pour divertir l’homme. Mon père l’avait bien compris car, il avait à ses côtés une femme vive, énergique, parfois aventurière. Avec ma mère à ses côtés, sa vie monotone est devenu dynamique.

 5. Elle l’aimait de tout son cœur. 

L’amour c’est de loin la qualité essentielle qu’une femme doit avoir. Quand une femme vous aime, elle le fait de tout son âme.

Des femmes, comme ma mère, ont la capacité de se dévouer entièrement à la personne qu’elles aiment. C’était le plus beau cadeau que l’Univers avait offert à mon père.

 6. Elle n’avait pas peur de lui dire qu’il avait tort

Tous les hommes, je dis bien tous, ont besoin d’une femme qui les remette à leur place lorsqu’ils font une bêtise. Mon père lui, avait trouvé la femme qui vous le gardait sur les rails et qui a changé sa vie du tout au tout. Elle ne manquait jamais l’occasion de lui dire qu’il avait tort. Mais elle ne le faisait jamais en public.

 7. Elle était forte, mais féminine

Tous les hommes ont des goûts différents quant aux femmes qui les attirent. Ce qui attirait mon père, c’est ce mélange de de force et de féminité chez ma mère. Tous les hommes ont besoin d’une femme forte. Une femme féminine est …une femme. Une femme forte est…une femme. Comme les deux faces d’une pièce, ma mère était fier de ce qu’elle était. Mon père aussi.

Voila sept (7) qualités qui ont fait de ma mère une femme exceptionnelle.

A travers elle je voudrais rendre hommage à toutes ces femmes qui possèdent ces qualités et qui font de leur foyer un endroit  merveilleux.

 

 


Mesdames et Messieurs Déclarer vos biens.

Le jeudi 11 Février à Abidjan, la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG)  a remis, au Président Alassan Ouattarra, la liste d’un certain nombre de personnes ayant déclarés leurs biens. Ils sont au nombre 2 581 personnalités sur une liste de 4 459. 

Lors de cette cérémonie de présentation du Rapport d’activités annuel de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance au Président de la République,  le président ivoirien n’a pas manqué de  qualifié ce nombre de 2581 personnes d' »insuffisant ». Il a aussitôt instruit le président, de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, de  faire en sorte que ceux qui ne l’ont pas encore fait le fassent le plutôt possible.

Même si cette pratique assez inhabituelle n’était pas dans les mœurs ivoiriennes,  cela fait jaillir en moi des interrogations. Pourquoi les autres ne l’on t-il pas fait? Quelles sanctions pour ces derniers? Pourquoi ne pas rendre publique ce rapport plutôt que de les glisser très confidentiellement entre les mains du président? Que va-t-il se passer après la déclaration du patrimoine?

En effet, cette  déclaration des biens fait suite à   l’article 8 de l’ordonnance n°2013-660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, telle que modifiée par les ordonnances n°2013-805 du 22 novembre 2013 et n°2015-176 du 24 mars 2015, qui stipule que:

« la déclaration de patrimoine est faite dans les trente jours qui suivent la prise de fonction ou le début de l’exercice du mandat. Après la cessation de leurs fonctions et dans un délai qui ne peut excéder trente jours, les personnes citées à l’article 5 de la présente ordonnance produisent une autre déclaration de patrimoine ».

En tout état de cause, ces retardataires ont encore le temps de nous mettre bien les yeux avec leurs voitures luxueuses, leurs maisons hauts standings et de voyager avec leurs familles sans être inquiété. Allez les gars vous avez encore le temps d’abuser du système pour vous remplir les poches.

Alors que, dans le même temps de nombreux jeunes crèche dans le chômage chronique, sans savoir si un jour il aura un petit boulot pour faire voyager sa famille simplement dans une autre ville du pays.

selon Seydou E. Diarra, président de la HABG, il y aurait à ce jour seulement 63 dossiers de plaintes de dénonciation de corruption dont six sont déjà en instruction devant le procureur de la République ».

Bravo la république! C’est le citoyen lambda qui est aveugle? ou le c’est le gouvernement qui ne voit pas ce qui se passe chaque jour sur les routes, dans les concours pour entrer dans l’enseignement, l’armée?

Mesdames et messieurs veillez les ivoiriens vous regardent. Veillez donc déclarer vos biens sinon ce sont les pauvres qui seront contents d’habiter un pays de riche.


Quelqu’un aurait-il un crayon à me passer?

Il est bon marché, commode, léger comme une plume. Il tient dans la poche, n’a pas besoin de pile, ne fuit jamais et sa trace est effaçable. Avec lui les enfants apprennent à écrire, les artistes accomplis créent des chefs-d’oeuvre. Et qui n’en garde pas un à portée de main pour griffonner des notes?

Le crayon est et reste bel et bien l’outil d’écriture le plus utiliser du monde. Même les grands entraîneurs de football n’hésitent pas à s’en servir. Mais d’où vient-il? 

En 1564, dans la région des lacs du nord de l’Angleterre, on a trouvé dans la terre des morceaux d’une étrange matière noire. Sur un support d’écriture, cette matière laisse une trace noire et brillante qui s’efface aisément. Est-ce du charbon? Les explorateurs n’en sont pas sûre. Ce qui est sûr, c’est que se minerai appelé autrefois plombagine (sorte de plomb), ne brûle pas. Comme il est de texture grasse, les gens l’utilisaient en fragments enveloppé de peau de mouton. Nul ne sait aujourd’hui qui imagina d’en mettre dans les supports de bois. Ce minéral n’a pas tardé à être extrait et exporter pour satisfaire à la demande des artistes.

Pensil set

 

En 1779, un chimiste suédois du nom de Carl Wilhelm Scheele a découvert qu’il s’agissait en fait d’une forme tendre de carbone pur. Pendant ce temps on cherche des moyens d’obtenir de meilleures mines. C’est le géologue allemand Abraham Gottlieb Werner qui lui a donné le nom de « graphite », dérivé du verbe grec graphein qui signifie « écrire ». Mais c’est l’ingenieur français Nicolas-Jacques Conté qui, en modifiant les proportions du graphite mélangé à l’argile, créa des mines donnant différent types de noir. 

Il existe différents type de crayons :

• H (hard) : pointe dure ou sèche
• B (black) : pointe tendre ou grasse
• HB (hard black) : pointe moyenne
• F (fine point) : pointe fine qui représente le milieu de l’échelle.

Les crayons de couleurs, dont la mine est un mélange de pigments, de résine et d’argile, sont apparus au début du XXe siècle

Fabriqué par milliards chaque année dans le monde, le crayon est à présent un instrument d’écriture et de dessin Multi-fonctions et perfectionné. Un crayon à papier type peut tracer une ligne d’environ 55 kilomètres ou écrire 45 000 mots

Polyvalent, robuste, simple, efficace, le crayon n’est pas près de devenir obsolète. On entendra encore longtemps à la maison ou au travail cette petite phrase: « Quelqu’un aurait-il un crayon? ». 

 


Une lettre anticipée au Père Noël

Très cher papa Noël toi l’immortel, permets-moi de t’envoyer une lettre avant l’heure.
Si par un miracle impossible cette lettre te parvenait, alors je serais sauvé et mes malheurs prendraient fin. Je sais, même avec beaucoup de réserve, que dans ton illustre demeure, répondre aux milliers de lettres est ta préoccupation annuelle. Mais je te prie tout de même de me lire ma lettre et d’accorder à ton fils toute l’attention que des années de chômage méritent. Cette fois-ci je ne te demanderai pas des jouets par milliers, mais plutôt d’exaucer mes vœux les plus chers par milliers. Dieu seul sait combien de diplômes j’ai obtenus, mais point de travail. Je suis résolu à jeter les cauris.
Semelles de soulier usées jusqu’à la plante des pieds. Pantalon déchiré, lessivé, strié de mille blessures infligées par l’usage, laissant à l’indiscrétion des regards la peau du postérieur, c’est dans cet état que je me suis rendu chez le marabout. Après explications, il me recommanda : « Il te suffira de réciter cinq mille fois le 33e nom exalté d’Allah, la nuit à une heure tardive. Puis le lendemain, à l’aube tu déposeras trois kolas rouges et du charbon de bois au carrefour. Ensuite, tu te baladeras à travers toute la ville en regardant par terre. Tu ramasseras ta fortune en la heurtant du pied droit. Je te garantis le bonheur douze heures plus tard. »

Dès l’aube j’avais traversé la moitié des quartiers d’Abidjan avec un bâton, fouillant les poubelles, bottant les boîtes de conserve usagées, regardant sous les voitures stationnées. Douze heures passées, mais rien. Je retourné chez le marabout, mais il avait déjà plié bagage. Et cahin-caha, titubant sur mes jambes, tête basse, je sortis de la cabane. Soudain, je trébuchai et m’écroulai de tout mon long sur le sol. Je me tâtai les jambes pour voir s’il n’y avait rien de cassé. C’est alors que j’aperçus sous mon talon droit l’objet qui avait causé ma chute : un portefeuille. Je le ramassai aussi silencieusement que possible. A l’intérieur de nombreux billets de banque. J’ai failli pousser un cri, mais de peur d’alerter les gens ; je me retins envahi par l’émotion.

De retour à la maison, je change mes habits et je commence par rassembler mes vieux vêtements, les vieux pagnes de ma femme et les quelques meubles de la maison. Ma femme me regardait d’un air interrogateur. Bientôt je jouirai de mon bonheur neuf me disais-je. Une bûchette d’allumette et en quelques minutes tout était un tas de cendre. Fier d’avoir fait le « sacrifice propitiatoire » pour briser le mauvais sort, j’ai résolu, enfin, d’éclairer ma femme.
Je tâtai la poche de ma chemise. Rien. Les poches avant de mon pantalon. Encore rien. Les poches arrière de mon pantalon. Toujours rien. Après un moment de silence, je m’aperçus que les vêtements que je portais n’étaient pas ceux que j’avais. Vite un tour dehors pour voir ce qu’il restait du feu. Et là désastre ! le porte-monnaie et tout son contenu avait disparu comme tous les autres objets dans les flammes. Ma femme suivait toujours mon manège. Comment lui expliquer ?

Ma maison était désormais le lieu d’interminables bagarres d’un côté avec ma femme et d’autre part avec le locataire de la maison. Ma maison était devenue également le lieu d’attroupements de nombreux « kpakpato ».
Très cher papa Noël, j’ai raconté d’un trait ma vie. Il ne me reste plus qu’à espérer en toi. J’ai beau me muscler pour affronter seul cette épreuve, mais mes forces se sont avérées minces. Alors, petit papa Noël s’il te plaît fais-moi signe si tu reçois cette lettre.
J’attends la réponse, cher papa Noël.

Kpapkato : colporteur de ragots.


les jeunes ivoiriens et l’entreprise privée.

Des années antérieures, des forums ont été organisés au sujet de entrepreneuriat. Il était bien dommage de constater que les jeunes diplômer n’y soit pas invités. Cela leur aurait permis de défendre certaines idées.

Selon la ministre de l’éducation nationale il y aurait pour le concours d’entré au Centre d’Animation et de Formation Pédagogique (CAFOP) de l’année  2015, 59 000 candidats pour 10 000 places. Ce chiffre a réussi à convaincre plus d’un que l’état ne peut embaucher tout le monde. Il va falloir alors lancer sa propre affaire pour ainsi subvenir à ses besoins.

KANGOYA AIDA
KANGOYE AIDA

 

Comme pour Mlle KANGOYE Aida, jeune entrepreneuse, les contraintes familiales peuvent être l’effet d’une inspiration.

Cependant, cet enthousiasme des jeunes pour l’entreprise privée est plombé par bien d’embûches

L’une des difficultés majeures est le financement. On peut avoir de bons projets, mais si l’on n’a pas les moyens financiers pour réaliser ces idées, il va sans dire que ses idées resteront au placard et ne verront peut-être jamais le jour. L’état Ivoirien bien conscient de ce fait a mis un certain nombre de programme en œuvre afin de bouter les projets de nouveaux entrepreneurs. D’agence d’étude et de promotion de l’emploi, au Fonds national de la Jeunesse, en passant par le fonds sectoriel liés à l’Insertion. Aujourd’hui c’est l’Agence Emploi Jeune, qui résulte de la fusion des trois autres précités, qui veut apporter un coup d’accélération aux initiatives gouvernementales en faveur de l’emploi des jeunes.

Voilà qui pose un nouveau problème : la peur du plagiat. Certains ont peur de confier la réalisation de leurs projets à certains organismes car, ils estiment que ces organismes voleront leurs idées. De ce fait leurs idées croupissent dans leurs blocs-notes ;

Autre Difficulté, la formation. L’entrée au collège, ne sauvent pas les jeunes des traquenards qui ont pour nom drogue, vagabondage, recherche facile du gain (« Broutages », Paris sportif). L’apprentissage d’un métier manuel tel la cordonnerie, la menuiserie, la couture… apparait dégradant à ceux qui veulent paraitre. On rêve d’être commis, on honnit la truelle. Les obstacles à l’entreprise privée sont légions. Dans ce secteur d’activité, corruptions, et lenteurs administratives portent aussi un coup fatale.

Il importe que gouvernements, établissements financiers et entrepreneurs jouent leurs rôles pour contribuer à promouvoir l’entreprenariat qui concorde avec les aspirations de la Côte d’ivoire nouvelle


Moussa Dadis, persona non grata en Côte d’Ivoire

Bravo la République 

S’il y a une maxime que tout le monde affectionne, c’est cette maxime tirée des Evangiles  : « Tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, vous devez le faire pour les autres ». Seules les autorités ivoiriennes ne semblent pas s’aligner sur ce genre de vérités passe-partout.

Ce mercredi, 26 août 2015 Moussa Dadis Camara a été refoulé à l’aéroport d’Abidjan. Dans quel objectif ? On ne le saura peut-être jamais. Grande a été la déception de ses fans venus nombreux pour l’accueillir. L’ancien homme fort de Guinée a été contraint de retourner à Ouagadougou.

Le 19 juin l’artiste reggae Tiken Jah avait été refoulé en RDC, ce qui l’a empêché de se produire au Festival de jazz. Cette expulsion n’a pas été du goût des mélomanes zaïrois, mais encore plus de celui des ivoiriens.

Si Tiken Jah est connu pour ses textes très engagés qu’a donc bien pu faire Moussa Dadis aux autorités ivoiriennes ?

Dadis espérant bénéficier de la libre circulation des résidents de la Cédéao, a-t-il pensé bien faire en passant par Abidjan pour rejoindre la Guinée. Dans quel but ? Répondre à ses détracteurs et pouvoir ainsi se présenter aux futures élections. On pourrait sans se tromper et dire qu’il s’agit d’un « Retour avorté de Dadis au pays natal ».

Cette mesure dont a été l’objet Moussa Dadis a suscité en moi des interrogations qui ne trouveront peut-être jamais de réponses satisfaisantes. L’homme est-il une menace pour le régime Conté ? D’où est venu l’ordre de ne pas lui permettre d’atterrir sur le sol ivoirien ? Que lui reproche Abidjan ?

Tant mes interrogations sont nombreuses, je me perds dans mes pensées. J’imagine Moussa Dadis, penché sur le hublot de l’avion et ruminant sa colère. Que pouvait-il se dire ?

Une chose est sûre, l’homme a son franc-parler, il n’en restera pas là.

Une fois de suite bravo la République.


Dix applications made in Côte d’Ivoire à ne pas négliger

Créées à l’origine pour faciliter la récupération d’information à l’exemple des  courriers électroniques, marchés boursiers, informations météorologiques, les applications ont vite fait d’évoluer pour répondre à d’autres besoins que sont :

  • les jeux mobiles
  • le GPS et les services basés sur la localisation ;
  • les opérations bancaires ;
  • les suivis des commandes, l’achat de billets ;
  • des applications médicales mobiles ;

Les Ivoiriens ne voulant pas rester en marge de cette évolution ont décidé de rattraper leur retard. Aujourd’hui Abidjan est la capitale africaine des geeks. On crée application sur application. Des concours sont même organisés dans ce but.

Voici donc 10 applications ivoiriennes à avoir et à ne pas négliger. Elles concernent d’abord les Ivoiriens, mais peuvent être utiles à tous.

1-Pharmacy CI

Pharmacy CI est une application Mobile qui vous permet d’avoir la liste des pharmacies de garde de Côte D'ivoire et bien d'autres fonctionnalités telles que: - Listes des pharmacies de garde, - Moteur de recherche du prix des médicaments, - Géolocalisation des pharmacies de garde et positionnement sur Google Maps, - Guidage GPS et tracé d'itinéraire, - Mise à jour intelligente de la liste des pharmacies de garde, - Possibilité d'utiliser l'application en mode déconnecté (Sans internet) - Bien d'autres. Faire simple, Utile et Performant !

La santé n’a pas de prix a-t-on coutume de le dire. Pharmacy CI est donc une application mobile qui donne la liste des pharmacies de garde de Côte d’Ivoire. En plus vous pourrez connaître le prix des différents médicaments. Grâce à cette application vous aurez la géolocalisation des pharmacies et le positionnement sur Google Maps. Ainsi, il vous est possible de tracer votre itinéraire.
Vous avez également la possibilité d’utiliser l’application sans avoir Internet.

2- Ivoire Bouffe

l'application Ivoire Bouffe
L’application Ivoire Bouffe

 

 

 

 

 

Quel est le secret de la cuisine ivoirienne ? En Côte d’Ivoire chaque groupe ethnique a ses spécialités. Cette application fait donc connaître les différentes variantes de la gastronomie ivoirienne. Vous pourrez ainsi :

• Consulter une grande variété de recettes ivoiriennes.
• Partager vos recettes préférées sur les réseaux sociaux et montrer à vos proches ce que vous aimez dans la cuisine ivoirienne.
• Enregistrer vos recettes favorites sur l’application et les consulter à tout moment.
En tout, c’est 500 recettes reparties en cinq rubriques (sauces, accompagnements, grillades, boissons et gourmandises)
Application pour les lois ivoiriennes
Application pour les lois ivoiriennes
Retrouvez en intégralité sur votre mobile, les textes fondamentaux de la Côte d’Ivoire. Que ce soit la Constitution, le code civil ou encore le code pénal, cette application vous donne accès à un catalogue riche mis à jour régulièrement. En cette période préélectorale, cette application vous aidera à comprendre les critères d’éligibilité, un sujet qui fait grand débat dans la sphère politique nationale.
Application Ekiosk
Application Ekiosk

 

 

 

 

 

Tout y est presque instantanément. En un clin d’œil vous avez accès à une gamme d’informations. Et les articles de vos choix sont à votre disposition à moindre coût. Même connecté vous pouvez les lire. Des infos de toute l’Afrique au bout des doigts.

5-Oudjô

unnamed

 

 

 

Oudjô est un mot de l’ethnie Baoulé qui signifie parler. Cette application a donc pour objectif d’aider à parler les langues maternelles de Côte d’Ivoire et de les localiser. Disponible avec ou sans Internet, vous pourrez connaître également les alliances interethniques ivoiriennes.

6- Classe FM Web radio ivoirienne

n

 

 

 

La 1ère Web radio de Côte d’Ivoire est disponible sur Androïde. Classe FM à pour but de mettre en valeur tous les atouts que possède l’Afrique et proposer des solutions pour que le côté obscur soit occulté. Reportage, émission, documentaires… Il s’agit dans la ligne éditoriale de montrer que l’Afrique est dans une dynamique de changement de par ses valeurs intrinsèques : le travail, la solidarité…

7 H-School

phpThumb_generated_thumbnail2

 

 

 

Échec scolaire, mauvaise note, manque de manuel scolaire, voilà autant de maux qui minent l’école ivoirienne. H-School a pour objectif d’aider les élèves à s’autoformer et corriger leurs lacunes.

8-Lucie

phpThumb_generated_thumbnail

 

 

 

Si la précédente application s’adresse a ceux qui vont déjà à l’école,  l’application LUCIE est conçue pour ceux qui ne savent ni lire, ni écrire. Vous vous demandez sans doute comment quelqu’un qui ne sait pas lire peut utiliser une application? L’utilisateur bénéficie d’une assistance sonore tout au long de son apprentissage. En ce qui concerne le volet « écriture », en fonction de son évolution, avec l’assistance vocale, l’utilisateur pourra sélectionner une lettre, une syllabe ou un mot, puis une animation montrant comment l’écrire s’affichera. A lui de reproduire ce qu’il voit.

9- Babiwood

rte

 

 

 

Aux États-Unis on vous parlera de Hollywood, en Inde de Bollywood, au Nigeria de Nollywood, mais en Côte d’Ivoire c’est Babiwood. S’il vous vient l’envie de regarder des films ivoiriens, vous pouvez le faire grâce à l’application Babiwood. Les séries à succès comme « Teenager », « NAFI » et bien d’autres sont disponibles sur cette application.

10- Abidjan.net

abidjan

 

 

 

Si vous connaissez déjà le site internet Abidjan.net, premier moteur de recherche multimédia de Côte d’Ivoire et de l’Afrique de l’Ouest, voilà donc son application. Au menu de cette application vous avez :

– Notification pour les alertes
– Flash Infos
– Articles A La Une
– Vidéos
– Articles par catégories
– Titrologie
– Photos
– Caricatures
– Pharmacies de garde
– Nécrologie

Toutes ces applications ne sont qu’un avant-goût d’innombrables applications made in Côte d’Ivoire. Si elles sont gratuites, elles ne sont pas toutes sur Playstore

 

 


Quand un Ivoirien te parle d’argent

Dans les grandes villes du monde entier, la langue écrite est de loin différente de l’orale. Les pays francophones ne sont pas en reste. Pire, certains mènent un combat contre la langue française.

Hormis le cadre professionnel et scolaire, les Ivoiriens dans leur grande majorité s’expriment 1/4 du temps en nouchi.  Si certains font des efforts pour s’exprimer correctement, d’autres ont fait du nouchi leur langue maternelle et officielle.

téléchargement

Mais quand il s’agit de l’argent, tout le monde est unanime. Malheur à toi si tu ne comprends le langage commercial en nouchi. Mais je vais vous aider.

  • 5 francs CFA: Moro
  • 25 francs CFA: Grosse
  • 50 francs CFA : Deux grosses
  • 75 francs CFA: Sogbain
  • 100 francs CFA: Togo ou plon
  • 500 francs CFA: Gbès ou Gbèssè
  • 1000 francs CFA: Ba ou Krika ou encore billet de  Liverpool
  • 1500 francs CFA: Ba fils
  • 2000 francs CFA: Deux Krika ou billet de Chelsea
  • 5000 Fancs CFA: Gbonhon ou Key
  • 10 000 francs CFA: Arobase
  • 15 000 francs CFA: Mahadou et son fils
  • 1 000 000 francs CFA: une brique.

Si vous prévoyez de venir faire un tour en Côte d’Ivoire, et faire des achats, ne manquez pas de consulter ce billet.

J’oubliais! si on vous donne le prix d’une marchandise, ne vous précipitez pas et ne sautez pas de joie, car un prix peu en cacher un autre. Exemple : si on vous dit qu’une voiture coûte 15 000 cela signifie qu’elle  coûte 15 000 000.

A présent vous avez toutes les informations pour savoir de quoi on parle en matière d’argent.


Sepp Blatter : un papy très sympa

L’affaire fait grand bruit dans le village footballistique. Depuis lors mon Papy Sepp Blatter n’a plus le sourire. Alors que tout le monde l’accable, moi j’ai décidé d’aller à contre-courant et de rendre hommage à un papy : très, trop sympa.

 

Il avait le visage et des traits fins ; il était bon vivant et tentait un sourire à chaque plaisanterie, chaque ragot sorti de la bouche des journalistes qui ne savent toujours pas ce qu’ils racontent. Ses mains noueuses et veinées révélaient son passé de travailleur chevronné pour le bonheur du football. Ces jours-ci devaient être pour lui des jours de fête. Mais lui, avait-il le cœur à l’ouvrage ? Il essayait tout de même de rester souriant pour nous faire plaisir, car il savait bien que nous les Africains l’adorons et l’Afrique l’adore toujours.

Mon grand-père n’a pas eu la vie qu’il voulait. De petits arrangements en petits arrangements, il a avancé dignement, sereinement, sans jamais se plaindre jusqu’en juin 1998 pour assumer la plus haute fonction dans le village footballistique. Mais il a su faire au mieux avec sa vie

Papy Blatter, celui que parfois j’évitais, car se comportant par moments comme un chef d’Etat africain que je connais nous manquera. C’était un homme honnête et fiable. Un homme à l’écoute. Un homme qui trouvait le bon dans chacun. Un homme ouvert qui voulait voir le village grandir, connaître les autres. Un homme tolérant qui a lutté bec et ongles contre le racisme. Un homme discret. Un homme droit. Enfin c’est ce que je pense. A Abidjan on vous dira « Qui va montrer son village avec sa main gauche ».

Blatter sepp

Il aimait l’Afrique mieux que les autres. Parfois, maladroitement, mais toujours sincèrement. Dès lors que n’a-t-il pas fait pour cette Afrique?  Une Coupe du monde 2010 en terre africaine

Mon papy était et reste un homme bien. Un vrai. Un vrai de vrai avec ses cheveux bruns, courts et frisés. On aurait pensé à ces vieux que la sagesse habite et à qui tout le village vient demander conseil. Intelligent, patient, agréable et sérieux papy Blatter a tout pour plaire et rassembler.

Mais papy Blatter est aussi à la fois un vieux grognon et taciturne, vivant reclus dans les montagnes de Zurich. Même s’il paraît clairement insensible, il  doit souvent faire face à la perte d’êtres chers notamment son bras droit. Depuis la mort clinique de ce fils, pour lequel certains villageois l’ont incriminé, il a préféré s’éloigner du village Football et de ses ragots et commérages. Il continue, cependant, à jouir d’une mauvaise réputation sur la Toile. Mon grand-père avait compris de ce qui se passait à la maison. Alors, à sa façon, comme il pouvait, il compensait. Alors, il est parti. Pour quelle destination ? Personne ne pourra me le dire.

Alors je réalise que mon papy très trop sympa va beaucoup me manquer.