Clara Delcroix

Émission sur la génération Z — Épisode n°8

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 7e épisode, retour sur la 8e émission.

Génération Z n°8

La rentrée approche désormais à grands pas. Nous avons donc réalisé une émission exclusivement sur l’éducation et l’enseignement. L’article sur lequel nous nous basons dans cette émission est L’autre monde des jeunes de la génération Z par Charente Libre.

En effet, la semaine dernière, notre père (Eric Delcroix) a été invité à Angoulême pour une conférence sur la génération Z et l’éducation. Vous pouvez d’ailleurs retrouver la présentation utilisée lors de cette conférence ci-dessous.

Pour info, j’ai écris déjà écrit divers articles au sujet de l’éducation :

Et voilà ! C’est terminé pour cette semaine. Mais on se donne rendez-vous 11 septembre pour la prochaine. Entre temps, si vous avez des questions sur la génération Z, n’hésitez pas à les poser en commentaire ! 😉

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Toi, Président ! – un projet des jeunes de l’Académie ESJ Lille

Comme certains d’entre vous le savent sûrement, cette année, je ne serai plus au lycée ! En effet, j’entame mes études supérieures. Je vais ainsi suivre un double cursus proposé par l’ESJ Lille (École Supérieure de Journalisme).

La pré-rentrée, c’est lundi prochain pour moi… à la fac. À l’ESJ, ce sera vendredi. En effet l’Académie ESJ Lille est un double cursus post-bac qui se réalise en 3 ans. On prépare une licence à l’université (au choix parmi une sélection, pour moi économie et gestion) avec un complément de 10 heures de cours par semaine à l’école de journalisme.

Ces 10 h à l’ESJ correspondent à de l’initiation au journalisme les 2 premières années et de la préparation aux concours des écoles de journalisme la 3e année.

Un projet de l’Académie ESJ Lille : Toi, Président !

Pour bien commencer cette année, je vais vous présenter un projet des jeunes de l’Académie ESJ Lille. En effet, il y a quelques temps, Charles FERY, éditorial et community manager chez Fablabchannel m’a contacté.

Fablabchanel produit 2 chaînes YouTube : Rendez-vous à Paris et Les Hauts-Parleurs.

C’est en particulier de cette dernière chaîne que nous allons parler. Sur Les Hauts-Parleurs, de jeunes francophones à travers le monde prennent la parole sur des sujets qui les touchent.

L’année scolaire 2016-2017 concordait avec l’élection présidentielle française. En partenariat avec La Condition Publique (centre culturel) et des étudiants de l’Académie ESJ Lille, Les Hauts-Parleurs ont créé une série de vidéos « Toi Président« .

Tout d’abord, ce projet m’a rappelé le slam de Samantha Tracy au Sommet de la Francophonie, reprenant le fameux « Moi Président ».

Revenons au projet Toi Président. Les thèmes abordés sont divers : abstentionnisme, radicalisation, engagement dans le rap, féminisme ou encore bénévolat. Le point intéressant : tous les sujets sont traités uniquement par des jeunes. Et ces jeunes sont issus des quartiers dits « prioritaires » de Roubaix (juste à côté de Lille). Une belle initiative en bref ! 😉

D’autres articles ont été écrits sur ce sujet. Vous pouvez regarder du côté de La Voix du Nord (journal quotidien dan le Nord et le Pas-de-Calais) et de La Condition Publique.

Je laisse place aux vidéos, pour vous faire une meilleure idée de « Toi président ». À vous de me dire ce que vous en pensez en commentaires. 😉

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Émission sur la génération Z — Épisode n°7

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 6e épisode, retour sur la 7e émission.

Génération Z n°7

Nous avons eu quelques problèmes d’enregistrement pour cette émission n°7, de fait, la vidéo YouTube n’est qu’un extrait…

Pour cette émission, nous avons en premier lieu traité une question posée par Bruno Tison.

« Malgré les affirmations selon lesquelles les générations les plus jeunes apprennent différemment et requièrent des stratégies d’enseignement multimédias et spécialisées parce qu’ils sont nés avec le web et les smartphones, les auteurs disent qu’il n’y a pas de preuve suggérant que celles-ci sont plus douées avec la technologie ou le multi-tâches que les générations plus anciennes. »

Dans une interview accordée au journal Discover, Paul Kirschner, le co-auteur de l’étude et professeur de psychologie de l’éducation à l’université «ouverte» du Pays-Bas, demande à ce que l’on arrête de catégoriser les jeunes générations: «Nous devons traiter les gens comme des humains, qui apprennent de façon cognitive, et arrêter de considérer qu’un groupe spécifique peut avoir des pouvoirs spéciaux.

Qu’en pensez-vous dans le cadre de la génération Z ?

Ensuite, nous avons traité différents liens que voici :

Nous avons aussi évoqué cette vidéo :

Si vous avez des questions sur la génération Z, n’hésitez pas à les poster en commentaire ! Nous les traiterons dans une future émission 😉

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La route de l’EuroVelo 12, la mer du Nord à vélo

Le cyclotourisme, ça vous parle ? En résumé, le cyclotourisme, c’est de la randonnée à vélo. On accroche des sacoches à une bicyclette, on emmène toutes ses affaires dans ces sacoches et on part ! Le lien avec l’EuroVelo 12 ? C’est un itinéraire de cyclotourisme qui longe la Mer du Nord (une Véloroute).

La Mer du Nord le long de l'EuroVelo 12
La Mer du Nord le long de l’EuroVelo 12

Pour vous faire une meilleure idée de l’itinéraire complet, je vous conseille de vous rendre ici. Pour notre part, nous avons seulement parcouru une partie : de Dunkerque en France à Bunde en Allemagne. 8 jours de vélo et 1 jour de repos.

Sur les vélos : mon père, ma sœur et moi-même. Ma mère était aussi du voyage : elle était en voiture, comme ça elle pouvait venir nous chercher au moindre problème. Pour l’occasion, la voiture était en effet, équipée d’un porte-vélo.

Petite précision : c’était ma première randonnée de ce type, de même pour ma sœur. Mon père avait déjà fait un tour de l’Aisne (le département Français) à vélo étant plus jeune. Mais disons que dans l’ensemble, nous n’étions pas au top de nos performances sportives avant le départ 😉

Itinéraire réalisé

L’itinéraire que nous avons parcouru n’était pas exactement l’EuroVelo 12. Normalement, il n’y a pas de tronçons en France, or nous somme partis de France. De temps à autres, nous avons dévié de l’itinéraire pour diverses raisons (pour rejoindre notre hébergement par exemple).

Le phare de Nieuwpoort, rouge et blanc, avec des moutons à son pied
Le phare de Nieuwpoort en Belgique est le premier phare construit sur le continent européen.

Le découpage de l’itinéraire s’est fait comme suit :

  • 1er jour : Leffrinckoucke, France – Ostende, Belgique (environ 45 km)
  • 2e jour : Ostende, Belgique – Flessingue, Pays-Bas (environ 70 km)
  • 3e jour : Flessingue – Renesse (environ 45 km)
  • 4e jour : repos (traversée en voiture de Renesse à Haarlem)
  • 5e jour : Haarlem – Bergen aan Zee (environ 45 km)
  • 6e jour : Bergen aan Zee – Anna Paulowna (environ 45 km)
  • 7e jour : traverséee de Anna Paulowna à Pieterburen en voiture, puis Pieterburen – Bierum (environ 35 km)
  • 8e jour : Bierum, Pays-Bas – Bunde, Allemagne (environ 50 km)

La voiture nous a permis d’éviter les zones les plus industrialisées et urbaines.

Pour mieux visualiser, voici une carte :

 

Des histoires de balisage…

Les itinéraires de cyclotourisme sont en général balisés (comme ceux de randonnée pédestre). Mais sur le segment de l’EuroVelo 12 que j’ai parcouru, ce n’était pas vraiment le cas…

La Mer du Nord en arrière-plan de dunes
La mer n’est jamais très loin : voyez à l’horizon, derrière les dunes

En France, aucun balisage. Mais en même temps, le sentier n’est pas censé y passer. Rien d’étonnant en somme. Mais le problème, c’est qu’en Belgique non plus, il n’y a pas de balisage ! Ce n’est qu’à partir des Pays-Bas que le sentier est balisé.

Mais là encore, il faut le trouver, ce balisage. En effet, ce n’est pas balisé sous le nom de EuroVelo 12, mais de LF1 – Noordzeeroute. La LF1 commence à Sluis (frontière Belge) et termine à Den Helder. « Et après Den Helder ? » allez vous me demander. Et bien après Den Helder, il faut suivre la LF10 – Waddenzeeroute (qui n’est qu’une extension de la LF1 en réalité).

Et après la LF10 ? Après la LF10, on arrive en Allemagne, et encore une fois les balisages manquent… Cependant, je ne vais pas trop m’avancer sur le balisage en Allemagne : je n’ai parcouru que quelques kilomètres dans ce pays. Après une courte recherche sur Internet, il s’avère que la D1 semble suivre la mer du Nord en Allemagne.

Peut-être que nous n’avons pas vu certains balisages, mais bon… Il faut dire que même dans les Pays-Bas, les balisages n’étaient pas vraiment exceptionnels. Nous nous sommes perdus à plusieurs reprises. Heureusement que nous avions nos smartphones afin de pouvoir créer des itinéraires adaptés au vélo grâce à Google Maps.

Autre point important : au Pays-Bas, il y a la LF1a et la LF1b ainsi que la LF10a et la LF10b. Cela peut sembler un peu déroutant, mais en fait, c’est simple. Le « a » est pour un sens de parcours, le « b » pour l’autre. LF1b se parcourt du Sud vers le Nord et LF1a l’inverse.

Les paysages le long de l’EuroVelo 12

Une digue avec des éoliennes
Une digue après l’avoir parcouru

Bon, ce n’est pas très étonnant, mais en suivant la route de la mer du Nord… On voit beaucoup la mer du Nord ! Le paysage est très « bord de mer » en somme. L’avantage à vélo, c’est que c’est plat. Enfin… à peu près plat 😉

Certains passages sont d’ailleurs assez amusants : on traverse les dunes (au Nord de Haarlem). Par endroits, il est même demandé aux cyclistes de prêter attention, car certaines pentes sont supérieures à 10 % (d’où la relativité du « plat »…).

On roule aussi dans des forêts et des villes côtières. Et au Pays-Bas, on passe sur différentes digues. Mais à la longue ça devient lassant : les digues sont construites toutes droites, on a donc l’impression de rester sur place, de n’avancer que très peu !

De temps à autres, on a aussi l’occasion d’emprunter un ferry (pour les cyclistes, certains sont gratuits, d’autres payants).

L'intérieur de l'un des ferrys
Un ferry sur le parcours

Le circuit est tout de même bien pensé, car il évite les agglomérations, privilégiant la nature et l’usage de pistes réservées aux cyclistes. Ça change donc de la randonnée du Mur d’Hadrien l’année dernière où nous longions sans cesse la route ! Par conséquent, on peut y croiser des animaux assez régulièrement : moutons, chèvres, vaches (aussi des vaches Highland !), et même un crapaud, etc.

Cependant, l’EuroVelo 12 a parfois un petit côté agaçant : notamment aux Pays-Bas, certains coins sont très touristiques (pour les Néerlandais et les Allemands avant tout). Alors si vous pensiez être seul, vous vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’au coude !

Soit dit en passant : attention, aux Pays-Bas, dans certaines réserves naturelles, l’entrée est payante.

Le temps : soleil, nuages, pluie ?

Nous avons eu du beau temps dans l’ensemble : les marques de bronzage sont bien présentes ! 😃

Mais, au bord de la mer, le temps change rapidement. Une matinée maussade peut très rapidement se transformer en après-midi ensoleillée. Et vice et versa. On ne connaît jamais vraiment le temps à l’avance.

Une section du sentier avec de nombreux cyclistes
Par endroits, le sentier est très fréquenté

Une fois, nous avons eu une très grosse pluie. Nous nous sommes arrêtés dans un café, dégoulinants, histoire de prendre une boisson chaude. Nous avions des serviettes sur nous pour nous sécher. Et nous avions quelques vêtements de rechange. En reprenant la route, nos vêtements ont terminé de sécher (entre-temps le soleil avait daigné pointer le bout de son nez 😉).

Excepté cet évènement, les pluies n’étaient que de courte durée (un simple K-Way servait à les contrer).

Cependant, en général, le soleil tapait fort. La crème solaire a été salvatrice, tout comme l’après-soleil. Cela peut sembler étonnant, mais je pense que l’endroit où nous avons eu le plus de coups de soleil, ce sont les mains ! (Pensez donc à les protéger 😉).

Questions d’organisation

Mais un vélo, ça se casse, non ?

Les dunes le long du chemin
Les dunes le long du chemin

En une grosse semaine de vélo à haute dose, un vélo ne se casse pas vraiment… Personne n’a crevé. Papa a remporté la palme d’or du déraillement avec *roulement de tambour* 2 déraillements, Yseult (ma sœur) termine à la 2e place avec 1 déraillement, et pour ma part 0 déraillement, donc je ne sais pas vraiment si je peux être classée… 😄

Ma sœur a eu quelques problèmes avec son panier… que nous avons finalement fixé avec des tendeurs sur le porte-bagage.

Et puis il faut prendre beaucoup de choses avec soi !

Ah bah ça, c’est sûr hein ! Nous partons à la journée. Alors vraiment… je pense que nous aurions dû louer un sherpa avec nous !

Trêve de plaisanterie : pas tant que ça. Nous avions une sacoche double sur mon porte-bagage, un panier sur celui de ma sœur et c’est à peu près tout.

Le contenu des sacoches ? Quelques habits de rechange, de quoi manger, boire, des serviettes pour se sécher, une trousse de réparation pour les vélos, une trousse de premiers secours, et puis le petit matos qui peut toujours servir (lampe de poche, ficelle, papier absorbant, batterie de secours pour les téléphones, etc.).

Des biches et leurs faons le long de la route
Des biches et leurs faons le long de la route

Et les hébergements dans tout ça ?

Nous avions organisé le voyage de sorte à pouvoir trouver les hébergements la veille, ou que notre mère les recherche le jour même. Parfois, dans les endroits les plus touristiques, la tâche s’est révélée un peu ardue : début août, c’est aussi la période de vacance des Néerlandais.

Mais en partant avec du matériel de camping (tente, duvet et matelas) les logements sont beaucoup plus disponibles. En effet, beaucoup d’hébergements avaient de la place dans le camping, mais pas dans l’hôtel/B&B.

L’article touche à sa fin, plus que quelques photos à contempler. 😉 Si vous avez des questions relatives à l’EuroVelo 12 / la Noordzeeroute (LF1) / la Wadenzeeroute (LF10), au cyclotourisme ou n’importe quel autre sujet en relation avec cet article, n’hésitez pas à mettre un commentaire ! 😉

Quelques photos pour terminer

Une ancienne banque reconvertie en café à à Termunterzijl (Pays-Bas)
Le cyclotourisme, c’est aussi l’occasion de trouver des endroits insolites, comme cette ancienne banque reconvertie en café à Termunterzijl au Pays-Bas (café Teetied)
Escalier pour accéder au point de vue sur la dune
Escalier pour accéder au point de vue sur la dune
La lune brille au-dessus des dunes
Le soir, la lune brille au-dessus des dunes
Des goélands volent, la lune en arrière-plan
Les goélands dans le ciel rappellent l’omniprésence de la mer
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Émission sur la génération Z — Épisode n°6

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 5e épisode, retour sur la 6e émission.

Génération Z n°6



C’est un épisode un peu particulier, car nous répondons aux questions d’une étudiante pour son mémoire. Retrouvez ses 5 questions ci-dessous.

  • Selon nos recherches, nous avons pu constater que la génération Z privilégie le partage à la possession. Ils échangent leurs habits, leurs jouets, etc. Comment pouvez-vous expliquer ce phénomène ?
  • Ont-ils un mode de consommation collaboratif selon vous ?
  • Comment les marques peuvent-elles s’adapter à ces phénomènes ? Comment peuvent-elles les attirer et les fidéliser ?
  • On constate que les jeunes d’aujourd’hui sont très influencés par les youtubeurs, blogueurs, etc. concernant des produits de marque. De ce fait, pensez-vous que la génération Z privilégie leurs avis plutôt que ceux de leur famille, de leurs amis ?
  • Pourquoi, selon vous, dit-on de cette génération qu’elle est une Génération « Test & Learn » ?

Si vous aussi avez des questions sur la génération Z, n’hésitez pas à les poster en commentaire !

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De la randonnée ? Au Luxembourg qui plus est ?

Le Luxembourg : un petit pays (plus petit que le plus petit des départements français) encastré entre la France, l’Allemagne et la Belgique. Ce pays, je le connais depuis longtemps comme lieu de passage, mais comme beaucoup, pas forcément pour la randonnée…

En effet, l’une de mes grands-mères habitait en Alsace (oui, ma mère est alsacienne). Pour effectuer les quelque 500 km en voiture qui sépare Lille de Strasbourg, nous passions régulièrement par le Luxembourg.

Ah oui, petit point info pour commencer : le Luxembourg est à la fois un pays et une ville. La capitale du Luxembourg est… Luxembourg (on dit aussi Luxembourg Ville). Dans cet article, je parle du pays, et non de la ville. 😉

Un point de vue sur le sentier "Schengen sans frontières"
Un point de vue sur le sentier « Schengen sans frontières »

Je ne sais pas si le Luxembourg est fort célèbre en Afrique, mais en France, on le connaît… de nom ou pour les cigarettes et l’essence (qui sont moins chères qu’en France). Cependant, il est nettement moins connu pour ses randonnées. Et pourtant ! Quelle erreur !

Il existe de nombreux sentiers de randonnée au Luxembourg. Oui, bien sûr, dans un si petit pays, ce ne sont pas des randonnées de 15 jours ! Mais plutôt des randonnées à la journée, voire à l’après-midi (ou la matinée, selon selon). Mais on peut aussi trouver des randonnées sur plusieurs jours.

Ce qui est vraiment génial au Luxembourg, c’est la diversité des paysages (je vous explique tout par la suite). 😉

Un paysage forestier montrant la grandeur de l'environnement
Parfois, on se sent vraiment petit à côté de la grandeur de la nature (cherchez ma mère dans le paysage) 😉

Les paysages du Luxembourg

La région au Nord du Luxembourg est la Mullerthal. Mullerthal est composé de deux mots : Muller (meuniers) et Thal (vallée avec l’ancienne orthographe allemande), soit la vallée des meuniers. Cette région est très vallonnée. C’est pourquoi on lui donne aussi le surnom de petite Suisse luxembourgeoise.

Les paysages : des forêts et des rochers. Beaucoup de rochers. Dont certains très impressionnants. Ils longent souvent les sentiers. Il y a même un endroit avec des gorges : les Gorges du Roitsbach (personnellement, j’aime beaucoup cet endroit). Voir la promenade B2 à Berdorf.

Ma mère en train de monter l'escalier dans l'une des gorges du Roitsbach
Ma mère en train de monter l’escalier dans l’une des gorges du Roitsbach

Je n’ai jamais vu personne faire de l’escalade sur ces roches, ce qui m’a un peu étonné. Cependant, après une petite recherche sur Internet, il s’avère qu’il est possible de s’y adonner (à Berdorf par exemple. D’ailleurs nous y avons croisé, parmi de nombreux randonneurs, quelques uns avec du matériel d’escalade).

On retrouve aussi des forêts au Sud-Ouest du Luxembourg. Les rochers s’y font tout de même plus rares. Au Sud-Est, ce sont de nombreuses vignes qui complètent le paysage.

Le plus étonnant dans tout ça, c’est de se rendre compte que de tels sites existent… à parfois même pas 25 km de la capitale : Luxembourg Ville !

Et n’allez pas imaginer que le Luxembourg est tout plat, à l’image des Pays-Bas. Non, non, le Luxembourg est bien vallonné et on s’offre de temps à autre de jolis dénivelés lorsqu’on y marche. 😉

La randonnée au Luxembourg

Maintenant que vous vous faites une meilleure idée de la géographie du Luxembourg, revenons à nos randonnées.

Comme vous le savez j’aime randonner. Rappelez vous l’année dernière, j’avais longé le mur d’Hadrien en Angleterre. Pour le Luxembourg, déjà en 2014, j’y avais passé quelques jours pour marcher et régulièrement je parcours les chemins de randonnée de ma région.

Pour une partie de mes vacances, cette année, je suis retourné au Luxembourg. Peu de temps avant de partir là-bas, j’ai trouvé un article en anglais sur le sujet : 5 choses qui font que le Luxembourg est la destination parfaite pour randonner.

Les 5 raisons listées sont les suivantes :

  • Le pays est compact et varié
  • Des sentiers ont gagné des prix comme le Mullerthal Trail, un ensemble de 3 routes pour une distance totale de 112 km (de mon côté, je ne l’ai jamais effectué)
  • Un conte ou un mythe accompagne chaque sentier
  • Des villes de contes de fée
  • La nourriture et les boissons (saucisses comme la mettwurst, vins de Moselle, bières, liqueurs, etc.)

Les circuits auto-pédestres

Ne faites pas comme ma mère : non, les circuits auto-pédestres ne sont pas des sentiers réalisables à la fois en voiture et à pied. Ces circuits sont en réalité des boucles dont le point de départ est facilement accessible en voiture (ainsi, il est aisé une fois la randonnée terminée de rentrer à son hébergement) rassemblées dans un guide.

Au premier plan, ma sœur tient une carte d'un circuit auto-pédestre, à l'arrière-plan, le balisage bleu et blanc se détache sur un arbre
Carte en main, il est facile de suivre les balisages 😉

Mon père connaît depuis longtemps l’ouvrage : il l’a acheté en 1998. Du coup, nous avons randonné avec ce vieux guide, en 2014 et encore aujourd’hui, en 2017. Les sentiers sont toujours entretenus et les balisages sont bien marqués.

Mais ce qu’il faut prendre en compte, c’est qu’en 20 ans, certains sentiers changent. De plus certains paysages évoluent aussi. Ainsi, sur la vieille carte, on se situe dans des champs, mais dans la réalité, des maisons sont apparues… ou encore un sentier de 8 km devient un sentier de 10,7 km. Mea culpa… nous n’avions qu’à acheter le guide auto-pédestre le plus récent !

Les circuits auto-pédestres couvrent l’ensemble du pays. Ils offrent donc une grande diversité de paysages. De plus, n’oublions pas que les distances au Luxembourg sont courtes. On se trouve toujours à moins de 25 km d’une frontière et le Luxembourg mesure seulement 82 km sur sa plus grande longueur.

Schengen sans frontière – Schengen grenzenlos

Il y a peu de temps, nous nous sommes rendus à Londres entre filles, avec ma sœur et ma mère. Juste avant de sauter dans l’Eurostar pour rentrer sur Lille, nous avons fait un arrêt à la librairie de la gare. Là-bas, j’ai trouvé un livre : A history of the world in 500 hikes (= une histoire du monde en 500 randonnées). Il m’a bien plu et je l’ai acheté par la suite.

Balisage du sentier "Schengen sans frontières"
Balisage du sentier « Schengen sans frontières »

Dedans, une seule randonnée passe par le Luxembourg : Schengen sans frontière, Schengen grenzenlos en allemand, ou encore Schengen without border en anglais. Une boucle d’un peu plus de 8 km créé récemment : en 2014.

Le départ de la randonnée est au niveau du musée européen de Schengen. Nous avons aisément trouvé une place pour garer la voiture (mais il était relativement tôt pour un dimanche), ce ne doit pas toujours être le cas.

Pour avoir une carte et quelques explications (très succinctes) sur la randonnée, rendez-vous à l’office de tourisme (c’est gratuit) : ils vous donneront une feuille A4 avec d’un côté la carte et de l’autre les explications.

Les informations essentielles

Le temps de parcours donné est de 3 h minimum. Avec mes parents (plus de 55 ans et qui n’ont pas vraiment une activité physique régulière), nous avons mis 3 h 30 environ. Un autre couple avec leur fille qui avait nos âges, parti en même temps que nous, est finalement arrivé 30 min après nous (soit un temps de parcours d’environ 4h, mais ils ont peut-être fait une pause repas plus longue).

La difficulté annoncée est moyenne. Et c’est vrai qu’il n’y a pas de réelle difficulté dans l’ensemble, si ce n’est quelques montées un peu raides : 366 m de dénivelé positif et 366 m de dénivelé négatif. Mais c’est tout à fait faisable ! 😉

Son attrait historique ?

Les accords de Schengen ont été signés en 1985 dans la ville du départ (et de l’arrivée, étant donné que, encore une fois, c’est une boucle) : Schengen. Ils autorisent la libre circulation dans les états signataires, sans contrôle aux frontières.

C’est le but supposé de cette randonnée : en peu de kilomètres, on découvre 3 pays : le Luxembourg, la France et l’Allemagne. Et bien que l’on franchisse une frontière, aucun contrôle aux frontières.

Un peu décevant…

Premièrement, pour découvrir 3 pays, j’aurai trouvé plus intéressant de passer dans les 3 pays. Lorsqu’on voit la distance qui les sépare sur la carte, on se dit qu’en augmentant la taille de la randonnée à 10 ou 11 km, cela aurait été possible ! Et on serait alors passé par le Luxembourg, par la France et par l’Allemagne.

Point de vue sur la vallée
Dans la partie française du sentier « Schengen sans frontières »

Ah oui, j’oublie, parfois sur internet, on trouve que la randonnée fait 7 km… mais dans la réalité, la dernière borne qui indique le nombre de kilomètres marque bel et bien 8 km (elle se situe à quelques mètres de l’arrivée), ne vous faites pas avoir. 😉

Dans les faits, on marche plus de 8 km : le départ annoncé (au musée européen de Schengen, près du café) se situe à 700 m du réel départ de la randonnée. Et si vous venez de la gare, ajoutez encore 600 m. On se rapproche donc davantage des 9,5 km que des 7 km…

Autre point décevant : il serait amusant de savoir quand on franchit une frontière, se rendre compte que, vraiment, on circule comme on le souhaite à travers les pays… or, rien n’est indiqué ! Par hasard, on comprend être en France parce qu’on voit un panneau de la FFRP (Fédération Française de Randonnée Pédestre), mais c’est bien tout !

Enfin, le circuit se veut « international » : on découvre Allemagne, France et Luxembourg. Or, tout au long des parcours, les panneaux d’explications sont unilingues. Si je ne parle pas allemand, je ne comprends rien !

Bref, un avis mitigé sur ce parcours… L’idée est bonne, mais il aurait fallu mener le projet un peu plus loin…

Et vous, connaissiez-vous le Luxembourg pour ses randonnées ? Des itinéraires à conseiller ?

Quelques photos pour terminer

Une vache

Paysage ensoleillé au Luxembourg

Un paysage valloné au Luxembourg

Hauteur limitée sur la route à cause d'un rocher
Hauteur limitée sur la route à cause d’un rocher
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Émission sur la génération Z — Épisode n°5

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 4e épisode, retour sur la 5e émission.

Génération Z n°5

Ainsi que dans les épisodes précédents de cette émission, nous avons sélectionné quelques articles relatifs à la gen Z. Ma sœur Yseult, 19 ans, et moi-même donnons ainsi notre point de vue sur ce que les médias disent de notre génération.

Les liens mentionnés dans cette émission sont les suivants :

Rendez-vous demain soir pour la prochaine émission (enfin seulement si tout le monde est rentré à temps à la maison…) ! 😉

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Més-aventures lors du baccalauréat

Le baccalauréat… que d’aventures ! Ou de mésaventures… je ne sais pas vraiment. Je vous avais déjà parlé de mes techniques pour se changer les idées pendant le bac blanc. Cette fois-ci, je vais vous parler du bac, du vrai bac.

Je ne sais pas pourquoi, mais lors du bac, alors que tout devrait se passer comme d’habitude, rien ne se passe comme prévu

Juste pour situer un peu le contexte, cette année, je passais à la fois mon baccalauréat et mon Abitur (le baccalauréat allemand). Du coup, au lieu d’avoir une semaine d’épreuves, j’ai gagné le gros lot… 1 mois d’épreuve ! Eh oui, pendant tout le mois de juin, les épreuves pleuvaient (alors que le soleil brillait et le mercure dans les thermomètres montait). Les pressions (atmosphérique et artérielle) grimpaient elles aussi ! 😉

Du 2 au 29 juin : 27 jours. C’est beaucoup quand on y pense. J’entends déjà Sonia (une autre mondoblogueuse) me dire « Je dis oh chez vous ça dure combien d’années l’épreuve du bac ? J’ai l’impression que ça fait 10 ans que tu composes ?! 😅 » Bon, tu n’as pas tout à fait tort Sonia… 😉

Le baccalauréat, ça commence un an avant le bac !

Je ne sais pas comment ça se passe dans vos pays, mais en France, nous avons ce que nous appelons « les épreuves anticipées« . Anticipées. Ça veut dire qu’on les passe plus tôt. Et ce « plus tôt » signifie 1 an auparavant.

Tout le monde passe donc l’épreuve de français en 1re. De plus, les séries L (littéraire) et ES (économique et social) ont une épreuve de sciences au programme.

Ainsi, les (més)aventures commençaient pour moi, dès l’année dernière.

17 juin 2016 – Français

Première épreuve du bac : le Français. Comme on le dit tout le temps, il faut arriver avec 1/4 d’heure d’avance. 6h30, mon réveil sonne. Étonnement, je ne suis pas vraiment fatiguée (et ce, malgré les difficultés pour m’endormir la veille au soir).

7h15, je pars de chez moi. Quelques instants plus tard, je suis à l’arrêt de bus. Ligne 13. Couleur : rose. Direction : Villeneuve d’Ascq – Hôtel de Ville. Il pleut et je n’ai pas vraiment envie de marcher les 10 minutes qui me séparent du métro.

7h25 – arrivée à la station de métro. Ligne 2. Couleur : rouge. Direction : C. H. Dron. Jusque-là tout va bien. Enfin, le métro est envahi de profs, ça sent le bac 😉

7h35 – j’arrive à Porte de Douai, la station de métro la plus proche de mon lycée. Ouf, j’y suis. Désormais, il ne peut plus rien m’arriver. Il n’y a pas eu de panne de métro, pas de grèves, pas d’accident. Yes !

Sauf que…

Il pleut toujours… et même plus qu’avant (oui, je n’habite pas dans le Nord pour rien…). Je ne vais pas marcher les 5-10 minutes à pied jusqu’au lycée ! Allez, j’emploie la technique des jours de grosse flemme : je vais prendre le bus jusqu’au lycée ! 😃

Je fais attention. Ligne 57. Couleur : violette. Direction : Lesquin-Verdun. Good. Je patiente. Le bus démarre. Dans 3 minutes, je suis au lycée. Sauf que… le bus a changé sa destination lorsque j’étais dedans sans en avertir les passagers (ça n’arrive jamais normalement, mais c’est bien ça le problème : normalement…). Je suis en train de me rendre à l’opposé de mon lycée. Gros coup de stress.

Et dire que c’était arrivé à une amie il n’y a même pas une semaine. On s’était tous bien moquée d’elle. Moi y comprit. Rira bien qui rira le dernier…

Le prochain arrêt de bus : Porte de Valenciennes. Okay, ça devrait le faire. Porte de Valenciennes, c’est aussi une station de métro. Je descends donc du bus à cet arrêt. Je reprends le métro jusqu’à Porte de Douai (1 arrêt, c’est rapide). Et je me décide à me rendre à pieds au lycée. Sous la pluie battante cette fois.

7h45 – arrivée au lycée. Je suis trempée, mais à l’heure. Heureusement, je vais pouvoir me sécher rapidement à l’intérieur. Que nenni ! On a attendu 15-20 minutes à l’extérieur que quelqu’un vienne nous ouvrir la salle…

Ce fut ma première épreuve de bac. Au final, je m’en suis sortie avec une note de 19/20, donc vraiment, pas de quoi me plaindre 😉

Une année de Terminale chargée

15 mai 2017 – Expression orale d’anglais LV2 (langue vivante 2)

Bon d’accord, j’ai menti. Les épreuves du bac cette année ne se sont pas déroulées seulement sur le mois de juin. On a eu les épreuves de sport au cours de l’année (en novembre, puis en février et en mai). De même, la compréhension orale en anglais a eu lieu en février/mars et l’expression orale en mai.

Ici, je parle de l’expression orale. Pour cette épreuve, 3 thèmes sont possibles :

  • Myths & heroes (mythes et héros)
  • Locations & forms of power (lieux et formes du pouvoir)
  • Spaces & exchanges (espaces et échanges)

On tire au sort. C’est bien ma veine. Je n’ai jamais eu de chance à ce genre de choses. Je prie intérieurement pour avoir Myths & heroes. Un dé rouge devant moi. 1 ou 4 = Myths & heroes. 2 ou 5 = Spaces & exchanges. 3 ou 6 = Locations & forms of power.

Allez, surtout pas Locations & forms of power. Myths & heroes… 1 ou 4… Myths & heroes.…

6… Oh noooooon… Ce n’est pas Myths & heroes

Pourquoi on ne joue pas au dada ? Vous savez, les petits-chevaux ? Pour sortir un cheval, il faut 6…

Peut-être pas si terrible que ça, non ?

Je me rends dans la salle pour la préparation de mon oral. Okay, je n’ai pas Myths & heroesMais j’ai quoi à préparer en fait ? Mer** ! Je ne sais plus quel est le thème. Je me suis tellement focalisée sur ce que je n’avais pas, que je n’ai pas fais attention au sujet désigné.

Bon. Réfléchissons. Dans l’ordre de l’année. Si c’est logique, les chiffres doivent être dans l’ordre de l’année. En 1er, on a vu Myths & heroes. Donc 1 et 4. En 2e, c’était Locations & Forms of power, donc 2 et 5. Et enfin, en 3e, Spaces & Exchanges donc 3 et 6. Donc j’ai Spaces & Exchanges.

10 minutes de préparation : c’est parti. Je termine un peu en avance. Bon, je vais quand même commencer à préparer Locations & For… « Clara ? Let’s go ?! » Bah, je ne prépare pas le 2e en fait. J’espère ne pas m’être trompée dans le sujet ! Et bah si, je me suis trompée… 6, c’était Location & Forms of Power. Me reste à improviser, hein !

Finalement, il me semble m’être plutôt bien débrouillée. Au moins, cela avait l’avantage d’être spontané ! Ça, aucun problème 😃

6 juin 2017 – Histoire et géographie Abibac

En Abibac, nous avons certaines épreuves qui sont différentes des autres bacs. L’épreuve d’histoire et de géographie est uniquement en allemand. Nous devons disserter en allemand, avec des thèmes en allemand, et des documents en allemand.

5 h d’épreuve à la place de 4 h pour le bac traditionnel. Et le droit d’utiliser un dictionnaire unilingue allemand. De plus, l’épreuve a lieu bien avant la « semaine du bac ».

Et cette année, on a eu la chance de composer de 13h à 18h (et non de 8h à 13h), pour le bonheur des uns, et le malheur des autres. Bref. Je ne prépare pas mes affaires la veille, de toute façon, c’est l’après-midi : j’aurai tout mon temps le matin.

Grossière erreur de ma part

11 h du matin. Incapable de retrouver ma convocation et ma carte d’identité (pour cette dernière, à défaut, je sais où se trouve mon passeport). À 12h15, je dois absolument être partie. Et je dois encore manger…

Je suis dans tous mes états. Imaginez ! Cette épreuve, c’est celle que je redoute le plus ! L’histoire et la géographie n’ont jamais été ma tasse de thé. En plus, en allemand. Quelle idée… j’ai déjà dû vous raconter la fois où j’ai placé le Japon en Inde, en 4e, je crois… je me suis tout de même améliorée depuis, mais bon.

Nous retournons (ma mère, mon père, ma sœur et moi) toute la maison, de fond en comble. Mais je ne trouve toujours pas cette fichue convocation. Pourquoi je n’ai pas préparé mon sac la veille ? Pourquoi le jour de cette épreuve, évidemment ? Et le temps défile, l’heure fatidique se rapprochant de plus en plus. Au final, merci Maman. La convocation est à proximité de mon sac.

Je mange, passeport en poche, convocation dans le sac désormais. Pour m’aider, ma mère me conduit en voiture. Mais avant de partir, elle jette un œil dans la voiture de mon père. Et, oh miracle, moi qui affirmait haut et fort à tous qu’elle ne pouvait se trouver là… ma carte d’identité est bien dans la voiture !

Tout est bien qui finit bien. J’arrive en temps et en heure. Je m’en tire avec une belle frayeur et une bonne montée d’adrénaline.

29 juin 2017 – Oral d’allemand Abibac

Cette fois, rien ne m’arrivera. Promis juré. Mon oral est à 10h30. Cette fois, j’ai préparé mes affaires la veille. J’ai bien ma carte d’identité et ma convocation. Je ne vais pas me rendre au lycée en bus ou en métro, comme ça ni panne, ni grève, ni rien. J’irai à vélo.

Mon vélo a été volé il y a quelques semaines, devant le lycée justement. Depuis, j’ai un peu retapé le vieux vélo Peugeot de ma maman (plus de 40 ans tout de même, le vélo… ma mère, elle, est un peu plus vieille 😉). Elle ne l’utilise pas ce vélo de toute façon. Et en plus il roule bien.

Tout est parfait, ou pas…

Le matin, je me réveille à 8 h 30 (oui, je prévois du temps au cas où, on ne sait jamais). Vers 9h45 me voilà en route. Sur le vélo, j’entends un étrange tac tac tac. Je fais une centaine de mètres et décide de m’arrêter : mieux vaut maintenant que plus tard. J’observe. Roue avant : OK. Roue arrière : le pneu est sorti de la jante (j’avais déjà eu une fois le problème avec ce vélo).

Je décide de rentrer chez moi. Sauf que pour rentrer, je fais rouler le vélo… ce que je n’aurais jamais dû faire. À peine 20 m plus loin, je commence à entendre tchhhhh. Eh merde… j‘ai crevé en plus maintenant… donc vraiment totalement inutilisable, je n’ai plus le temps de réparer tout ça.

En chemin, j’appelle ma mère : c’est bon elle me conduira jusqu’au métro. De retour à la maison, on se met en route, en voiture cette fois-ci. Au final, elle me conduit jusqu’au lycée (on ne sait jamais, hein, une panne de métro, une grève ou quoi que ce soit : c’est plus sûr comme ça !). Arrivée avec 1/4 d’heure d’avance : parfait !

Une ‘tite conclusion ?

Avec toutes ces (més)aventures lors du baccalauréat, j’ai retenu quelques leçons que je partage gracieusement avec vous :

  1. On ne vous le répétera jamais assez : préparez vos affaires la veille, même si l’épreuve a lieu l’après-midi : ça vous évitera de belles frayeurs.
  2. Checkez vos moyens de transport : vérifier votre vélo la veille, et puis faites attention aux directions des bus, métro, etc. Le mieux : toujours prévoir un plan de secours.
  3. Évitez d’avoir trop de flemme le jour du bac : mieux vaut marcher 500 m que de se retrouver dans un bus qui part dans la direction opposée.
  4. Toujours prévoir du temps, beaucoup de temps. Ce temps m’a été utile, même si je n’y croyais pas vraiment au début.
  5. Restez zen. Bon, ça, c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais je le précise quand même, sait-on jamais 😉
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Émission sur la génération Z — Épisode n°4

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 3e épisode, retour sur la 4e émission.

Génération Z n°4

Ainsi que dans les épisodes précédents de cette émission, nous avons sélectionné quelques articles relatifs à la gen Z. Ma sœur Yseult, 19 ans, et moi-même donnons ainsi notre point de vue sur ce que les médias disent de notre génération.

Les liens mentionnés dans cette émission sont les suivants :

Pas d’émission la semaine prochaine comme l’émission est bi-mensuelle.  Rendez-vous donc le 3 juillet pour la prochaine 😉

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Un an après mon arrivée sur Mondoblog — Partie 3 : on parle cuisine !

La cuisine et moi, une grande histoire d’amour… J’ai débuté à cuisiner très jeune, vers mes 7 ans. S’en est suivi l’émergence d’un projet familial : La cuisine de Mémé Moniq (consultez ma page À propos pour plus d’informations à ce sujet). Grâce à Mondoblog, j’ai pu approfondir ma culture culinaire en découvrant la cuisine africaine !

Cela fait désormais 1 an et quelques mois que j’ai débarqué sur Mondoblog. Outre l’apprentissage du blogging, Mondoblog c’est aussi beaucoup d’autres choses. Je pense à l’aspect humain de la formation, et aussi dans mon cas à la culture générale (notamment sur l’Afrique). Car avant Mondoblog, ma vision du continent africain était empreinte de stéréotypes.

Cet article est le 3e d’une série de 3. Le premier article portait sur des expressions, du vocabulaire africain. Et le deuxième article portait sur quelques points de la culture africaine m’ayant marqué.

Ici, quand je parle de cuisine africaine, je parle avant tout de l’Afrique de l’Ouest. Les blogueurs avec lesquels j’ai eu l’occasion de parler gastronomie habitent en effet principalement cette région du globe : Mali, Côte d’Ivoire, Sénégal, Togo, etc.

Un plat africain

Des tiges de mil
Le mil aussi dit millet

De ce que j’ai pu observer, les plats africains sont souvent composés de la même manière : une céréale (à Madagascar du riz, mais ce peut être du mil, du sorgo, etc.) souvent cuite de manière très simple (à l’eau) et accompagnée d’une sauce.

Parfois, la céréale est remplacée par un tubercule (manioc, igname, etc.). La sauce contient légumes, viandes et/ou poisson, aromates, épices : c’est elle qui apporte les saveurs au plat.

Autre point important : dans la cuisine africaine, les quantités et les temps de cuisson sont parfois peu exacts… voire illusoires. Certains plats sont habituellement réalisés en très grandes quantités : une famille de 10 personnes, voire parfois plusieurs familles.

En parlant des épices, il faut bien comprendre le concept « épicé à l’africaine« . Je me rappelle d’une anecdote lors de la formation Mondoblog.

Un champ de sorgho
Le sorgo aussi orthographié sorgho

Il y avait plusieurs sauces sur la table et je ne savais laquelle choisir (mon palais de jeune française n’étant pas vraiment habitué au feu du piment). Je me suis décidé à demander à Lucrèce, Béninoise qui vit désormais au Sénégal, elle aussi mondoblogueuse. Elle m’indique une sauce verte. « Prends celle-là, elle est douce. »

Je me souviendrai longtemps de la douceur de la sauce africaine. *WOW ! Ça arrache !* me crie une petite voix au fond de moi. C’est ça le concept d’épicé à l’africaine : ce qui est doux pour un Africain ne l’est, en général, pas pour un Européen.

Mes premiers pas dans la cuisine africaine

J’ai commencé à découvrir la cuisine africaine avec Fatouma du Mali (Faty pour les intimes😉). Elle m’a fait découvrir le Tukasu, plat de fête de Tombouctou. Il est composé de boules de blé et, bien évidemment, d’une sauce (à la viande et à la tomate).

Ensuite sont arrivés les alfineta (des beignets de riz maliens). Faty a pour habitude de nous souhaiter bonjour tous les matins dans Facebook. Elle a aussi pour habitude de prendre son thé en photo et de le poster dans Facebook. Un jour, elle l’a accompagné de ces alfineta, ce qui m’a donné envie d’essayer la recette ! 😉

Création d’un groupe sur la cuisine africaine

Mon intérêt croissant pour la cuisine africaine a finalement emporté avec moi ma famille dans cette aventure. Avec ma sœur Yseult et à moindre degré mon père Eric, dans le cadre de La cuisine de Mémé Moniq, nous avons créé un groupe WhatsApp sur la cuisine africaine. Cela nous permet d’échanger sur la cuisine africaine : partage de recettes, d’astuces, etc. Pour rejoindre ce groupe, c’est simple, cliquez ici 😉

Des exemples de mets africains

Les gari sont des boules de manioc fermentées. Elles sont composées de farine de manioc et d’eau. Elles accompagnent de nombreux plats d’Afrique de l’Ouest, salés comme sucrés. En voici une recette.

Une femme porte du gari sur sa tête
Une femme porte du gari sur sa tête

L’atassi ou ayimolou se prépare au Bénin et au Togo (on le retrouve aussi dans d’autres pays, sous d’autres noms). Ce sont des haricots (blancs ou rouges) mélangés à du riz. On l’accompagne parfois de spaghetti ou de gari. Pour une recette, c’est par ici.

Souvent l’atassi est accompagné de n’gbagba, une sauce rouge à base de tomate, comme dans cette recette.

L’attiéké se mange en Côte d’Ivoire. Encore une fois, c’est du manioc. D’aspect, ça ressemble un peu à du couscous. Et pour cause : l’attiéké est de la semoule de manioc. On peut par exemple l’accommoder avec cette recette.

Au Togo, le fufu ou foufou est de la farine (d’igname, de manioc ou encore de plantain) bouillie et pilée. On le consomme accompagné de sauce, de préférence à l’arachide. Par ici pour la recette du fufu et sauce à l’arachide.

Le tchep jen ou thiéboudiène est le plat du Sénégal par excellence. À base de riz, de poisson, de tomates et d’autres légumes, il est souvent considéré comme difficile à réaliser. Une très belle recette étape par étape avec des images est détaillée ici.

Terminons sur ces mets avec le yassa. Le yassa est composé de riz et d’oignons frits. Ainsi on peut réaliser du poulet yassa (yassa au poulet), mais aussi du poisson yassa (yassa au poisson). Il existe beaucoup de recettes de poulet au yassa sur Internet. Je vous propose celle-ci, mais ce n’en est qu’une parmi tant d’autres !

Un verre de jus de bissap
Un verre de jus de bissap

Les boissons

Certaines boissons sont traditionnelles à l’Afrique. Je pense notamment au bissap : du jus d’hibiscus. C’est LA boisson par excellence. J’ai l’impression que tout le monde en raffole ! Personnellement, je n’ai pas encore eu l’occasion d’y goûter. Mea culpa.

En Afrique, certaines boissons ne sont pas inconnues. On retrouve les mojitos (cherchez Samantha, elle ne doit pas être bien loin). Et puis Will doit côtoyer les bières. La THB (pour Three Horses Beer) de Madagascar ou encore l’Awooyo du Togo.

Oh et puis si vous entendez lo veung, c’est que vous êtes en contact avec un Camerounais ! Cela signifie le vin. Mais on essaie de l’écrire tel qu’on le prononcerait là-bas.

Tout à l’heure, je vous parlais de Fatouma et de son thé. Mais ce n’est pas la seule ! Qui ne s’est jamais représenté dans sa tête une caravane de chameaux au milieu du désert qui s’arrête pour prendre le thé ? Certain pays sont mêmes producteurs de thé ! Magascar est de ceux-là. J’en ai rapporté du thé Sahambavy (un vrai délice).

Ainsi dans le groupe sur la cuisine africaine, il nous est arrivé de discuter thé. Ou plutôt infusion : j’y ai appris l’existence du kinkeliba (une plante de la savane).

Des exemples de plats ou de boissons traditionnels de vos pays à partager ? Des idées de recettes que je devrais absolument tester ?

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Un an après mon arrivée sur Mondoblog – Partie 2 : plongeon partiel dans la culture africaine

Chose promise, chose due. Je vous avais annoncé une suite à mon article 1 an après Mondoblog – Partie 1 : du vocabulaire Africain !, là voici ! Cette fois-ci, j’axe l’article davantage sur la culture : cinéma, sport, etc.

Bien que l’on évoque souvent en France la culture africaine, je tiens à préciser qu’il est difficile de parler d’une culture africaine. Chaque pays — et même chaque région de chaque pays — a sa propre culture. C’est un peu comme si on parlait d’une culture européenne (certains points ne concerneraient qu’une minorité de la population) ou de la culture française, comme si Lillois, Parisiens et Marseillais avait la même culture 😉

Cela fait une grosse année que je suis sur Mondoblog, ce qui m’a permis de nouer des liens avec de nombreux africains (notamment en Afrique de l’Ouest). Au cours des échanges avec ces derniers, j’ai pu apprendre certaines choses sur la culture africaine. Mon « apprentissage » a été complété par les articles de ces derniers, ainsi que leurs divers posts sur les réseaux sociaux.

Ce qui est présenté ici n’est pas forcément représentatif de l’Afrique en général. C’est un simple point de vue, des expressions récurrentes au cours des discussions ou des choses qui m’ont marqué. Car non, en Afrique tout le monde ne vit pas dans une case en plein cœur de la savane. Tout le monde n’est pas adepte du vaudou. Et oui, en Afrique, on a accès à Internet !

Culture africaine : sport en Afrique

Bon, le sport en Afrique, je ne connaissais pas trop avant Mondoblog… Le fait est que, encore maintenant, je ne possède pas une culture très étendue à ce sujet. Cependant, les autres blogueurs m’ont permis d’accroitre mes connaissances sur le sujet.

Sport et Afrique… J’imaginais avant tout les Éthiopiens en train de courir. Des courses longues : 5 000 m, 10 000 m, semi-marathon, marathon… Les Kenyans aussi, auxquels on rajoute le 3 000 m steeple. À part ça, peu de choses… Oui, je pratique l’athlétisme et ça se ressent 😉

Football en Afrique

Le football occupe une place importante en Afrique. Quand on déambule dans les rues, il n’est pas rare de croiser un enfant, ballon au bras, qui rejoint ses amis pour jouer au football.

Personnellement, je ne suivais pas du tout la CAN, jamais. Bon, pour être franche, je ne savais pas vraiment ce que c’était… La CAN est la Coupe d’Afrique des Nations de football. Chose plutôt amusante, en Afrique, les équipes ont des noms d’animaux. Ainsi, la Côte d’Ivoire (qui joue en orange par ailleurs) possède ses Éléphants, la RDC ses Léopards, le Burkina Faso ses Étalons, le Togo ses Éperviers, et ainsi de suite.

Pour rester dans le football, connaissez-vous Bassogog ? Non ? Moi non plus, je ne le connaissais pas, ne vous en faites pas 😉 Bassogog est un joueur de football, élu meilleur joueur de la CAN 2017. Cependant, la polémique porte sur son âge. Il aurait actuellement 21 ans, mais paraît beaucoup plus âgé. Fait très peu évoqué dans les médias français, mais qui a eu son petit quart d’heure de gloire outre-méditerranée !

Cinéma et télévision

Le début d’année 2017 (février et mars) fut bercé pour moi par le FESPACO… Quésaco ? Le FESPACO est le Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. En effet, créé en 1969, il a lieu tous les deux ans à Ouagadougou (Burkina Faso). C’est LE festival de cinéma africain. Et ici, il n’est pas question que de l’Afrique de l’Ouest, non non. On parle de toute l’Afrique.

Il est décevant, voire triste, que, excepté quelques aficionados, personne ne parle du FESPACO en France. Presque personne ne connaît ce festival !

Parfois, on voit surgir le mot Kala-Kala dans une discussion… Une référence cinématographique bien célèbre en Afrique, mais pas trop chez moi, à Lille ! Les Kala-Kala (ou Kalakala) sont issus du film le Crocodile du Botswanga. C’est une tribu rebelle, qui s’oppose au président, et qui a pour signe distinctif… de grandes oreilles, ce qui permet de les reconnaitre de loin !

Il est amusant de constater que, parfois, ce film est considéré comme cliché sur l’Afrique. Car, oui, il a bel et bien créé une expression qui est reprise par les Africains ! Petit exemple en tweets :

De même, la Chacala va venir si vous continuez à raconter n’importe quoi ! Bouh ça fait froid dans le dos… La Chacala est le titre d’une série TV sur Novelas TV. Mais, plus important, la Chacala est un démon (qui apparaît dans la série) ! C’est pour ça que quand quelqu’un fait une chose absurde, on lui dit que la Chacala va venir s’il continue.

La culture africaine : choses en vrac

Pour nous autres petits français n’ayant jamais mis les pieds en Afrique, les Africains ont tous le rythme dans la peau. Et souvent, on se représente la musique africaine avec ses percussions. Et pourtant, bien d’autres instruments existent. Prenons pour exemple la valiha. Le valiha est un instrument de musique à corde, une sorte de cithare en bambou que l’on rencontre à Madagascar. Dans la capitale, Antananarivo, la journée est souvent bercée par le son de cet instrument, qui est vendu dans toutes les rues.

À Abidjan (en Côte d’Ivoire), ce sont des mini-bus qui servent de transport en commun (un peu comme à Madagascar et dans d’autres pays). Là-bas, ils sont appelés gbaka. Ils doivent s’appeler autrement au travers de l’Afrique, non ?

Passons au bébélibé. Je vous vois déjà faire des yeux tout ébahis devant votre écran. En fait, le bébélibé correspond tout simplement au jeu de cache-cache au Togo.

Enfin, on termine sur le concept d’heure africaine. Car en Afrique une heure n’est pas pareille qu’en France. Si si, je vous assure… Si on donne un rendez-vous à 8h, très peu de personnes seront présentes avant 10h… 😉 Je laisse la parole à l’un de mes confrères mondoblogueur qui s’est déjà exprimé sur ce sujet :

L’heure africaine

Au fait, le djaskélé est un sport… sur lequel il est impossible de trouver quoi que ce soit en France… Si quelqu’un a des infos, je suis preneuse 😊

D’autres idées de particularismes culturels en Afrique ? Instruments de musique, films ou encore sports traditionnels de vos pays ?

N’hésitez pas à vous rendre sur le 3e article de cette série de 3 articles : Un an après mon arrivée sur Mondoblog — Partie 3 : on parle cuisine !

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Émission sur la génération Z — Épisode n°3

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Je vous avais déjà parlé du 1er épisode. Cette fois-ci, retour sur la 3e émission.

Génération Z n°3

Ainsi que dans le 1er épisode de cette web émission sur la génération Z, nous avons sélectionné quelques articles relatifs à la gen Z. Ma sœur Yseult, 19 ans, et moi-même donnons ainsi notre point de vue sur ce que les médias disent de notre génération.

Les liens mentionnés dans cette dernière émission sont les suivants :

Pas d’émission la semaine prochaine (car lundi est un jour férié), alors que notre émission est bi-mensuelle. 

Rendez-vous donc le 19 juin pour la prochaine 😉

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Pays-Bas : une escapade au pays des champs de fleurs

Inutile de s’aventurer dans des contrées bien éloignées pour être dépaysé(e). Inutile, de même, de payer un prix d’or pour rencontrer ce même dépaysement.

Le reflet d'un champ de tulipes jaunes dans la vitre de la voiture
Le reflet d’un champ de tulipes jaunes dans la vitre de la voiture

Pour la Lilloise que je suis, les Pays-Bas sont plutôt proches. Ainsi que je l’expliquais dans mon article sur Kinderdijk, nous sommes à 2-3 heures de voiture de ce pays. Moins en train ou en avion, mais le prix se fait davantage ressentir.

Les Pays-Bas, ce sont le vélo, les sabots, les fromages (gouda, maasdam, edam, etc.), Rotterdam et son port, Amsterdam et ses canaux, Rembrandt, Van Gogh… et les fleurs ! Les fameuses tulipes, narcisses et autres plantes à bulbes.

La meilleure période pour admirer les champs de fleurs

Les mois de mars, d’avril et de mai sont les meilleurs pour observer les champs fleuris. Compter à partir de la mi-mars pour voir les crocus. Le mois d’avril pour les jacinthes et les jonquilles. Fin avril/début mai pour les tulipes. Mais bon, après tout dépend de mère nature, et ces dates peuvent donc différer selon les années

Keukenhof, passage obligé ?

Une personne est prise en photo dans un champ. Champ dans lequel il est interdit de se rendre…
Interdiction d’entrer dans les champs… difficile parfois de faire respecter les interdictions aux touristes du monde entier…

Après Kinderdijk, je vous présente *roulement de tambour* : Keukenhof ! Assurément, le parc floral le plus célèbre des Pays-Bas.

Keukenhof, c’est 7 milliards de bulbes répartis sur 32 hectares. Soit 46 terrains de foot, ou le Champ-de-Mars auquel on ajoute 1/2 Champ-de-Mars, ou encore 1/10e de Central Park… Bref. C’est grand.

Keukenhof signifie potager. En effet, en décomposant ce mot néerlandais, keuken signifie cuisine, et hof le jardin ou la cour. Point lexical terminé, revenons à notre fameux jardin.

L’entrée à Keukenhof coûte 16 € (10 500 francs CFA). Pas très cher me diront certains. Mais pensez, pour un famille de 4, ça revient déjà à 64 € (42 000 francs CFA) alors que l’on peut facilement voir des champs fleuris aux alentours sans payer un radis (restons dans le potager).

En outre, Keukenhof est un lieu hautement touristique. Trop touristique dirons certains. Ainsi, l’année dernière, lorsque nous sommes partis aux Pays-Bas découvrir les champs de fleurs, nous avons fait l’impasse sur ce parc.

Mais alors, à quel endroit se rendre ?

Cela se déroule en Hollande. Dans la zone entre Amsterdam et Rotterdam.

Un champ de jacinthes de diverses couleurs : roses, mauves, violettes, etc.
Un champ de jacinthes de diverses couleurs : roses, mauves, violettes, etc.

Petit point Pays-Bas / Hollande

Souvent, pour désigner les Pays-Bas, on parle de la Hollande. Mais la Hollande n’est qu’une partie, une région de ce pays. C’est un peu comme si pour désigner la France, on parlait de Paris…

Notre camp de base était Lisse (retrouver la carte à la fin). En se baladant aux alentours de cette ville, on trouve vraiment bon nombre de champs (on peut aussi se diriger vers Hillegom).

Et pour tout vous avouer, la vue des champs de fleur, bien qu’agréable à voir et à sentir, devient rapidement toujours la même chose. On voit un champ, puis un deuxième, puis un troisième… Mais au bout du dixième, c’est un peu rengaine !

La bonne idée, si c’est possible, est de s’écarter un peu de la zone touristique, afin de trouver des champs réellement dénués de touristes et plus « originaux ».

Combien de temps rester sur place ?

Un paysage divisé en deux entre un champ de tulipes jaunes et un ruisseau
Entre terre et mer, les Pays-Bas !

Personnellement, au bout d’une ou 2 journées à regarder les champs de fleurs, l’ennui, le languissement, la lassitude commencent à se faire sentir.

Mais bon, ce n’est qu’un point de vue très personnel. Certains apprécient et apprécieraient passer une semaine voir plus à contempler des champs de fleurs (j’allais écrire «plonger dans les champs de fleurs», ce qui est évidemment interdit, mais que certains touristes ne se gênent pas de faire…).

Sur la durée de notre séjour, nous avons fait diverses escapades au bord de la mer (Noordwijk aan Zee, regarder sur la carte, c’est vraiment très proche). Aux Pays-Bas, on mange beaucoup de produits maritimes (poisson et autres mollusques).

L’eau est très présente aux Pays-Bas : canaux, polders, etc. Il faut en effet savoir que 17 % du territoire des Pays-Bas est constitué de polders (des terrains artificiels gagnés sur l’eau).

Et puis nous avons emprunté l’Afsluitdijk pour notre retour. Une digue (ou plutôt un barrage, car le niveau d’eau n’est pas le même des deux côtés) de 32 km de long. En somme, une sorte de grande route toute droite entourée de deux bras de mer. Il existe une piste cyclable pour les courageux qui souhaiteraient l’emprunter à vélo.

Au milieu de la digue : Breezanddijk. Une sorte d’aire de repos, avec point de vue, tables de pique-nique, café, etc. En réalité, Breezanddijk est un hameau avec une seule habitation, possédant son propre code postal unique : 8766.

L’Afsluitdijk représente en outre le passage à la Frise des Pays-Bas (et oui, la Frise n’est pas une exclusivité de l’Allemagne 😉).

En dehors des champs, quelques photos

Parfois, l'accès aux champs est interdit
Parfois, l’accès aux champs est interdit
Le soleil laisse s'échapper ses derniers rayons sur les dunes du bord de mer
Le soleil laisse s’échapper ses derniers rayons sur les dunes du bord de mer
Chemin de bord de mer à Noordwijk aan Zee au soleil couchant
Chemin de bord de mer à Noordwijk aan Zee au soleil couchant
Afsluitdijk : la digue de 32 km vue depuis le point de vue en son milieu
Afsluitdijk : la digue de 32 km vue depuis le point de vue en son milieu
Photo prise dans le hameau de Breezanddijk, au centre de l'Afsluitdijk
Photo prise dans le hameau de Breezanddijk, au centre de l’Afsluitdijk
Les rencontres ne sont pas toujours celles auxquelles on s'attend dans les champs de fleurs 😉
Les rencontres ne sont pas toujours celles auxquelles on s’attend dans les champs de fleurs 😉


Générations Z et Y : un réel conflit ?

À la demande de Hadrien Le Bohec (responsable développement pour les départements Isère, Drôme et Ardèche au sein de la SMERRA — protection sociale étudiante —), je réponds à quelques questions à propos de la relation entre générations Z et Y.

Quelle est votre vision, votre ressenti par rapport à la génération Y de manière personnelle ?

Une différence de situation

La plupart des personnes de la génération Y se considèrent comme « digital natives », mais la réalité est tout autre. Ils sont comme les « anciennes » générations. Ils ont dû s’adapter à la nouveauté du numérique.

Pour les Z, la situation est différente. Nous sommes réellement nés avec ce digital. Je n’imagine pas vraiment un monde sans Internet. J’ai même réellement des difficultés à concevoir ce monde. Même le tactile me semble une normalité : j’avais 7 ans environ lors de l’apparition du premier iPhone. Comme je l’expliquais dans un article, mon père dit que nous ne connaissons pas le bruit du modem, mais moi, je ne sais même pas ce qu’est un modem. Quand on me parle du minitel, j’ai l’impression que c’est l’antiquité. Et quand je vois les « vieux » ordinateurs et leur volume/épaisseur, je me demande si les gens avaient vraiment ça chez eux !

Des Y dépassés ?

En plus, les Y essaient trop souvent de montrer qu’ils savent, qu’ils connaissent notamment les nouveaux outils alors que, j’en ai parfois l’impression, certains d’entre eux se rendent comptent qu’ils sont dépassés. Pour nous, tous les nouveaux usages sont quasi innés. Je ne réfléchis pas à la stratégie que j’emploie sur les réseaux sociaux. Il y a quelques années, je ne me rendais même pas compte que j’avais une stratégie… C’est mon père qui nous l’a fait remarquer, à moi et ma sœur !

Les « petits-frères » Z

En outre, les Y ont l’air de ne pas nous prendre au sérieux. Pour eux, nous sommes les petits Z qui viennent (veuillez m’excuser l’expression) emmerder le monde. D’une certaine manière, nous sommes les petits frères et eux les grands frères : ils veulent « s’occuper de nous », « préparer le terrain » alors que nous ne leur avons rien demandé. On sait très bien se débrouiller seul. Au contraire, avec leur manière d’être avec nous, on à l’impression qu’ils essaient de nous garder sous leurs ailes afin qu’on leur soit redevable de quelque chose…

Une méconnaissance entre les 2 générations ?

J’ai vraiment l’impression qu’ils nous trouvent stupides et je me demande si ce n’est pas du à une méconnaissance de notre génération (certaines études sur ce que pensent les gen Y de nous et réciproquement vont dans ce sens également).  Les plus vieux approchent la quarantaine, les plus jeunes dépassent la vingtaine (les Y ont entre 22 et 37 ans actuellement), alors une bonne partie d’entre eux n’ont pas encore d’enfants, ou des enfants en bas âge. Ils n’ont ainsi pas pu observer nos comportements et nos manières d’agir au quotidien. Les seuls Y qui nous côtoient vraiment sont les « jeunes » profs… Mais, eux, sont totalement dépassés de toute manière. Ça fait bien des années que les profs sont largués.

Et je crois que d’une certaine manière, la génération Z impressionne la génération Y : on commence à débarquer sur le marché du travail, et on ne fonctionne vraiment pas de la même manière que les autres générations.

Pour l’instant, les Y ne sont pas vraiment à la tête des entreprises sauf exception et ils n’ont pas de très hauts postes pour la plupart. Mais, nous, les petits jeunes, on arrive. Nous avons notre manière de fonctionner qui diffère vraiment de la leur. Et, surtout, la génération Y s’aperçoit qu’elle est coincée entre les générations X et précédentes d’un côté, et la génération Z de l’autre.

Avec notre adéquation au monde actuel (prise en compte des modèles économiques, écologie, santé… ), ce sont nos méthodes de communication, de travail… qui seront utilisées par tous. Une expression dit : « où la gen z va, notre monde va ». Certains pensent depuis longtemps que la génération Y est une génération perdue. Je ne suis pas loin de le croire.

Tout propos est à relativiser 😉

Cependant, il faut certainement relativiser  : mon père explique que lorsqu’on parle des caractéristiques d’une génération, 1/3 est tel que décrit, 1/3 est beaucoup plus que ce qui est décrit et 1/3 est largué, donc beaucoup moins que ce qui est décrit

Après, je n’ai pas une « hantise » des Y ! Je connais des Y avec lesquels je m’entends bien.

Mais il faut dire que j’évite d’évoquer le débat générationnel Y/Z avec des Y (sauf lors de conférences), car j’ai l’impression qu’ils ne me croient pas. Que, de toute manière, pour eux, ma vision des Z est idéalisée, que je suis jeune et naïve (une « gamine » en somme) et que je vais me rendre compte de la réalité de la vie en grandissant…

Que de toute manière toutes les générations disent qu’elles vont être les « sauveurs du monde ». Mais ce n’est pas ce que je dis. J’ai l’impression que les Y retournent mes propos contre moi, sans réellement les comprendre, ou au contraire, en les comprenant très bien et ne sachant que répondre prennent la solution de « facilité ». Sur Facebook, il suffit d’aller voir les réactions à certains de mes articles : « like », « love » et… « haha » !

Mais parfois, les commentaires sont totalement absurdes, car ils disent des choses que je n’ai pas dites !

Oui la gen Z devra s’adapter aux nouveautés, que la génération Alpha maitrisera mieux qu’elle, mais je n’ai jamais dit le contraire. Et d’ailleurs, serons-nous encore dans la phase de transition vers la révolution du numérique ?

Et oui, on peut considérer que nous sommes la continuité des Y. Mais je dirai juste que la révolution du numérique joue un très gros rôle de différenciation entre ces 2 générations. Il est fréquent de dire que la révolution du numérique est comparable à la révolution de l’imprimerie.

D’un point de vue global, pensez-vous, du coup, que la génération Z est en conflit avec les générations précédentes ?

Je ne pense pas que nous soyons en conflit avec les générations précédentes. Je pense que nous avons notre manière de fonctionner, certes différente de celle des générations précédentes, mais non, nous ne sommes pas en conflit.

Certains ajoutent que nous communiquons d’une façon différente afin que les plus âgés ne nous comprennent pas ! Non, nous avons simplement changé les paradigmes de la communication. Tout est question d’adaptation, les générations précédents la nôtre peuvent s’adapter à nos méthodes, nos valeurs…

Et, comme décrit dans les z’ed, on sait que nos modes de communication fonctionnent dans l’entreprise  (Communiquer par l’image comme la génération z, ça marche !).

À mon sens, on est même loin du conflit de génération souvent évoqué (hormis peut-être avec la génération Y), car nous aimons les conseils des anciens… et paradoxe, alors qu’on nous croit toujours nombrilistes, nous avons besoin d’être constamment rassurés par les plus vieux, sans qu’ils nous imposent quelque chose évidemment ! La génération X et baby boomer semble d’ailleurs très compréhensive avec nous.

Est-ce seulement une divergence de compréhension, qui nous donne une mauvaise image à nous, a priori, de votre génération ?

Ahah vous avez une mauvaise image de nous ? Mais il ne faut pas ! Nous sommes doux comme des agneaux 😉

Pour être honnête, je n’en ai aucune idée sur ce qui influe sur cette divergence de compréhension. Certes nos manières d’être sont certainement parfois radicalement différentes. De plus, les Y ont l’illusion de fonctionner comme que les Z : ils ne comprennent pas toujours qu’ils sont à 2000 lieux de nous… et ne comprennent pas en quoi nous sommes différents.

Ou pensez-vous que notre ancienne vision va disparaître, remaniée, réécrite par votre façon de voir le monde ?

Je pense avoir répondu précédemment  : « où la gen z va, notre monde va » comme le dit Mark McCrindle.

Et vous, quelle et votre vision de la relation entre les générations Z et Y ?

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Émission sur la génération Z — Épisode n°1

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée (pour l’instant) sur Ustream. La première a eu lieu en début de semaine : le lundi 10 avril 2017.

Qui sommes-nous ?

Ma sœur, Yseult Delcroix, est une influenceuse sur Pinterest avec ses 400 000 abonnés mais aussi sur Instagram. Son compte : @yseultdel. Elle a pris une année sabbatique après son bac afin de pouvoir se consacrer à ces réseaux sociaux. Elle travaille en collaboration avec mon père : formations, conférences, conseil et coaching en entreprise, etc.

Mon père, Eric Delcroix de son nom, pour en venir à lui, est considéré comme expert des médias sociaux et de l’identité numérique, ainsi qu’expert de la génération Z.

Tous les trois, nous gérons La Cuisine de Mémé Moniq. Nous publions les photos de tout ce que nous mangeons, mais attendons qu’on nous demande la recette pour la publier 😊

La première émission sur la génération Z

Pourquoi une émission sur la génération Z ? Avant tout pour informer. Marketing, RH (ressources humaines), éducation, commerce : nous donnons notre avis sur ce qui est écrit à propos de la génération Z.

Dans ce premier épisode, nous revenons sur quelques articles parus ces derniers temps sur la génération Z.

Ce qui nous semble très important est de créer quelque chose d’interactif. Grâce au chat, toute personne a la possibilité de nous poser une ou des questions en live (auxquelles nous pouvons répondre en temps réel).

Cependant, si vous avez loupé l’émission et que vous avez une question, vous pouvez toujours poster un commentaire. 😉 En outre, si vous souhaitez que nous abordions certains sujets, n’hésitez pas à nous le dire.

Les émissions ont lieu toutes les 2 semaines, le lundi de 18h à 18h30 heure française. Du coup, rendez-vous le 24 avril, même heure, même adresse pour la prochaine ! 😉

Vous pouvez aussi retrouver des articles au sujet de cette émission sur les z’ed et génération-z.fr.

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Mes 3 techniques pour réviser le bac

Lors du premier bac blanc de mon année de terminale, j’avais écrit « Bac blanc ? Se changer les idées en 5 astuces« . Deuxième bac blanc la semaine dernière, nouvelle occasion d’écrire un article ! Cette fois-ci, je vais vous parler de ma manière de réviser.

Mes 3 armes secrètes pour réviser sont le mind-mapping, les flashcards et la technique pomodoro. Vous connaissez les trois ? Seulement une ? Aucune ? Peu importe ! Voici des explications !

Le mind-mapping : pour les « grosses » leçons

Carte heuristique, carte mentale, mind-mapping, tout ça revient à peu près au même. Ce sont des sortes de schémas représentant un raisonnement. Une image parle mieux qu’un long discours :

Un exemple de carte mentale / carte heuristique / mind map : une leçon de SVT
Un exemple de carte mentale / carte heuristique / mind map : une leçon de SVT

Très visuelles, réalisées à la main ou sur l’ordinateur, on y ajoute des couleurs et des dessins.

Personnellement, je les réalise à l’ordinateur. Ainsi, j’y ai accès de n’importe quel endroit ! Je ne dois pas penser à emmener telle carte ou telle carte pour réviser au lycée. Du coup, à la place des dessins à la main, j’utilise des emojis (émoticônes) ou des photos. Mes trois applications préférées sont : SimpleMind, MindNode et MindMup.

Mais mes premières cartes n’étaient pas réalisées à l’ordinateur. Je les faisais à la main. Je les ai réalisées alors que je n’avais pas encore 10 ans. C’est mon père qui m’en avait expliqué le fonctionnement et j’ai très rapidement accroché.

Le principe de la carte : un « trait » se nomme « branche ». Une branche = un mot-clef. Dans la réalité de mes leçons, difficile de trouver un seul mot-clef… J’essaie de réduire autant que possible, mais la plupart du temps, c’est 2-3 mots.

Les cartes mentales, pour quelles matières ?

Quand j’étais en 6e, Xavier Delengaigne a fait une mini-interview de ma sœur et moi pour son livre Mémoriser sans peine …avec le mind mapping. En effet, nous utilisions déjà ce type de cartes.

À l’époque, j’expliquais que j’utilisais principalement le mind mapping pour les leçons longues — donc de plusieurs pages — : SVT (sciences de la vie et de la terre, soit en gros biologie et géologie), histoire et géographie. Je précisais aussi les utiliser pour les rédactions en français.

 

Une carte heuristique avec des émoticônes pour réviser le bac
Une carte heuristique avec des émoticônes pour réviser le bac

Mon usage n’a pas trop changé. Excepté ma notion de leçon longue qui a évolué, car désormais, toutes mes leçons font plus d’une page ! 😜

Je les utilise toujours pour réviser l’histoire et la géographie. Ce à quoi s’ajoute la SES (sciences économiques et sociales, économie et sociologie en somme), matière que je n’avais pas auparavant. Et pour la SVT, je n’en ai plus.

En gros, pour toutes les matières où il y a un cours à connaitre par cœur, sans réelle déduction, je les emploie. Les dates, je ne peux pas les inventer (quoi que… parfois, ça m’arrive ! 😂), alors que de retrouver un raisonnement mathématique, je le peux. Mais on pourrait très bien utiliser les cartes heuristiques pour les maths !

Pour réviser, mais pas que !

Et pour revenir aux rédactions, oui, oui, oui ! Parfait pour organiser les idées ! Et comme en terminale, on fait des dissertations de philo, des dissertations d’histoire, des dissertations de géo, des dissertations de SES, des dissertations de maths… ah non, ça on ne fait pas😉

Bref, on fait beaucoup de dissertations. Et comme disent les profs, notre pensée doit être organisée, structurée. Quoi de plus simple avec une carte heuristique ? 😊 Si on a une nouvelle idée, hop, on rajoute une branche, et donc une idée. Pour revenir sur une idée passée, la encore, la chose est aisée.

Les flashcards : vocabulaire étranger, formules, définitions, etc.

Vous avez peut-être déjà réalisé des petites cartes (en papier bristol parfois) où, sur une face, on trouve le mot en français et de l’autre le mot en anglais/allemand/espagnol/etc.

Les flashcards (carte mémoire), c’est le même principe, mais en version numérique. L’avantage, c’est qu’on peut réviser dans le métro sans risquer de perdre la moitié de sa pile de cartes. En plus, on peut ajouter des images super rapidement.

Quelle utilisation pour les flashcards ?

Une flashcard sur smartphone
Une carte mémoire numérique sur smartphone

J’utilise avant tout les flashcards pour le vocabulaire étranger : allemand et anglais. Mais leur utilisation ne se limite pas à cet usage. Apprendre des définitions est aussi aisé avec ce type d’applications. Et on pourrait très bien étendre l’utilisation à des formules mathématiques, à des dates en histoire, etc.

J’utilise une seule application pour réaliser mes flashcards : Flashcards by NKO. Elle propose en plus des simples flashcards, divers exercices sous forme de jeux. On s’amuse en apprenant, et c’est la clef de la mémoire.

La technique pomodoro, pour ne pas sombrer dans l’ennui des révisions

À ces deux premières « armes secrètes », il faut rajouter la technique Pomodoro. Celle-ci est simple. Il existe 2 types de cycles : avec pause courte ou avec pause longue. Avec pause courte, on travaille 25 minutes, puis on prend 5 minutes de pause. Avec pause longue, on travaille 25 minutes, puis on prend 15 minutes de pause.

Le principe est très très facile : on enchaîne 3 cycles avec pauses courtes et 1 cycle avec pause longue, puis on répète. Ça donne ainsi :

  • 25 minutes de travail, 5 minutes de pause × 3
  • 25 minutes de travail, 15 minutes de pause × 1
  • et on revient au début !

Pendant les phases de travail, on doit être concentré sur une tâche. Une fois la tâche terminée, on passe à la suivante. Pendant les phases de pause, on fait des choses pour se détendre et se changer les idées (on ne doit plus penser au travail)  : étirements, se lever de sa chaise, manger quelque chose, etc.

Ce sont mes 3 principales méthodes de travail. Mais chacun ses techniques, alors peut-être ne fonctionneront-elles pas pour vous. Utilisez-vous certaines de ces techniques ? D’autres techniques ?

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