Marion Cotillard, la “môme” qui ne sait plus chanter
Mais qu’arrive-t-il à la carrière de Marion Cotillard qui n’arrive plus à reproduire la brillante performance qui l’a mondialement consacré losrqu’elle incarna Edith Piaf au cinéma? Je peux m’avancer sans risque d’être démenti en affirmant que dans La môme Cotillard signa l’une des meilleures compositions jamais vues dans un biopic. Mais depuis lors, c’est le trou noir…
Il faut dire qu’Hollywood ne réussit pas à tout le monde, encore moins aux français. Il me semble au passage que Jean Dujardin soit en train d’emprunter le même chemin vers la décadance, il m’a peu convaincu dans The Wolf of Wall Street… mais passons !
Certains acteurs font tout simplement des mauvais choix de carrière préférant des blockbosters aux films « à risque » , indépendants… ils ne sont pas nombreux à accepter des petits rôles dans des films à petit budget comme Matthew McConaughey ces dernières années, notamment depuis son retour dans son Texas natal… ici aussi, passons !
Marion Cotillard, quant à elle, enchaîne des « petits rôles ». Petits à cause de ses piètres perfomances alors que tout est mis en oeuvre pour qu’elle brille. On ne pourra pas accuser James Gray de l’avoir saboté dans The Immigrant, par exemple.
Voyons par exemple, dans Inception des frères Nolan. Quoi qu’on en dise, le film est porté (et plutôt bien porté) par Leonardo DiCaprio et Ken Watanabe, quand même… Alors, oui, on y comprend rien à force de voyager dans plusieurs échelles/niveaux de l’esprit humain, mais DiCaprio est correct – comme toujours – alors que Marion Cotillard ne fait rien d’autre que pleurer, marcher, sourire, embrasser… ou mourir (?). Qu’elle retourne en France !
La faute au réalisateur? Sûrement ! Mais, c’est tout de même Marion qui a accepté ce rôle piège. Il faut dire que cette année, elle ne fait guère mieux dans The Immigrant de James Gray…
Cette semaine j’ai regardé un film très très bien réalisé par Steven Soderbergh (Lire la critique sur Lesinroccks), Contagion. Le film date de 2011, donc je suis un peu en retard, néanmoins ce qui frappe de prime abord dans cette production américaine c’est évidemment le casting de rêve, de fou même, qui rassemble pas moins de cinq superstars: Matt Damon, Gwyneth Paltrow, Laurence Fishburne, Jude Law, Bryan Cranston (le Walter White de Breacking Bad), Kate Winslet et… Marion Cotillard.
Eh bien, encore une fois c’est la déception. Notre belle “môme” se contente d’être belle alors que le film est une parfaite réussitte. Elle arrive même à disparaître du radar pendant près d’une bonne demi-heure à tel point que lorsqu’elle revient soudainement à l’écran on se demande ce qu’elle vient y foutre…
C’est dire qu’on aurait pu mettre dans son rôle ma voisine qui rêve d’une carrière dans les télénovelas brésiliennes que le film n’aurait rien perdu de sa superbe.
Et le constat est sans appel: la « môme » Cotillard ne chante plus. Elle ne sait plus chanter.