Clara Delcroix

Coupe du Monde 2018 : ambiance en 5 sens à Lille

En fin d’après-midi, ce 15 juillet, la France affrontait la Croatie en finale de la Coupe du Monde de football 2018. Et « nous » avons gagné ! Ambiance à Lille quelques instants après cette victoire.

Ce billet a initialement été publié sur cladelcroix.mondoblog.org

Explosion de joie au coup de sifflet final. Score final : 4-2 contre la Croatie. Les Français (les Bleus) sont champions du monde, 20 ans après 1998. Pour ma part, c’est la 1ère victoire de la France que je vis (je suis née en 1999).

C’est assez impressionnant de voir à quel point le football rassemble : jeunes ou vieux de toutes origines… Petit à petit, la Grand’Place (aussi nommée Place du Général de Gaulle) se remplit. Maillots bleus, visages heureux, têtes bariolées aux couleurs de la France, cris de joie, pluie de bière et d’eau… La victoire sollicite les 5 sens !

La victoire s’entend. Cris de joiecornes de brume, mais aussi et surtout chants, repris en cœur par l’ensemble de la foule : «Qui ne saute pas n’est pas français – hé !», «On est les champions, on est les champions, on est, on est, on est les champions !», et au détour d’une Marseillaise, I Will Survive de Gloria Glaynor. On entend aussi parfois des chants sur les joueurs comme la chanson sur Pavard.

La victoire se sent, elle a une odeur : celle des fumigènes et des pétards. Les rayons du soleil couchant ont du mal à percer ce brouillard artificiel. L’odeur est caractéristique : on la retrouve aussi lors des feux d’artifice. Tiens en parlant de feux d’artifice : un (petit) incendie a eu lieu à cause de ces derniers lors de la célébration de la victoire.

La victoire se voit : bleu-blanc-rouge, le drapeau français. Hier c’était le 14 juillet, la fête nationale française. Mais étrangement, les drapeaux tricolores étaient davantage de sortie aujourd’hui !

La victoire se touche : embrassades et autres câlins ! Mais aussi dans la foule : on est collés les uns aux autres, agglutinés, et parfois un peu bousculés.

La victoire a-t-elle un goût ? Peut-être celui de la bière à Lille… Pourtant, cette même bière était (en théorie) interdite à la détention/consommation sur la voie publique pour cette finale de Coupe du Monde

Une image est plus parlante que mille mots : je vous propose de vous immiscer pendant 1 minute 30 dans la célébration de la victoire de la France en finale de la Coupe du Monde 2018 à Lille.

Voir la finale de la Coupe du Monde à Lille

Dès le départ, ce n’était pas gagné pour regarder le match sur écran géant dans le centre de Lille. En effet, le Tour de France arrivait à Roubaix aujourd’hui. A priori, trop de forces de l’ordre sont déployées pour cet évènement, donc il n’y en a pas assez pour assurer la sécurité devant un écran géant dans le centre de Lille…

Au final, en dernière minute, la mairie a proposé de diffuser le match à la gare Saint-Sauveur (St. So). Ouf, nous aussi on a le droit à notre écran géant !

Mais avec ma sœur, nous sommes arrivées trop tard à St. So : trop de monde, impossible de se frayer un chemin ! Demi-tour, on retourne vers la Grand’Place : on regardera le match debout, dans la rue, à l’extérieur d’un café. C’était aussi sympa ! 😊

Et vous, avez-vous regardé cette finale de Coupe du Monde ? Comment avez-vous célébré la victoire des Bleus ?

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Coupe du Monde 2018 : ambiance en 5 sens à Lille

En fin d’après-midi, ce 15 juillet, la France affrontait la Croatie en finale de la Coupe du Monde de football 2018. Et « nous » avons gagné ! Ambiance à Lille quelques instants après cette victoire.

Explosion de joie au coup de sifflet final. Score final : 4-2 contre la Croatie. Les Français (les Bleus) sont champions du monde, 20 ans après 1998. Pour ma part, c’est la 1ère victoire de la France que je vis (je suis née en 1999).

C’est assez impressionnant de voir à quel point le football rassemble : jeunes ou vieux de toutes origines… Petit à petit, la Grand’Place (aussi nommée Place du Général de Gaulle) se remplie. Maillots bleus, visages heureux, têtes bariolées aux couleurs de la France, cris de joie, pluie de bière et d’eau… La victoire met en exergue les 5 sens !

La victoire s’entend. Cris de joie, cornes de brume, mais aussi et surtout chants, repris en cœur par l’ensemble de la foule : «Qui ne saute pas n’est pas français – hé !», «On est les champions, on est les champions, on est, on est, on est les champions !», et au détour d’une Marseillaise, I Will Survive de Gloria Glaynor. On entend aussi parfois des chants sur les joueurs comme la chanson sur Pavard.

La victoire se sent, elle a une odeur : celle des fumigènes et des pétards. Les rayons du soleil couchant ont du mal à percer ce brouillard artificiel. L’odeur est caractéristique : on la retrouve aussi lors des feux d’artifice. Tiens en parlant de feux d’artifice : un (petit) incendie a eu lieu à cause de ces derniers lors de la célébration de la victoire.

La victoire se voit : bleu-blanc-rouge, le drapeau français. Hier c’était le 14 juillet, la fête nationale française. Mais étrangement, les drapeaux tricolores étaient davantage de sortie aujourd’hui !

La victoire se touche : embrassades et autres câlins ! Mais aussi dans la foule : on est collés les uns aux autres, agglutinés, et parfois un peu bousculés.

La victoire a-t-elle un goût ? Peut-être celui de la bière à Lille… Pourtant, cette même bière était (en théorie) interdite à la détention/consommation sur la voie publique pour cette finale de Coupe du Monde

Une image est plus parlante que mille mots : je vous propose de vous immiscer pendant 1 minute 30 dans la célébration de la victoire de la France en finale de la Coupe du Monde 2018 à Lille.

Voir la finale de la Coupe du Monde à Lille

Dès le départ, ce n’était pas gagné pour regarder le match sur écran géant dans le centre de Lille. En effet, le Tour de France arrivait à Roubaix aujourd’hui. A priori, trop de forces de l’ordre sont déployées pour cet évènement, donc il n’y en a pas assez pour assurer la sécurité devant un écran géant dans le centre de Lille…

Au final, en dernière minute, la mairie a proposé de diffuser le match à la gare Saint-Sauveur (St. So). Ouf, nous aussi on a le droit à notre écran géant !

Mais avec ma sœur, nous sommes arrivées trop tard à St. So : trop de monde, impossible de se frayer un chemin ! Demi-tour, on retourne vers la Grand’Place : on regardera le match debout, dans la rue, à l’extérieur d’un café. C’était aussi sympa ! 😊

Et vous, avez-vous regardé cette finale de Coupe du Monde ? Comment avez-vous célébré la victoire des Bleus ?

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Une demi-finale France-Belgique à la frontière franco-belge

La demi-finale France-Belgique de la Coupe du Monde de football 2018 se jouera ce soir, à 20 h. J’habite à Lille, dans le Nord de la France… et à 15 minutes de la frontière belge !

À deux pas de la frontière avec la Belgique, la demi-finale est un peu spéciale. On se chambre : les Français charrient les Belges quant à leur défaite, et les Belges font de même…

Mais au final, peu importe qui gagne ! Je suis Française, donc oui : je tiens pour la France. Mais à défaut, ce sont les Belges – nos voisins – qui gagneront !

Car dans le fond, à Lille, on les aime bien ces Belges ! Il y a 2 ans, j’avais déjà écrit un article sur les supporters des diables rouges (l’équipe de Belgique). Ils avaient envahi Lille lors des 1/4 de finale de la Coupe d’Europe, contre le pays de Galles.

Particularités d’un match France-Belgique à la frontière

Aux fenêtres, les drapeaux fleurissent. Mais ici, les drapeaux bleu-blanc-rouge 🇫🇷 côtoient les drapeaux noir-jaune-rouge 🇧🇪. Sur une même maison, on peut même apercevoir les 2 drapeaux côte à côte (voir l’image à la une). Et plus on se rapproche de la frontière, plus ce mélange est présent.

Autre spécificité : les villages franco-belges. Le Parisien prend l’exemple de Gognies-Chaussée : «Mondial : bienvenue dans le village coupé en deux pour France-Belgique». Mais plus proche de chez moi, il y a par exemple Leers (France) et Leers-Nord (Belgique). Ou plus connu : Comines. Des villages scindés par la frontière, où une même rue peut commencer en France et terminer en Belgique. C’est assez pratique pour se perdre… Je parle d’expérience ! 😝

📍 Une petite carte pour s’y retrouver :

Et même au niveau des joueurs, le Nord est représenté… dans les 2 équipes ! En lisant la Voix du Nord (le journal local) ce matin, un article explique la situation.

  • 🇧🇪 Eden Hazard a fait ses débuts professionnels au LOSC (le club de foot de Lille)
  • 🇫🇷 Benjamin Pavard, né à Maubeuge (dans l’Avesnois), a été formé au LOSC
  • 🇫🇷 Raphaël Varane originaire d’Hellemmes (commune associée à Lille) et formé au RC Lens

Amusant : j’habite très précisément à Hellemmes, où Varane et Hazard ont tout deux vécu !

Regarder (et comprendre) le match en Belgique

À une quinzaine de kilomètres de la frontière, on capte les chaînes belges ! Et en général, les commentaires et réactions sont bien plus amusants chez nos voisins. Mais il ne faut pas s’y méprendre : certaines expressions sont différentes ! Un coup de coin, monter au jeu ou encore une carte jaune…  Vous ne comprenez pas ? Ne vous en faites pas : France 3 Hauts-de-France a rédigé un petit guide pour vous éclairer.

Un petit tour sur Twitter

Belgique et France riment avec bande dessinée comme le fait remarquer Courrier International.

Un tweet qui m’avait bien fait rire : comment recycler son drapeau allemand ? 🇩🇪 ➡️ 🇧🇪

Et un choix difficile… En effet : quelle équipe doit-on supporter lorsqu’on a grandi à cheval sur les 2 pays ?

Alors, qui supportez-vous pour cette demi-finale ? France ou Belgique ?

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Que de paperasseries avant de pouvoir partir en Erasmus en Lituanie !

Depuis mon entrée en première année à l’université, je souhaitais étudier à l’étranger pendant un an. J’ai commencé à me renseigner dès le mois d’octobre, et au final, après plusieurs lettres de motivation, « learning agreements » et candidatures, c’est fait : je pars en Lituanie l’année prochaine. 😃

Erasmus, c’est quoi ?

Erasmus permet – entre autres – d’étudier à l’étranger, maximum pendant 2 semestres par cycle d’études. Un cycle d’étude ? À l’université en France, la licence est le 1er cycle d’études (3 ans), le master le 2e (2 ans)…

Pour bien comprendre, l’université est divisée en facultés selon les disciplines (par exemple : la faculté d’économie, la faculté de mathématiques, la faculté de physique…). Et chaque faculté possède une liste d’établissements partenaires. C’est-à-dire que dans la même université, un étudiant en mathématiques aura peut-être la possibilité étudier en Islande, mais un étudiant en économie (comme moi) ne pourra pas.

En partant en Erasmus, on choisi des cours « équivalents » (plus ou moins) dans l’université d’accueil. Ainsi, on étudie à l’étranger, mais pour notre diplôme français : je vais valider mon année universitaire française en Lituanie.

Erasmus, mais aussi les programmes hors-Europe

Il est non seulement possible de partir à l’étranger avec le programme Erasmus, mais aussi avec des accords entre établissements : les programmes hors-Europe. La principale différence : il est impossible de toucher la bourse Erasmus lors d’un programme hors-Europe (environ 200 €/mois, variable selon le pays dans lequel on part étudier).

Que de péripéties pour étudier à l’étranger !

Étudier à l’étranger fait partie de mes souhaits depuis mon entrée à l’université. Pour voir autre chose, découvrir une nouvelle culture, améliorer mon anglais et apprendre à me débrouiller seule.

Quelle durée ? 1 an, plutôt que 6 mois. Au pire, si ça se passe mal, je rentrerai au bout de 6 mois… 😄 Je commence à me renseigner dès le mois d’octobre en allant au bureau des relations internationales de l’université. On me donne un document d’information, mais les démarches ne sont pas encore pour maintenant.

La Lituanie ? Pourquoi ce pays ?

Étudier un an à l’étranger, ça, c’est sûr. Mais où ? J’ai un lien vers une carte avec toutes les universités partenaires.

Les pays du « Sud » (Italie, Espagne, Grèce) sont exclus… Pour plusieurs raisons : beaucoup de Français partent dans ces destinations (si bien qu’on ne travaille pas forcément son anglais), et je préfère le froid plutôt que le chaud.

Je suis tentée par l’Islande, mais il n’y a pas de partenariat avec ma faculté. On oublie l’Islande.

Pareil pour l’Angleterre : pas beaucoup de choix de villes avec ma faculté, et l’une des seules possibilités est Londres… La 6e ville française ? Non merci.

La Belgique, les Pays-Bas ? Je n’ai pas envie de rentrer tous les week-ends à Lille. 😶

L’Allemagne ? J’y ai déjà vécu pendant 3 mois, en seconde, dans le cadre d’un échange Brigitte Sauzay. On peut peut-être trouver une destination différente ? En plus, je suis un peu dégoûtée de l’allemand à la fin de mon Abibac… 😅 Ce n’est plus le cas aujourd’hui ! 😉

Les pays scandinaves ? Pourquoi pas ! Ça me tente, mais en même temps, je me dis qu’il y a moyen de découvrir autre chose.

Bon, on arrive sur les pays baltes : la Lituanie et sa capitale, Vilnius. C’est loin : je ne rentrerai pas tous les week-ends. Il n’y a pas beaucoup de Français (d’après France Diplomatie, en 2014, la communauté française inscrite au registre en Lituanie s’élève à… 418 personnes !), je travaillerai donc mon anglais sans problèmes. Et je ne suis jamais allée dans les pays baltes : une occasion rêvée pour les découvrir !

La Lituanie, en vert sombre sur la carte

Je continue à scruter la carte. Mon regard arrive sur Saint-Pétersbourg, en Russie. Je ne comprends pas bien si on peut y aller dans le cadre d’un programme Erasmus ou hors-Europe. J’envoie un mail. Saint-Pétersbourg, c’est dans le cadre d’un programme hors-Europe. Bon, je suis partie pour faire deux dossiers de candidature ! 😅

Vive les réunions pour préparer sa mobilité à l’étranger !

Dès le mois de novembre, plusieurs réunions ont lieu pour les mobilités dans le cadre des études. Pour la première, l’amphi est plein à craquer. Petit à petit, il reste beaucoup moins de monde. Manque d’intérêt ? Abandon car trop de paperasserie ? Je ne sais pas vraiment…

Je suis l’une des plus jeunes, si ce n’est la plus jeune. Habituellement, les étudiants partent en L3 (3e année de licence). Mais je suis à l’Académie ESJ Lille (une option en journalisme), nous sommes prioritaires pour partir en L2, car les départs en L3 ne nous sont pas autorisés (à moins de prendre une année de césure, mais bref : c’est un peu complexe !). Et en plus, je suis née en fin d’année (30 octobre), si bien que j’arriverai à l’étranger à seulement 18 ans !

Youpi ! De la paperasserie !

Je commence donc deux dossiers de candidature : l’un pour Erasmus (en Europe), l’autre pour la Russie. En me renseignant sur les villes de Russie, je me rends compte qu’il est aussi possible d’étudier à Novossibirsk, la capitale de la Sibérie. Je suis aussi partante !

Une première candidature pour la Russie…

Les problèmes débutent lorsque je dois faire mon learning agreement. Le learning agreement est un document signé par mon université de départ (l’université de Lille), l’université d’accueil et moi-même. Il spécifie les cours étudiés à l’étranger, et que toutes les parties sont d’accord avec ces cours.

Il faut chercher les catalogues de cours sur les sites des universités. Premièrement, il ne faut pas rêver : les sites ne sont jamais en français (ou très rarement). En général, on peut les afficher en anglais. Mais certains ne sont disponibles qu’en russe (ou je n’ai pas trouvé le bouton anglais, c’est aussi possible 😂). Heureusement que Google Traduction permet de traduire des sites complets !

Après de nombreuses heures de recherche, j’abandonne la majorité des universités : les cours ne correspondent pas assez. Au final, je note uniquement Saint-Pétersbourg sur ma candidature.

Quelques semaines plus tard sont organisés des entretiens pour évaluer notre motivation. Lors de mon entretien, le professeur est un peu mitigé : je suis quand même jeune. Mais il est tout de même favorable. Le seul hic ? Mon learning agreement n’est pas valide, les cours sont trop axés sur l’économie d’entreprise. Sauf que ce sont les seuls cours disponibles. J’abandonne la Russie, je n’ai pas d’autres choix.

… et une deuxième pour un Erasmus en Lituanie !

La candidature pour Erasmus est bien plus simple, en grande partie parce qu’il ne faut pas faire de learning agreement pour le moment. Mais il faut tout de même vérifier que les cours correspondent à peu près.

Sur ma candidature Erasmus, je note 3 vœux :

  1. Université de Vilnius, Lituanie,
  2. Université de Roskilde, Danemark,
  3. et enfin, Université de Linné, Suède

Acceptée à Lille, mais pas encore à l’étranger !

Le 22 février, je reçois un mail : l’université de Lille accepte que je parte en Lituanie ! Je dois désormais attendre un mail de l’université en Lituanie. Mais le mail n’arrive pas… Au bout d’un mois, je relance les relations internationales de Lille, pour qu’ils contactent les relations internationales de Lituanie !

Et le 14 mai, je reçois enfin le mail de la Lituanie. Les embûches ne sont pas terminées. Il faut à présent compléter un dossier sur le site de l’université de Vilnius.

Mais entre-temps certains cours ont changé. Je dois modifier mon learning agreement et le faire à nouveau signer en France, avant de l’envoyer en Lituanie… Et ça à 2 reprises ! J’ai même téléphoné en Lituanie pour expliquer mon cas… La dame au bout du fil a un anglais parfait et est très gentille. Elle m’indique que ce n’est pas grave si je dépasse la deadline (date limite pour rendre le dossier) : je dois juste la tenir au courant par mail.

Après plusieurs mois de démarches et de galères, je reçois enfin LE mail de l’université de Vilnius : «Reply [Accepted] from Vilnius University». C’est bon, j’étudie en Lituanie l’année prochaine !

Comble de l’histoire, le 22 mars, je reçois un mail des relations internationales de Lille : je suis aussi acceptée en Russie, à Saint-Pétersbourg (quand bien même mon learning agreement n’est pas valide, c’est donc foncièrement impossible !).

Tant qu’à faire, autant trouver un logement !

Dès la réception du dernier mail de l’université de Vilnius, je commence à chercher un logement en Lituanie. Internet simplifie grandement la tâche.

Je trouve une colocation : un appartement de 55 m2 avec 4 chambres, une chambre de 10 m2 est vacante. Seule chose dont je souhaite m’assurer : être la seule Française dans la colocation. J’envoie un mail à l’agence. Les autres étudiants sont estoniens et allemands. Parfait !

En 3-4 mails, c’est réglé : j’ai mon logement en Lituanie. J’arrive fin août (dans un peu moins de 2 mois) dans ce pays dont je ne connais rien !

Premier article (d’une longue série, je pense) sur mon Erasmus en Lituanie. 😉 S’il y a bien une leçon à retenir : il ne faut jamais baisser les bras, même si parfois les démarches sont parfois usantes, et qu’il faut renvoyer 3 fois le même papier… Et encore, Internet simplifie les démarches !

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Les tontons : des chti-camerounais et leurs burgers afros

Depuis plusieurs semaines, je reçois des notifications de la part de Facebook «Burger Afro Lille a ajouté un nouvel événement près de chez vous : […]». Ça m’a intrigué ! J’ai donc décidé de m’y rendre.

En plein centre de Lille, je descends à la station de métro Rihour. Quelques minutes de marche, et au détour d’une ruelle le voici : le restaurant éphémère des tontons. J’entre.

«Jambo !» Chez les tontons, on se salue en swahili. 😃 Parfois d’ailleurs, les clients sont un peu déroutés : que doivent-ils répondre ? Certains approuvent de la tête, d’autres rétorquent Jambo ! sans même en comprendre le sens, les derniers répliquent un simple Bonjour !

Le local du restaurant est agrémenté de wax («tissu africain»), rouge, vert et jaune : les 3 couleurs les plus présentes sur les drapeaux africains. Le restaurant est éphémère, pour tester le concept avant d’ouvrir le « vrai » restaurant : un restaurant qui ouvre un seul jour par semaine pendant quelques mois, mais qui n’est pas destiné à durer.

Plusieurs éléments décorés de wax
Du wax décore le local

Tonton Freddy et Tonton Gaudrey m’accueillent. Ici, les clients sont des neveux et les gérants les tontons. Tonton Freddy a fait le lycée hôtelier du Touquet. Tonton Gaudrey, quant-à-lui, a fait des études de commerce, marketing, management et négociation. Deux activités complémentaires pour la gestion d’un restaurant !

Pour gérer le restaurant, les tontons ne sont pas seuls. Sista’ Elsa est à la caisse, Sista’ Alexane fait les snaps et il ne faut pas oublier Boris Peter, le stagiaire, qui vient d’arriver du Cameroun. 😉

Pourquoi les tontons ?

En Afrique francophone, Tonton est affectueux, c’est un peu l’équivalent de Monsieur. Mais en France, cela aboutit parfois à des situations comiques ! Comme lorsqu’une dame d’un certain âge s’étonne : «Mais du coup, je peux vous appeler Tonton ? Même si vous n’êtes pas mon tonton ?». 😄

Allez, je leur laisse un peu la parole 😉 :

On mange quoi chez les tontons ?

À Lille, après le fast food afro (AfroFoods), on peut désormais manger des burgers afros chez les tontons !

Au menu, ce sont avant tout des burgers : mafé burger, yassa burger, DG burger et désormais Wakanda burger (avec un pain noir à l’encre de seiche). D’ailleurs, parfois, il est nécessaire d’expliquer aux clients que, non, au Sénégal ils ne pourront pas commander un mafé burger. Un mafé oui, mais pas un mafé burger ! Mafé, yassé et poulet DG sont tous trois des plats à la base, et non des burgers.

Dans le futur « vrai » restaurant, on pourra aussi déguster des pili-pili (pastels ou petits chaussons fourrés à la viande).

En dessert, une autre spécialité de la maison : des lion’s cookies (à la noisette et l’arachide). Et en boisson : du foléré camerounais (bissap, une boisson à l’hibiscus).

Alors, qui est tenté par un petit mafé burger ? Qui a testé ? Qu’en avez-vous pensé ?

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Émission sur la génération Z – épisode n°23

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 22e épisode, retour sur la 23e émission.

Génération Z n°23

Une émission qui débute avec un nouvel exemple de gen Z : Emma Gonzalez (un article dans l’Obs en version papier, mais aussi disponible sur le web), militante dans le mouvement #NeverAgain (pour le contrôle des armes à feu aux États-Unis).

Les liens de la quinzaine

Pourquoi de plus en plus de gens téléphonent-ils en mode haut-parleur ? Une question pertinente ! Pour ma part, je ne trouve ça pas dérangeant de téléphoner en mode haut-parleur, même en pleine rue. Est-ce plus étrange que de téléphoner avec des écouteurs et donc de parler « seul » ? Certains rétorqueront : «Oui, mais c’est indiscret : on entend toute votre conversation !». Est-ce plus indiscret que lorsque je discute avec quelqu’un en chair et en os dans la rue ?
Les raisons évoquées dans l’article : crainte des ondes, effet de mode et envie de faire plusieurs choses en même temps !

Monde du travail

Les entreprises doivent s’adapter à la Génération Z – une étude intéressante, mais des résultats à relativiser : la population étudiée est constituée de 1 000 étudiants de grandes écoles (français et à l’international). Mais parmi tous les jeunes, combien étudient dans une grande école ? Et représenteront-ils la majorité des travailleurs à l’avenir ?

On reste dans le monde du travail avec La génération Z sur le marché de l’emploi, une génération qui sait où elle va qui décrit diverses caractéristiques des Z : globe-trotters (travail à l’étranger), slashers (plusieurs activités en même temps), rapport à Internet

Éducation

L’université de Gand a piégé ses étudiants avec une expérience inhabituelle. Piégé me semble être un bien grand mot dans ce titre. En gros, l’expérience de l’université de Gand consistait à fournir de fausses informations dans des cours magistraux et à attendre la réaction des élèves… et naturellement, les élèves n’ont pas beaucoup réagi. Mais en même temps depuis qu’on est petit, on nous répète sans cesse que les professeurs ont raison et qu’il ne faut pas les contredire. Dès qu’on les contredit, on est « mal vu ». Et en plus, être seule à contredire un professeur devant un amphi, il faut oser le faire !

Toujours sur la thématique de l’éducation, Cours magistraux : leur efficacité remise en cause face à des méthodes d’enseignement plus actives. Ça ne m’étonne pas vraiment. En faisait participer les étudiants, ils se sentent davantage impliqués et retiennent mieux le cours !

Y a ­t-il une place pour la coopération et la créativité au lycée ? Je trouve ça génial de pratiquer la coopération et la créativité au lycée ! Ah oui, mais on parle des TPE ici, non ? Personnellement, je ne trouve pas qu’on y travaille beaucoup la créativité.
Coopération, oui, peut-être. Et encore… dans les groupes de 4 personnes, parfois ça fonctionne très bien, et parfois une personne se retrouve avec tout le travail ! Et pour revenir à la créativité, certes, un peu. Mais difficile de travailler la créativité avec des professeurs en manque de créativité (comme toujours, il y a des exceptions, mais elles se font plutôt rares). Bon, c’est mieux que rien dirons-nous ! 😄😉

Le résumé de l’émission n°24 devrait suivre ! 😊

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Lycée VS université : des différences à noter

L’université, ce n’est pas tout à fait la même chose que le lycée. Lorsqu’on y débarque, on peut même se sentir un peu perdu. Ma 1ère année vient de se terminer : l’occasion de faire le point.

Je viens de terminer mes examens à l’université la semaine dernière. Et oui, le lycée, c’est bel et bien terminé pour moi. Je suis désormais un double cursus : l’Académie ESJ Lille. C’est-à-dire :

Je précise donc que je parle ici de mon expérience, et que celle-ci peut différer selon le cursus, l’université et le pays.

«Ça change quoi l’université ? Ça ressemble à quoi ? C’est horrible ? C’est cool ? Ou bien c’est stressant ? C’est comment ? Et ça veut dire quoi RU ? BU ? Et CM ? Et…»

Je me suis rendu compte que je me posais beaucoup de questions avant d’arriver à l’université. Et d’autres se posent peut-être les mêmes questions que moi. Voici donc mes réponses.

Une salle de classe de collège/lycée
À l’université, les cours ne ressemblent plus à ça !

Les étudiants

Premièrement, à l’université, on ne parle plus d’élèves, mais d’étudiants.

Ensuite, dans mon lycée, les classes étaient composées d’une trentaine d’élèves. Et les cours avaient lieu en classe entière (et parfois en demi-groupe, soit une quinzaine d’élèves). Quant à l’origine géographique, la majorité des élèves venaient de la métropole lilloise.

À l’université, on est beaucoup plus ! Tout dépend aussi de la licence. Mais en éco gestion, on était environ 600 étudiants répartis en 2 sections. 300 élèves composaient ma section et étaient donc en théorie présents aux cours magistraux (CM) (je dis bien en théorie, car il m’est arrivé d’assister à des CM avec moins de 20 étudiants). Je reviendrai plus en détail sur les CM par la suite.

Une des richesses de l’université : la diversité des étudiants. Les origines sont beaucoup plus « exotiques » qu’au lycée : villes des Hauts-de-France plus éloignées (Berck ou Hénin-Beaumont par exemple), autres régions de France (Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes), voire autres pays (Burundi, Côte d’Ivoire, Liban, Maroc…). Certains étudiants étrangers viennent pour la 1ère fois en France dans le cadre de leurs études à l’université.

Prise de notes

La prise de notes varie selon les cours et les étudiants. Certains étudiants ont des ordinateurs, d’autres des tablettes, d’autres encore des cahiers ou des feuilles de classeur. Selon les professeurs, les téléphones portables sont autorisés ou non.

La chose la plus perturbante en amphi ? La première fois que les étudiants commencent à taper sur les ordinateurs. Le bruit des clics de clavier est impressionnant ! Mais on s’y habitue très rapidement. 😉

Petit point info : l’amphithéâtre ou amphi est une sorte de salle de théâtre. Mais à la place de la pièce, c’est un cours. Et à la place des acteurs, c’est le prof. Un amphi peut en général contenir plusieurs centaines de personnes.

Personnellement, je trouve que les ordinateurs en amphi ont un côté passionnant. En effet, les étudiants ont beaucoup de créativité pour tout faire sauf écouter le cours : regarder un film (même sans écouteurs : on met les sous-titres), jouer à la belote ou au poker, aller sur Facebook ou autres réseaux sociaux…

Ah oui, à l’université, il y a du wifi gratuit ! Mais il ne fonctionne pas forcément très bien… Beaucoup utilisent donc le partage de connexion lorsqu’on capte dans les amphis (oui, parfois ça ne capte pas…).

Un amphithéâtre de Lille 1
Un amphithéâtre de Lille 1

Est-ce que les professeurs dictent ? Ça dépend. Certains oui, mais beaucoup moins qu’au lycée.

Dans ma licence, la distribution de notes de cours ou de diaporama était relativement courante. Dans certains cas, les CM ne servaient d’ailleurs plus à grand chose : les profs ne faisaient que lire le diaporama ou les notes en cours ! Je sens que je vais me faire taper sur les doigts… 😅 Tout dépend des profs on dira. 😉 Et puis, aller en CM, c’est toujours utile si on a des questions. 😶

L’organisation de l’année

Au lycée, l’année est divisée en trimestres. À la fac, c’est différent : l’année est organisée en semestres (en gros, on coupe l’année en 2) de 3-4 mois à tout casser. Et à la fin de chaque semestre, on passe des examens : les partiels.

Les universitaires aiment bien tout abréger. On abrège donc les semestres comme suit :

  • le S1 : 1er semestre de 1ère année (= semestre 1)
  • suivi du S2 : 2e semestre de 1ère année (= semestre 2)
  • le S3 : 1er semestre de 2e année (= semestre 3)
  • suivi du S4 : 2e semestre de 2e année (= semestre 4)
  • le S5 : 1er semestre de 3e année (= semestre 5)
  • suivi du S6 : 2e semestre de 3e année (= semestre 6)

Les cours

À l’université, il y a 3 types de cours :

  • les cours magistraux (CM)
  • les travaux dirigés (TD)
  • les travaux pratiques (TP)

Les CM ont lieu en amphi. Ils peuvent avoir des durées variables (de 1 h 30 à 3 h 00 en général).

Les TD ont lieu dans une salle de classe semblables à celles du lycée (parfois plus grandes). On est donc en plus petits groupes (de 30 à 50 élèves). Pour moi, ils duraient 1 h 30.

Je n’ai jamais eu de TP dans ma licence, mais dans d’autres disciplines (biologie, physique, chimie…), il y en a.

On pourrait ajouter à cette liste les conférences obligatoires : comme un CM, mais ponctuel (avec des intervenants spécifiques).

Les examens

Un semestre, c’est donc une dizaine de semaines de cours, 2-3 semaines de révision, puis 1 à 2 semaines de partiels. Passer les partiels, c’est un peu comme passer le bac… 2 fois par an !

Bon, ne vous dites pas «Oh, c’est vraiment horrible ! Être stressé 2 fois par an comme pour le bac… comment je vais faire…». Tout dépend des individus ! Pour mes premiers partiels, oui, j’étais hyper-stressée. Mais pour les 2èmes déjà beaucoup moins.😄 En plus, certains trouvent les partiels beaucoup moins stressants que le bac !

Pour les examens, il y a une partie de contrôle continu : des DS en cours de semestre et des petites interro en TD. Les DS de l’université ne ressemblent pas à ceux du lycée (ils sont beaucoup plus officiels à l’université).

Les interro, voire même les partiels sont parfois des QCM. C’est un peu piège, car parfois -souvent- on peut être pénalisé par des points négatifs (pour les mauvaises réponses).

Et en dehors de ces épreuves, c’est à nous de nous mettre au travail. Les enseignants ne sont pas toujours derrière notre dos pour nous le rappeler.

Mon emploi du temps : une semaine type à l'université
Une semaine type à l’université

L’emploi du temps

Les cours changent à chaque semestre, donc l’emploi du temps change aussi. Selon les licences, les emplois du temps sont plus ou moins légers. En éco gestion, avec ma filière ESJ, nous avions cours le matin et seulement 2 après-midi par semaine la plupart du temps.

On peut se dire : « Super, plein de temps libre ! » Mais en réalité, beaucoup d’étudiants ont un job à côté pour pouvoir payer leurs études. De même, on est censé avoir plus de travail à la maison qu’au lycée.

Je n’y comprends rien…

Licence ? Master ?

Lorsque j’étais au lycée, je trouvais le système universitaire très complexe… Licence ? Master ? Ça correspond à quoi ? Mais après quelque temps à l’université, on en devient très familier. Petit résumé si vous êtes aussi perdus :

  • licence = Bac +3 : directement après le lycée, en 3 ans
    • la L1 : 1ère année de licence
    • L2 : 2e année de licence
    • L3 : 3e année de licence
  • master = Bac +5 : après la licence, en 2 ans
    • M1 : 1ère année de master
    • M2 : 2e année de master
  • doctorat = Bac +8 : après le master, en 3 ans (et 1 thèse = un long écrit au terme d’un travail de recherche)
    • je n’ai jamais croisé les abréviations pour les années de doctorat, mais il semble que ce soit D1, D2 et D3, sur le même modèle que ci-dessus
Une personne dans une bibliothèque
La BU est une bibliothèque universitaire

Des petites expressions

Les universitaires ont tendance à tout abréger, si bien que ça devient très rapidement incompréhensible pour une personne lambda. J’ai déjà fait le tour de quelques abréviations, mais il en reste encore :

  • La BU (se dit « bé-u ») correspond à la bibliothèque universitaire. C’est la même chose que le CDI du lycée, une bibliothèque en somme : on peut y travailler et emprunter des livres.
  • Les RU (se dit « rue ») sont des restaurants universitaires. En gros des restaurants pas très chers. Certains aiment, d’autres non… Il faut tester !
  • Les UE sont les unités d’enseignement. Par exemple, en éco gestion, j’ai une UE « gestion et management » (et au total, j’ai 5 – 6 UE différentes). Chaque UE comprend plusieurs cours. Pour l’UE gestion et management, au S2, j’avais 2 cours : théorie des organisations et comptabilité générale.

J’ai essayé d’expliquer le maximum de choses. Mais si par mégarde j’ai oublié un point ou que vous avez une question spécifique, n’hésitez pas à poster un commentaire ! 😉

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Émission sur la génération Z – épisode n°22

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 21e épisode, retour sur la 22e émission.

Génération Z n°22

Une émission spéciale vidéos.

Du retard dans la publication des résumés actuellement, donc celui de l’émission n°23 devrait suivre. 😉

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Zouzoukwa, les émojis africains d’O’Plérou Grebet

Depuis le 1er janvier 2018, O’Plérou Grebet publie chaque jour un émoji africain sur son compte Instagram @creativorian. Le concept de ce projet (Zouzoukwa) m’a tout de suite plu ! Je l’ai contacté pour en savoir un peu plus. 😊

O’Plérou habite à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Actuellement en 2e année de licence professionnelle, l’art ça le connaît. Il a étudié pendant une année aux Beaux-Arts, puis a enchaîné avec une formation en Arts et Images Numériques.

Zouzoukwa, c’est quoi plus précisément ?

« Je voulais au départ faire une série d’œuvres d’art ou de design sur les masques ivoiriens pour les promouvoir. Mais je ne savais pas comment toucher le plus de personnes possibles.

Et un jour pendant une discussion sur WhatsApp, avec un ami, j’ai repensé au projet et je l’ai relié aux émojis qui étaient devant moi. J’ai donc eu l’idée de créer des émojis pour la promotion des masques.

Mais j’ai finalement décidé d’étendre le projet à toute l’Afrique, et de le transformer en défi pour rester motivé. »

Le défi dont parle O’Plérou : publier chaque jour un émoji africain pendant 365 jours (soit 1 an). Débuté le 1er janvier 2018, ce défi porte désormais le nom de Zouzoukwa.

Pourquoi ce nom ? Zouzoukma est un mot bété (une langue ivoirienne) qui veut dire image.

À chaque semaine est associée une thématique : nourriture, architecture, monuments, tenues traditionnelles, masques, expressions, véhicules, instruments de musique, coiffures, objets… Au mois de mars, cette thématique était choisie par les followers.

Pourquoi des émojis africains ?

O’Plérou explique que les émojis déjà existants ne répondent pas forcément à tous les besoins des Africains. Pour représenter un verre de bissap (jus d’hibiscus), par exemple, on peut utiliser l’émoji vin rouge🍷. Mais ça ne correspond pas tout à fait.

Avec ma vision franco-française, je trouve ce projet super intéressant pour découvrir l’Afrique, ses pays, sa(ses) culture(s). Je connaissais déjà quelques éléments. Enfin surtout la nourriture… 😜 Mais il me reste beaucoup à apprendre. Je ne connaissais pas les utilisations et significations spécifiques des masques, ni les noms des coiffures par exemple.

Chaque Zouzoukwa (emoji) est accompagné d’une description. Elle permet d’apprendre un certain nombre de choses et/ou d’apporter un complément d’information.

#Zouzoukwa N°41: Case Ndebele [Ndebele Hut] ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Téléportation en Afrique australe ~ ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ « En quelques années seulement, en pleine période de boycott culturel international contre l’apartheid, les Ndebele d’Afrique du Sud sont parvenus à faire reconnaître leur culture grâce à leurs techniques de peinture murale et à leur production d’ouvrages perlés. La géométrisation des motifs et les contrastes de couleurs en aplats ont séduit tant les chercheurs blancs sud-africains que les médias et les touristes étrangers. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ L’émergence de cette « esthétique traditionnelle récente » s’inscrit dans une stratégie de reconnaissance identitaire qui prend sa source dans l’histoire même de la formation du peuple Ndebele. » Source : journals.openedition.com

Une publication partagée par O’Plérou (@creativorian) le

Comment est créé un émoji ?

« Pour créer un émoji, je commence par chercher des images de références, je fais un croquis sur papier ou directement sur l’ordinateur pour le simplifier, et je m’inspire des images et du croquis pour réaliser l’émoji. »

Un vrai boulot, qui peut prendre pas mal de temps (jusqu’à 4 h 30) ! Sur ce site, les différentes étapes du processus de création sont détaillées en images.

#Zouzoukwa N°16: Banku (with Fish)· [Fermented corn and cassava dough] ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ « Banku is found throughout Ghana, and is one of the staple foods enjoyed by all tribes in the country. In recent years, studies have shown that eating two balls of Banku a day, can relieve stress by as much as 54.2% » Source : FAO agricultural services bulletin. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Ça fait bizarre de dessiner un plat qu’on n’a jamais mangé 😪

Une publication partagée par O’Plérou (@creativorian) le

Tout travail mérite salaire. Au-delà de la visibilité apportée à son travail, O’Plérou a décroché une collaboration avec ELLE Côte d’Ivoire.

En outre, il a remporté le prix Jeunes Talents aux AdicomAwards (Abidjan).

Et après ?

Un site collaboratif est en préparation : ZOUZOUKWA. Il sera bientôt disponible.

« Les contributeurs écrivent des articles sur les éléments représentés par mes émojis » explique O’Plérou.

Autre prolongation du projet : le développement d’une application qui permettra d’utiliser les émojis. Vous pourrez désormais utiliser l’émoji alloco (bananes plantain frits) ou wôrô-wôrô (taxi collectif) !

Alors, que pensez-vous de ce projet ? Quel émoji africain vous manque le plus ?

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Émission sur la génération Z – épisode n°21

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 20e épisode, retour sur la 21e émission.

Génération Z n°21

Premièrement, un petit retour sur les activités de chacun (Com’ en or Day et Place de la communication : Marketing d’influence : quelles sont les attentes des blogueurs ?).

Présentation de 2 gen Z

  • Hannah Grace réalise des bombes de bain. Puis elle les vend et reverse une partie des revenus à des associations (lutte contre le diabète ou aide aux enfants). À retrouver sur son site, Instagram et YouTube.

Les habituels articles

Juste avant les articles, nous avons donné notre point de vue sur francetv slash.

Un peu de retard dans la diffusion de ce résumé, celui de l’émission n°22 devrait suivre. 😉

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AfroFoods, quand la nourriture africaine et son fast-food débarquent à Lille !

Le Guinéen Lalmas CAMARA a eu une idée de génie : ouvrir AfroFoods, le premier fast-food africain de Lille. Il a accepté de me recevoir autour d’un verre de bissap pour m’en dire un peu plus.

Lalmas CAMARA a 26 ans. Ce Guinéen est venu en France pour obtenir un master en informatique. Pas grand chose à voir avec la restauration, non ? Pourtant… Plus il y réfléchit, et plus il se dit que ses études lui ont été utiles.

Toutefois, il ne manque pas de s’exclamer :

Si t’as envie de lancer quelque chose, do it, fais-le, et puis tu apprendras sur le tas.

La naissance d’AfroFoods

Un jour, alors qu’il sort d’un match de foot, ses amis lui proposent d’aller manger dans un fast-food. Ce monde de la restauration lui est nouveau : c’est la première fois qu’il va manger au restaurant d’une façon générale.

Il ne connaît donc pas les fast-foods. Et très rapidement, il est impressionné par la rapidité et l’organisation de ce type d’établissements, notamment de KFC.

Lui vient alors l’idée de faire la même chose avec de la nourriture africaine. Et 8 ans, plus tard, en 2018, c’est AfroFoods qui débarque sous la forme d’un restaurant (mais qui a manqué d’être un food truck) ! 😊

La question de l’endroit du fast-food ne s’est pas posée longuement : Lille est la seule ville française dans laquelle il a vécu. Alors pourquoi aller ailleurs ?

Cependant, en perspective, il souhaite installer l’enseigne AfroFoods dans d’autres villes françaises dans un premier temps, puis dans le BENELUX puis l’Europe… et pourquoi pas le monde entier.

L’Afrique s’installe dans les assiettes


Au point de départ, la tante de Lalmas CAMARA cuisinait seule pour le fast-food. Mais rapidement, 2 nouvelles cuisinières ont été embauchées. Sa tante supervise toujours : cela permet de conserver une unité des goûts et des saveurs.

Les plats proposés par AfroFoods

À AfroFoods, 3 plats sont servis chaque jour sauf le lundi :

  • le mafé : sauce beurre de cacahuètes, avec du bœuf et du riz
  • le yassa : sauce aux oignons, avec du poulet et du riz
  • le tieb : spécialité sénégalaise, le riz cuit dans la sauce

Mais des nouveautés arrivent. La première semaine de chaque mois, une 4e spécialité africaine est proposée. Par exemple, cette semaine, c’est l’attiéké (spécialité ivoirienne, à base de semoule de manioc et de poisson).

En bonne européenne, je me dis que la cuisine africaine est épicée. Mais ici, pas de soucis : les épices sont cuisinées séparément !

Les accompagnements

On peut en complément de ces plats manger un accompagnement comme des :

  • alokos : bananes plantains frites
  • pastels : petits chaussons à la viande (d’autres garnitures ne devraient pas tarder à arriver : thon, végétarien…)
Organisation, rapidité, mais surtout des plats mijotés longtemps : telles sont les clefs de la réussite d'AfroFoods !
Organisation, rapidité, mais surtout des plats mijotés longtemps : telles sont les clefs de la réussite d’AfroFoods !

Le dessert

Pour l’instant seul le hamza, proche du thiakry, est proposé en dessert. Il s’agit d’une spécialité guinéenne à base de perles de pâtes, de crème fraîche et de fromage blanc.

Les boissons

Côté boisson, outre les habituels sodas, on peut rester sur des saveurs africaines, avec au choix :

AfroFoods, un succès mérité

Dans le prévisionnel à la création du restaurant, par jour, il était prévu 30 couverts. Mais ce sont 100 à 150 gourmands qui viennent quotidiennement !

D’ailleurs, le samedi de l’ouverture, après 25 minutes, le restaurant était en rupture de stock !

Et quand on pense qu’aucune banque n’a suivi Lalmas CAMARA dans son projet au départ… 😄

Et chez vous, y a-t-il des fast-foods africains ? Que pensez-vous du concept, du choix des plats ?

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Émission sur la génération Z – épisode n°20

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 19e épisode, retour sur la 20e émission.

Génération Z n°20

Oui, oui, déjà 20 émissions derrière nous !

Et une semaine de retard pour la diffusion cette 20ème émission… Nous étions en vacances ! Mais au lieu de totalement supprimer une émission, nous avons décidé de la décaler d’une semaine. Cependant, on se retrouve le 12 mars pour la prochaine. 😉

Une 20ème un peu particulière : un seul lien, mais une grande partie dédiée au magazine WeBuzz (j’y reviens par la suite).

Et maintenant la génération Z débarque au bureau : comment les (tout) jeunes sont en train de complètement bousculer la définition même du travail. Cet article d’Atlantico est en réalité une interview de mon père, Éric Delcroix. En effet, alors que nous étions en vacances au ski, mon père a reçu un appel téléphonique : un journaliste souhaitait l’interviewer au sujet de la génération Z.

Le magazine WeBuzz

Pour être très franche, je ne suis pas fan de cette revue.

La couverture de WeBuzz
La couverture de WeBuzz

Elle est censée être destinée à la génération Z (plus précisément les 10 à 15 ans), mais ça me pose un problème : les jeunes sont-ils encore prêts à payer une revue et à la lire ? D’autant que l’essentiel (si ce n’est l’ensemble) du contenu peut se trouver gratuitement sur Internet

Et sur Internet, il me suffit de cliquer sur un bouton pour lancer une vidéo ou écouter une musique. Un peu d’interaction serait bienvenue dans WeBuzz. On peut imaginer des codes à flasher pour lancer une vidéo sur YouTube ou accéder à un compte Instagram (pour voir davantage de contenu). Voire même de la réalité augmentée grâce à laquelle la page s’anime. 😊

De plus, les thèmes abordés dans le magazine sont dissonants… Passer de « comment créer sa chaîne YouTube » à du gaming, puis à des tutos DIY et recettes de cuisine. C’est le grand écart ! Au final, beaucoup de choses qui n’ont pas grand chose en commun…

On se retrouve demain à 18h pour l’émission n°21. Petit changement : nous testons la diffusion en live sur YouTube. En attendant, si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires. 😉

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Émission sur la génération Z – Épisode n°19

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 18e épisode, retour sur la 19e émission.

Génération Z n°19

Nous avons premièrement évoqué deux événements à venir :

Les liens de la quinzaine

En complément, nous avons évoqué 2 autres vidéos qui expliquent ce qu’est la génération Z.

 


L’article sur l’émission n°20 ne va pas tarder. En attendant, si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires. 😉

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Échasses urbaines, risers… ça ne vous dit rien ?

Les risers m’ont ouvert les portes d’un de leurs entraînements. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur ces hommes kangourous et leurs échasses urbaines.

Échasses urbaines, risers… mais de quoi suis-je donc en train de vous parler ? 😄

Les échasses, en général, on voit à quoi ça ressemble. On pense aux échassiers landais, aux spectacles de rue, aux défilés folkloriques, au cirque

Des échassiers à la fête de Wallonie
Des échassiers à la fête de Wallonie à Namur (Belgique)

Les échasses urbaines sont plus petites (on se situe à 40 cm du sol). Par ailleurs, elles possèdent une lame en fibre de verre, flexible, qui sert de ressort. Celle-ci vient en remplacement des longues tiges en bois des échasses habituelles.

Pour désigner les échasses urbaines, on parle aussi de powerbocking, booking, poweriser ou flyjumper.

Petite précision avant la suite : ceux qui pratiquent les échasses urbaines sont appelés risers (prononcer à l’anglaise : « raïseur »).

L’origine des échasses urbaines

Les échasses urbaines sont récentes : elles sont même un peu plus jeunes que moi. 😄 Elles ont été inventées et brevetées en 2003 par un Allemand : Alexander Böck.

Elles seraient inspirées du handisport et notamment des prothèses des athlètes tels que le sud-africain O. Pistorius.

O. Pistorius aux JO de Londres en 2012
O. Pistorius aux JO de Londres en 2012

Pour la petite histoire, on raconte que l’inventeur des échasses urbaines avait 2 fils. L’un devait porter des prothèses. L’autre, afin de marcher comme son frère, attachait des bâtons à ses jambes. En observant ses enfants, A. Böck aurait eu l’idée de créer les échasses urbaines.

Les échasses urbaines, un sport !

Les risers sont des sportifs. En effet, les échasses urbaines, c’est du sport !

Plusieurs disciplines existent :

  • le saut en hauteur : comme en athlétisme, sauf que pour sauter, on se présente face à la barre et non de profil
  • le saut en longueur : en réalité du triple saut, où on enchaîne 3 bonds
  • le freestyle : le but est de faire des figures (saltos par exemple)
  • les courses : sprint, demi-fond

On peut aussi trouver certaines références à du fitness pratiqué sur des échasses urbaines. Il se dit que marcher avec ces échasses fait travailler 98% des muscles du corps.

Et oui, les échasses, ça fatigue ! 30 minutes de marche avec des échasses urbaines équivalent à 1 à 2 heures de footing (cela varie selon les sources…).

Par ailleurs, les échasses urbaines sont de véritables bottes de 7 lieux : elles décuplent les capacités humaines. Il devient possible de sauter 2,90 m en hauteur (record de France par Thomas Hognon en 2016) ou de courir jusqu’à 40 km/h. 😯

En France, différents clubs existent : Lille, Lyon, Bordeaux, Metz, Strasbourg… Au niveau international, on retrouve notamment l’Angleterre, les États-Unis, le Canada, le Chili, la République Tchèque, la Slovaquie et certains pays d’Asie.

Des compétitions mondiales d’échasses urbaines ont même lieu. La Riser Winter Cup est l’une des principales (si ce n’est la principale). Elle se tient tous les 2 ans à Lille (France). La prochaine sera en 2019.

Une discipline peu développée

À la Riser Winter Cup de 2016, il y avait 150 compétiteurs. C’est peu… mais au vu du manque de renommée des échasses urbaines, c’est déjà pas mal !

Google Trend permet de se renseigner sur l’évolution du nombre de recherches autour des échasses urbaines. En utilisant le seul terme « échasse urbaine », le résultat était un peu pauvre. Je l’ai donc enrichie des termes jumping stilts, spring stiltspoweriser et powerriser. Ils désignent tous les échasses urbaines.

On note 3 gros pics : en 2006, 2008 et 2010. Et depuis, le déclin… Ce dernier phénomène est en partie dû au manque d’échasses à proprement parler.

Il existait 3 constructeurs d’échasses urbaines, mais tous ont arrêté d’en produire (les échasses urbaines sont sous brevet et il faut payer une redevance).

Certaines personnes venaient essayer les échasses, mais ne pouvaient continuer à pratiquer… faute de matériel ! Impossible d’acheter des échasses urbaines… 😕

Heureusement, un constructeur a relancé la fabrication. 😊 Mais la grosse démocratisation des échasses urbaines arrivera peut-être dans quelques années, lorsque ce problème de brevet disparaîtra !

Quelles sensations sur des échasses ?

J’ai testé les échasses urbaines à 2 reprises.

La première fois, lors de la Riser Winter Cup 2017, je n’avais pas vraiment réussi à marcher seule. Il y avait du monde, ça allait un peu vite…

Mais les sensations étaient différentes lors de la séance d’entraînement à laquelle j’ai assisté.

Avant toute chose, on s’équipe de protections : casque, coudières et genouillères, comme pour les sports de glisse et les sports extrêmes.

L'une des étapes les plus complexes : se relever après être tombé
L’une des étapes les plus complexes : se relever après être tombé

Premièrement, c’est le poids des échasses que l’on sent : 4 kg accrochés à chaque jambe ne passent pas inaperçus. Mais on s’y habitue et on met peu de temps avant de marcher seul (quelques minutes). Tout est question d’équilibre !

Au niveau de la marche, on a l’impression d’être monté sur ressort. Petit à petit, on prend même goût à cette sensation de rebond.

Une fois la marche maîtrisée, on peu passer à l’étape suivante : apprendre à sauter. C’est plus complexe. L’important est d’accompagner le mouvement de l’échasse (qui plie légèrement). On évite ainsi certaines blessures, notamment aux genoux.

Une vidéo pour terminer

Pour clore cet article, je vous propose une courte vidéo qui reprend les principaux éléments sur les échasses urbaines. En bonus, les différentes parties de l’échasse urbaine y sont détaillées : patin, attache de pied, attache de genou, armature métal et lame en fibre de verre.

Alors, connaissiez-vous ces échasses urbaines ? Avez-vous envie d’essayer ?

Encore merci aux risers de Riser Road pour leur accueil et à Christophe et Antoine d’avoir joué les chauffeurs pour moi. 😉

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Émission sur la génération Z – Épisode n°18

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 17e épisode, retour sur la 18e émission.

Génération Z n°18

Le premier lien que nous avons évoqué était en réalité une vidéo, en anglais et sans sous-titres… Le fait le plus amusant selon moi : la génération Z ne se souvient pas d’un monde sans internet. Et c’est mon cas ! Pour les anglophones, la voici :

Les liens de la quinzaine

Nous avons enchaîné sur les liens que voici :

On se retrouve lundi prochain, le 12 février pour la prochaine émission. 😉

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Mes habitudes en terme de blogging

Il y a quelques mois, le blog du modérateur publiait un article : Les blogueurs misent sur la qualité et obtiennent de meilleurs résultats. Intéressant de pouvoir comparer ses habitudes en matière de blogging avec la « moyenne ».

Combien de temps pour rédiger un article ?

En moyenne, d’après l’article du blog du modérateur, un blogueur passe 3 h 20 pour rédiger un article. Et plus de 12 % y passent plus de 6 heures !

De mon côté, je trouve ces chiffres relativement élevés. Selon le type d’article que j’écris, je passe plus ou moins de temps. Mais en général, je dois tourner autour de 2 h – 2 h 30.

Mes résumés des émissions sur la génération Z ne me prennent pas plus d’1 heure. Un article « normal » sans trop de recherche, me demande 2h environ, relecture comprise. Avec de la recherche, on passe à 3 h.

Et ce qui me demande le plus de temps, ce sont les revues de presse sur l’avenir du journalisme que je publie sur Cladelcroix. Elle me demandent bien 4 à 5 heures, peut-être 6 heures parfois (mais ce temps est réparti sur plusieurs jours).

Pour quel nombre de mots ?

Toujours d’après le blog du modérateur, en moyenne, les blogueurs écrivent de longs articles : 1 142 mots ! De mon côté, tout dépend encore une fois du type d’article.

Les résumés d’émission sur la génération Z sont courts : moins de 300 mots (250 en moyenne). Les autres articles pour Pure Génération Z tournent en moyenne autour de 800 mots. Les revues de presse sur mon 2e blog (Cladelcroix) sont les plus longues : en moyenne entre 1 600 et 1 800 mots.

En faisait la moyenne de tous ces chiffres, je dois en effet me situer aux alentours des 1 142 mots. 😉

Et la fréquence de publication ?

Beaucoup de temps passé pour écrire, des articles longs, mais en contrepartie, les publications sont moins nombreuses : les blogueurs qui publient tous les jours sont rares ! En revanche, ils publient « plusieurs fois par mois », voire « toutes les semaines ».

Par blog, je suis en moyenne à 1 article par semaine. Mais comme j’ai plusieurs blogs, je suis en réalité à 2 voire 3 articles par semaine.

Et pour finir : tu blogues depuis quel endroit ?

L’enquête proposait 5 choix de lieux pour blogger :

  • au bureau
  • chez soi
  • dans un café
  • dans un coworking
  • autre

Pour ma part, c’est avant tout depuis chez moi que je rédige mes articles, comme plus de 80% des blogueurs. Il m’arrive cependant de travailler à l’extérieur, en général à l’université, parfois (rarement) dans un café.

L’article du blog du modérateur aborde aussi d’autres points, tels que la fréquence de posts « invités », l’horaire de la journée que l’on dédie à la rédaction des articles ou encore l’acquisition des visiteurs.

Et vous, quelles sont vos habitudes en matière de blogging ? 😊

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Émission sur la génération Z – Épisode n°17

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 16e épisode, retour sur la 17e émission.

Génération Z n°17

Nous avons commencé par présenter 2 gen Z : Chef Eitan Bernath (@chefeitanbernath sur Instagram, son site Internet) et Adrien Russo (@russo_adrien).

Les liens de la quinzaine

En bonus : la vidéo sur le Gucci Gang (ou GG) évoquée à la toute fin de l’émission.

Gucci Gang – Documentary from Alexandre Silberstein
On se retrouve lundi 29 pour la prochaine émission. 😉

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Ma revue de presse sur l’avenir du journalisme

Depuis quelques semaines, je rédige une revue de presse hebdomadaire. La thématique : l’avenir du journalisme, son futur, son évolution.

Certains d’entre vous le savent peut-être : je suis un double cursus cette année. J’alterne entre une licence en éco gestion à l’université Lille 1 et des cours à l’école de journalisme (ESJ Lille). 😊

Le journalisme et moi, c’est une vieille histoire… Depuis que je suis en CE1 (7 ans), je veux devenir journaliste. Ce à quoi, à l’époque, je m’empressais d’ajouter « mais pas comme maintenant »… 😄

Mais pourquoi cette revue de presse ?

Actuellement, on parle de nombreux types de journalisme. Outre les traditionnels journalisme radio, TV ou presse écrite, on parle aussi de journalisme cross-média, de data journalism, de journalisme de liens, de journalisme citoyen…  et bien d’autres encore !

Mais au final, lesquels perdureront ? Et quelles nouvelles formes vont apparaître ? Et puis quels nouveaux outils seront à disposition des journalistes ?

Ainsi, tout au long de la semaine, je prends note d’articles sur le net. Certains sont en français, d’autres sont étrangers (anglais et allemand principalement, parfois un peu d’espagnol). Ensuite, j’écris un petit commentaire pour chaque article.

Et toutes les semaines la revue de presse paraît. J’essaie autant que possible de la publier le vendredi.

Le journalisme n’étant par la thématique de Pure Génération Z, la revue de presse se trouve sur mon autre blog : Cladelcroix, le blog de Clara Delcroix. 😊Pour info, ce deuxième blog a été créé il y a plus de 10 ans ! Mon tout 1er article date du 25 mai 2007 (publié sous le contrôle de mon papa).

Pour le moment, 3 revues de presse sont en ligne. Mais la 4ème ne saurait tarder ! 😉

Et vous, vous le voyez comment l’avenir du journalisme ? Va-t-il rester inchangé, ou au contraire évoluer ?

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