Clara Delcroix

L’art et la manière de communiquer avec la génération Z

Comment la génération Z communique-t-elle ? Comment communiquer avec elle ? Une question toute simple et pourtant les réponses sont parfois assez fantaisistes… 😄

J’ai déjà écrit un abrégé du parler jeune, avec expressions que nous utilisons et autres règles « typographiques ». Je ne reviendrai donc pas dessus ici. Je vais plutôt m’attarder sur les plateformes au travers desquelles nous communiquons.

Dans cet article, je parle pour les « vieux » gens Z. Pour avoir déjà parlé avec des plus jeunes (13-14 ans actuellement), ils sont encore « pires » que nous ! Les outils et leurs usages diffèrent de ce que nous en faisons, accentuant les différences avec les générations précédentes.

Des mails ?

Contrairement à ce que nous pouvons lire parfois, nous n’utilisons pas du tout les mails. Tout du moins, pas pour communiquer entre nous.

J’en entends déjà dire «Mais si, vous utilisez les mails, vous avez même une adresse e-mail !». Alors oui, je l’avoue, nous utilisons les mails… pour communiquer dans des cadres administratifs ou professionnels, car nous y sommes obligés !

Mais, il nous arrive de ne pas voir ces courriers des institutions et autres que nous recevons.

Alors quand je vois qu’il est possible d’atteindre la génération Z en faisant sa communication par mail… je suis assez sceptique !

En réalité, notre adresse mail est un élément du passé qui permettait de régler les trucs importants, d’adultes.

Vive la messagerie instantanée

Nous communiquons en général via les messageries instantanées (Snapchat, Facebook Messenger, WhatsApp, iMessages) ou SMS.

Quand nous parlons de messagerie instantanée, nous n’entendons pas uniquement du texte. Je m’explique. Un message, pour nous, peut aussi être une image, du son ou une vidéo.

L’image permet d’illustrer un propos, de « montrer ». Le son, outre l’ambiance sonore, offre la possibilité de gagner du temps pour l’envoi des longs messages. Et la vidéo combine les 2. 😉

Mais pourquoi utiliser un service ou bien l’autre ?

En réalité, il existe une sorte de hiérarchie entre les systèmes de messagerie instantanée.

Les amis proches : Snapchat

Snapchat, c’est pour les amis les plus proches. Pour ma part, je discute principalement avec mes « meilleurs amis » (voir la vidéo ci-dessous), mais aussi en interaction aux storys (image ou vidéo diffusée 24h) de mes autres amis. Souvent, on aborde des sujets légers : on garde contact, on partage ce qu’on est en train de faire, comment on se sent…

Plus de distance avec l’interlocuteur : Facebook Messenger

Facebook Messenger est utilisé pour les messages avec des personnes plus distantes, des collègues par exemple. En réalité, parmi nos amis Facebook, on compte bien souvent des gens avec qui nous ne sommes pas véritablement proches : depuis le collège (voire avant), on a tous nos camarades de classe en amis ! En réalité, ce sont souvent des messages plus professionnels ou scolaires que nous échangeons (on ne discute pas vraiment de nos vies ou de la météo dans Messenger).

Les SMS et les iMessages, du pareil au même ?

iMessages et SMS ont en général à peu prêt les mêmes emplois. Les personnes avec qui nous communiquons sont plus ou moins proches de nous, mais nous avons au moins leur numéro de téléphone.

Parfois, nous discutons aussi avec des personnes très proches, mais sur des sujets plus sérieux que dans Snapchat. Pour expliquer un cours à un ami, on va plutôt le faire par iMessages/SMS (cela permettra d’en garder trace, alors que dans Snapchat, les messages s’effacent au fur et à mesure).

Notons qu’en France nous possédons tous des forfaits avec SMS illimités, donc on se fiche un peu d’en envoyer ou pas. Un iMessage, c’est uniquement lorsque nous communiquons avec un autre possesseur d’objet Apple… Mais dans le fond ça revient au même.

Le cas WhatsApp

Pour WhatsApp, c’est un peu plus compliqué. Ici, il n’y a pas la question d’être proche ou pas pour discuter. On utilise WhatsApp pour communiquer avec l’étranger (donc des étrangers ou des Français à l’étranger) : l’Allemagne (les Allemands l’utilisent beaucoup), mais aussi l’Afrique (du Nord et Subsaharienne) ou le Moyen-Orient.

Personnellement, je ne connais personne en Asie, Amérique, Océanie, donc je ne m’avance pas sur ces parties du monde ! 😉 Mais si quelqu’un a des infos, je suis preneuse (aussi dans d’autres pays européens). 😊

WhatsApp, c’est donc l’assurance de ne pas payer de frais supplémentaires, de ne pas être surtaxé. Tout passe par Internet, et non par réseau téléphonique.

Plusieurs discussions dans plusieurs messageries instantanées en même temps ?

Vous l’avez peut être entrevu : Snapchat pour les sujets légers, SMS/iMessages/Messenger pour les sujets sérieux. Ce qui signifie qu’on peut discuter avec une même personne à 2 endroits de 2 sujets différents… en même temps !

Prenons un exemple : je discute avec une amie de la réalisation d’une recette dans Snapchat, et en même temps, je lui explique un cours par iMessages.

Ça peut vous sembler complexe dit comme ça, mais en réalité nous le faisons très souvent. 😬

Autres moyens de communication : téléphone, Skype, FaceTime…

Nous utilisons toujours le téléphone entre nous. Comme lorsqu’on doit se retrouver à un endroit ou pour une question dont la réponse a besoin d’être immédiate : c’est plus facile par téléphone.

Une chose amuse mon père. Lorsque nous arrivons chez quelqu’un, nous ne sonnons pas à la porte, mais nous passons un coup de fil à la personne en question (pour qu’elle vienne nous ouvrir) !

Les Skype ou FaceTime sont aussi des options que nous aimons. Ça permet d’avoir une discussion « quasi-réelle » : on se voit et on discute en temps réel. Donc pratique lorsqu’il n’est pas possible de se voir « en vrai » (quand la personne est loin par exemple).

Alors, comment communiquez-vous ? Quelles plateformes utilisez-vous et pour quelles raisons ? 😊

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Émission sur la génération Z – Épisode n°16

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 15e épisode, retour sur la 16e émission.

Génération Z n°16

Tout d’abord, nous sommes revenus sur la victoire de la gen Z dans Koh-Lanta. Personne ne les avait vu venir, ils étaient en infériorité numérique et se sont pourtant retrouvés finalistes !

Les liens de la quinzaine

Par la suite, nos avons commenté nos habituels liens :

Pas d’émission le 1er janvier, nous revenons donc le 15 janvier pour une prochaine émission. 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


10 faits sur la génération Z

Aujourd’hui nous allons aborder 10 faits sur la génération Z. Si vous ne savez pas ce qu’est la génération Z, allez faire un tour sur Mais au final, ta génération Z, c’est quoi ?.

Pour l’écriture de cet article, je me base sur l’article 10 facts about the mysterious Generation Z, paru le 1er novembre. Je vais reprendre leurs 10 faits, et les commenter en donnant mon avis.

La génération Z ne regarde pas la TV

Les jeunes de 13 à 17 ans (donc seulement une partie de la génération Z) ne regardent plus la télévision et, sur Internet, les contenus basés sur du texte. Ils se réfèrent davantage aux réseaux sociaux et aux vidéos sur Internet.

Ce déclin de la télévision ne m’étonne pas vraiment. Pour regarder la TV, il faut être « au bon endroit, au bon moment ». Par ailleurs, la génération Z ne regarde plus la télévision sur l’écran d’un téléviseur, mais sur son ordinateur, son smartphone, sa tablette…

Regarder des vidéos sur son smartphone, on peut le faire depuis n’importe où, et à n’importe quel moment. Avec les principes de replay, de streaming et de vidéo à la demande (#Netflix), on choisit le programme que l’on souhaite et on n’est pas stressé par un « timing » à respecter.

Ce fait est d’ailleurs confirmé dans différents articles (voir ma revue de presse sur l’avenir du journalisme).

La génération Z fait attention aux données recueillies à son sujet

Bien que l’on soit parfois décrits comme inconscients et insouciants, ce n’est pas forcément le cas. Nous sommes totalement conscients que, lorsque l’on surfe sur Internet, les entreprises récoltent beaucoup d’informations à notre sujet.

Cependant, à la différence des générations plus âgées, ce n’est pas nécessairement un problème pour nous. Si l’entreprise l’utilise dans un but d’optimisation, pour que notre expérience utilisateur soit améliorée, alors pourquoi s’en plaindre ?

Pour reprendre les mots de Jamie Gutfreund, relatés dans cet article : «Beaucoup de générations plus âgées regardent les adolescents et disent, « […] Ils vont arrêter d’utiliser Venmo. Ça va redevenir normal. Ils essaient juste de perturber les choses. » Mais c’est seulement parce qu’ils pensent en terme d’efficacité. Ce n’est pas une révolte, c’est de l’efficacité. C’est juste mieux, Netflix est mieux. Venmo est juste mieux, Snapchat n’est qu’une manière plus simple de communiquer. Ce n’est pas une révolte, c’est de l’efficacité. Ça ne va pas revenir en arrière.»

Autrement dit, la génération Z, l’air de rien, favorise l’efficacité !

Nous ne répondons qu’aux marques et éditeurs qui communiquent via la technologie de manière créative

Ce n’est pas tout à fait faux… Par exemple, dans mon entourage, nous sommes beaucoup à connaître les smoothies Innocent uniquement par le biais des réseaux sociaux, et notamment des blagues qu’ils y font. Ci-dessous, leurs derniers tweets en guise d’exemple.

En général, les marques qui ont une approche originale et/ou créative pour communiquer, on aime ! 😉

La génération Z compte utiliser les médias sociaux pour trouver un emploi

Et pourquoi pas ? Les statistiques précises sont les suivantes, pour trouver un emploi :

  • 59% compte utiliser Instagram
  • 56% compte utiliser Snapchat
  • 17% compte utiliser Tumblr

On le voit tout de suite, Instagram et Snapchat sont en tête, avec plus d’1 gen Z sur 2 ! Personnellement, c’est une chose que je trouve assez naturelle de chercher un emploi sur les réseaux sociaux. Je trouve que c’est plus simple, mais est-ce que les recruteurs sont là ? Ils ont déjà du mal pour certains à être sur LinkedIn !

La gen Z aime interagir avec les marques

Contribuer à une marque, dire les améliorations à apporter, pouvoir suggérer des idées de produits… tant de choses qui me semblent assez plaisantes. On peut se dire que, d’une certaine manière, la marque « nous utilise ». Mais en réalité, je n’ai pas vraiment cette impression. J’ai plutôt le sentiment de contribuer au bien commun : si la marque est mieux pour moi, alors elle le sera aussi pour d’autres.

Nous sommes des adeptes de la co-construction ! 😉

Autre point intéressant : 55 % de la gen Z choisit des marques respectueuses de l’environnement et socialement responsables. Pour moi, ces 2 critères sont aussi une normalité… toutes les marques devraient être respectueuses de l’environnement et socialement responsables !

La gen Z pense que la réalité augmentée, la réalité virtuelle et les produits iOS sont cools

D’après une enquête Google, Android et iOS sont au coude à coude (41,3 % et 42,3 % respectivement) au niveau des smartphones possédés. Mais, concernant les filles, iOS l’emporte  avec 46,2 % contre 38,8 % pour Android.

En réalité, dans l’esprit de la génération Z, Apple est souvent « mieux » qu’Android (excepté pour les personnes de type « Ah mais non, Apple c’est trop nul ! Moi je suis contre la société de consommation, du coup j’ai un Samsung ! »). Apple a un côté « marque de luxe« , et dans l’ensemble, les possesseurs d’iPhone ont du mal à aller/retourner sur un Android ou autre.

Quant à la réalité virtuelle et la réalité augmentée, oui, ça, on aime ! 😊 On en attend d’avantage.

Les marques doivent être créatives pour attirer l’attention, car la génération Z a une durée d’attention de 8 secondes

Je suis partagée pour cette affirmation.

Oui, les marques doivent être créatives. Nous l’avons déjà vu avec l’exemple d’Innocent (la marque de smoothies).

Mais la durée d’attention de 8 secondes

  • vrai quand une chose ne nous plaît pas
  • faux quand une chose nous plaît

Simple exemple : certains d’entre nous peuvent rester concentré bien plus de 8 secondes en jouant à un jeu vidéo ou à regardant un film intéressant.

La génération Z est plus susceptible d’acheter en ligne que la génération Y

Je ne connais pas les données pour la génération Y, mais en tout cas, nous achetons beaucoup en ligne !

À l’université, parfois, on en voit même faire du shopping dans les amphis… Franchement, ça nous simplifie la vie : l’achat est plus rapide, c’est plus facile pour comparer des produits, et en plus on peut trouver des codes promos assez facilement.

De plus si on n’est pas sûr de la taille par exemple, on peut commander en 2 tailles et au final retourner la mauvaise taille (il faut d’abord s’assurer que ce service est gratuit, mais en général, il l’est 😉).

À noter que ce point est en opposition avec d’autres études (ou auteurs) qui soutiennent que l’achat en boutique est le seul avenir. Évidemment, je ne cautionne pas…

La génération Z passe jusqu’à 11 h par jour sur les médias sociaux

Euh… comment dire… ça me paraît un tout petit peu beaucoup… 11 heures par jour… soit presque la moitié de la journée ! Et en considérant 8 heures de sommeil… restent 5 heures passées sur d’autres activités ?

Alors oui, on passe du temps sur les médias sociaux, mais je dirais plutôt 1 à 2 heures au maximum ! Et qu’est ce que cela veut dire concrètement 11 h par jour sur les médias sociaux ? Avoir son smartphone ou un ordinateur, à côté de nous ou en main, cela compte dans les 11 h ?

La gen Z préfère communiquer en personne plutôt que via messagerie instantanée et email

Petit point info rapide : les emails nous ne les utilisons absolument pas (à part pour les trucs administratifs où on est obligés de faire comme ça et où il y a de fortes chances que l’on zappe).

La messagerie instantanée, on l’utilise pour garder le contact : pendant les vacances ou quand on est chacun chez soi, le soir. Mais aussi au niveau professionnel. Cependant, dès qu’on le peut, je dirais qu’on a tendance à se parler en face-à-face. On utilise les messageries instantanées quand on ne peut pas se voir « en vrai ». Mais je n’ai pas vraiment l’impression que ce soit spécifique à la génération Z.

Et vous, avez-vous des idées de faits marquants à propos de la génération Z ?

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Émission sur la génération Z — Épisode n°15

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 14e épisode, retour sur la 15e émission.

Génération Z n°15

Déjà la 15e émission ! Le temps passe vite ! 😱

Pour commencer, nous avons annoncé notre intervention à 10StylRH pour parler de la génération Z. Elle avait lieu de lendemain de l’émission. Au final, une dizaine de personnes étaient présentes pour nous écouter et nous poser des questions.

Ensuite, nous sommes revenus sur des liens que nous n’avons pas eu l’occasion de traiter dans l’émission précédente. C’est plus fort que nous : nous sommes trop bavards ! 😉 Voici donc nos 2 premiers liens :

  • Will Generation Z Hate Your Brand Next Year ? (soit en français : la génération Z va-t-elle détester votre marque l’année prochaine) : la génération Z ne prête pas attention aux publicités, communique uniquement via des messageries instantanées et veut échanger ses données contre rémunération. Bref, la clef pour nous atteindre ? Le plaidoyer de la marque.
  • Boost Generation Z Work Ethic With Just 7 Words : « Leave it better than you found it« , tels sont les 7 mots magiques pour travailler avec la génération Z d’après cet article

Un exemple de génération Z

Puis nous avons enchaîné sur un exemple de génération Z : Haile Thomas, 16 ans et vegan. Elle a créé The Happy Organization et réalise des interventions auprès des enfants afin de leur montrer l’importance d’une bonne alimentation pour la santé.

Comment a-t-elle commencé ? Son père a fait du diabète de type 2 et elle a appris que les enfants actuels vivraient moins longtemps à cause de leur mauvaise alimentation. Une belle initiative ! Vous pouvez d’ailleurs la suivre sur Instagram, Youtube, TwitterFacebook ou son site.

Nos liens de la quinzaine

Et pour terminer l’émission, nos avons commenté nos habituels liens :

Allez, on se retrouve lundi 18 décembre pour la prochaine émission ! 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Émission sur la génération Z — Épisode n°14

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 13e épisode, retour sur la 14e émission.

Génération Z n°14


Les sujets abordés dans cette nouvelle émission sont assez divers. Au programme : sport, système scolaire, travail et habitudes d’achat…

Ainsi, nous avons commencé cette émission en évoquant le lien entre génération Z et sport, avec l’article Les français de plus en plus sportifs (article qui ne porte pas exclusivement sur la génération Z).

Ensuite, nous avons enchaîné sur nos désormais habituels liens :

Des questions à propos de la gen Z ? Nous tâcherons d’y répondre dans une prochaine émission 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Mais au final, ta génération Z, c’est quoi ?

C’est une question que j’entends souvent : c’est quoi la gen Z, la génération Z ? Pour répondre à cette question, j’ai trouvé une vidéo qui l’exprime plutôt bien.

C’est dans mon fil Twitter que cette vieille vidéo de 2015 est remontée. L’accroche m’a tout de suite plu : «Vous voulez inspirer la génération Z ? Eh bien vous avez 8 secondes !». Et en effet, d’après cette vidéo, au delà de 8 secondes d’attention, la gen Z se transforme en gen Zzzzzz (on s’endort quoi !). 😜

La vidéo a été publiée en janvier 2015 (soit il y a près de 3 ans) par BCM Partnership, une agence australienne indépendante de communication et de publicité.

Le contexte historique de la génération Z

La génération Z, ce sont les enfants nés après 1995. Et je rajouterais même les enfants nés entre 1995 et 2010 (à partir de 2010, on passe à la génération A pour Alpha).

Nous avons vécu dans un monde marqué par les attentats du 11 septembre 2001. Et quand la « guerre » contre le terrorisme a débuté, nous commencions à aller à l’école. Depuis bien longtemps je me rappelle entendre à la TV parler de terrorisme : quand j’étais petite, on évoquait Al-Quaïda, désormais l’État Islamique. Personnellement, le 11 septembre 2001, je n’en ai aucun souvenir… Je n’avais même pas 2 ans ! 😐

La génération Z est née en même temps que Google. Imaginer un monde sans Google, c’est difficile pour moi… Google est né en 1998, moi en 1999. 😅

En outre, la génération Z est la première génération à avoir grandi avec les médias sociaux. Facebook a été fondé en 2004, Twitter en 2006… De mon côté, en 2004 je fêtais mes 5 ans et en 2006 mes 7 ans. Alors oui, quand je suis née, Internet existait déjà, mais les réseaux sociaux n’existaient pas encore.

À ces divers faits, on pourrait aussi ajouter que les Z n’ont jamais connu un monde sans crise. Le plein emploi ? Connais pas. Je ne le conçois même pas. Le chômage a toujours été présent dans mon environnement. Et j’entends parler de crise économique depuis toute petite. Dans mon esprit, trouver du travail c’est compliqué, c’est comme ça et ça l’a toujours été !

Des comportements différents des autres générations

La génération Y, on en a beaucoup parlé. On en a dit du blanc, mais aussi du noir… La génération Z s’est faite un peu plus discrète. Mais voilà que nous arrivons sur le marché du travail et… patatra : catastrophe ! Nous ne fonctionnons pas de la même manière que nos prédécesseurs. 😰

Dans la vidéo, il est expliqué que nous consommons sur un mode de 8 secondes. 30 secondes durent une éternité pour nous. Certes. Si je n’aime pas, je zapperai rapidement. Mais une activité qui me plaît, je peux la poursuivre pendant des heures ! 😌

La vidéo ajoute que nous ne croyons pas vraiment aux experts, ne sommes pas intéressés par la sagesse des cheveux gris et voulons seulement obtenir les infos de google ou de nos pairs. Il est vrai que l’avis de nos amis est important dans notre consommation. Par exemple, en faisant du shopping, on peut envoyer un snap pour demander l’avis de nos amis pour l’achat d’un vêtement. Pour le reste je n’en suis pas réellement convaincue.

De l’importance du numérique

Une fille de la génération Z témoigne : « Je pense que je ne serai pas capable de vivre sans Google et Internet.« . Je suis en tout point d’accord avec elle. C’est juste que pour moi, c’est inconcevable de vivre sans ces outils !

Un autre s’exprime : « Nous vivons plutôt au travers des appareils que des interactions réelles.« . Pas forcément d’accord sur ce point. Je pense que les outils numériques ne nuisent pas à nos interactions réelles. Voire même ils les renforcent parfois.

Autre point, d’après la vidéo : nous ne consommons pas sur 2 écrans, mais 5 ! Pour nous atteindre, il faut bien choisir son média : TV, ordi portable, tablette, smartphone ou montre connectée. Il faut tout de même relativiser la montre connectée : nous sommes peu à en posséder une. Par contre, 3 ou 4 écrans c’est chose courante : télévision, smartphone et ordinateur portable et/ou tablette.

Les qualités de la génération Z

Malgré tout ce qu’on peut en penser, la gen Z a tout de même quelques points positifs : nous sommes collaboratifs, très connectésentrepreneuriaux, plus matures et plus ingénieux que la génération Y (d’après la vidéo). Par ailleurs, nous possédons une véritable culture DIY. Dans mes amis, beaucoup font la cuisine, fabriquent des objets déco, font de la couture, du tricot ou autre. 😊

Comme évoqué précédemment, les difficultés à trouver du travail nous touchent en plein. Nous prévoyons ainsi de rentabiliser nos compétences le plus rapidement possible.  En outre, si notre idée de carrière n’existe pas, nous la créons dans notre chambre !

Si vous pensez que nous sommes superficiels, détrompez-vous ! En effet, nous souhaitons toucher, impacter le monde entier. L’exemple de la vidéo est l’un des meilleurs que l’on puisse trouver : des ados activistes tels que Malala Yousafzai atteignent ainsi des millions de personnes. 😊

Des exemples de jeunes de la génération Z cités dans la vidéo

Logan Laplante

Logan Laplante est né en 1999/2000. À 13 ans, il a donné une conférence TEDx où il partage sa vision de l’éducation, crée son propre système éducatif. À l’époque on en avait beaucoup entendu parler. En grandissant, il disait vouloir être heureux et en bonne santé. À lui la parole ! 😉

Romeo Beckham

Fils de Victoria et David Beckham né en 2002. Il a commencé à faire du mannequinat dès ses 10 ans. À mon avis l’exemple n’est pas des mieux choisis : le milieu dans lequel il a grandi joue aussi sur ce qu’il fait.

Malala Yousafzai

Impossible de passer à côté de cet exemple. Malala Yousafzai est née en 1997. Militante pour l’éducation et les droits des femmes, elle a co-reçu le prix Nobel de la Paix en 2014. Son histoire n’est pas de tout repos : elle a notamment été victime d’une tentative d’assassinat des talibans.

Beth Reekles

Née en 1996/1997, Beth Reekles écrit son premier livre à 15 ans. En effet, ne pouvant trouver le livre qu’elle souhaite, elle décide de l’écrire. Après la publication de l’ebook, vient le tour de la version papier. Au final, cette histoire a débouché sur une commande de 3 livres par la maison d’édition Pinguin Random House.

Maya Van Wagenen

À 15 ans (en 2014), elle planifie un film avec Dreamworks. Celui-ci fait suite à son roman auto-publié: « Populaire« .

Nick D’Aloisio

Né en 1995, Nick D’Aloisio est australien. À 15 ans, il crée l’app Summly. Et à 18 ans, il vend cette application à Yahoo pour 30 millions de dollars

Lorde

Néozélandaise, Lorde est née en 1996. Cette auteure-compositrice-intérprète appartient donc aussi à la génération Z. À 17 ans, elle a gagné 2 Grammy Awards. Elle a ensuite participé à la bande-son d’Hunger Games.

Cependant, le domaine artistique est un peu un cas à part je pense. Les artistes sont souvent plus créatifs, ont une manière de penser différente : on ne peut pas considérer leurs caractéristiques propres à une génération (ici la gen Z).

« Un cauchemar ? Pas si vous les connaissez ! » rassure la vidéo. Et ne tarde d’ajouter « leur manière de fonctionner semble aléatoire, mais pour eux c’est aussi naturel que de respirer« . Eh non, on n’y peut rien. « Nous ne sommes pas seulement technophiles, c’est dans nos gènes…« 

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Paris-Madagascar en avion, le voyage en 1939 et en 2016

L’année passée, à cette même période, j’étais à Madagascar pour la formation Mondoblog. Nous étions donc en 2016. Tout naturellement, pour m’y rendre, j’ai emprunté un vol long courrier. Mais 77 ans plus tôt, à quoi ressemblait le trajet de Paris à Madagascar en avion ?

Question difficile, me répondrez-vous… à moins que 😉

Il y a quelques mois, rangement des revues de ma grand-mère décédée. L’Illustration. N°5022 – 3 juin 1939. En couverture, une photo noir et blanc : le nez d’un avion se détache sur une mer de nuages. La légende : « En avion dans le ciel africain (voir les pages 185 à 192) ».

Lecture des titres : «Le voyage des souverains britanniques au Canada […] La reine des Pays-Bas en Belgique […] Pages en couleur sur la Yougoslavie… et la première partie d’un reportage exclusif sur la ligne aérienne France-Madagascar, par Pierre Ichac, envoyé spécial

Pierre Ichac est un reporter, photographe et explorateur français, né en 1901 et mort en 1978. Il connaissait bien l’Afrique (Sahara, Afrique noire) et a notamment travaillé pour L’Illustration et Paris-Match.

Dans cet article, en 1939, il décide d’emprunter le courrier de France lors de sa distribution en Afrique, et ce jusqu’à Madagascar.

L'une des illustrations de l'article
L’une des illustrations de l’article

À la recherche de la 2e partie de l’article…

Hum… J’arrive à la fin de l’article mais il n’est pas arrivé à Madagascar… Je regarde à nouveau la couverture. Il est stipulé « première partie », il faut donc que je trouve le numéro suivant ! Nous ne l’avons pas dans nos archives…

Je regarde en ligne, mais il faut payer pour accéder à ce numéro. Je demande à l’école de journalisme, mais les journaux L’Illustration ne sont pas très bien rangés dans le bibliothèque. Si je tombe sur le bon, ce serait pas pur hasard ! Le bibliothécaire fait tout de même des recherches pour moi : « À la bibliothèque municipale, ils ont toute la collection. »

Je décide de me rendre à la bibliothèque de Lille. Je checke tout de même avant sur Internet. Lundi après-midi : jour de fermeture. J’irai demain.

Le mardi c’est ouvert. Je me renseigne au guichet d’accueil. Je demande après le n°5023 de L’Illustration, qui doit dater de juin 1939. On me répond « Ça doit être avec la presse. Là-bas. » Je cherche, mais ne trouve pas. Je me renseigne à la dame du guichet presse : « Ah, mais c’est très vieux ça. Il faut demander au service patrimoine. Mais ils sont fermés le matin. Ils n’ouvrent que l’après-midi. » Je reviendrai un autre jour.

Jeudi. Au service patrimoine. Le Monsieur est très gentil. «L’Illustration ? N°5023  ? Oui, pas de problème, on l’a ! Pourrais-je seulement vous demander votre carte ?
— Hum… en fait, euh… j’ai oublié ma carte chez moi…
— Aucun souci ! C’est quoi votre nom ?
»

Quelques démarches plus tard, il m’annonce « Asseyez-vous dans un fauteuil, on vous l’amène dans une dizaine de minutes. » Et c’est en effet le cas ! Peu de temps après une dame arrive avec le magazine. Je peux me mettre à l’ouvrage.

Un itinéraire différent pour rejoindre Madagascar

Je ne connais pas très précisément l’itinéraire emprunté en 2016, mais je me souviens avoir survolé Le Caire (Égypte) et Nairobi (Kenya). Soit dans l’ensemble, plutôt l’Est de l’Afrique.

Lorsque j’ai lu « Je n’irai à Tananarive qu’après un crochet sur Dakar » dans l’article de Pierre Ichac, cela m’a un peu surpris. Un crochet, c’est peu dire ! Dakar est la capitale du Sénégal. Le Sénégal se situe à l’extrême Ouest de l’Afrique, ce qui est diamétralement opposé à Madagascar.

L’article se poursuit : « René Lefèvre va conduire par petites étapes à Marseille, à Alger, puis à El Goléa, à Gao, à Bamako et au Sénégal. » Cette phrase me permet de remarquer que pour P. Ichac, c’est réellement un crochet par Dakar. En effet, il descend à la quasi « verticale » (du Nord au Sud, en ligne droite) jusqu’à Gao, Mali. Ensuite, il dévie à l’Ouest : le fameux « crochet ». Enfin, il termine son voyage en direction du sud-est en suivant un tracé plus ou moins direct.

Le trajet de Pierre Ichac de Paris à Madagascar en 1939
Le trajet de Pierre Ichac de Paris à Madagascar en 1939

Et un temps de vol… long de quelques jours de plus !

En 2016, le vol dure 11h environ. Départ : 17 novembre 2016 à 13h40. Arrivée : 18 novembre à 2h30 (heure française).

En 1939, c’était un peu différent. « D’un avion à l’autre, d’un équipage à l’autre, à travers tout un continent trop souvent fait de terres et de cieux hostiles, par un itinéraire en beaucoup d’endroits encore mal équipé, nous venions, passagers et courrier, de parcourir de Paris à Madagascar plus de 11 000 kilomètres en six jours et demi. » 6 jours et demi, oui, oui.

Une phrase m’a beaucoup amusée : « Le retard, on fera l’impossible pour le rattraper le lendemain. » De nos jours, le retard, on fait tout pour le rattraper le jour-même ! Dans les heures qui suivent plutôt.

Et bien que les durées de vol en 1939 nous paraissent improbables, il faut bien se rendre compte que d’autres moyens de transport sont encore plus lents. « Le premier bateau à roue survient […].  Ses passagers doivent nous regarder comme nous les regardons. Nous serons à Stanleyville dans une heure cinquante ; eux, dans trois jours. »

Beaucoup, beaucoup, vraiment beaucoup d’escales

« Je viens de changer d’avion et d’équipage. J’en changerai demain à Elisabethville, j’en changerai encore plus souvent au retour avec mon crochet sur Brazzaville, mon séjour à Archambault. En revenant à Alger, j’aurai connu à peu près tous les pilotes, tous les radios, tous les mécaniciens d’Air-Afrique. »

Au fil du récit de P. Ichac, on se rend vraiment compte de la chance que nous avons aujourd’hui : une ligne directe entre la France et Madagascar, entre Paris et Tananarive.

Même pour des trajets plus courts, les escales étaient fréquentes : « Les passagers réguliers à destination de Brazzaville et de Tananarive embarquent au Bourget sur un avion d’Air France, traversent la Méditerranée en hydravion dans la journée même et repartent le lendemain pour Gao et le Congo ou Madagascar, à bord des avions d’Air-Afrique. »

La vidéo de mon voyage en 2016 :

Des améliorations techniques

Le premier avion emprunté par l’auteur est un Potez. P. Ichac explique que cet avion a une vitesse de 260 à 300 km/h, une bonne liaison radio, et qu’il peut « surmonter bien des obstacles ».  En 2016, l’avion volait à 900 km/h environ, soit 3 fois plus vite ! Les progrès sont considérables. Et c’est sans parler des vitesses qu’atteignait le Concorde entre Paris et New York il y a quelques années.

Lors de son voyage, il s’étonne d’une piste d’atterrissage en briques. « Surprise : la bande d’atterrissage est une magnifique piste en briques. Je n’en ai vu de pareilles qu’en Hollande. » C’est amusant de se dire que les briques étaient ultra-modernes à l’époque. Désormais, les pistes d’atterrissage pour les avions lourds sont construites en asphalte, en bitume ou en béton. Pour les avions les plus légers, elles peuvent être en herbe ou en terre battue.

Petit gag, mais P. Ichac fait aussi un peu de météorologie. En passant 6 jours et demi dans des avions, il en a eu du temps pour observer le comportement de l’aviateur face aux variations de la météo ! 😉 « La météorologie de l’aviateur diffère de celle du terrien en ce qu’elle se déroule non dans le temps, mais dans l’espace. Le terrien « attend » la fin de l’averse et nous la contournons. » Cela semble toujours vrai aujourd’hui !

Bidon-5 ou Bidon-V

Le plus vaste aérodrome du monde est Bidon-5, car il est sans limite, perdu au milieu du désert d’après P. Ichac, En effet, tous les 100 km, entre Reggane (Algérie) et Tessalit (Mali), sur la route transsaharienne du Tanezrouft, étaient placés des bidons pour permettre de se repérer en avion ou automobile.

Bidon-5 (aussi Bidon V) est l’un de ces bidons, mais c’était une base bien plus importante (ravitaillement en carburant, et même hôtel). Sur Bidon-5, on trouvait aussi le phare Vuillemin qui servait de balise pour les traversées nocturnes. Pour plus d’infos sur Bidon-V, je vous conseille cet article.

Aujourd’hui, il ne reste plus rien de Bidon-5 (à part quelques tôles).

Un double transport : passagers et courrier

P. Ichac suit le trajet du courrier de Paris à Madagascar, courrier transporté dans le même avion que les passagers. D’ailleurs, le terme « long-courrier » est issu de ce même transport du courrier (il fait aussi référence au terme maritime « long-cours »).

Et l’auteur de l’article tâche bien de le rappeler : « Ce récit rapide aura atteint son but si désormais, en lisant dans les journaux d’informations cette brève nouvelle : « Le courrier d’Alger de la régie est arrivé à Tananarive hier matin à 9 h. 45 G. M. T. », vous songez simplement qu’elle résume chaque fois une épopée. »

Je terminerai cet article sur une citation de Jules Verne que P. Ichac évoque au tout début de son article.

« Il ne suffit pas de traverser l’Afrique, il faut la voir. » – Jules Verne, Cinq semaines en ballon

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Émission sur la génération Z — Épisode n°13

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 12e épisode, retour sur la 13e émission.

Génération Z n°13

Ce 13e épisode marque une demie-année d’émission (26 émissions pour une année, comme la récurrence est bi-mensuelle) ! Nous nous en sommes rendu compte juste avant le direct.

Voici les liens évoqués lors de cette émission :

On se retrouve lundi à 18h00 pour la prochaine 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


La face cachée de Lilliad

Il y a quelque temps, j’écrivais un article sur Lilliad, la bibliothèque *oups, le learning center* de mon université. Et… j’ai eu pas mal de retours dessus. Notamment du personnel de Lilliad, mais aussi sur leur compte Twitter.

Les messages de Lilliad dans Twitter
Les messages de Lilliad dans Twitter

Petite visite de la face cachée de cette bibliothèque nouvelle génération planifiée le 24 octobre. Au programme : espace événementiel, Xpérium, réserve de livres…

C’est aussi l’occasion pour moi d’en savoir un peu plus sur cette BU (Bibliothèque Universitaire), de visiter des lieux normalement inaccessibles aux étudiants et de poser quelques questions.

Lilliad, un learning center ?

Première question en préambule à la visite : pourquoi cette BU se nomme Lilliad ? La réponse qui m’est donnée : «Assurément, un jeu de mots avec le nom de la ville de Lille. Le but étant de créer une marque, une identification.»

Au final, précisément pourquoi Lilliad, cela demeure toujours un mystère ! Personne ne semble savoir ! Je reste sur ma faim…

Et d’ailleurs pourquoi parle-t-on de Learning Center ? «On parle de Learning Center, car cette BU comprend des services supplémentaires tels que les salles de travail, les espaces événementiel et Xpérium» (sic).

Un couloir de Lilliad
Les couloirs de Lilliad se ressemblent tous : difficile de ne pas s’y perde !

Dernières questions : Learning Center signifie aussi des ressources mises en ligne, non ? Qui peut proposer une ressource ? Qui la valide ? voici d’autres questions que je me pose… Et la réponse : «les ressources dépendent des achats des bibliothécaires (souvent des packages avec un prix réduit) et des demandes des enseignants. Les annales des sujets d’examens se trouvent sur la plateforme ioké et on peut trouver la presse en ligne grâce à Europresse. Si un étudiant souhaite suggérer l’acquisition d’une ressource, il peut contacter Lilliad via le formulaire de contact

Bon, d’accord pour ces réponses… mais Europresse, je l’ai avec mon abonnement à la bibliothèque municipale (pas en version études supérieures, c’est vrai…), les annales des sujets d’examens c’est la moindre des choses dans une BU…  Bref, rien d’exceptionnel au final ! Ce n’est « que » ça un learning center ? Déception…

Le pôle événementiel de Lilliad

La visite commence par l’espace événementiel. Il se compose de 2 amphis aux capacités différentes : 110 et 292 places. Chacun d’eux est équipé de 3-4 caméras et des écrans y sont également présents.

De cette manière, les conférences peuvent être diffusées sur Lille 1 TV, éventuellement en direct. Grande découverte : Lille 1 a une web TV  !

Cela permet également de soutenir des thèses en vidéo-conférence avec 1 ou plusieurs universités partenaires.

Le grand amphi du pôle événementiel de Lilliad
Le grand amphi du pôle événementiel de Lilliad

Un grand hall équipé d’une zone « bar » complète l’équipement de ce pôle événementiel. Il peut servir pour des expositions par exemple.

Cependant, ce pôle est loin d’être accessible aux étudiants, notamment ceux de licence. Certes, de temps à autre, un événement est ouvert à l’ensemble des étudiants… mais actuellement lorsque je passe devant le hall, l’accès est restreint, les événements sont « privés ».

Baratin ou pas ? Il parait que l’encadrement de Lilliad devrait ouvrir de plus en plus d’événements accessibles aux étudiants.

Les coulisses de Lilliad

Le magasin de Lilliad
Le magasin de Lilliad

À l’assaut des magasins ou réserves

La visite s’est poursuivie avec les magasins : certains livres ne sont pas présents dans les rayons de la bibliothèque, mais sont stockés ici et sont consultables, voire empruntables.

Ici, on sent l’odeur caractéristique du « vieux livre ». Et au fil des rayons, on fait un réel bond dans le passé !

L’ambiance est un peu particulière. Pour conserver les livres dans les meilleures conditions, tout est réglé : température, taux d’humidité, lumières, etc. et cela se sent.

L’envers du décor : le retour des livres

Jusqu’ici, je me demandais vraiment ce qui se passait « derrière » lorsqu’on déposait notre livre sur le tapis roulant. Mais j’ai enfin élucidé le mystère du retour des livres.

Le retour des livres
Le retour des livres

Une machine lit le code du livre lorsqu’on le dépose sur le tapis roulant, ainsi, elle sait vers quel secteur le livre doit être dirigé.

Le livre poursuit sa route sur le tapis et termine sa route dans une grande caisse (qui correspond à tel ou tel secteur).

De temps à autre, quelqu’un vient chercher une des caisses (elles ont des roulettes), l’emmène vers le bon endroit et range les livres dans les rayons.

Autres espaces

Lors de cette visite, j’ai aussi eu l’occasion de découvrir Xpérium. Une sorte de mini musée avec pour thématique actuellement par exemple la 3e révolution industrielle. 

L’accès n’est pas libre. On ne peut le visiter que si un étudiant en Master 2 organise la visite.

En complément des salles dont j’avais parlé dans le précédent article, d’autres salles existent : l’une équipée de Mac, une autre pour de la pédagogie « ludique » (fauteuils de différentes couleurs, boîtiers de vote interactif, multi projections sur plusieurs tableaux).

Elles sont en général réservées par des enseignants… et donc, pas forcément faciles à réserver pour les étudiants.

Cette découverte était enrichissante sur le fonctionnement d’une BU et encore merci au personnel de Lilliad pour cette visite ! 😊 Cependant, pour moi, la face cachée de cette bibliothèque nouvelle génération n’a toujours pas élucidé la question : concrètement, qu’est ce qu’un learning center et Lilliad en est-elle un ?


Émission sur la génération Z — Épisode n°12

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 11e épisode, retour sur la 12e émission.

Génération Z n°12

Un certain nombre d’articles à traiter cette semaine, mais nous avons réussi ! 😌

La première information de ce lundi est une donnée impressionnante : 98 % of Gen Z now own a smartphone (soit en français : 98 % de la génération Z possède un smartphone). Ces chiffres sont basés sur 9 243 jeunes entre 16 et 20 ans.

Par la suite, nous avons évoqué différents liens :

Si vous avez des questions relatives à la gen Z, n’hésitez pas à les poser en commentaire, nous tacherons d’y répondre dans une future émission ! 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉



Émission sur la génération Z — Épisode n°11

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 10e épisode, retour sur la 11e émission.

Génération Z n°11

Nous avons commencé cette émission par une question à l’improviste de notre père : avons-nous encore besoin de parler d’e-réputation à la génération Z ?

Ensuite, nous avons enchaîné sur 3 articles :

Je vais m’attarder un peu sur le dernier article (la vidéo). Dans le titre, il est explicitement exposé (soi-disant) qu’il « dépasse les stéréotypes » ! Euh… Personnellement, je trouve qu’il ne fait que les renfoncer… Tous les clichés qui peuvent exister y sont regroupés… On a vraiment l’impression d’être de répugnants monstres gluants qui collent à leur portable et qui ne savent pas s’en détacher…

Vous vous rendez compte : certains Z dorment même avec leur portable sous l’oreiller ! Et aucun « adulte » (plus vieux que gen Z) ne le fait ? Personne, personne, personne ? Sûr ? Hum… je ne dirai pas comme vous…

Bon, sinon, nous (gen Z) avons une vie à côté de notre portable. Je vous renvoie d’ailleurs vers mon précédent article 2017, année de la génération Z (paragraphe Oui, nous sommes capables de nous déconnecter ! notamment). Bref. Nous sommes capables de nous déconnecter pendant quelques heures (voire jours pour certains), de profiter des instants où l’on se voit en vrai, de discuter autrement que par messagerie instantanée, etc. !

Si vous avez des questions relatives à la gen Z, n’hésitez pas à les poser en commentaire, nous tacherons d’y répondre dans une future émission ! 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Comment perdre son allemand… et surtout le conserver !

Ces trois dernières années, j’étais au lycée en section AbiBac. Nous avions 11 h de cours en langue allemande. Celles-ci étaient décomposées en 6 heures d’allemand et 5 heures d’histoire – géographie. Cette année, j’entre à l’Académie ESJ Lille en licence d’économie – gestion, et tout change !

En effet, les 11 h d’allemand par semaine se retrouvent diminuées… à zéro ! Plus une seule heure de cours en langue allemande. La seule langue que je continue d’étudier est l’anglais.

Cela fait seulement 4 mois que je n’ai plus d’allemand, mais tout me semble si lointain ! C’est dingue la vitesse à laquelle on perd une langue… Et pourtant, ce n’est pas faute d’en avoir bouffé de l’allemand.

J’ai lu les 4 œuvres complètes que je devais lire (enfin du moins en partie). J’ai ingurgité toutes les listes de 150 mots de vocabulaire en moins de trois jours. Je savais dire des trucs hyper pointus tels que les Investissements Directs à l’Étranger, la dérégulation de l’économie du marché, la revendication d’un territoire, le centrage d’une carte ou encore une analyse multiscalaire…

L’allemand n’est pas ma langue maternelle, mais je me débrouillais bien en somme. Début juillet, j’ai même obtenu mon Abitur (l’équivalent allemand du baccalauréat) avec mention très bien !

Mais les vacances sont passées par là, et 2 mois à peine après la fin de mes cours, je commençais déjà à perdre mon allemand. Je dois souvent réfléchir pour des choses qui me semblaient normales. Je cherche mes mots… et parfois ils ne viennent pas ! J’ai même en partie récupéré mon accent français à l’oral (mais ça c’est mignon 😉).

Ce serait vraiment triste de perdre la langue de Goethe maintenant, non ? Pour entretenir mon allemand, je dois -un peu- travailler. Voici mes techniques.

Duolingo, Tandem : vive les apps !

Ainsi que je l’évoquais dans mon article Apprendre des langues façon gen Z, grâce à internet et aux applications, on peut vraiment progresser en langue étrangère. Et faute de progresser, on peut entretenir une langue.

Duolingo, mon prof d’allemand particulier

Duolingo me permet de revoir des points de grammaire, de conjugaison, et même du vocabulaire. Et je vous assure que parfois, je dois chercher pour retrouver un mot que j’employais tous les jours (ou presque) l’année dernière. Ça fait un peu mal au cœur… Mais bon, au moins j’essaie de m’en souvenir !

En résumé, Duolingo me sert de professeur particulier (mais n’est-ce pas son but au point de départ ?). Ses avantages ? Il est totalement gratuit et je peux m’entraîner à n’importe quelle heure. En plus, le côté ludique du programme permet de s’amuser en travaillant.

Duolingo est disponible au téléchargement dans l’App Store et dans Google Play, mais on peut aussi l’utiliser dans sa version web.

En relation avec le monde grâce à Tandem

Pour discuter avec des locuteurs natifs de tel ou tel pays, j’utilise Tandem. La plupart du temps, je discute sous forme de messages instantanés, mais avec l’app, on peut envoyer des messages vocaux ou même réaliser des vidéoconférences.

Mais à vrai dire, les relations ne durent généralement pas très longtemps dans cette app pour ma part… Ma mère l’utilise elle aussi, et elle réussit à discuter avec les mêmes personnes depuis des mois, voire des années !

Il y a tout de même quelques personnes avec qui j’ai gardé le contact, mais au final nous ne discutons plus dans Tandem !  Nous avons échangé nos comptes Facebook / Snapchat / Instagram ou même nos numéros de téléphone pour échanger via WhatsApp.

Vous pouvez télécharger Tandem dans l’App Store ou Google Play.

De l’utilité d’avoir séjourné en Allemagne

Lors de mon échange Brigitte Sauzay en 2015, j’ai passé trois mois en Allemagne et, dans la foulée, ma correspondante, Georgie, est venue trois mois en France. Et autant dire que pendant mon séjour outre-Rhin, mon allemand a vraiment progressé !

L’année dernière, Georgie a vécu 6 mois à Paris, ce qui nous a permis de nous revoir régulièrement. Maintenant, elle est rentrée en Allemagne, mais nous gardons le contact : Skype, messages écrits ou vocaux ! Nous prévoyons bien évidemment de nous revoir aussi IRL (in real life).

Avoir un(e) correspondant(e) est un très bon moyen pour garder ses capacités de conversation, et même les améliorer. Voyager en Allemagne est aussi vraiment super pour progresser / entretenir son allemand (pour peu que l’on y parle allemand).

Petit point amusant : lorsque nous skypons avec Georgie, nous parlons parfois allemand, parfois français… et parfois anglais. Et il nous arrive de mélanger les langues dans une même phrase… C’est un peu à n’y rien comprendre !

Des études de journalisme, tu as dit ?

Oui, oui, c’est bien ça. Actuellement de l’initiation au journalisme pour être plus précise. Mais bon, c’est toujours bien de se tenir au courant de l’actualité.

Du coup, de temps à autre, je pique le Vocable en allemand de ma mère. En plus, c’est pratique, à chaque article est associé un niveau de type B1 ou C1 (on parle de A1 pour les débutants jusqu’à C2 pour les locuteurs natifs).

Par ailleurs, tous les jours, la chaîne allemande ARD propose un journal télévisé en 100 secondesTagesschau in 100 Sekunden. C’est très rapide (1 min 40) et cela me permet d’entendre un peu d’allemand quotidiennement (tout en me tenant au courant de l’actualité).

Ensuite, je me suis abonnée à la newsletter d’Arte (en allemand bien sûr). Et quand j’ai un peu de temps, il m’arrive ainsi de regarder un petit reportage en allemand.

Et enfin, j’ai installé Spiegel Online (SPON) sur mon portable. Le Spiegel est en effet l’un des plus grands hebdomadaires en Allemagne. Grâce aux notifications, je vois régulièrement passer un peu d’allemand (tout en me tenant au courant de l’actualité). Pour la télécharger, c’est ici sur l’App Store et sur Google Play.

Et les cafés langues ?

En effet, je me suis aussi rendue à plusieurs reprises dans un café-langue. À Lille, il y a un Stammtisch : 2 soirs par mois, des germanophones se rencontrent dans un café.

L’université organise aussi des café langues. Mais je n’y suis jamais allée…

Et vous, avez-vous des astuces pour progresser ou entretenir son allemand ? Des conseils à prodiguer ? 

Mise à jour du 15 octobre 2017 : ajout du paragraphe sur les cafés langue.

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest


Émission sur la génération Z — Épisode n°10

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 9e épisode, retour sur la 10e émission.

Génération Z n°10

Premièrement, je tiens à nous féliciter : déjà le 10e épisode de notre émission ! D’ailleurs, pour retrouver tous les autres épisodes, c’est par ici.

Pour une fois, on déroge un peu à la norme : et non, nous ne discutons pas autour d’articles dans cette vidéo ! En effet, nous faisons plutôt le point sur les activités des uns et des autres :

Des questions relatives à la génération Z ? N’hésitez pas à les poser en commentaire, nous tacherons d’y répondre dans une future émission ! 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Lilliad : le learning center de l’université de Lille

J’écris cet article sur une idée de Clotilde Vaissaire-Agard. Depuis quelques semaines, en effet, j’ai cours à l’université. Et, pour travailler en dehors des CM (cours magistraux) et des TD (travaux dirigés), je me rends en général à Lilliad, le learning center de mon université. Voici mes premières impressions.

Lilliad (je ne sais pas pourquoi ce nom) se situe sur le Campus de Lille 1 (Université de Lille, sciences et technologies) à Villeneuve d’Ascq. C’est à la fois une bibliothèque, un centre de documentation, mais aussi un learning center. Mais, au fait, un learning center, c’est quoi ?

Pour trouver la réponse, je me suis rendue sur le site de l’école nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques :

Le concept de « Learning Center » ne s’oppose pas à celui de bibliothèque, il le prolonge : il s’agit de concevoir la bibliothèque comme lieu d’apprentissage, de connaissances et de vie, et non seulement comme lieu de ressources.

Les escaliers et la verrière de LILLIAD
Les escaliers et la verrière de LILLIAD

Lilliad a ouvert ses portes en 2016. Et quand on entre dans son enceinte (12.600 m2 de superficie totale), la première fois, c’est un peu impressionnant : très moderne, tout de blanc, très lumineux (on note la verrière au plafond), de grands escaliers qui s’étendent face à nous…

De l’extérieur aussi le bâtiment est agréable : rond, blanc, des baies vitrées au rez-de-chaussée… Seule la porte tambour donne un peu une impression de supermarché ! En plus, elle tend à se bloquer de temps à autre…

Pour résumer l’aspect de cette bibliothèque – ou plutôt Learning Center, devrais-je dire – en 3 mots : moderne, lumineux, épuré.

Lors de notre première semaine à l’université, une petite visite de l’endroit nous était proposée. Elle nous a permis une première approche du bâtiment, ainsi que la découverte de certaines « fonctionnalités » que j’explique par la suite.

Beaucoup de services à disposition des étudiants

Les salles à louer

On peut réserver une salle (50 salles de travail au total) pour 1, 4 ou 6 personnes (d’autres vont jusqu’à 10 ou 20, mais elles sont beaucoup moins nombreuses). La réservation est très simple : depuis un ordinateur ou via une application sur smartphone ou sur tablette.

On choisit la taille de la salle, le jour, l’heure et la durée que l’on souhaite rester, et c’est à peu près tout ! Ensuite, on reçoit un code pour déverrouiller la porte.

Le bémol des salles à louer : j’ai réservé une salle pour 1 personne (sur la porte, il était explicitement demandé de respecter la capacité, soit 1 seule personne), mais il y avait 2 chaises… Et la salle pouvait accueillir une 2e personne pour travailler sans difficulté…

Un autre jour, voulant travailler à 2, j’ai réservé une salle 4 places (pour respecter les capacités). Dans cette salle, normalement, il était possible de partager l’écran d’un ordinateur sur un grand écran. Génial ! Cela a même fonctionné ! Mais seulement 2 minutes…

Les casiers à louer

Lilliad propose aussi un service gratuit de location de casiers à la journée. Je n’ai pas encore testé, mais ça pourrait bien m’arriver un jour 😉

La reprographie

Quand on est étudiant, on n’a pas forcément une imprimante, un scanner, etc. On peut effectuer ces diverses tâches dans des salles dédiées à la reprographie. Comme mes parents sont équipés et que je vis toujours chez eux, j’ai tout à la maison, donc je n’ai pas eu besoin de tester ces services…

Un espace de travail
Des tables, des chaises, de l’électricité, du wifi, de la lumière : que demande le peuple ?

Le wifi

Lors des journées de présentation du campus, on nous a fièrement annoncés qu’il y avait du wifi sur l’ensemble du campus : dans les amphis, salles de TD, etc. Cool, non ? On se dit qu’on va pouvoir prendre nos notes en commun sur Google Drive !

Nous avons vite déchanté. Des élèves de master nous on expliqué qu’il fallait jongler entre les 2 réseaux de l’université. En effet, à l’usage, parfois l’un fonctionne, mais jamais les 2. Et bien souvent aucun ne fonctionne !

On peut espérer avoir un peu plus de réseau à la BU (bibliothèque universitaire, Lilliad quoi). Cela dépend des jours et de l’endroit où l’on se situe. Il m’est arrivé d’attendre plus de 30 min avant d’avoir une connexion « potable » qui permet de charger une page web en moins de 5 minutes ! Déception…

Wifi : bien ✅ mais à améliorer : oui ! Il paraît qu’on peut se connecter à internet à l’aide d’un câble ethernet, mais, encore une fois, je n’ai jamais testé ! Sur mon ordinateur Mac, il n’y a d’ailleurs plus de prise de ce type…

Les livres (car c’est quand même une bibliothèque)

On nous a expliqués que la classification Dewey est utilisée à Lilliad pour le fond documentaire. C’est un système habituel de classement que l’on trouve dans les collèges, lycées… Ou dans les bibliothèques municipales. C’est assez simple : classé par thème, puis par auteurs et par titre.

Une allée de la bibliothèque
Une allée de la bibliothèque

Bien évidemment, la bibliothèque est très grande, très riche, très dense : il y a un peu de tout sur tout… Quand j’ai cherché des livres pour réviser la comptabilité nationale, je me suis rendue sur le site Internet de Lilliad pour obtenir le « code » du livre. À nous de chercher ensuite.

Le nec plus ultra serait une sorte de petite carte interactive qui nous montre où nous sommes et comment nous rendre à notre livre, mais bon, là, ce sont un peu mes rêves les plus profonds. Mais, on me souffle à l’oreille que quelque chose de très proche existe dans des bibliothèques au Nord de l’Europe.

Autre point : la couverture du livre est absente du moteur de recherche ! Or, personnellement, je trouve plus simple de chercher une couverture bleue dans le coin de la comptabilité nationale plutôt que de chercher « Comptabilité nationale de Edith ARCHAMBAULT » ou « 339.33 ARC »… Enfin, c’est mon avis 😉

L’emprunt et le retour des livres

Emprunter un livre devient aussi simple que bonjour à Lilliad, et c’est vraiment très agréable ! On utilise notre carte étudiant pour « biper » une machine. On passe les livres devant le lecteur, et hop, on a emprunté. Pour les têtes en l’air, on peut même imprimer un petit ticket qui nous indique quand rendre le livre. Très très bien ! Mais ce process devient une banalité…

La machine qui permet d'emprunter des livres
Emprunter un livre à LILLIAD est très simple !

Pour le retour, on dépose les livres un à un sur un tapis roulant.

Le retour des livres
Le retour des livres

Généralement, dans la plupart des bibliothèques, je n’aime pas trop les bibliothécaires… J’ai toujours l’impression de les déranger, de les interrompre dans une activité passionnante (qui en général n’est autre que de papoter) à quelques exceptions près. Aussi, j’aime ces systèmes où l’on peut se débrouiller seul.

Les autres coins travail ou détente

Pour se poser 2 minutes, on peut s’asseoir sur les escaliers. Dit ainsi, cela semble assez lamentable. Sauf qu’ici, c’est prévu pour. Il y a des coussins pour les derrières sensibles et des prises électriques pour ceux qui ont un ordinateur, un smartphone ou une tablette (ou tout appareil qui se décharge).

Il y a aussi un endroit avec des canapés, des fauteuils, et même des Sonic Chairs (des fauteuils où l’on est au centre d’un système de sonorisation audio). Cet espace est un peu le « salon de thé » : tout le monde papote, chuchote, et du coup, ce n’est pas vraiment calme pour travailler. Bon, c’est un salon de thé un peu triste… on n’a pas le droit d’y manger par exemple. Mais c’est sympa pour se retrouver entre nous.

Le coin détente
Le coin détente

Ah oui, d’ailleurs, on n’a pas nous plus le droit de manger sur les escaliers… en fait, je pense qu’on n’a le droit de manger nul part… sauf à la cafétéria (café et petite restauration), et encore… s’il y a beaucoup de monde, il faut consommer pour pouvoir manger !

Un peu partout dans Lilliad, on trouve des tables avec des lampes et des prises électriques. Si on cherche bien, on est même à peu près sûr d’en trouver une dans un coin calme. En plus de ces tables, des postes bureautiques et multimédia sont aussi mis à disposition (une centaine). C’est pratique lorsqu’on n’a pas (ou ne veut pas) réservé de salle.

Et voilà : un premier aperçu de Lilliad, un mois après ma rentrée à l’université. L’article n’est pas forcément exhaustif : il faudra voir à l’usage d’autant que les services sont mis en place progressivement ! Je rajouterai peut-être d’autres éléments par la suite dans l’article. 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Émission sur la génération Z — Épisode n°9

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 8e épisode, retour sur la 9e émission.

Génération Z n°9

Le lundi 11 septembre, nous nous sommes concentrés sur un livre blanc publié par Yootalent : Peut-on manager la génération Y et Z comme en start-up ?

Si vous vous étonnez de ne pas avoir pu nous suivre en direct, c’est normal ! Un petit oubli de notre part : nous avons oublié d’appuyer sur le bouton pour lancer le direct… 😅

Si vous avez des questions relatives à la génération Z, n’hésitez pas à les poser en commentaire ! 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉



Chiner des bonnes affaires au cœur de la braderie de Lille

S’il y a bien un évènement à Lille, c’est sa fameuse braderie de Lille. Elle se tient tous les ans le premier week-end de septembre. L’occasion d’y chiner quelques objets et de passer un bon moment entre amis ou en famille.

La foule à la Vieille Bourse
La foule à la Vieille Bourse

Annulée l’année dernière, afin d’éviter toute attaque terroriste, la braderie de Lille était de retour cette année, en 2017. Sécurité renforcée, périmètre réduit : la braderie est un peu différente.

La braderie de Lille, qu’est-ce que c’est ?

Une brocante, mais version géante, voilà ce qu’est la braderie de Lille. Cette braderie (aussi nommée Foire de Lille, Franche foire, ou encore Fête aux loques), dans le Nord, c’est aussi le début de l’année scolaire : elle marque la fin de l’été et la rentrée. Et pour cause ! Elle a lieu chaque premier week-end de septembre.

Pour les Lillois, c’est réellement l’évènement de l’année, à ne jamais manquer. Côté particuliers, une aubaine pour vider son grenier. Côté entreprises, la possibilité de réaliser un chiffre d’affaires important.

La foule dans une rue
Une version 2017 vide de monde ? Tout dépend des endroits !

Et c’est en se baladant au cœur de ce grand marché qu’on se rend compte de l’importance de l’évènement. Pour l’occasion, beaucoup de monde vient à Lille. On entend parler français, naturellement, mais aussi anglais, flamand ou encore allemand assez régulièrement. Et oui, il ne faut pas oublier que Lille est à la fois proche de Paris, de Londres et de Bruxelles !

La braderie by night

Souvent, on expérimente la braderie en pleine journée. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que dans la nuit du samedi au dimanche, elle continue. Et c’est une toute autre braderie qui se dévoile ! L’ambiance qui y règne est différente : c’est à la lueur des lampes de poche qu’on recherche LA bonne occasion. Car oui, à la braderie de Lille, on trouve de tout : vêtements, alimentation, livres, meubles, ustensiles de cuisine et autres bibelots décoratifs.

La braderie de Lille à travers l’histoire

La braderie de Lille existe depuis très longtemps. Ses débuts remontent au Moyen-Âge (12e siècle) : une fois par an, au moment de la foire de Lille, les valets pouvaient y vendre les anciens vêtements et objets de leurs maîtres (en gardant les bénéfices bien entendu 😉).

Un marchand de gaufres
Lors de la braderie, de nombreux stands temporaires sont installés, comme ici pour des gaufre

Tantôt s’étendant durant une semaine, tantôt débutant le dimanche à minuit pour finir le lundi à midi. Parfois suspendue quelques heures (comme en 2011, à cause d’orages accompagnés de vents violents), parfois plusieurs années (comme lors de la Seconde Guerre mondiale). Finalement, la braderie a perduré au fil des ans.

Si vous souhaitez connaître l’histoire détaillée de cet évènement, je vous conseille de vous rendre sur le site de la Braderie. 😉

Et en version 2017, ça donne quoi cette braderie ?

Habituellement, ce sont plus de 100 km d’étalages. Cette année, beaucoup moins. Ainsi, par endroits, les rues semblent vides d’étals et parfois de monde, comme désertées. Mais je tiens à insister sur le « par endroits ». Car certaines rues sont bondées, noires de monde : on a des difficultés à avancer, et là, ça rappelle la bonne vieille braderie. Ce contraste est assez étrange.

Ce qu’il faut avoir à l’esprit, c’est que les dernières années, l’esprit originel de la braderie était un peu moins présent : trop d’entreprises, pas assez de particuliers… La ville a essayé de changer cela : en 2017, les étals ne sont autorisés qu’aux particuliers et professionnels lillois, ainsi qu’aux brocanteurs de profession.

Des traditions lors de la braderie de Lille

Dans les esprits des Hauts-de-France, la braderie de Lille est associée à plusieurs traditions. En premier, on peut citer le semi-marathon qui ouvre la braderie depuis quelques années.

Ensuite, bien sûr, il y a les concerts, la musique. Qui ne se souvient pas des amérindiens près de la gare Lille Flandres les dernières années ? Cette année, beaucoup moins de musique (à cause des renforcements de sécurité surtout). Et pas d’amérindiens à l’horizon. Mais bon, il y en avait quand même un peu, la preuve en vidéo.

Il y a aussi la ducasse : une foire aux manèges. Mais dans le Nord, on appelle ça une ducasse. Cette dernière dure environ un mois, de fin août à fin septembre. Et puis surtout, la braderie, c’est l’occasion de faire la fête !

Autre point important : la tradition veut que le lundi après la braderie soit chômé. Mais dans les faits, c’est bien rare. Pas de pitié : les étudiants ont cours le lundi et les salariés travaillent. 😉 Le changement s’est effectué pendant que j’étais petite. Je ne m’en souviens plus.

Il existe tout de même quelques exceptions à la règle : les employés municipaux et les salariés de certaines entreprises implantées depuis fort longtemps dans la métropole lilloise (MEL – métropole européenne lilloise) ont le droit à ce jour de congé.

Le fameux moules-frites traditionnel…

Qui pourrait faire la braderie sans manger un moules-frites ? Car oui, le moules-frites est le plat par excellence à manger lors de cet évènement (s’il y a bien une tradition à respecter, c’est celle-là). Mais au fait, un moules-frites, c’est quoi ?

Je précise, car la première fois que l’on a proposé à ma mère de manger un moules-frites, elle a cru que des moules étaient cuites… dans une friture ! On l’excuse, elle vient d’Alsace !

Un plat de moules-frites
Un plat de moules-frites

Mais non, le moules-frites, ce sont tout simplement des moules accompagnées de pommes frites. Nous faisons en réalité des moules marinières (cuites dans du vin blanc, ou de la bière).

Les vraies frites traditionnelles cuisent dans de la graisse de bœuf (le blanc de bœuf). Pour la recette, c’est par ici.

Sinon on trouve des moules-frites pour une dizaine d’euros lors de la braderie, à moins que vous ne préfériez venir les manger à la cuisine de mémé Moniq, c’est-à-dire chez moi ! 😉

Et pour tout vous dire et vous montrer à quel point cette tradition est importante : je crois que je n’ai jamais connu une seule braderie sans manger de moules-frites le samedi soir !

Le tas de moules

Une tradition des années 1930 voulait que les restaurants réalisent un tas de moules avec les moules consommées par les chineux et les bradeux (le but étant d’obtenir le plus haut tas de moules). Au final, c’était toujours le même restaurant qui remportait la victoire : Aux Moules. Ce fut l’un des seuls à perpétuer la tradition jusqu’au bout. Mais la tradition n’existe plus, pour des raisons sanitaires. Et d’ailleurs, Aux Moules n’existe plus non plus (la gérante a tout simplement pris sa retraite en 2016).

Tas de moules du restaurant « Aux Moules », rue de Béthune, lors de la braderie de Lille
Tas de moules du restaurant « Aux Moules », rue de Béthune, lors de la braderie de Lille
Des verres de bière à la braderie 2017
Des verres de bière à la braderie 2017

… et la bière qui l’accompagne !

Et pour accompagner le moules-frites, on boit quoi ? Une bière pardi ! Jenlain, Ch’ti, 3 Monts, la Goudale… blonde, brune ou ambrée : il n’y a que l’embarras du choix.

Et oui, dans le Nord, on brasse nos bières. Certaines sont d’ailleurs produites à proximité de chez moi : la Moulins d’Ascq est brassée à moins de 6 km.

Alors, la braderie, ça vous tente ? Si c’est le cas, rendez-vous l’année prochaine, le premier week-end de septembre, à Lille où l’on pourra se croiser ! 😃 En attendant, on se quitte sur quelques étals et objets trouvés au détour des rues ! 😉

Animal empaillé sur le bras d'une personne
Un animal empaillé au bras ? Et pourquoi pas ?
Stand de braderie de Lille
Et oui, à la braderie, on brade : on fait même des promotions sur les objets bradés 😉
Étal de bibelots
Étal de bibelots
Street art lors de la braderie de Lille 2017
La braderie, c’est aussi l’occasion pour certains artistes d’exposer leur talent
Transport de meuble à la braderie de Lille
Transporter certains objets s’avère parfois complexe…
Un étal de bandes dessinées
Des étals à même le sol ? C’est tout à fait normal ici : un drap et on s’improvise brocanteur

 

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉